#J.O. 2024.

0-1.

il y a 2 mois

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00:00:00...

00:00:05Tu vois les politiciens français qui s'encumulent là ?

00:00:07Hum hum.

00:00:08Ce sont des petits joueurs de bonneteau en comparaison de mes gars du CEO.

00:00:10Mais alors des petits joueurs ?

00:00:12Il y en a un, j'ai dû mettre des tirets dans le livre, il y a deux pages comme ça.

00:00:14Tellement il cumule, il est sur deux pages.

00:00:17Et donc le slip français, ils ont fait des slips à 40 ou 50 euros.

00:00:20Mais qui va acheter un slip à 50 euros Greg ?

00:00:23Mais qui va acheter un slip jeu ?

00:00:24Bah les gens qui ont payé 20 000 balles pour leur place pour l'ouverture.

00:00:29Je te dis, la brochure qu'on a faite pour Paris 2024,

00:00:32mais Pinocchio aurait pu la faire.

00:00:35Le championnat du monde de lutte de 2017,

00:00:37où il y a eu un trou de quasiment 2 millions d'euros,

00:00:39où on n'a pas retrouvé entre 600 000 et 800 000 euros en cash.

00:00:42Bon ça par exemple, faut rien dire évidemment.

00:00:44Et donc si tu veux, il y a eu toutes ces lois,

00:00:46c'est pour ça qu'il y a autant d'organisations sportives en France,

00:00:49autant de grands événements, on se rappelle la coupe du monde de rugby,

00:00:51la coupe du monde de football féminin, etc.

00:00:53Parce qu'en fait, en terme légal,

00:00:55c'est super avantageux pour ces associations internationales.

00:00:58Attends, c'est-à-dire que c'est le CEO qui va décider

00:01:01si on a le droit de manifester ?

00:01:03Ou de faire une réunion ou une conférence ?

00:01:05Ouais.

00:01:06C'est-à-dire que ça conservait le sperme des gamins

00:01:09dans des bocaux pour des messes noires, etc. ?

00:01:12Pour jouer en sélection ? Ah non mais oui.

00:01:14D'ailleurs, est-ce que le ministère aurait couvert

00:01:16un prédant de Fédération Française interdit de territoire au Maroc pour viol sur mineurs ?

00:01:19J'ai rien dit, pardon, excusez-moi.

00:01:20Mais je peux pas donner son nom, j'ai pas le dossier les gars,

00:01:22et personne veut le donner.

00:01:24Mais tout le monde est au courant,

00:01:25parce que l'anecdote, elle m'a été racontée par des gens du ministère.

00:01:34Bonsoir tout le monde,

00:01:36et bienvenue dans une nouvelle édition de Pas Content avec Tabi Bian.

00:01:40Une édition en direct,

00:01:43et ça faisait super longtemps qu'on n'avait pas fait de direct.

00:01:46Donc du coup, vous allez pouvoir,

00:01:48comme à l'ancienne époque, poser vos questions dans le chat,

00:01:51poser vos questions via Tipeee Stream,

00:01:53pour ceux qui veulent faire des dons.

00:01:55Et on y répondra, bien évidemment,

00:01:58avec notre invité de ce soir.

00:02:01Alors c'est un live un petit peu particulier,

00:02:04puisque pour la première fois,

00:02:06nous allons faire un live,

00:02:08non pas en direct,

00:02:10enfin on est en direct,

00:02:11mais on va pas être face à face avec mon invité.

00:02:14Chacun va être chez soi,

00:02:16pour une raison simple,

00:02:18c'est que notre invité n'a pas trop la possibilité,

00:02:23dirons-nous, de se rendre en France,

00:02:25à moins d'avoir fort peu de considérations

00:02:28pour son intégrité physique.

00:02:30Et on salue d'ailleurs nos amis Qataris.

00:02:33Voilà pourquoi il est caché dans la ville de...

00:02:36Non, je déconne.

00:02:38On accueille ce soir Alain Sorat.

00:02:40Non, je déconne aussi.

00:02:41Alors du coup, bonsoir Romain Molina.

00:02:43Est-ce que tu m'entends ?

00:02:44Est-ce que tu es là ?

00:02:45Mais je t'entends parfaitement.

00:02:47Je te remercie pour l'introduction.

00:02:49Attends, on est bon.

00:02:51Donc du coup, ça me fait très plaisir de te recevoir,

00:02:54et ça me fait très plaisir que tu nous aies donné l'exclu aussi,

00:02:57parce que c'est la première interview que tu fais

00:03:00sur ton dernier bouquin qui est top des ventes sur Amazon,

00:03:04qui est sorti lundi, si je ne dis pas de bêtise.

00:03:06Qui est sorti lundi, que je n'ai toujours pas,

00:03:08et que tu n'as toujours pas physiquement parlant.

00:03:10C'est quand même magnifique.

00:03:11Exactement.

00:03:12Ce qui est dingue, c'est que toi, tu ne l'es pas reçu.

00:03:14Oui, pourtant, je n'habite pas non plus si loin que ça.

00:03:16L'Andalousie, ce n'est pas si loin que ça.

00:03:17Mais bon, je ne l'ai pas encore reçu.

00:03:18Et en tout cas, je remercie ceux qui l'ont déjà lu.

00:03:20Et on va envoyer ce soir, parce qu'en effet,

00:03:23je ne suis pas très content de ce qui se passe dans le milieu sportif,

00:03:25et notamment des Jeux olympiques.

00:03:26Oui, tu es connu pour avoir un certain franc parlé,

00:03:29on va dire, sur les questions.

00:03:30Alors, on te connaît surtout sur les questions footballistiques.

00:03:32Il y a quand même des gens qui demandent si tu peux te présenter.

00:03:35Donc, est-ce que tu peux te présenter ?

00:03:37Bien sûr.

00:03:38Romain Molina, isérois, du Nord-Iserne exactement,

00:03:42d'un petit village qui s'appelle Herieux.

00:03:45Je suis journaliste indépendant ou écrivain,

00:03:47les gens mettront le terme qu'il leur plaira, d'investigation.

00:03:51J'ai fait des enquêtes, notamment dans le milieu sportif,

00:03:53pour le New York Times, Le Guardian, la BBC, CNN,

00:03:57Josie Mars en Norvège, Blast et The Inquisitor,

00:04:01principalement autour d'abus sur mineurs dans des fédérations sportives internationales,

00:04:04corruption, matchs truqués et autres.

00:04:06J'ai publié dix livres.

00:04:08Certains ont été traduits en Uruguay, Russie, Angleterre et Espagne.

00:04:10Et pour terminer, je dirais que 30 à 40 dirigeants du monde sportif

00:04:13ou entraîneurs sont aujourd'hui en prison, écroués,

00:04:16bannis ou suspendus suite à mes enquêtes.

00:04:18Wow, un joli palmarès.

00:04:20Donc, on comprend que tu as des petits problèmes à être dans notre beau pays ?

00:04:24Non, écoute, les problèmes que j'ai, de toute façon,

00:04:27ils ne sont pas très compliqués à comprendre.

00:04:29Que ce soit les hackings, les campagnes de diffamation,

00:04:33toutes les armées numériques que j'ai pu prendre sur moi,

00:04:36elles sont véhiculées notamment par un club de football.

00:04:39Mais c'est vrai qu'il y a certaines personnes au mystère de l'intérieur

00:04:42et des sports qui, visiblement, ils ont un peu des problèmes avec moi.

00:04:45Ecoute, c'est comme ça.

00:04:47Je ne sais pas trop pourquoi.

00:04:49Moi, j'essaie juste de faire mon boulot pour rendre le monde du sport un peu meilleur.

00:04:53Mais visiblement, pour certains, ils ne l'entendent pas de cette oreille.

00:04:56Non.

00:04:57Eh bien là, justement, ton dernier bouquin, tu ne parles pas de foot,

00:05:01tu parles de la compétition, des compétitions.

00:05:04C'est les Jeux Olympiques.

00:05:06Oui.

00:05:07Dans ton dernier bouquin, et j'aimerais bien qu'on en parle de ce dernier bouquin,

00:05:12tu as décidé d'aborder le sujet des JO.

00:05:15Alors, des JO en règle générale, déjà, pour commencer.

00:05:18Je crois que tu commences à parler des JO spécifiques de Paris vers le chapitre 7,

00:05:24si je n'ai pas de bêtises, mais tu parles beaucoup des JO en général.

00:05:28On va plutôt quand même axer ça sur ces JO-là qui nous attendent

00:05:32parce qu'on ne peut pas tout couvrir.

00:05:33Bien sûr, en description de la vidéo, vous pourrez vous procurer,

00:05:36pas maintenant, mais au replay, ton bouquin.

00:05:40Et pourquoi tu as eu envie de faire ce sujet-là ?

00:05:43Déjà, premièrement, je commence à me diversifier parce que…

00:05:48Déjà, le monde du foot, remarque qu'il est stimulant intellectuellement

00:05:51parce que tu as tellement de crapules et d'escroqueries

00:05:55que quand même, tu te dis à chaque fois, ils repoussent les limites de l'imaginable.

00:05:58Mais en fait, c'est le monde du sport en général.

00:06:01J'ai beaucoup fait sur le basket, la lutte, kickboxing, un peu des scrims.

00:06:06Et puis, en novembre ou octobre dernier, j'ai intégré ce qui s'appelle…

00:06:11Alors que si tu veux un truc absolument sur la liste,

00:06:13j'ai lancé un ministre des Sports du Guatemala qui m'appelle.

00:06:15Je ne sais pas pourquoi.

00:06:16Ah merde, là, en ce moment ?

00:06:18La panthère Gamboa, je ne sais pas pourquoi.

00:06:20Tu peux lui répondre.

00:06:22On ne va pas parler à la panthère Gamboa tout de suite quand même.

00:06:24C'est pas ce qu'il me veut.

00:06:25Mais si tu veux, justement, c'est une anecdote,

00:06:27mais qui te montre qu'à l'international, j'ai beaucoup travaillé

00:06:30vu que je parle aussi anglais et espagnol.

00:06:32Et petit à petit, donc en octobre-novembre,

00:06:34j'ai intégré une plateforme qui s'appelle The Inquisitor,

00:06:37qui est un site, on va dire une plateforme autour de l'olympisme,

00:06:40fondée par un Allemand, Jens Weinreich.

00:06:42Et donc, il m'a demandé d'être l'un des cofondateurs.

00:06:44Et donc, si tu veux, j'ai commencé à pénétrer dans ce monde très bizarre

00:06:47qui s'appelle le CEO, le Comité International Olympique.

00:06:50Alors, comment t'expliquer ?

00:06:51La FIFA, tout le monde sait qu'il y a beaucoup d'argent,

00:06:53mais surtout la puissance, moi, qui m'intéresse.

00:06:55Et ce dont on ne parle pas forcément.

00:06:57Et comment le président de la FIFA, par exemple,

00:06:59est un acteur majeur aujourd'hui de tous les G20.

00:07:02Il est invité.

00:07:03D'année en année, on lui déroule le tapis rouge.

00:07:05Et ça, c'est depuis que Mauricio Macri, ancien président argentin,

00:07:08l'avait invité.

00:07:10Et on rappelle que Mauricio Macri a notamment fait sa campagne électorale

00:07:13et sa popularité en Argentine

00:07:15par le fait qu'il était président d'un des plus grands clubs argentins

00:07:18qui s'appelle Boca Juniors.

00:07:19Et lorsque Mauricio Macri n'a pas été réélu à la Casa Rosada,

00:07:22quelques mois plus tard, il a été embauché par la FIFA.

00:07:27Je te donne une anecdote marrante que j'ai eue il y a un mois.

00:07:30J'ai obtenu une lettre du président de la Fédération d'Israël

00:07:33pour vraiment que les gens comprennent dans quel stade on est.

00:07:35Le président de la Fédération d'Israël remercie le président de la FIFA

00:07:38pour son implication et son rôle dans les accords d'Abraham.

00:07:413 milliards de dollars, c'est le montant des ventes d'armes

00:07:44effectuées par Israël à plusieurs États arabes

00:07:46depuis la signature des accords d'Abraham en septembre 2020,

00:07:49soit en moins de deux ans.

00:07:51Une information révélée par le ministre de la Défense, Benny Gantz.

00:07:54Les autorités militaires n'ont pas fourni de détails

00:07:56sur les armes israéliennes vendues au pays en question.

00:07:59Benny Gantz a néanmoins précisé que dans ce même laps de temps,

00:08:02plus de 150 réunions de responsables de la défense de Tsaïl

00:08:05avaient eu lieu avec leurs homologues des pays signataires.

00:08:08Où le président de la FIFA est intervenu pour la normalisation

00:08:11des relations entre Israël et les Émirats arabes notamment ?

00:08:14Déjà, qui l'a invité ?

00:08:16C'est la question.

00:08:18Est-ce que c'est la Maison Blanche ?

00:08:20Est-ce que c'est Israël ou est-ce que c'est les Émirats ?

00:08:22Mon petit doigt me dit que ce seraient les Émirats quand même,

00:08:24parce qu'il s'entend très, très bien avec les gens du golf.

00:08:26Et en fait, comment ils ont utilisé le football aussi pour cela.

00:08:29Mais quand tu lis cette lettre et que tu dis,

00:08:31en gros, le mec, il est président du foot mondial,

00:08:34mais il intervient dans les accords d'Abraham.

00:08:36En fait, ça, ça permet aux gens de comprendre

00:08:39le degré de puissance et potentiellement d'impunité qu'on a.

00:08:42Mais bon, ensuite, si tu veux,

00:08:44donc octobre-novembre, comme je te disais,

00:08:46je commence à vraiment pénétrer cette famille olympique.

00:08:48Et en fait, ce n'est pas du tout comme la FIFA.

00:08:50La FIFA, d'apparence, tu te dis, bon, il y a,

00:08:52je vais mettre, tu mets des guillemets,

00:08:54il y a une apparence démocratique.

00:08:56Un pays, un vote.

00:08:58Donc, tu as plus de 200 fédérations à travers le monde.

00:09:01Tu as Aruba, tu as Haïti, évidemment, toujours.

00:09:03Tu as l'Irak, tu as l'Yémen, tu as la France.

00:09:05Et en fait, la voix de cette fédération-là,

00:09:07elle est aussi importante que celle de la France,

00:09:10des États-Unis ou de l'Espagne.

00:09:11Un pays, un vote.

00:09:12Mais le comité international olympique, ce n'est pas ça.

00:09:15C'est 105 membres, cooptés entre eux,

00:09:19qui ne rendent de compte à personne.

00:09:22Tu n'as aucune décision sur les élections,

00:09:25aucune transparence.

00:09:26C'est un peu une secte, si tu veux.

00:09:28C'est la secte du secret.

00:09:29Et là, je vais te montrer comment les gens comprennent.

00:09:31Un, c'est fascinant parce que tu retrouves

00:09:33dans les membres du CIO le prince Albert de Monaco,

00:09:36l'émir du Qatar, une très proche de Paul Kagame aussi,

00:09:40le président Rwandais,

00:09:41et ce que j'appelle les totems de l'olympisme.

00:09:43Ce sont des gens qui sont là depuis 10, 20, 30 ans.

00:09:46Et tu vois les politiciens français qui s'encumulent là ?

00:09:49Ce sont des petits joueurs de bonneteau en comparaison

00:09:51de mes gars du CIO.

00:09:52Mais alors des petits joueurs.

00:09:53Il y en a un, j'ai dû mettre des tirades dans le livre.

00:09:55Il y a deux pages comme ça.

00:09:56Tellement il cumule, il est sur deux pages.

00:09:58On en parlera tout à l'heure parce que lui, c'est une légende.

00:10:01Et donc, c'est quand même intéressant.

00:10:02Et pour que les gens comprennent,

00:10:05j'ai eu plus de facilité à enquêter

00:10:08et à récupérer les traces de réseaux djihadistes

00:10:12liés à Al-Qaïda ou Yémen

00:10:15qu'à pénétrer l'intimité du CIO à Lausanne.

00:10:18Ça te montre le degré pour te montrer

00:10:21à quel point c'est compliqué le CIO.

00:10:23J'ai trouvé que c'était plus facile de savoir

00:10:25d'où venait l'argent des milices soudanaises,

00:10:27par exemple au Yémen,

00:10:29ou sans cet ancien Al-Qaïda à Yémen,

00:10:33que de savoir exactement ce qui se passe à Lausanne pour le CIO.

00:10:35Donc comme ça, avec ça, pour que les gens comprennent

00:10:38qu'il y en a qui vont se dire c'est du sport.

00:10:39Non, non, c'est pas du sport.

00:10:40C'est bien plus que ça.

00:10:42Oui, c'est bien plus que ça.

00:10:44Et là, on a avec ces JO là une vraie fusion

00:10:47entre justement le politique et le sportif.

00:10:49Moi, je me suis amusé dans des chroniques plutôt humoristiques

00:10:52et je pense pas avoir été le seul à me moquer un petit peu

00:10:55d'Anne Hidingo et de son organisation catastrophique.

00:10:58Mais derrière ça, il y a des choses

00:10:59qui sont quand même nettement moins drôles.

00:11:01Oh, j'ai un homme pour toi d'ailleurs.

00:11:03Si tu veux faire des vidéos humoristiques,

00:11:04le vrai patron de 2024, c'est Monsieur Taubois.

00:11:07C'est quelqu'un du badminton.

00:11:08T-H-O-B-O-I-S.

00:11:10Pour une raison simple, c'est qu'on peut balancer.

00:11:13C'est vrai que sur Tabibian, on n'est pas beaucoup suivi,

00:11:15donc c'est pas grave.

00:11:16Bah voilà, c'est pas grave.

00:11:17Je suis pas obligé de changer de pays comme toi, ça me va.

00:11:19Tu veux pas aller en Arménie ?

00:11:22Si, mais de mon plein gré.

00:11:24Mais moi, je suis de mon plein gré.

00:11:26Je suis parti en Angleterre, en Écosse et ici.

00:11:28Tu sais, juste avant de venir, j'étais à la piscine,

00:11:30donc ça va, j'ai pas à me plaindre.

00:11:32Et comme je te disais, c'est le patron quasiment,

00:11:34parce qu'en fait, au comité d'organisation,

00:11:36il y en a certains, ils étaient tellement occupés

00:11:38à réparer leurs histoires intimes,

00:11:40on va dire ça comme ça,

00:11:42parce que par exemple, il y a certains ponts

00:11:44du comité d'organisation qui sortaient

00:11:46avec deux, trois femmes du comité d'organisation à la fois.

00:11:48Et à un moment donné, dans les réunions,

00:11:50c'était un peu problématique, tu vois.

00:11:51Donc il y a eu tellement de problèmes de coucherie

00:11:53les uns avec les autres,

00:11:54qu'il y en a un, il a récupéré les faux marrons.

00:11:56Et donc, c'est absolument incroyable.

00:12:01Monsieur Taubois, je te dis,

00:12:03tu verras, son nom sortira dans quelques années

00:12:05pour d'autres affaires et tu me diras,

00:12:06comment ça se passe ?

00:12:07Bah écoute, à l'international,

00:12:08quand j'ai posé la question,

00:12:09on m'a envoyé des petits documents,

00:12:10j'ai dit, oh là là, mais comment ce monsieur,

00:12:12il l'a mis là ?

00:12:13Et puis bon, pour les appels d'offres, etc.

00:12:15C'est le folklore, qu'on va dire ça comme ça.

00:12:17Alors si on parle un peu du sujet des JO,

00:12:19on va parler de 2024,

00:12:21mais avant ça, j'aimerais juste rapidement,

00:12:23c'est un peu la première question,

00:12:24et c'est un aspect que tu évoques dans le bouquin,

00:12:26avant 2024, il y avait eu un traumatisme,

00:12:28c'était 2012, ces JO qu'on devait avoir

00:12:31et qu'on n'a pas eues,

00:12:32et on a presque l'impression,

00:12:35quand on te lit, qu'en 2012,

00:12:36on était trop naïf,

00:12:37on pensait que, en fait,

00:12:39on y croyait,

00:12:40que c'était le meilleur qui allait gagner.

00:12:42Et d'ailleurs, c'est un truc,

00:12:43juste une petite parenthèse,

00:12:44que tu dis en ouverture,

00:12:45c'est que la fameuse phrase de Coubertin,

00:12:49l'important c'est de participer,

00:12:51n'a absolument jamais été prononcée par Coubertin,

00:12:53qui visiblement n'était pas aussi ouvert et tolérant

00:12:56que ce qu'on en laisse penser.

00:12:59Il n'avait pas qu'une inimitié

00:13:02envers le troisième Reich,

00:13:04dirons-nous.

00:13:05Disons que ce n'était pas bon

00:13:08d'être une femme vis-à-vis de lui.

00:13:09Je pense qu'en termes rétrogrades,

00:13:11il avait un certain niveau quand même.

00:13:13Voilà, l'important c'est de participer

00:13:15pour les hommes.

00:13:16Entre blancs et hommes.

00:13:18Voilà, c'est mieux entre blancs.

00:13:20Entre blancs et hommes,

00:13:21et probablement hétérosexuels aussi,

00:13:23je suppose.

00:13:24Non, je pense probablement

00:13:25avec un peu d'argent quand même,

00:13:26un certain statut social quand même.

00:13:28La liste devient très vite réduite.

00:13:30On ne va quand même pas se mélanger

00:13:32avec la plèbe,

00:13:33avec les sans-culottes,

00:13:34avec les sans-dents.

00:13:35Quand même un peu...

00:13:36Un peu, oui.

00:13:37Soyons réalistes.

00:13:38Dans la revue olympique de juillet 1912,

00:13:40il écrit

00:13:56Et même s'il autorisa la participation

00:13:58de quelques femmes

00:13:59au JO de Paris de 1924,

00:14:01il déclara 11 ans plus tard

00:14:04Je n'appose pas personnellement

00:14:06la participation des femmes

00:14:08à des concours publics.

00:14:10Aux jeux olympiques,

00:14:11leur rôle devrait être surtout,

00:14:13comme aux anciens tournois,

00:14:15de couronner les vainqueurs.

00:14:17Quant aux accusations de racisme,

00:14:19elles viennent de ses propres mémoires,

00:14:20où il s'est défini

00:14:21comme un colonialiste fanatique,

00:14:23et où il écrit

00:14:31Et en plus de ça,

00:14:32il a son admiration

00:14:33pour les jeux de Berlin de 1936

00:14:34et sa complaisance

00:14:35avec le régime nazi.

00:14:36Il a laissé les nazis

00:14:37s'emparer des jeux

00:14:38et organiser les jeux olympiques

00:14:40à deux reprises,

00:14:41à Garmisch-Partenkirchen

00:14:42à l'hiver 1935-1936,

00:14:44et ensuite à Berlin en 1936.

00:14:46Il l'a fait en donnant

00:14:48sa bénédiction,

00:14:49il l'a fait en amitié

00:14:50avec Carl Diem,

00:14:51qui était l'équivalent

00:14:52du comité d'organisation

00:14:53aujourd'hui,

00:14:54tel qu'on les connaît,

00:14:55et qui était un haut dignitaire

00:14:56du régime nazi.

00:14:57Et il l'a fait

00:14:58parce qu'il considérait

00:14:59que les jeux de Berlin,

00:15:01tels que l'envisageaient

00:15:02les Allemands et les nazis,

00:15:03étaient l'acmé

00:15:04de sa vision

00:15:05des jeux olympiques.

00:15:06Et du coup,

00:15:07c'est quoi cette histoire

00:15:08de 2012 ?

00:15:09Est-ce que tu peux nous expliquer

00:15:10pourquoi à l'époque,

00:15:11on s'est chié dessus

00:15:12et puis je pense qu'on enchaînera

00:15:13simplement sur après

00:15:14comment ça se fait

00:15:15qu'en 2024,

00:15:16on les a eus ?

00:15:17Mais ça,

00:15:18ce sera peut-être

00:15:19plutôt une partie plus longue,

00:15:20mais pourquoi on les a foirés

00:15:21en 2012 ?

00:15:22Parce que pour moi,

00:15:23c'est un souvenir un peu lointain.

00:15:24Ce que je sais,

00:15:25ce qu'on disait un peu,

00:15:26surtout quand on est

00:15:27un peu chauvin,

00:15:28mais c'est peut-être

00:15:29plus compliqué que ça,

00:15:30je ne sais pas.

00:15:31Les Jeux de l'Olympiade 30

00:15:33en 2012 sont récoltés

00:15:36à la ville de Londres.

00:15:43Quelle horreur.

00:15:46C'est terrible.

00:15:52C'est Londres.

00:15:53Oh là là là là là.

00:15:55Par exemple,

00:15:56hier quand je montais

00:15:57dans ma chambre à l'hôtel,

00:15:58il y avait des gens

00:15:59qui descendaient d'entretien

00:16:00avec le premier ministre britannique.

00:16:01Moi, je n'ai pas eu d'entretien

00:16:03avec des membres du CIO

00:16:04dans ma chambre

00:16:05puisque de toute façon,

00:16:06c'est interdit

00:16:07par les règles du CIO.

00:16:09Finalement,

00:16:10notre cuisine est la meilleure.

00:16:11Déjà, il faut savoir

00:16:12qu'en fait,

00:16:13les politiciens français

00:16:14ont une fraise des îles

00:16:15de l'olympisme.

00:16:16C'est-à-dire que déjà,

00:16:17à l'époque,

00:16:18on a essayé de faire passer

00:16:19l'île.

00:16:20Je crois que c'était 96.

00:16:22Ça n'a pas marché,

00:16:23ça n'a pas passé.

00:16:24Ensuite, il y a eu

00:16:25la candidature de Paris 2008

00:16:26qui a été un désastre.

00:16:27Et puis Paris 2012

00:16:29avec Bertrand Delannoye,

00:16:31Anne Hidalgo

00:16:32que je crois qui était déjà là

00:16:33et Jacques Chirac.

00:16:35Paris était favori.

00:16:37Ça s'est joué à trois réellement.

00:16:38Il y avait Madrid,

00:16:39Londres et Paris.

00:16:41Il faut savoir que les Anglais,

00:16:42déjà à l'époque,

00:16:43parce que le vote,

00:16:44je crois qu'il se fait en 2005

00:16:45ou quelque chose comme ça,

00:16:46ils avaient déjà une campagne

00:16:47de lobbying très agressive,

00:16:49très intense

00:16:50avec Internet et les médias.

00:16:52Et notamment,

00:16:53une personne qui s'appelle

00:16:54Mike Lee.

00:16:55Les gens peuvent taper.

00:16:56C'est un grand lobbyiste du sport

00:16:58qui a fait énormément d'argent.

00:17:00Donc Lee, L-E-E.

00:17:02Et Bertrand Delannoye

00:17:03l'appelait Monsieur Salcou.

00:17:05Et en fait,

00:17:06ils ont notamment visé Madrid.

00:17:07C'est-à-dire qu'ils ont monté

00:17:08en épingle certaines choses

00:17:09pour faire passer

00:17:10la candidature madrilène

00:17:11comme une candidature assez raciste,

00:17:13que l'espagnol serait raciste,

00:17:14etc.

00:17:15Parce qu'en effet,

00:17:16il y a eu des cris racistes

00:17:18prononcés dans pas mal

00:17:19de stades de football.

00:17:20Donc, en fait,

00:17:21ils se sont servis de ça

00:17:22pour monter en épingle

00:17:23un peu de déstabilisation ici et là.

00:17:25Et vis-à-vis de la France,

00:17:26en fait,

00:17:27elle se sentait assez tranquille

00:17:29et il y a eu beaucoup

00:17:30de mauvaises décisions, en fait.

00:17:31L'une des pires décisions,

00:17:33ça a été une décision

00:17:34de Bertrand Delannoye

00:17:35qui a attribué à Luc Besson

00:17:38contre la coquette somme,

00:17:39je crois, de 6 millions d'euros,

00:17:41un espèce de film promotionnel

00:17:43qui allait être montré

00:17:44aux membres exécutifs du CO et tout.

00:17:46Sauf que le film, en fait,

00:17:47si tu veux,

00:17:48c'est cliché sur cliché.

00:17:49La vue sur la Tour Eiffel

00:17:50avec la baguette.

00:17:51Enfin, vraiment,

00:17:52mais c'est...

00:17:53Et donc, t'as quelques stars

00:17:54du showbiz français,

00:17:55quelque chose qui est pompeux,

00:17:57enfin qui est...

00:17:58Honnêtement,

00:17:59c'est une catastrophe.

00:18:00Et donc, en fait,

00:18:01la campagne,

00:18:02elle se termine un peu comme ça

00:18:03avec également un voyage en Afrique

00:18:04où, en fait, la France,

00:18:06on est en 2005 à l'époque,

00:18:08c'est-à-dire qu'en Afrique,

00:18:10la France avait encore

00:18:11énormément d'influence.

00:18:12Et donc,

00:18:13elle utilisait principalement

00:18:15un homme en Côte d'Ivoire

00:18:17et les réseaux,

00:18:18on va dire France-Afrique dans le sport,

00:18:20pour se garantir quelques votes.

00:18:22Et puis, les Anglais,

00:18:23oui, ils ont été

00:18:24beaucoup plus intenses

00:18:26et notamment Tony Blair.

00:18:27Tony Blair s'est rendu à Singapour,

00:18:29c'est là où le vote se passait.

00:18:31Jacques Chirac est arrivé

00:18:32beaucoup plus tard.

00:18:33Et en fait,

00:18:34si tu veux, à l'époque,

00:18:35quand la France perd,

00:18:36donc, ils te disent

00:18:37non, mais ça n'a pas été propre.

00:18:39Et en gros,

00:18:40ils sous-entendent

00:18:41que les Anglais ont acheté

00:18:42quelques votes.

00:18:43Globalement,

00:18:44c'est ce qui est sous-entendu

00:18:45parce qu'ils avaient fait

00:18:46le compte avant.

00:18:47La France passait, passait, etc.

00:18:48Un rapport que je me suis procuré

00:18:50qui sera après.

00:18:51Il y a un chapitre

00:18:52que j'ai appelé

00:18:53pour quatre traîtres

00:18:54parce que selon le directeur

00:18:55international de la campagne,

00:18:56il y en a quatre qui ont trahi.

00:18:57Il y a un Libanais,

00:18:58je crois un Guinéen

00:18:59et les deux autres,

00:19:00j'ai perdu les noms.

00:19:01De toute façon, c'est dans le débat.

00:19:02Donc, si tu veux,

00:19:03ils estiment ça.

00:19:04Sauf qu'en fait,

00:19:05ce qui s'est passé réellement,

00:19:06c'est qu'Henri Kissinger

00:19:07leur a dit quelques mois plus tard,

00:19:08il leur a dit

00:19:09vous n'avez rien compris au CIO.

00:19:10La France n'a rien compris au CIO.

00:19:11Le CIO, pour faire simple,

00:19:12c'est une courtisane

00:19:13et elle se donne

00:19:14au plus offrant.

00:19:15C'est-à-dire qu'elle se donne

00:19:16financièrement,

00:19:17mais également

00:19:18en termes de séduction,

00:19:19avec l'ego,

00:19:20avec tout ça.

00:19:21Et les Anglais

00:19:22ont fait un véritable

00:19:23numéro de charme

00:19:24avec, si tu veux,

00:19:25beaucoup d'emphase.

00:19:26C'est-à-dire que le CIO,

00:19:27il faut les accueillir

00:19:28comme des princes.

00:19:29Ils se prennent

00:19:30pour les rois du monde.

00:19:31Et bon,

00:19:32il y a eu plein de légendes

00:19:33comme quoi Chirac

00:19:34n'aurait pas été,

00:19:35aurait fait son rôle,

00:19:36etc.

00:19:37Donc, si tu veux,

00:19:38ça crée un traumatisme.

00:19:39Je ne spoil pas tout,

00:19:40mais en effet,

00:19:41il y a eu des voix

00:19:42qui, au dernier moment,

00:19:43sont parties pour les Anglais.

00:19:44Mais en fait,

00:19:45il y avait Madrid en même temps.

00:19:46Ce que les gens,

00:19:47ils oublient,

00:19:48c'est que c'était un match à trois.

00:19:49Madrid était tout près aussi.

00:19:50C'est juste que la France,

00:19:51elle fait une très bonne

00:19:52première partie de campagne

00:19:53et la deuxième,

00:19:54elle pense que c'est bon

00:19:55et elle se repose

00:19:56sur ses berlins,

00:19:57tout simplement.

00:19:58Le truc de Luc Besson,

00:19:59ça a été une catastrophe,

00:20:00par exemple.

00:20:01Est-ce que ce n'était pas mieux

00:20:02que la merde

00:20:03qu'on a avec Ariel Dombas ?

00:20:04Je ne sais pas si tu as vu le clip.

00:20:05C'est un enfer.

00:20:06Non, mais ça a coûté 6 millions

00:20:07quand même.

00:20:09C'est cher.

00:20:10Enfin, on le verra dans ces JO.

00:20:13C'est vraiment un des points du bouquin

00:20:15qui est passionnant.

00:20:16Tout a été surcoté,

00:20:18tout a été surévalué.

00:20:19Je ne sais pas où il est parti

00:20:21et on en parlera.

00:20:24Donc, 2024,

00:20:26on a ces JO.

00:20:29Est-ce que ça a été plus simple

00:20:30que la fois d'avant

00:20:31ou est-ce qu'il n'y aurait pas eu

00:20:33des petites histoires

00:20:34de trahison interne

00:20:35qui auraient pu, là aussi,

00:20:36nous faire passer à côté du truc ?

00:20:38Ce qui est assez incroyable, déjà,

00:20:40c'est que...

00:20:41Déjà, 2024,

00:20:42c'est les ruines de 2012.

00:20:43En fait, il y a tellement cette idée...

00:20:45Il ne faut pas reproduire

00:20:46ce qu'on a fait en 2012.

00:20:47C'est pour ça que, par exemple,

00:20:48et c'est quand même très marrant,

00:20:49c'est que c'est commencé

00:20:50avec David Douillet

00:20:51qui passait des appels.

00:20:52Littéralement,

00:20:53l'architecte de la campagne de 2024,

00:20:55c'est un homme qui est mort aujourd'hui,

00:20:56qui s'appelle Monsieur Lapassé,

00:20:58qui était l'ancien prédon

00:20:59de la Fédération de rugby française

00:21:00et du rugby international.

00:21:02On va dire que dans le milieu sportif,

00:21:03c'était le français qui pesait le plus.

00:21:06Et, c'est l'ironie,

00:21:08je t'ai parlé de Monsieur Salcou

00:21:09et des Anglais,

00:21:10on va dire leurs Koubaks,

00:21:11de la Noé.

00:21:12Tous les autres disaient

00:21:13« Oh, c'est honteux. »

00:21:14La France les a embauchés

00:21:15à prix d'or.

00:21:17Et donc, en fait,

00:21:18la campagne n'est pas menée

00:21:19par des Français,

00:21:20elle est menée par des Anglais

00:21:21et Lapassé.

00:21:22Parce que Lapassé connaissait

00:21:23justement les lobbyistes anglais,

00:21:24notamment pour l'introduction

00:21:26du rugby à 7 en discipline olympique.

00:21:28Donc, en fait,

00:21:29on a fait une énorme campagne

00:21:30de lobbying.

00:21:31On a même...

00:21:32Je ne sais pas si tu te rappelles,

00:21:33Bernard Pivot était outré

00:21:34parce qu'à l'époque de 2024,

00:21:35ils avaient fait un anglicisme

00:21:37et en fait, on avait mis

00:21:38un slogan en français,

00:21:39mais surtout en anglais.

00:21:42Et donc, c'est les Anglais

00:21:43qui vont monter ça.

00:21:44Et puis alors, au début,

00:21:45tu avais plein de villes candidates,

00:21:46sauf que plus ça avance

00:21:47et plus le CIO a des demandes

00:21:48surréalistes.

00:21:49C'est-à-dire que plus les projets

00:21:50sont pharaoniques,

00:21:51tu comprends, c'est le show, etc.

00:21:53Et là, ce qui est assez intéressant

00:21:54à suivre, c'est que tu as

00:21:55trois villes qui restent.

00:21:56Tu as Budapest, Los Angeles et Paris.

00:21:59Alors, Budapest, c'était une ville

00:22:00entre guillemets de taille moyenne

00:22:01si tu compares aux deux autres.

00:22:03Ça rappelait un peu

00:22:04les candidatures de Barcelone et tout.

00:22:05Sauf que ça fait partie évidemment

00:22:06de la stratégie d'Orban

00:22:08vis-à-vis de devenir aussi

00:22:10un pays d'accueil sportif.

00:22:11C'est pour ça qu'il y a

00:22:12de plus en plus de compétitions

00:22:13internationales et de fédérations

00:22:14qui sont délocalisées en Hongrie

00:22:15parce que fiscalement,

00:22:16c'est très avantageux pour elles.

00:22:18Mais finalement, tu vas terminer

00:22:19avec la finale entre Paris

00:22:21et Los Angeles.

00:22:22Ce qui est très drôle par contre,

00:22:23c'est qu'à la base,

00:22:24Los Angeles, c'est même pas eux,

00:22:25c'est Boston.

00:22:26Sauf que la ville de Boston,

00:22:27finalement, il n'y a pas d'emballement

00:22:28donc finalement, il met que Los Angeles.

00:22:30Que Rome, auparavant,

00:22:31s'était retirée suite

00:22:32à un changement politique

00:22:33et en gros, ils ont dit

00:22:34on va arrêter les conneries

00:22:35avec l'argent public.

00:22:36Et qu'il y avait une ville allemande,

00:22:37je crois que c'est Hambourg,

00:22:38les gens avaient fait un référendum

00:22:40en disant on n'en veut pas des JO.

00:22:42D'ailleurs, à Budapest,

00:22:43c'est pareil.

00:22:44Il y a eu des pétitions

00:22:45en disant on n'en veut pas de vos JO.

00:22:46Je pense que si on l'avait fait

00:22:47en France, je ne suis pas sûr

00:22:48que les gens auraient voulu.

00:22:49Mais ils ont refusé.

00:22:52Les deux qui ont refusé,

00:22:53c'est Los Angeles et Paris.

00:22:54Ils n'ont pas besoin de référendum.

00:22:56C'est comme pour les JO 2030.

00:22:57Je suis curieux de savoir

00:22:58si les Français les veulent.

00:22:59Non, il n'y a pas de référendum.

00:23:00Il y a des référendums

00:23:01de partout pour savoir,

00:23:02mais en France, non.

00:23:03Non.

00:23:04Et en fait, si tu veux,

00:23:05ce qui va se passer,

00:23:06c'est que là,

00:23:07c'est tout un jeu politique

00:23:08entre l'élection de Trump

00:23:09qui, soi-disant,

00:23:10va bouleverser quelque chose,

00:23:11comme si Trump allait bouleverser.

00:23:14Vraiment, pour que les gens comprennent,

00:23:15tous les États du monde

00:23:17se mettent à genoux

00:23:18devant le CEO.

00:23:19Poutine avec la Russie.

00:23:21Parce que pendant 20 ans,

00:23:22le CEO, ils ont mangé

00:23:23à la gamelle de Vladimir

00:23:24avec les oligarques.

00:23:25Alors aujourd'hui,

00:23:26quand ils disent la Russie,

00:23:27c'est des méchants,

00:23:28j'ai envie de rigoler un petit peu.

00:23:30Xi Jinping en Chine,

00:23:32Sydney en Australie,

00:23:34Séoul en Corée du Sud,

00:23:35Tokyo au Japon

00:23:36et les Anglais avec Londres.

00:23:38Tous, ils sont d'accord.

00:23:39Et pour Trump,

00:23:40quelque part,

00:23:41il y avait un argument de campagne

00:23:42disant que ça va créer des emplois

00:23:43avec ce sempiternel mythe

00:23:44des jeux qui paient les jeux.

00:23:46Oui, bien sûr.

00:23:47Personne n'en parlera

00:23:48parce que la rentabilité des jeux.

00:23:50Et donc, si tu veux,

00:23:51il y a beaucoup d'intox, en fait,

00:23:53quand Trump est élu.

00:23:54La France, qu'est-ce qu'elle va faire ?

00:23:55Elle va payer des boîtes

00:23:56d'intelligence économique

00:23:57pour flinguer Trump

00:23:58et pour dire

00:23:59regardez, c'est pas bien les JO.

00:24:00Vous avez vu les lois de Trump, etc.

00:24:01Ou c'est le vilain Trump,

00:24:02c'est le vilain Trump,

00:24:03on les veut.

00:24:04Donc en fait,

00:24:05on faisait pareil que Londres en 2012.

00:24:06C'est exactement pareil.

00:24:07Et pareil que les autres

00:24:08parce que je crois que tu dis

00:24:09à un moment justement

00:24:10qu'il y avait eu dans les arguments

00:24:11justement défavorables

00:24:12aux JO de 2024

00:24:14que oui,

00:24:15mais attention,

00:24:16si Marine Le Pen,

00:24:17elle est élue,

00:24:19ça pourra être les JO

00:24:20dans le pays de l'extrême droite.

00:24:21Alors que…

00:24:22Et que ça avait été utilisé.

00:24:23Alors que le front

00:24:24par les Américains.

00:24:25Oui, oui.

00:24:26Et par contre,

00:24:27aux JO,

00:24:28alors bon,

00:24:29ils se mettent avec tout le monde.

00:24:30Il faut comprendre

00:24:31qu'ils sont très amis

00:24:32avec le président d'Azerbaïdjan,

00:24:33avec Paul Kagame du Rwanda,

00:24:34avec l'Ouzbékistan.

00:24:35Enfin bon,

00:24:36l'Arabie Saoudite,

00:24:37si tu veux,

00:24:38ils ne font pas vraiment de différence.

00:24:40Et en fait, oui,

00:24:41c'est ça l'anecdote

00:24:42qui moi m'a tordu de rire,

00:24:43c'est que quelques mois

00:24:44après l'élection américaine,

00:24:45t'as l'élection française.

00:24:46Et là,

00:24:47t'as tous les partis,

00:24:49tous les hommes politiques

00:24:50de droite comme de gauche

00:24:51ou de centre,

00:24:52de ce que tu veux,

00:24:53ils étaient favorables

00:24:54à Paris 2024.

00:24:55Tous.

00:24:56Alors il y a Jean-Luc Mélenchon

00:24:57qui avait dit,

00:24:58bon,

00:24:59petite réserve sur les données publiques

00:25:00et puis au moment de l'élection,

00:25:01il a dit non,

00:25:02je suis pour Paris 2024.

00:25:03Ah ouais ?

00:25:04Donc,

00:25:05ils sont tous pour Paris 2024.

00:25:06Mais tu vois ce qui est fou,

00:25:07dans un pays où ils ne sont incapables

00:25:08de s'accorder sur la moindre chose,

00:25:09arrivent les Jeux olympiques,

00:25:10ils veulent tous être sur la photo.

00:25:11Mais c'est incroyable.

00:25:12Enfin,

00:25:13comment ça se fait

00:25:14que même Mélenchon,

00:25:15il se dit,

00:25:16il recule sur ça ?

00:25:17Est-ce que tu es étonné

00:25:18vu la carrière politique

00:25:19du bonhomme ?

00:25:20Oui,

00:25:21non,

00:25:22mais ce qui m'étonne surtout,

00:25:23c'est que tout le monde

00:25:24se mette à genoux

00:25:25devant l'organisme.

00:25:26Surtout quand tu connais

00:25:27l'organisme en question.

00:25:28Ben oui.

00:25:29Parce que l'organisme,

00:25:30quand même,

00:25:31le trafic d'êtres humains,

00:25:32ça n'avait pas l'air

00:25:33de trop les gêner.

00:25:34Expérimentation humaine,

00:25:35bon,

00:25:36ce n'est pas trop grave.

00:25:37Tu fais référence à quoi là ?

00:25:38Je te fais référence

00:25:39et c'est pour ça

00:25:40que j'ai fait ce livre comme ça,

00:25:41c'est pour dépasser 2024.

00:25:42Pour se rappeler,

00:25:43en Allemagne de l'Est à l'époque

00:25:44où ça existait

00:25:45aussi en Allemagne de l'Ouest,

00:25:46t'as vu ce qu'on appelle

00:25:47le dopage étatique

00:25:48et tu as des femmes,

00:25:49des hommes

00:25:50dont la vie a été brisée.

00:25:51Les nageuses de la RDA

00:25:52impressionnaient

00:25:53par leur physique imposante.

00:25:54On découvrira plus tard

00:25:55que le pays avait mis sur pied

00:25:56un vaste programme

00:25:57de dopage institutionnel.

00:25:58Un dopage de masse

00:25:59surveillé par l'Astasie,

00:26:00la police secrète de l'époque.

00:26:01Plus de 10 000 athlètes

00:26:02en seront victimes.

00:26:03Les conséquences

00:26:04de ces dopages

00:26:05sont inévitables.

00:26:06Les dopages

00:26:07sont inévitables.

00:26:08Plus de 10 000 athlètes

00:26:09en seront victimes.

00:26:12Les conséquences

00:26:13seront dramatiques.

00:26:14Cancers,

00:26:15malformations chez les enfants,

00:26:17certaines femmes étaient

00:26:18tellement dopées

00:26:19aux hormones mâles

00:26:20qu'elles ont dû changer de sexe.

00:26:21Un sujet

00:26:22qui est encore sensible

00:26:23aujourd'hui.

00:26:24Et quelques années après,

00:26:252005-2006 je crois,

00:26:26tu as Thomas Bach.

00:26:27Thomas Bach,

00:26:28c'est le prénom

00:26:29aujourd'hui du comité

00:26:30international olympique.

00:26:31C'est le roi soleil.

00:26:32Louis XIV justement

00:26:33et tout le monde

00:26:34l'appelle comme ça.

00:26:35Ça justement,

00:26:36je voulais faire une partie

00:26:37qui visiblement,

00:26:38c'est ça,

00:26:39le mec gère tout.

00:26:40Exactement.

00:26:41Et donc,

00:26:42à l'époque,

00:26:43il est président

00:26:44du comité olympique allemand.

00:26:45Et là,

00:26:46c'est pour ça

00:26:47qu'il faut que les gens

00:26:48comprennent ces fameuses

00:26:49valeurs olympiques.

00:26:50Tu as cinq coachs

00:26:51qui ont avoué

00:26:52avoir dopé

00:26:53les athlètes

00:26:54à l'or insu,

00:26:55etc.

00:26:56Et lui,

00:26:57qu'est-ce qu'il dit ?

00:26:58Il faut t'avouer

00:26:59à moitié pardonné,

00:27:00voyons Greg.

00:27:01Attends,

00:27:02ça va,

00:27:03c'est pas très grave.

00:27:04On a juste détruit le système.

00:27:05Mais franchement,

00:27:06en plus,

00:27:07quelques années après,

00:27:08lui,

00:27:09c'est un ancien eskrimer

00:27:10qui était en Allemagne

00:27:11de l'Ouest.

00:27:12Sauf qu'il y a un rapport

00:27:13qui sort en 2013-2014

00:27:14montrant qu'il y avait

00:27:15un dopage de masse

00:27:16également en Allemagne

00:27:17de l'Ouest.

00:27:18Et lui,

00:27:19il a dit

00:27:20moi,

00:27:21je ne suis pas au courant,

00:27:22ça ne concernait pas l'eskrim.

00:27:23Alors,

00:27:24ça concernait tous les sports,

00:27:25mais évidemment,

00:27:26heureux hasard,

00:27:27ça ne concernait pas

00:27:28le sien à l'eskrim.

00:27:29Donc,

00:27:30il n'était pas au courant,

00:27:31tu comprends.

00:27:32Et le pire,

00:27:33c'est qu'il a essayé

00:27:34de faire un lien

00:27:35avec l'Etat.

00:27:36Et donc,

00:27:37si tu veux,

00:27:38pourquoi j'en parle

00:27:39et pourquoi il y a un lien,

00:27:40c'est que quand la France

00:27:41va tout accepter

00:27:42de ces gens-là

00:27:43et à dire à Thomas Bach,

00:27:44oh, monsieur le président,

00:27:45François Hollande,

00:27:46il était là,

00:27:47il lui disait,

00:27:48oh, monsieur le président.

00:27:49Emmanuel Macron était là,

00:27:50oh, monsieur le président,

00:27:51oh, monsieur le président.

00:27:52Et que Bach,

00:27:53il était là,

00:27:54avec sa petite taille,

00:27:55il l'étoisait,

00:27:56tu sais,

00:27:57et qu'il lui parlait

00:27:58de valeur olympique

00:27:59en disant,

00:28:00vous êtes incroyable.

00:28:01Il ne faut jamais

00:28:02qu'ils oublient

00:28:03les expérimentations humaines

00:28:04de masse

00:28:05sur des jeunes filles

00:28:06et des jeunes garçons.

00:28:07C'est ça,

00:28:08les valeurs olympiques.

00:28:09Oui.

00:28:10C'est beau, hein ?

00:28:11Oui, oui.

00:28:12Du coup,

00:28:13on ne sera pas forcément étonné

00:28:14de pas mal de choses

00:28:15dont on va parler ce soir.

00:28:16Donc 2024,

00:28:17si on reprend un peu

00:28:18la chronologie,

00:28:19la parenthèse est enfermée,

00:28:20on obtient ces JO,

00:28:21mais ce que tu dis

00:28:22dans le livre,

00:28:23c'est qu'on les obtient

00:28:24au prix,

00:28:25on va dire,

00:28:26d'une stratégie

00:28:27de lobbying

00:28:28plus que discutable

00:28:29moralement.

00:28:31Comme les Anglais en 2012,

00:28:32qu'on a dit,

00:28:33les Anglais,

00:28:34vraiment...

00:28:35C'est ça.

00:28:36Donc du quoi ?

00:28:37Du dîner privé,

00:28:38de la promesse

00:28:39de soutien financier,

00:28:40de la courtisanerie

00:28:41de personnalité ?

00:28:42Très courtisant,

00:28:43très séducteur,

00:28:44avec l'a passé

00:28:45en homme d'orchestre

00:28:46et Mike Lee,

00:28:47l'Anglais.

00:28:48Et puis,

00:28:49quand même,

00:28:50une meilleure candidature,

00:28:51c'est quand même

00:28:52un peu mieux fait.

00:28:53Des fausses promesses

00:28:54qu'on ne tiendra jamais,

00:28:55évidemment,

00:28:56on en reparlera.

00:28:57Et puis,

00:28:58en fait,

00:28:59le problème,

00:29:00c'est ce que je t'expliquais.

00:29:01Les projets sont

00:29:02de plus en plus pharaoniques.

00:29:03Donc,

00:29:04il y a de moins en moins

00:29:05de villes qui peuvent les faire.

00:29:06Et les JO

00:29:07deviennent de plus en plus

00:29:08impopulaires

00:29:09vis-à-vis des populations.

00:29:10Parce que,

00:29:11des fois,

00:29:12tu as des Etats

00:29:13qui font des référendums

00:29:14ou des villes,

00:29:15donc...

00:29:16Et là,

00:29:17au CO,

00:29:18ils se disent,

00:29:19non mais attends,

00:29:20il y a les élections en France,

00:29:21alors c'est pour ça.

00:29:22Si c'était Marine Le Pen

00:29:23qui passait,

00:29:24il y aurait 2024 aussi.

00:29:25Oui, oui.

00:29:26Jusqu'à 10 avril,

00:29:27ils n'auraient pas pris

00:29:28l'air pour la loi JO.

00:29:29Et quand j'ai entendu,

00:29:30oh là là,

00:29:31si le RN passe,

00:29:32attention au JO.

00:29:33Mais le CO aurait été

00:29:34très content du RN.

00:29:35D'ailleurs,

00:29:36ils avaient même des contacts informels

00:29:37pour la petite anecdote.

00:29:38Et donc,

00:29:39pour 2024,

00:29:40le CO va se dire,

00:29:41écoute,

00:29:42on a Londres,

00:29:43non, pardon,

00:29:44on a Los Angeles et Paris,

00:29:45on ne peut pas perdre

00:29:46les candidatures.

00:29:47Donc,

00:29:48ils se sont dit,

00:29:49à quoi ça sert

00:29:50de faire des élections ?

00:29:51On va en mettre un pour 2024

00:29:52et un pour 2028.

00:29:53Donc,

00:29:54en fait,

00:29:55il n'y a pas eu de vote.

00:29:56Par contre,

00:29:57ils ont appelé le vote

00:29:58sans opposant

00:29:59qui a coûté

00:30:00à peu près un million d'euros.

00:30:01C'est ça.

00:30:02Parce que,

00:30:03donc du coup,

00:30:04j'aimerais bien qu'on fasse

00:30:05dans cette première partie,

00:30:06c'est qu'on liste un petit peu,

00:30:07enfin je les ai listés,

00:30:08mais que tu les développes,

00:30:09tous les gros scandales

00:30:11de corruption

00:30:12que tu as découverts

00:30:13dans le cadre de ces JO de Paris 2024.

00:30:18Et effectivement,

00:30:19le premier de ces scandales,

00:30:20c'est que tu parles de pots de vin

00:30:21pour l'obtention de vote.

00:30:23Et donc là,

00:30:24c'est pire.

00:30:25Ce seraient des pots de vin

00:30:26pour l'obtention d'un vote,

00:30:27mais il n'y avait pas de vote.

00:30:28Non, en fait,

00:30:29si tu veux,

00:30:30c'est surtout la délégation française

00:30:31qui s'est rincé l'œil

00:30:32sur le dos du contribuable français,

00:30:33plutôt.

00:30:34C'est-à-dire que les mecs,

00:30:35on a fait une délégation

00:30:36de 300-400 personnes,

00:30:37j'ai eu un jeun d'août.

00:30:38Le plus grand restaurant de Lima,

00:30:40le champagne à flots,

00:30:41etc.

00:30:42Alors que hier,

00:30:43il n'y avait pas de vote.

00:30:44Tu étais tout seul.

00:30:45Tu ne pouvais pas perdre.

00:30:46Donc,

00:30:47que tu envoies à certains.

00:30:48Et puis,

00:30:49Tony Stanguay,

00:30:50il a dit non,

00:30:52il fallait inviter

00:30:53les présidents de fédérations.

00:30:54Mais qu'est-ce que les présidents

00:30:55de fédérations en France

00:30:56qui, pour la plupart,

00:30:57vivent sous perfusion d'argent public

00:30:59et détournent des fonds,

00:31:00sont tous quasiment en déficit

00:31:01avec des affaires

00:31:02en voulez-vous,

00:31:03en voilà.

00:31:04Ces gens-là,

00:31:05il fallait les inviter

00:31:06parce que je te rappelle

00:31:07que c'est la famille.

00:31:08Tu te rappelles que la famille,

00:31:09c'est un terme de massieux normalement.

00:31:10Les mecs disent que c'est la familia.

00:31:11Tous dans le sport,

00:31:12ils disent que c'est la famille.

00:31:13Et puis,

00:31:14écoute,

00:31:15je tiens juste avant

00:31:16de développer sur 2024,

00:31:17une chose.

00:31:18J'avais sorti les bandes audio

00:31:20dans le Guardian,

00:31:21il y a deux ans,

00:31:22de comment à Sydney,

00:31:23on avait acheté des votes.

00:31:24Et je peux t'annoncer,

00:31:25un petit scoop,

00:31:26Tokyo,

00:31:27il y a eu des achats de votes.

00:31:28Il y a plusieurs enquêtes

00:31:29à ce sujet-là.

00:31:30Et je peux te dire

00:31:31qu'il y a un Français

00:31:32qui a participé à ça.

00:31:33Et attends,

00:31:34attends,

00:31:35le petit doigt me dit

00:31:36qu'il serait au comité

00:31:37d'organisation 2024.

00:31:38Ah merde !

00:31:39Oh,

00:31:40il leur a acheté

00:31:41des votes en Afrique ?

00:31:42Oh non !

00:31:43Mais attends,

00:31:44parce que c'est incroyable,

00:31:45parce qu'en fait,

00:31:46si on fait la boucle,

00:31:47c'est toujours une boucle.

00:31:48C'est un peu la même chose.

00:31:49Mais ces mecs-là,

00:31:50après,

00:31:51ont travaillé pour les Français

00:31:52qu'on fait du lobbying

00:31:53pour que ce soit

00:31:54les Français qui les ont.

00:31:55Et là,

00:31:56c'est les Français

00:31:57qui ont fait du lobbying

00:31:58avec les Anglais

00:31:59pour qu'on les ait

00:32:00qui font du lobbying

00:32:01pour que les mecs d'après l'aient.

00:32:02Pour les Japonais avant 2020.

00:32:03C'est super écolo en fait.

00:32:04Mais attends,

00:32:05Anne Hidalgo l'a dit,

00:32:06c'est les jeux écolo.

00:32:07Il y a Milou de la Castera aussi.

00:32:08Alors par contre,

00:32:09tu diras,

00:32:10si tu as Amélie un jour

00:32:11au de la Castera,

00:32:12ce que j'aimerais voir.

00:32:13Je te le dis tout de suite,

00:32:15c'est le seul parti politique

00:32:16dont je n'ai jamais eu un représentant

00:32:17en interview.

00:32:18Mais tu vois,

00:32:19toi pour tes numéros humoristiques,

00:32:20je pense que tu as quelque chose

00:32:21à faire avec les jeux écolo.

00:32:22C'est les seuls jeux écolo au monde

00:32:23qui ont cassé à 14 endroits

00:32:24de la barrière de corail.

00:32:25Oui,

00:32:26on en parlera.

00:32:27Oui,

00:32:28justement.

00:32:29Non,

00:32:30mais la définition de l'écologie,

00:32:31tu vois,

00:32:32dans le monde du sport,

00:32:33elle est réinventée en fait.

00:32:34Les mecs se recyclent

00:32:35les uns les autres.

00:32:36Ils ont pété le corail

00:32:37même pas pour les épreuves.

00:32:38C'est pour poser

00:32:39les pylônes des caméras.

00:32:40Oui,

00:32:41pour faire des WC très modernes

00:32:42et mettre la clim pour les juges

00:32:43et pour les dirigeants du CEO.

00:32:44Incroyable.

00:32:45C'est merveilleux.

00:32:46En plus des pots de vin,

00:32:47donc tu parles toi

00:32:48de dépenses complètement injustifiées.

00:32:49Je vais t'en donner une

00:32:50pour te montrer

00:32:51à quel point on a des champions.

00:32:52Vas-y.

00:32:53Déjà,

00:32:54on va rappeler

00:32:55que tous les budgets

00:32:56de ces compétitions-là

00:32:57sont sous-estimés.

00:32:58Oui,

00:32:59c'est ce que tu fais la liste

00:33:00à un moment.

00:33:01Donc nous,

00:33:02c'est quoi ?

00:33:03Ça va coûter 12.

00:33:04Entre 11 et 12,

00:33:05c'est quoi ?

00:33:06Ça va coûter 12 millions

00:33:07d'euros.

00:33:08Oui,

00:33:09entre 11 et 12 minimum.

00:33:10Alors que c'était censé

00:33:11se monter 6.

00:33:126-7,

00:33:13c'était ça.

00:33:14Et je ne sais plus,

00:33:15c'était lesquels

00:33:16les records de JO

00:33:17qui devaient coûter 10

00:33:18et qui ont coûté 51 ?

00:33:19Je crois que c'est Sochi.

00:33:20Là,

00:33:21c'est x6 le budget.

00:33:22Mais c'est normal.

00:33:23Je veux dire,

00:33:24Sochi,

00:33:25c'est quand même

00:33:26la rivière russe.

00:33:27Faire les Jeux olympiques

00:33:28d'hiver là-bas,

00:33:29il fallait quand même

00:33:30faire quelques

00:33:31petites installations.

00:33:32Donc,

00:33:33c'est assez incroyable.

00:33:34Mais tous en fait.

00:33:35Et c'est là en fait

00:33:36où tu vois l'hypocrisie

00:33:37et les mensonges.

00:33:38Et c'est pour ça

00:33:39que c'est important

00:33:40et c'est pour ça

00:33:41que j'ai fait ce livre-là

00:33:42parce que tu as dû l'entendre.

00:33:43Oh,

00:33:44les Jeux paient les Jeux.

00:33:45Oh,

00:33:46il va y avoir

00:33:47un ruissellement économique.

00:33:48Et donc,

00:33:49tu as des soi-disant experts

00:33:50souvent payés

00:33:51parce qu'ils peuvent être

00:33:52que payés

00:33:53parce que ce n'est pas possible

00:33:54de dire des bêtises pareilles.

00:33:55Et tu as des études,

00:33:56tu sais,

00:33:57les études indépendantes

00:33:58que tu commandes toi-même

00:33:59et que tu payes toi-même.

00:34:00C'est indépendant.

00:34:01Pour te dire que c'est bien

00:34:02pour l'économie française.

00:34:03Alors,

00:34:04je vais juste poser la question

00:34:06que les États-Unis

00:34:07n'ont pas fait.

00:34:08La Russie,

00:34:09la Chine,

00:34:10le Japon,

00:34:11le Royaume-Uni

00:34:12et la Corée du Sud,

00:34:13tous,

00:34:14ils étaient en déficit.

00:34:15Tous.

00:34:16Je ne te parle pas

00:34:17des Grecs,

00:34:18des Italiens.

00:34:19Donc,

00:34:20ce n'est pas un mythe

00:34:21que ça n'a jamais été rentable.

00:34:22Mais en fait,

00:34:23il faut lire un peu

00:34:24ce qui se fait à l'étranger.

00:34:25Le problème,

00:34:26c'est que nous,

00:34:27en France,

00:34:28on a des gens

00:34:29comme Rémi Dupré,

00:34:30tu as Le Monde

00:34:31qui a fait globalement

00:34:32un très bon suivi

00:34:33de tout ce qui se fait

00:34:34à l'étranger.

00:34:35Tu as quand même des gens

00:34:36comme Rachel Pretty

00:34:37à l'équipe aussi.

00:34:38Tu as des gens

00:34:39qui font le boulot.

00:34:40Attention.

00:34:41Le problème,

00:34:42c'est que tu as un article par-ci,

00:34:43un article par-là.

00:34:44Mais quand tu vas sur,

00:34:45on va dire,

00:34:46la diffusion de masse,

00:34:47on te met des gens,

00:34:48je ne sais pas

00:34:49s'ils sont payés ou pas,

00:34:50qui sont des lobbyistes,

00:34:51il n'y a pas d'autres mots,

00:34:52des communicants.

00:34:53Le CEO,

00:34:54je rappelle que le CEO

00:34:55a quand même son officine

00:34:56de lobbying à Bruxelles aussi

00:34:57pour que les gens comprennent

00:34:58bien ce qu'on a.

00:34:59Mais qui ne l'a pas ?

00:35:00Bah,

00:35:01non.

00:35:02Mais,

00:35:03il n'y a pas encore.

00:35:04Pas encore.

00:35:05Tu pourrais,

00:35:06pour vendre des bonnets après.

00:35:07Bah voilà,

00:35:08bah ouais.

00:35:09Du coup,

00:35:10il y aura du merchandising.

00:35:11Tu ne peux que mieux faire

00:35:12que pareil.

00:35:13D'ailleurs,

00:35:14ce que tu dis dans le bouquin,

00:35:15c'est que pareil,

00:35:16le merchandising

00:35:17de ces CEO-là,

00:35:18c'est pire que les autres.

00:35:19C'est visiblement,

00:35:20personne ne veut acheter

00:35:21nos mascottes là.

00:35:22Le clito,

00:35:23là,

00:35:24il ne va pas.

00:35:25Mais ce n'est pas mal encore

00:35:26la mascotte,

00:35:27ça va.

00:35:28Tu n'as pas vu

00:35:29les chaussettes à 40 euros,

00:35:30toi ?

00:35:31Les chaussettes à 40 balles ?

00:35:32Les chaussettes,

00:35:33ils vont sur la boutique en ligne.

00:35:34Il y a plus de 500 produits

00:35:35et en fait,

00:35:36ils ont sous-vendu les licences

00:35:37par exemple aux co-exportifs.

00:35:38Il faut mettre les copains

00:35:39ou les entreprises françaises

00:35:40en difficulté.

00:35:41Ce n'est pas bon ça.

00:35:42Oui,

00:35:43mais le problème,

00:35:44c'est qu'ils n'ont toujours pas livré.

00:35:45Il y a des retards

00:35:46et le comité d'organisation

00:35:47a dû donner 2,5 millions en plus

00:35:48en prêt aux co-exportifs.

00:35:49Et moi,

00:35:50je te dis,

00:35:51il y a certains appels d'offres.

00:35:52Tiens,

00:35:53on va en parler.

00:35:54Bah,

00:35:55vas-y,

00:35:56justement.

00:35:57Tu as aussi le slip français

00:35:58qui a récupéré quelque chose

00:36:00Ils ont fait des slips

00:36:01à 40 ou 50 euros.

00:36:02Mais qui va acheter un slip

00:36:03à 50 euros,

00:36:04Greg ?

00:36:05Mais qui va acheter un slip ?

00:36:06Les gens qui ont payé

00:36:0720 000 balles

00:36:08pour leur place

00:36:09pour l'ouverture.

00:36:10Non,

00:36:11mais ils ne vont pas acheter ça.

00:36:12Puis eux,

00:36:13ils pensent que les touristes asiatiques,

00:36:14parce qu'ils prennent les asiatiques

00:36:15pour des débiles,

00:36:16ils se disent

00:36:17c'est bon,

00:36:18le chinois,

00:36:19le japonais,

00:36:20il va arriver

00:36:21et puis il va nous acheter

00:36:22une casquette à 30 euros

00:36:23et un bonnet

00:36:24parce qu'il y a des bonnets aussi,

00:36:25des bobs.

00:36:26Il y a des bobs à 30 euros,

00:36:27je crois.

00:36:28Il y a plein de choses comme ça.

00:36:29Puis plein de produits

00:36:30où tu te dis

00:36:31non, mais ce n'est pas possible

00:36:32parce qu'en plus,

00:36:33ils sont vilains.

00:36:34Ils sont vilains

00:36:35la plupart des produits.

00:36:36Ils sont ultra épurés

00:36:37mais c'est trop,

00:36:38beaucoup trop cher.

00:36:39Mais pourquoi ils sont trop chers ?

00:36:40C'est que vu que certains groupes

00:36:41ont dû payer la licence,

00:36:42derrière forcément,

00:36:43ils doivent mettre plus cher.

00:36:44Donc tout ça,

00:36:45mais le problème,

00:36:46et là on en revient aux dépenses,

00:36:47c'est qu'actuellement,

00:36:48en marketing,

00:36:49ils sont tellement loin

00:36:50de leurs chiffres

00:36:51et dans le chat,

00:36:52vous pouvez voir les chaussettes.

00:36:53Il y en a,

00:36:54je me rappelle,

00:36:55à 40 euros.

00:36:56Je suis allé vérifier.

00:36:58Qui va devoir rembourser ça,

00:36:59le trou ?

00:37:00Je sens que ça va être nous,

00:37:01ça.

00:37:02Mais oui,

00:37:03mais si vous faisiez des efforts

00:37:04aussi là,

00:37:05au lieu de ne pas être content,

00:37:06aller acheter un slip

00:37:07à 40 euros,

00:37:08bon sang !

00:37:09Oui,

00:37:10il faut soutenir,

00:37:11acheter des slips

00:37:12à 40 euros

00:37:13pour soutenir les JO.

00:37:14Tu vois,

00:37:15il y a quelqu'un dans le chat

00:37:16qui dit

00:37:17qu'ils ont mis

00:37:18des chaussettes

00:37:19à 54 euros.

00:37:20Et ça,

00:37:21je demande qui dit mieux.

00:37:2254 euros les chaussettes.

00:37:23Si vous êtes dans le chat,

00:37:24amusez-vous,

00:37:25vous pouvez aller

00:37:26sur le site de la boutique

00:37:27dédicace

00:37:28à celui

00:37:29qui nous trouvera

00:37:30le produit.

00:37:31Regarde,

00:37:3254 euros

00:37:33le lot de 2 paires.

00:37:34Ah,

00:37:35il y a 2 paires,

00:37:36excusez-nous quand même.

00:37:37Ah,

00:37:38ben voilà,

00:37:39tu racontes de la fake news aussi,

00:37:40donc 4 chaussettes.

00:37:414 chaussettes,

00:37:425 chaussettes,

00:37:4315,50.

00:37:44Mais tu vois,

00:37:45il y a des polos

00:37:46à 100 euros,

00:37:47les gens peuvent voir

00:37:48en plus les produits,

00:37:49il y en a

00:37:50qui sont abominables,

00:37:51mais vraiment,

00:37:52le pire c'est le stylo.

00:37:53Franchement,

00:37:54il faudrait que quelqu'un

00:37:55mette la capture d'écran

00:37:56à 8 ou 10 euros.

00:37:57Et donc,

00:37:58juste pour terminer,

00:37:59parce que là,

00:38:00tu parles d'argent public

00:38:01et privé,

00:38:02c'est intéressant,

00:38:03c'est qu'il faut se rappeler

00:38:04qu'Alberville

00:38:05et Grenoble à l'époque,

00:38:06Grenoble,

00:38:07pendant 26 ans,

00:38:08les Grenoblois,

00:38:09ils ont dû rembourser ça

00:38:10avec une augmentation

00:38:11des impôts locaux

00:38:12qui était colossale.

00:38:13Et je tiens à signaler

00:38:14que par exemple,

00:38:15le tremplin de Swastika

00:38:16qui était un des symboles

00:38:17des Jeux Olympiques d'hiver

00:38:18de Grenoble,

00:38:19depuis 90,

00:38:20il est en friche,

00:38:21abandonné.

00:38:22En friche ?

00:38:23Ah ben,

00:38:24depuis 30 ans.

00:38:25Donc,

00:38:26ça pourrait être des trucs

00:38:27qui servent après.

00:38:28Tu vois,

00:38:29après,

00:38:30le problème,

00:38:31c'est vrai que ce n'est pas

00:38:32une grande discipline,

00:38:33donc il faut l'entretenir.

00:38:34Je comprends que ça coûte de l'argent,

00:38:35c'est comme la piste de Bobsleigh

00:38:36de la Plagne,

00:38:37c'est la seule qui est opérationnelle

00:38:38en France.

00:38:39Donc,

00:38:40je comprends parce que

00:38:41c'est des petites disciplines

00:38:42et tout,

00:38:43mais le problème,

00:38:44c'est que tu…

00:38:45et c'est le souci du CEO,

00:38:46c'est qu'il te demande

00:38:47des installations

00:38:48de plus en plus grandes

00:38:49et tu te retrouves

00:38:50avec des éléphants blancs.

00:38:51Même au Japon,

00:38:52tu vois,

00:38:53par exemple au Japon,

00:38:54le truc de Bobsleigh,

00:38:55tu fous un carré de flotte

00:38:56en dessous,

00:38:57ça te fait un aqua splash.

00:38:58Ton machin là,

00:38:59t'en fais un hangar,

00:39:00t'en fais,

00:39:01j'en sais rien,

00:39:02tu peux l'utiliser.

00:39:03Tu fais des centres d'accueil

00:39:04pour migrants,

00:39:05j'en sais rien,

00:39:06tu démerdes,

00:39:07tu fais un truc.

00:39:08Ah,

00:39:09on l'a,

00:39:10on l'a,

00:39:11on l'a.

00:39:12Oh,

00:39:13le stylo.

00:39:14Oh,

00:39:15c'est le stylo ça ?

00:39:16Mais oui,

00:39:17regarde en haut.

00:39:18Mais je ne vois pas

00:39:19le diamètre,

00:39:20c'est inutilisable,

00:39:21c'est atroce.

00:39:228 euros ?

00:39:238 ?

00:39:24Ok.

00:39:25Mais quel enfer.

00:39:26C'est un plug,

00:39:27ils ont un gros problème de…

00:39:29Oh l'enfer.

00:39:31Waouh.

00:39:32Mais tu sais que ça,

00:39:34ces gens-là du comité,

00:39:35c'est payé par nos impôts.

00:39:36Ben oui.

00:39:38Donc tu imagines,

00:39:39les gens,

00:39:40ils se sont dit,

00:39:41ça a été validé par plusieurs commissions,

00:39:42le stylo.

00:39:43Mais il n'y a pas que le stylo.

00:39:45Je te dis,

00:39:46ton équipe,

00:39:47elle peut regarder.

00:39:48Ils vont trouver des produits

00:39:49incroyables.

00:39:50Tiens,

00:39:51il y a la fameuse lunchbox,

00:39:52tiens.

00:39:53Il faut voir les prix aussi.

00:39:54C'est une boîte en plastoïd,

00:39:55on est d'accord,

00:39:56et avec marqué Miam Miam.

00:39:57Ok,

00:39:58ça vaut combien ça ?

00:39:596 euros.

00:40:00Oh ça va ça.

00:40:01Mais non,

00:40:02mais montre l'autre.

00:40:03Il y a une autre lunchbox

00:40:04qui coûte un peu plus cher.

00:40:0522.

00:40:06Ah ben ouais,

00:40:07mais celle-là,

00:40:08attends,

00:40:09elle est…

00:40:10Elle est en plastique aussi.

00:40:11Et après,

00:40:12tu as des tenues…

00:40:13Il y a des gens

00:40:14qui ont trouvé un pin's

00:40:15à 89 balles.

00:40:16Si.

00:40:17Non,

00:40:18non,

00:40:19non,

00:40:20c'est pas possible quand même.

00:40:22Là c'est de l'art,

00:40:2354 euros,

00:40:24le Boxster.

00:40:25C'est le même

00:40:26mais c'est le même

00:40:27que le normal ?

00:40:28Ouais,

00:40:2954 euros.

00:40:30Mais c'est le slip français

00:40:31mais ce qu'il a de JO ?

00:40:32Je ne vois pas,

00:40:33attends,

00:40:34là,

00:40:35il y a le petit truc là ?

00:40:36Oui,

00:40:37il enfoilait le 2Q…

00:40:38Ah Ouais.

00:40:40Mais regarde le prix de ça !

00:40:41Mais qui va acheter ça ?

00:40:42Je peux dire que

00:40:43je déboule avec ça au pussy

00:40:44et ma meuf me fout dehors.

00:40:4648 euros

00:40:47le slip vert.

00:40:48J'avais le même

00:40:49quand j'avais 12 ans

00:40:50Enfer ! Je sais pas, peut-être les JO de 36 c'était plus rentable, mais ils avaient une main d'oeuvre pas chère.

00:40:58Mais nous aussi d'ailleurs, parce que ça justement...

00:41:01Ah oui les sans-papiers, c'est vrai qu'on a régularisé.

00:41:03Des enquêtes ont mis au jour la présence de travailleurs irréguliers.

00:41:07Parmi eux, Moussa, originaire du Mali.

00:41:10Il dit avoir été exploité sur les chantiers de Paris 2024.

00:41:14Tous ces beaux chantiers que les gens voient, en réalité, ce qui se cache derrière,

00:41:21ces chantiers-là, ils sont construits au-delà des pauvres.

00:41:26Il y a des chantiers que je fais, je travaille jusqu'à 20 heures.

00:41:29Si tu dis que tu veux pas rester, ils vont te faire des chantages.

00:41:35Ils vont dire soit tu restes, soit tu prends tes affaires.

00:41:39Gueye est lui aussi originaire du Mali, lui aussi sans-papiers.

00:41:43Il nous montre sa carte d'accès au chantier du centre aquatique

00:41:47où il aurait travaillé clandestinement.

00:41:49Du coup, ton patron, il savait que tu étais sans-papiers ou pas ?

00:41:52Mais oui.

00:41:53Ça c'est la piscine ?

00:41:54Oui, ça c'est la piscine.

00:41:54À l'instar de son compatriote, il dénonce les mauvais traitements de ses employeurs

00:41:59et les heures non payées.

00:42:00Par exemple, tu travailles deux mois, après tu payes un mois.

00:42:04C'est comme ça.

00:42:05Mais j'accepte parce qu'ils connaissent mon situation, moi aussi je connais.

00:42:08C'est vrai que justement, c'est un truc dont on parlera,

00:42:11c'est qu'il y a eu aussi, parmi les polémiques,

00:42:14les volontaires mobilisés où ça frôle au travail déguisé.

00:42:1845 000, c'est le nombre de volontaires, c'est-à-dire bénévoles,

00:42:21qui seront mobilisés dans toute la France pendant les Jeux de Paris 2024.

00:42:24Pour vous donner une idée, c'est comme si tous les habitants de disons,

00:42:27la ville de Noisy-le-Sec, travaillaient pendant plus de 15 jours.

00:42:30Pour zéro euro.

00:42:31Pour devenir bénévole, il ne suffisait pas de s'inscrire.

00:42:34Il fallait être sélectionné parmi les 300 000 postulants.

00:42:37Pour augmenter ses chances d'être retenus,

00:42:38Mohamed est passé par le programme Tous et Toutes Volontaires,

00:42:41qui est financé par la Seine-Saint-Denis.

00:42:43Ce qui est certain, c'est que les droits et devoirs des volontaires

00:42:46sont inscrits dans une charte établie par le comité d'organisation des Jeux olympiques.

00:42:50On peut y lire que les volontaires pourront travailler jusqu'à 10 heures par jour,

00:42:5348 heures par semaine, parfois dès 5 heures et jusqu'à 2 heures du matin.

00:42:58Et ça, c'est bien plus que la durée légale du travail à temps complet,

00:43:01qui est de 35 heures par semaine.

00:43:03Transport en commun et repas sont pris en charge,

00:43:06mais pas l'hébergement sur place.

00:43:07Normalement, c'est du salariat déguisé.

00:43:10D'ailleurs, avec un budget total pour les JO d'environ 8 milliards d'euros,

00:43:13si on fait les calculs,

00:43:15salarier les 45 000 volontaires à temps plein

00:43:17représenterait environ 80 millions d'euros,

00:43:19soit seulement 1% du budget.

00:43:21Mais le gouvernement assume,

00:43:22il y a toujours eu des volontaires pendant les JO,

00:43:24donc ils ne seront ni logés, ni payés.

00:43:26Les volontaires étaient par définition des volontaires,

00:43:30c'est-à-dire qu'ils étaient des volontaires qui avaient un emploi,

00:43:32qui avaient un emploi,

00:43:33qui avaient un emploi,

00:43:34qui avaient un emploi,

00:43:35qui avaient un emploi,

00:43:36qui avaient un emploi,

00:43:38c'est-à-dire qu'ils savaient qu'ils n'étaient ni payés ni hébergés,

00:43:43qu'ils savaient qu'ils se débrouillaient par eux-mêmes

00:43:45et on se découvre beaucoup d'amis,

00:43:47vous savez, quand on vient comme ça dans un type d'événement.

00:43:49Mais alors que c'était une des autres grosses dépenses que toi t'as critiquées,

00:43:54le salaire absolument exorbitant des directeurs de ces jeux-là,

00:44:00notamment Anne Deschamps,

00:44:02aucun rapport avec Didier.

00:44:04Aucun rapport, non.

00:44:05Sauf au moment de passer à la caisse, visiblement.

00:44:07C'est-à-dire qu'en quelle proportion ils sont payés ?

00:44:10Combien les mecs qui organisent ça ?

00:44:11Attends, juste avant que j'oublie.

00:44:13Oui, oui.

00:44:14Il faut à tout prix que les gens voient aussi les génies qui ont fait…

00:44:17Tu sais, normalement, là, tu parles du design des produits,

00:44:19ça m'est sorti de la tête.

00:44:21Ils ont mis France sur deux lignes.

00:44:23Donc t'as des produits où t'as FRA et en-dessous t'as NCE.

00:44:27Mais qui m'a acheté ça ?

00:44:29Qui a pu valider des casquettes FRA et en-dessous NCE ?

00:44:33Non, mais vraiment, et c'est sur des T-shirts et tout.

00:44:37Et il y a des chaussons à 78 euros aussi.

00:44:39Des chaussons à 78 balles ?

00:44:44J'ai été étonné de ça.

00:44:45J'en ai parlé à quelqu'un, j'ai dit,

00:44:46mais parce que je ne te connaissais pas, j'ai dit,

00:44:48mais pourquoi il n'a pas fait de vidéo sur les produits dérivés des JO ?

00:44:52Tu peux en faire ?

00:44:53T'en as au moins pour deux ou trois ?

00:44:54On vient de la faire, là.

00:44:56Je peux te jurer que là, les gens iront voir

00:44:59et je pense qu'ils iront se marrer tout seuls,

00:45:00parce qu'un unboxing, non, non, allez vous faire voir,

00:45:04je ne ferai pas d'unboxing.

00:45:06Tu ne fais pas un placement de produit ?

00:45:07Non, non.

00:45:08Du partenariat ?

00:45:09Non, non, si, de ton bouquin, mais c'est tout.

00:45:11Ah ouais, mais il n'y a pas de placement de produit, mais écoute,

00:45:13et c'est gratuit en plus pour moi.

00:45:16Fais voir, là, c'est quoi ça ?

00:45:18Oh, mais quel enfer !

00:45:21Ah, il est en solde, combien ?

00:45:24Et normalement, il est à ?

00:45:2538.

00:45:26Oh, pardon.

00:45:29Ho, ho, ho !

00:45:32Mais même les boutiques, là, à Saint-Michel,

00:45:34tu sais qu'ils vendent des merdes pour touristes,

00:45:35le mec, le paquis dans sa boutique, il dit non, non, je refuse.

00:45:39Mais il y a quoi de Paris 2024 en plus dans Ho, ho, ho ?

00:45:43Je ne sais pas.

00:45:45Je ne sais pas, parce qu'en plus, il y a un sapin de Noël,

00:45:47alors que c'est des JO qui se déroulent en été,

00:45:49donc du coup, c'est...

00:45:51Mais ça n'a aucun sens, putain !

00:45:54C'est une catastrophe !

00:45:56Et alors, pour répondre à ta question sur le CO,

00:45:58les salaires exorbitants...

00:46:00Les mecs, ils sont augmentés en plus.

00:46:02Ah, parce que c'est eux, bien évidemment, qui choisissent...

00:46:04Ah, ils sont là, ils sont là, France, ouais, ouais.

00:46:06Et celui-là encore, ça va, le peignoir, comme ça.

00:46:08Ah, c'est pas le pire.

00:46:09Ah non, celui-là, ça va, il y a équipe.

00:46:11Moi, je te parle de la casquette FRA et en dessous, NCE.

00:46:16Mais bon, c'est quand même 70 euros, le peignoir, quand même.

00:46:18Ouais.

00:46:20Alors du coup, revenons sur les salaires de nos amis dirigeants,

00:46:25donc qui, bien évidemment, c'est comme pour les politiques,

00:46:27c'est eux-mêmes qui décident de leur propre augmentation.

00:46:30Sinon, c'est pas drôle.

00:46:31Ils ont justifié ça en disant quand même, la compétence, ça se paye.

00:46:36Donc, la compétence des mecs du marketing qui ont été augmentés...

00:46:40Ton stylo carotte, là, il faut payer le mec qui a...

00:46:43Non, mais ils se sont mis combien, là ?

00:46:45Combien ils se sont payés pour l'organisation ?

00:46:46Enfin, je suppose qu'ils ne touchent pas tous le même truc.

00:46:48Alors, c'était Complément d'Enquête qui avait fait quelque chose spécialement là-dessus.

00:46:52Alors, attention, c'est intéressant.

00:46:55Mais moi, ce que je vais te dire, c'est les avantages dont on ne parle pas.

00:46:57C'est-à-dire qu'en plus, il y a tous les frais, et je peux te dire que ça vit très bien.

00:47:01En plus du salaire, déjà, proéminent,

00:47:03je crois qu'Estanguet, c'est...

00:47:05Je n'ai plus le chiffre en tête, mais je crois que c'est 248, quelque chose comme ça, par an.

00:47:08Plus tous les autres.

00:47:10Et en fait, le plus drôle, c'est que tu as des cumulars.

00:47:12C'est-à-dire que tu vas retrouver des gens dans plein de commissions.

00:47:15Moi, il y a un truc qui m'a choqué, c'est que je me suis dit, mais attends,

00:47:17qu'est-ce que Bernard Thibault, il nous dit du bien des Jeux olympiques ?

00:47:20Quoi ? Bernard Thibault, le syndicaliste ?

00:47:23Eh bien, ils l'ont mis dans une commission.

00:47:26Bernard Thibault ?

00:47:26Bernard Thibault, qui te dit bon.

00:47:28Bernard Thibault de Bernard Thibault ?

00:47:30Bernard Thibault de Bernard Thibault.

00:47:33Qu'est-ce qu'il est compétent ? De quoi ?

00:47:35Eh bien, pour le droit du travail.

00:47:36Sur les conditions de travail des gens, sur quoi ils l'ont mis ?

00:47:38Le droit du travail, etc. Je ne sais pas trop quoi.

00:47:40Et maintenant, il te dit, bon, ce n'est pas parfait, mais il y a du progrès.

00:47:44Mais il est dans une commission.

00:47:45Mais je vais te poser une petite devinette quand même,

00:47:48parce que quand on parle de recyclage, là, c'est très fort.

00:47:51Quelle est la personne en charge, président, donc,

00:47:55des audits pour le comité d'organisation 2024 ?

00:48:00Je ne sais pas.

00:48:02Allez, je te dirais qu'elle est au gouvernement.

00:48:04Ah oui, Amélie Oudéa-Cassez, oui, bien sûr.

00:48:07Alors, en plus, ce qui est génial dans le recyclage,

00:48:10c'est que je ne sais pas si c'est gratuit ou pas.

00:48:12Je crois, visiblement, qu'elle fait ça bénévolement.

00:48:14Donc, il faut quand même lui mettre un petit bravo.

00:48:16Oui, enfin, elle touche 15 briques à côté.

00:48:18Oh, mais c'est rien comparé à ce qu'elle prenne au tennis.

00:48:22C'est vrai, elle l'a dit.

00:48:23Elle avait dit j'ai fait ça et je suis devenu pauvre.

00:48:26Et le pire, c'est qu'elle a raison.

00:48:27Elle n'est pas devenue pauvre, mais c'est vrai qu'elle a renié.

00:48:30Mais tu sais, elle est tellement forte et je pense qu'on a raison de la mettre

00:48:33pour les audits parce que son ministère, qui en fait, c'est un ministère,

00:48:36tu vois, qui le ministère, c'est pas d'espoir, c'est le ministère de sous le tapis.

00:48:39T'as rien à dossier sous le tapis.

00:48:42Et donc, depuis 16 mois, on attend la fin de l'audit pour la fédération des scrims.

00:48:4716 mois, un audit pour les scrims.

00:48:49Alors, ils sont à peu près 15 employés.

00:48:50J'imagine que ça doit prendre du temps.

00:48:52Et donc, ils se sont dit on va la mettre, elle, en charge des audits.

00:48:54C'est vrai qu'elle le fait tellement bien dans son ministère.

00:48:57Et donc, si tu veux, c'est du recyclage.

00:48:58On met plein de gens dans des commissions.

00:49:02Mais encore une fois, ces salaires là, c'est rien du tout par rapport au salaire du CEO.

00:49:06Parce que le directeur de la communication institutionnelle,

00:49:09Monsieur Christian Klau, un Allemand,

00:49:12donc son petit surnom, c'est le chef de la propagande.

00:49:15Je te laisse deviner le salaire annuel.

00:49:17Je te laisse deviner.

00:49:17D'après toi, combien le chef de la communication institutionnelle du CEO prend par an ?

00:49:22200 000 ?

00:49:24Mais tu es un petit joueur.

00:49:26Déjà, je croyais que c'était...

00:49:28300 000 ?

00:49:29Mais tu es un petit joueur, un petit peu de respect.

00:49:31Arrête de déconner.

00:49:32Mais c'est des gens bien quand même.

00:49:34Quoi ?

00:49:35540 000.

00:49:36540 000 kunes ?

00:49:38Et je rappelle que les athlètes, eux, le CEO va leur reverser

00:49:42zéro pour les Jeux Olympiques.

00:49:44Et voilà, 7 gagnants.

00:49:46Qui dit mieux ?

00:49:472 millions.

00:49:48Oui.

00:49:49Et combien prend le secrétaire général du CEO, le Belge ?

00:49:54Je retourne sur 200 000 parce que...

00:49:55Ah ben non, il ne prend plus du double, il ne prend plus d'un million.

00:49:58Ah oui, d'accord.

00:49:59Par an.

00:50:01Putain, c'est un enfer.

00:50:02Toutes ces dérives, elles viennent du fait,

00:50:04c'est pour ça qu'en fait, il faut tout connecter,

00:50:06que tu as le comité international olympique qui te dicte ses lois

00:50:09et tu as les politiques qui disent oui, oui.

00:50:11Oui, oui.

00:50:13Et juste, c'est là, je la mets maintenant pour que les gens comprennent le rapport.

00:50:18Normalement, Greg, je vais te poser la question,

00:50:19l'État, tu le mets où dans une pyramide ?

00:50:22Normalement, l'État, il est en haut.

00:50:23Bon, oui, alors, il est en haut, mais je...

00:50:25Normalement.

00:50:26Il est juste en dessous, Ursula von der Leyen,

00:50:28qui est juste en dessous Joe Biden.

00:50:32Mais c'est des petits joueurs comparés au CEO.

00:50:33Arrête de me parler de petits, là, Joe Biden.

00:50:37Tous ces gens-là, ils mettent le tapis...

00:50:38Ah, je crois que c'est Joe Biden.

00:50:39Les gens qui s'occupent de gérer les États-Unis à la place de Joe Biden.

00:50:43Mais bon, tous ces mecs-là, ils appellent Thomas Bach président, quand même.

00:50:48Donc, Thomas Bach, le patron du CEO, tout en haut.

00:50:50Tu mets le CEO tout en haut et ils ont fait signer,

00:50:52et c'est dans le contrat de Ville Haute, écoutez bien,

00:50:55ils ont dit que le comité d'organisation,

00:50:57donc Tony Estanguet, toute la fine équipe,

00:51:00est tenu de veiller à ce que les autorités françaises

00:51:03ne parlent avec aucun sponsor, etc.

00:51:05Donc, pour le CEO, le comité d'organisation,

00:51:07donc Tony Estanguet, toute la fine équipe, doit surveiller l'État.

00:51:10Donc, pour le CEO, t'as le CEO,

00:51:12un peu en dessous, t'as le comité d'organisation,

00:51:14et puis plus bas, t'as les États.

00:51:16Et t'as la France qui a dit « oui, oui, on accepte de se faire surveiller

00:51:18par Tony Estanguet, et M. Taubois, et tous les autres ».

00:51:22Alors, justement, dans les frais, en plus du scandale des 45 000 bénévoles,

00:51:28du salaire des dirigeants, des dépenses injustifiées,

00:51:31notamment pour des votes qui n'ont pas eu lieu,

00:51:33tu parles aussi des contrats d'infrastructure.

00:51:35Et ce que tu dis dans le bouquin, c'est que tous les contrats d'infrastructure,

00:51:38ou presque de ces JO, ont été complètement gonflés à balles, en fait.

00:51:43Alors, soit ils ont été sous-estimés,

00:51:45soit, mais après, ils vont te dire « oui, il y a eu l'inflation ».

00:51:47Parce que les mecs qui les ont faits, c'est les gars qui ont designé les stylos,

00:51:49donc forcément, voilà.

00:51:50Et c'était les mêmes cracks qu'on a payés à prix d'or,

00:51:54parce que, comme elle a dit à Melioudé Acastera,

00:51:56on paye la compétence.

00:51:57On paye la compétence.

00:51:58Mais là, ce que tu dis, c'est que la plupart des contrats d'infrastructure

00:52:00ont été complètement attribués à des entreprises,

00:52:04à des prix qui sont bien au-delà de ceux du marché, normalement.

00:52:07Moi, je pense surtout de ce que je sais, c'est que ça a été sous-estimé à la base.

00:52:09En gros, on a sous-estimé à la base pour dire « regardez,

00:52:12le budget avec l'argent public, ça ira, en fait.

00:52:14Avec le privé de ce qu'on a, c'est bon. »

00:52:16Et en fait, tu as deux budgets en un.

00:52:18C'est-à-dire qu'à la fois, tu as le budget du comité d'organisation,

00:52:20et c'est pour ça que tous, ils disaient à 97%, ce sera du financement privé.

00:52:24Sauf qu'en fait, ce qu'ils ont oublié de dire,

00:52:26c'est que tu as tous les travaux à côté.

00:52:29Ça fait partie de l'idée.

00:52:29C'est-à-dire que c'est conclu dedans ?

00:52:31Mais non, mais...

00:52:32Ils ont le comité d'organisation, les trois travaux...

00:52:33Mais comment tu fais un contrat d'infrastructure sans prendre en compte les travaux ?

00:52:38Parce qu'ils n'ont pas compté ça dans le budget du comité d'organisation.

00:52:41Ils disent que c'est autre chose, donc ça, ils ne l'ont pas montré aux gens.

00:52:43Et à travers des agences de relations presse,

00:52:45ils ont fait croire aux gens, tu peux retrouver les articles,

00:52:47« oh là là, mais attendez, on est dans le financement privé.

00:52:51Regardez, le comité d'organisation se finance de manière privée. »

00:52:54Ce qu'ils n'ont pas dit,

00:52:55c'est que toutes les infrastructures à refaire, c'est considéré ailleurs.

00:52:58C'est pour ça que le budget, il explose.

00:53:00Parce qu'en plus, il a été mal fait.

00:53:01Ils ont séparé les trucs, oh là là.

00:53:03Mais bien sûr.

00:53:05Et là, maintenant, je vais t'en raconter deux, trois des génies.

00:53:07Alors, je rappelle que Valérie Pécresse avait promis la gratuité des transports.

00:53:11Bien sûr.

00:53:11Des nouvelles lignes de métro.

00:53:12Bon, on va t'oublier encore.

00:53:14Je ne sais pas si elle avait promis la propreté dans le métro, par contre.

00:53:17Parce que bon, ça non plus...

00:53:17Non, mais il ne faut pas déconner non plus.

00:53:20Pardon, excusez-nous.

00:53:21Ni la propreté, ni la sécurité.

00:53:23On devait refaire la tour Montparnasse aussi.

00:53:27Ah ben oui, c'était dans le...

00:53:29Je te dis, la brochure qu'on a faite pour Paris 2024.

00:53:33Mais Pinocchio aurait pu la faire.

00:53:34Alors, il y a quand même deux pages...

00:53:35On rajoute un étage à la tour Eiffel.

00:53:37Enfin, vraiment, la complète.

00:53:38Non, il y a quand même deux pages intéressantes.

00:53:40C'est les conditions fiscales.

00:53:41Ça, par contre, ils ne se sont pas trompés.

00:53:42Donc ça, par contre, c'était le point central de la candidature.

00:53:45Venez le CIO, vous ne payerez pas d'impôts.

00:53:47En gros, c'était ça.

00:53:47Je te le schématise un petit peu en grossissant à peine les frais.

00:53:50C'est bien, ça faisait un slogan tout près.

00:53:52Venez le CIO, vous ne payerez pas d'impôts.

00:53:55Ah mais ça, je t'en parlerai après avec les politiciens de droite comme de gauche

00:53:58qui ont validé ça aussi, dont François Hollande.

00:54:00On en reparlera un peu après de ton ami François Hollande.

00:54:02Et si tu veux te montrer l'incompétence,

00:54:04parce que là, tu me parlais d'incompétence.

00:54:05Et encore une fois, tu as des gens bien en France.

00:54:07Tu as des gens super.

00:54:08Mais souvent, les gens super dans le sport, ils n'ont pas de place.

00:54:10Là, on a mis des gens, je te dis, qui ont pété les plombs.

00:54:12C'est-à-dire que tu as des dirigeants au comité d'organisation

00:54:14avec les moyens et l'ascension sociale qu'ils ont eue dans le tout Paris.

00:54:18Ils ont divorcé pour prendre des femmes de 10 ou 20 ans de moins.

00:54:21Ça a été, je te dis, ça a été un déboire à ce niveau-là.

00:54:24Et tu prends les épreuves de tir.

00:54:26Bon, les épreuves de tir, on a voulu les faire à la Courneuve.

00:54:28Donc, on a sorti 15 millions

00:54:30pour rénover un ancien parc militaire ou industriel, j'ai un doute.

00:54:34Et puis, à un moment donné, ils se sont rendus compte

00:54:35qu'en fait, c'était trop petit pour accueillir le public.

00:54:37Donc, on va aller à Châteauroux les faire en fait,

00:54:39parce qu'il y avait le centre national du tir.

00:54:41Donc, on a mis 15 millions.

00:54:43Mais il y a un autre truc qui est quand même...

00:54:44Alors là, par contre, vraiment, tu es dans le délirant.

00:54:47En fait, on avait le projet de faire un grand centre aquatique

00:54:50en Seine-Saint-Denis.

00:54:51Et donc, si tu veux, le budget a été tellement sous-estimé,

00:54:54parce qu'à la base, il doit y avoir au moins 15 000 personnes

00:54:57potentielles dans cette salle,

00:54:58qu'en fait, on s'est rendu compte qu'ils ont dépassé...

00:54:59Au final, ils ont dépassé d'après 90 millions.

00:55:01Donc, tu laisses imaginer quand même des calculs dépassés de 90 millions.

00:55:04Et à la place d'avoir un centre de 15 000 places, tu l'as de 5 000.

00:55:08Tant est si bien...

00:55:09Tant est si bien, mais le pire arrive.

00:55:11Tant est si bien que World Aquatics,

00:55:13c'est la Fédération Internationale de la Natation,

00:55:16en fait, elle te dit que normalement,

00:55:17pour les épreuves de natation libre,

00:55:18qui sont, c'est vrai, l'une des épreuves phares des JO,

00:55:21il faut au moins 15 000 personnes possibles.

00:55:24Donc, en fait, on a fait cet énorme centre aquatique

00:55:26pour, au final, le plongeon, le water polo et la natation synchronisée.

00:55:31J'ai du respect pour ces disciplines, évidemment.

00:55:33Mais ce qui est le plus important que la natation libre,

00:55:36eh bien, ça se fera à la Défense.

00:55:37Et 90 millions de budget dépassé sur ce centre-là.

00:55:41Et du coup, comment ils se sont expliqués, les politiques, de ça ?

00:55:45Parce que la presse a quand même fait son boulot, quoi.

00:55:49Oui, mais si tu veux, tu vas trouver des articles,

00:55:51je dis le Mont, Libération, des fois le Parisien, etc.

00:55:54Mais globalement, on ne va pas au fond du problème.

00:55:57En fait, il faut arriver à relier les choses.

00:56:00Pour moi, ce qui est le plus important,

00:56:02c'est de montrer que la France s'agenouille pour le CO

00:56:06et le CO va être gagnant de tout.

00:56:07Et en fait, on continue à faire croire.

00:56:09Mais si, regardez, la France va gagner quelque chose économiquement.

00:56:12En fait, on te balance des choses complètement fausses, mensongères.

00:56:19Mais pour le moment, ça passe.

00:56:20Ah, mais attends, on n'a pas parlé en parlant d'argent public.

00:56:23On n'a quand même pas parlé de l'eau de la Seine.

00:56:24La fameuse flotte de la Seine.

00:56:26Alors justement, tu as dit dans le bouquin,

00:56:29tu dis qu'il y a des problèmes de caca.

00:56:30Mais est-ce que ça, tu l'avais écrit avant,

00:56:32que finalement, ce soit bon et que finalement, Macron, il puisse se baigner ?

00:56:36Ou il y a toujours des problèmes de caca ?

00:56:37Ce que j'avais écrit, c'est qu'à l'époque,

00:56:39j'ai terminé le livre il y a un mois et demi à peu près.

00:56:42Et à l'époque, je vais te donner une vraie exclue comme ça.

00:56:45Ils ont fait des tests humains et des infos que j'ai,

00:56:51sachant que j'ai contacté le comité de relations qui ne m'a pas répondu.

00:56:54Donc, j'imagine peut-être qu'ils la démentiront,

00:56:55mais je ne sais pas comment ils vont faire.

00:56:57Eh bien, les gens ont terminé à l'hôpital.

00:56:59Ah, merde.

00:57:02Et la première personne qui m'en parle m'a dit Romain,

00:57:05secret défense, c'est remonté tout en haut.

00:57:07Mais tu as suffisamment confiance dans ta source pour l'avoir mis dans le bouquin.

00:57:09Parce que je n'en ai pas eu qu'une.

00:57:11Si j'en ai qu'une, je ne le publie pas.

00:57:13Et puis après, je me renseigne, je me dis.

00:57:16Et là, on me dit, comment tu sais ça ?

00:57:20Et puis, petit à petit, j'ai assez légalement pour y aller.

00:57:23Évidemment, j'ai contacté le comité de relations.

00:57:25Alors, j'attends qu'ils s'expliquent dessus, qu'ils nous expliquent le pourquoi du comment.

00:57:28Je rappelle quand même que la Seine, en effet, il y a beaucoup de matière fécale à l'intérieur

00:57:33et qu'elle n'est pas propre aujourd'hui à la baignade.

00:57:35Donc, il y a ce plan de la rendre propre pour 1,4 milliard qui coûte quand même pas mal d'argent.

00:57:40Ils te disent, oui, mais il fallait attendre le barrage d'Austerlitz et tu avais une ONG

00:57:43qui avait déjà fait des prélèvements et ils avaient montré qu'en effet, ce n'était pas possible.

00:57:48Bon, moi, je vais te donner ce qu'ils voulaient faire il y a un mois et demi.

00:57:51Ils s'étaient dit, bon, ce qu'on va faire, on va faire une étude indépendante.

00:57:55Donc, c'est une étude qui commissionne eux-mêmes et qui paye eux-mêmes,

00:57:57mais qui est indépendante forcément et qui va dire que ça passe juste avant.

00:58:00Et s'il y avait un problème, ils allaient justifier ça en disant,

00:58:04mais attendez, les Anglais au championnat du monde de triathlon l'an dernier à Sunderland,

00:58:08il y a 57 athlètes qui ont terminé à l'hôpital, qui ont été intoxiqués.

00:58:12Donc, en gros, c'est ça l'idée.

00:58:14Et c'est là où tu te rends compte que le CIO, que la Fédération Internationale de Triathlon

00:58:17et que tous les gens qui gèrent les Jeux Olympiques ou ses compétitions,

00:58:20la santé des athlètes, ils n'en ont rien à l'aspirer.

00:58:23Tu parlais tout à l'heure d'un point et là, on va peut-être un peu pouvoir le développer.

00:58:26Tu disais, ils se sont mis super bien financièrement, mais il y a aussi tous les avantages fiscaux.

00:58:31Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de ces avantages fiscaux

00:58:33dont ils bénéficient le comité d'organisation des Jeux Olympiques ?

00:58:38Je rappelle que le CIO, c'est uniquement ses sponsors.

00:58:44C'est lui qui a les droits de diffusion, c'est lui qui a tout.

00:58:47C'est-à-dire qu'à la fin, ils jouent au bandit manchot et le CIO, ils ont toujours le set gagnant.

00:58:53T'as beau faire tous les trucs, c'est le CIO qui est gagnant à la fin.

00:58:57Et pour comprendre au niveau fiscal ce qui s'est passé, il faut remonter à Nicolas Sarkozy.

00:59:03À l'époque, Nicolas Sarkozy veut à tout prix l'euro de football que la France aura en 2016.

00:59:08Quelle époque ?

00:59:09Quand il est président.

00:59:12OK.

00:59:13Et donc, il promet à l'UEFA, en gros, il faut qu'on fasse l'euro en France et en échange,

00:59:20exemption fiscale pour l'UEFA et donc la Confédération Européenne de Football.

00:59:24Sauf que Nicolas Sarkozy ne fait pas un deuxième mandat, c'est François Hollande.

00:59:30Et là, ce qui est incroyable, c'est que comme je te le disais, tu es d'accord que de droite comme de gauche,

00:59:37ils ne sont d'accord sur rien en France.

00:59:39Il n'y a aucun consensus.

00:59:41Mais là, encore une fois, ce que Sarkozy a promis, c'est Hollande qui va le donner.

00:59:46C'est-à-dire que sous le gouvernement Hollande, va passer une loi d'un gouvernement dit de gauche,

00:59:52permettant à toutes les organisations internationales sportives,

00:59:56en cas de compétition internationale ou d'envergure en France,

01:00:00ils te mettent quelques conditions, d'obtenir de grandes exonérations fiscales pour plein de choses.

01:00:05Il y a tous les détails dans le livre de toute façon.

01:00:08Et ça, les conditions ne sont jamais respectées parce qu'officiellement, il faut que ça donne des bénéfices à la France.

01:00:12Le championnat du monde de lutte de 2017, où il y a eu un trou de quasiment 2 millions d'euros,

01:00:17on n'a pas retrouvé entre 600 000 et 800 000 euros en cash.

01:00:20Pour ça, par exemple, il ne faut rien dire, évidemment.

01:00:23Et donc, s'il tu veux, il y a eu toutes ces lois, c'est pour ça qu'il y a autant d'organisations sportives en France,

01:00:28autant de grands événements, on se rappelle la Coupe du monde de rugby, la Coupe du monde de football féminin, etc.

01:00:32Parce qu'en fait, en termes légaux, c'est super avantageux pour ces associations internationales.

01:00:39Et derrière, vis-à-vis des Jeux olympiques, il ne faut pas oublier que ça part du gouvernement Hollande et c'est terminé sous Emmanuel Macron.

01:00:45Et pareil, tu as une exonération fiscale, tu as plein de choses.

01:00:48Et tu as ce contrat de ville haute qui a été signé par Paris, qui donc, je rappelle, interdit les manifestations pendant les JO.

01:01:00Alors, je ne sais pas, légalement, je ne vois même pas comment ça peut être légal.

01:01:04C'est-à-dire que légalement, là, il n'y a pas le droit de manifester pendant les JO ?

01:01:07Ben non, ben non.

01:01:11Mais attends, tu veux que je te cite l'article ?

01:01:12Je n'ai même pas entendu parler de ce truc.

01:01:14Normal, personne n'a lu ça.

01:01:18Attends, je vais te le citer, je vais te citer l'article.

01:01:20« Point 14 du contrat de ville haute. Absence d'activité incompatible.

01:01:24La ville haute, le Comité national olympique haute et le COJO acceptent et confirment qu'aucune manifestation, conférence ou autre réunion majeure

01:01:33qui pourrait avoir un impact sur le succès de la planification, de l'organisation, du financement et de la tenue des Jeux

01:01:38ou sur leur exposition publique et aux médias ne se tiendra dans la ville haute même,

01:01:42dans ses environs ou dans les villes accueillant d'autres sites de compétition dans leurs environs,

01:01:46pendant les Jeux ou pendant la semaine qui les précède ou celle qui les suit, sans l'accord écrit préalable du CEO. »

01:01:53Attends, attends, c'est-à-dire que c'est le CEO qui va décider si on a le droit de manifester ?

01:02:00Ou de faire une réunion ou une conférence, oui.

01:02:02Avant et même après ?

01:02:04Oui.

01:02:06Mais, mais, mais, quoi ?

01:02:08Oui, contrat de ville haute point 14.

01:02:11Et ça, tu vois, moi, ce qui m'a choqué, c'est que tu as eu des émissions comme chez lui sur le salaire, en effet.

01:02:16C'est quand même assez impressionnant que certains mettent du Comité de l'Organisation.

01:02:19Mais ce qui compte, en fait, c'est ça.

01:02:21C'est ça qui est intéressant.

01:02:22Et tu te dis, on leur a dit oui.

01:02:26C'est incroyable.

01:02:27Attends, mais quel truchement légal.

01:02:30Le point B, il est génial.

01:02:32« Aucune négociation n'aura lieu, ni aucun accord ayant un lien quelconque avec les Jeux

01:02:37ne sera passé entre le COJO et une organisation internationale ou supranationale,

01:02:42qu'elle soit gouvernementale ou non-gouvernementale, sans l'accord écrit préalable du CIO. »

01:02:48C'est une blague !

01:02:49Non ?

01:02:50On n'a même pas le droit de faire un accord si...

01:02:53Rien du tout.

01:02:54Mais attends, t'en veux un autre ?

01:02:56Vas-y, vas-y, vas-y.

01:02:57Attends, attends, je vais t'emmener sur les autres.

01:02:59Tu permets une petite seconde, parce que je dois aller sur les autres.

01:03:00Ah non, mais vas-y, vas-y, vas-y, fêlez-moi tous, si tu les as, toutes les dents grises.

01:03:04Je les ai, oui.

01:03:05Mais en fait, si tu veux, je me suis farci, moi, ce contrat de Ville Haute.

01:03:11On le mettra en description de la vidéo pour ceux qui veulent le consulter.

01:03:17Mais attends, tu sais que le pire, les gens, ils pensent, il est en open source !

01:03:22Tu le mets en deux secondes !

01:03:24Tu mets « contrat Ville Haute Paris 2024 », tu l'as !

01:03:27Ben, allez-y dans le chat, hein.

01:03:28Mais, et je comprends pas que personne n'ait réalisé !

01:03:33Parce qu'en fait, faut le connaître.

01:03:35Alors par contre, tu as une version tronquée, parce qu'il y a des parties qu'ils n'ont pas mis.

01:03:39Alors, j'ose même pas imaginer ce qu'ils n'ont pas mis.

01:03:40Tiens, j'en ai un petit pour toi.

01:03:42Le point 32, le COJO veillera à ce que dans la toute mesure autorisée par les lois applicables,

01:03:48toutes les données, je répète, toutes les données d'utilisateurs collectés et traitées

01:03:53par ou au nom du COJO en relation avec l'expérience des spectateurs,

01:03:56les médias numériques et le relais de la flamme olympique,

01:03:59ainsi que d'autres secteurs d'activité du COJO abordés dans les conditions opérationnelles,

01:04:02puissent être transférées au CIO et utilisées par le CIO et ou des entités contrôlées par le CIO

01:04:08et outre tiers autorisées par le CIO.

01:04:10En gros, toutes les données d'utilisateurs, allez, ça va au CIO.

01:04:13Mais attends, je ne résiste pas de te citer mon préféré quand même.

01:04:17Mais vas-y.

01:04:18Parce que déjà, là, on n'est pas mal quand même.

01:04:20Mais on peut faire pire.

01:04:23Le contrat d'impôt et taxe, il est quand même assez marrant, en effet, ça je te le dis.

01:04:27Alors attends, il faut que je le retrouve parce qu'il y a quand même beaucoup de points.

01:04:31Voilà, écoute bien, le 24.4, écoute bien.

01:04:35Aucune activité commerciale en relation avec les Jeux ne pourra être lancée par la Ville Haute,

01:04:40le CNO Haute ou le COJO ou toute autre personne ou entité agissant leur nom pour leur compte,

01:04:44avant la signature de l'accord sur le plan de marketing.

01:04:47Tu te dis ok, pourquoi pas.

01:04:48Mais la suite est intéressante.

01:04:49La Ville Haute, le CNO Haute et le COJO acceptent de ne pas participer à, ni d'autoriser.

01:04:54Et là, ils te mettent entre parenthèses,

01:04:55le COJO est responsable de veiller à ce que les autorités du pays ne participent pas,

01:05:01n'y n'autorisent des activités commerciales ou de marketing en lien direct, etc.

01:05:04Donc là, ils te disent, pour le 24.4, que le comité d'organisation est responsable de veiller

01:05:10à ce que les autorités du pays haute ne participent pas, n'y n'autorisent en gros,

01:05:13le moindre truc commercial que le CNO n'a pas voulu.

01:05:15Donc, en gros, ils te disent que le comité d'organisation, il surveille l'État.

01:05:18Mais il baise ma femme aussi, il fait quoi ? C'est incroyable ! Il fait ce qu'il veut en fait.

01:05:24Thierry Sedaris

01:05:26Ils ont signé pour, ça a changé Bernard Thibault.

01:05:28Interdit de penser pendant les JO 7 ans et 7 ans après.

01:05:35C'est vrai, c'est pas faux.

01:05:36David Jayeux

01:05:37Ils veulent nous mettre 2030 Greg, oublie pas !

01:05:40Garkham

01:05:40Il y en a un dont j'aimerais qu'on parle, c'est Thomas Bach justement,

01:05:43tu en as parlé un peu tout à l'heure pour conclure sur ce sujet des JO de Paris 2024.

01:05:49Parce que, alors si on est un peu chauvin, on a envie de se dire que le mec était de notre côté

01:05:53pour qu'on les ait, mais en fait, bon, c'est un objectif, il n'a respecté aucune règle.

01:05:57Donc, en quoi en fait, il a influé ?

01:06:00Alors, qui sait déjà, est-ce que tu peux nous parler de ce monsieur-là,

01:06:02et de l'influence qu'il a eue sur, on va dire, le fait que la France ait pu avoir ses JO ?

01:06:07Thierry Sedaris

01:06:08C'est l'un des hommes les plus influents du monde,

01:06:09qui est reçu par tous les chefs d'État qui lui sortent du président et le tapis rouge.

01:06:13C'est un ancien escrimeur allemand, vous savez, c'est ce fameux homme qui,

01:06:18il n'y avait pas de dopage dans l'escrime en Allemagne,

01:06:20sauf quand il n'était pas touché, évidemment, c'est notre homme.

01:06:23Donc, son surnom à Lausanne, là où est situé le CEO, c'est de Kingston,

01:06:27donc littéralement le roi soleil.

01:06:28Il a été élu au CEO avec le soutien d'un homme du Koweït, Al Saba,

01:06:34qui lui a été condamné plus tard par la justice suisse,

01:06:36parce qu'il avait plus ou moins tenté un genre de putsch au Koweït,

01:06:41avec des fausses vidéos et des fausses preuves.

01:06:43Al Saba, c'est exceptionnel, pour tous ceux qui s'intéressent,

01:06:47vous mettez Al Saba, Koweït, Olympique, corruption, alors là, c'est…

01:06:51Et Thomas Bach, donc, il est passé par ce biais-là,

01:06:53il veut régner jusqu'en 2032, je crois, quelque chose comme ça.

01:06:57Et si tu veux, c'est l'homme tout puissant, c'est-à-dire que le CEO travaille pour lui aussi,

01:07:01et il y a tout un culte de la personnalité autour de lui.

01:07:04C'est-à-dire que tu vas retrouver des images de Thomas Bach

01:07:06en train de serrer des petites mains à des petites filles en Ouzbékistan,

01:07:10en leur donnant un petit maillot aux Jeux olympiques, tu vois, ce genre de choses.

01:07:14On est dans le grotesque.

01:07:16Et en fait, Thomas Bach aime tous les leaders politiques,

01:07:19hors Thomas Trump, hors Donald Trump.

01:07:22D'accord. Comment ça se fait ?

01:07:26Écoute, ce qui est marrant, c'est que quand il est sorti d'un meeting avec Trump,

01:07:30il a écrit par SMS à ses plus fidèles collaborateurs,

01:07:33« Priez pour nous, en gros, on est foutus, Kowe. »

01:07:36Je ne sais pas.

01:07:38Alors que Jean-Yves Fontenot, président de la FIFA, il adore Donald Trump.

01:07:42Mais lui, il n'aime pas. Par contre, Emmanuel Macron, il l'adore.

01:07:45Il l'adore. Après, Donald Trump, en plus, c'est bizarre,

01:07:47parce que Donald Trump avait dit oui, globalement, à tout ce que voulait le CEO.

01:07:50Les Américains ont fait pareil que les Français.

01:07:52Et en fait, si tu veux, il a une relation très particulière avec la France,

01:07:55parce que déjà, il est francophile.

01:07:58C'est un mec qui parade de partout,

01:08:01qui est au G20, lui aussi, d'ailleurs.

01:08:03C'est un grand lobbyiste qui a ramené tous ces gens au CEO,

01:08:07dont le directeur de la communication institutionnelle à 540 000 dollars par an,

01:08:11Christian Klau.

01:08:13Mais en fait, lui, son but, c'est d'assurer ses réélections

01:08:16et d'assurer son réseau politique.

01:08:18Et vu que la France a accepté toutes les doléances du CEO,

01:08:20je vais te raconter une petite anecdote qui est à mourir de rire.

01:08:25Donc, Thomas Bach 2024, en gros, il dit « Ok, on met Paris en 2024 et Los Angeles en 2028

01:08:30pour, justement, éviter de perdre l'une des deux candidatures,

01:08:33vu qu'elles sont très bonnes, en termes financiers et tout ça. »

01:08:37Et puis, la France candidate pour 2030 les Jeux Olympiques d'hiver avec les Alpes.

01:08:42Sachant que, juste avant, je précise, on avait candidaté pour Annecy 2018,

01:08:47un désastre de candidatures que j'ai rarement vu,

01:08:51où c'est le frère de Beck Bédé qui a repris au dernier moment,

01:08:53qui est d'ailleurs un membre du MEDEF,

01:08:5530 millions qui sont partis plus ou moins en fumée, mais ce n'est pas grave.

01:08:58Et donc, on se dit « Bon, on va aller les avoir, ces Jeux Olympiques d'hiver,

01:09:00ça fait depuis Albertville quand même, ça fait depuis 92. »

01:09:04Et là, j'ai parlé à tous les pontes de l'Olympisme.

01:09:07Et puis, j'ai lu le dossier de candidature française.

01:09:11« Tu peux mal le faire. »

01:09:13Ben, il est quand même particulièrement mal fait.

01:09:15Alors, c'est entre Nice, Briançon et la Savoie.

01:09:18Il n'y a aucune garantie financière, mais bon, pourquoi pas.

01:09:21Et en même temps, tu as la Stockholm qui candidate et les Suisses.

01:09:25Et je parle à Jens Weinreich, le journaliste allemand,

01:09:27un des mecs qui a le plus sorti de trucs sur le CEO.

01:09:30Et lui, il a vraiment des ressources, c'est un ancien.

01:09:33Il me dit « Non, mais les Suédois, ils n'auront jamais ça. »

01:09:35Je lui dis « Pourquoi ? »

01:09:37Ben, il me dit « Parce que l'une de ses sources au CEO, très importante,

01:09:40je lui ai dit « Non, la Suède est trop une démocratie. »

01:09:43Donc, la question, c'est « Si la Suède, c'est trop une démocratie,

01:09:47ça veut dire quoi de la France qui a été favorisée ? »

01:09:52C'est vrai que la formulation est quand même douteuse et l'aveu derrière.

01:09:57Et donc, sans un dossier technique moyen,

01:10:00et donc, les Suisses, finalement, ils ne veulent pas.

01:10:02Et en octobre-novembre dernier, le CEO dit

01:10:04« On va rentrer en discussion exclusive avec la France pour leur donner en 2030. »

01:10:09Et l'idée, en fait, c'était mi-juillet,

01:10:11Thomas Bach allait donner à Emmanuel Macron également 2030.

01:10:14Sauf qu'il faut une garantie financière.

01:10:16Et Gabriel Attal refuse de la signer.

01:10:19Donc, ben, tu ne sais pas.

01:10:20Normalement, la France est le seul candidat, mais il y avait les Suisses aussi.

01:10:23Et en gros, c'est un coup politique.

01:10:26Mais comme je te dis, Attal refuse de signer la garantie.

01:10:29Ce qui crée des bisbilles entre les deux au sommet de l'État.

01:10:32Mais voilà, la vraie question pour les gens du tchat,

01:10:33si la Suède est trop une démocratie pour le CEO,

01:10:36qu'est-ce qu'il y a la France ?

01:10:37Je pense qu'on a tous une petite idée.

01:10:39Donc, encore une fois, c'est un manque d'organisation,

01:10:43pas de professionnalisme, et en fait, tout est fait à l'arrache.

01:10:45Alors, globalement, les Jeux vont marcher.

01:10:47Il va y avoir des problèmes un peu sur les transports, sur ci, sur là.

01:10:50Le vrai problème, ça, c'est à la cérémonie d'ouverture.

01:10:55Le vrai problème, c'est la cérémonie d'ouverture.

01:10:57Ouais.

01:10:58Mais je vais te poser une question.

01:11:01Les cérémonies d'ouverture, normalement, elles se déroulent dans un écrin,

01:11:04dans un lieu fermé, ou peut-être un petit parcours, si tu veux.

01:11:10Là, l'idée, c'est de faire six kilomètres, je crois, de parcours.

01:11:12Un truc grandiose avec un budget quatre fois plus grand

01:11:16que celui de la cérémonie d'ouverture de Londres.

01:11:18Et le CEO adore ça, tu sais, plus c'est grandiose, plus c'est du spectacle.

01:11:20Mieux c'est pour les télés, mieux c'est pour les annonceurs.

01:11:23Sauf que là, même le CEO, ils ont freiné des quatre fers

01:11:26parce qu'en fait, l'idée, pour Emmanuel Macron,

01:11:28c'était de parader pendant six kilomètres.

01:11:32L'idée, en fait, des JO, c'est ce que j'explique dans le livre,

01:11:35c'est que ça devait être l'apogée du règne d'Emmanuel Macron.

01:11:39Bon, ça a un peu raté pour le moment.

01:11:41C'est vrai.

01:11:41Et à un moment donné, c'est ce que là, je vais raconter,

01:11:46t'as les Américains et Israéliens qui sont allés voir en France,

01:11:50les services français hautes en disant « mais vous n'êtes pas fous,

01:11:54vous allez sécuriser combien, six kilomètres autour de la Seine

01:11:59avec autant de buildings ?

01:12:01Vous allez mettre des gens dans tous les appartements

01:12:03qui auraient une possible fenêtre de tir ? »

01:12:04C'est ce qu'avait dit Alain Bauer, pareil, il avait dit « si vraiment,

01:12:07vous pouvez m'expliquer comment vous arrivez à ce miracle

01:12:09de sécuriser la cérémonie d'ouverture,

01:12:11vous me le disiez parce que ce n'est pas possible. »

01:12:13Tu veux boire ?

01:12:14Et donc, les Américains ont tapé du poing sur la table,

01:12:16les Israéliens ont tapé du poing sur la table

01:12:19et ils ont réduit un petit peu, mais c'est toujours beaucoup trop compliqué.

01:12:21Et dans le même temps, tu as très peu de moyens donnés à la sécurité.

01:12:25Je peux te dire que les boîtes de Sécu, on les fait travailler comme des chiens,

01:12:29d'ailleurs il y en a plein qui n'en peuvent plus.

01:12:31Pareil, parce qu'on a pété le droit dominical,

01:12:33enfin tu vois, les géants ont permis aussi d'être liberticides

01:12:36sur le droit du travail en France.

01:12:39Et puis, on a eu un autre problème, c'est que comme toute compétition internationale,

01:12:42tu as des fois des contingents étrangers

01:12:43qui viennent renforcer un peu les trucs de sécurité.

01:12:45Oui, on nous l'a dit d'ailleurs.

01:12:46Non, mais le problème, c'est qu'en France, c'est massif,

01:12:49notamment pour les chiens renifleurs et les maîtres chiens.

01:12:52En fait, on s'est rendu compte qu'on a un énorme manque à ce niveau-là.

01:12:55Et si tu veux parler aussi des génies,

01:12:58ils se sont rendus compte il y a seulement quelques mois

01:13:01qu'en fait, tu pouvais accéder au Stade de France par les bouches d'égout

01:13:04et potentiellement poser une bombe.

01:13:06Donc, les bouches d'égout viennent d'être scellées il y a quelques mois seulement.

01:13:10C'est ce que vous retrouvez notamment dans le livre.

01:13:12Ben justement, il est en description de la vidéo

01:13:16pour ceux et celles qui veulent se le procurer.

01:13:19Je pense qu'ils vont passer un bon moment, écoute, les retours.

01:13:22Je l'ai écrit comme un polar et en plus, pas trop cher.

01:13:2414 euros, 7,99 en Kindle.

01:13:26Tu vois, j'essaie de faire un truc pour tout le monde,

01:13:28que ce soit accessible ni trop long ni trop court

01:13:30et qu'ils prennent un bon moment pour l'acheter.

01:13:33Et puis voilà. Et en plus, je te dis un truc,

01:13:34l'édition a été faite avec une imprimeuse.

01:13:36C'est une imprimeuse qu'on dit ?

01:13:38Oui.

01:13:39Je ne sais pas comment on dit. La machine, en tout cas,

01:13:41une machine de 80 ans en France

01:13:43pour avoir une couverture spécialement un peu

01:13:44avec des dorures particulières et cela,

01:13:46c'est-à-dire qu'il y a un soin qui est donné aussi au produit.

01:13:48Et on a même, ça c'est mon éditeur qui me le dit,

01:13:50donc je me permets de faire mon moment promo,

01:13:52pour un slip vert du Kojo à 42 euros,

01:13:55nous, on propose un coffret à 37 euros avec mes trois derniers livres.

01:13:58Ah ben voilà, c'est parfait.

01:14:01C'est moins cher que le slip vert

01:14:03et on a une paire de chaussettes et demie avec ça.

01:14:06C'est quand même faux.

01:14:07Ce serait con de ne pas en profiter.

01:14:15Oui, il y avait une question qui a été posée tout à l'heure

01:14:18dans le chat par D.J.

01:14:20Alors, on sort un petit peu du sujet, mais on va y revenir.

01:14:23Non, mais t'es dans le sujet quelque part.

01:14:24Qui dit, bonsoir, tu la vois la question ?

01:14:26Ouais, sur le Taekwondo.

01:14:27Bonsoir Romain, je fais partie du groupe qui a fait condamner

01:14:30la Fédération française de Taekwondo le 3 mai 2023.

01:14:33Suis-tu cette affaire scandaleuse ?

01:14:36C'est quoi cette affaire ?

01:14:37Non, mais quand je te dis que le ministère des Sports,

01:14:39c'est exceptionnel.

01:14:41La Fédération de Taekwondo, c'est un groupe qui a fait

01:14:44la Fédération de Taekwondo, qui est une des fédérations

01:14:45les plus mafieuses qui existent.

01:14:47Ou d'ailleurs, tu avais quelques anciens athlètes

01:14:49qui ont été condamnés pour prostitution infantile

01:14:51et autres joyeusetés.

01:14:52Eh bien, en fait, il y a eu des élections.

01:14:55Et en fait, pour faire simple,

01:14:57le ministère la valide.

01:14:59Et puis, le tribunal correctionnel administratif de Lyon

01:15:01va ensuite l'invalider.

01:15:02Et l'une des raisons pour laquelle l'élection a été invalidée,

01:15:05c'est qu'il y a eu 20 000 faux électeurs.

01:15:08Mais validés par le ministère des Sports.

01:15:11Donc, en gros, le ministère des Sports a validé un truc

01:15:13complètement frauduleux.

01:15:14Parce qu'en gros, il y avait à peu près 60 000 licenciés.

01:15:17Et en fait, selon le nombre de licenciés...

01:15:18Ah oui, ça fait un tiers de faux vote quand même.

01:15:21À condition qu'il y ait 100% de participation.

01:15:23C'est exact.

01:15:24Mais non, parce qu'en fait,

01:15:26selon ton nombre de licenciés,

01:15:29le club a plus ou moins de poids.

01:15:31Et donc, en fait, ils ont falsifié 20 000 personnes

01:15:34qui n'existaient pas dans le vote.

01:15:37Et le pire, c'est que le ministère a dit oui.

01:15:41Donc, c'est le tribunal amende.

01:15:42Donc, quelque part, le tribunal a déjugé le gouvernement français,

01:15:44a déjugé le ministère des Sports.

01:15:45On aurait raté les conneries quand même.

01:15:46Et donc là, c'est géré par un administrateur.

01:15:49C'est encore n'importe quoi.

01:15:49Donc, il n'y a même plus de président.

01:15:51Mais je te dis, mais ça, c'est rien.

01:15:54Moi, je peux t'amener sur des trucs bien pires.

01:15:56Parce qu'Emmanuel Macron, il l'a dit,

01:15:57et c'est aussi le but de ce livre,

01:15:59il a dit fermer le couvercle.

01:16:02Et il a trouvé en Amélioude Acastera

01:16:04et toute l'inspection générale,

01:16:06un exceptionnel couvercle fermé.

01:16:09Le problème, c'est qu'aujourd'hui, c'est en train d'exploser.

01:16:11J'ai sorti la lutte hier.

01:16:13Tiens, je vais t'en donner une petite parce que c'est marrante.

01:16:16Ça fait quatre mois que j'étais dessus.

01:16:17Fédération française de lutte et discipline associée.

01:16:19La lutte, c'est historique aux Jeux olympiques, on est d'accord.

01:16:22Sauf qu'il n'y a pas beaucoup de licenciés en France.

01:16:25Officiellement, ils disent 28 000,

01:16:26mais ils comptent le Gouhren qui est de la lutte bretonne.

01:16:28Réellement, il y en a 23 000, 24 000.

01:16:30Et puis, en 2017,

01:16:32grâce à la loi passée par le gouvernement Hollande,

01:16:36eh bien, tu as le championnat du monde de lutte

01:16:38avec tous les avantages fiscaux.

01:16:39Le problème, c'est que les mecs, ils ont tellement mal compté

01:16:42qu'on se retrouve avec un trou d'entre un million et demi, deux millions.

01:16:46Et je te dis, entre 600 000 et 900 000 euros en cash qui disparaissent.

01:16:50Il faut les sortir quand même les 600 000 et 900 000 euros en cash

01:16:52un de nos jours quand même.

01:16:53Le tribunal administratif de Créteil n'a pas pu trouver où c'est passé.

01:16:58Donc, tu as des ligues qui gueulent et tout.

01:17:00Donc là, plan de sauvetage.

01:17:01Le président Berthelon, il doit partir.

01:17:03C'est un haut membre du comité olympique français.

01:17:06Et puis, Roxana Maracina, elle est contente

01:17:09parce qu'il y a un ancien du ministère des Sports

01:17:10qui se présente pour récupérer la Félix,

01:17:12qui s'appelle Lionel Lacaze.

01:17:14Un bon cumulard aussi, Lionel.

01:17:15Donc, ils sont en plan de sauvegarde.

01:17:17Il y a plein de dettes et tout ça.

01:17:19Et puis, quelques années plus tard,

01:17:21ça, ce qui est absolument incroyable,

01:17:22c'est qu'en fait, on se rend compte.

01:17:23Alors, l'opacité, tu oublies.

01:17:26Il y a une plainte qui a été déposée au procureur de la République de Créteil

01:17:29pour emploi fictif faux, usage de faux,

01:17:31soupçon des détournements.

01:17:34Je peux te dire que c'est la régalade.

01:17:36C'est-à-dire qu'il y a une compétition.

01:17:37Tous les dirigeants, ils vont en 5 étoiles.

01:17:39Et le couple présidentiel, on va appeler ça comme ça,

01:17:41entre M. Lacaze et sa directrice technique nationale,

01:17:44ils remboursent eux-mêmes leurs frais.

01:17:46En fait, normalement, tu dois valider tes frais par un conseil d'administration.

01:17:49Ils s'en foutent.

01:17:50Appartements, les petites notes, pour tout ce que tu veux.

01:17:53Tant et si bien qu'en fait,

01:17:55le conseil d'administration a découvert il n'y a pas longtemps

01:17:56qu'il y avait 500 000 euros de dettes à l'INSEP,

01:17:59le Grand Centre Français pour la Performance.

01:18:01Des dettes, par exemple, qui n'ont pas été payées.

01:18:02Le Novotel de Nice, l'an passé,

01:18:04il y a une facture de 45 000 euros,

01:18:05l'adjoint n'a pas été payé.

01:18:06Les petits fournisseurs ne s'est pas payé.

01:18:08La commissaire aux comptes, elle valide toujours.

01:18:10Alors, tu te demandes à quoi elle sert, la commissaire aux comptes.

01:18:13Et tu te dis, dans un chaos pareil,

01:18:15parce que là, c'est quand même grave,

01:18:17l'année dernière, le ministère des Sports est averti

01:18:19et tu as des députés françaises et un sénateur

01:18:21qui écrivent directement à Meliudé Acastera

01:18:23pour la prévenir des dérives.

01:18:25Alors, Meliudé Acastera ne répondra pas aux députés,

01:18:28mais répondra aux sénateurs en disant,

01:18:29oui, j'ai transféré ça, évidemment rien d'autre.

01:18:32Le secrétaire général de la fédération

01:18:34qui a employé du ministère, parce qu'il est fonctionnaire,

01:18:36les directeurs technicationnels de la boxe,

01:18:38il envoie également une alerte.

01:18:40Alors, je te pose la question.

01:18:42Quand tu vois l'état de cette fédération,

01:18:44et encore, je n'ai pas parlé de tous les dossiers cachés,

01:18:46tout le reste, là, je te parle juste des finances.

01:18:48Toi, tu es ministre des Sports, tu réagis comment ?

01:18:50Tu fais quoi ?

01:18:52Ah ben, je les convoque dans mon bureau

01:18:55et rends l'argent.

01:18:57Mais au moins, tu as le choix, tu te lances à l'hôpital,

01:18:59tu fais de l'inspection.

01:19:00Je les convoque dans mon bureau et je leur fais,

01:19:01rends-moi mon stylo, quoi.

01:19:02Je vais dire, au bout d'un moment, il faut arrêter de déconner.

01:19:05Un stylo à 8 euros ?

01:19:06Oui, voilà, rends-moi le stylo déjà à 8 euros,

01:19:09et je leur dis, non, mais oui, je les dégage, enfin.

01:19:12Le ministère des Sports a enquêté sur le mec qui a dénoncé ça.

01:19:15Ils ont commencé à poser des questions sur lui et tout.

01:19:19Et puis, évidemment, quand même, on a augmenté les subventions.

01:19:22Mais attends, on donne 2,5 millions à la lutte par an.

01:19:26Et malgré ça, ils sont en plan de sauvegarde,

01:19:29ils trouvent le moins d'être en dette.

01:19:31Et alors, tu veux le mieux ?

01:19:32Quand Amélie Oudéa-Castera n'était pas bien à l'éducation nationale,

01:19:35je ne sais pas si tu te rappelles,

01:19:36il y a eu la tribune des gens dans le sport qui ont dit,

01:19:38oui, oui, vive Amélie Oudéa-Castera.

01:19:40Et le président et la directrice technique nationale de la lutte,

01:19:42évidemment, étaient parmi les fers de lance de cette tribune

01:19:45soutenant notre cher ministre des Sports.

01:19:48Mais il faut mettre le couvercle.

01:19:51Oh, incroyable.

01:19:52D'ailleurs, je serais curieux de savoir comment l'entraîneur ukrainien de la lutte,

01:19:55il est payé.

01:19:56Pour ceux que ça intéresse, les gens de la lutte,

01:19:58ils comprendront ce que je veux dire.

01:20:00Il y a une question qui a été posée par Faucron,

01:20:03qu'on remercie pour son don.

01:20:05Merci beaucoup.

01:20:06Qui dit, bonjour Greg, bonjour Romain.

01:20:08Concrètement, quelles seraient les conséquences d'une annulation des JO à ce stade ?

01:20:12Est-ce encore possible ?

01:20:14En fait, c'est parce que Le Point a fait un article la semaine dernière, un édito,

01:20:19où ils ont dit, ça peut être annulé.

01:20:22Alors, quand j'ai vu ça, j'ai dit, attends,

01:20:27tu crois que le CEO va s'asseoir sur les milliards qu'il récupère de droits,

01:20:31de diffusion, etc ?

01:20:32Jamais.

01:20:33Donc, le premier point, c'est que j'ai appelé et envoyé des messages

01:20:37à ce que j'appellerais les totems du journalisme olympique dans le monde entier.

01:20:42Donc, des Norvégiens, des Danois.

01:20:44Parce que si quelqu'un peut le savoir, c'est eux.

01:20:47Je veux dire, j'ai du respect pour Le Point.

01:20:50Mais déjà, moi qui suis depuis 13 ans dans les coursives du sport,

01:20:53j'ai galéré comme pas possible.

01:20:55J'ai eu plus de facilité à remonter les trucs d'Al Qaïda que le CEO.

01:20:58Avec tout le respect que j'ai pour le mec du Point,

01:21:00je sais très bien qu'ils n'ont personne au CEO.

01:21:02Parce que c'est quasiment impossible.

01:21:04Et si quelqu'un devait être au courant, je me suis dit,

01:21:06c'est les mecs qui sont là depuis des décennies, qui ont tout sorti, etc.

01:21:10Donc, les mecs me disent, en gros, qu'est-ce que tu me racontes comme connerie ?

01:21:14Puis après, je me renseigne un peu, c'est énorme bullshit.

01:21:17Donc, je m'ai quelques heures plus tard démenti,

01:21:19mais Le Point et le JDD aussi, qui avait publié derrière,

01:21:22en fait, ils ont dit que c'est les Russes.

01:21:24C'est la désinformation.

01:21:25C'est les Russes.

01:21:26C'est les Russes.

01:21:27C'est les Russes.

01:21:28Tout à l'heure, il y a un moment de chat, il a dit, c'est les sionistes.

01:21:31Non, c'est les Russes.

01:21:32Les sionistes.

01:21:33Alors, c'est un peu vrai.

01:21:35Oh, putain, merde.

01:21:36Et voilà, le live est mort.

01:21:38Non, non, mais les Russes, je te parle.

01:21:40Parce qu'en effet, il y a des entreprises de troll farming.

01:21:43Mais comme la France fait du troll farming en Afrique,

01:21:46pour ses intérêts,

01:21:47comme l'Azerbaïdjan fait du troll farming,

01:21:49comme les Émirats, comme plein de pays.

01:21:52Alors, les Russes s'en font un petit peu là-dessus.

01:21:54Mais tu vois, encore une fois, le CEO, c'est plein des Russes aussi.

01:21:57J'ai envie de leur dire, mais attends, Thomas Bach, président du CEO,

01:22:00Poutine, il ne t'a pas donné, il ne t'a pas décoré.

01:22:04Ah, mais attends.

01:22:05Et les oligarques, parce qu'on peut parler aussi,

01:22:08toi qui aimes le folklore,

01:22:10on peut parler des très grands criminels qui font partie de la famille olympique aussi.

01:22:13Des mecs recherchés pour trafic d'héroïne.

01:22:16Quoi ?

01:22:17Bien sûr.

01:22:18Mais comment ils font partie du comité s'ils sont recherchés ?

01:22:21On ne sait pas où il est.

01:22:23On cherche.

01:22:24On ne sait pas s'il est au 15e ou au 28e.

01:22:26Mais ce sont des gens bien.

01:22:28Vraiment, je vous trouve mécréant.

01:22:30Et le tchat, pareil.

01:22:31Ce sont des gens bien, le CEO.

01:22:33Alors, on remonte dans les années 90.

01:22:35Et là, arrive l'ex-URSS qui explose.

01:22:38Évidemment, dès que...

01:22:40Ça, j'adore.

01:22:41Dès que tu as des mecs,

01:22:42hommes d'affaires oligarques de l'ex-URSS qui arrivent dans le sport,

01:22:45souvent, c'est al dente.

01:22:47Souvent, tu as toujours des mecs qui ont fait de la prison,

01:22:49des histoires bizarres.

01:22:51Et là, on va parler de deux hommes.

01:22:54Alisher Ousmanov et Gafour Hakimov.

01:22:57Ousmanov, oligarque assez connu.

01:23:00Lui, il réfute ce terme-là.

01:23:01Il dit que c'est un homme d'affaires.

01:23:03Lui aussi a fait de la prison à l'époque,

01:23:04mais ce n'est pas grave.

01:23:05Bon, OK.

01:23:06Et puis, il a été connu dans le milieu du foot

01:23:08parce qu'en fait, il a été deuxième actionnaire du club d'Arsenal.

01:23:10Ensuite, il a été sponsor d'Everton.

01:23:11Mais surtout, c'est un escrimeur dans l'âme.

01:23:14Et donc, il était le président de la Fédération internationale d'escrime

01:23:17et son mécène.

01:23:18C'est-à-dire que la Fédération internationale d'escrime,

01:23:21financièrement, sans lui, elle coulerait.

01:23:23Et je rappelle qu'en 2016 ou 2017,

01:23:25l'Assemblée annuelle de la Fédération internationale d'escrime

01:23:27s'est tenue, je crois, au Petit Palais à Paris

01:23:29et qu'évidemment, Alisher Ousmanov a régalé.

01:23:32Dans le même temps, il avait acheté le petit fascicule

01:23:34que Pierre de Coubertin avait fait, un original,

01:23:36dans une vente aux enchères à New York pour 8 millions.

01:23:39Et il l'avait donné au CIO.

01:23:40Donc, il y avait un communiqué pour dire

01:23:42« Oh là là, il a fait ça, don musée olympique.

01:23:45Vive Alisher Ousmanov, patati patata ».

01:23:47Depuis, monsieur Ousmanov est sous sanction

01:23:49vis-à-vis de ce qui se passe en Ukraine.

01:23:51Alors, lui proclame son innocence et tout ça.

01:23:53Donc, il s'est mis en retrait vis-à-vis

01:23:55de la Fédération internationale d'escrime.

01:23:57Sauf que ce monsieur, en fait, à l'époque,

01:23:59il avait un ambassadeur britannique qui s'appelle Craig Murray

01:24:01qui a publié un livre qui s'appelle « Meurtre à Samarkand ».

01:24:04Et en fait, il explique que la libération de ce mec-là

01:24:07et son avancement politique

01:24:09vient de l'ancien président d'Ouzbékistan,

01:24:12Kerimov, qui était quand même,

01:24:14en termes de répression,

01:24:17il y avait quand même un certain niveau.

01:24:20Et puis d'un autre homme qui s'appelle Gafour Hakimov.

01:24:23Et là, Gafour Hakimov, tu vas rentrer dans

01:24:26de grandes joyeusetés parce qu'Alisher Ousmanov,

01:24:29c'est dans le livre, tu vois son passé aussi,

01:24:31tu freines les quatre fers quand même.

01:24:32Mais ce n'est pas grave.

01:24:33Gafour Hakimov, comment te dire ?

01:24:37Il a un passé trouble.

01:24:39Personne ne sait vraiment ce qu'il a fait pour devenir riche,

01:24:41mais pourquoi pas.

01:24:42Il est dans le sport.

01:24:44Il est au comité national olympique d'Ouzbékistan.

01:24:47Et lui, son truc, c'est la boxe.

01:24:48Et en fait, ce qu'il faisait dans les années 90,

01:24:51il travaille en Afghanistan,

01:24:53il fait de l'import-export, de tout ce que tu veux.

01:24:55On dit qu'il est relié à l'éopium,

01:24:56ça, on ne sait pas vraiment.

01:24:57Mais en fait, il va permettre à des boxeurs et des lutteurs

01:25:00d'arrondir leur fin de mois en faisant garde du corps,

01:25:02que ce soit pour des politiciens,

01:25:03mais également pour des gens de la pègre.

01:25:06Donc en fait, il est au mieux de tout ça,

01:25:07si tu veux, mon ami Hakimov.

01:25:10Rapidement, il va intégrer la structure

01:25:12de la Fédération internationale de boxe

01:25:14par sa branche asiatique.

01:25:16Sauf que je rappelle que la Fédération internationale de boxe,

01:25:19c'est une fédération affiliée au CEO.

01:25:21Et le mec, il n'a pas n'importe quel poste.

01:25:24Vice-président.

01:25:26Fin des années 90, ça je l'explique dans le livre,

01:25:28pour ceux que ça intéresse,

01:25:30la France lui refoule l'entrée.

01:25:33Parce qu'en fait, il était sous enquête

01:25:35de plusieurs services secrets

01:25:37qui disaient qu'en fait, il était en lien avec la mafia

01:25:39et d'autres joyeusetés.

01:25:42Arrivent les jeux de Sydney en 2000,

01:25:44des jeux qui ont été achetés aussi.

01:25:46Et les Australiens refusent

01:25:49l'entrée sur le territoire à Gafo Hakimov.

01:25:52Alors là, ça m'encolère le patron du CEO de l'époque.

01:25:54L'Espagnol, ça m'arrange.

01:25:55Le franquiste, ça m'arrange.

01:25:57Qui écrit aux plus hautes autorités australiennes

01:25:59en demandant des comptes.

01:26:01Quand même, il faut faire rentrer mon pote.

01:26:03Dans le même temps, il avait écrit

01:26:05au procureur général d'Indonésie

01:26:06en réclamant la libération,

01:26:08donc la liberté conditionnelle d'un membre du CEO

01:26:10qui avait été emprisonné en Indonésie.

01:26:12Ce à quoi le procureur général de l'Indonésie répondra,

01:26:15ils ont une drôle de culture de l'éthique quand même au CEO.

01:26:17Mais il passe encore.

01:26:18Et puis les années passent,

01:26:19et Gafo Hakimov,

01:26:20il est toujours dans la fédération internationale de boxe

01:26:22parce qu'il est vice-président de la confédération asiatique.

01:26:24Il en deviendra même président.

01:26:26Et puis en 2012,

01:26:28il est sous la liste des sanctions américaines

01:26:30pour son appartenance supposée

01:26:32à un trafic d'héroïnes internationales.

01:26:34Ce que l'ambassadeur britannique

01:26:35avait dénoncé dix ans avant,

01:26:37en disant

01:26:39« ce mec-là,

01:26:40c'est l'un des plus grands narcos du monde ».

01:26:42Alors lui, il est toujours pareil.

01:26:44Lunettes, tu sais,

01:26:46grosses carrures, tu vois.

01:26:48Et il avait balancé tranquille dans une interview

01:26:50que Sochi l'avait acheté les votes.

01:26:52Enfin, il n'avait pas dit acheté,

01:26:53il avait dit qu'il avait convaincu les gens

01:26:55de voter pour ses amis russes.

01:26:57Bon.

01:26:58Et puis,

01:26:59donc le mec, je rappelle,

01:27:00interdit de territoire dans plusieurs pays,

01:27:03sous sanctions,

01:27:06accusé d'être un énorme trafiquant d'héroïnes,

01:27:08plein d'autres affaires de meurtre

01:27:09et tout ça qui le concerne.

01:27:11Le CEO ne dit pas un mot.

01:27:13Sauf qu'à un moment donné,

01:27:15Gafour Hakimov devient président par intérim

01:27:17de la Fédération internationale de boxe.

01:27:19Et là, du jour au lendemain,

01:27:20les médias s'intéressent à lui.

01:27:22Et là, le CEO, ils disent

01:27:23« bon, pendant 15 ans, on n'a rien dit,

01:27:25mais là, vu que les médias en parlent,

01:27:28qu'est-ce qui se passe ? »

01:27:30Et bien là, le CEO dit

01:27:31« non, non, tu ne peux pas te représenter, etc. »

01:27:33Le mec, il n'en a rien à serrer, il se représente.

01:27:35Il se fait élire.

01:27:36Et puis, quelques mois après, il va partir.

01:27:39Mais si tu veux, le CEO dit

01:27:40« ah non, c'est pas bien, etc. »

01:27:42Mais ils n'ont jamais rien dit pendant 15 ans.

01:27:44Pendant 15 ans, ils n'ont rien dit sur ce mec.

01:27:46Sauf au moment où on en a parlé publiquement.

01:27:49Oui, bien sûr.

01:27:50Donc, si tu veux,

01:27:51ça montre l'hypocrisie absolument incroyable

01:27:53du CEO avec la trop de criminalité.

01:27:55Après, tout l'Ouzbékistan,

01:27:57c'est génial niveau sportif.

01:27:58Tu as un rapport entre la criminalité et tout,

01:28:01Romain, tu as expliqué à Greg

01:28:03le bordel CVC et les droits TV du foot,

01:28:06même si c'est hors JO

01:28:08avec les déclarations de Labrune

01:28:10à la commission d'enquête pour interrogation.

01:28:12Je vais te le faire simple, Greg,

01:28:13parce que j'ai fait une série là-dessus.

01:28:15Je te pose une question.

01:28:16Je ne sais pas si tu as été chef d'entreprise dans ta vie,

01:28:19mais admettons que je ne suis pas content.

01:28:22Ton entreprise est sponsorisée par les stylos du CEO.

01:28:25Et donc, tu fais en revenus 52 millions.

01:28:28Ton entreprise génère 52 millions de revenus.

01:28:32Donc, il y a un club de foot qui s'appelle Montpellier.

01:28:3452 millions de revenus.

01:28:35D'après toi, leur masse salariale, elle a combien ?

01:28:37Combien de millions ?

01:28:38Tu comptes quoi dans la masse salariale ?

01:28:40Tous les salaires du personnel, des joueurs,

01:28:42de tout ce que tu veux.

01:28:43Donc, moi, je te dis,

01:28:44ils génèrent en revenus 52 millions.

01:28:47Et tu as plusieurs pôles de dépenses.

01:28:49Combien de personnes à payer ?

01:28:50Tu as les joueurs, tu as les employés,

01:28:52tu as du monde.

01:28:53On va dire sur...

01:28:54Je dirais la moitié ?

01:28:5551 millions.

01:28:5898% des revenus générés par le club

01:29:00passent dans la masse salariale.

01:29:02Donc, il y a un petit problème de gestion

01:29:04parce que par an, ils perdent entre 20 et 25 millions.

01:29:06Donc, en fait, ils doivent vendre leurs joueurs.

01:29:09Et en fait, tout le football français, c'est ça.

01:29:11Et tu as un organe de contrôle qui s'appelle la DNCG

01:29:13qui dit oui, oui, oui.

01:29:15C'est bon.

01:29:16Oui, vous allez vendre des joueurs.

01:29:17Donc, en fait, tu joues avec de l'argent que tu n'as pas.

01:29:19Parce que tu vas présumer qu'il y a des mecs...

01:29:21OK.

01:29:22Et là, si tu veux, bon, pour faire très simple,

01:29:24on les a gavés d'argent public

01:29:26pendant les aides Covid.

01:29:28Le foot français a été gavé d'argent public.

01:29:30Et là, si tu veux, en fait,

01:29:31tous les revenus du foot tiennent sur les droits TV.

01:29:33Ça devrait être 60% de leurs revenus.

01:29:35Et du jour au lendemain,

01:29:36ils vont gagner trois fois moins

01:29:38et ils n'ont plus d'aide d'un fonds d'investissement

01:29:40qui leur laisse 16 millions par an.

01:29:41Donc, les clubs qui perdent des 20 millions

01:29:42vont en perdre 40 sur un contrat de 5 ans.

01:29:44Donc, ça fait 200 millions de pertes chez moi.

01:29:47Et là, ils ne savent pas quoi faire.

01:29:48Ils sont tous perdus.

01:29:49Mais pendant ce temps, le président de la Ligue

01:29:51qui a foutu le foot français par terre,

01:29:52lui, il prend 1 million de salaire par an.

01:29:55Il a pris 3 millions de primes.

01:29:59Ça me donne envie de se pendre.

01:30:01Non, mais attends, tu veux le pire ?

01:30:02C'est qu'ils ont une mission de délégation

01:30:03de services publics.

01:30:04Donc, le ministère...

01:30:09Amélie, Amélie !

01:30:13Franchement, j'adorerais faire un live

01:30:15Amélie Oudéa-Castérane, je t'assure.

01:30:17Je ne comprends pas.

01:30:18J'aimerais.

01:30:19Si tu peux faire une heure sous Oudéa-Castérane,

01:30:21vas-y, je prends.

01:30:22Mais jamais, jamais.

01:30:23Le ministère des Sports, il me déteste.

01:30:25Enfin, pas tout le monde.

01:30:27D'ailleurs, est-ce que le ministère aurait couvert

01:30:29un président de la Fédération française

01:30:30interdit de territoire au Maroc

01:30:31pour viol sur mineurs ?

01:30:32Je n'ai rien dit, pardon.

01:30:33Excusez-moi.

01:30:36Mais je ne peux pas donner son nom.

01:30:37Je n'ai pas le dossier, les gars.

01:30:38Et personne ne veut le donner.

01:30:40Mais tout le monde est au courant

01:30:41parce que l'anecdote, elle m'a été racontée

01:30:42par des gens du ministère.

01:30:44D'accord.

01:30:45OK.

01:30:46Non, mais tu vois, ce que je te dis,

01:30:47c'est le ministère sous le tapis.

01:30:49C'est comme le...

01:30:50Tiens, tu veux ?

01:30:51Président de la Fédération d'escrime en France.

01:30:53Pareil, un ami des Russes.

01:30:54Bruno Gare.

01:30:55Bruno rend l'argent.

01:30:57Le mec, ça, c'est génial.

01:30:59Écoute bien.

01:31:00Vas-y.

01:31:01C'est le deuxième Bruno rend l'argent.

01:31:03Oui, mais c'est des petites sommes.

01:31:05Mais c'est marrant.

01:31:06Il y a un instant, il a été conseiller des sports

01:31:07sous Laura Flessel.

01:31:08Et là, maintenant, il est de nouveau

01:31:09conseiller politique dans la ville d'Orodez.

01:31:10Donc, il a démissionné

01:31:11sans donner les raisons.

01:31:13Et en fait, on se rend compte

01:31:14qu'il a fait des fausses factures à Airbnb,

01:31:16que la voiture de sa femme,

01:31:18c'est la Fédération d'escrime

01:31:19qui a payé pour les réparations.

01:31:21Et donc, il y a à peu près

01:31:22pour 10 000 euros comme ça.

01:31:24Et donc, les trésoriers ont dit,

01:31:25en gros, rends l'argent, Bruno.

01:31:26Donc, Bruno a commencé à rendre

01:31:28un peu l'argent, visiblement.

01:31:29Mais là, dans la loi, tu sais,

01:31:30on a quand même un code pénal.

01:31:31En France, ça s'appelle l'article 40.

01:31:33Mais ils font quoi ?

01:31:35Pourquoi il n'est pas...

01:31:36Pourquoi il n'y a personne

01:31:37qui utilise cet article ?

01:31:38C'est comme les abus sur mineurs

01:31:39couverts par la Fédération française de foot.

01:31:41Ah ben non.

01:31:42Il ne faut pas en parler.

01:31:44Donc, ceux qui ont couvert,

01:31:45c'est pas grave, pas d'article 40.

01:31:49Je te dis, les journalistes politiques,

01:31:50mais arrêtez de faire de la politique.

01:31:51Allez dans le sport.

01:31:52Rejoignez-moi un peu.

01:31:53Rejoignez l'axe du bien.

01:31:54Rejoignez l'axe du mal.

01:31:56Le vrai axe du mal.

01:31:57Rejoignez, rejoignez.

01:31:59Et vous pouvez aussi faire un premier pas

01:32:01en vous procurant le livre

01:32:03qui est en description, bien sûr,

01:32:05de la vidéo.

01:32:06Il y avait une autre question tout à l'heure,

01:32:07mais ça me paraît vraiment

01:32:09être une question...

01:32:11Là, on est à l'after-foot, là.

01:32:13Il y avait un mec qui demandait

01:32:14si le France-Argentine 2022,

01:32:15ça a été acheté.

01:32:16C'est ce qu'Emmanuel Macron croit.

01:32:17Il croit qu'on lui a volé

01:32:18sa deuxième coupe du monde.

01:32:19Et c'est pour ça aussi...

01:32:20Il y croit à ça ?

01:32:21Ouais.

01:32:22Mais attends, il croyait que la FIFA

01:32:24allait déménager pour lui.

01:32:25Il avait promis à la FIFA

01:32:27une exonération fiscale.

01:32:28Il lui avait fait plein de promesses.

01:32:29Finalement, ça avait été retoqué

01:32:30par le Conseil constitutionnel.

01:32:31Et pour ceux que ça intéresse,

01:32:32c'est vrai que vu que j'ai la peste

01:32:34et le choléra pour beaucoup,

01:32:35si je me permets,

01:32:36parce que j'ai pas mon livre sur les géos,

01:32:37mais pour ceux que ça intéresse,

01:32:38parce que je sais que son public,

01:32:39ça peut l'intéresser, surtout sur Macron.

01:32:40J'ai sorti ça il y a quelques temps.

01:32:42Il s'appelle « Macron, l'Afrique, la FIFA ».

01:32:44En plus, je fais des livres pas trop chers,

01:32:45en 11 euros celui-là, ou 12.

01:32:47Et dedans, vous allez voir comment, pareil,

01:32:49la France s'est couchée devant la FIFA

01:32:51pour améliorer son influence en Afrique.

01:32:53Et comment ?

01:32:54Et ça, tiens, j'en profite

01:32:55parce que ça, c'est un élément très important.

01:32:56Vas-y, vas-y.

01:32:57Tu vois ce que c'est l'AFD,

01:32:58l'Agence française du développement ?

01:33:00En fait, quand Macron récupère

01:33:02une officine de la FIFA à Paris,

01:33:05en fait, il la corrèle à l'AFD

01:33:07pour améliorer son influence en Afrique

01:33:09en se basant sur le premier discours

01:33:10qu'il a tenu qui était à Ouagadougou

01:33:11pour sa première tournée africaine,

01:33:13où il parle du sport, des JO,

01:33:14de la FIFA, du foot et tout ça.

01:33:16Et donc, l'AFD, avec la FIFA,

01:33:18finance des projets en Afrique,

01:33:19notamment le projet de championne

01:33:20pour l'émancipation des femmes,

01:33:21des jeunes filles,

01:33:22enfin, l'inclusivité, l'inclusion,

01:33:24enfin bref, tous les termes

01:33:25qu'ils font joli, tu vois.

01:33:26Il manque que l'écologie.

01:33:27Et donc, on a l'ambassadeur français

01:33:29en Guinée qui était là,

01:33:30les ministres et tout,

01:33:31ils ont ouvert un centre,

01:33:32l'Académie de Nongo, elle s'appelle,

01:33:34qui est censé être un centre, donc,

01:33:36pour les droits des femmes et tout ça.

01:33:38Moi, ce que j'ai écrit dans le livre

01:33:40et qu'après j'ai dû publier,

01:33:41ce centre soi-disant magnifique

01:33:43pour le droit des femmes,

01:33:44en réalité, les gamines mineures

01:33:45étaient abusées,

01:33:46certaines ont dû avorter

01:33:47en tant que mineure,

01:33:49d'autres ont fui,

01:33:50dont une qui a été retrouvée

01:33:51dans un camp de réfugiés au Liberia

01:33:53et qui avait raconté

01:33:54sa terrible histoire,

01:33:55où ses parents l'avaient

01:33:56plus ou moins vendue

01:33:57à quelqu'un de la fédération guinéenne,

01:33:58enfin, c'est un truc abominable.

01:33:59Et si tu veux, c'est à l'UNICEF

01:34:01aussi au milieu.

01:34:02Le problème, c'est quand je sors ça

01:34:03dans ce livre-là, tu vois,

01:34:04déjà, il faut y aller.

01:34:05J'étais sur le coup

01:34:06depuis un moment et tout.

01:34:07L'AFD répond pas

01:34:08et puis après, je me dis,

01:34:09bon, vu qu'il y a malheureusement

01:34:11ce livre est boycotté

01:34:12comme beaucoup de certaines choses

01:34:13en France que je peux faire,

01:34:14je le fais sortir dans un média

01:34:16qui s'appelle Sportnews Africa.

01:34:18Et l'AFD nous répond en disant

01:34:20oui, on a reçu des alertes,

01:34:21mais on a contacté

01:34:23les autorités guinéennes,

01:34:24aucun détail, rien.

01:34:25Et moi, si tu veux, en Guinée,

01:34:27je fais toutes les grosses émissions,

01:34:28les Grands Dieux de Guinée, etc.

01:34:30En Guinée, les mecs font le boulot

01:34:32et là, je contacte

01:34:34des journalistes français,

01:34:35tu vois, je me dis,

01:34:36quand même, tu as l'AFD

01:34:37qui est impliquée quand même.

01:34:39Rien.

01:34:40Les seuls qui y sont allés,

01:34:41c'est Sidi Yansan de RFI

01:34:43que je tiens à saluer,

01:34:44qui a fait le boulot.

01:34:45Et si tu veux,

01:34:46depuis que j'ai sorti l'affaire,

01:34:47tu as cinq coachs

01:34:48qui ont été suspendus,

01:34:49mais tout le monde se refile

01:34:50la patate chaude.

01:34:51La FIFA, ils disent, on ne sait pas.

01:34:52L'AFD, non, c'est pas nous,

01:34:53c'est les autorités.

01:34:54La Fédération, non, machin.

01:34:55Et si tu veux,

01:34:57c'est là où tu vois,

01:34:58parce qu'on peut parler

01:34:59des Jeux Olympiques,

01:35:00mais en fait,

01:35:01c'est le monde du sport en général

01:35:02qui cache des choses

01:35:03absolument abominables

01:35:04qui brisent des vies.

01:35:05Il y a pas mal de gens

01:35:06qui disent bravo dans le chat.

01:35:07Plus de 30 et 40 dirigeants

01:35:09en prison ou bannis

01:35:11suite à mes enquêtes,

01:35:12notamment d'abus sur mineurs,

01:35:13le basket au Mali

01:35:14et surtout,

01:35:15le plus gros dossier que j'ai fait,

01:35:16moi, c'est la pédocriminalité

01:35:17de masse au Gabon.

01:35:18Là, c'est sur les garçons notamment.

01:35:20Et aujourd'hui,

01:35:21tu as cinq personnes

01:35:22qui sont en prison.

01:35:23En attendant,

01:35:24j'espère les autres.

01:35:25Un réseau politico

01:35:26avec des pratiques.

01:35:29C'est-à-dire

01:35:30que ça conservait le sperme

01:35:31des gamins

01:35:32dans des bocaux

01:35:33pour des messes noires,

01:35:34etc.

01:35:35Pour jouer en sélection.

01:35:36Ah non, mais oui.

01:35:37Et ça,

01:35:38j'ai participé au documentaire

01:35:39de la BBC,

01:35:40BBC Africa High.

01:35:41Donc, les gens

01:35:42peuvent aller sur YouTube,

01:35:43mais BBC Africa et Gabon,

01:35:44c'est en anglais et en français.

01:35:45C'est moi qui ai calé

01:35:46les entretiens, etc.

01:35:47J'ai participé à ça

01:35:48et tout a été publié

01:35:49dans le Guardian.

01:35:50Tiens, souviens-toi

01:35:51que toutes les enquêtes

01:35:52dont j'ai parlé

01:35:53ont été publiées

01:35:54dans les plus grands

01:35:55médias internationaux.

01:35:56Oui, oui, oui.

01:35:57Et c'est moi

01:35:58qui ai tout fait

01:35:59pour le Gabon aussi.

01:36:00Et si tu veux,

01:36:01pareil,

01:36:02un courage incroyable.

01:36:03Je vois ce qui se passe

01:36:04en Guinée, au Congo.

01:36:05Et c'est pour ça

01:36:06que ça me fait autant plaisir.

01:36:07C'est que notamment

01:36:08en Afrique francophone,

01:36:09il y a un réveil.

01:36:10Et ça, ça fait plaisir.

01:36:11Mais encore une fois,

01:36:12tu sais que quand tu fais ça,

01:36:13un, tu n'es pas payé.

01:36:14Tu te prends des procès.

01:36:15C'est-à-dire que là,

01:36:16pour terminer mon affaire d'Haïti,

01:36:17j'ai gagné

01:36:18la cour d'appel de Paris,

01:36:19ce qui m'a attaqué

01:36:20en réclamant

01:36:21quasiment 120 000 balles

01:36:22quand même.

01:36:23Et on a dû

01:36:24montrer certaines choses

01:36:25et le tribunal civil

01:36:26a conclu

01:36:27que j'avais une base

01:36:28suffisamment factuelle,

01:36:29suffisamment solide, etc.

01:36:30Et donc, j'ai été relaxé

01:36:31de tout ça

01:36:32comme tous les gens

01:36:33qui ont essayé

01:36:34d'intenter des procès,

01:36:35ils l'ont fait.

01:36:36Et j'ai toujours

01:36:37gagné mes procès.

01:36:38Je n'en ai jamais perdu un.

01:36:39Donc, ce n'est pas un jeu.

01:36:40Tu vois, les gens,

01:36:41ils peuvent rire, etc.

01:36:42Des fois, ils disent machin.

01:36:43Mais ce n'est pas dans un jeu.

01:36:44C'est-à-dire que moi,

01:36:45je mets ma peau dessus,

01:36:46ma peau financière déjà

01:36:47à tous les autres niveaux.

01:36:48Mais je crois en ce que je fais.

01:36:49Aujourd'hui, mon but,

01:36:50c'est ce grand centre

01:36:51contre les abus

01:36:52au niveau international.

01:36:53Le CIO et la SIFA

01:36:54voulaient le financer.

01:36:55Finalement,

01:36:56ils ont une bisbille.

01:36:57Mais un jour,

01:36:58on y arrivera.

01:36:59Un jour, on y arrivera.

01:37:00Ça plombe l'ambiance.

01:37:01Non, mais pense aussi.

01:37:02Tu vois,

01:37:03je vais te dire,

01:37:04l'une des filles,

01:37:05aujourd'hui,

01:37:06moi, j'ai les photos

01:37:07parce qu'on est toujours

01:37:08en contact.

01:37:09Je vais présenter une dame

01:37:10qui est devenue

01:37:11sa seconde maman.

01:37:12Elle est régularisée.

01:37:13Elle travaille.

01:37:14Elle a repris le foot.

01:37:15Elle a retrouvé un sourire.

01:37:16Si tu veux, je vais te dire

01:37:17les campagnes de diffamation

01:37:18contre moi,

01:37:19les hackings,

01:37:20tout ce que tu veux,

01:37:21les gens qui vont me faire passer

01:37:22pour je ne sais pas quoi,

01:37:23tout ce que tu veux.

01:37:24Des fois,

01:37:25je sais que ça peut être dur

01:37:26pour ma mère

01:37:27parce que ma mère aussi

01:37:28a été particulièrement embêtée

01:37:29parfois.

01:37:30Et des fois,

01:37:31tu te dis,

01:37:32mais il y a tellement de mensonges

01:37:33dans le milieu du sport

01:37:34parce qu'il n'y a pas de contre-pouvoir

01:37:35dans le sport.

01:37:36Contrairement à la politique,

01:37:37il n'y a pas de contre-pouvoir

01:37:38parce que ces victoires-là,

01:37:39le fait que cette fille-là

01:37:40elle a retrouvé un sens à sa vie,

01:37:41ça vaut tout l'ordre du monde.

01:37:43Merci de ce témoignage.

01:37:45Pas mal de gens

01:37:46qui te félicitent.

01:37:48D'ailleurs,

01:37:49on mettra aussi en description

01:37:50de la vidéo

01:37:51ta chaîne YouTube

01:37:52pour ceux qui veulent...

01:37:53Je te remercie.

01:37:54Voilà, c'est normal

01:37:55qu'ils veulent entendre

01:37:56parler de ce genre de choses.

01:37:58En fait,

01:37:59si j'en parle pas,

01:38:00le silence permet l'impunité.

01:38:01Et donc,

01:38:02si je n'étais pas autant suivi

01:38:03par des gens,

01:38:04si les gens

01:38:05n'avaient pas autant partagé,

01:38:06je peux te dire

01:38:07qu'il n'y aurait rien eu.

01:38:08J'ai fait des trucs

01:38:09dans le paralympique,

01:38:10les abus dans le paralympique

01:38:11au Cameroun.

01:38:12J'ai été contacté

01:38:13encore cette semaine

01:38:14pour des dossiers d'abus

01:38:15notamment sur mineurs

01:38:16dans la fédération de volets

01:38:17au Cameroun.

01:38:18Mais je ne peux pas dire non.

01:38:20Je ne peux pas tout prendre.

01:38:21Non, mais je ne peux pas tout prendre.

01:38:23Mais maintenant,

01:38:24j'ai l'expérience

01:38:25de comment faire

01:38:26pour mettre les gens en contact

01:38:27pour arriver à monter

01:38:28un dossier convenable.

01:38:29Parce qu'il y a surtout

01:38:30une question de sécurité.

01:38:31Pardon.

01:38:32Pareil en Sierra Leone.

01:38:33En Sierra Leone,

01:38:34j'ai participé

01:38:35à l'exfiltration d'une joueuse

01:38:36avec son frère.

01:38:37A chaque Noël,

01:38:38j'ai un message.

01:38:39Je n'ai pas fait grand-chose.

01:38:40Je l'ai juste mis en contact

01:38:41avec les bonnes personnes.

01:38:42Donc, à force,

01:38:43tu apprends.

01:38:44Mais bon,

01:38:45c'est bientôt la fin pour moi.

01:38:46Et comme je te dis,

01:38:47je vois que derrière,

01:38:48il y a des journalistes

01:38:49qui osent,

01:38:50notamment en Afrique.

01:38:51Et il y a du courage,

01:38:52notamment en Afrique.

01:38:53Et ça,

01:38:54ça me touche

01:38:55et ça me fait énormément plaisir.

01:38:56C'est pour ça.

01:38:57Tu peux m'envoyer le CEO,

01:38:58le ci, le là.

01:38:59Moi,

01:39:00je vais parler avec le cœur

01:39:01et je vais leur montrer

01:39:02la réalité.

01:39:03Est-ce que maintenant

01:39:04qu'on est en train de conclure

01:39:05avec ta boîte,

01:39:06c'est-à-dire

01:39:07qu'on est en train

01:39:08de conclure

01:39:09avec ta promo ?

01:39:10Est-ce que tu as

01:39:11un dernier message

01:39:12à faire passer ?

01:39:13Il y a toutes ces fédérations,

01:39:14je te dis,

01:39:15où l'Élysée a dit

01:39:16en gros,

01:39:17vous mettez le couvercle.

01:39:18Et en fait,

01:39:19l'ANS,

01:39:20l'Agence nationale du sport,

01:39:21a dopé financièrement

01:39:22toutes les fédérations

01:39:23sportives françaises.

01:39:24Sauf que l'année prochaine,

01:39:25les subventions,

01:39:26elles vont énormément baisser.

01:39:27Et la plupart de ces fédérations,

01:39:28comme la lutte ou les scrims,

01:39:29elles sont déjà en déficit.

01:39:30Donc, il va se passer quoi

01:39:31l'année prochaine ?

01:39:32En fait,

01:39:33il faut déjà penser

01:39:34à l'après-JO

01:39:35et à la faillite

01:39:36à venir du sport français

01:39:37et à la faillite

01:39:38à venir du sport français.

01:39:39Donc,

01:39:40il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:41En fait,

01:39:42il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:43En fait,

01:39:44il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:45En fait,

01:39:46il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:47En fait,

01:39:48il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:49En fait,

01:39:50il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:51En fait,

01:39:52il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:53En fait,

01:39:54il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:55En fait,

01:39:56il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:57En fait,

01:39:58il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:39:59En fait,

01:40:00il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:01En fait,

01:40:02il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:03En fait,

01:40:04il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:05En fait,

01:40:06il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:07En fait,

01:40:08il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:09En fait,

01:40:10il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:11En fait,

01:40:12il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:13En fait,

01:40:14il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:15En fait,

01:40:16il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:17En fait,

01:40:18il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:19En fait,

01:40:20il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:21En fait,

01:40:22il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:23En fait,

01:40:24il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:25En fait,

01:40:26il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:27En fait,

01:40:28il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:29En fait,

01:40:30il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:31En fait,

01:40:32il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:33En fait,

01:40:34il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:35En fait,

01:40:36il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:37En fait,

01:40:38il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:39En fait,

01:40:40il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:41En fait,

01:40:42il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:43En fait,

01:40:44il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:45En fait,

01:40:46il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:47En fait,

01:40:48il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:49En fait,

01:40:50il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:51En fait,

01:40:52il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:53En fait,

01:40:54il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:55En fait,

01:40:56il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:57En fait,

01:40:58il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:40:59En fait,

01:41:00il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:01En fait,

01:41:02il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:03En fait,

01:41:04il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:05En fait,

01:41:06il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:07En fait,

01:41:08il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:09En fait,

01:41:10il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:11En fait,

01:41:12il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:13En fait,

01:41:14il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:15En fait,

01:41:16il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:17En fait,

01:41:18il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:19En fait,

01:41:20il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:21En fait,

01:41:22il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:23En fait,

01:41:24il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:25En fait,

01:41:26il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:27En fait,

01:41:28il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:29En fait,

01:41:30il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:31En fait,

01:41:32il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:33En fait,

01:41:34il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:35En fait,

01:41:36il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:37En fait,

01:41:38il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:39En fait,

01:41:40il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:41En fait,

01:41:42il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:43En fait,

01:41:44il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:45En fait,

01:41:46il va se passer quoi l'année prochaine ?

01:41:47Eh bien,

01:41:48n'hésitez pas à aller vous abonner.

01:41:49C'est un grand plaisir de t'avoir pour cette première,

01:41:54ce retour des interviews en direct,

01:41:56même si on a fait avec,

01:41:58encore une fois,

01:41:59la nécessité technique.

01:42:00On le rappelle,

01:42:01notre invité ne peut pas trop mettre les pieds en France

01:42:05et je pense qu'après ce live,

01:42:07pas mal de gens ont compris pourquoi.

01:42:10Merci à toi d'avoir été là.

01:42:13Merci aux spectateurs.

01:42:14Merci à la régie.

01:42:16Et comme on dit ici,

01:42:17merci Cognacjet.

01:42:18À vous les studios et à très vite !

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