David Louis revient sur les insurrections qui, comme bien souvent, ont frappé notre pays en ce début d'été. Malgré un résultat favorable lors des dernières législatives, les milices antifa, chevilles ouvrières des partis de gauche, ont fomenté des émeutes le soir du scrutin. Et, une semaine plus tard, le 14 juillet, c'est aux traditionnels exactions des racailles que l'on a pu assister. Elections ou célébration, plus rien ne se semble pouvoir se produire dans le calme : la jeunesse bourgeoise et les banlieues ont-elles conjointement transformé notre pays en bombe à fragmentation ?
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00:00C'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude, de boucler notre budget
00:04pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
00:07Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:30Générique
00:57Malgré un résultat favorable lors des dernières législatives,
01:01les milices antifas, chevilles ouvrières des partis de gauche,
01:04ont fomenté des émeutes le soir du scrutin.
01:07Et, une semaine plus tard, le 14 juillet,
01:10c'est aux traditionnelles exactions des racailles que l'on a pu assister.
01:14Élections ou célébrations, plus rien ne semble pouvoir se produire dans le calme.
01:19La jeunesse bourgeoise et les banlieues ont-elles conjointement
01:22transformé notre pays en bombes à fragmentation ?
01:25Le rassemblement pour fêter la victoire de la gauche s'est terminé peu avant minuit
01:29par des incidents entre forces de l'ordre et manifestants,
01:32avec notamment des jets de projectiles sur la police
01:35qui a répliqué avec des gaz lacrymogènes, Jean-Baptiste.
01:39Du mobilier urbain brûlé dans les roues de la capitale.
01:45Des affrontements avec les forces de l'ordre.
01:55Qui ont dû répliquer en l'ensemble du gaz lacrymogène.
02:01Les manifestations sauvages dans Paris ont fait des dégâts.
02:05Certains ont saccagé sur leur passage des magasins.
02:11Comme cette enseigne américaine.
02:15Ou encore des banques.
02:20Des violences constatées également dans d'autres villes en France,
02:23comme à Lyon, où des mortiers d'artifices ont été tirés.
02:29Des magasins ont également été détériorés.
02:34Sur les murs des tags où l'on peut lire « mort à la démocratie » en gouvernement.
02:40Tout ça s'est fait pour dissuader les Français
02:43de continuer à voter pour des gens
02:46qui ne sont pas nécessairement pour l'islamisation,
02:50pour l'immigration, pour l'évoquisme.
02:59Qui ne sont pas nécessairement pour détruire toute la République, toutes nos lois.
03:21Il y a deux types de casseurs dans ce genre de manifestations.
03:24On voit très nettement des casseurs de type Black Box.
03:27En général ce sont des Européens qui sont habillés en sombre
03:31et qui sont plus ou moins organisés,
03:34même plus que ce qu'on peut imaginer je crois.
03:50Et ces gens-là sont très politisés.
03:53Ils sont d'extrême gauche.
03:56Et puis à côté on voit des gens qui sont plutôt de type « jeunes de banlieue »
04:00et cette populace en « jeunes de banlieue »
04:03elle est beaucoup moins politisée.
04:06Et ce qui les motive, c'est le côté presque ludique des violences urbaines
04:10avec la lutte contre les policiers,
04:13la possibilité éventuelle de pillage dans des magasins,
04:16c'est ce qu'ils viennent chercher.
04:29On a donc deux types de casseurs.
04:32Les casseurs politisés et les casseurs de banlieue.
04:35Maintenant ce qui est intéressant c'est qu'il y a une masse énorme
04:38de casseurs potentiels dans les banlieues
04:41et à côté on a une masse de casseurs de banlieue
04:44et à côté on a une masse qui est quand même assez significative aussi
04:47de casseurs politisés de type antifa.
04:50Ce qui est à craindre, ce que le pouvoir en place craint toujours
04:53c'est la convergence des luttes entre ces deux mouvements violents
04:57à savoir la prise en main des masses « jeunes de banlieue »
05:00par les mouvements antifa.
05:03Ce qui est à craindre c'est que l'islamo-gauchisme
05:06qu'on voit dans la politique française se traduise
05:09par de l'islamo-gauchisme dans les violences urbaines.
05:12Donc on a une masse qui vient de banlieue qui soit prise en main
05:15par des antifa et qui soit orientée par les antifa
05:18pour arriver à ce fameux grand soir dont ils rêvent tous.
05:29C'est intéressant, c'est important qu'ils s'en prennent à Mc Donald
05:32un soir d'élection comme ça s'est passé dimanche
05:35au soir du deuxième tour de l'élection législative
05:38parce que déjà on s'aperçoit que ce sont des violences
05:41qui ont un caractère politique, c'est très très politisé.
05:44On a des gens qui sont de la mouvance antifa
05:47qui se revendiquent clairement d'extrême gauche
05:50qui affrontent la police parce qu'ils sont toujours
05:53en attente du grand soir ces gens-là.
05:56Le Mc Donald est un objectif intéressant parce que dans leur esprit
05:59Mc Donald c'est pas n'importe quoi.
06:02C'est un symbole capitaliste mais c'est aussi un symbole sioniste
06:05pour eux c'est un symbole israélien.
06:08C'est une situation très compliquée avec ce qui se passe
06:11au Proche-Orient, Bande de Gaza notamment
06:14et les liens, la conjonction qu'il peut y avoir
06:19entre l'extrême gauche française et le Hamas.
06:23Le fait que l'extrême gauche violente à Paris
06:26s'attaque à un Mc Donald c'est pas du tout étonnant
06:29c'est même très prévisible, c'est logique.
06:39Je pense que, civilisationnellement parlant,
06:42nous en arrivons à un point où notre société entière
06:46a du mal à se tenir debout,
06:49elle a du mal à empêcher les atteintes contre elle-même.
06:53Quand un Mélenchon ou un Katénès demande,
06:57propose de marcher sur l'Assemblée,
07:00ça fait à mon avis, ça fait grand plaisir
07:05à Macron, Darmanin et toute la clique.
07:08Ça veut dire pour eux que le danger est tellement grand
07:12que les Français vont accueillir avec,
07:16on va dire, beaucoup de gratitude
07:19le jour où Macron, Darmanin et toute la clique
07:22va fermer toutes les libertés.
07:25C'est déjà ce qui est en train de se faire à petit bruit
07:28quand l'Union Européenne intervient
07:31Oui, quand l'Union Européenne interdit
07:34un certain nombre d'informations
07:37venant de Russie ou d'ailleurs,
07:40quand il y a de la censure sur Twitter,
07:44quand Elon Musk raconte
07:47que l'Union Européenne lui a proposé un deal,
07:52à savoir que s'il acceptait de censurer
07:56un certain nombre de messages,
07:59on lui ferait cadeau des amendes qu'on lui met.
08:03Elon Musk ne marche pas comme ça,
08:05il ne mange pas de ce pain.
08:06Mais on a combien d'Elon Musk dans les radios,
08:10dans les chaînes télé ?
08:11On a combien d'Elon Musk en France pour refuser ça ?
08:16On est dans une situation gravissime, tendue.
08:30C'est l'Union Européenne,
08:32c'est l'Union Européenne,
08:33c'est l'Union Européenne,
08:34c'est l'Union Européenne,
08:35c'est l'Union Européenne,
08:36c'est l'Union Européenne,
08:37c'est l'Union Européenne,
08:38c'est l'Union Européenne,
08:39c'est l'Union Européenne,
08:40c'est l'Union Européenne,
08:41c'est l'Union Européenne,
08:42c'est l'Union Européenne,
08:43c'est l'Union Européenne,
08:44c'est l'Union Européenne,
08:45c'est l'Union Européenne,
08:46c'est l'Union Européenne,
08:47c'est l'Union Européenne,
08:59L'insécurité et ce qui s'est passé cette nuit,
09:12ce qui se passe tous les 31 décembre,
09:15c'est un des moyens qui fait plaisir à Darmanin,
09:20qui fait plaisir à Macron,
09:23de nous rendre instables,
09:26terrifiés, inquiets.
09:28Et quand on est inquiet,
09:30on accepte tout.
09:32On accepte tout,
09:33parce que les autres en face
09:35peuvent vous faire croire
09:37qu'ils vont vous canaliser dans des endroits.
09:40Allez donc habiter maintenant
09:42dans des immeubles collectifs,
09:43vous serez plus à l'abri
09:44que dans votre petite maison en campagne.
09:47On en est là.
09:48Et donc là,
09:49on est dans un rapport de force,
09:51tout simplement,
09:52qui a progressé encore cette nuit.
09:58On va se mettre dans la rue.
10:28Ce sont des gens qui, fondamentalement,
10:39ont fait des forces de l'ordre leur cible.
10:41D'ailleurs, on l'a vu pendant cette campagne.
10:42C'est-à-dire que même à l'écart
10:44de tout débat politique,
10:45les forces de l'ordre ont été
10:46un sujet politique pour certains
10:48qui les ont ciblées,
10:49qui ont fait des policiers aussi
10:51des cibles de fake news,
10:52qui ont amené parfois le vote
10:56par la haine contre les forces de l'ordre,
10:58en jouant sur l'illégitimité
11:02de l'usage de la force des policiers,
11:03notamment dans certains
11:04territoires de la République.
11:26Chassez-vous !
11:40Chassez-vous !
11:52Ce n'est pas que de l'électoralisme
11:54de la part de la France insoumise
11:55quand ils disent que la police tue.
11:56Ce n'est pas que pour aller chercher
11:57ce qu'ils imaginent être les voix
11:59des quartiers.
12:00C'est aussi discréditer
12:02une institution républicaine
12:03dans un projet révolutionnaire.
12:05C'est-à-dire que c'est acclimater
12:07les esprits au fait que la police
12:09serait illégitime, par exemple,
12:10face à une marche sur Matignon,
12:12si elle était amenée à protéger
12:13les institutions républicaines
12:14en faisant usage, par exemple,
12:16de la force.
12:17Et donc, par avance,
12:18ils ont discrédité cette institution-là
12:20en disant qu'ils tuent
12:21parce que ce sont des fascistes.
12:22Ils ne tuent pas parce qu'ils défendent
12:23la République.
12:24Ils tuent parce que ce seraient
12:25plus exactement des fascistes.
12:27Et c'est ça que fait
12:28Jean-Luc Mélenchon.
12:29La police tue.
12:30Il s'en moque éperdument,
12:31vous savez, des gens des quartiers.
12:32Il les prend comme un marchepied,
12:33comme un paillasson
12:34pour arriver au pouvoir.
12:35Il s'en fout d'eux.
12:36Ce petit bourgeois gauchiste,
12:37lui, il est préoccupé
12:38par sa supériorité morale,
12:40son parti pris permanent
12:41de l'opprimer.
12:42Donc, il applaudit.
12:43Il adore ça.
12:44C'est génial.
12:45Ils se révoltent.
12:46Ils ont raison.
12:47Et il est dans cette logique-là
12:48un petit peu nudiste.
12:50Oui, il faut tout détruire.
12:51C'est génial.
12:52Ce pays est pourri,
12:53le capitalisme,
12:54etc.
12:55Et ces gens, évidemment,
12:56sont un peu caricatureux
12:57parce qu'ils sont
12:58fortement bénéficiaires
13:00de tout ça,
13:01de leur héritage,
13:02de notre civilisation.
13:03Ils vivent sur ses acquis.
13:04Ils sont un peu les rentiers
13:05de cette situation.
13:07Et leur moyen de se faire pardonner,
13:10d'être justement
13:11des blancs nantis,
13:12c'est de prendre faite et cause
13:14pour ces cités.
13:15Mais ça, c'est un rêve.
13:17C'est-à-dire qu'eux,
13:18ils rêvent d'une révolution
13:20d'un mouvement politique.
13:22Mais c'est pas du tout
13:23ce à quoi on assiste.
13:24C'est pas du tout politique.
13:26C'est pas du tout
13:27les mêmes objectifs.
13:28Pas du tout le même camp.
13:29Et ça, ils le comprendront,
13:30encore une fois,
13:31si l'effondrement va plus loin.
13:33Et quand ils vont réellement
13:35essayer de tendre la main
13:36à ces jeunes
13:37dans le monde réel,
13:39ils comprendront
13:40que ces deux mondes
13:41ne seront jamais alliés.
13:42Lorsque les Gilets jaunes,
13:44qui étaient de bons Français,
13:46travailleurs aimant leur pays,
13:48qui voulaient juste
13:50qu'ils aient une taxe de moins
13:51parce qu'ils avaient vraiment besoin
13:53de garder de l'argent pour manger,
13:56que quand ils ont manifesté
13:58pendant des semaines,
13:59des mois,
14:00on leur a fait tirer dessus,
14:03au point,
14:04on leur a fait,
14:05on les a éborgnés.
14:06Pour certains,
14:07on a je ne sais plus combien
14:08de dizaines de gens éborgnés.
14:10Je ne crois pas avoir entendu dire
14:13qu'il y avait eu un seul éborgné
14:15lors des casseurs.
14:18Lorsque les casseurs des quartiers
14:21se sont mis en route
14:22après la mort de Nahel.
14:24Le service de renseignement
14:25nous avait fait remonter les informations
14:26selon lesquelles,
14:27en fonction de l'issue du scrutin,
14:29il pouvait y avoir évidemment
14:30des violences,
14:31notamment contestataires.
14:32Il s'avère que même
14:33quand le résultat
14:34est plutôt partagé,
14:35les violences sont là.
14:36Comme quoi, au final,
14:37il n'y a pas de politique,
14:38c'est juste la recherche du chaos,
14:40de la dégradation,
14:41de la destruction.
14:42Alors oui,
14:43il y a une velléité politique,
14:44libertaire, antifasciste, anarchiste,
14:47mais en tout cas,
14:48anti-force de l'ordre,
14:49fondamentalement.
14:50Et venir nous dire que derrière,
14:51non, non, en fait,
14:52on est juste en train de chercher
14:53à faire de la police
14:54une police meilleure,
14:55plus proche, bienveillante,
14:58qu'on va désarmer,
14:59mais pas vraiment désarmer,
15:00parce qu'on sait que finalement,
15:01les policiers sont les premiers intervenants.
15:14...
15:41Il y a un deux-poids de mesure
15:43qui est tellement évident,
15:44que si c'est les Français de Souges
15:48qui se révoltent,
15:49on y va vraiment avec toutes les armes.
15:52On a au point déborgné des jeunes,
15:54des gens de 20 ans,
15:55à qui il va manquer un œil
15:58toute leur vie,
15:59tout simplement parce qu'ils ont manifesté.
16:02Et ils ont manifesté pacifiquement,
16:04ils n'ont rien cassé,
16:05ils n'ont pas brûlé de voiture, rien.
16:08Quand il s'agit de mélenchonistes,
16:11là, on laisse faire,
16:13on laisse s'aggraver la situation.
16:15Tout simplement,
16:16je crois que Macron n'attend qu'une chose,
16:20c'est que la situation soit tellement tendue
16:24qu'il puisse effectivement interdire
16:27toutes les libertés fondamentales à tout le monde.
16:30C'est ce qu'ils veulent aussi
16:33au niveau de l'Union européenne,
16:34et c'est la même chose.
16:36Ils veulent effectivement
16:38nous retirer tous nos droits,
16:41nous empêcher de manifester,
16:43nous empêcher de parler,
16:45parce qu'on sera terrorisés
16:47par les hordes barbares,
16:49les hordes du djihad,
16:51les hordes des antifas,
16:54les hordes de Mélenchon.
16:56Ce sont eux qui tiennent la rue.
16:58Nous, on ne sort plus.
17:00Les policiers ont le sentiment
17:01d'être dans une administration
17:02à une sorte de canard sans tête.
17:04On a un ministre qui était en campagne,
17:06et là, il vient d'être élu député.
17:08On sait pertinemment qu'il n'a pas le souhait
17:10manifeste de rester,
17:12et il a ce sentiment d'être un peu
17:13un canard sans tête,
17:14et donc le sentiment aussi d'une fragilité,
17:16et que certains s'engouffrent dans la faille
17:18pour déstabiliser notre institution.
17:20À cette heure, c'est le sentiment interne
17:22au sein de la police nationale.
17:23Alors, on fait le job,
17:24les jobs sont en préparation.
17:27Il y a de plus en plus de policiers
17:28sur la voie publique,
17:29c'est-à-dire que les administrations
17:30continuent à tourner,
17:31mais néanmoins, on a ce profond sentiment
17:32d'être un canard sans tête.
17:34Hier, c'était le 14 juillet,
17:35ça s'est passé comment ?
17:36Ça s'est bien passé,
17:37les 13 et 14 juillet,
17:38les deux nuits que nous avons connues,
17:39indépendamment des balles populaires
17:41et des défilés,
17:42dont celui, bien sûr, à Paris.
17:44Il y a eu beaucoup moins de violences,
17:45beaucoup moins de voitures brûlées,
17:46plus d'interpellations en amont,
17:47ce qui a évité les tirs de mortier
17:49que nous connaissions les années précédentes.
17:51Ce sont donc des baisses importantes
17:53de faits d'insécurité.
17:54C'est parce que vous aviez mieux préparé
17:55le terrain cette année ?
17:56Parce que je pense que le travail
17:57que nous menons au ministère de l'Intérieur
17:59depuis quelques années est efficace,
18:00ça fait deux ans que les choses se passent mieux,
18:03que ce soit le nouvel an
18:04ou la nuit du 14 juillet,
18:05et qu'il n'y a pas de concours
18:06de voitures brûlées,
18:07c'est une très bonne chose pour les Français.
18:23Le problème des violences urbaines,
18:24ce n'est pas seulement un problème matériel,
18:26c'est surtout un problème de courage,
18:28c'est-à-dire qu'il faut avoir le courage
18:30d'aller jusqu'au bout des choses.
18:32Les policiers, ils ont ce courage.
18:34Les policiers ont ce courage.
18:35Si on leur dit d'intervenir,
18:36ils interviennent.
18:37Si on leur dit d'infiltrer des casseurs
18:39et puis les arrêter
18:40quand ils sont en train de massacrer des gens
18:42pour leur voler leur portable
18:43en marge des manifestations,
18:44quand ils sont en train de retourner des voitures
18:46et d'y mettre le feu,
18:47ils peuvent les arrêter.
18:49Ça se fait.
18:50C'est très dangereux,
18:51mais ça se fait.
18:52Après, la difficulté,
18:53c'est de trouver des magistrats
18:57qui arrivent à trouver le courage
18:58de condamner ces casseurs
19:00pris en flagrant délit.
19:02On se heurte, certes,
19:03à des problèmes,
19:04c'est-à-dire matériels,
19:05mais ça, c'est la justice,
19:06c'est pas la police.
19:07On se heurte à des problèmes matériels
19:08de place dans les prisons.
19:10Mais le plus gros problème,
19:11c'est pas les places dans les prisons,
19:12le problème, c'est de savoir
19:13ce qu'on veut faire des gens
19:14qu'on arrête
19:15en considérant ou pas
19:16que ce sont des délinquants.
19:19Si on considère que la personne
19:20qu'on a arrêtée
19:21n'est rien d'autre
19:22qu'une victime de la société
19:24qui exprime son mal-être
19:25au travers de violences urbaines,
19:26on est foutu.
19:27Actuellement,
19:28c'est ce qui se passe.
19:29C'est-à-dire qu'on arrête
19:30des gens qui cassent tout
19:31sur leur passage
19:32et puis, il y a toujours
19:33quelqu'un pour dire
19:34que finalement,
19:35les gens en question,
19:36c'est des victimes
19:37et que le vrai coupable,
19:38c'est la société.
19:39Alors, il faut sortir
19:40de cet état d'esprit-là
19:41qui veut que la société
19:42soit responsable de tout
19:43et que les délinquants
19:44ne soient responsables de rien.
19:45Il faut arrêter.
19:46Il faut arrêter
19:47avec cette histoire.
19:48C'est totalement faux.
19:49Il faut arrêter
19:50avec cette histoire.
19:51C'est totalement faux.
19:52Le délinquant est responsable
19:53de ses actes
19:54et le délinquant doit être puni
19:55parce que sinon,
19:56il va recommencer.
19:57Et c'est ce qui se passe
19:58depuis déjà
19:59des dizaines d'années.
20:00C'est-à-dire que la police
20:01n'arrête pas d'arrêter
20:02des délinquants
20:03et de les mettre
20:04à disposition de la justice
20:05qui les condamne timidement
20:06à des peines d'emprisonnement
20:07qu'elle s'empresse
20:08de transformer
20:09en les adaptant
20:10avec des bracelets électroniques.
20:11Ça ne marche pas.
20:12Ça ne marche pas.
20:13On voit que c'est un échec
20:14mais on persiste
20:15dans cet échec
20:16en pensant
20:17que c'est un échec
20:18et qu'il faut
20:19Mais on persiste
20:20dans cet échec
20:21en pensant que
20:22finalement,
20:23la situation va finir
20:24par s'arranger
20:25et puis non,
20:26elle ne s'arrange pas.
20:27Elle empire.
20:2841% des personnes condamnées
20:29à de la prison ferme
20:30ne vont pas en prison.
20:31Ne mettent jamais
20:32un pied en prison.
20:3341%.
20:34Mais imaginez,
20:35on est pratiquement la moitié.
20:36Donc ça veut dire
20:37que vous êtes condamné.
20:38Alors déjà,
20:39pour être condamné
20:40à de la prison ferme,
20:41ça demande
20:42d'être allé assez fort
20:43mais en plus,
20:44vous avez pratiquement
20:45une chance sur deux
20:46de ne pas y aller.
20:47Et si vous y allez,
20:48vous serez de toute façon
20:49réduite par au moins
20:5020, 30 ou 40%.
20:51Si ce n'est pas plus.
20:52En moyenne,
20:53c'est 40%,
20:54une réduction de peine.
20:55C'est un autre chiffre
20:56qu'on a sorti.
20:57Un détenu effectue
20:58en moyenne 60%
20:59de sa peine
21:00de prison ferme.
21:01C'est-à-dire
21:02qu'il y en a 40%
21:03qui se volatilisent,
21:04qui partent dans l'air.
21:05Donc vous avez déjà
21:06une chance sur deux
21:07d'aller en prison
21:08et puis ensuite,
21:09vous avez pratiquement
21:10une chance sur deux
21:11que vous allez avoir
21:12la moitié de votre peine
21:13qui va s'enlever
21:14sachant qu'auparavant,
21:15il y aura eu
21:16une, deux, trois,
21:18quatre, cinq, six, sept,
21:19dix, quinze, vingt chances
21:20qu'on vous aura accordées,
21:21que la justice
21:22vous aura accordées.
21:23Pour partie,
21:24pour des raisons idéologiques
21:25comme je vous disais,
21:26parce qu'on a peur
21:27de punir, etc.
21:28Et pour grande partie
21:29parce qu'on n'a pas
21:30les places de prison,
21:31parce que
21:32le gouvernement
21:33a décidé
21:34de ne pas construire
21:35de places de prison
21:36en nombre suffisant
21:37alors que nous avons
21:38une population carcérale
21:39en dessous
21:40de la moyenne
21:41et de la médiane européenne.
21:42Donc voilà
21:43les deux raisons
21:44pour lesquelles
21:45la justice ne punit pas
21:46et à mon avis,
21:47l'épilogue de 40 ans
21:48de naufrage
21:49et d'incompétence,
21:50parfois il y a
21:51de l'incompétence
21:52quand on voit
21:53des vices de procédure
21:54qui libèrent des assassins
21:55comme ça arrive régulièrement,
21:56c'est de l'incompétence.
21:57Un grand manque
21:58de moyens,
21:59de moyens matériels
22:00parce que
22:01le fonctionnement
22:02des tribunaux
22:03n'est pas facile
22:04parce qu'on manque
22:05d'argent dans la justice,
22:06c'est assez évident.
22:07Et ensuite,
22:08un manque de moyens
22:09pour punir
22:10puisque sans place
22:11de prison,
22:12ça reste très difficile
22:13de punir.
22:14Il faut quand même
22:15que les Français
22:16soient encore
22:17bien aveugles
22:18ou bien enfantins,
22:19bien crédules
22:20pour croire
22:21que la Macronie,
22:22que ce soit
22:23Macron,
22:24Darmanin
22:25et toute la clique
22:26veulent notre bien
22:27et veulent le bien
22:28de la France.
22:29Il est évident
22:30que leur but
22:31est de faire en sorte
22:32que plus rien
22:33ne fonctionne
22:34chez nous
22:35afin que nous soyons
22:36aux mains
22:37des financiers
22:38et afin que nous
22:39puissions
22:40renoncer
22:41directement
22:42à la justice
22:43et à la justice
22:44renoncer
22:45directement
22:46délibérément
22:47et gentiment
22:48comme des petits-enfants
22:49à nos avantages,
22:51à nos 35 heures,
22:53à nos vacances,
22:54au droit
22:55d'utiliser la voiture,
22:56au droit
22:57de travailler,
22:58au droit
22:59de vivre
23:00avec qui on veut,
23:01où on veut.
23:15Alors je dirais
23:16qu'il y a un craquage lent
23:17dans la police,
23:18sans doute aussi
23:19dans la gendarmerie,
23:20un craquage lent
23:21dans le sens où
23:22ça ne va pas être...
23:23ça peut arriver,
23:24c'est déjà arrivé d'ailleurs,
23:25ça ne va pas être
23:26du jour au lendemain
23:27des policiers
23:28qui vont dire
23:29moi j'arrête de bosser,
23:30je vous rends les menottes,
23:31je vous rends mon arme
23:32et puis j'arrête de travailler.
23:33Ça s'est déjà produit
23:34mais puis après
23:35ils sont entrés dans l'an.
23:37Allez, recule,
23:38j'ai hâte qu'ils m'attendent.
24:06Le craquage lent,
24:07ce que j'appelle
24:08un craquage lent,
24:09c'est le fait
24:10de quitter la police
24:11ou de quitter
24:12les services opérationnels,
24:13de partir en province,
24:14dans les endroits
24:15peut-être un peu plus tranquilles,
24:16en se disant
24:17mais ça ne sert à rien
24:18ce que je fais,
24:19moi je travaille
24:20dans les grandes villes,
24:21je fais du maintien de l'ordre,
24:22je fais du judiciaire
24:23et puis finalement
24:24tout le monde s'en fout,
24:25je n'ai pas de reconnaissance,
24:26je suis payé pareil
24:27si je rentre chez moi
24:28et que j'arrive
24:29et que j'arrive
24:30et que j'arrive
24:31et que j'arrive
24:32et que j'arrive
24:33et que j'arrive
24:34et que j'arrive
24:35si je rentre chez moi
24:36en province,
24:37dans un endroit
24:38un peu plus tranquille.
24:39Donc le craquage lent
24:40il est là,
24:41c'est-à-dire
24:42c'est la mise en retrait
24:43des policiers
24:44des services opérationnels
24:45vers des services
24:46moins opérationnels
24:47et puis c'est
24:48les policiers
24:49qui démissionnent
24:50tout simplement,
24:51les policiers qui arrêtent,
24:52qui se mettent en disponibilité,
24:53qui vont faire autre chose
24:54parce qu'ils se disent
24:55si personne ne tient compte
24:56du travail que je fais,
24:57si mon travail
24:58n'est pas reconnu,
24:59si on considère
25:00que je suis un danger
25:01pour la société,
25:02ils n'ont qu'à le faire
25:03à ma place le boulot.
25:04On peut en parler
25:05bien évidemment
25:06des policiers
25:07qui se retrouvent
25:08dans des situations
25:09qui les amènent
25:10à l'irréparable,
25:11à se suicider,
25:12il y en a.
25:13On a quelque chose
25:14de terrifiant
25:15qui est arrivé en France,
25:17c'est que les gauchistes
25:20sont devenus
25:21les alliés objectifs
25:23de tous ceux
25:24qui veulent nous faire disparaître
25:25et qui sont étrangers,
25:27de tous ceux
25:28qui veulent conquérir la France
25:29et qui veulent effectivement
25:30que cette France
25:31devienne musulmane.
25:33J'en connais
25:34qui vont dire
25:35que je suis obsédée
25:36par le sujet,
25:37c'est vrai,
25:38mais je suis peut-être
25:39obsédée par le sujet
25:40parce que je ne vois pas
25:41plus clair
25:42que mes contemporains
25:44qui croient encore
25:45en une vision digne
25:47des histoires d'enfants
25:51de la réalité.
26:03Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org