• il y a 5 mois
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Sport
Transcription
00:00C'était difficile. Quand il avait peut-être 15 ou 16 ans, ça commençait à être un tout petit peu difficile d'être parent et aussi coach en même temps parce que c'était difficile pour moi de rester dans mon propre espace, si vous voulez,
00:27et pour lui d'être mon chef, mais ça fonctionnait. Enfin, oui, avec un peu de la bataille, oui, après ça a fonctionné.
00:40Nous parlons tout le temps. C'est un petit peu ennuyant pour le reste de la famille parce qu'à la maison, normalement, le sujet, c'est le golf.
00:48Maintenant, bien sûr, il est marié à sa propre famille. Maintenant, c'est beaucoup plus facile. Mais avant, peut-être cinq ans en avant, c'était seulement le golf et c'était certainement un petit peu de stress pour ma femme.
01:02Là, on a une heure à peu près de son départ dans ce premier tour du PGA Championship. Comment ça se passe, cette heure et demie avant qu'il démarre sa partie ?
01:25Il a une routine, comme tous les professionnels ont une routine. Normalement, il arrive peut-être deux heures et demie avant le tee time et avant le départ. Et après, c'est le patting, le pitching, le chipping. Et après ça, un tout petit peu sur le driving range, peut-être 20 minutes, c'est tout. Et après, on y va.
01:47Moi, je ne fais pas le patting. C'est Derek qui est le coach du patting. Moi, je fais le swing et la tête.
01:55Vous n'intervenez pas sur la partie patting, vous intervenez sur la partie swing. Est-ce que justement, juste avant une partie comme ça, vous parlez beaucoup de swing ou pas quand il est au practice range ou c'est juste des tout petits échanges ?
02:18Non, pour un major comme le PGA Championship ici, on arrive prêt. Il n'y a rien à faire. Ce sont des tout petits trucs que je vois.
02:30Peut-être une petite ligne de départ correcte, mais ce n'est pas mauvais. On a juste fait un petit peu trop. Très propre.
02:43Une ligne de départ parfaite. Très bien.
02:51Ce qui nous intéresse, c'est de voir sa réaction, comment il va remettre le jeu en place.
03:11Il doit se concentrer encore plus. On verra comment il le fait.
03:21C'est un sportif ancien. C'est important pour vous d'être dans un environnement de sport ?
03:30Oui, c'est grand. C'est gentil. Malheureusement, il a perdu son courage sportif. C'est gentil de lui donner ça.
03:39Ce n'est pas la même chose pour lui, mais il est plus vieux. C'est bien pour lui de me soutenir et de vivre sa vicarité dans le monde du sport. Je suis heureux de lui offrir cet entretien.
03:52Vous avez été un athlète. Vous étiez pas très loin de faire les Jeux olympiques. Quand Xander a gagné la médaille d'or olympique, le côté Jeux olympiques vous a parlé ?
04:09Oui. Il m'a dit « c'était pour toi ». C'était incroyable. Impossible de décrire les sentiments.
04:19Il avait une opportunité, c'est Xander.
04:22Et il l'a fait.
04:24Qui a la médaille d'or ?
04:26Je l'ai.
04:34Est-ce que vous, quand vous regardez Xander, vous êtes dans la position du coach ou parfois il y a un peu le côté père de Xander qui intervient ?
04:43Sur le parcours, jamais père. Il y a une différence entre être un spectateur et un observateur. Moi je suis un observateur. Pas des émotions, c'est que du golf, des statistiques.
05:07C'est à quel moment que vous redevenez le papa, le père ?
05:13À la fin du tournoi.
05:15Quand il vient me visiter à ma maison pour une bouteille de vin. Avec une bouteille de vin. Il a du bon vin. Il aime bien le vin rouge.