REPLAY TV-SHOW IFWA World Tour Jet Jump Extreme Lacanau 2024 - Friday
Animé par Sylvain Ginola et Jean de France
Organisateur et Président de la Fédération IFWA Monde:
Jac J. Mouazan - Mark Matsuda
Champion du Monde de Freeride:
Gil Beurnier - Pierre Maixent
Animé par Sylvain Ginola et Jean de France
Organisateur et Président de la Fédération IFWA Monde:
Jac J. Mouazan - Mark Matsuda
Champion du Monde de Freeride:
Gil Beurnier - Pierre Maixent
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Art et designTranscription
00:00Bonjour à tous je suis ravi de vous accueillir ici à l'Akano en France pour le 17e championnat
00:17du monde de Jet Ski Freeride où 50 riders sont venus s'affronter.
00:21Voilà je vais vous présenter les boss de cet événement, on est avec Jacques Moisan
00:28et Marc Matsuda et mon acolyte du week-end, Jean de France, c'est direct, voilà Jean
00:36je vais te laisser la parole à toi pour interviewer ces messieurs.
00:40Ok merci, donc en direct live de l'Akano, de l'Akano océan, le pays du surf, le pays
00:47des vagues mondialement connu puisque quand on pose une question sur l'Akano, l'Akano
00:52le surf, l'Akano le surf, mais l'Akano cette année c'est le surf dans les vagues, un grand
00:58merci à nos partenaires le Café Maritime qui nous reçoit ici ce superbe spot de la
01:03place centrale et surtout on va donc parler de cet événement avec le créateur de l'événement,
01:10on a créé cet événement il y a longtemps, longtemps, mais ce sera Jacques, ça fait
01:13pratiquement 17 ans, 17 ans que l'on ride les vagues ensemble, que l'on fait des événements,
01:19on est venu à l'Akano, c'est pas par hasard, après 16 ans de montage, on est à l'Akano.
01:24Alors Jacques, quelques petits mots sur ce spot magnifique de l'Akano.
01:29Eh bien je tiens en premier à remercier la mairie et M. le maire de l'Akano pour nous
01:35recevoir dans sa bonne ville de l'Akano, et c'est vrai que le spot il est merveilleux,
01:41les vagues sont là, le soleil est là, et donc on a fini les petits problèmes administratifs,
01:46on a passé tout ça haut la main et maintenant il y a place aux cheveux, place à la fête
01:51et place aux riders.
01:54C'est la dixième année que nous sommes sous l'égide de cette fédération internationale
02:06présidée par Marc Massouda, Marc c'était toi, quelques mots pour les français, j'essaie
02:11de traduire après.
02:12Merci Jean, je suis Marc Massouda, le président de l'IFWA, et nous sommes très heureux d'être
02:19ici à l'Akano, en France, pour la troisième fois de notre tournée mondiale de l'année
02:242015, ce qui est notre dixième anniversaire de la tournée mondiale.
02:28C'est une nouvelle opportunité pour nous d'être ici à l'Akano, c'est une superbe
02:32location de surf de la France, et c'est très important pour nous et pour notre sport.
02:36Nous essayons de donner la meilleure partie de notre sport, le jet-ski moteur, combiné
02:40avec la compétence de surf, et à chaque location, internationalement et mondialement.
02:46Nous avons des participants de tous les endroits du monde en tant que membres de notre association,
02:51donc c'est vraiment génial, et je suis honnête d'être ici.
02:53Je vais juste traduire, effectivement, je vais le faire pour les amis français, en
02:56fait c'est vrai que l'on est à l'Akano, qui est le temple du surf, je vous l'avais
02:59dit tout à l'heure, mais surtout il est vrai que le surf à l'Akano, mais en jet
03:04on exploite également le surf, Marc vient de le dire, c'est à la fois l'expression
03:09dans les vagues, les sauts, l'aller vers le large, mais également les surfs et le
03:12retour en exploitant au maximum les vagues de l'Akano, voilà.
03:16Donc c'est merveilleux d'avoir justement cette fédération internationale qui régit
03:20sur les 5 continents les compétitions de freeride.
03:24Déjà que vous l'avez dit, on a commencé par l'Australie, après l'Australie on a
03:29eu le Portugal, aujourd'hui l'Akano, l'Angleterre, on partira ensuite aux Etats-Unis, on terminera
03:34au Brésil, vous voyez c'était un petit peu un tour du monde des vagues, c'est la
03:38bonne formule.
03:39Les meilleures vagues, j'espère, seront à l'Akano.
03:40What do you think about the wave today, because we have a little time to practice.
03:44On a eu un petit moment de pratique.
03:46What do you think about the wave today at Akano, behind us?
03:49The wave today has been variable, it starts out a little bit weak for us, we'd like to
03:54see a little bit better, but as the wind and the tide changed we saw some great improvement,
03:59riders got a great opportunity to practice.
04:01Voilà, en fait ça a été une belle opportunité pour les riders de faire de l'entraînement
04:05puisque les vagues ont changé tout au long de la journée, il y a eu des petites vagues,
04:09des moyennes vagues, on a eu le vent qui a cassé un peu les vagues, qui les a fait plus
04:12verticales, donc il y a eu un petit peu tous les types de vagues au début de l'après-midi.
04:18Je crois que derrière nous, vous pouvez voir sur le plateau, les vagues qui sont vraiment
04:22en train de se terminer dans ce sunset magnifique du haut du Café Maritime dans la plage centrale
04:27de l'Akano.
04:28Voilà, c'est super.
04:29What do you think about the weather tomorrow?
04:32It looks like the weather is going to be good, as the forecast is not always secure.
04:39However, the wave conditions should remain as they are today if not improved.
04:43So we're excited about tomorrow, we have a great opportunity, a good field of pilots
04:47and we're going to give our best show to those spectating here locally as well as people
04:52watching the program.
04:54So we hope to put on a good show and again, we really are happy to be in a famous surf
05:00location.
05:09Moi, j'ai quelques petites questions à Jacques, au niveau des pilotes, combien il y a de pilotes
05:14d'engagés cette année au niveau...
05:16En tout, dans les deux catégories, en stand-up et en run, on est 40 pilotes.
05:21Il y a 15 initialités, dont un qui vient de Zimbabwe.
05:23Il avait un souci au Portugal avec sa machine, car son taquet s'est ouvert, le capot s'est
05:29ouvert et la machine a coulé et donc il a perdu sa machine.
05:32Une machine à 15 000 dollars, il n'est pas très très content, donc on s'est débrouillé
05:37à trouver un pilote français ici qui lui prête sa machine pour pouvoir rider.
05:40Il faut dire que le jet freeride, c'est le seul sport mécanique que je connaisse où
05:46un pilote qui empanne sur sa machine rentre sur le sable, parce que là, le gars est comme
05:49ça, il doit rentrer avec sa machine sur le sable et là, il y a toujours quelqu'un qui
05:53prête sa machine et le gars, il repart pour finir son hit et les suivre.
05:56Votre ami quoi.
05:57Voilà, c'est l'autre pilote qui compte et c'est pas la machine qui compte et ça, j'y
06:01tiens beaucoup parce que c'est un esprit, un état d'esprit qu'on retrouve très très
06:05peu dans tous les sports mécaniques.
06:06Combien de pilotes au niveau international ?
06:08International, il y a 15 nationalités, donc il doit y avoir 8 pays représentés, puisqu'on
06:17a 4 Australiens, on a 3 Brésiliens et le reste, ça sera un peu disséminé.
06:22Il faut dire que comme c'est une épreuve championnat du monde, on est une manche française,
06:28sur la manche française, on va réunir 55-56 pilotes à peu près.
06:32Comme c'est des courses man-en-man, il faut les sélectionner, les faire passer à l'étage
06:36au-dessus, etc.
06:37Mais si on prend l'ensemble des pilotes mondiaux qui pratiquent le freeride, ils sont beaucoup
06:41plus nombreux.
06:42Par exemple, en Australie, il y avait plus de 100 pilotes qui étaient opérationnels.
06:46Quand on va aux Etats-Unis, c'est pareil.
06:48Là, on parle des 50 pilotes qui font le tour international et qui se retrouvent sur les
06:55épreuves de ce championnat du monde, l'IFWA.
06:58Mais la patrie du freeride, et surtout d'aller voir dans les plages qui nous autorisent à
07:03naviguer dans la bande des 300 mètres, elles ne sont pas nombreuses.
07:06Là, je parle pour les mers de littoral.
07:08Les mers qui nous autorisent à naviguer dans les bandes des 300 mètres comme à Montalivé,
07:11tous les dimanches, il y a 30-40 pilotes qui s'entraînent, qui naviguent, qui s'amusent
07:16dans les vagues.
07:17Le freeride est une génération post-pilote de jet, de balade, vraiment pilote d'expression
07:24dans les vagues.
07:25C'est quelque chose qui est en plein développement et pour lesquels on a de plus en plus de pratiquants
07:30lambda.
07:31Mais aujourd'hui, à Lacanau, c'est la crêpe de la crêpe, puisque c'est le championnat
07:35du monde.
07:36Et en championnat du monde, évidemment, tout le monde n'est pas sur le cours central de
07:39Roland-Garros.
07:40Là, on est sur le cours central de Lacanau.
07:42Je suis entièrement d'accord avec toi.
07:44Merci beaucoup à l'équipe des bosses de la JetJump, ici à Lacanau, sur ce superbe
07:49spot.
07:50On va recevoir dans quelques minutes Pierre-Alexandre.
07:53Voilà, quelques pilotes maintenant, parce qu'on avait donc les deux bosses, les bosses
07:56internationales.
07:57Marc Massouda, merci.
07:58Merci d'avoir parlé.
07:59Je vérifierai avec vous demain matin chaque juge.
08:05Merci, John.
08:06Nous recherchons ces conditions de vagues et nos pilotes sont tous professionnels,
08:11donc on va mettre en place un bon défilé, quel que soit le résultat.
08:13Et soyez sûrs qu'on n'est pas dans le football.
08:16Là, c'est du sérieux.
08:17Il n'y a pas de bagouille et les points seront hyper bien comptés.
08:20N'est-ce pas, Jacques?
08:22Oui, mais s'il y a des chèques à envoyer, on prend.
08:24Il n'y a pas de problème.
08:34Le retour en direct ici, avec Hormon Motorbike, avec Jean, mon ami.
08:39En bonne compagnie avec les riders, avec Pierre-Alexandre, Gilles Bernier,
08:43en bon charbon de Taponie avec les demoiselles.
08:45Ça va bien?
08:46Très bien.
08:47Mon ami Jean.
08:49Alors, oui, Sylvain.
08:50Écoute, en direct de ce plateau du Café Maritime, je ne suis pas à l'image,
08:53mais ce n'est pas grave.
08:54Ça va tourner, ça va tourner, ça va tourner, ça tourne.
08:56C'est bon, c'est bon.
08:57On y est.
08:58Voilà, en direct dans le duo du Café Maritime,
08:59avec derrière les vagues de Lacanau-Océan,
09:02on a mis sur le plateau deux champions de jet ski freeride.
09:07Voilà.
09:08Alors, Pierre-Alexandre, Gilles Bernier.
09:09Dans l'ordre, Gilles Bernier, Pierre-Alexandre.
09:11Il n'y a pas d'ordre parce que de toute façon,
09:12ils sont aussi meilleurs les uns que les autres.
09:14C'est des pionniers.
09:16Ils étaient là au départ.
09:17Moi, j'ai vu Pierre-Alexandre.
09:18Il était grand comme ça au début,
09:19dans la première compétition de freeride.
09:21Il ride avec le tête de son papa.
09:24Il a bien grandi et surtout, il a accumulé beaucoup d'expérience.
09:27Je vais vous en faire parler.
09:28Mais son histoire est extraordinaire
09:30parce qu'il a commencé à rider avec un HX,
09:32qui est un engin impossible,
09:34qui était une espèce de savonette qui tournait en rond toute seule.
09:37Il a démarré le freeride là-dessus.
09:39Et maintenant, Pierre, tu as ta propre usine.
09:42Tu fabriques, tu distribues, tu prépares des riders.
09:45C'est vraiment…
09:47Tu es passé du début à l'histoire.
09:50Alors Pierre, parle-moi un petit peu de ta vie, de ton expérience.
09:52Tu as commencé tout petit et après.
09:57Je suis médecin.
09:58Je suis du coin.
10:00J'ai commencé grâce à mon père,
10:02qui était passionné de sport mécanique,
10:03qui était passionné de sport de glisse.
10:04Le jet, c'était le bon mix.
10:06Donc, on est parti là-dessus à fond.
10:08Depuis Margot, c'est ça ?
10:09Depuis Margot, tout à fait.
10:10On est au Médoc là.
10:11Tout à fait.
10:12Effectivement, j'avais une super machine.
10:13J'avais un HX Silou.
10:15Fantastique.
10:16Pour commencer, ce n'était pas du tout l'engin idéal.
10:18Bref, j'ai eu la chance de croiser la route de Jacques Moisan,
10:21qui organisait la première Jet Jump à l'époque,
10:23en 98, je crois.
10:25Il y a maintenant 17 ans.
10:2699.
10:27Ça vous met un coup, les gars ?
10:28Il y a 16-17 ans.
10:29Et puis, voilà.
10:31Je me suis pris au jeu.
10:33Ça a commencé à fonctionner un peu.
10:34J'étais piqué par le virus jet.
10:37Et voilà.
10:38A la suite de ça,
10:40j'ai accroché pendant de longues années
10:42toutes les compétitions qu'il était possible de faire.
10:46On est carrément un récidiviste.
10:47Parce qu'on t'a vu sur les quatre continents,
10:49les cinq continents même.
10:50Tu vas me dire ton palmarès.
10:52Parce qu'en fait, depuis la Jet Jump, nous nous sommes alignés.
10:54Ensuite, est arrivé l'IFWA.
10:57L'IFWA, beaucoup plus tard.
10:59Avant, on a eu des championnats de France
11:00qui étaient assez sympas
11:01et assez discutés en France,
11:02avec un niveau sympa.
11:03Ça nous a tous permis d'évoluer.
11:05Ensuite, en 2005,
11:06on a eu le premier vrai championnat officiel mondial.
11:10C'est ça.
11:11Avec un tour en cinq étapes.
11:13J'ai eu la chance de gagner ce tour plusieurs fois.
11:16Ainsi que le championnat de France
11:17et quelques autres open,
11:19notamment en Australie.
11:22Il a fait des démonstrations.
11:24Depuis tout petit, sur son H6,
11:26il y avait des grandes jambes.
11:27Il faisait des kickers.
11:28En plus de venir,
11:29les kickers, c'est les jambes par-dessus le guidon.
11:31Ensuite, il a remporté le titre de champion du monde.
11:34Je pense que, quand même,
11:35ça les a un peu soufflés,
11:36nos amis américains et brésiliens.
11:38Parce que tu as fini au Brésil.
11:39C'est ça.
11:40C'était pas mal d'arriver aux Etats-Unis à l'époque
11:42et puis d'arriver à gagner des compétitions chez eux.
11:44C'était assez chouette.
11:45Parce que, bon,
11:46au bout du médoc,
11:47on était français.
11:48Ce n'était pas forcément le perso du jet freeride.
11:50C'était les ricains qui menaient le truc.
11:52Donc, c'était bien de faire un petit pied de nez
11:55et de rentrer dans la discipline comme ça.
11:57Alors, ton meilleur championnat du monde,
11:59est-ce que tu en as combien, ton actif ?
12:01Sept.
12:02Sept, ouais.
12:03Sept titres maintenant.
12:04Six.
12:05Ça n'ira pas plus loin.
12:06J'ai décidé d'arrêter cette année la compétition.
12:08Alors, tu sais,
12:09on cesse toujours d'être le premier.
12:11Mais jamais d'avoir été le premier.
12:13Tu sais, tu m'as dit ça il y a quelques années.
12:15Je m'en souviens.
12:16Ça me réconforte maintenant que je vieillis un peu
12:18et que je dois cesser d'être le premier.
12:20On ne cesse jamais d'avoir été le premier.
12:22Tu sais, on a été le premier dans plein de choses.
12:24Le premier à faire les tours de Madame.
12:27C'est vrai.
12:28Bref.
12:29Donc, ton meilleur souvenir de championnat du monde.
12:31Je crois que c'est le premier.
12:32Le premier, c'est celui qui marque le plus.
12:34C'est celui qui...
12:35À l'époque, en plus,
12:36je courais contre des grands noms,
12:38des mecs qui me faisaient rêver,
12:39des mecs que je suivais dans les magazines.
12:42Oui, des plusieurs donnages.
12:43Oui, oui, oui.
12:44C'était incroyable.
12:45Il y avait des grands noms du Jet,
12:46des mecs que je respectais depuis le gamin.
12:48Et donc, c'est le premier qui m'a le plus marqué.
12:50Évidemment, c'était mes premiers tours du monde,
12:52mes premiers voyages au Brésil, aux États-Unis, etc.
12:55C'était vraiment cool.
12:56Après, j'ai des events qui m'ont marqué plus que d'autres.
12:59Comme Bali en 2006.
13:01C'était vraiment...
13:02Sur invitation.
13:03C'était sur invitation.
13:04Mais Gilles était là.
13:06Il a gagné d'ailleurs.
13:07On n'a pas dit avec Gilles tout à l'heure.
13:08Oui.
13:09Parce qu'il y a des petites histoires.
13:12Très, très beaux souvenirs.
13:13On a eu beaucoup de sens de pouvoir faire ça.
13:15C'était vraiment sympa.
13:16Et puis...
13:17Et puis non, chaque compétition, chaque voyage...
13:21C'est de belles expériences.
13:22On a plein d'expériences en fait.
13:23Il y a plein d'expériences.
13:24Et maintenant, l'intérêt de Pierre,
13:27c'est que MX-100,
13:28son surnom MX-100,
13:29100 chevaux partout, MX-100,
13:32eh bien, c'est de donner son savoir aux autres
13:34par l'intermédiaire de ta boutique.
13:36Et de ce que tu fabriques.
13:37Tout à fait.
13:38Je me reconverse.
13:39J'ai une boutique qui s'appelle MX-100 Factory.
13:41Je suis distributeur pour des marques
13:45qui sont leaders sur notre marché.
13:47J'ai l'exclusivité pour l'Europe
13:48de certaines de ces marques-là.
13:50Et donc, je fabrique des machines
13:52clés en main, des compé-clients.
13:53On appelle ça.
13:54Plutôt haut de gamme, sur mesure.
13:58Plutôt haut de gamme.
13:59Donc, on est sur la machine sur mesure.
14:03Et puis, j'essaie de driver un peu un team de riders
14:07qui engueulent.
14:09Ils ont les meilleures machines.
14:11Multinationalité.
14:13Et puis, voilà.
14:14C'est eux un peu maintenant
14:15qui vont aller faire le boulot à ma place.
14:17Je vais passer plus de temps
14:18derrière le business
14:19et un peu moins de temps en compétition.
14:22Et voilà, c'est la suite logique.
14:24C'est une belle évolution en tous les cas.
14:25C'est ça, je crois.
14:26C'est certain, parce que
14:27continuer comme ça,
14:28transmettre son savoir,
14:29c'est ce que font les sages
14:31dans la vie courante.
14:32C'est bien.
14:33Autrement dit, t'es un sage, mon Pierre.
14:35Presque.
14:36Bientôt.
14:37Je crois qu'on va passer le micro
14:40deux petites minutes.
14:44Alors là,
14:45c'est plus qu'un champion du monde.
14:47C'est vraiment quelqu'un
14:48que je connais depuis longtemps.
14:49Gilles,
14:50qui est un des plus grands surfeurs
14:51des vagues les plus extrêmes.
14:53Lui, c'est un coureur de planètes.
14:55Il tourne autour du monde
14:56pour faire du surf.
14:57Alors, juste cette année,
14:58donne-moi tes rides.
15:00J'ai fait deux tours du monde.
15:0414 mois.
15:05En 14 mois,
15:06j'ai fait deux tours du monde
15:07avec, je crois,
15:0825 pays.
15:09Et chaque fois,
15:10avec des vagues de fou.
15:11Oui, en général.
15:12Comme j'ai le temps d'y rester,
15:14il y a toujours un moment
15:15où ça devient beau.
15:16Donne-moi les spots.
15:17Tu peux arriver un nouvel jour,
15:18puis t'attends quelques jours,
15:19puis c'est beau.
15:20Donne-moi les spots.
15:21Les spots,
15:22les endroits de Tahiti
15:23les plus incroyables,
15:24Tuopo,
15:25Miri,
15:26qui a une deuxième vague
15:27exceptionnelle aussi,
15:28qui est à Rayatea,
15:30Après, on a fait Nouvelle-Zélande.
15:32Évidemment,
15:33en Australie,
15:34on a rejoint le travers.
15:37Qu'est-ce que j'ai fait encore ?
15:38J'ai fait le Mexique.
15:39J'ai fait la Californie.
15:41On est allé jusqu'au Morrigan
15:42pour faire la finale du championnat du monde
15:43l'année dernière.
15:45Je m'en ai oublié,
15:46mais voilà,
15:47j'ai fait un endroit comme ça.
15:48Morrigan,
15:49c'est un endroit magique.
15:50À Morrigan,
15:51c'est incroyable
15:52parce que finalement,
15:53c'est l'ambiance canadienne
15:54déjà par rapport aux...
15:55Oui, c'est l'eau.
15:56Les arbres,
15:57le climat.
15:58Il fait frais déjà.
15:59Mais voilà,
16:00à l'américaine,
16:01avec un...
16:02Je ne sais pas,
16:03une facilité d'ouvrir incroyable.
16:05On est obligé de s'arrêter
16:06pour laisser passer des biches,
16:07des cerfs
16:08qui passent d'une maison à l'autre
16:09parce qu'il n'y a pas de clôture.
16:10Les gens,
16:11on leur donne à manger
16:12et c'est incroyable.
16:13C'est du bonheur, ça.
16:14C'est un endroit incroyable.
16:15En plus,
16:16on est sur la plage
16:17avec les 4x4,
16:18avec les pick-up.
16:19C'est très américain.
16:20C'est autorisé.
16:21C'est autorisé.
16:28Le club de l'environnement.
16:29Oui, franchement,
16:30avant de voyager,
16:31j'entendais toujours
16:32que c'était un pays
16:33très flottant aux Etats-Unis.
16:34Et en fait,
16:35on se rend compte
16:36qu'en effet,
16:37bien sûr,
16:38il y a des gendarmes partout.
16:39Mais...
16:40Il y a des règles.
16:41Ils savent,
16:42il y a des règles.
16:43Ils savent donner des autorisations
16:44à ce qu'on ne sait plus faire
16:45chez nous.
16:46C'est-à-dire qu'on va peut-être
16:47dire, voilà,
16:48vous ne pouvez pas faire du jet
16:49ni aller sur cette plage
16:50pendant ces 15 prochains jours.
16:51Mais vous savez
16:52qu'à 50 kilomètres d'ici,
16:53il n'y a pas de jet.
16:54Pendant ces 15 prochains jours.
16:55Mais vous savez
16:56qu'à 50 kilomètres d'ici,
16:57il y a une plage qui ouvre
16:58et vous pouvez y aller.
16:59Donc finalement,
17:00à 100 kilomètres à la ronde,
17:01on trouve toujours
17:02de quoi rider,
17:03retrouver des pilotes et tout.
17:04Et voilà,
17:05il y a des autorisations.
17:17Oui, c'est incroyable.
17:18C'est vrai qu'ils ont de l'espace.
17:19Mais ils ont quand même
17:20une ouverture d'esprit
17:21qui n'est pas la nôtre
17:22avec une culture
17:23qui n'est pas la nôtre
17:24non plus, bien sûr.
17:25Ils ont toujours été
17:26très sports mécaniques.
17:34Oui, c'est exceptionnel
17:35parce qu'on va dans un pays
17:36comme tout le monde sait
17:37qui est vraiment
17:38apprécié par le monde entier
17:39parce qu'on sait
17:40qu'on y fait
17:41des bons livres,
17:42qu'il y fait toujours beau,
17:43qu'il y fait chaud,
17:44qu'on peut y faire la fête,
17:45que beaucoup de gens
17:46vont en vacances là-bas.
17:47Donc déjà,
17:48on va là-bas.
17:49Ensuite,
17:50ils nous ont reçus
17:51de façon exceptionnelle
17:52puisqu'on s'est retrouvés
17:53tirés le micro peut-être ?
17:54Je voulais que tu commentes
17:55un petit peu
17:56ce qu'on est en train de voir
17:57en direct.
17:58C'est toi là ?
17:59Voilà,
18:00on essaie d'être en direct
18:01de venir.
18:02Il y en aura plus tard
18:03qu'ils vont peut-être
18:04plus rêver.
18:05Ça, c'est Osgore.
18:06Je suis le type d'Osgore.
18:07J'habite là-bas.
18:08C'est l'endroit
18:09où je m'entraîne
18:10le plus souvent
18:11Osgore qu'à Breton.
18:12En parlant d'Osgore,
18:13je crois que tu as
18:14une école justement
18:15de pilote là-bas.
18:16Alors en fait,
18:17l'école de pilotage
18:18en Breton,
18:19elle est plutôt
18:20sur Mandaï
18:21parce qu'en fait,
18:22on a une plage
18:23où il n'y a pas de short break.
18:24C'est-à-dire que les vagues
18:25qui viennent,
18:26elles viennent mourir doucement
18:27sur la plage.
18:28Une plage qui remonte
18:29tout doucement
18:30et donc,
18:31il n'y a pas de bailline,
18:32il n'y a pas de problème
18:33comme ça,
18:34de courant,
18:35de difficultés
18:36pour les élèves
18:37qui sont plutôt rébutants.
18:38Et puis après l'été,
18:39là-bas,
18:40ils mettent
18:41des bateaux de 300 m.
18:42Il y a toute une autre
18:43gestion de la plage.
18:44Et donc,
18:45après les cours,
18:46je les donne
18:47sur le freeride.
18:48On est bien d'accord.
18:49À quel âge
18:50on peut commencer le freeride ?
18:51Quand tu as le permis ?
18:52Dès l'instant,
18:53on n'a pas le choix
18:54puisqu'on n'est pas
18:55sur un endroit privé.
18:56Il faut avoir le permis
18:57dans le 5e janvier.
18:58La réponse est facile.
18:59On est en France.
19:00T'es conquis,
19:01t'es coincé.
19:02T'es obligé
19:03d'avoir le permis.
19:04T'es mentu.
19:05Tu n'as pas à toi.
19:06Il faut que tu ailles
19:07comme une vague spéciale,
19:08une plage privée
19:09avec une vague spéciale.
19:10Mais comme nous,
19:11on est dans le domaine
19:12maritime,
19:13dans les dentes
19:14des 300 m,
19:17C'était le 7 janvier l'année dernière, c'était en même temps qu'il y a eu la vague exceptionnelle à Nazaré.
19:25Alors nous on n'a pas eu 20 mètres et plus, mais on a eu quand même 15 mètres.
19:29Ils ont surfé la plus grosse vague au monde à la rame, même si un jet 3 places l'a posé au bon endroit,
19:35en voyant arriver le 7, le gars est parti à la rame, il est tombé en bas, mais il a pris 15 mètres sur la figure.
19:41C'est magnifique ça !
19:42Alors moi j'ai descendu plein de vagues de 12 mètres ce jour là,
19:44et manque de chance quand mes copains sont arrivés en bateau avec les caméras et tout ce qu'il fallait.
19:48J'étais en inter-série, je prenais des vagues entre deux on va dire, et puis le mouvement...
19:53Elle était à 8 mètres quand même !
19:54Ouais elle faisait 8 mètres à peu près, mais j'ai pris une vague de 8 mètres,
19:56et puis j'ai pas pu aller à fond parce qu'il y avait énormément de clapeaux,
19:59et je me suis fait rattraper comme une avalanche, j'ai pris cher.
20:03Je suis resté plus de 20 secondes sous l'eau, 20 secondes c'est 3 minutes, on n'est pas habitué.
20:09Je suis remonté, j'en ai pris une deuxième sur la tête.
20:13Finalement après je suis remonté dans le bateau, moi tout allait bien.
20:16Le jet est ici, il y a une vague arrachée, tout ça je vous passe les détails techniques.
20:19Et en fait, juste pour vous raconter l'histoire, sur le contre, on n'a pas compris vraiment des choses.
20:23Mon jet était qu'à 4 mètres de moi, après avoir pris une vague pendant 20 secondes,
20:26se faire secouer, le jet était ici au bar.
20:29Donc on l'a pris, on l'a ramené, le soir j'ai dit au revoir à tout le monde, c'était la base mythique,
20:34et j'ai décidé de faire de la mécanique, je le répare.
20:36Et quand tout le monde est parti, j'ai eu l'après-coup.
20:39L'après-coup, on se dit, c'est super dangereux.
20:41Parce que je ne parle pas seulement du fait de pouvoir avoir le manquage pour tenir l'auto sous l'eau.
20:46C'est le fait d'avoir une machine de 130 kg, qu'on peut très bien prendre dans les côtes,
20:50avec nous, taper avec, et finalement on est à 3 km du bord,
20:53et on peut mourir là-bas sur place, personne n'attend de nous ramener.
20:57Donc finalement j'ai réalisé que...
20:59On ne lâche jamais !
21:01On ne lâche jamais, on ne lâche jamais !
21:04On ne lâche jamais !
21:06C'était pour dire que j'ai réalisé que c'était quand même très dangereux.
21:09Juste deux mots, j'ai vu dans la presse, en parcourant le net,
21:13qu'est-ce qu'il se passe à Mundaka, ils ne vont pas nous casser la vague là-bas avec le draguage ?
21:17Il y a une grosse histoire.
21:18Oui, à Mundaka, on ne sait jamais comment ça va réagir,
21:20mais c'est vrai que ça sent le sable, qu'ils veulent faire des modifications.
21:23Je pense que la vague, elle restera, de toute façon,
21:25ça n'a quasiment jamais été une vague qui traversait complètement.
21:28Même si c'est une vague qui peut faire le 100 mètres,
21:31qui a une vue exceptionnelle,
21:32déjà quand elle fait 200, 300 mètres, c'est déjà bien.
21:35Donc voilà, je pense qu'elle marchera, il n'y a pas de raison qu'elle s'arrête de marcher.