Admirer le coucher de soleil sur un VTT électrique à Cassis
Enfourcher un vélo, se laisser porter par son guide et admirer le coucher de soleil sur les hauteurs de Cassis. C’est ce que propose l’entreprise Trolib, qui organise des tours tout l’été. La Provence l’a testé pour vous.
Le soleil se couche lentement sur les vignobles. Comme tous les mardis soir de l’été, Jules guide un groupe de vacanciers à vélo électrique venu découvrir la beauté de Cassis sous un nouvel angle. L’entreprise Trolib, fondée il y a plus de dix ans, propose des balades guidées au départ de Marseille et Cassis, à vélo, VTT, trottinette ou scooter électriques.
Le tour des calanques est un incontournable. Mais en été, le Parc est souvent fermé dès lors que le vent souffle ou que le mercure monte. Passer à l’itinéraire alternatif, c’est une habitude pour Jules.
"Je ne vous dis pas où on va aller, je vous laisse la surprise", promet le guide aux cyclistes, pas vexés par ce changement de programme.
Des vues à couper le souffle
Jules assigne à chaque touriste son vélo et son casque, avant quelques explications sur le fonctionnement du VTT électrique. "C’est comme une voiture, explique le guide. On roule un peu avant de passer les vitesses."
Un tour en face du local de Trolib permet à chacun d’apprivoiser son vélo avant le départ. "On sent que ça envoie !" remarque l’une des touristes après un démarrage énergique.
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D’habitude, la famille Lopez, venue de Melun (Seine-et-Marne), embarque ses vélos pour les vacances. Mais pas cette fois. "On a vu qu’à Cassis, ça grimpait. Donc, on a préféré laisser nos vélos et utiliser des électriques sur place", raconte la plus jeune de la fratrie. Son frère est ravi : "C’est bien la première fois que j’allais à 20 km/h dans une montée !"
Et des montées, il y en a. Sans moteur électrique, explorer les hauteurs de Cassis en deux-roues ne serait réservé qu’aux sportifs aguerris. D’ailleurs, même en électrique, il faut pédaler pour venir à bout des côtes cassidaines ! Julia, venue de Seattle aux États-Unis, peine à suivre la cadence. Mais le groupe fait en sorte d’avancer à un rythme de croisière, pour avoir le temps d’apprécier les vues panoramiques… Et de se prendre en photo.
De 19 h 30 à 21 h 30, les vacanciers ont pédalé pendant 23 kilomètres, ponctués de multiples arrêts. Du pied des vignes, on peut apercevoir le cap Canaille. Jules en profite pour raconter les prestigieux vins de Cassis : "Ils font partie des meilleurs vins du Sud-Est. Il y a beaucoup de domaines pour peu de cultures. C’est pour ça qu’une bouteille peut coûter jusqu’à 40 euros !"
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Jules a une vie un peu spéciale. Quand il n’est pas à Cassis l’été, il est moniteur de ski dans les Alpes. Cela se ressent dans sa pédagogie, qui rend l’expérience accessible à tous les publics, francophones ou non.
Si Trolib propose aussi des locations de
Le soleil se couche lentement sur les vignobles. Comme tous les mardis soir de l’été, Jules guide un groupe de vacanciers à vélo électrique venu découvrir la beauté de Cassis sous un nouvel angle. L’entreprise Trolib, fondée il y a plus de dix ans, propose des balades guidées au départ de Marseille et Cassis, à vélo, VTT, trottinette ou scooter électriques.
Le tour des calanques est un incontournable. Mais en été, le Parc est souvent fermé dès lors que le vent souffle ou que le mercure monte. Passer à l’itinéraire alternatif, c’est une habitude pour Jules.
"Je ne vous dis pas où on va aller, je vous laisse la surprise", promet le guide aux cyclistes, pas vexés par ce changement de programme.
Des vues à couper le souffle
Jules assigne à chaque touriste son vélo et son casque, avant quelques explications sur le fonctionnement du VTT électrique. "C’est comme une voiture, explique le guide. On roule un peu avant de passer les vitesses."
Un tour en face du local de Trolib permet à chacun d’apprivoiser son vélo avant le départ. "On sent que ça envoie !" remarque l’une des touristes après un démarrage énergique.
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D’habitude, la famille Lopez, venue de Melun (Seine-et-Marne), embarque ses vélos pour les vacances. Mais pas cette fois. "On a vu qu’à Cassis, ça grimpait. Donc, on a préféré laisser nos vélos et utiliser des électriques sur place", raconte la plus jeune de la fratrie. Son frère est ravi : "C’est bien la première fois que j’allais à 20 km/h dans une montée !"
Et des montées, il y en a. Sans moteur électrique, explorer les hauteurs de Cassis en deux-roues ne serait réservé qu’aux sportifs aguerris. D’ailleurs, même en électrique, il faut pédaler pour venir à bout des côtes cassidaines ! Julia, venue de Seattle aux États-Unis, peine à suivre la cadence. Mais le groupe fait en sorte d’avancer à un rythme de croisière, pour avoir le temps d’apprécier les vues panoramiques… Et de se prendre en photo.
De 19 h 30 à 21 h 30, les vacanciers ont pédalé pendant 23 kilomètres, ponctués de multiples arrêts. Du pied des vignes, on peut apercevoir le cap Canaille. Jules en profite pour raconter les prestigieux vins de Cassis : "Ils font partie des meilleurs vins du Sud-Est. Il y a beaucoup de domaines pour peu de cultures. C’est pour ça qu’une bouteille peut coûter jusqu’à 40 euros !"
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Jules a une vie un peu spéciale. Quand il n’est pas à Cassis l’été, il est moniteur de ski dans les Alpes. Cela se ressent dans sa pédagogie, qui rend l’expérience accessible à tous les publics, francophones ou non.
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