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La maire de Paris, Anne Hidalgo, a tenu sa promesse de se baigner dans la Seine ce mercredi matin, près de l'Hôtel de ville

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Transcription
00:00L'eau était bonne, tout va bien, pas de boutons qui poussent, non ?
00:05Écoutez, je me sens un petit peu sur-excité, donc je ne sais pas si c'est l'eau de la Seine,
00:09mais pour l'instant, ça va très très bien.
00:11Bon, elle était bonne, la mère de Paris a dit qu'elle était même plus chaude que prévue.
00:18Oui, c'était assez surprenant, on était en légère combinaison, c'est-à-dire en combinaison, vous savez, d'été.
00:25Et donc, on a vraiment senti la Seine sur les bras, sur les jambes, c'était merveilleux.
00:28C'était vraiment un moment qu'on attendait depuis très très longtemps.
00:30Alors, en réalité, on se baigne dans la Seine, les pompiers, les policiers, même nous, à quelques reprises.
00:35Mais ce matin, y aller avec des nageurs aussi, y avait quelques clubs sportifs, pas mal d'élus qui étaient là.
00:41C'est vrai que symboliquement, c'était Anne Hidalgo qui tenait la promesse de Jacques Chirac,
00:45et nous, collectivement, qui livrions 40 ans après cette promesse de se baigner dans la Seine,
00:50qui est en fait un lien, un retour à une situation qui a perduré pendant des siècles.
00:55On s'est baignés dans la Seine pendant des siècles, et c'est à partir du 18e siècle seulement
00:59que, petit à petit, on vient interdire l'eau de la Seine parce qu'elle devient consacrée aux usages industriels.
01:04Et donc, en fait, finalement, c'est renoué avec une tradition.
01:07Plutôt que de faire un grand bond en avant, on a fait un retour à une tradition qui est très ancienne,
01:11de lien avec des parisiens et des parisiennes, avec la Seine.
01:14D'ailleurs, la maire de Paris l'a dit ce matin.
01:16Elle a dit que la première étape, c'était de reconquérir, en quelque sorte, les berges de Seine,
01:19qui avaient toujours été appropriées par les parisiens, mais qui, pendant une petite parenthèse de 50 ans,
01:23auront été une espèce d'autoroute sur Seine.
01:26Et voilà, voilà arrivé, et ce n'est pas un hasard que ce soit dans cet ordre-là,
01:30la deuxième étape du plan, c'est-à-dire repousser encore un peu la limite et aller jusqu'à l'eau.
01:35La prochaine étape, c'est l'année prochaine, vous le savez, puisqu'en 2025,
01:38nous aurons trois points de baignade dans la Seine.
01:41On en a déjà au canal de la Villette, au canal de l'Ourc, et on en aura en 2025,
01:46notamment à peu près là où on s'est baignés ce matin, au Bras-Marie, en dessous du pont Marie.
01:51Mais tout ça a un coût, quand même. 1,4 milliard pour pouvoir se baigner dans la Seine, ça valait ce prix-là ?
02:00Mais j'entends beaucoup ça depuis ce matin.
02:03Vous imaginez bien que ce n'est pas 1,4 milliard pour se baigner dans la Seine,
02:06ni pour se baigner dans la Seine aujourd'hui, ni même, puisque c'est un héritage,
02:09et qu'on va se baigner, j'espère, dans la Seine pendant des générations et des générations, des décennies.
02:12Ça vaudrait sans doute le coup rien que pour ça.
02:14Mais ce n'est évidemment pas que de se baigner dans la Seine dont il est question.
02:17C'est 1,4 milliard qui sont investis depuis des années.
02:19Ils sont investis parce que, comme ça, intuitivement, vous imaginez bien que d'avoir une Seine qui est potable,
02:24en tout cas qui est potable à la natation, une Seine qui est saine,
02:27dans laquelle des espèces de poissons revivent de plus en plus, qui étaient en extinction depuis des décennies,
02:32vous imaginez bien que ça fait évidemment partie aussi de l'assainissement, de la lutte contre la pollution.
02:37Ce n'est pas histoire de se baigner dans la Seine.
02:39En fait, la baignade dans la Seine est presque un prétexte, cette baignade symbolique.
02:43C'est un prétexte, comme au fond les Jeux Olympiques et Paralympiques,
02:46malgré le grand moment de fête, et je ne crains pas de dire ça, une semaine pile du coup d'envoi.
02:51En réalité, les Jeux Olympiques et Paralympiques, pour autant que ce soit une belle fête pendant deux semaines,
02:55c'est un prétexte pour accélérer tout un tas de choses qu'on était déjà en train de faire depuis longtemps.
03:00On le rappelait, Jacques Chirac l'avait dit il y a 40 ans.
03:02Il ne pensait pas aux Jeux Olympiques ou à la baignade de ce matin.
03:05Il pensait que c'était un objectif qui était partagé, je crois, par tout le monde,
03:08qui est d'avoir une Seine, un fleuve où on peut se baigner.
03:11On voit bien que c'est quand même un objectif important pour la ville de Paris.

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