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Éric Ciotti dénonce l’absence de députés issus du RN au bureau de l’Assemblée nationale ou à la tête des commissions parlementaires : «C’est un hold-up démocratique qui exclu la représentation de 11 millions de Français».

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Transcription
00:00Tous les postes de responsabilité, alors que ce sont des groupes qui ont vu leur nombre considérablement diminué,
00:08c'est un hold-up démocratique qui s'est passé, c'est un hold-up démocratique qui exclut la représentation de 11 millions de Français
00:16puisque la coalition des droites que nous avons portée avec le Rassemblement national se voit exclue de toute représentation,
00:26que ce soit au bureau de l'Assemblée nationale, que ce soit aux questions, que ce soit à la tête des commissions.
00:33Donc c'est une affaire, je dirais, entre la majorité et la gauche. Ils se sont alliés au moment des élections.
00:42Ils se sont alliés souvent avant le premier tour, M. Wauquiez et M. Macron, avec les retraits de candidatures.
00:49Ils se sont ralliés au second en rajoutant dans cette alliance honteuse le nouveau Front populaire.
00:55Maintenant, ils se disputent les places, les postes. C'est leur affaire.
01:00Mais elle traduit à la fois le sectarisme de la nouvelle majorité Macron-Wauquiez-Bertrand
01:07et la volonté de mettre à mal le choix des Français.
01:13Les Français ont voté et ils n'ont pas voté pour M. Macron.
01:17Ils ont voulu sanctionner M. Macron. Or, qu'est-ce qu'on constate ?
01:21Aujourd'hui, il y a la même présidente de l'Assemblée nationale, Mme Brompivé.
01:25Il y a le même Premier ministre, M. Attal, qui en plus cumule des fonctions,
01:30vote dans l'hémicycle dans un mélange des genres inédit.
01:35On est face à un chaos institutionnel. On est face à une crise politique majeure.

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