Cette semaine dans I-Média, Jean-Yves le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur la décision de l’ARCOM de retirer le canal TNT de C8, la chaîne de Vincent Bolloré avec Cyril Hanouna comme animateur vedette.
Le dossier du jour sera consacré au traitement médiatique du remplacement de Joe Biden par Kamala Harris en tant que candidate démocrate à la présidentielle américaine.
Les pastilles de l’info aborderont :
1- Occultation médiatique du viol d’une touriste à Pigalle
2- Les JO à Paris : la honte internationale
3- Le succès populaire du film le Comte de Monte Cristo
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Marc-Olivier Fogiel, qui vient d’être limogé de la direction de BFM TV.
Le dossier du jour sera consacré au traitement médiatique du remplacement de Joe Biden par Kamala Harris en tant que candidate démocrate à la présidentielle américaine.
Les pastilles de l’info aborderont :
1- Occultation médiatique du viol d’une touriste à Pigalle
2- Les JO à Paris : la honte internationale
3- Le succès populaire du film le Comte de Monte Cristo
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Marc-Olivier Fogiel, qui vient d’être limogé de la direction de BFM TV.
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00:00Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté et bienvenue dans le numéro 501 d'Immédiat,
00:29l'émission de décryptage des médias.
00:31Bonjour Jean-Yves.
00:32Bonjour Lucas.
00:33Aujourd'hui, dans l'image de la semaine, nous reviendrons bien sûr sur la décision de Larcom,
00:38qui vient de retirer son canal à C8, la première chaîne de la TNT, avec Cyril Hanouna comme animateur vedette.
00:45Le dossier du jour, quant à lui, sera consacré à la présidentielle américaine,
00:50avec l'annonce du retrait de Joe Biden, remplacé par Kamala Harris.
00:54Nous verrons comment les médias ont manipulé cette situation.
00:57Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info.
01:00Le portrait piquant du jour sera consacré à Marc-Olivier Fogiel,
01:04qui vient d'être limogé de la direction de BFM TV.
01:08N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches,
01:11de vous abonner ou de vous réabonner à TV Liberté.
01:14C'est parti pour le Immédiat numéro 501.
01:17Images de la semaine, putsch de Larcom.
01:24C8 perd son canal TNT.
01:26Jean-Yves, c'est cette image qui est annoncée par l'agence France Presse,
01:29mais également Énergie 12.
01:31Alors que C8, pourtant, via son programme Touche pas à mon poste,
01:34est la chaîne de la TNT la plus regardée de France,
01:37elle perd sa fréquence au profit de Ouest France et d'un média nommé Réel TV.
01:42Alors d'abord, Réel TV, c'est quoi ?
01:44C'est la chaîne de Daniel Kretinsky,
01:46propriétaire de Marianne, de Frontier, de Public,
01:49mais aussi de Libération, je crois, des financeurs de Libération.
01:52Financiers de Libération, oui.
01:54Ils comblent les pertes immenses de Libération.
01:57Et c'est donc la première chaîne de la TNT, je l'ai dit,
01:59en termes d'audience, qui vient de perdre sa fréquence.
02:02Comme le souligne Destination TV, ne serait-ce qu'en mai 2024,
02:05C8, c'est 3,1% de part de marché, alors que BFM TV, c'est 2,7.
02:10Jean-Yves, quelle est votre opinion concernant cette décision ?
02:12C'est assez simple, c'est la dictature de l'extrême centre.
02:16Parce que les gens qui sont éliminés
02:20tenaient des discours qui n'étaient pas jugés suffisamment politiquement corrects,
02:25et ils vont être remplacés par des super Macronards.
02:31Alors qui, effectivement, il y a d'abord Kretinsky, l'équipe de Front Tireur,
02:38c'est-à-dire le conformisme extrême-centriste le plus absolu
02:46sur le Covid, sur l'Ukraine, sur le climat, sur l'immigration.
02:51Il n'y a pas un sujet où ils ne soient pas hyper conformistes.
02:55C'est d'ailleurs, ça marche très peu dans les médias écrits,
03:00mais ça fait rien, on va quand même passer la potion sur l'audiovisuel.
03:06Donc ça, c'est pour le média Kretinsky.
03:09Rappelons que M. Kretinsky est un oligarque étranger
03:13qui a fait fortune sur les mines de charbon.
03:16Vous voyez, là, c'est vraiment très bien, c'est de l'écologie très forte.
03:21Et puis, l'autre canal est attribué à Ouest-France.
03:29Ça, c'est le conformisme de la PQR avec, là aussi, c'est l'extrême-centre,
03:35mais avec quand même une petite nuance de gauche un peu plus prononcée.
03:39D'ailleurs, vous remarquerez que la gauche et l'extrême-gauche
03:43saluent ce coup d'état de l'extrême-centre,
03:46parce que finalement, ils sont plus proches de l'extrême-centre,
03:49notamment sur le plan des valeurs sociétales
03:53et sur le plan de beaucoup de conformisme que de tout le reste.
03:57Et certains médias tentent néanmoins de justifier la décision de l'ARCOM,
04:01comme le journal prétendument de droite,
04:03qu'on pourrait aussi considérer comme bourgeois libéral,
04:05plutôt, Le Figaro, qui dit
04:07« L'ARCOM a acté le retrait de la fréquence TNT,
04:10sanctionnée à de multiples reprises.
04:12C8 n'a jamais tenu compte des sanctions infligées par l'ARCOM. »
04:14Alors, Jean-Yves, est-ce que vous ne pensez pas, comme Le Figaro,
04:17que la décision de l'ARCOM est justifiable par les divers manquements de C8 ?
04:22Alors, si vous voulez, ça, c'est un argument qu'on trouve effectivement beaucoup développé,
04:27qui est un argument qu'a repris, évidemment, l'ARCOM,
04:30c'est un argument, entre guillemets, « l'état de droit ».
04:33C8 n'a pas respecté ses obligations,
04:36donc on le punit, on défend le droit.
04:38Eh bien, si vous voulez, ce n'est pas nouveau comme argument,
04:41puisque c'est précisément l'argument
04:43qui est utilisé dans tous les régimes totalitaires
04:46pour interdire des médias ou mettre des gens en prison.
04:50Ah ben oui, mais vous comprenez,
04:52ils n'ont pas tout à fait respecté le droit.
04:54D'ailleurs, vous voyez, Solzhenitsyn avait été mis au goulag,
04:57à juste titre, parce qu'il ne respectait pas le droit soviétique.
05:01C8 ne respectait pas parfaitement les oucas idéologiques de l'ARCOM,
05:06donc c'est bien normal de le punir.
05:08C'est la logique, ne nous leurrons pas,
05:11l'état de droit est une farce, une farce pour les libertés.
05:15Mais Jean-Yves, la loi du marché, on pourrait vous dire que maintenant, elle va s'appliquer.
05:18Hanouna va peut-être continuer son émission en clair sur Canal+,
05:21comme le mentionne Serfia France.
05:24Ainsi, les programmes de Ouest France et de Réel TV,
05:27s'ils ne sont pas intéressants, personne ne les regardera et ils disparaîtront.
05:30Oui, alors ça, c'est une version un peu optimiste, si vous voulez.
05:34Alors c'est vrai qu'il y a la loi du marché qui existe,
05:37mais il est clair que dans les médias,
05:40la loi dominante, c'est la loi de l'idéologie dominante.
05:44Un peu corrigée par la loi du marché,
05:47ce qui explique par exemple que CNews était passé BFMTV,
05:51ce qui explique aussi qu'Hanouna, il a une valeur, si je puis dire, marchande,
05:55parce qu'il fait de l'audience et donc il va sûrement retrouver un créneau,
05:59probablement sur Canal+,
06:03mais il ne faut pas négliger quand même l'effet propagande.
06:08Je prends un exemple, on annonce déjà qu'il pourrait y avoir,
06:12sur la chaîne de M. Kretinsky,
06:15deux heures le matin, aux mains de Julien Pain,
06:19dont on a déjà parlé à de nombreuses reprises sur une média,
06:25et qui est un agent idéologique qui sera là pour intoxiquer les jeunes générations.
06:30Donc il ne faut pas négliger l'effet propagande.
06:35Évidemment, tous les gens qui regardaient C8 et Hanouna
06:39ne vont pas se précipiter sur la chaîne de M. Kretinsky,
06:43mais il y aura un certain effet.
06:45De même, Énergie 12 avait des émissions qui étaient plutôt assez drôles,
06:51voire malpensantes, comme fait pas ci, fait pas ça,
06:55qui se moquaient certes des conservateurs, mais aussi des bobos progressistes,
07:00et bien ça va disparaître aussi.
07:03C'est une normalisation.
07:05Vous savez, c'est le mot clé des régimes totalitaires,
07:10c'est la normalisation.
07:12On passe aux normes du politiquement correct,
07:16et tout ce qui dépasse est éliminé.
07:19Donc, Jean-Yves, on aurait assisté à une décision politique, selon vous.
07:23Que pouvez-vous nous dire aussi sur ce qu'est l'ARCOM,
07:26et à quoi sert cet organisme ?
07:28Alors, l'ARCOM est une autorité soi-disant indépendante.
07:33Alors, en fait, les autorités soi-disant indépendantes,
07:37on les recrute en nommant des gens dépendants.
07:40Alors, je vais vous énumérer.
07:42Le président de l'ARCOM a été nommé par le président,
07:45M. Rockmestre a été nommé par le président de la République.
07:48Il y a trois autres personnes qui ont été nommées
07:50par le président de l'Assemblée Nationale.
07:52Macroniste.
07:53Trois personnes nommées par le président du Sénat.
07:57Bon, voilà, c'est pas la révolution en marche.
07:59Plus une personne nommée par le président du Conseil d'État.
08:02Socialiste.
08:03Et une personne nommée par le président ou la présidente de l'accord de cassation,
08:07lui aussi nommée par le pouvoir socialiste.
08:09Donc, vous voyez, le pouvoir macroniste.
08:11Donc, tout ça, c'est de l'entre-soi.
08:14En plus, ce sont des gens qui n'ont pas fini leur carrière.
08:17Vous voyez, ils ont entre 40 et 50 ans.
08:20Ils ont encore une carrière à faire après l'ARCOM.
08:22Évidemment, ça ne plaide pas dans le sens de leur indépendance.
08:25Et pour couronner le tout, le directeur général,
08:27donc l'homme qui est aux manettes, à la tête de tout le personnel,
08:32M. Alban de Nervaux,
08:35est lié par sa femme avec la galaxie Soros,
08:41puisque sa femme est la directrice générale,
08:44la chief executive officer, pour parler le langage anglo-saxon qui convient,
08:50de Destin Commun,
08:52qui est une association immigrationniste
08:56qui vise à faciliter l'implantation des clandestins dans les campagnes.
09:01Et donc, vous voyez un petit peu dans quelle ambiance tout ça peut se faire.
09:05Et on a un autre élément pour bien comprendre qui se cache derrière cette décision.
09:09Il convient aussi de rappeler, comme le pointe le Salon Belge,
09:12que, vous l'avez dit, la femme du nouveau directeur général de l'ARCOM
09:15est directrice d'un think-tank pro-migrant,
09:17donc qui est lié à Georges Soros.
09:19Jean-Yves, donc le système protège bien ses intérêts.
09:21Et vous voyez d'ailleurs quand même l'extrême influence
09:25des oligarques étrangers sur le système médiatique français,
09:28puisque M. Kretinsky est un oligarque étranger,
09:32M. Saadet, patron de BFM entre autres, est un oligarque étranger,
09:37et M. Soros, père et fils qui sont des oligarques étrangers,
09:42interviennent aussi beaucoup dans le système médiatique français.
09:45Donc on a un système médiatique qui est, en gros, partagé en deux,
09:50un système médiatique privé sous contrôle d'oligarques étrangers,
09:54à l'exception effectivement des médias bolloré,
09:57qui est un oligarque français.
10:00Et le service public, qui est assez largement dans la main de l'extrême gauche.
10:06Il y a une sorte de yalta entre l'extrême droite et l'extrême gauche.
10:09En réalité, cette décision s'inscrit dans un contexte plus global
10:13de resserrement de l'étau de la censure autour des chaînes de la TNT,
10:17à travers deux décisions qui se manifestent le 17 et le 18 juillet.
10:21D'abord, la décision de l'ARCOM du 17 juillet,
10:23le choix des sujets est désormais considéré comme faisant partie d'un courant politique
10:28et sera donc calculé à ce titre par l'ARCOM, comme le relève ici F de Souches.
10:32Et deuxièmement, dans sa décision du lendemain, le 18 juillet,
10:35l'ARCOM réforme les critères de contrôle du pluralisme dans les médias.
10:40Et en réalité, en ligne de mire, ce sont les éditorialistes de Plateau, de CNews,
10:44qui sont visés en application de ce qu'avait demandé le Conseil d'État à l'ARCOM.
10:48Alors Jean-Yves, pour expliquer à nos téléspectateurs
10:50quels impacts concrets vont avoir ces extensions des pouvoirs de l'ARCOM ?
10:53Alors, les règles sont...
10:55Avant, il y avait une règle d'équilibre des personnalités politiques.
10:59Les personnalités politiques, elles sont connues, elles sont affiliées, on connaît leur affiliation.
11:04Là, en fait, on étend le contrôle de trois manières.
11:09On parle de la diversité des interventions en quelque sorte de personnalité non politique,
11:18mais comment on l'évalue, et notamment comment on l'évalue sur les médias de services publics
11:22où c'est plutôt monopolistique, et pas seulement sur CNews.
11:26On parle de la diversité des sujets, sous-entendu, là il y a le côté implicite,
11:32il ne faudra pas trop parler d'immigration ou d'insécurité,
11:35parce qu'on veut cacher le réel, donc la diversité des sujets.
11:40Dès qu'on parle, on est dans un monde de neuf langues,
11:42donc dès qu'on parle de diversité, ça veut dire interdire la diversité politique qui nous déplaît.
11:49Et puis le troisième élément porte sur les sujets controversés,
11:53où il doit y avoir réplique.
11:56Alors là, c'est encore particulier, puisque si vous intervenez et que vous défendez la DOXA
12:02sur le Covid, le climat, la guerre d'Ukraine, tout ce que vous voulez,
12:08il n'y a pas besoin de diversité.
12:10Par contre, si quelqu'un sur un média alternatif ou un média transition
12:17met un point de vue différent de la DOXA, alors là, il faut d'abord rappeler la DOXA
12:25auquel on est obligé de croire.
12:27Donc il y a tout un ensemble de moyens qui vont permettre de vérifier, de contrôler davantage.
12:34Et alors, je voudrais citer, parce que c'est absolument extraordinaire,
12:37le directeur général de Reporters sans frontières a écrit dans un appel de fond,
12:45c'est intéressant, un appel de fond, la délibération de l'ARCOM est susceptible,
12:51je cite, parce que c'est fabuleux comme phrase totalitaire,
12:55susceptible de renforcer le contrôle effectif des courants de pensée et d'opinion dans les médias.
13:02Susceptible de renforcer le contrôle effectif des courants de pensée et d'opinion dans les médias.
13:07Donc on voit bien la démarche totalitaire, et c'est sur la base, alors c'est quand même inquiétant,
13:12c'est sur la base d'un appel de fond, au fond se félicitant d'une censure croissante,
13:21que ce personnage demande de l'argent aux gens qui le soutiennent,
13:26ça en dit long sur la mentalité sectaire des soutiens de l'extrême gauche et de l'extrême centre.
13:33Après avoir vu le putsch politico-médiatique concernant la censure de C8,
13:38nous allons voir dans le dossier du jour comment les médias, toujours eux,
13:42peuvent changer un récit médiatique sur la sénilité de Joe Biden.
13:47C'est parti pour le dossier du jour.
13:49On apprenait ce lundi que Joe Biden était hors course pour l'élection présidentielle.
13:59Ce qui est intéressant à traiter, c'est la manière dont les médias du système,
14:02français comme américain, ont volontairement caché ou nié l'état de santé mentale du président.
14:08Et alors que la sénilité de celui qu'on nomme Papy Biden se voyait comme un éléphant au milieu de la pièce,
14:14rappelons-nous ne serait-ce qu'une image.
14:23Alors ça ne sert à rien de tirer sur l'ambulance.
14:26En fait, tout le monde voyait ce que les médias feignaient d'ignorer.
14:30Nous avions néanmoins certains indices avec une préparation des esprits à ce renoncement,
14:35comme c'est de une du Times à deux semaines d'intervalle où l'on voit Biden sortir du cadre,
14:41puis Kamala Harris arriver à sa place.
14:44Jean-Yves, que peut-on dire sur ce déni médiatique de l'état de santé de Joe Biden ?
14:50Ça prouve la puissance de la propagande et la puissance de l'interdit.
14:54Parce qu'au fond, nous, nous avons parlé de la santé de Biden depuis sa réélection,
15:04où les premiers signes de troubles sont apparus.
15:08On en a parlé dans E-Media depuis pratiquement trois ans,
15:11mais à l'époque, c'était une théorie complotiste.
15:15Et la puissance de l'appareil de propagande faisait que,
15:19ben non, on expliquait que Biden était formidable.
15:23Je crois qu'un journaliste comme M. Pina de LCI expliquait,
15:30mais Biden, il impressionne les interlocuteurs français par sa force.
15:36Ils n'ont jamais été autant impressionnés par un président américain.
15:40C'est hallucinant la capacité de mensonge du système médiatique,
15:46de la propagande médiatique, qui est d'une efficacité formidable.
15:49Il ne faut pas se faire d'illusions.
15:51C'est d'ailleurs ce que souligne le reporter Régis Le Sommier.
15:54Le retrait de Joe Biden pour des raisons de santé mentale
15:56devrait nous interroger sur le fait que le monde politico-médiatique
16:00qui entoure le président américain nous a menti à tous.
16:03Il y a encore le commentaire de ce tweetos, M. Jean Bricmont, qui nous dit
16:06« Faut-il croire les commentateurs libéraux et démocrates
16:09quand ils nous parlent de pays lointains comme la Russie ou la Chine
16:12alors qu'ils nous ont menti ou se sont trompés sur l'état de santé de Biden,
16:15qui était tout près d'eux ? »
16:17Jean-Yves, que pensez-vous de ces réactions ?
16:19Je crois que c'est très juste.
16:20C'est-à-dire que c'est vraiment l'empire des médias.
16:23Le parti des médias, c'est l'empire du mensonge.
16:25Et ce qu'on constate du point de vue médiatique,
16:27c'est l'évolution du narratif du président américain.
16:30D'abord, les journalistes ont nié l'état de santé de Biden, on l'a dit,
16:33à l'instar du présentateur que vous avez cité, Renaud Pilla,
16:36qui disait « le plus impressionnant en réunion depuis longtemps »,
16:39ou encore des articles très sûrs d'eux de l'AFP, l'agence France Presse,
16:43censés fact-checker la propagande.
16:46Cela est particulièrement visible sur l'évolution de ces deux titres de l'AFP,
16:49qui dit « des récurrentes allégations sur la supposée sénilité de Joe Biden.
16:54Puis, quelques mois après, c'est le drame.
16:56Le même AFP annonce « Joe Biden annonce se renoncer à se présenter à l'élection présidentielle de 2024. »
17:01Et dans ce contexte, Donald Trump affirme qu'il faut enquêter
17:05sur les personnes qui ont caché l'état de santé de Biden au public pendant si longtemps.
17:09Son vice-président, J.C. Evans, déclare que si les démocrates veulent vraiment qu'il disparaisse,
17:14les membres de son cabinet devraient invoquer le 25e amendement.
17:27Alors, le 25e amendement établit les procédures pour combler une éventuelle vacance
17:32du poste de président par son vice-président.
17:35Jean-Yves, on peut se poser une question ?
17:37Qui dirige les États-Unis ?
17:39Écoutez, je ne sais pas. Je pense que ce n'est pas Biden, ça c'est clair.
17:44Donc, la puissance américaine, elle s'exprime comment ?
17:50Elle s'exprime par le Pentagone, par la défense, par la guerre, par les affaires étrangères.
17:57Donc, je pense que c'est quand même quelque part le lobby militaire ou industriel.
18:01Et puis, par le pouvoir judiciaire et les agences.
18:07Il y a une trentaine d'agences de police et de services aux États-Unis.
18:12C'est probablement eux qui dirigent, de fait, les États-Unis.
18:15En tout cas, à partir du moment où on dit que Biden n'est plus en état de faire campagne,
18:21la question se pose, et là le vice-président, le candidat vice-président Vance a raison,
18:27il n'est plus capable d'être président, il n'est plus capable d'être candidat,
18:30mais est-ce qu'il est encore capable d'être président ?
18:32Peut-être d'ailleurs qu'on va le débarquer pour installer,
18:36introniser solennellement Mme Kamela Harris avant même les élections du mois de novembre.
18:42Je ne sais pas.
18:43Ce serait pratique.
18:44Je ne sais pas.
18:45Dans une deuxième partie de ce dossier, justement,
18:48nous allons voir quel est le traitement médiatique de cette fameuse Kamala Harris.
18:52Eh bien, c'est simple, la propagande est lancée, les journalistes sont dithyrambiques,
18:56le mot d'ordre est tous derrière Kamala.
18:58Par exemple, c'est une du journal anarcho-bancaire Libé qui titre Kamala Harris l'évidence,
19:04ou encore le journal de Bernard Arnault, le parisien.
19:07Le pays est prêt pour sa première présidente noire.
19:09Et on voit bien qu'il y a là la construction d'un personnage médiatique,
19:13notamment concernant sa couleur de peau comme élément de marketing politique.
19:17D'ailleurs, comme le montre cette caricature,
19:19on voit bien que le récit a changé au gré des intérêts électoraux.
19:23D'abord, en 2016, Kamala Harris était la première indienne américaine sénatrice.
19:28Puis, comme par magie, elle est devenue la première femme noire à être vice-présidente.
19:33Si on s'interroge sur qui est vraiment Kamala Harris,
19:36Régis Le Saumier rappelle sur Europe 1 qu'il y a quatre ans, elle avait obtenu zéro voix.
19:41Et quand elle avait été choisie, il faut rappeler les circonstances.
19:45Elle s'était affrontée avec Joe Biden pour la nomination du Parti démocrate.
19:49Elle avait obtenu zéro voix pour cette nomination, donc elle n'était pas très populaire.
19:54On peut aussi comprendre qui est Mme Kamala Harris sur ses déclarations récentes.
19:58L'aide en cas d'inondation, de tornades et d'ouragans devrait être distribuée en fonction de la race et du sexe.
20:04Dans un souci d'équité a-t-elle déclaré ?
20:12Sur France Inter, les commentateurs affirment que Kamala Harris serait la pire des candidates pour Donald Trump
20:29car beaucoup de jeunes électeurs hésitaient à voter pour Joe Biden.
20:32Et là, elles n'hésiteront pas une seconde sur France Inter.
20:35Un Donald Trump qui non seulement apparaît comme vieilli, mais aussi un vieux mâle blanc
20:40face à une jeune femme métisse, très dynamique et compétente sur les dossiers, ça c'est très important.
20:46Et dans ce contexte-là, dans ce duel-là de corps à corps,
20:49je pense qu'il y a beaucoup de jeunes électeurs américains qui hésitaient et qui ne voulaient pas voter pour Joe Biden,
20:53qui n'hésiteront pas une seconde.
20:55Selon un sondage relayé ici par Le Figaro, Kamala Harris talonnerait néanmoins l'ancien président 47 contre 45 %.
21:01Jean-Yves, est-ce que vous pensez que la propagande soutenant la candidature de Kamala Harris va fonctionner ?
21:07Je crois que Kamala Harris, effectivement, c'est la côte ouest des Etats-Unis, c'est la Californie, c'est le voquisme.
21:14Et ça, c'est l'argument que Trump et Pence vont matraquer.
21:18C'est le voquisme, c'est une voquiste extrémiste, on le voit.
21:22Quand on dit qu'il faut payer plus ou moins les hommes et les femmes ou les noirs et les blancs en fonction des inondations,
21:29on est dans le délire voquiste.
21:30Mais elle va bénéficier d'un appareil de propagande absolument formidable.
21:36Je rappelle qu'en élections précédentes, 193 des 200 principaux médias américains avaient roulé pour Biden.
21:43Là, ils vont rouler pour Kamala Harris.
21:45Et donc, c'est important.
21:47Et puis, c'est un pays où il y a des dizaines de millions de personnes,
21:5280 millions aux dernières élections qui votent par correspondance,
21:55et par conséquent où toutes les fraudes sont possibles.
21:58Donc, je pense que ce n'est pas gagné aujourd'hui pour Trump,
22:05parce que, encore une fois, tout le système va jouer contre lui.
22:08D'ailleurs, on le voit, il a joué au point qu'il n'a au moins pas été d'une vigilance extrême pour éviter les attentats, par exemple.
22:19Quand on voit la facilité avec laquelle on a pu tenter de porter atteinte à la vie de Trump,
22:26on voit que le système est quand même décidé à utiliser tous les moyens,
22:31en tout cas les moyens de propagande et, accessoirement, les moyens de fraude.
22:35Et ce qui est certain, c'est que l'actuelle vice-présidente est la préférée du système.
22:40Les puissants sont derrière elle, comme l'enrélève ici France Info.
22:44Depuis le retrait de Joe Biden, Kamala Harris a obtenu 100 millions de dollars de dons.
22:48Et autre indicateur de sa bénédiction par le système, on a un certain George Soros qui la soutient,
22:54comme l'enrélève ici Amaury Brelet, mais aussi son fils et son héritier, Alex Soros, comme il le tweet ici.
23:01Un commentaire Jean-Yves ?
23:03Je crois qu'elle part sous de beaux parrainages.
23:09Après avoir vu la manière dont les médias ont tenté de dissimuler l'état de santé de Joe Biden,
23:14pour laisser place à la candidature de Kamala Harris, place aux pastilles de l'info.
23:20Première pastille, occultation médiatique du viol d'une touriste étrangère à Pigalle.
23:27Une Australienne a été violée à Pigalle.
23:29Évidemment, personne n'en parle, ou presque dans les médias français.
23:33Et si ces news s'y mettent, on peut imaginer que l'Arkham se fera une joie de les censurer.
23:38Par contre, ça fait la une des médias australiens choqués, notamment la vidéo du Sunrise Australia.
23:49On a quand même certains médias papiers, comme le Figaro qui évoque cette affaire,
23:57mais elle n'a pas fait la une des JT comme son retentissement international aurait pu le laisser penser.
24:03Est-ce qu'on juge une désinformation à son bruit médiatique ?
24:06Oui, la première désinformation, c'est l'occultation.
24:10Et là, il y a une double occultation.
24:12On ne parle pas du fait qu'il bouleverse sur la scène internationale, pas seulement en Australie.
24:18Et puis, on évite de décrire les agresseurs, puisqu'on parle de cinq individus,
24:25ce qui permet d'éviter de préciser qu'il s'agit de cinq Africains,
24:30ce qui n'est pas tout à fait neutre, compte tenu du poids de l'immigration dans la délinquance.
24:38Deuxième pastille des JO à Paris, la honte internationale.
24:42Alors que les touristes et les médias étrangers imaginent les JO qui vont ressembler à ça,
24:47une image d'Epinal avec un Français avec son fils sur un vélo habillé en tenue traditionnelle, pour le moins.
24:53La vérité est un peu moins reluisante.
24:56Des barrières partout, de la saleté, des rats, des viols, des lits en carton pour les athlètes.
25:01Jean-Yves, est-ce que vous allez rester à Paris pendant les JO ?
25:04Non, je m'apprête à partir comme la tenue que je porte estivale le dit.
25:09Alors, deux remarques.
25:11D'abord, c'est assez amusant l'image du New Yorker que vous avez donnée,
25:15l'image d'une France traditionnelle, parce que le New Yorker, c'est un journal progressiste.
25:21Mais, n'empêche que l'idée qui se fait de la France,
25:24et peut-être que ses lecteurs ont envie de voir de la France, c'est une image traditionnelle.
25:28C'est évidemment pas l'image qu'on va avoir avec le spectacle d'ouverture,
25:34la cérémonie d'ouverture des jeux,
25:36qui va au contraire être aussi éloignée possible des traditions françaises.
25:41Et puis, vous signalez les barrières, mais on a déjà eu un stade envahi.
25:47Les jeux ont commencé hier, quand nous parlons,
25:50et il y a déjà eu un stade pour le match Argentine-Maroc qui a été envahi.
25:54Donc, apparemment, les barrières ne sont pas forcément mises au bon endroit.
25:58Des frontières à l'intérieur du pays ?
26:00Oui, pas de frontières à l'extérieur, mais des frontières à l'intérieur.
26:05Troisième pastille, le succès populaire du film Le Comte de Monte-Cristo.
26:10Comme le souligne Destination Télé, 4,3 millions d'entrées en 24 jours,
26:14plébiscités par la France de droite.
26:16Le film fait enrager la France insoumise, notamment ce critique cinéma
26:20qui tweet Le Comte de Monte-Cristo, valeur traditionnelle française d'un roman épique,
26:24garantissant noir et arabe.
26:26Jean-Yves, est-ce que vous avez vu le film ?
26:28Qu'en avez-vous pensé et que signifie ce succès populaire ?
26:31Oui, j'ai vu le film, c'est un très bon film.
26:33Il faut dire que le roman, déjà, est très captivant,
26:36mais il est adapté, je trouve, très bien.
26:39Il y a de belles images, il y a de belles valeurs d'énergie qui sont portées.
26:46Vraiment, c'est un très, très, très bon film.
26:50Donc, oui, c'est une bonne chose qu'il ait du succès.
26:54Ça relance le livre, d'ailleurs,
26:57parce que Le Comte de Monte-Cristo est à nouveau un pile dans les librairies.
27:01C'est très bien, voilà.
27:07On arrive déjà au terme de ce numéro 501 d'immédiat.
27:10Merci à tous pour votre fidélité.
27:12N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de vous abonner à TV Liberté.
27:16Partagez cette vidéo avec vos proches.
27:18On ne se quitte pas sur l'habituel portrait piquant du jour
27:21qui est consacré à M. Marc-Olivier Fogiel,
27:24qui vient d'être l'imogée de BFM TV en tant que directeur général.
27:29Alors, il vient d'être l'imogée, mais il a été remplacé par un certain Fabien Namias.
27:33Qui est Fabien Namias, Jean-Yves ?
27:35C'est l'office d'un autre Namias
27:39qui a eu une grande carrière de présentateur de télévision.
27:43Et c'est un macronard.
27:45Donc, c'est assez logique pour être sur BFM TV,
27:49qui est la chaîne de M. Saadet,
27:51qui est un proche de M. Macron,
27:53l'armateur Saadet qui est un proche de M. Macron.
27:56Donc, au fond, un macronard remplace un macronard,
27:59parce que M. Fogiel était aussi macronard.
28:03Simplement, M. Fogiel, ça, ça va vous plaire, Lucas,
28:06il a été victime de la loi du marché.
28:08C'est-à-dire que BFM, qui était la première chaîne en continu,
28:12a été dépassée, la première chaîne d'info a été dépassée
28:16par CNews.
28:18À cause du marché, il faut bien le dire.
28:20Et donc, Fogiel est victime,
28:24est victime de l'effondrement du marché
28:26extrême-centre, en quelque sorte.
28:28Donc, on le putsch,
28:30et on le remplace par quelqu'un d'autre
28:32qui pense comme lui et qui fera la même chose.
28:34Donc, il y aura probablement pas de résultat miraculeux.
28:38C'est parti pour le portrait piquant de M. Fogiel.
28:43Surnommé le pitbull du PAF,
28:46M. Fogiel s'est d'abord fait connaître
28:48par son style agressif d'entretien,
28:51avant de devenir une des personnalités des médias,
28:55à la fois animateur, producteur,
28:58puis directeur de chaîne.
29:00Après le rachat de BFM TV par Rodolphe Saadé,
29:03son poste de responsable de la chaîne
29:06pourrait être en danger.
29:07Fogiel est né en 1969, à Neuilly-sur-Seine,
29:10dans une famille de la bonne bourgeoisie juive.
29:12En 2013, il se marie à Paris
29:15avec son compagnon, François Rolands,
29:18en présence de ses deux fillettes,
29:20achetées aux Etats-Unis par la grâce d'une GPA.
29:22C'est Bertrand de la Noé qui unit les deux époux.
29:26Vous mettez des guillemets où vous voulez.
29:28Petites études, bac à Jean Sansailly
29:31et un doc d'économie.
29:32La légende veut qu'il ait rédigé à 16 ans
29:35des piges pour RTL.
29:37Mais c'est avec Patrick Sabatier
29:39qui va débuter sur TF1.
29:42Puis ce sera Canal+, France 2, France 3,
29:46avec On ne peut pas plaire à tout le monde,
29:49France Inter, avec Vous écoutez la télé.
29:52En 2005, le Figaro classe Fogiel
29:54comme un des trentenaires les plus influents de France.
29:57Il est aussi producteur avec la société Paf Productions,
30:01associée à Stéphane Courbitte.
30:03Et il travaillera pour le pôle média
30:06du banquier Mathieu Pigasse.
30:08Ses succès donnent lieu à quelques polémiques.
30:10Il devient la bête noire de Thierry Ardisson
30:13qui lui reproche de l'avoir plagé.
30:16Fogiel lance aussi l'affaire Dieudonné.
30:19C'est lors d'une émission
30:20dont On ne peut pas plaire à tout le monde,
30:23le 1er décembre 2003,
30:25que l'humoriste Dieudonné interprète un sketch
30:28considéré ensuite comme antisémite.
30:31L'animateur rejoint M6 en 2006
30:33avec T'empêche tout le monde de dormir.
30:36Sur la même période,
30:37il y sera passé de France Inter à RTL,
30:39puis à Europe 1.
30:40Et en août 2012,
30:42il revient à RTL pour présenter RTL Soir.
30:45Il produit et anime un temps,
30:47le divan de Marc-Olivier Fogiel sur France 3,
30:50une émission où les célébrités
30:52sont invités à s'épancher.
30:54En 2014, lors d'un dîner,
30:56le journaliste fait la rencontre du couple Macron,
30:58alors qu'Emmanuel Macron
30:59n'est plus secrétaire général de l'Élysée.
31:01Il lui propose de venir collaborer avec lui
31:04sur son émission On refait le monde.
31:07Même s'il n'a pas donné suite,
31:09Fogiel cultive depuis lors
31:10une proximité avec Macron qu'il tutoie.
31:13À 50 ans, c'est la consécration.
31:15Fogiel est nommé directeur général de BFM par Alain Veil.
31:20L'ancienne direction paie sa couverture biaisée
31:23de la crise des gilets jaunes et du Covid.
31:26C'est la première fois qu'une vedette du petit écran
31:29dirige une chaîne de télévision avec 300 journalistes.
31:33Il choisit Céline Pigalle
31:35comme directrice de la rédaction,
31:37reconstituant ainsi le tandem qu'il formait à Europe 1.
31:41À cette occasion, il renonce à l'antenne
31:43pour se consacrer pleinement
31:44à son métier de directeur de chaîne.
31:46Comme il l'a avoué au point,
31:48il a caressé un temps le projet
31:50d'une carrière politique parisienne
31:52sous la bannière socialiste.
31:54Je cite.
32:13Fin de citation.
32:14Ce projet n'aboutira pas.
32:16Mais il a le mérite de révéler les préférences
32:19de celui qui était alors un très médiatique animateur.
32:23Des préférences sans lesquelles,
32:25comme pour beaucoup d'autres,
32:26sa carrière n'aurait pas connu une telle trajectoire.