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REGARDEZ LE JOURNAL TÉLÉVISÉ DE 20H – VENDREDI 19 JUILLET 2024

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00:00Mesdames, Messieurs, bonsoir. Voici les titres.
00:03Le rapport annuel de l'Observateur national de l'idée de privation de liberté reçu par le chef de l'État.
00:11Une démarche à inscrire dans l'agenda républicain, rassure le Président Diomaye Fay, qui s'engage également à donner une suite aux recommandations formulées.
00:20Le pont de Ouassadou-Dépôt dans la commune de Diallo-Koto est en bon état selon la Géroute.
00:26Une mission d'inspection à Tambacounda a permis de rassurer les populations sur l'état de l'ouvrage.
00:32Cette visite fait suite à une vidéo inquiétante sur les réseaux sociaux.
00:37Et puis nous vous présentons ce soir le bouet Mogdad.
00:41Le bateau de croisière fait la navette entre Saint-Louis et Podore.
00:45Vieux de 74 ans, le navire joue un rôle important dans le développement du tourisme au nord du pays
00:51pour revivre l'économie des localités traversées actuellement.
00:54Il est hacké dans la vieille ville.
00:58Vaste panne informatique ce vendredi.
01:00Un bug qui a affecté plusieurs secteurs d'activité à travers le monde.
01:05Les spécialistes écartent la thèse d'une cyberattaque et parlent d'un problème de mise à jour dans le logiciel de protection.
01:12Explication dans ce journal.
01:14Bienvenue à tous.
01:20Le président de la République a reçu ce matin le rapport annuel de l'observateur national des lits de privation de liberté.
01:28Une première pour cette institution dont l'un des principes directeurs est la prévention de la torture et autres peines.
01:36Le président Bassirou Dioumaïfeï s'engage à inscrire désormais la remise de ce rapport dans l'agenda républicain.
01:44Il a salué les recommandations formulées à Boubacar Egan.
01:48La remise du rapport annuel de l'ONLPL au président de la République.
01:54Une première depuis 2012.
01:57Une institution dont la mission est de prévenir la torture et les pratiques assimilées sur des personnes privées de liberté.
02:06En tant qu'autorité suprême vous avez la prime de ce rapport avant qu'il ne soit rendu public.
02:12Autorité administrative indépendante.
02:15L'observateur national dans sa mission de prévention de la torture et des mauvais traitements
02:21a pour mission d'effectuer des visites pour contrôler les conditions de prise en charge et de transferment des personnes privées de liberté
02:30afin de s'assurer du respect de leurs droits fondamentaux et de prévenir les cas de torture et autres peines
02:37ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
02:41Cette cérémonie consacre donc une rupture avec les pratiques antérieures.
02:47Elle consacre aussi l'impulsion d'une nouvelle orientation,
02:51notamment dans la gestion des cellules de garde à vue et des établissements pénitentiaires
02:58afin de mieux garantir les droits des personnes privées de liberté.
03:03Soyez rassurés que cette cérémonie officielle est désormais inscrite dans l'agenda républicain de notre pays.
03:13L'année 2023 a été marquée par un contexte de violence,
03:18ce qui a amené l'ONLPL à intensifier ses activités de terrain pour éviter toute atteinte aux droits humains.
03:26Sur l'année, nous avons effectué 64 visites des lieux de privation de liberté,
03:35dont 10 consacrés essentiellement à la thématique de l'alimentation,
03:39qui est une question cruciale dans nos lieux de privation de liberté.
03:43Les violations des droits des détenus, constatées ces trois dernières années,
03:48ont terni l'image de notre pays,
03:51jetaient le discrédit sur les services de privation de liberté et les agents de ce secteur.
03:58L'image de notre pays s'en est trouvée profondément écorne.
04:03Par conséquent, il est plus que jamais urgent de rompre avec certaines pratiques illégales et déshumanisantes
04:11qui portent injustement atteinte à la dignité humaine.
04:15À titre d'exemple, la situation des femmes détenues et des enfants en conflit avec la loi
04:21nous interpelle sur notre obligation de faire en sorte que la prise en charge de leurs besoins spécifiques
04:28soit conforme aux standards des internations.
04:32Une mise en conformité qui exige des infrastructures d'accueil,
04:37un personnel spécialisé suffisant et un budget adapté.
04:42Une recommandation contenue également dans le rapport général des assises de la justice.
04:48Excellences, Monsieur le Président de la République,
04:51de l'économie de nos activités de monitoring,
04:54il résulte que malgré les initiatives de construction et d'extension du parc pénitentiel
05:01et la modernisation des commissariats et brigades,
05:04des efforts notables ont été faits, il faut le reconnaître,
05:07la situation des personnes privées de liberté est peu reluisante,
05:11voire parfois dans certaines situations alarmantes.
05:14Je suis conscient que l'état actuel des liens de privation de liberté est loin d'être reluisant.
05:21Mais l'amélioration de ces liens, et surtout leur surveillance,
05:26aiderait à mieux prévenir et punir les abus commis par certains officiers de police judiciaire
05:33et autres agents assermentés lors des enquêtes ou pendant les séjours carcéraux.
05:39L'Observateur national des liens de privation de liberté
05:43fera partie des autorités administratives indépendantes
05:47dont les moyens humains, logistiques et financiers seront renforcés.
05:52Et c'est parce que l'humanisation de la détention
05:55et la mise en œuvre de programmes de réinsertion sont, entre autres,
06:00au rang des préoccupations du gouvernement.
06:03Les mesures d'humanisation à prendre seront d'autant d'actes de rupture
06:07par rapport à des pratiques illégales et non respectueuses de la dignité humaine.
06:13Je puis vous assurer que le Premier ministre et le ministre de la Justice
06:18veilleront sous mon autorité à ce que la condition des personnes privées de liberté
06:24soit considérablement améliorée.
06:27Le Président Bassirou Djobaïfaï accorde aussi une oreille attentive
06:32à la proposition de réforme de l'institution,
06:36des réflexions à traduire en un plan d'action inclusif
06:40et réalisable à court et à moins terme.
06:44Pendant ce temps, les parlementaires à l'école de la transparence et de la redevabilité
06:49dans le secteur extractif au Sénégal, trois jours de mise à niveau
06:53organisés à Tobab Djellaou par le Forum civil et l'ONG 3D
06:57en collaboration avec l'USAID, compte rendu Mamadou Sakine.
07:01La bonne gouvernance dans le secteur extractif
07:05est inscrite au rang des priorités par le gouvernement.
07:09Les parlementaires ont un grand rôle à jouer,
07:13d'où cette rencontre de sensibilisation sur la transparence et la redevabilité
07:17concernant les hydrocarbures et les mines.
07:21Au-delà des efforts qui ont été faits, des efforts très louables,
07:25il y a d'autres à faire, surtout en matière de transparence,
07:29en matière de redevabilité,
07:33et surtout par rapport à l'opérationnalisation
07:37des différents fonds. Donc c'est dans ce cadre, effectivement,
07:41que cet atelier est organisé pour permettre aux députés
07:45de mieux s'imprégner par rapport à toutes ces difficultés-là et de porter le plaidoyer.
07:49Le plaidoyer du Forum civil a porté sur plusieurs questions.
07:53Il nous a annoncé qu'il y a certaines entreprises
07:57qui témoignent de bonne foi pour que le fonds d'appui au développement local,
08:01le fonds d'appui et de préoccupation des collectivités territoriales
08:05et surtout le fonds de réhabilitation soient opérationnels définitivement.
08:09C'est tout ce que le Forum civil en réalité demande.
08:13C'est pourquoi nous sommes rassurés par le discours du ministre.
08:17L'État s'est engagé à jouer la carte de la transparence.
08:21Savoir, c'est pouvoir agir. Il faut que les populations
08:25sachent, connaissent, pour se positionner en interlocuteur
08:29valable et en bénéficiaire prioritaire des ressources qu'on obtient.
08:33C'est encore pour nous l'occasion de leur témoigner de notre disponibilité
08:37à continuer de travailler avec eux dans la transparence absolue
08:41pour retourner au peuple les vraies informations pour le permettre également de se poser et de corriger si c'est nécessaire.
08:45Au sortir de cet atelier de sensibilisation,
08:49les députés sont outillés sur les enjeux et défis liés à la gouvernance
08:53du secteur extractif. Ainsi, les parlementaires
08:57joueront pleinement le rôle de représentants du peuple.
09:01Un financement de la recherche agricole,
09:05renforcement des effectifs de l'ISRA. La réflexion est engagée par le
09:09syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire.
09:13Un atelier axé justement sur les réformes institutionnelles
09:17est organisé à l'intention des acteurs du secteur. Une manière de
09:21contribuer à l'atteinte de la souveraineté alimentaire.
09:25Dans un pays qui aspire à la souveraineté alimentaire,
09:29la réformance de la recherche agricole est une exigence. Pour atteindre
09:33cet objectif, la réflexion est portée par le syndicat autonome
09:37de l'Institut sénégalais de recherche agricole, ISRA.
09:41Nous, en tant que syndicat, nous avons pensé qu'il était opportun de se réunir
09:45et de mener une réflexion autour des différents programmes qui sont en train
09:49d'être préparés par le nouveau gouvernement pour véritablement verser dans la
09:53contribution les idées et les orientations
09:57que nous pensons être les meilleures. Les résultats de cet atelier
10:01sont très attendus, notamment en ce qui concerne
10:05les propositions de réformes organisationnelles déjà
10:09de l'ISRA. Le financement de la recherche
10:13et l'ancrage institutionnel qui doit être réadapté
10:17peuvent être des leviers pour la réussite
10:21de ce nouveau plan stratégique en cours d'élaboration.
10:25Le financement sur fonds propres de la recherche reste l'un des défis majeurs
10:29du secteur agricole. Comment faire pour que véritablement nous ayons une recherche agricole
10:33qui soit financée par notre budget national ?
10:37Vous savez, si véritablement on ne dépend que du financement extérieur,
10:41il va de soi que nous n'aurons jamais une recherche agricole
10:45à même de produire les résultats attendus par les producteurs.
10:49L'ISRA compte moins de 150 chercheurs, un nombre jugé insuffisant
10:53par les syndicats. Il attend de l'État un renforcement des effectifs
10:57pour être en phase avec les ambitions agricoles
11:01du Sénégal.
11:03Et au même moment, le Club Afrique Développement organise une mission
11:07multisectorielle au Sénégal, un panel de haut niveau
11:11a réuni décideurs, experts, investisseurs et entrepreneurs autour du thème
11:15à investir au Sénégal, stabilité et perspective
11:19Pour que l'Afrique construise son propre réseau d'opportunités,
11:23tel est l'engagement du Club Afrique Développement.
11:27Le groupe Atejari Wafa Bank compte accompagner le Sénégal
11:31dans son nouveau statut de pays pétrolier.
11:35Nous réitérons ici notre engagement à jouer pleinement
11:39notre partition sur ce secteur stratégique pour le pays
11:43en mettant à profit les synergies groupes
11:47qui nous permettront de répondre pleinement
11:51aux attentes des différents acteurs.
11:55Le thème de cette rencontre multisectorielle, investir au Sénégal,
11:59perspective, opportunité, oil et gaz pour une croissance continue,
12:03ne pourrait pas être plus pertinent. Il souligne l'importance stratégique
12:07du secteur énergétique, notamment les hydrocarbures, dans la dynamique
12:11de croissance et de développement du Sénégal.
12:15Notre engagement à travers cette mission multisectorielle
12:19promet le Sénégal. Le pays de la Teranga offre un environnement
12:23propice aux affaires et aux investissements, à l'aune
12:27de la zone libre-échange intercontinentale.
12:31Ce qui est en train de se passer n'est pas anodin, il est inédit
12:35et il est essentiel. Toutes nos forces convergent
12:39pour accompagner ces entreprises africaines,
12:43pour avoir davantage en elles-mêmes, pour qu'elles investissent
12:47davantage entre elles.
12:49De grands potentiels restent encore à être mis en valeur.
12:53A titre d'exemple, au Sénégal, nous avons encore
12:5721 blocs pétroliers non attribués.
13:01En plus de notre stabilité politique et de la culture démocratique
13:05qui ont fait sa marque en Afrique et dans le monde,
13:09le pays a mis en place un cadre juridique favorable,
13:13un environnement des affaires très attrayant et une administration
13:17fonctionnelle et supportrice des efforts d'investissement
13:21du secteur privé en général et pétrolier en particulier.
13:25Parmi les temps forts de ce Momentum, il y a entre autres des pannels,
13:29des sessions B2B et une visite à la zone industrielle
13:33de Yass. La démarche Afrique Développement du groupe
13:37Woffebank est depuis 15 ans une plateforme de référence pour des
13:41milliers d'entreprises africaines de plus de 42 pays du continent
13:45et des pays partenaires. Cela pour construire l'Afrique pour l'Afrique
13:49et offrir un avenir meilleur à la jeunesse.
13:53Zéro accident, on en reparle à Kaulak, une campagne de sensibilisation
13:57est menée par les agents de la Niger en collaboration avec les forces de défense
14:01et de sécurité. Vous allez le voir sur les grands axes routiers,
14:05un dispositif est mis en place pour un contrôle strict des véhicules
14:09mais également pour un changement de comportement. A Kaulak,
14:13nous retrouvons Clare Diop.
14:15Campagne de sensibilisation des usagers sur les accidents
14:19de la route ici à Kaulak. La région est traversée par la nationale
14:23une accidentogène par excellence. Ce matin là,
14:27un dispositif visible et continu des forces de défense
14:31et de sécurité avec les agents de l'agence nationale de sécurité routière
14:35à hauteur du croisement l'Indiane.
14:39Les autorités étatiques ont instruit
14:43une présence et une descente permanente et pérenne
14:47continue sur les routes pour lutter
14:51contre cette insécurité routière, réduire
14:55les accidents et mettre en place
14:59un dispositif continu et visible.
15:03Sur le terrain, un contrôle mixte dans le cadre de l'exécution des instructions
15:07données par les autorités. Plusieurs véhicules sont mis
15:11aux arrêts pour diverses infections.
15:15Beaucoup de véhicules, leur essuie-glace ne fonctionne pas,
15:19il y a défaut de pneumatique, les pneus sont usés,
15:23il n'y a pas de licence de transport, il n'y a pas de licence, il y a défaut d'assurance,
15:27et le bilan d'étape de 10 heures à 12 heures,
15:31nous sommes à 103 véhicules contrôlés,
15:35dont 79 véhicules pour diverses infractions
15:39et 15 véhicules ont été immobilisés.
15:43Focus est aussi mis au niveau des gares routières, les services de la NASER sont mobilisés
15:47en collaboration avec les communautés dans une dynamique
15:51participative et inclusive pour combattre de façon efficace
15:55le phénomène des accidents de la route.
15:59Toujours dans l'actualité de la route, le pont de Ouassadou dépôt
16:03dans la commune de Dialakoto est en bon état.
16:07Une mission d'inspection de la géoroute à Tambakounda a permis d'évaluer,
16:11de rassurer les populations sur l'état de l'infrastructure qui n'a aucun problème.
16:15Il faut le rappeler que cette mission a fait suite
16:19justement à une vidéo inquiétante sur les réseaux sociaux
16:23Tout est parti de cette vidéo amateur
16:27qui montre une fissure sur le pont de Ouassadou.
16:31L'auteur de la vidéo alerte les autorités sur l'état de l'infrastructure.
16:35Ageroute vient donc d'envoyer une mission d'inspection sur place
16:39pour évaluer la situation.
16:43Les fissures que nous avons constatées ne sont pas préjudiciables
16:47à la structure du pont, donc ce sont des fissures superficielles
16:51qui concernent uniquement la partie bitumineuse au droit du joint de chaussée
16:55parce que c'est un vide qui a été créé volontairement
16:59pour permettre au béton de se dilater.
17:03Pour comprendre cette fissure, il faut se rendre au niveau du pont de Kochari sur la RN1.
17:07Par exemple, ici le joint est apparent.
17:11Alors que là-bas au niveau de Ouassadou,
17:15les gens sont venus poser le tapis sur le joint
17:19ce qui fait que le joint n'est pas visible et comme c'est une discontinuité
17:23qu'il y a au niveau du joint, c'est ça qui fait remonter la fissure au niveau du revêtement.
17:27Après cette mission, Ageroute a donc tenu
17:31à rassurer les usagers et les populations sur l'état de l'infrastructure.
17:35Effectivement, il n'y a pas à s'inquiéter. Comme vous l'avez constaté,
17:39la fissure c'est juste au niveau du joint de chaussée.
17:43Donc le pont en tant que tel n'a aucun problème. Il n'est nullement menacé.
17:47Les fondations, nous sommes descendus en bas.
17:51Vous avez vu, le pont vraiment se comporte très bien.
17:55Situé à 1 km de Ouassadou dépôt dans la commune de Dialakotou, ce pont joue un rôle
17:59très important dans le trafic routier entre Tambakounda et Kédougou
18:03car il est le point de passage obligé pour tous
18:07les véhicules qui vont dans la région de Kédougou.
18:11Ailleurs, le fond 6 a été désigné comme maître d'ouvrage délégué
18:15de la construction de l'hôpital Sidi El Hadjim Alexis
18:19de Touaouane pour le compte du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
18:23Les travaux de cette infrastructure d'une capacité de 300 lits
18:27sont en cours et devraient être livrés à la fin de l'année 2024.
18:31Mais déjà, le DG du fond 6 a procédé au règlement
18:35des impenses destinées aux personnes affectées par le projet.
18:39Explication à Fatima Tabaneb.
18:43A Hadjim Alexis de Touaouane, les ouvriers sont à pied d'oeuvre pour remettre les clés
18:47de cette infrastructure de dernière génération dans le plus bref délai.
18:51Ce joyau, d'un coût global de 46 milliards, a pu être réalisé grâce
18:55à l'esprit patriotique de cinq familles qui ont mis leur terre à la disposition de l'Etat.
18:59Deux ans après cette cession, elles viennent de recevoir des mains du DG
19:03du Fonds souverain d'investissement stratégique du Sénégal, leur chèque d'indemnisation.
19:07C'est un montant qui a été défini par la commission départementale,
19:11contre tous les barèmes applicables dans la région. Et je pense que comme l'a mentionné
19:15un des représentants des familles, les familles elles-mêmes étaient extrêmement satisfaites
19:19du montant qui a été donné, parce qu'également c'est un montant qui reflète
19:23l'état d'esprit de l'Etat qui consiste à accompagner les populations,
19:27qui consiste à permettre à tout un chacun qui accompagne un projet d'intérêt public
19:31de ne pas être non plus spolié.
19:35L'attente fut certes longue, mais la patience des familles impactées par le projet a été bien saluée.
19:39C'est aujourd'hui qu'ils reçoivent leur indemnité,
19:43alors que le projet pour lequel ils sont indemnisés
19:47est à sa phase terminale.
19:51Ça c'est jamais vu. Pour moins que ça,
19:55on a vu des populations se soulever,
19:59procéder à des blocages, mais ces personnes-là ont toujours fait
20:03montre d'une grande patience et d'une grande compréhension.
20:07C'est la première fois qu'une impense d'un montant pareil
20:11puisse être payée. Parce que moi j'ai travaillé longtemps dans la commission
20:15départementale de recensement des impenses, et c'est la première fois
20:19que je vois un tel montant. On est très satisfaits.
20:23L'engagement pris par les hautes autorités de payer les impenses a été bien respecté
20:27au plus grand bonheur des familles impactées par le projet de construction de l'hôpital
20:31Sidi El Hadj Maliki de Tiwaoun, un projet qui a nécessité une assiette foncière de 6 hectares.
20:35Autre projet, bâtir un consensus fort autour
20:39de la gestion inclusive des DARA. Le sujet a fait l'objet d'un
20:43atelier de deux jours qui a réuni les acteurs du sous-secteur à Mbourg.
20:47Les travaux ont été présidés par le ministre de tutelle Badessek et Massan Batiana.
20:51Le projet de transformation du système éducatif
20:55vers une société éducative au centre de ces rencontres entre le ministre
20:59de l'éducation nationale et la communauté des DARA.
21:03Cela a permis de bâtir un consensus fort sur la gestion des DARA.
21:07Aujourd'hui, quand le ministre Moustapha Mbamba Guirassi
21:11vient présider une réunion de relance du
21:15processus, en y invitant tous les acteurs
21:19cette fois-ci sans aucun oubli, cela montre
21:23que nous sommes dans une nouvelle dynamique de relance et que cette dynamique-là
21:27pourra porter ses fruits. Nous souhaitons que tout le monde est d'accord
21:31pour que le projet de loi soit
21:35validé, soit adopté en conseil des ministres, soit
21:39adopté en assemblée nationale pour que les DARA soient reconnus
21:43par l'Etat. Pour le ministre de l'éducation nationale,
21:47les DARA font partie intégrante du processus de transformation
21:51du système éducatif. La denrée la plus rare aujourd'hui
21:55dans le monde, je ne parle même pas du Sénégal, c'est la denrée de l'éthique, la
21:59denrée de la sagesse, la denrée de la tempérance. Et ça, heureusement
22:03que c'est le monde des DARA qui apporte cela. Donc le monde DARA ne doit pas être une exception,
22:07ça doit être en fait le modèle abouti qui doit inspirer.
22:11Pendant deux jours, les acteurs des DARA ont échangé sur plusieurs
22:15points, notamment le projet de loi et les décrets d'application, les
22:19réformes curriculaires, la subvention aux DARA, le recrutement et la formation
22:23du personnel enseignant, entre autres. Ces DARA-là
22:27dites modernes doivent être associées ou connectées à la question
22:31du numérique. Ces DARA-là doivent être associées à la question du bilinguisme.
22:35Ces DARA-là doivent être associées aussi à la question de l'accompagnement
22:39par rapport à l'environnement d'apprentissage des enfants.
22:43Donc les questions de toilettes, les questions sanitaires, les questions même de sport.
22:47Toutes ces questions-là sont importantes. Donc comment le gouvernement
22:51avec les autres départements ministériels, nous pouvons nous liguer
22:55pour justement porter ces DARA-là qui sont des écoles abouties,
22:59des écoles bien pensées et des écoles qui ont fait leur preuve.
23:03Le ministre de l'éducation nationale Moustapha Mabagirasi a invité
23:07les différentes parties prenantes à renforcer la dynamique d'inclusion
23:11pour ensemble relever les défis d'une éducation de qualité
23:15conformément à la vision de son excellence.
23:19Religeant toujours la communauté mouhide célèbre les
23:23cent ans du rappel à Dieu du fondateur de la confrérie après
23:27Touba et Luga, Dakar va accueillir les activités culturelles
23:31les 20 et 21 juillet à la Grande Mosquée.
23:35Le comité d'organisation du centenaire du retour
23:39à Touba de Cheikh Armadou Mbake
23:43était face à la presse, le contendu de la MINFAL.
23:47Selon le calendrier lunaire, le rappel à Dieu de Cheikh Armadou Mbake a 100 ans.
23:51D'habitude, l'événement est célébré à Touba, coïncident au Magal de Dar Houdos.
23:55Cheikh Armadou Mbake a donné un ticket à Cheikh Armadou Mbake
23:59pour célébrer le centenaire du retour de Cheikh Armadou Mbake à Touba.
24:03Et nous apprêtons à venir ici dans Dakar.
24:07Dakar reste particulière pour le mouridisme.
24:11Le Cheikh y a séjourné lors de son départ d'exil.
24:15Deux jours pour célébrer Bamba.
24:19Et pour ce qui est de la journée du dimanche du 21 juillet.
24:43Ce comité de pilotage s'est aussi accordé sur des thèmes en rapport
24:47avec les enseignements de Bamba et de son oeuvre.
25:17Des thèmes majeurs qui seront abordés par des millions de conférenciers.
25:22Saint-Style Académie, une nouvelle association qui oeuvre pour la formation
25:26des acteurs du cinéma et de l'audiovisuel.
25:30L'objectif est de contribuer à la professionnalisation de ces métiers.
25:34L'association invite justement les autorités à accorder plus de financement
25:38à ces sous-secteurs de la culture.
25:45Saint-Style Académie, une association de plus dans le monde du cinéma et de l'audiovisuel.
25:49Mais qui se veut toutefois pragmatique.
25:53Pour le lancement officiel, à la place d'une cérémonie protocolaire.
25:57Il s'agit de la projection de trois courts-métrages.
26:01Produits dans le cadre d'une formation offerte à des débutants.
26:05C'est un milieu qui est bondé.
26:09Et paradoxalement, la qualité en termes de jeu diminue.
26:13On prend beaucoup d'acteurs venant d'ailleurs.
26:17Certains acteurs s'exportent très mal.
26:21Il y en a très rares qui parviennent à jouer en France, au Burkina et tout.
26:25Alors que les autres acteurs viennent.
26:29Ça signifie que nos acteurs à nous ne sont pas encore formés.
26:33Ou bien qu'ils n'ont pas encore compris certaines techniques de jeu.
26:37Et à travers cette formation participative, on va tout faire pour que nos acteurs
26:41soient compétitifs à travers l'Afrique et à travers le monde.
26:45L'association demande aux forces des acteurs et autres techniciens
26:49pour une industrie cinématographique plus performante.
26:53On doit combiner nos forces, notre savoir-faire, notre puissance financière
26:57pour pouvoir faire nos films qui auront notre identité à nous.
27:01Parce qu'une seule personne ne pourra jamais faire un film dans ce monde actuel.
27:05Non, ce n'est plus possible.
27:09L'association sollicite des autorités étatiques un accompagnement
27:13pour mettre en valeur toute cette créativité qui sommeille à nos jeunes talents.
27:17De la culture, nous passons au sport, au cyclisme.
27:21L'Erythrée, Biniyam, Jimaï est la grande sensation du Tour de France 2024.
27:25C'est le premier coureur d'Afrique noire à remporter une étape au Tour de France.
27:29Une compétition vieille de 121 ans.
27:33L'actuel maillot vert de la grande boucle est en passe de réaliser un exploit
27:37pour l'Erythrée et pour toute l'Afrique.
27:41L'ambassadeur de tout un continent, Biniyam Girmaï, 24 ans,
27:45est entré dans l'histoire à coup de pédale.
27:49Pour la première fois, un coureur d'Afrique noire remporte une étape au Tour de France,
27:53plus qu'une victoire.
27:57C'est un exploit majuscule.
28:01L'Erythrée, Biniyam, Jimaï est la grande sensation du Tour de France.
28:05L'actuel maillot vert de la grande boucle est en passe de réaliser un exploit
28:09pour la première fois.
28:13Je voudrais remercier mes coéquipiers pour tout.
28:17Pour avoir supporté durant toute cette journée.
28:21C'est fou.
28:33Biniyam Girmaï a gagné deux autres étapes au Tour de France.
28:37Son succès dans la grande boucle ne doit rien au hasard.
28:41Il a grandi avec la passion du vélo en Erythrée,
28:45où le cyclisme fait partie des habitudes.
28:49Une tradition héritée de la colonisation italienne.
28:53Girmaï est repéré en 2018 par le Centre Mondial de l'Union Cycliste Internationale,
28:57basé en Suisse.
29:01C'est à partir de ce moment qu'il commence à participer à ses premières courses en Europe,
29:05à Londres, le Paris-Roubaix et le Giro.
29:09Il remporte d'ailleurs la dixième étape du Tour italien cette année-là.
29:132024, c'est l'année de l'ascension pour le sprinter.
29:17Jusque-là, Biniyam Girmaï porte le maillot vert de la grande boucle.
29:21Le maillot vert récompense le coureur leader du classement par points.
29:25Il symbolise la vitesse, la régularité et la stratégie.
29:29Sauf miracle, Biniyam Girmaï est assuré d'arriver à Nice dimanche
29:33toujours avec le maillot vert sur les épaules.
29:37Un succès éclatant du cyclisme africain dans la cour des grands.
29:43À la découverte du bateau de croisière Buel Mokdad,
29:47le navire joue un rôle important dans le développement du tourisme,
29:51dont la capitale nord est environ âgée aujourd'hui de 74 ans
29:55et battant à Pavillon Sénégal, Buel Mokdad fait revivre l'économie
29:59des localités traversées au cours des six jours de voyage
30:03entre Saint-Louis et Port-d'Or.
30:05Il est actuellement en entretien à Saint-Louis
30:07en attendant la reprise du trajet au mois de novembre prochain.
30:11Abdelaziz Bann nous le présente.
30:15Sur les bords du fleuve Sénégal, sur le quai nord de l'île de Saint-Louis,
30:18à quelques encablures du pont Federbe, s'adresse le bateau Buel Mokdad.
30:25Ce bateau de 52 mètres de long et 10 mètres de large
30:28peut accueillir jusqu'à 80 personnes avec ses 25 cabines.
30:32Âgé aujourd'hui de 74 ans, le bateau Buel Mokdad a une histoire assez particulière
30:36avec le nord du pays.
30:39Buel Mokdad, qui est le quatrième pavillon sénégalais,
30:44donc c'est un bateau de nationalité sénégalaise
30:47qui remonte le fleuve entre Saint-Louis et Port-d'Or.
30:50Il était parti quand on a construit le barrage du Diama
30:53et on l'a ramené en 2005, quand on a pu le ramener
30:58et je l'ai poursuivi pendant 7 ans pour le ramener dans sa ville natale.
31:02Il a été construit pour Saint-Louis, il a 25 cabines.
31:05Il est arrivé en 1950, il a 74 ans et les moteurs ont 74 jambes.
31:10Ce bateau de croisière fait la navette entre Saint-Louis et Port-d'Or,
31:13ce qui permet de faire revivre les activités au niveau des localités
31:16qu'il traverse durant les 6 jours de voyage.
31:20Quand on arrive, on visite Saint-Louis, la ville de Saint-Louis,
31:24nos premiers jours, on dort sur le bateau.
31:26Le lendemain, on part pour le parc du Jouges, on visite le parc.
31:29Le surlendemain, on part pour Richartol, on visite la Canne à sucre,
31:33la folie du baron Roger et on continue.
31:37Après, on va à Daganal, on fait une école, un village peul.
31:40Après, on va à Saldé, là on visite des villages tout couleur en terre,
31:47à la vertu du baccarat.
31:50Après, on va à Port-d'Or, là on visite le fort, le photographe,
31:55les billets magasins qui ont été réouverts.
31:58Le bateau est innovateur.
32:00Il nous permet de découvrir le nord authentique
32:03en faisant Saint-Louis-Port-d'Or et le sens inverse.
32:06Ça nous permet de découvrir la culture,
32:08mais également beaucoup de lieux qui ont marqué l'histoire.
32:13Actuellement en entretien sur le quai nord de l'île de Saint-Louis,
32:16le bateau de croisière Buel-Mogdad se refait une santé
32:19avant la reprise de la navette Saint-Louis-Port-d'Or,
32:21prévue au mois de novembre prochain.
32:26Je vous l'annonçais également au début du journal,
32:28le monde a connu une panne informatique ce vendredi.
32:31Il s'agit d'un bug qui a affecté plusieurs entreprises,
32:34des banques encore, des compagnies aériennes.
32:37Le problème n'est pas une attaque, une cyberattaque,
32:40mais plutôt un problème de mise à jour dans le logiciel de protection
32:44écran bleu de la mort.
32:46C'est une chronique qu'a signée Omar Diaw.
32:49La vaste planète devenue petit village planétaire hyperconnecté
32:52a bugué ce vendredi.
32:54Cela a occasionné une belle frayeur,
32:56comme lors du passage à l'an 2000.
32:58Ce problème était attribuable à la manière
33:00dont les dates étaient formatées dans les systèmes informatiques.
33:03L'année, généralement réduite à deux chiffres,
33:05pouvait amener l'ordinateur à considérer
33:07que l'on était revenu à 1900,
33:09alors que l'on était 100 ans après.
33:12Cette obsolescence systémique exigeait une refonte profonde
33:15de l'ensemble de l'architecture des systèmes d'information.
33:18Il a fallu des efforts immenses
33:20pour parvenir à résoudre ce problème
33:22qui pourtant n'était pas le premier dans le domaine.
33:25A l'origine, bug signifie en anglais insecte.
33:28La petite histoire raconte qu'en 1947,
33:30un papillon de nuit est venu s'incruster
33:33dans un relais électromagnétique du calculateur
33:35de l'université de Harvard.
33:37Pour faire simple, un bug est un défaut de conception d'un programme
33:41aboutissant à un dysfonctionnement d'un ordinateur.
33:44Cette dernière grosse panne a paralysé de nombreuses entreprises,
33:47compagnies aériennes, des hôpitaux
33:50et autres infrastructures sur tous les continents.
33:53Les systèmes informatiques qui utilisent un logiciel
33:56CrowdStrike sous Windows de Microsoft ont été affectés.
34:00Les choses ont commencé à se gâter
34:02quand plusieurs entreprises ont fait savoir ce matin
34:05que leur système était indisponible
34:07ou subissait des perturbations.
34:09Des serveurs et ordinateurs qui refusaient de démarrer
34:12et qui affichaient un écran bleu synonyme d'une erreur système
34:16surnommée Blue Screen of Death, écran bleu de la mort.
34:20Les logiciels de CrowdStrike étant des solutions de cybersécurité
34:24pour des entreprises, il est peu probable
34:26que des ordinateurs individuels soient concernés.
34:29Ce logiciel est utilisé pour jouer le rôle protecteur
34:32d'antivirus, de pare-feu et de détection d'intrusions.
34:35Notre dépendance au système informatique
34:37dans tous les domaines de la vie nous rend vulnérables
34:40d'autant que la sécurité et la sûreté absolues
34:43n'existent pas dans ce domaine addictif.
34:47Chez nous, auditeurs et téléspectateurs
34:49de la région de Tambacounda rendent hommage
34:51à Elijah Tambacumbaba, décédé mercredi dernier.
34:55Le président des communicateurs traditionnels
34:57de la région en service à la RTS
35:00maîtrisait bien l'histoire de son terroir.
35:02Retour sur la vie d'une icône des ondes et de l'image
35:06avec Tidiane Sissé.
35:36Avant même l'émission ?
35:38Avant la radio.
35:40Quand je le connaissais, je faisais moins de 20 ans.
35:44Là où il y a des problèmes, il s'engage pour régler.
35:47Né en 1947 à Sarigueda,
35:50Elijah Tambacumbaba a démarré la radio en 1969
35:54à l'âge de 22 ans seulement.
35:56Initiateur du journal Poulard,
35:58il était également à l'origine des émissions phares de Tamba FM
36:03Histoire de chez nous, ou encore Kachitari.
36:06Il a su capitaliser un nombre incroyable d'éditeurs
36:11qui se plaisaient dans ses envolées lyriques.
36:14Moi j'ai côtoyé Tambacumbaba en 32 ans
36:17et je sais que c'est un homme multidimensionnel
36:19qui a marqué la radio Tambacounda.
36:21Comme le disait Amadou Amotéba,
36:23la mort de Tambacumbaba équivaut à une bibliothèque qui brûle.
36:27Ici, d'une famille Bamba d'originaires de Goudiri,
36:31Tambacumbaba était également un communicateur traditionnel sans égal.
36:35Depuis 1982, il était à la tête de l'association des communicateurs traditionnels de Tambacounda.
36:41Et à l'image de notre papa Elijah Mansour Mbaye de Dakar,
36:46Tambacumbaba aussi faisait la fierté de Tambacounda.
36:49Sa parole était toujours, disons,
36:52ponctuée de proverbes, de bonnes paroles,
36:55issus de la tradition.
36:57Après 55 ans de mission au service de la RTS,
37:00le doyen El Hadj Sambacumbaba repose à jamais
37:04au cimetière d'Osare Issa, dans la commune de Tambacounda.
37:09Nécrologiste, toujours le maître de l'accorat,
37:12Toumani Diabaté n'est plus.
37:14L'artiste malien est décédé ce vendredi à l'âge de 58 ans.
37:18Annonce faite par son fils, le chanteur Sidiki Diabaté.
37:22Toumani Diabaté est issu d'une famille de griots célèbres du Mali.
37:26Il a gagné le Grammy Awards plusieurs fois.
37:29La musique traditionnelle africaine perd une figure emblématique.
37:35Et puis, vous pourrez suivre l'émission Saïtou
37:38à la fin de ce journal de 20h.
37:40Changement climatique, comment relever les défis au Sénégal,
37:44comment se manifeste le dérèglement climatique
37:47et quels peuvent être les impacts actuels et futurs
37:50de ce phénomène.
37:51Réponse dans Saïtou à la fin de ce journal
37:54avec Abdoulaye Barri et ses invités.
37:56Quant à moi, je vous retrouve tout à l'heure aux environs de 23h
37:59pour la dernière édition du soir.
38:01A tout à l'heure.

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