GALA VIDÉO - L'interview de Florent Manaudou

  • il y a 3 mois

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Transcription
00:00Quand on m'a appris que j'étais porte-drapeau, j'étais en train de manger des sushis chez Frédéric Bousquet qui a fait les Jeux 4 fois aussi.
00:07J'ai reçu un appel de Monsieur Lapartien, le président du CNOSF.
00:11Je n'avais pas son numéro donc il m'a appelé avec un numéro que je ne connaissais pas donc je ne réponds jamais au numéro que je ne connais pas.
00:16Puis on a essayé de me rappeler, je me suis dit que c'était peut-être important donc je vais répondre.
00:20J'étais très reconnaissant envers mes pairs d'avoir été choisi et d'avoir été élu par tous les athlètes.
00:27Mais aussi je me suis senti une grande responsabilité à venir et j'espère en être digne.
00:31Je pense qu'il faut rester disponible pour tous les athlètes mais en même temps restant quand même focalisé les jours des compétitions, des épreuves sur sa propre paire parce qu'on veut aussi évidemment tous performer aux Jeux de Paris.
00:44Le plus beau souvenir olympique où j'ai participé, je pense que c'est les derniers Jeux à Tokyo parce que j'avais arrêté pendant deux ans et demi et j'avais fait du handball.
00:55C'était très bien dès mon retour et ensuite j'étais un petit peu dans le creux de la vague et j'ai réussi à rebondir au bon moment pour faire une médaille à Tokyo.
01:06Et je pense que l'un de mes premiers souvenirs olympiques c'était Cathy Freeman qui allumait la flamme olympique à Sydney.
01:14J'ai trouvé ça très beau.
01:16Les premiers à remercier c'est les parents parce que je pense que sans parents il n'y a pas de grand champion.
01:22Donc je dirais mes parents en premier lieu et après tout le staff et l'argile que ce soit les entraîneurs, les prépas physiques, mentaux mais aussi les amis proches qui sont là dans les moments très durs parce qu'il y a plus de moments compliqués que de moments à succès.
01:37Et souvent c'est les amis très proches et la famille qui sont là à ces moments là.
01:42Les trois premières médailles donc Londres et Rio sont dans un coffre et celle de Tokyo je l'ai chez moi.
01:52La médaille ça reste un objet, le plus important c'est les souvenirs qu'il y a avec, c'est toutes les années qui ont précédé.
01:58C'est plus pour se remémorer, c'est plus pour transmettre à des plus jeunes générations et peut-être leur donner envie eux aussi d'avoir des médailles comme ça après en avoir vu ou après en avoir touché.

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