Le live Radio Sports ! Tour de France 2024 - étape 15 - Loudenvielle - Plateau de Beille

  • il y a 2 mois
Comme la veille, ce sont les favoris du Classement Général de ce Tour de France, le 111ème du nom qui se sont joués la victoire, cette fois au sommet du Plateau de Beille, montée mythique de la Grande Boucle. À la différence près que cette fois-ci, ce sont les coéquipiers de Jonas VINGEGAARD, et de la Visma – Lease a Bike qui ont roulé derrière l’échappée toute la journée, afin de tenter de renverser la tendance, en vain. Le Danois s’est fait battre par POGACAR, la deuxième fois en deux jours.

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00:00:00Et ben oui, il est 16h et c'est le moment de retrouver tout le monde et il me semble
00:00:15que dans la petite vignette que vous avez en bas à gauche de votre écran pour ceux
00:00:18qui nous regardent et pour ceux qui nous écoutent, et ben oui, ils ont réussi à rejoindre la
00:00:22ligne d'arrivée dans les temps.
00:00:23Dites donc bonjour messieurs, bonjour Christophe Paco.
00:00:26Bonjour à tous !
00:00:29Monsieur Thomas Verhoeven.
00:00:31Bonjour à tous !
00:00:33On n'est pas sortis de l'auberge.
00:00:35Monsieur Jérôme Armand.
00:00:36Bonjour à tous !
00:00:37Il ne t'entend pas.
00:00:38Il ne t'entend pas parce qu'il l'a alerté avant.
00:00:40Il n'a pas mis l'oreillette.
00:00:42Ce n'est pas grave.
00:00:43Bonjour messieurs, j'espère que vous avez bien roulé.
00:00:45On a apprécié vos...
00:00:46Oui, oui, je vois ça.
00:00:48On est les meilleurs jeunes.
00:00:50Trois meilleurs jeunes pour un.
00:00:52Et sans même s'être accordé avant de s'habiller ce matin.
00:00:56C'est fou, on n'a même pas appelé Christophe Cordula.
00:00:58Non, vraiment.
00:01:00On l'a découvert au petit-déjeuner.
00:01:02En fait, ça c'est une statistique du Tour de France.
00:01:09C'est au bout des 15 jours, tous les maillots bleus, il n'y en a plus de 30.
00:01:12On est raccord.
00:01:13Donc on prend le dernier qui reste et c'est le maillot blanc qu'on se dit celui-là on le garde pour gérer le repos.
00:01:17Donc ça veut dire que votre lessive, vous êtes à une journée près de la catastrophe.
00:01:20Non, demain c'est repos.
00:01:22Demain c'est repos.
00:01:23On a gardé une chemise pour sortir en boîte, c'est tout.
00:01:27Vous avez bien raison, c'est Pompelop ce soir, pour les baloches, pour ceux qui peuvent encore aller.
00:01:31Vous avez vu, Yvette Horner sur le Tour de France avec Radio Sport tout à l'heure.
00:01:35Yvette Horner ?
00:01:36On a fait un hommage à Yvette Horner.
00:01:38Nous avons passé un petit extrait.
00:01:40Oui, parce que c'est historique le Tour de France, 14 juillet quoi messieurs.
00:01:43Faites nat, faites nat quoi.
00:01:45Alors, c'est vrai.
00:01:46Bon, les Français là, on est mal barrés pour en avoir un à l'arrivée.
00:01:49Non, c'est pas terminé.
00:01:51Oui.
00:01:52Non, on n'y croit pas du tout.
00:01:53On n'y croit pas.
00:01:54Le scénario, on te l'a donné, on te l'a donné sur Radio Sport.
00:01:57En ce moment, c'était la grande bagarre.
00:02:00Wingard Pogocar avec un Wingard qui est encore en phase de rééducation.
00:02:05De réadaptation.
00:02:06C'est fini ça.
00:02:07Aux vertus du sommet, aux vertiges des sommets, il faut attendre la semaine prochaine.
00:02:11Même si Thomas pensait que ça allait se faire aujourd'hui.
00:02:14On verra bien dans les dernières montées.
00:02:15Ça peut se faire aujourd'hui.
00:02:16J'ai mis la troisième place.
00:02:17Oui, oui, mais troisième place derrière deux échappés sur les cinq, tu vois du jour.
00:02:21Oui, mais après, Simon Yates, s'il est avec lui, il peut encore lancer.
00:02:26Oui.
00:02:27Non, tout est possible.
00:02:29Le scénario de façon du jour, il est attendu.
00:02:31C'est l'étape Rennes.
00:02:32C'est l'étape la plus compliquée.
00:02:34Quasiment 200 kilomètres.
00:02:35C'est cinq montées incroyables.
00:02:37Et surtout, t'es attaqué dès le matin.
00:02:39Il était midi quand même.
00:02:40Avec des 16 heures.
00:02:41Mais ils sont partis à 4 heures.
00:02:42T'as la bonne idée.
00:02:43Bonne initiative, Chef.
00:02:44Bravo, Chef.
00:02:45C'est le 14 juillet.
00:02:46T'as vu, il défile.
00:02:47Et donc, Chasseur Alpin, en fait, Paco.
00:02:48Au 13e VCA.
00:02:49Il est joli.
00:02:50C'est un bon chef.
00:02:51Donc, Pérosso d'entrée.
00:02:52Et ensuite, t'as fait toutes les grandes montées.
00:02:54Le col de montée, c'est là pour Lusso-Cania et autres.
00:02:56Et là, tu vois, on sait que la dernière explication va avoir lieu au Plateau de Beille.
00:03:00C'est 15 kilomètres.
00:03:01Ça monte.
00:03:02C'est assez régulier.
00:03:03Il y a des petits coups de cul comme une tradition dans les Pyrénées.
00:03:05On s'attendait à une longue échappée.
00:03:08Les Français, on en a eu au début.
00:03:09Par des gaudus qu'on fait coucou pour dire que c'est le 14 juillet.
00:03:12Mais là, tu savais que des Félix Galles, des Carapaz, je ne sais pas, des Rodriguez,
00:03:18ça peut tenter.
00:03:20Il fallait se placer, effectivement.
00:03:23Et voilà, c'est ce qu'on a vu.
00:03:25On a vu une échappée au long cours.
00:03:27Maintenant, comment ça va se placer après ?
00:03:30On ne peut pas savoir, comme dirait l'autre.
00:03:32On ne peut pas savoir.
00:03:33Si, on sait que logiquement, avec l'avance de 2 minutes 25, ça ne dit rien.
00:03:36Si ça roule derrière, si Wingard fait marcher ses hommes et tente de prendre un peu d'avance
00:03:42sur Pogacar, l'échappée n'existe plus.
00:03:44S'ils se mesurent et se disent avec ce qu'on a fait hier,
00:03:46et puis il y a eu le degré de difficulté la dernière semaine,
00:03:49on se termine tous les deux, on se fait quoi ?
00:03:51On se fait le dernier kilomètre ici ?
00:03:53On fait un sprint, comment on lui rend ?
00:03:55Oui, mais rappelons qu'on est à la veille d'un jour de repos.
00:03:57Donc, on peut se donner aujourd'hui.
00:03:59Tu as vu tout ce qu'ils ont fait.
00:04:00Ils n'ont pas arrêté d'attaquer depuis quelques jours.
00:04:02Est-ce qu'un Wingard, il est cramé aujourd'hui ?
00:04:04Non, il se réserve.
00:04:05Tu le sais mieux quiconque qui a travaillé dans cette équipe.
00:04:08Ils ont un plan.
00:04:10Le plan, ils vont te dire à quel moment ils vont le faire, ce plan.
00:04:12Bien sûr.
00:04:13Mais il n'a pas la grande équipe cette année, tu le sais bien.
00:04:15Malgré tout, je pense que c'est un plan comme une fusée à plusieurs étages.
00:04:19Oui.
00:04:20Et il peut y avoir un étage aujourd'hui.
00:04:24Oui, il y a beaucoup de gens qui y croient.
00:04:25Tu as écouté Johan Offredo il y a quelques instants.
00:04:27Il avait raison, lui.
00:04:29Oui, il a raison, lui.
00:04:31Pas cool de dire que ça attaque à 5 kilomètres,
00:04:33ça attaque à 4 kilomètres.
00:04:34Oui, d'accord.
00:04:36D'accord, mais Paco, il a dit que Pogacar va gagner le Tour de France.
00:04:39Je ne crois pas.
00:04:40Position.
00:04:41Ah oui, bien sûr.
00:04:42Tu peux y croire.
00:04:43Il a gagné le Giro, il est en pleine forme, il n'a pas eu d'accident.
00:04:44Face à lui, qu'est-ce qu'il a ?
00:04:45Le Giro, ce n'est pas le Tour de France.
00:04:47Il a gagné 6 étapes, il a montré.
00:04:48Et sur le Yoran, il s'est créé au Giro.
00:04:50Il a voulu faire le Rivoli.
00:04:51Et il s'est fait avoir.
00:04:52Et il s'est fait.
00:04:53Tu sais quoi ?
00:04:54Bon sur les doigts.
00:04:55Mais hier, tu as vu ce qu'il fait à la fin.
00:04:57Il est un monstre.
00:04:58C'est le cannibale.
00:04:59Il ne veut pas en gagner 5, Comino et compagnie.
00:05:01Il veut en gagner 6 lui.
00:05:02Tu vois ce que je veux dire ?
00:05:03Il a 25 ans.
00:05:04Il sera à 3 en une semaine.
00:05:05Pas à 3.
00:05:06Oui.
00:05:07Pas à 3.
00:05:08C'était la semaine dernière.
00:05:09Non, c'était avant.
00:05:10La semaine prochaine, à 7.
00:05:11On n'y retourne pas.
00:05:12Il veut aller à 7.
00:05:13Je lui prépare son humour parce qu'en deuxième semaine, il commence à affaiblir
00:05:15un peu.
00:05:16Oui, c'est un poids aiguissant.
00:05:17Non, non.
00:05:18Mais pour être très, très sérieux sur les conditions de course, on a tous envie
00:05:22de voir un duel.
00:05:23Voir, je ne sais pas moi, un combat à 3.
00:05:24On ne sait jamais.
00:05:26Je n'ai même pas cherché.
00:05:27Le seul que je peux aller chercher, c'est Riga.
00:05:30Je pense que là, il se trompe.
00:05:32Non, non.
00:05:33Toi, tu penses que ça va passer de l'ordre.
00:05:35Il ne faut pas oublier qu'il faut l'équipe derrière.
00:05:37Parce qu'attaquer, c'est pas bon.
00:05:39Mais derrière, il faut avoir le soutien pour aller jusqu'au bout.
00:05:42Remco, il l'a.
00:05:43Remco, tu l'as vu hier.
00:05:44Il a des coéquipiers qui grindent, qui montent.
00:05:46Et la meilleure équipe sur le papier, à Dream Team de cette année, tu la connais, c'est
00:05:50l'équipe de Pogacar.
00:05:51Tu as vu comment il est monté hier.
00:05:52Je pensais que c'était l'équipe de Radiosport.
00:05:55Ils sont derrière nous.
00:05:56Bien en derrière.
00:05:57L'honneur Remco.
00:05:58Mais si tu veux, tu l'as bien vu avec Yates qui est monté au train.
00:06:00Visage placide.
00:06:01Il était presque blême.
00:06:02Il l'a attendu.
00:06:03Viens Kiki.
00:06:04Viens te prendre derrière moi.
00:06:05Quatre kilomètres.
00:06:06Yates.
00:06:07Allez, on y va.
00:06:08Après, encore une fois, hier, le parcours, sans me rappeler Lance Armstrong, qui m'a
00:06:13tiré les foudres de tous les observateurs qui dénigrent le vélo, c'était le parcours
00:06:18parfait pour Pogacar.
00:06:19C'est son terrain de jeu d'excellence.
00:06:22On connaît.
00:06:23Quand on a vu la planche des belles filles, la seule fois où il s'est raté, c'est
00:06:26raté de 1 minute 38.
00:06:27C'est l'an dernier à Combloux.
00:06:28C'est ça.
00:06:29Mais lui, il était tombé aussi.
00:06:30Donc, on est à peu près.
00:06:31On a inversé un peu ces tendances et ces planètes.
00:06:33Ils ont deux victoires.
00:06:34Les deux garçons.
00:06:35Wingard est plus vieux.
00:06:36Il a deux succès.
00:06:37Il a 27 ans.
00:06:38Il faut qu'il se départage sur ce tour.
00:06:40Je ne vois pas Remco passer devant tout le monde.
00:06:42Non.
00:06:43D'accord.
00:06:44Non, parce qu'on est d'accord, même si on s'est habillé pour lui.
00:06:47Parce que c'est le plus sympa.
00:06:49Parce qu'il est sympa.
00:06:50Vous ne seriez pas tout le temps.
00:06:51Non, mais tu as raison.
00:06:52Tu as raison de signaler qu'il est sympa parce que c'est quand même un des rares,
00:06:56voire peut-être même le seul coureur à venir tous les jours faire l'interview avec
00:07:01tout le monde.
00:07:02Et ça, quand même, c'est exceptionnel.
00:07:04Et pour l'équipe Soudal Quick-Step, c'est quelque chose qui est à signaler parce que
00:07:07c'est très fort.
00:07:08Et c'est comme ça aussi qu'on se fait une image, une belle image.
00:07:11Jérôme, toi, tu le connais bien maintenant Remco parce que tu partages les bonbons avec
00:07:15lui.
00:07:16Un paquet de haribos, les petites fraises.
00:07:19On a tout prévu pour l'attirer.
00:07:22On les attire comme on peut.
00:07:24Voilà le plateau.
00:07:25Moi, je vais aller dans la foule.
00:07:28Est-ce que j'ai un bon de sortie aujourd'hui ? Est-ce que les deux leaders m'accordent
00:07:31un bon de sortie ?
00:07:32Dans la foule ?
00:07:33Oui, dans la foule.
00:07:34Au plateau de baie, pas sûr.
00:07:35Au plateau de baie.
00:07:36Est-ce qu'on va le perdre ?
00:07:37C'est magnifique.
00:07:38Non, c'est magnifique.
00:07:39Il ne reste juste pas à courir jusqu'au bus en fait.
00:07:41C'est tout.
00:07:42Oui, c'est ça.
00:07:43Déjà.
00:07:44Il n'y a pas de bus.
00:07:45Il peut toujours courir.
00:07:46Déjà, il y a une petite boutique avec des souvenirs.
00:07:48Peut-être qu'on va trouver la mascotte parce qu'on l'a toujours.
00:07:50On aura la mascotte de la deuxième.
00:07:52C'est toi.
00:07:53C'est toi.
00:07:54Les gens te reconnaissent maintenant.
00:07:55Un saucisson.
00:07:56Parce que vous, vous commencez à…
00:07:57Oui, ça va.
00:07:58Un saucisson.
00:07:59A tout à l'heure.
00:08:00A tout à l'heure.
00:08:01Je croyais qu'il cherchait de la mousse à raser en fait parce qu'il considérait
00:08:03que vous étiez un peu…
00:08:04Il va chez le barbier.
00:08:05Tu penses qu'il en a besoin ?
00:08:06Il vous trouvait un peu rasoir ce matin.
00:08:08Bravo.
00:08:09Bravo.
00:08:10Bravo.
00:08:11Bravo.
00:08:13Marie sera dans le poireau, t'inquiète.
00:08:14Oui, c'est ça.
00:08:15Je vous lave celle-là.
00:08:16Tout à l'heure, vous avez posé une question dans vos périmérations du PPO sur les vainqueurs
00:08:24français du Tour de France.
00:08:26Alors…
00:08:27Un 14 juillet.
00:08:28Un 14 juillet.
00:08:29Oui, un 14 juillet, bien sûr.
00:08:30Attention, 14 juillet.
00:08:31Justin a été très rapide en fait sur la réponse puisqu'on n'avait pas fini la
00:08:35diffusion qu'il me dit « c'est bon, je l'ai ». Alors Justin va pouvoir nous reconfirmer.
00:08:39C'est ça l'intelligence artificielle.
00:08:41Elle connaît tout.
00:08:42Ça va vite.
00:08:43Justin, donc quel est le premier Français à avoir gagné un 14 juillet sur le Tour
00:08:47de France ?
00:08:48Ah, c'est lui.
00:08:49Attends, ne bouge pas parce que l'intelligence artificielle…
00:08:50Ah, il vole dans le vide.
00:08:51Non, mais il faut lui couper des fois le micro sinon il parle tout le temps.
00:08:54Non, mais ça fait deux fois qu'il baille.
00:08:56Donc attention, Justin.
00:08:57Bientôt en troisième semaine, tu nous fais une progression peut-être.
00:09:00Attention.
00:09:01On le sait, ça.
00:09:02C'est dur notre midi chez nous.
00:09:04C'est Émilie en 1949.
00:09:06Et on a eu…
00:09:08Il n'avait pas une, il n'avait pas deux, il n'avait pas trois.
00:09:11Il avait Émilie.
00:09:12Et Étienne Bonamy nous a confirmé tout à l'heure.
00:09:15Il a Émilie l'idée ?
00:09:17Oulala, oui.
00:09:18Écoute-le moi.
00:09:19C'est l'une des personnes qui a été rencontrée par Étienne Bonamy et qui, suite à l'histoire
00:09:24de ce grand personnage du cyclisme français, il en a tiré un roman qui est toujours disponible,
00:09:31Les forçats de la route.
00:09:32Ou les forcés.
00:09:33Les forcés de la route.
00:09:34Les forcés de la route.
00:09:35Oui, c'est parce qu'en fait, à chaque fois, on lit les fiches dans tous les sens.
00:09:37Les forcés de la route.
00:09:38Et vous pouvez trouver ça dans toutes les bonnes crémeries.
00:09:40Je vous invite à lire le roman qui se lit facile.
00:09:43On se plonge dans l'histoire.
00:09:45Christophe, on est dans l'après-guerre, dans la pleine guerre.
00:09:50Non, non, non.
00:09:51Je te le raconte très vite.
00:09:52Le pitch, il est simple.
00:09:53C'est extraordinaire parce que ce n'est pas justement les forçats de la route, mais
00:09:57qui en sont des forçats.
00:09:58Ils sont forcés parce que justement, on est en pleine guerre et qu'on veut continuer,
00:10:02que les Allemands veulent continuer un tour de France.
00:10:04Donc, on demande à un organisateur plutôt proche du gouvernement de Vichy d'organiser
00:10:09un mini tour de France, mais avec rien.
00:10:11Donc, c'est très compliqué.
00:10:13Il y a quelques résistants à l'intérieur.
00:10:14Donc, c'est un peu romancé par notre ami Etienne Bonamy, mais légèrement romancé.
00:10:18Et le champion de France s'appelle Emile Hidé, qui n'a pas du tout envie de le faire.
00:10:22Mais le problème, c'est qu'il porte le maillot bleu-blanc-rouge.
00:10:25Donc, il va le faire.
00:10:27Et dans ce livre, ce n'est pas un livre de photos.
00:10:29C'est un vrai livre, un vrai roman qui a gagné deux, trois prix aux éditions d'Exergue.
00:10:32Ce que je peux vous dire, c'est qu'à l'intérieur, il y a une photo d'Etienne Bonamy avec Emile Hidé,
00:10:36qui est toujours vivant, qui a 103 ans, qui aura 104 ans dans 5 jours.
00:10:42On souhaiterait un bon anniversaire.
00:10:44Si on peut arriver avec Etienne, ce serait génial.
00:10:46104 ans, 104 ans, Emile Hidé.
00:10:48Il faudra organiser ça, effectivement.
00:10:50On est en préparation, mais rien n'est simple, vous le savez, messieurs.
00:10:55C'est comme ça, nous le savons.
00:10:58Un Français, vous en avez rencontré un qui a gagné le 14 juillet, Christophe ?
00:11:03Hier ?
00:11:04Hier.
00:11:05Hier, j'ai rencontré...
00:11:06Ah ben, c'est mon ami.
00:11:07C'est mon ami, c'est mon pote.
00:11:10Vincent ?
00:11:11Non, c'est Vincent Bartho.
00:11:13Tu n'étais pas là, à Marseille, en 89, toi ?
00:11:15Tu étais déjà avec moi ?
00:11:16Non, non, en 89.
00:11:17Je crois que tu étais avec moi.
00:11:18Époque Laurent Fignon, tout ça.
00:11:19Non, je regardais à la télé, moi.
00:11:22Vincent Bartho, il a une particularité, c'est qu'il ressemble à un acteur de cinéma.
00:11:25Donc, Justin va essayer de trouver.
00:11:27Mais voilà, c'est le défi du jour.
00:11:29Vincent Bartho, tu verras.
00:11:30Un deuxième défi.
00:11:31Je te donne les deux initiales, c'est N et N.
00:11:34Prénom et nom.
00:11:35Il ressemble à un acteur américain.
00:11:36Je ne sais pas tout à fait ta génération, mais tu dois le connaître.
00:11:39Tu regarderas.
00:11:40Vincent Bartho, qui est juste génial.
00:11:41C'est quelqu'un qui a toujours animé le peloton quand il était coureur, même après.
00:11:45Il a même fait une caravane Vittel à une époque.
00:11:47Il nous arrosait, tu sais, à l'époque.
00:11:48Oui.
00:11:49Il faisait le directeur sportif de la vraie fausse équipe cycliste.
00:11:52Le faux.
00:11:53Le faux.
00:11:54Le faux directeur sportif de la vraie fausse équipe cycliste.
00:11:56Et il y avait une cycliste colombienne.
00:11:57Oui.
00:11:58J'avais interviewé, qui était adorable, et qui pédalait toute la journée.
00:12:01Dans le vide.
00:12:02Dans le vide.
00:12:03Dans le vide.
00:12:04Mais toute la journée, sur les 200 bornes, sur la caravane.
00:12:06Impressionnant.
00:12:07Bonne idée.
00:12:08Très bonne idée.
00:12:09Allez, on retrouve l'interview.
00:12:10C'était hier au Village des Pas.
00:12:1114 juillet.
00:12:15Radio Sport.
00:12:16Radio Sport.
00:12:19Ce tour, je vous le dis sur Radio Sport, il est complètement Bartho.
00:12:23Mais oui, c'est un tour de malade.
00:12:25Mais bonjour Vincent Bartho.
00:12:27Salut Radio Sport.
00:12:28Comment ça va toute l'équipe ?
00:12:29On va faire une chronique avec toi, complètement Bartho.
00:12:32Exactement.
00:12:33C'est d'actualité, donc il faut y aller.
00:12:35C'est un livre qui cartonne.
00:12:36C'est en tête des ventes.
00:12:37Tu racontes ton histoire, notamment ta vie avec Laurent Fignon.
00:12:40Ta vie de couple presque.
00:12:41Oui, voilà.
00:12:42Je n'avais pas forcément envie à la base de faire un livre parce que je me disais,
00:12:47voilà, il faut être connu et autre.
00:12:49Mais dans le sport, il y a beaucoup de journalistes qui me demandaient, par rapport aux anecdotes
00:12:53que j'ai racontées, d'essayer d'en faire un.
00:12:55Et puis un jour, j'ai fait la connaissance d'un copain qui s'appelle Greg l'artiste,
00:12:59qui m'a vraiment décidé à le faire.
00:13:01Donc, on est parti avec les éditions Solar, écrits par Arnaud Ramsey,
00:13:06où j'explique un petit peu toutes mes anecdotes,
00:13:09mon passage dans ce métier aussi difficile et un peu une partie de ma vie aussi.
00:13:13Une grande partie de ta vie qui est une vie extraordinaire.
00:13:15Moi, par exemple, j'ai un souvenir de Vincent Bartho, peut-être vous aussi.
00:13:18C'est Marseille, un 14 juillet.
00:13:20C'est demain le 14 juillet.
00:13:21Demain, c'est ma fête.
00:13:24C'est à Saint-Bartho.
00:13:26Ça va faire déjà 45 ans.
00:13:28Dans mon livre, j'en ai une.
00:13:31Je vais vous en dire deux rapidement, parce qu'on ne va pas tout dévoiler,
00:13:34parce que le livre, il faut l'acheter.
00:13:36Ça coûte cher.
00:13:3720 balles, ça va.
00:13:39L'anecdote, quand j'ai gagné à Marseille, la veille,
00:13:43je suis en train de me faire mincer par mon soigneur Alain Galopin.
00:13:45Alain Galopin ?
00:13:47Il est là, il me dit, je ne comprends pas, les muscles sont bons.
00:13:50Comment ça se fait que tu ne fais pas plus que ce que tu fais ?
00:13:53À un moment, je me mets à pleurer.
00:13:55Je pleure relativement.
00:13:58Facilement.
00:13:59Facilement.
00:14:00À un moment, je le vois ému de ce côté,
00:14:04où il a un peu les larmes aux yeux.
00:14:05Je lui dis, non Alain, arrête, c'est des conneries.
00:14:08Je blague, la vie est belle.
00:14:09Il s'est vexé.
00:14:10Il m'a dit, dégage, dégage.
00:14:12Je lui dis, oui, mais tu ne m'en as massé qu'une.
00:14:14Tu ne m'as pas massé la deuxième jambe.
00:14:15Je n'en ai rien à foutre.
00:14:16Mais ça ne m'a pas empêché de gagner le lendemain.
00:14:19Tu as connu de sacrés champions, de sacrés directeurs sportifs aussi,
00:14:21les Guimard, les Fignon.
00:14:23Oui, j'ai réussi à…
00:14:25De toute façon, quand tu es jeune et que tu as envie de faire ce métier,
00:14:29tu as surtout envie d'être professionnel un jour,
00:14:32de pouvoir faire le Tour de France, d'essayer de gagner l'étape
00:14:35et d'essayer de porter cette fameuse tonique d'or.
00:14:38Moi, j'ai eu la chance de passer professionnel dans une grande équipe
00:14:43qui était la meilleure équipe au monde,
00:14:45où il y avait Bernard Hinault, il y avait Laurent Fignon, il y avait Greg LeMond.
00:14:48Il y avait vraiment des grands leaders.
00:14:50Et j'ai réussi dans ma petite carrière à gagner une étape du 14 juillet
00:14:54et à porter ce fameux maillot jaune en 1984.
00:14:57Combien de temps ?
00:14:58Alors, 12 exactement.
00:15:00Mais comme ça commence à faire longtemps, ça fait 13 avec la journée de repos.
00:15:04D'accord. Dans tes victoires, tu comptes les contrôler avant de barriquer aussi, toi ?
00:15:07Alors, non, non, non.
00:15:09Tout à l'heure, on en parlait justement en disant combien de victoires d'étape sur le Tour.
00:15:13Alors, moi, j'ai dit une étape à Marseille.
00:15:15Mais on m'a rappelé que j'avais quand même gagné deux contre la Monde par équipe,
00:15:19Tour 1984 et 89.
00:15:20Mais non, je ne les compte pas, ceux-là.
00:15:22Mais il paraît qu'il faut les compter quand même.
00:15:23Mais logiquement, tu peux les compter.
00:15:25C'est comme les remplaçants au football, tu vois ?
00:15:26Exactement, exactement.
00:15:27Dans ton livre, on sait tout.
00:15:28Pour conclure, tu parles de tout, même du dopage,
00:15:30qui est quelque chose qui nous mine,
00:15:31quelque chose qui revient chaque année dès qu'il y avait une garde
00:15:33qui a fait quelque chose comme l'an dernier,
00:15:34ou cette année qui revient alors qu'il n'a pas couru.
00:15:36Ça te gêne ou tu trouves ça logique par rapport à ce que tu as connu ?
00:15:40C'est difficile d'expliquer.
00:15:42Moi, dans mon livre, j'en parle un peu forcément.
00:15:44Mais après, il faut lire aussi le livre,
00:15:47regarder le palmarès que j'ai.
00:15:49Malheureusement, je m'ai arrêté relativement jeune à 28 ans.
00:15:54Je n'ai pas connu la période de PO quand c'est arrivé en 90-91.
00:15:58Moi, j'avais déjà arrêté avant.
00:16:00Mais si j'avais continué, peut-être que j'aurais fait comme tout le monde,
00:16:03mais à cette période-là.
00:16:05Mais à partir d'aujourd'hui, dans la génération de maintenant,
00:16:08il faut dire quand même qu'en dehors des 15,
00:16:11pour moi, à mon avis, qui sont au-dessus du lot,
00:16:13les 200 autres se valent en fait.
00:16:15On connaît mieux l'être humain.
00:16:17On entraîne mieux les coureurs.
00:16:19Il y a du meilleur matériel.
00:16:20La route est meilleure aussi.
00:16:22Donc, si tu veux, les 200 autres qui se valent,
00:16:25quand il y en a un qui attaque, l'autre peut y aller.
00:16:27Mais c'est vrai que de toute façon,
00:16:31voilà, ils sont quand même forts.
00:16:34C'est difficile de dire.
00:16:35Ils sont trop forts ? Ils sont trop surnaturels pour toi ?
00:16:38Non, mais si on veut prendre le cas de Vingegord aujourd'hui,
00:16:41c'est vrai qu'après l'arrêt qu'il a eu pendant un mois ou deux mois,
00:16:45mais quand même, c'est des mecs qui ont quand même du foncier derrière.
00:16:49Même s'il y a eu un choc traumatisant,
00:16:51on redevient vite fort en compétition.
00:16:54Maintenant, c'est quand même des mecs qui sont super doués.
00:16:56Moi, au jour d'aujourd'hui,
00:16:57quand je commande le vélo ou que je regarde le vélo,
00:16:59même moi, je me dis, et je comprends mieux les gens,
00:17:01je me dis mais comment j'ai fait pour faire ce métier-là ?
00:17:04Tu prenais quoi le matin ? Néperalgan, Doliprane ?
00:17:06Non, le matin, je prenais toujours ma tartine de beurre, confiture avec un bon café.
00:17:10Voilà !
00:17:11Et ça, ça donne du Bartho.
00:17:13Complètement Bartho !
00:17:14Sans oublier le trou normand à 10h30.
00:17:16Tu le faisais sur le vélo ?
00:17:17Non, je ne le faisais pas, voilà.
00:17:19Et bonne continuation à vous, les gars.
00:17:21C'est Vincent Bartho, quoi.
00:17:23Ça ne rigole pas, quoi.
00:17:24Regarde la photo.
00:17:25C'est 1912 ?
00:17:27Exactement.
00:17:28Voilà, 1984.
00:17:35Messieurs et vous, vous comprenez quoi petit déjeuner le matin ?
00:17:41Au petit déjeuner ?
00:17:42Je croyais que tu voulais voir la photo.
00:17:43Attends, on peut voir la photo, ne bouge pas.
00:17:45Tu as la même photo qu'avant ?
00:17:46Oui.
00:17:47Non, elle est vieille, celle-là.
00:17:48Non, non, non.
00:17:49C'est la photo de Radio Sport.
00:17:51Radio Sport, Petit Pâques.
00:17:53C'est bien.
00:17:54Tu voulais savoir ce qu'on prenait au petit déjeuner ?
00:17:55Oui.
00:17:56Pourquoi ?
00:17:57Parce qu'on est curieux.
00:17:58Ça dépend.
00:17:59L'an dernier, c'est intéressant parce qu'ils travaillent avec la Visma,
00:18:01c'est de savoir ce qu'ils prennent au petit déjeuner.
00:18:04Il y a la même chose que cette année.
00:18:06Tu prends des oeufs durs, tu prends des oeufs le matin, Thomas ?
00:18:09Non, non, non.
00:18:10En fait, je ne suis pas anglais.
00:18:12Je ne sais pas.
00:18:13Vous mangez bien des saucisses bizarres dans vos pays là-haut.
00:18:16Non, non, non.
00:18:17Nous, c'est vrai qu'aux Pays-Bas, on mange de la charcuterie, par exemple,
00:18:20au petit déjeuner.
00:18:21Ce n'est pas ce que je fais, moi.
00:18:22Je me suis adapté au français.
00:18:24Donc, je me suis converti en…
00:18:27Croissant ?
00:18:28J'hésite.
00:18:29Pain au chocolat, chocolatine ?
00:18:30Chocolat.
00:18:31Moi, j'hésite pas au chocolat.
00:18:32Un chocolatine ou un chocolat, c'est 7 kilomètres de footing minimum.
00:18:36Il faut le savoir, ça.
00:18:38Il vaut mieux un bout de pain avec du beurre.
00:18:41Je crois que je les ai perdus.
00:18:42Ça les a séchés.
00:18:43Oui, ça les a séchés.
00:18:44Aïe, aïe, aïe.
00:18:45Toi, tu leur dis ce qu'il faut manger.
00:18:47Et puis voilà, tu vois, d'entrée de jeu.
00:18:48Il n'y a plus personne.
00:18:49Il n'y a plus personne.
00:18:50Ça, voilà.
00:18:51Tu vois, tu leur donnes des conseils.
00:18:52Tu leur dis, les gars, je peux vous aider pour manger.
00:18:54Et t'as vu, d'entrée de jeu.
00:18:56Ça coince tout.
00:18:58Ou alors, on a perdu Internet.
00:18:59C'est peut-être ça aussi.
00:19:01C'est peut-être les deux.
00:19:02On va en profiter, nous.
00:19:03Ouais, c'est peut-être les deux.
00:19:04Puisque c'est comme ça, on va en profiter.
00:19:06Puisque ça a l'air figé.
00:19:07Oui, ils sont disconnectés.
00:19:09Ils sont disconnectés.
00:19:11On va en profiter.
00:19:12Vous savez que sur le Tour de France, il y a 4 minutes.
00:19:15Voyons voir 4 minutes.
00:19:164 minutes, on a le temps.
00:19:17Oui, il est 16h30.
00:19:18Vous savez que sur le Tour de France, il y a beaucoup de choses à voir.
00:19:22Il n'y a pas que le Tour de France.
00:19:24Et on va en profiter pendant qu'on récupère les liaisons une par une.
00:19:29La Minute Limo.
00:19:30Vu que là, pour l'instant, il n'y a pas de danger sur ce qui se passe.
00:19:32Il nous reste encore un peu de temps pour s'exciter dessus.
00:19:35C'est Gérôme Armand, tous les jours, qui nous fait découvrir
00:19:38les secrets de l'immobilier dans le coin.
00:19:41Oui, c'est aussi une passion des Français.
00:19:44L'achat, la vente et surtout se loger.
00:19:46Voilà, tout simplement.
00:19:47Je vous propose de retrouver la Minute Limo du jour.
00:19:50C'est Gérôme Armand.
00:19:51C'est tous les jours sur Adosport.
00:19:53Voilà, pour cette Minute Immobilier by Opinion System.
00:19:57On est avec Sabine.
00:19:58Bonjour, Sabine.
00:19:59Bonjour, monsieur.
00:20:00Monsieur Gérôme.
00:20:01Bonjour, monsieur Gérôme.
00:20:02Monsieur Gérôme, on a une passion commune, c'est l'immobilier.
00:20:05Vous avez une agence immobilière à Haro, dans les Hautes-Pyrénées, évidemment.
00:20:09Exactement.
00:20:10Hautes-Pyrénées, 65.
00:20:1165.
00:20:12Vous avez toujours fait de l'immobilier dans le secteur ?
00:20:14J'ai fait de l'immobilier sur Toulouse, au départ.
00:20:16Sur Toulouse.
00:20:17Sur Toulouse.
00:20:18Et ensuite, j'ai navigué.
00:20:19Ça fait 36 ans que je suis dans l'immobilier.
00:20:21Il y a beaucoup d'agences immobilières ici ?
00:20:23Il y en a de plus en plus.
00:20:24Je pense que ça va se raréfier.
00:20:26On est dans une période un peu compliquée.
00:20:29Après, c'est les meilleurs qui restent.
00:20:30Exactement.
00:20:31C'est les plus anciens qui vont rester.
00:20:32C'est les plus anciens qui vont rester, qui ont bâti les fondations, comme on dit.
00:20:35Alors, l'immobilier dans le coin, c'est un immobilier.
00:20:37Il y a les stations, il y a les villages, on va dire comme ça.
00:20:40C'est un immobilier de loisirs ?
00:20:42C'est plutôt de résidence secondaire.
00:20:46Donc, habitat de loisirs, énormément.
00:20:49Et depuis le déconfinement, on a une nouvelle génération de clients
00:20:53qui viennent acheter aussi en résidence principale et qui font du télétravail.
00:20:57Alors, ils viennent effectivement parce qu'ils sont au milieu de la nature ?
00:21:01On a un panorama extraordinaire.
00:21:03On a des infrastructures d'accès faciles, que ce soit par autoroute,
00:21:07que ce soit par aéroport, Toulouse ou Tarbes.
00:21:11Donc, les accès sont faciles, les routes sont très belles, très en sécurité.
00:21:15Et puis, il y a des bouteilles.
00:21:16Et il y a des bouteilles.
00:21:17Donc, on est dans une inception.
00:21:18Donc, il y a un peu de travail à côté, un peu de bruit.
00:21:20Il y a un peu de travail à côté.
00:21:21Je rappelle que nous sommes sur l'étape qui va partir de Loup-d'Anviel,
00:21:24qui part de Loup-d'Anviel et qui arrive au Plateau de Baie en Ariège.
00:21:27Tout à fait.
00:21:28Alors, dites-moi, les gens vous disiez que depuis un petit peu cette COVID,
00:21:34ils viennent ici, ils ont envie de la nature.
00:21:36C'est ce qu'ils recherchent, la nature, les beaux paysages ?
00:21:38Alors, ils recherchent la nature, le paysage et surtout, surtout la tranquillité.
00:21:43Donc, ils ont un grand besoin de tranquillité et d'espace.
00:21:46Et du coup, l'arrivée, puisqu'on sait que l'immobilier,
00:21:48quand il y a beaucoup de gens qui recherchent,
00:21:50l'arrivée de tous ces gens ici, ça a fait monter les prix ?
00:21:54Ça a fait flamber les prix, énormément.
00:21:57Donc, on est en plus dans une zone touristique qui est très compliquée
00:22:01pour les jeunes de s'installer et de pouvoir rester ancrés dans nos villages,
00:22:05dans nos territoires.
00:22:06C'est souvent le problème, les primo-accidents.
00:22:09Les primo-accidents, pardon.
00:22:11Donc, les jeunes sont les derniers servis.
00:22:13Tout à fait.
00:22:14Donc, ça devient compliqué.
00:22:16Vous disiez que vous étiez sur Toulouse.
00:22:18Le Tour de France ne passe pas à Toulouse.
00:22:20Mais est-ce que c'est un immobilier différent, finalement ?
00:22:23C'est un immobilier différent, puisque c'est un immobilier de loisirs.
00:22:26Donc, la clientèle est différente.
00:22:28Et l'achat résident secondaire, c'est un achat plaisir, en premier.
00:22:32Donc, la recherche est totalement différente.
00:22:34Et les gens, à un moment donné, quand ils sont contents,
00:22:36depuis quelques années, ou quand ils ne sont pas contents,
00:22:38ils font appel aux avis, les avis d'Opinion Système.
00:22:41Exactement.
00:22:42Également aussi.
00:22:43Donc, premier réflexe, regarder les avis de ses partenaires.
00:22:47Regarder les avis et éventuellement s'expliquer s'il y a eu un petit malentendu.
00:22:52Et puis, remercier si les gens sont satisfaits.
00:22:55Exactement.
00:22:59Décidément, il y a des bouteilles par là.
00:23:01C'est la fête.
00:23:02Alors, le Tour de France, comment vous le voyez, vous ?
00:23:04Le Tour de France est très intéressant, surtout dans nos territoires,
00:23:07puisque ça draine quand même une clientèle, on va dire mondiale,
00:23:11puisque ce n'est pas juste des vacanciers ou des touristes limitrophes.
00:23:15Ça draine une clientèle de proximité, donc l'Espagne,
00:23:19et on a aussi beaucoup d'Américains, on a des Anglais, on a des Hollandais,
00:23:23de toutes sortes de pays.
00:23:26En gros, tout le monde vient dans cette vallée.
00:23:29Comment on l'appelle la vallée ?
00:23:30L'Irlande, j'ai oublié aussi l'Irlandais.
00:23:32C'est la vallée de ?
00:23:33La vallée ?
00:23:34La vallée dans laquelle on se trouve ici.
00:23:35La vallée du Louron.
00:23:36La vallée du Louron, voilà.
00:23:37Tout le monde vient dans la vallée du Louron.
00:23:39L'immobilier est un petit peu moins abordable qu'avant,
00:23:42mais en tout cas, si vous achetez ici, vous êtes dans une nature.
00:23:45Vous vous reposez, vous respirez le bon air.
00:23:48Merci, j'ai oublié de dire que vous étiez le maire du village,
00:23:51mais ce n'est pas grave.
00:23:52Oui, maire du village, accessoirement, pour compléter mon activité
00:23:55qui n'est pas de tout repos.
00:23:58Merci Sabine.
00:23:59Merci monsieur.
00:24:00Merci monsieur.
00:24:02Merci monsieur.
00:24:03Merci monsieur.
00:24:04Ils ont bien choisi le coin pour faire l'interview.
00:24:10C'est le caméraman.
00:24:13C'est une bonne idée.
00:24:15Chacun son tour.
00:24:18Vous avez bien raison.
00:24:19Messieurs, on vous a envoyé une petite capture d'écran.
00:24:23J'en profite pour expliquer.
00:24:25Je ne sais pas si vous avez eu le temps de la regarder,
00:24:27je vous l'ai renvoyée également.
00:24:28Une petite capture d'écran pour vous montrer que le futur est déjà là
00:24:31pour ceux qui veulent suivre Radio Sport.
00:24:34Vous savez qu'on n'a pas les droits d'avoir les images de la course,
00:24:37mais c'est possible de faire les deux.
00:24:38Nous suivre nous et de voir la course.
00:24:41Oui messieurs, c'est possible dans la même image,
00:24:43car vous pouvez utiliser la fonction Picture in Picture sur votre télévision,
00:24:47et donc avec Canal, par exemple.
00:24:49Picture in Picture, vous pouvez avoir l'écran de la course au milieu
00:24:53et tout le monde sur les petites fenêtres sur les bas côtés.
00:24:55Ce qui fait que vous pouvez suivre la course, la regarder et nous écouter.
00:24:58Ce n'est quand même pas mal, non ?
00:24:59C'est vrai que c'est plus sympa de nous écouter quand même.
00:25:02Celui-là en a mangé.
00:25:03Celui-là en a mangé.
00:25:04Arrête de parler de manger.
00:25:05Celui-là en a mangé à la télé.
00:25:07Regarde le serveur et la serveuse.
00:25:09Vous savez qu'on arrive à Nyo,
00:25:12parce qu'on nous fait suivre à toutes les infos.
00:25:14Vous pouvez visiter les grottes de Nyo, mais surtout on ne touche pas les bas côtés.
00:25:17Il ne faut pas.
00:25:18On ne touche pas les parois.
00:25:20Il faut le savoir.
00:25:21Je vais vous laisser parler.
00:25:22À Nyo ?
00:25:23Oui, à Nyo.
00:25:25On n'arrive pas dans les territoires des mounasques aussi, non ?
00:25:31Demande à Jérôme, parce que lui il connaît tout.
00:25:33C'est les trucs pas beaux, les statues qui sont dans les villages,
00:25:37les trucs un peu fantomatiques,
00:25:39où tu te dis que la nuit ça doit faire peur.
00:25:43Ça fait peur.
00:25:44Il y a trois ans, j'étais stoppé dans la montée vers Andorre,
00:25:47après Tarascon sur Ariège,
00:25:49avec un éboulement avec les arbres sur la route.
00:25:52Je peux te dire qu'en pleine nuit, tu n'es pas rassuré.
00:25:55Tu penses à tous les films d'horreur quand tu étais petit.
00:25:57Tu avais vu.
00:25:58Alors tu fais demi-tour et tu vas dormir dans un motel à côté.
00:26:01Tu ne restes pas dans la vallée.
00:26:03En fantomatique, on cherche plutôt le cyclope.
00:26:06Le boss veut parler.
00:26:08Quand le patron veut parler, il te laisse exprimer.
00:26:11Parce qu'il y a un cyclope au bord de la route.
00:26:13Tous les jours, il y a quelqu'un qui contre le cyclope.
00:26:16On n'a toujours pas compris ce que faisait ce monsieur avec son cyclope.
00:26:19Aujourd'hui, on l'a vu comme ça.
00:26:21Petit à petit, il faisait hop, hop, hop, hop, hop, hop.
00:26:23Tu me mets debout.
00:26:24C'est fou.
00:26:25Tant qu'il n'avait pas de paquets de chips, c'est bon.
00:26:27Mais tu sais pourquoi, toi ?
00:26:28Non, il n'en avait pas de paquets de chips.
00:26:30Je ne sais pas pourquoi il y a un cyclope au bord de la route.
00:26:32Je ne sais pas.
00:26:33Parce que le cyclope, ça ne fait pas un paquet.
00:26:35Non.
00:26:36D'ailleurs, il ne faut pas fumer.
00:26:37Il ne faut même pas démarrer.
00:26:39Pour la santé.
00:26:40Il est 16h30.
00:26:41Vous suivez Radio Sport.
00:26:42Merci pour ceux qui nous rejoignent.
00:26:43Change de vélo.
00:26:44Change de vélo.
00:26:45Vous avez une équipe de fans de vélo qui vous suivent et qui vous disent bonjour.
00:26:48C'était Limoulin.
00:26:49C'était hier.
00:26:50Bien sûr, au pied du Tourmalet.
00:26:51Oui, mais il faut bien qu'on en parle.
00:26:52Parce qu'on n'était pas si loin hier.
00:26:54Aujourd'hui, on a pris du champ.
00:26:56Si on prend la carte.
00:26:57Toujours pareil.
00:26:58Vous avez vu, messieurs.
00:26:59Hop là.
00:27:00Si on prend la carte.
00:27:01Vous avez vu.
00:27:02C'était côté gauche, en bas de la France.
00:27:04Et hop, on fait un grand chemin de ce côté-là.
00:27:07Hop là.
00:27:08Pour aller côté droit.
00:27:09C'est le Plateau de Beyes.
00:27:10Et ce que je disais tout à l'heure en démarrant l'émission.
00:27:12Il n'y a pas tant de six routes.
00:27:13Franchement, vous ne pouvez pas passer par l'Espagne.
00:27:15Ça ne marchera pas.
00:27:16Donc, en fait, il n'y a qu'une seule route.
00:27:17Vous avez fait un grand détour.
00:27:18Oui.
00:27:19Ce qui n'est pas inquiétant.
00:27:20Enfin, on a fait un grand, grand détour.
00:27:21Mais pour notre plus grand bonheur.
00:27:22Parce qu'on découvre des régions fabuleuses.
00:27:23Et pour être en direct en plus avec vous.
00:27:24Dans la tribune d'arrivée.
00:27:25Le seul souci, c'est qu'il n'y a qu'une route pour descendre.
00:27:26Tu vois ce que je veux dire ?
00:27:27Elle fait 15 kilomètres en montée.
00:27:28Et je crois qu'en descente, elle fait...
00:27:29Pareil.
00:27:3015 kilomètres.
00:27:31Oui.
00:27:32C'est pour ça qu'elle est donnée de repos le lendemain.
00:27:33Ça n'a pas changé en autant.
00:27:34Avec du trafic.
00:27:35Donc, je pense que ce soir.
00:27:36Voilà.
00:27:37On n'est pas rendu.
00:27:38De toute façon, j'ai bien compris.
00:27:39Vous avez une boîte de bonbons à Ribot.
00:27:40Non, même pas.
00:27:41J'en ai récupéré.
00:27:42Je vais goûter une petite sucette.
00:27:43Je vais...
00:27:44Voilà.
00:27:45Ça va être en nous jaloux au passage.
00:27:46En nous jaloux.
00:27:47Vas-y.
00:27:48J'ai pas de fraises tagada.
00:27:49J'en ai pas trouvé.
00:27:50Donc, il va falloir que je cherche.
00:27:51Tagada.
00:27:52Tagada.
00:27:53J'aime bien les fraises tagada.
00:27:54Non, en revanche.
00:27:55On va se ravitailler à la banane de la Martinique.
00:27:56Oui.
00:27:57Ça, c'est la bonne idée.
00:27:58Je crois que...
00:27:59On fera des tours.
00:28:00Nous avons passé les 20 kilomètres qui restent.
00:28:01Donc, c'est bon.
00:28:02C'est bon.
00:28:03C'est bon.
00:28:04C'est bon.
00:28:05C'est bon.
00:28:06C'est bon.
00:28:08Nous avons passé les 20 kilomètres qui restent.
00:28:11Justin, on est d'accord sur les 197 km 700.
00:28:15On va faire un petit point dans les forces en présence et redécouper les groupes en tête.
00:28:22Nous avons 5 hommes qui ouvrent la route de la course avec, depuis tout à l'heure,
00:28:28il y a la descente du port de l'Erse, l'Orex de plus de la NOS Grenadiers avec Jainet de
00:28:34la Red Bull, Richard Carapaz, le champion olympique de la EF Education Easy Post, Henrik
00:28:39Maas pour la Movistar et enfin Tobias Halland-Johannessen pour la Uno-X Mobilité qui sont à l'avant.
00:28:442 minutes 44 d'avance sur 17 hommes qui constituent le peloton, ou plutôt le groupe maillot jaune
00:28:50avec Talay Pogacar, Jonas Vingegaard, Rem Covenepoel, Joao Almeida, Carlos Rodriguez, Mikel Landa,
00:28:57Adam Yetz, Julo Ciccone, Derek G, Félix Gall, Santiago Buitrago, Ben Illy, Simon Yetz, Guillaume
00:29:03Martin, Wilco Kelderman, Jacob Fulsang et enfin Marc Solaire dans ce groupe maillot jaune.
00:29:09Et puis derrière on a forcément des coureurs distancés avec à l'instant un changement
00:29:12de vélo pour Mathéo Jorgensen, le coéquipier de Jonas Vingegaard qui devrait faire son
00:29:18retour d'ici quelques hectomètres dans le groupe maillot jaune.
00:29:22Alors le dernier groupe, on va en parler ça également Christophe et Thomas, il est déjà
00:29:28à 37 minutes de la tête de la course.
00:29:32Il nous reste, mine de rien, un truc à grimper.
00:29:35Là les délais risquent de faire mal aujourd'hui.
00:29:38Ça va faire très très mal parce qu'on l'a vu hier sur la ligne d'arrivée, un Marc
00:29:43Cavendish qui était vraiment au bout du rouleau, mais au bout du bout, il a fait un check avec
00:29:48ses coéquipiers, la voiture balaie était collée aux fesses du vélo.
00:29:52Il en est le même aujourd'hui, il fait partie des 10 coureurs qui se sont totalement largués.
00:29:57Vas-y tu les as ?
00:29:58A 37 minutes, oui effectivement on les a, on a les sprinters avec Charles Lécancol,
00:30:04Desmar, Eikhoff, Gaviria, Cavendish, après il y a aussi du non-sprinter, Valerini, Tyson,
00:30:12Welton et Lutsenko.
00:30:14Ce qu'on fait généralement, on vous l'a déjà raconté sur Hano Sport, mais c'est
00:30:17très important de le rappeler, il y a un autobus qui se forme, c'est le groupe Eto'o,
00:30:20vous l'appelez comme vous voulez.
00:30:21Et il y a un capitaine généralement, il y en a un qui a le tempo et qui sait exactement,
00:30:25Justin va leur dire, attention il faut arriver au bout de 32 minutes, ils écoutent Justin
00:30:29et ils disent les gars, on monte tranquille, on adapte le tempo et on arrive à 31 minutes
00:30:3450.
00:30:35C'est calculé pour arriver, c'est un peu comme en formulant, tu attends la dernière
00:30:38minute, la dernière seconde pour faire le tour, il sera ton meilleur tour avec une
00:30:41piste claire.
00:30:42Là c'est quand même pas la même chose au niveau de la puissance et de la vitesse,
00:30:44mais ils vont rouler pour arriver dans les temps.
00:30:47Si c'est 35, 36 minutes, ils vont accélérer un peu.
00:30:49Je pense que s'ils sont à 37, ça veut dire qu'aujourd'hui on va autoriser 40 minutes.
00:30:54Après ce qu'il y a à noter quand même, c'est que le maillot vert, Binyam Girmay,
00:30:59qui est aussi un sprinter en quelque sorte, il n'en fait pas partie, il est dans le groupe
00:31:04devant.
00:31:05C'est vrai, toujours.
00:31:06Il est aussi bien placé qu'hier, hier il disait que c'était compliqué, mais ça
00:31:12ne l'est pas tant que ça.
00:31:14Philippe Seine doit être avec lui.
00:31:15Philippe Seine, je crois qu'il est avec lui également.
00:31:19Il monte un peu plus au train.
00:31:21Oui, en groupe de 32 coureurs.
00:31:23Je ne vais pas tous les mentionner, mais évidemment Philippe Seine est dans le groupe.
00:31:27Si tu veux, je vais te remplir l'antenne.
00:31:29Tu sais, on a bien fait la liste entière des 571 athlètes sélectionnés pour l'égio.
00:31:35Ah oui, c'est le jour où j'ai fait la sieste.
00:31:37Oui, il faut respecter les gens qui n'ont pas la liste devant les yeux, parce que nous
00:31:44on a des feux à pied, on a tout ce qui vaut.
00:31:46C'était un pari, Justin a perdu un pari.
00:31:49Non, même pas, même pas.
00:31:51On va attaquer la montée, mes enfants.
00:31:54On va attaquer la montée, on arrive aux cabanes.
00:31:56Une cabane déjà ?
00:31:58Oui, 16 kilomètres de l'arrivée, ça veut dire que ça monte.
00:32:02La montée, elle fait pile 15 kilomètres.
00:32:0416 kilomètres, tu arrives au village des Cabanes.
00:32:06C'est un endroit qui est encore ombragé.
00:32:08Et quand au bout de cette ligne droite, tu vas avoir arrivé à un petit virage, tu vas
00:32:12attaquer la montée directement.
00:32:13C'est un endroit classique du Tour de France pour avoir vécu plusieurs fois ce plateau
00:32:16de veille, notamment avec Thomas Leclerc.
00:32:18C'est son plateau, c'est son histoire et son maillot jaune.
00:32:21Ce qui nous ferait arriver approximative vers 17h20, ce qui nous laisse…
00:32:25Il est quelle heure là ?
00:32:26Il est 17h40 à peu près, bientôt.
00:32:29Ça leur laisse 30 minutes à 40 minutes.
00:32:32On va parler du record de montée, mais j'allais vous parler de paris, parce que vous pariez
00:32:37tous les jours des bonbons rainbow, j'ai bien vu ça.
00:32:41C'est moins bien avec le cochonou, parce que quand il fait chaud, pas bonne idée.
00:32:45Surtout quand vous les gardez dans les poches les garçons, c'est pas la bonne idée.
00:32:47L'équipe d'Espagne et l'équipe d'Angleterre, vous avez des champions ou pas ?
00:32:57Vous avez des envies de vainqueur ou pas ?
00:33:03La France ?
00:33:04La France, c'est Malparais.
00:33:05Non, mais si on doit choisir entre les deux, avec notre petite rencontre plutôt espagnole
00:33:12d'hier, je dirais l'Espagne.
00:33:14L'Espagne, ils ont des joueurs extraordinaires.
00:33:16Je vous propose de faire le point sur votre rencontre de spécialistes du sport sur le
00:33:23match de ce soir.
00:33:24On vient vite au vélo, j'espère ?
00:33:25Bien sûr, mais on ne va pas la rater.
00:33:27Il y a 40 minutes de montée, tu ne vas pas la rater la montée, je te rassure.
00:33:3045 minutes pour Thibaut Pinot.
00:33:33Et Pantani ?
00:33:35Il n'était pas là, il n'a pas fait.
00:33:38Allez, on regarde.
00:33:39C'était hier et ça parle de foot.
00:33:42Forcément, il n'y a pas que le Tour de France, il y a des JO et il y a aussi du foot.
00:33:46C'est la finale de l'Euro, c'est ce soir.
00:33:54Avec Francisco Reyes et Paco.
00:33:57Oui, Francisco, c'est Paco.
00:33:58Paco, c'est plutôt mon père.
00:34:00Moi, je suis Franck, c'est la forme courte et jeune.
00:34:03Mais avec le temps, je deviendrai Paco, c'est certain.
00:34:06Avec le temps, tu seras comme moi, parce que mon nom, Méliama Paco.
00:34:08Ah oui ?
00:34:10Ah oui, Paco.
00:34:11Méliama.
00:34:12Méliama, c'est les filles ?
00:34:14Non, c'est ça ? Je ne comprends pas.
00:34:15Mais bon, je m'appelle Paco et je ne parle pas espagnol, c'est terrible.
00:34:18La finale contre l'Angleterre, même pendant le Tour de France, tu vas la regarder de foot ?
00:34:24Je crois qu'on n'aura pas la possibilité de la regarder, non.
00:34:27Pourquoi ?
00:34:28Parce qu'on sera en train de descendre du Plateau des Veilles,
00:34:31on aura une longue route vers Nîmes, qui est où on séjourne demain soir.
00:34:35Donc ce sera impossible, j'ai craint.
00:34:37Mais par contre, on l'entendra à la radio, tel qu'on l'a fait avec la demi-finale.
00:34:41Tu es là, c'est la meilleure équipe l'Espagne, on est d'accord pour l'instant ?
00:34:45Franchement, je n'ai pas beaucoup vu de la Coupe d'Europe,
00:34:49mais je suis assez persuadé et tous les médias espagnols disent qu'on est super.
00:34:54Donc j'ai fait confiance et j'y crois.
00:34:56Tu y crois.
00:34:57C'est jeune, le petit Yamal qui a 16 ans et demi, qui a 17 ans maintenant, ça y est.
00:35:01Jamal, c'est un truc extraordinaire.
00:35:03Moi je suis plutôt pour le Barça que pour la sélection de l'Espagne.
00:35:06Malgré être andalou, mon sentiment Barceloniste est très fort.
00:35:11Et là, Jamal, je me suis fait plaisir toute la saison à lui voir jouer.
00:35:17Et maintenant qu'il semble avoir franchi un palier encore dans ce tournoi,
00:35:23c'est amusant et ça fait beaucoup de plaisir.
00:35:26On parle d'un joueur qui a tout juste 17 ans.
00:35:28Vous vous rendez compte, c'est un peu comme le Tour de France,
00:35:30ils sont très jeunes ces champions finalement.
00:35:32Oui, mais là c'est toute une histoire.
00:35:35Il y a toute une histoire de développement, des talents et des capacités,
00:35:39de tout surmonter.
00:35:41Il a aussi une enfance un peu mouvementée et quand même il a réussi à arriver là.
00:35:47Et c'est génial car ça fait un beau exemple d'à quel point l'admiration enrichit la société espagnole
00:35:54à un moment où tout est si controversé avec l'extrême droite qui monte de partout dans l'Europe.
00:36:00Tu travailles aujourd'hui pour ASO, tu la vois espagnole,
00:36:04ça veut dire que sur les sites où on te retrouve, tu travailles qu'en anglais, non ?
00:36:08Non, normalement j'ai fait ici, j'ai fait les sites web en espagnol.
00:36:12Sur les autres courses, j'ai fait parfois l'anglais.
00:36:15J'ai vu que tu travaillais à côté d'un français.
00:36:18Tu l'aimes bien le français, ça va, ça se passe bien avec lui ?
00:36:21Oui, ça se passe très bien.
00:36:22Moi, je deviens de plus en plus francophile.
00:36:24Même ma copine, elle est française, donc imagine.
00:36:27Mais le problème, c'est que tu as un anglais à côté de toi.
00:36:29Comment tu vas faire pour vivre avant le match avec un anglais près de toi ?
00:36:33J'essaierai d'avouer de lui tout le possible.
00:36:38Tu veux qu'on aille le chambrer un peu avec mon anglais ?
00:36:41Oui, oui.
00:36:42Ah, mais tu es là !
00:36:43Comment ça va ?
00:36:44Oui, je suis bien.
00:36:46Tu sais que tu as un espagnol à côté de toi.
00:36:48Il parle pas français.
00:36:50Non, mais il comprend. Il va traduire le néerlandais.
00:36:53Joe, tu vas gagner demain.
00:36:57J'ai des sentiments mélangés.
00:37:00Je suis anglais, mais j'habite à Barcelone depuis 20 ans.
00:37:06Je suis heureux pour qui que ce soit qui gagne.
00:37:09Je suis très heureux de voir ce jeune joueur, Lamine Yamal, jouer bien pour Barca.
00:37:15Mon fils est un grand fan de Barca et Lamine Yamal est son héros.
00:37:18Je ne suis pas un fan typique d'Angleterre.
00:37:21Et depuis le Brexit, et avec la façon dont certains fans d'Angleterre se comportent,
00:37:25je pense qu'ils sont un peu embarrassants.
00:37:27Ça fait longtemps qu'on a gagné un tournoi international.
00:37:30Depuis 1966.
00:37:32Jeff Hurst avec un hat-trick dans la finale.
00:37:35Quand on a gagné la Coupe du Monde.
00:37:37L'Angleterre, en tant que pays, va être folle si on le gagne.
00:37:40Mais l'Espagne est probablement la meilleure équipe du monde.
00:37:42Donc ça va être difficile.
00:37:44Tu vas résumer ?
00:37:45Comment ça va durer deux minutes ?
00:37:46J'ai compris que c'était pas un hooligan.
00:37:47Non, effectivement.
00:37:48Et surtout, je vais faire un résumé assez rapide.
00:37:50Ce qui est assez marrant, c'est que c'est un vrai anglais.
00:37:53Il est né à... Tu es né où ?
00:37:54Manchester.
00:37:55Manchester.
00:37:56Donc il est né à Manchester, exactement.
00:37:58Et en fait, maintenant, il habite à Barcelone.
00:38:01Donc forcément, il a un peu des doutes.
00:38:04En se disant, est-ce que je suis pour l'Angleterre ?
00:38:06Est-ce que je suis pour l'Espagne ?
00:38:07Son collègue, il veut aussi le garder en ami, je pense.
00:38:12Donc là, clairement, il sait pas choisir.
00:38:14Et surtout, son cœur penche un petit peu plus vers l'Espagne.
00:38:18Tout simplement parce qu'il y a aussi les fans anglais
00:38:22qui se comportent pas forcément tous correctement.
00:38:24Et ça lui fait un peu mal au cœur.
00:38:26Et c'est un peu dommage.
00:38:27Donc là, de plus en plus, il va vers l'Espagne.
00:38:30Et donc voilà, peut-être que l'Espagne gagne.
00:38:32Même si, pour l'Angleterre, ça fait très très longtemps
00:38:35qu'ils ont pas gagné.
00:38:36Et ça ferait vraiment exploser le pays.
00:38:39Ça ferait vraiment un beau cadeau aussi quand même pour l'Angleterre.
00:38:41Avec Bellingham qui joue en plus pour le Surreal Madrid.
00:38:44Demain, you bet, il y a un pari entre vous deux ?
00:38:47You bet coffee ? Champagne ?
00:38:50What you bet ?
00:38:51Probably beer.
00:38:52If England win, we drink beer.
00:38:56Si l'Espagne gagne, on boit un bière aussi.
00:38:59Cerveza ?
00:39:00Ah, c'est une cerveza ?
00:39:01Yeah.
00:39:02Or beer, yeah.
00:39:03There will be beer anyway.
00:39:04Ça sera bière dans tous les cas, quoi.
00:39:07Et Fabrice, on met sur ta note, ok ?
00:39:09Pour la bière, bien sûr, pour la finale.
00:39:11Et le résultat, bien sûr, l'analyse, ça sera sur Radio Sport.
00:39:15Gros match demain dans la tribuna ESO
00:39:17entre l'Angleterre et l'Espagne.
00:39:19Be good !
00:39:20Be good !
00:39:27Et voilà, les choses sérieuses démarrent pour le foot.
00:39:30Les supporters sont arrivés.
00:39:32Et les supporters et les fans du vélo également.
00:39:35C'est l'ascension finale de l'étape numéro 15.
00:39:38Oui, numéro 15 du Tour de France 2024.
00:39:40Messieurs, on s'attend à quoi ?
00:39:43Loup d'enviel, c'est fini.
00:39:44Pladeau de Bey, ça commence.
00:39:46On s'attend...
00:39:47Pour l'instant, le scénario était attendu de ce que vous avez dit.
00:39:50C'est-à-dire qu'une grande, longue échappée des tentatives des débuts
00:39:53parce que ça commençait par Épée Rochaud.
00:39:55Mais la grande explication...
00:39:56S'il y en a une aujourd'hui, qui est loin d'être sûre par rapport à hier,
00:39:59parce que ce n'est pas le même terrain,
00:40:00c'est peut-être moins propice pour Pogacar,
00:40:02mais est-ce que le maillot à poil du jour,
00:40:04il va falloir le distinguer,
00:40:05porté par Procuration ?
00:40:08Exactement, par Procuration de Pogacar.
00:40:10Oui, Pogacar a laissé sa tunique que varicelle à Jonas Dingegaard.
00:40:15Il en a déjà une toute jaune.
00:40:17Il a tout.
00:40:19Et la tactique, elle est simple.
00:40:21On s'est positionnés.
00:40:23Et Pogacar, comme il a une 57 d'avance,
00:40:25il montre que ce n'est pas 8 fois la course pour l'instant.
00:40:27Donc, on fait remonter évidemment les Vismas devant
00:40:30pour aller chercher les échappées qui étaient à plus de 2 minutes tout à l'heure.
00:40:33Et là, après 2,5 kilomètres d'ascension,
00:40:36l'écart s'est déjà réduit à une 26,
00:40:38même s'il y a des petites attaques devant le peloton dans le groupe d'échappées.
00:40:41Avec le Carapaz suivi par Enric Mas
00:40:44qui, effectivement, ont essayé de s'extirper du groupe de tête
00:40:47mais qui ont été rejoints à nouveau par les trois autres.
00:40:50Après, quand on regarde le groupe de Maillot Jaune et Dingegaard,
00:40:53ils ne sont plus que neuf.
00:40:55Il y a eu un vrai écrémage.
00:40:57Et en revanche, on y retrouve les trois hommes,
00:40:59le trio magique
00:41:02avec Pogacar, Dingegaard et Evenepoel.
00:41:05Alors devant, on y croit encore un tout petit peu, un peu comme hier.
00:41:07À l'image du scénario d'hier où il y avait un Français,
00:41:09là, il n'y en a pas aujourd'hui, David Codu.
00:41:11C'est-à-dire qu'entre deux plus, Inde Carapaz Massé et Johanne Sen,
00:41:13on va essayer de se jouer la victoire.
00:41:15Mais qu'il soit une 25.
00:41:17Et pour l'instant, on a l'impression que Dingegaard qui a un plan dans la tête depuis le début, on le sait,
00:41:20est en train de monter à son train
00:41:23avec un homme à lui devant, c'est important.
00:41:25Derrière, ils sont dans la roue
00:41:27qui s'appelle Pogacar ou Evenepoel.
00:41:29On reste dans la roue
00:41:31de celui qui est, pour l'instant, le tenant du titre.
00:41:33Est-ce que ce scénario
00:41:35qu'on est en train de voir se dessiner,
00:41:37ça ne peut pas fatiguer les gens
00:41:39à regarder toute l'après-midi la course
00:41:41en se disant qu'il n'y a plus qu'à attendre les dix derniers kilomètres ?
00:41:43C'est ce que je te disais hier,
00:41:45mais aujourd'hui, on pouvait s'attendre,
00:41:47et notamment notre néerlandais préféré s'y attendait,
00:41:49à un grand numéro.
00:41:51On peut attaquer dans la Bosse d'Avant, au Col d'Agne par exemple.
00:41:53Ça n'a pas fonctionné.
00:41:55Le seul problème, c'est que le dessin du Tour de France,
00:41:57on l'a peut-être oublié,
00:41:59le Tour de France, ce n'est pas une, ce n'est pas deux, mais c'est trois semaines.
00:42:01Et la troisième semaine,
00:42:03tu as trois journées exceptionnelles de montagne
00:42:05et la quatrième
00:42:07sera peut-être le Juge de Paix.
00:42:09Donc tu en as quatre,
00:42:11parce que tu repars mardi avec une étape de plat,
00:42:13et mercredi, jeudi, vendredi, samedi,
00:42:15et dimanche, avec un Contre-la-Monde
00:42:17qui peut être décisif.
00:42:19Si d'aventure, Wingard nous fait un grand numéro
00:42:21et que Pogacar, comme beaucoup pensent ici,
00:42:23dans la caravane du Tour,
00:42:25en a trop fait, alors ce serait super pour le suspense,
00:42:27ou Pogacar est tout au-dessus.
00:42:29Est-ce que Wingard en a encore un petit peu ?
00:42:31La logique voudrait que Wingard se soit réservé,
00:42:33connaissant le garçon,
00:42:35pour la dernière semaine,
00:42:37et que Pogacar va essayer de gérer comme il le fait
00:42:39actuellement à 16h47
00:42:41sur Radio Sport.
00:42:43C'est déprimant, hein ?
00:42:45Non, ce n'est pas déprimant.
00:42:47C'est la course.
00:42:49Tu ne peux pas te plaindre.
00:42:51Non, là, effectivement,
00:42:53il reste du suspense.
00:42:55Quand on entend ça,
00:42:57je m'en étouffe.
00:42:59Ne fais pas de malaise vagal,
00:43:01ce n'est pas le moment.
00:43:03On voit clairement, dans le groupe des favoris,
00:43:05on voit que c'est mené
00:43:07par Matteo Jorgensen,
00:43:09il a bien fait de changer de vélo tout à l'heure,
00:43:11parce qu'il en a besoin.
00:43:13Donc là, il amène
00:43:15Jonas Wingegard,
00:43:17Pogacar,
00:43:19il est tranquillement derrière,
00:43:21mais tout seul.
00:43:23Si je ne me trompe pas, il n'a pas d'autres équipés ?
00:43:25Adam Yates est là.
00:43:27Il a Adam Yates, toujours,
00:43:29mais qui est derrière,
00:43:31et qui n'est plus avec lui
00:43:33directement pour le mener,
00:43:35parce qu'il se laisse mener
00:43:37par le train
00:43:39de Wismali The Bike.
00:43:41Que fait Almeida pour l'instant ?
00:43:43Almeida décroche avec
00:43:45Giulio Ciccone.
00:43:47C'est important.
00:43:49Ça veut dire que le train de la Wismali
00:43:51est en train de payer,
00:43:53peut-être pour Wingegard qui prépare un grand numéro.
00:43:55Effectivement, tu as raison Fabrice,
00:43:57si l'image d'hier...
00:43:59Encore une fois, l'arrivée n'est pas la même.
00:44:01Les 2-3 derniers kilomètres sont
00:44:03relativement moins délicats,
00:44:05en montée très régulière. Là, tu es dans les bois,
00:44:07et quand tu arrives à 5 kilomètres de l'arrivée,
00:44:09tu es sur le plateau,
00:44:11vraiment le plateau de bail, le bien-nommé.
00:44:13Est-ce que pour l'instant, on attend un petit peu ?
00:44:15Est-ce qu'on démarrera plus tôt qu'hier ?
00:44:17C'est possible, ou alors il ne se passera rien.
00:44:19Il m'arrive au coup d'un coup de tous les deux.
00:44:21Mais est-ce qu'on va aller chercher aussi
00:44:23les premiers et chercher une victoire d'étape
00:44:25toujours d'importance sur un Tour de France ?
00:44:27C'est possible. Est-ce qu'on va renvoyer Yates comme hier ?
00:44:29C'est compliqué. Est-ce que derrière,
00:44:31Rodriguez va tenter enfin quelque chose ?
00:44:33Je crois qu'il y a encore Félix Gall qui avait gagné à Courchevel.
00:44:35Il y a encore de la place.
00:44:37Il y a encore de la place pour les prétendants.
00:44:39Je voudrais que Félix Gall soit là, mais moi, je ne le vois pas.
00:44:41Tu ne le vois pas ? J'ai rêvé.
00:44:43Je l'ai joué entre mes pronos.
00:44:45Moi, j'avais voulu jouer l'autre Yates,
00:44:47mais il était là au début,
00:44:49mais il n'est plus là non plus.
00:44:51J'ai fait un rêve.
00:44:53Je vous rappelle, vous écoutez Radio Sport.
00:44:55Vous pouvez tous réagir sur les réseaux sociaux.
00:44:57On est présents quasiment partout.
00:44:59Il y a Facebook, bien sûr, YouTube, Twitch.
00:45:01Il y en a d'autres encore.
00:45:03Vous pouvez réagir. D'ailleurs, il y a une réaction
00:45:05d'un habitué de la maison.
00:45:07Moi, je suis un grimpeur. Je vois que je n'ai plus aucune chance
00:45:09que les deux armadas bouclent tous les jours.
00:45:11Je préfère grimper Giro Vuelta.
00:45:13Au moins, là, il y a quelque chose à gagner.
00:45:15Oui, c'est ce qu'il faut.
00:45:17Est-ce qu'on ne va pas perdre au fur et à mesure
00:45:19d'avoir qu'un Tour de France
00:45:21qui va devenir un peu comme ça, avec des machines
00:45:23en fonction des compteurs, des watts et tout ce qui va bien ?
00:45:25Non.
00:45:27Ce que je voulais dire, c'est que le cyclisme
00:45:29au global, s'il fonctionne comme ça maintenant,
00:45:31de la data,
00:45:33il y en a de partout. Nous, on a livré
00:45:35quelques statistiques de temps en temps, mais eux,
00:45:37ils ont de la data en temps réel.
00:45:39Quand on regarde l'équipe Vismalize the Bike
00:45:41qui met maintenant une petite camionnette
00:45:43quelque part au bord de la route, pas forcément au bord de la route
00:45:45du Tour de France, mais quelque part sur la route
00:45:47pour capter toutes les données
00:45:49et les diffuser directement au directeur sportif
00:45:51pour qu'ils aient toutes ces informations.
00:45:53C'est vrai que c'est mon camion.
00:45:55Oui, c'est le patron Sarah des équipes.
00:45:57Mais il n'est pas jaloux de tout ce qu'ils ont
00:45:59dans ce camion, et pourtant, il est hyper bien
00:46:01équipé. Il va falloir que
00:46:03vous regardiez un petit peu la vidéo
00:46:05sur LinkedIn, par exemple,
00:46:07mais même si Fabrice, il dit que c'est rien,
00:46:09c'est quand même un bel
00:46:11équipement. C'est des petits joueurs.
00:46:13C'est des petits joueurs, ok, d'accord,
00:46:15mais voilà, malgré tout, avec ça,
00:46:17ils ont tellement de données que, effectivement,
00:46:19ils peuvent presque téléguider les coureurs,
00:46:21mais ce n'est pas que sur le Tour de France que ça se passe.
00:46:23Ça se passe partout.
00:46:25Maintenant, historiquement, le Tour de France,
00:46:27c'est la plus grande épreuve.
00:46:29C'est là où on trouve les plus grands noms.
00:46:31Voilà, ça veut dire que le Giro, c'est plus facile pour un Pogacar
00:46:33qui en a gagné 6 d'étape, et que la Vuelta,
00:46:35tu as vu un Remco Evenepoel l'a gagné, par exemple,
00:46:37et qu'un Roglic, qui est un peu plus limité
00:46:39aujourd'hui que les deux garçons qu'on vient d'entendre parler,
00:46:41les deux derniers vainqueurs du Tour,
00:46:43ben Roglic, il peut gagner une Vuelta,
00:46:45il peut gagner un Giro, un Tour de France,
00:46:47mais quand on est devant, ça va être compliqué.
00:46:49On compare ça avec la Formule 1, Christophe ?
00:46:51Pardon ?
00:46:53On compare ça avec la Formule 1, le Tour de France,
00:46:55par rapport au reste des étapes dans le monde,
00:46:57au vélo ?
00:46:59C'est-à-dire que des team leaders,
00:47:01des équipes avec des grosses écuries, des gros moyens,
00:47:03et puis voilà, les autres qui sont derrière
00:47:05pour essayer de prendre des miettes ?
00:47:07Tu as quand même du mécanique.
00:47:09Tu as trop de mécanique en Formule 1.
00:47:11Je pense que tu peux mettre qui tu veux sur une Red Bull,
00:47:13sauf Perez, Verstappen, il n'aura jamais de soucis.
00:47:15Parce que Perez, il a signé une fortune
00:47:17pour être toujours deuxième.
00:47:19Mais voilà, c'est plus compliqué.
00:47:21Ce qui est plus rigolo, à la limite, quand il y a une Ferrari,
00:47:23quand un Seins qui sait qu'il va terminer la saison,
00:47:25parce qu'il va se faire embasser par Hamilton,
00:47:27c'est drôle de le voir se bagarrer avec un Leclerc,
00:47:29mais c'est tout, tu n'as aucun intérêt par rapport à ça.
00:47:31La Formule 1 comme le Tour de France en ce moment,
00:47:33ils survivent aussi par rapport à nous, les médias,
00:47:35et notamment une série comme Netflix qui a apporté beaucoup.
00:47:37Cette jeunesse qui est sur le parcours maintenant du Tour de France
00:47:39n'existait pas avant.
00:47:41C'est pour ça qu'il y a eu du piquetage-cordage,
00:47:43des fêtes à l'apinot.
00:47:45Mais aujourd'hui, sur le cyclisme,
00:47:47on ne peut pas négliger qu'il y a deux coureurs
00:47:49qui sont hors normes,
00:47:51et qu'il y en a un troisième qui est juste derrière,
00:47:53qui est exceptionnel, qui est Remco.
00:47:55Quand tu vois les classiques, je le disais,
00:47:57moi il y a dix ans, je n'aurais jamais regardé
00:47:59une saison de VTT ou une saison de cyclocross.
00:48:01Mais quand tu vois les combats entre Van Der Poel
00:48:03et Decaux dans les Champs avec Van Aert,
00:48:05il y a des champions qui sont d'exception,
00:48:07qui sont taillés pour chaque discipline.
00:48:09Quand tu parlais de Formule 1,
00:48:11tu as des grands champions de moto,
00:48:13d'automobile ou de rallye
00:48:15qui ont tous une spécificité.
00:48:17Un Carlos Sainz ne pourrait pas être en Formule 1
00:48:19et piloter comme Valentino Rossi.
00:48:21Là c'est pareil, tu as des garçons qui s'entraînent,
00:48:23qui se préparent.
00:48:25Aujourd'hui, il y a un garçon que tout le monde adore
00:48:27parce qu'il fait les spectacles, parce que c'est Pogacar
00:48:29et qu'il va faire des classiques.
00:48:31Et tu en as un autre qui est plus discret
00:48:33et qui se prépare pour gagner la plus grande course du monde
00:48:35depuis trois ans,
00:48:37et il s'appelle Jonas Vingegaard.
00:48:39Il y en a déjà gagné deux d'affilée.
00:48:41Attention, c'est l'attaque devant.
00:48:43En parlant d'être discret ou pas discret,
00:48:45dans le groupe de tête, Richard Carapaz
00:48:47n'est vraiment pas discret.
00:48:49Il passe l'attaque pour la deuxième fois.
00:48:51Maintenant, ils ne sont plus que trois.
00:48:53Il y a Carapaz derrière lui,
00:48:55Henrik Maas
00:48:57et Tobias Johansson.
00:48:59Derrière, en revanche,
00:49:01l'écart avec le groupe maillot jaune,
00:49:03le groupe des favoris,
00:49:05est passé tout proche des 40 secondes.
00:49:07Vingegaard va attaquer,
00:49:09puisque ça décroche devant.
00:49:11Automatiquement, Pogacar se met dans la roue.
00:49:13Remco aura du mal à suivre.
00:49:15Dix kilomètres de l'arrivée.
00:49:17Ce n'est pas le même scénario.
00:49:19On pouvait s'attendre.
00:49:21Ce sont les Vismas qui ont mis en route
00:49:23depuis le bas de la montée.
00:49:25On tente de fatiguer Pogacar.
00:49:27On a fait comme à l'école.
00:49:29On a laissé Jorgensen monter
00:49:31le plus longtemps possible.
00:49:33Messieurs, c'est à vous.
00:49:35Comme tu le dis,
00:49:37l'objectif est de fatiguer Pogacar.
00:49:39L'équipe Vismas-Lisebeck sait
00:49:41que c'est comme ça qu'ils peuvent l'avoir.
00:49:43En fait, c'est en le fatiguant là
00:49:45qu'ils préparent la suite.
00:49:47Quand je vous parle de fusée à plusieurs étapes,
00:49:49c'est bien de ça dont il s'agit.
00:49:51Il fallait attaquer aujourd'hui
00:49:53pour dire à Pogacar
00:49:55qu'il faut bosser quand même.
00:49:57Ce n'est pas pour le relais,
00:49:59il n'a pas à s'embêter.
00:50:01Pour autant, il faut qu'il le suive.
00:50:03Il passe la seconde encore une fois.
00:50:05Dans ce cas, Pogacar va à nouveau
00:50:07devoir suivre et c'est un effort
00:50:09qui est beaucoup plus difficile pour lui que pour Vingegaard.
00:50:11S'il fait preuve de maturité,
00:50:13ton directeur sportif ou les observateurs vont te le dire surtout,
00:50:15tu ne bouges pas une oreille.
00:50:17Mais connaissant le garçon et le champion,
00:50:19si ça lui titille dans les jambes,
00:50:21là il voit le panneau 10 km,
00:50:23il se dit, allez les enfants,
00:50:25on y va. Passage de bidon,
00:50:27important, bien placé ce bidon.
00:50:29Oui, bien placé, il l'a bien pris.
00:50:31On a vu une différence,
00:50:33c'est que Vingegaard ne prend pas le temps de prendre un bidon
00:50:35parce que ses bidons
00:50:37étaient également au bord de la route.
00:50:39Pogacar prend le bidon,
00:50:41en revanche, il ne le prenait pas pour boire,
00:50:43il le prenait simplement pour s'arroser et se rafraîchir.
00:50:45Tout à l'heure, on l'avait vu aussi
00:50:47avec un coureur, je ne me souviens plus
00:50:49lequel c'était, mais qui prenait un bidon
00:50:51à sa voiture
00:50:53et qui derrière prenait autre chose.
00:50:55Tu connais ?
00:50:57Les bas dans lesquels on met des
00:50:59glaçons.
00:51:01On les met là,
00:51:03juste en haut du dos,
00:51:05pour que pour la suite de l'étape, ça fond petit à petit
00:51:07et on reste au frais.
00:51:09Deux styles différents,
00:51:11et tout de suite la différence, Fabrice, Justin,
00:51:13on la voit très nette, dès qu'ils sont partis
00:51:15à moins de 10 km de l'arrivée,
00:51:17devant, ce n'est même plus la peine, c'est une autre course
00:51:19et oubliez la victoire d'étape pour en échapper,
00:51:21ça va se jouer entre les deux à l'arrivée là-haut.
00:51:23Voilà, clairement, effectivement,
00:51:25ils vont revenir petit à petit sur les hommes de tête
00:51:27Remco et Fnepoel, ils restent bien derrière,
00:51:29à distance,
00:51:31il y a quelques secondes,
00:51:33mais il ne va plus réussir à recoller
00:51:35et là, clairement,
00:51:37l'objectif des deux hommes qui sont
00:51:39Pogacar et Vingegaard
00:51:41avec Vingegaard en tête,
00:51:43c'est d'aller rattraper
00:51:45et récupérer petit à petit,
00:51:47prendre les miettes sur la route
00:51:49et se dire, les hommes de tête, merci d'être venus,
00:51:51merci d'avoir fait le spectacle aujourd'hui,
00:51:53c'est à nous maintenant.
00:51:55Tu voulais rajouter un petit mot Fabrice avant le duel ?
00:51:57Juste faire le point à moins de
00:51:59quasiment 9 km de la ligne d'arrivée,
00:52:01Justin, le maillot jaune,
00:52:03t'as oublié de donner un détail, c'est qu'au maillot jaune
00:52:05aujourd'hui, c'est Pogacar, il a combien de temps d'avance ?
00:52:071,57.
00:52:09Merci, c'était Justin qui allait répondre.
00:52:11Il y a des bonnes bénéfices à prendre
00:52:13là-haut, qu'est-ce qui peut se jouer ?
00:52:15Est-ce que
00:52:17Pogacar peut perdre le maillot jaune,
00:52:19Justin, dans les calculs rapides ?
00:52:21Oui, ça va dépendre de
00:52:23si il arrive à tenir la roue de Jonas Vingegaard,
00:52:25mais oui c'est possible aujourd'hui, il peut le perdre.
00:52:27Eh ben Christophe, amusez-vous !
00:52:29Pour l'instant, c'est pas...
00:52:31Je ne sais pas ce qu'il veut mettre comme prétention Fabrice,
00:52:33mais il ne va pas le perdre !
00:52:35Je défends mon pari, il est dans les roues,
00:52:37il n'a rien à faire !
00:52:39Toutes proportions gardées,
00:52:41ils viennent dépasser Carapaz.
00:52:43Carapaz qui
00:52:45s'accroche quand même,
00:52:47qui vient avec eux, et qui vient d'ailleurs d'arroser
00:52:49un spectateur qui courait avec eux,
00:52:51parce que ça ne se fait pas.
00:52:53Il y avait des chips ?
00:52:55Non, il n'y avait pas de chips, ils couraient juste à côté.
00:52:57En revanche, juste une petite information,
00:52:59tout à l'heure on disait que Carapaz ne se faisait pas
00:53:01discret dans le groupe de tête,
00:53:03qu'il n'arrêtait pas de passer à l'attaque,
00:53:05et ça lui a donné
00:53:07le prix du plus combatif
00:53:09de cette étape, donc c'est Richard Carapaz
00:53:11qu'on verra tout à l'heure sur le podium
00:53:13avec le prix du plus combatif
00:53:15de cette étape.
00:53:17Le plus combatif, c'est bien pour Carapaz
00:53:19qui avait été tellement malheureux, notamment l'an dernier,
00:53:21qui avait chuté dès la première épreuve, et qui s'est illustré
00:53:23en début de tour, et qui revient en forme
00:53:25dès qu'il y a les sommets, mais qui montre ses limites
00:53:27tout de suite derrière.
00:53:29Il va être déposé quand même par Pogacar et Vingegaard,
00:53:31toujours avec Vingegaard en tête,
00:53:33Pogacar qui suit calmement,
00:53:35mais on peut
00:53:37se demander si Vingegaard
00:53:39ne va pas faire un deuxième coup
00:53:41un petit peu plus tard.
00:53:43Est-ce qu'il a vraiment besoin
00:53:45aujourd'hui ? Est-ce que simplement
00:53:47les 1'57 avec la Bonif qui va se jouer un petit peu
00:53:49d'un côté comme de l'autre ?
00:53:51Tu penses qu'ils vont se regarder à nouveau ?
00:53:53J'ai très peur. Après,
00:53:55je pense que Pogacar voudra juste mettre une mine pour gagner le sprint
00:53:57puisqu'il n'y a rien fou, il ne s'est pas avoué.
00:53:59De toute façon, il ne peut même pas lui demander de le relayer.
00:54:01Vingegaard, ce n'est pas
00:54:03son intérêt à Pogacar de prendre le lead.
00:54:05Il n'a qu'à se suivre,
00:54:07non sans difficulté, le rythme de Vingegaard.
00:54:09Vingegaard, il a juste à se méfier
00:54:11d'une attaque, parce que, question prestige,
00:54:13s'il y a une petite accélération
00:54:15à quelques kilomètres de l'arrivée
00:54:17et qu'il s'envole, le Tour de France est terminé.
00:54:19Malgré tout, il ne faut pas oublier
00:54:21que pour Pogacar, c'est quand même
00:54:23embêtant de devoir le suivre comme ça.
00:54:25C'est facile de dire que tu es derrière,
00:54:27mais tu n'es pas dans ton rythme.
00:54:29Tu n'es pas dans ton rythme pour monter ce col.
00:54:31Tu fais du vélo, Thomas !
00:54:33Tu fais du vélo, Thomas !
00:54:35Tu te rends compte si tu sais que tu es à 90%
00:54:37ou à 80% ?
00:54:39Tu te frisses les moustaches.
00:54:41Il y a la barbichette de Gérard Marmont.
00:54:43Tu vois ce que je veux dire ?
00:54:45Arrête ! Tu as la position la plus confortable.
00:54:47Arrête de défendre Vingegaard.
00:54:49Je suis désolé. Ce que je dis simplement,
00:54:51je ne suis pas en train de défendre Vingegaard.
00:54:53Je suis sérieux. Ce que je dis simplement,
00:54:55c'est que Vingegaard monte
00:54:57tranquillement à son rythme.
00:54:59Quand tu montes à ton rythme, tu le choisis
00:55:01et donc tu te fatigues moins
00:55:03que quand tu es en train de suivre quelqu'un.
00:55:05Tu connais le phénomène d'aspiration ?
00:55:07C'est ce que j'allais dire.
00:55:09Tu as certes l'aspiration, sauf que
00:55:11à un moment, il faut quand même rester accroché.
00:55:1317h, vous suivez Radio Sport.
00:55:15Vous suivez les deux bonhommes qui sont en train de causer
00:55:17depuis tout à l'heure. Mais vous êtes bien sur Radio Sport.
00:55:19Ils sont en train de s'écharper sur
00:55:21Vingegaard et Pogacar.
00:55:23Lequel des deux va remporter l'étape du jour ?
00:55:25A savoir Christophe Paco ou Thomas Bergouven ?
00:55:27A suivre l'épisode étant direct
00:55:29sur Radio Sport. Vous ne ratez rien.
00:55:31Les deux leaders du classement général
00:55:33sont devant et se...
00:55:35Ils font quoi ? Ils se tirent la bourre ?
00:55:37Il y en a un qui se fusse la roue de l'autre ?
00:55:39Qui va franchir la ligne d'arrivée ?
00:55:41L'explication est formidable
00:55:43de la part de Thomas. Il a complètement raison.
00:55:45C'est Vingegaard qui impose son tempo.
00:55:47Je suis d'accord avec lui. Mais quand tu es juste derrière,
00:55:49quand tu fais une course, que ce soit à pied ou à vélo,
00:55:51en natation, quand tu sais qu'il te reste
00:55:537km ou 8km,
00:55:55si tu es dans les roues de l'autre
00:55:57et que l'appareil soit décroché,
00:55:59si tu es malin, si tu es
00:56:01très en forme, tu te gardes 10-15%
00:56:03de marche. Tu vois ce que je veux dire ?
00:56:05Bien sûr. En revanche, c'est juste
00:56:07que j'ai besoin d'un petit bouquin.
00:56:09Prends tes notes, tu as raison.
00:56:11Un petit bouquin qui va me servir parce que
00:56:13juste, c'est ça le petit...
00:56:15Oui, le petit sommet dans l'eau.
00:56:17À la fin du plateau de baille, il y a un petit bout qui est vert
00:56:19au lieu d'être rouge. Et ça veut dire ?
00:56:21Ça veut dire que c'est presque plat.
00:56:23C'est facile.
00:56:25Mais donc,
00:56:27ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que Vingegaard
00:56:29il faut qu'il attaque, il faut qu'il arrive à
00:56:31prendre de l'avance là où ça monte.
00:56:33S'ils arrivent ensemble sur la partie
00:56:35où c'est plus plat, c'est Pogacar
00:56:37qui va l'écraser.
00:56:39Oui, oui, oui.
00:56:41On aura marché sur la lune à nouveau.
00:56:43Oui, ça va faire causer. Mais Pogacar,
00:56:45pour l'instant, qu'on a beaucoup critiqué depuis
00:56:47le Yoran quand il a fait son numéro, qu'il a fait rouler son équipe
00:56:49et qu'il voulait gagner, et qu'il s'est fait surprendre
00:56:51au sprint pour une demi-roue, selon Thomas.
00:56:53Comme un pauvre pisteur.
00:56:55C'est-à-dire 5cm. Non, une demi-roue, vous regarderez
00:56:57la photo, je peux vous la transmettre.
00:56:59Soi-disant, il a revu la vidéo,
00:57:01il a appris de ses erreurs.
00:57:03Oui, oui, oui.
00:57:05Mais Pogacar, pour l'instant, il court de façon super intelligente.
00:57:07Vas-y, mon Fabrice !
00:57:09Question sur les réseaux. Vous aviez dit
00:57:11Super le Tour de France, on a 4 leaders,
00:57:13Sazbata et Haute. Maintenant, il n'y en a plus que 2 ?
00:57:15Non.
00:57:17Je dirais qu'il y a 2 duos.
00:57:19Non, mais il n'y a plus le duo.
00:57:21Il n'y a plus le duo.
00:57:23Il y avait 4Fantastix, je suis d'accord avec toi.
00:57:25En plus, il a la tête d'une équipe d'avenir,
00:57:27même si ce n'est pas lui l'avenir.
00:57:29Il est avec la Bora, qui aura beaucoup d'argent.
00:57:31C'est déjà important, parce qu'avec la Red Bull,
00:57:33qui a investi, il y aura beaucoup d'argent.
00:57:35Il y a plein de nouveaux sponsors qui arrivent dans le vélo.
00:57:37Il va falloir surveiller aussi, même s'il y a un salarié
00:57:39qui va être inspeuré à un moment,
00:57:41il ne faut pas que les équipes débordent.
00:57:43On dirait que c'est 100 millions, on n'en parle plus.
00:57:45Mais c'est vrai que
00:57:47tu as 2 coureurs qui sont exceptionnels,
00:57:49qui maîtrisent parfaitement le Tour de France.
00:57:51Ça fait 4 ans qu'ils dominent le vélo,
00:57:532 victoires de chaque côté,
00:57:55et derrière, tu as la relève qui arrive.
00:57:57Donc aujourd'hui, tu n'as pas demandé à Remco Ebenpoul
00:57:59de dépasser les 2, alors que c'est son premier Tour de France.
00:58:01Il n'a pas cette expérience-là,
00:58:03et en plus, ils ne sont pas si vieux que ça.
00:58:0527 ans pour Jonas Wingegaard,
00:58:0725 ans pour Pogacar.
00:58:09Ce sont des coureurs qui sont là
00:58:11pour encore 5 à 10 ans.
00:58:13Rappelez-vous, dans les années 80 et 90,
00:58:15il fallait avoir 30 ans pour gagner le Tour.
00:58:17Aujourd'hui, tu as 25 ans, tu peux le gagner facilement.
00:58:19Les Maillots Blancs gagnent le Tour de France, depuis Bernal.
00:58:21C'est possible, effectivement.
00:58:23C'est un fait.
00:58:25Et avec Pogacar, c'était...
00:58:27Je veux dire, c'est possible toujours.
00:58:29Et Pogacar, encore une fois,
00:58:31il est en phase. S'il gagne cette année,
00:58:33il sera à 3 victoires.
00:58:35Il aura 25 ans avec 3 victoires, t'imagines ?
00:58:37Et s'il n'a pas de bobos,
00:58:39les 5 victoires de Bernard Hinault,
00:58:41d'Eddy Merckx ou de Jacques Anquetil, bye-bye.
00:58:43C'est ça.
00:58:45Et dans le Saint-Tronc, on le reçoit des oubliettes,
00:58:47mais ça ne marche pas.
00:58:49Wingegaard qui attaque, il relance.
00:58:51Wingegaard qui tente du moins, il relance.
00:58:53Il ne dépose pas du tout Pogacar à cette occasion.
00:58:55Pour l'instant, il se relance plutôt pour lui.
00:58:57Probablement pour se remettre dans un rythme
00:58:59peut-être un petit peu plus soutenu.
00:59:01En se disant, avec ça, peut-être
00:59:03que je vais fatiguer Pogacar
00:59:05et qu'il va décrocher
00:59:07de cette façon.
00:59:09Je pense qu'il ne décrochera pas de cette façon.
00:59:11Il va falloir qu'il passe réellement à l'attaque
00:59:13s'il veut le déposer.
00:59:15Il a les petits poils qui se restent sur la tête.
00:59:17Il a les cheveux. Ça sort de tous les côtés, Pogacar.
00:59:19Il n'y a que deux mèches qui sortent aujourd'hui.
00:59:21La troisième mèche va sortir.
00:59:23Ça va s'allumer.
00:59:25On voit les petites antennes.
00:59:27Il est connecté.
00:59:29Comme les casques d'Abyssma.
00:59:31Il appuie pour enlever la fatigue.
00:59:33On voit bien qu'il y a de la glace
00:59:35dans le dos.
00:59:37Pogacar, je ne le vois pas rester jusqu'au bout.
00:59:39Ça doit être terrible pour lui de se dire
00:59:41reste mon garçon, n'attaque pas, reste dans les roues.
00:59:43Non, il n'y va pas, laisse faire.
00:59:45Je ne sais pas comment il peut réagir.
00:59:47Il n'a pas l'impression de s'accrocher.
00:59:49C'est vrai que
00:59:51rester là pour lui, ça doit être horrible.
00:59:53Il va plutôt se dire
00:59:55hier j'ai attaqué, pourquoi je ne ferais pas pareil.
00:59:57Maintenant, derrière lui,
00:59:59parce que la voiture des directeurs sportifs
01:00:01est juste derrière, je pense que c'est
01:00:03exactement ce qu'ils lui disent.
01:00:05Reste calme, pour l'instant, tu restes là et tu ne bouges pas.
01:00:07Et ils doivent le répéter souvent, je pense.
01:00:09Ça ne doit pas arrêter dans la voiture,
01:00:11partout dans les oreillettes.
01:00:13Après, quand il aura le drapeau 5 km et qu'il sait que c'est plus roulant pour lui,
01:00:15cette partie verte que tu as réussi à bien nous décrire
01:00:17à quelques instants, Thomas.
01:00:19C'est un bon garçon,
01:00:21qui a toujours envie de mettre du panache.
01:00:23Au large, il se dit
01:00:25demain c'est repos, la dernière semaine,
01:00:27et je vais montrer que je suis un grand champion.
01:00:29Je maîtrise, je mets 1'57,
01:00:31j'attaque au sprint et je lui reprends quelques secondes.
01:00:33Tu vois, il se remet de raison.
01:00:35Dans la régularité, il est obligé de se remettre un morceau
01:00:37de temps en temps pour rectifier sa position.
01:00:39Mais là, il est confort, c'est le roi soleil.
01:00:41Oui, il attend
01:00:43de voir ce qui va se passer.
01:00:45Et comme je le disais, s'il arrive sur la partie
01:00:47plus roulante à la fin et qu'ils sont dans la même
01:00:49situation, là il se dit c'est royal.
01:00:51C'est facile pour moi, je vais pouvoir attaquer
01:00:53parce que Vingegaard, là, il ne va pas
01:00:55pouvoir faire la différence.
01:00:57Il n'a pas besoin de la différence parce que vous savez, je vais vous expliquer
01:00:59pourquoi. On ne va pas
01:01:01vous le refaire à chaque fois, mais quand même.
01:01:03Il y a un problème d'équipe, parce que c'est quand même un sport d'équipe,
01:01:05même si tu es tout seul sur le dernier hectomètre,
01:01:07il faut que ton équipier t'amène le plus haut possible.
01:01:09Hier, tu vois, on a pu s'appuyer
01:01:11sur un Yates, on a pu faire le
01:01:13dernier étage de la fusée.
01:01:15Aujourd'hui, il lui restait,
01:01:17tous les deux, il leur restait un équipier
01:01:19et quand il a fait rouler la Visma, on voyait bien qu'il n'allait pas
01:01:21attendre le cinquième kilomètre pour décrocher.
01:01:23Il a décroché à moins dix. Donc là, depuis
01:01:25quatre kilomètres et demi,
01:01:27il a la planche Vingegaard et il sait que c'est
01:01:29un contre-la-montre, remonté comme Combleau,
01:01:31de dix kilomètres. Le seul problème à Combleau,
01:01:33c'est qu'il voyait le maillot jaune devant lui et là,
01:01:35cette année, il a le maillot jaune derrière qui ne va pas le lâcher.
01:01:37Ça te va Fabrice ?
01:01:39Oui, oui, parce que je regarde les
01:01:41datas en même temps. Il était dans ses pensées.
01:01:43Non, je ne suis pas dans mes pensées parce que je contrôle
01:01:45l'arrière des duos,
01:01:47du duo de devant.
01:01:49Evan Paul qui est maintenant à une minute.
01:01:51Derrière, Landa qui est à une minute
01:01:53trente-deux. Non, mais oui, ça ne sert à rien.
01:01:55Non, mais il y a le tour de France,
01:01:57ils ne sont pas que deux, Christophe.
01:01:59Tu vises que la victoire, tu feras les comptes après.
01:02:01Je vous laisse faire les comptes alors.
01:02:03A tout à l'heure.
01:02:05Fabrice, ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, qu'est-ce qui intéresse ?
01:02:07L'intérêt, c'est de savoir si
01:02:09Vingegaard va décrocher Pogacar, que Pogacar va gagner.
01:02:11Derrière, c'est sauf qu'il peut.
01:02:13Derrière, maintenant, ils se battent tous.
01:02:15Mais déjà, au départ ce matin, derrière les trois premiers,
01:02:17tu t'en souviens, Justin, on a fait les comptes,
01:02:19je crois que le quatrième, il a six minutes.
01:02:21Donc voilà, tu peux aller chercher une victoire d'étape
01:02:23à Isola 2000 ou à La Couiole, c'est très bien, ou même aujourd'hui.
01:02:25Mais quand les deux ont envie de mettre en marche,
01:02:27et comme Vingegaard est obligé d'attaquer à un moment donné,
01:02:29dans la course aujourd'hui ou un autre jour, voilà Pogacar !
01:02:315 km comme d'habitude, 5 km,
01:02:33Pogacar qui tente. Voilà, il ne pouvait pas rester derrière.
01:02:35Et c'est juste pour lui montrer, je pense.
01:02:37Oui, mais surtout que, voilà,
01:02:39de mon point de vue, c'est trop tôt,
01:02:41il aurait dû attendre encore.
01:02:43Il sent qu'il est faible.
01:02:45Autrement, il ne serait pas parti.
01:02:47Il a senti faible, il a bien vu les mollets,
01:02:49il a vu les jambes, ça fait 5 km
01:02:51pour celui qui lui mordit les jambes,
01:02:53le serpent Pogacar, je peux te dire qu'il est parti.
01:02:55Et il sait que Vingegaard
01:02:57peut être très bon sur la troisième semaine,
01:02:59il lui a encore mis des secondes hier, il en a pris 39,
01:03:01il va lui en reprendre 30 aujourd'hui.
01:03:03C'est sa tactique, il ne va pas prendre de risques avant Monaco
01:03:05comme il l'a fait l'année dernière.
01:03:07C'est sûr, il faut prendre l'avance avant,
01:03:09il ne faut pas se dire que tout compte
01:03:11contre la montre,
01:03:13ça c'est un jeu de poker dans ce cas.
01:03:15Il le sait lui, parce qu'il a gagné à l'inverse
01:03:17l'offre de Roglic il y a 4 ans,
01:03:19donc il ne va pas se prendre des risques.
01:03:215 km de l'arrivée,
01:03:23et là, messieurs, depuis hier, je vous le dis,
01:03:25le Tour de France n'est pas loin d'être joué.
01:03:27N'en déplaise à mon ami Thomas,
01:03:29à mon ami Alfredo,
01:03:31n'en déplaise à la Terre entière.
01:03:33C'est pas fini, c'est pas fini.
01:03:35Bogacar est trop fort cette année pour l'instant.
01:03:37Le seul truc, c'est qu'il peut lui arriver
01:03:39un bon coup de bambou dans la dernière semaine,
01:03:41un petit Covid par-ci, un petit Covid par-là,
01:03:43c'est ce qu'on ne lui souhaite pas,
01:03:45et la course sera différente.
01:03:47Mais pour l'instant, sur le papier,
01:03:49entre les deux hommes, entre ces deux champions qui viennent
01:03:51pour beaucoup de notre planète,
01:03:53il n'y a pas photo. Et l'attaque, elle est franche,
01:03:55il ne se lève même pas du vélo.
01:03:57Wingard, il sait qu'il a perdu.
01:03:59À ce moment-là, il baisse la tête derrière,
01:04:01et pour lui, c'est terminé.
01:04:03Il y a la journée de repos, il y aura une journée roulante,
01:04:05après, il y a une petite étape qui n'est pas mal,
01:04:07non plus sur Superduvolu, puis à Barcelonette,
01:04:09et après, il lui restera de tenter le grand numéro
01:04:11sur le col de la Bonette et Isola 2000 ou la Couillole.
01:04:13Mais là, pour l'instant, Bogacar, il a qu'en se gagner.
01:04:15Il faut une défaillance de Bogacar,
01:04:17autrement Wingard, sur cette saison.
01:04:19Mais ce qui est normal, avec l'accident
01:04:21dont il était victime le 5 avril dernier,
01:04:23c'est normal qu'il soit à ce niveau-là.
01:04:25Oui, c'est sûr, effectivement, parce que comme il l'a rappelé sans cesse,
01:04:27il n'a eu qu'un mois et demi pour se préparer,
01:04:29et même si, d'habitude,
01:04:31il ne fait pas beaucoup d'autres courses,
01:04:33il fait quand même beaucoup d'autres préparations en amont.
01:04:35Là, il n'a fait qu'un camp
01:04:37d'entraînement en altitude,
01:04:39alors que d'habitude,
01:04:41ils en font plusieurs.
01:04:43Et là, clairement, il en a raté un ou deux,
01:04:45et forcément, ça se sent maintenant dans les jambes.
01:04:47De toute façon, tu verras,
01:04:49tu parles du classement que Fabrice t'a intéressé,
01:04:51tu regarderas les 4-5 premiers,
01:04:53ce sera le classement général, ce soir.
01:04:55Tu verras.
01:04:57Les plus forts seront là aujourd'hui.
01:04:59Le problème de Tour de France aujourd'hui, c'est que
01:05:01si tu es un grand sprinteur, un grand rouleur, tu ne gagnes pas le Tour.
01:05:03Si tu n'es pas un grand escaladeur,
01:05:05donc Arem Covenpool, sur un parcours comme ça,
01:05:07il ne gagnera jamais. Dans 3 ans, peut-être.
01:05:09Dans 3 ans, il sera un peu affiné, il aura l'expérience.
01:05:11Il n'y aura plus Pogacar, peut-être,
01:05:13à ce niveau-là, ni Vingegaard.
01:05:15Mais pour l'instant, ces deux hommes-là,
01:05:17avec leur expérience, c'est leur cinquième grand combat,
01:05:19on va dire, sur le Tour de France.
01:05:21Deux chacun, il faut bien qu'ils se départagent cette année.
01:05:23Donc, l'avantage, il va être pour Pogacar.
01:05:25Et puis, ils vont faire comme l'année dernière,
01:05:27ils vont dire, on se revoit l'année prochaine.
01:05:29Voilà. Mais c'est comme ça.
01:05:31On retente le duel après, quoi.
01:05:33Et les miettes, c'est la Vuelta et le Giro.
01:05:35Mais comme le Giro, c'est Pogacar.
01:05:37Voilà.
01:05:39Effectivement, là, Pogacar, il est bien parti.
01:05:41Il a presque la vingtaine de secondes sur Vingegaard.
01:05:43Vingegaard, il doit se dire,
01:05:45mais comment il peut se boucher
01:05:47cette distance ?
01:05:49Ça va être extrêmement compliqué
01:05:51sur les 4 derniers kilomètres.
01:05:53D'autant, rappelons-le, sur les 4 derniers kilomètres,
01:05:55la dernière partie est beaucoup plus plate.
01:05:57Elle est pour Vingegaard.
01:05:59Et elle est clairement à l'avantage de Pogacar.
01:06:01Et tout à l'heure, il nous expliquait, c'était très intéressant,
01:06:03Thomas, qui est un vrai spécialiste,
01:06:05qui est vraiment un esthète, un grand spécialiste du vélo
01:06:07parce qu'il en fait beaucoup.
01:06:09Il a roulé avec la Visma.
01:06:11Tu disais, il n'est pas dans son rythme, Pogacar.
01:06:13Là, sur les 4 derniers kilomètres,
01:06:15il a un terrain d'expression qui est le sien.
01:06:17Il est le sien.
01:06:19Il va y aller à son rythme.
01:06:21Il va se dire, voilà, c'est moi qui vais chercher.
01:06:23Comme tu parlais tout à l'heure de contre la montre,
01:06:25quelque part, il se met en mode contre la montre
01:06:27en se disant, voilà, maintenant, je n'ai plus qu'à rallier
01:06:29les derniers kilomètres qui me restent
01:06:31jusqu'à l'arrivée et je fais ça à mon rythme.
01:06:33Je sais que je suis meilleur ici
01:06:35que Vingegaard qui est derrière moi
01:06:37et donc, je n'ai qu'à creuser l'écart
01:06:39pour faire encore plus d'écart
01:06:41dans le classement général.
01:06:43L'orgueil du champion.
01:06:45Souvenez-vous de l'image de Pogacar
01:06:47et de la passion de ce garçon qu'à chercher.
01:06:49Mais pourquoi, du comment ?
01:06:51Il a même expliqué que dans l'encadrement,
01:06:53il y avait des ondes négatives.
01:06:55Il a cherché à comprendre la domination
01:06:57de Jonas Vingegaard. Cette année, il le sait.
01:06:59Il prend le départ du tour avec l'envie
01:07:01de faire le doublé qui n'a pas réussi.
01:07:03N'importe quel coureur n'a plus jamais réussi
01:07:05depuis Pantani en 1998.
01:07:07Il se dit, allez, je me lance dans le giro.
01:07:09Je suis dans la forme de ma vie. J'ai 25 ans.
01:07:11Je veux tout gagner. C'est maintenant.
01:07:13Il part. Il sait qu'en plus, pendant ce temps-là,
01:07:15Marco est tombé, que Van Aert n'est pas au sommet,
01:07:17qu'il n'y a pas une grosse équipe en face de la Bismarck.
01:07:19Il se dit, mon garçon,
01:07:21si ce n'est pas ton jour, si les planètes ne sont pas alignées,
01:07:23ça ne sera jamais. Donc, il est là.
01:07:25Il a fait le numéro hier et aujourd'hui,
01:07:27il enfonce le clou.
01:07:29Vingegaard va se prendre 30 secondes
01:07:31à 3 kilomètres de l'arrivée. Il va se prendre
01:07:33une minute avec la Bonif à l'arrivée.
01:07:35Il sera à 3 minutes ce soir.
01:07:37C'est ça. C'est comme ça qu'on creuse l'écart
01:07:39dans le classement général et qu'on prépare
01:07:41la dernière semaine. Parce que la dernière
01:07:43semaine, elle sera encore extrêmement dure.
01:07:45Il peut encore tout suffisamment passer.
01:07:47Comme ne le cesse de le rappeler, d'ailleurs,
01:07:49Vingegaard, l'année dernière, il a pris 7 minutes 30,
01:07:51je crois, dans la dernière semaine.
01:07:53Je ne suis pas sûr qu'il y soit
01:07:55capable de cette année, mais en gros,
01:07:57il se dit que tout est encore possible, même s'il a
01:07:593 minutes à la veille de son
01:08:01dernier jour de repos. C'est toujours possible.
01:08:03Oui, mais ce soir,
01:08:05on ne va pas dire qu'il a gagné une Tour de France.
01:08:07On ne peut pas l'affirmer. L'avantage,
01:08:09il est net. Jusqu'à la dernière
01:08:11minute, évidemment, il y aura du suspense.
01:08:13Mais aujourd'hui, on sait que Pogacar, sur les 15 premiers jours,
01:08:15même si certains ont dit
01:08:17qu'il avait couru
01:08:19de façon imbécile à un moment,
01:08:21il a voulu mettre du panache.
01:08:23Il veut montrer qu'il est
01:08:25le plus fort. C'est un gamin.
01:08:27Vous le voyez, j'ai la chance de le croiser de temps en temps
01:08:29à Monaco ou à Cap d'Aigle où il achète son pain
01:08:31avec sa copine. Il a toujours le sourire
01:08:33quand il fait du vélo, même avec son ami.
01:08:35C'est juste pour se faire plaisir.
01:08:37J'ai plein d'amis qui roulent dans l'arrière-pays.
01:08:39Quand ils le croisent à tablet, à boire un petit
01:08:41coca ou un jus de pomme ou n'importe quoi,
01:08:43il a toujours un petit mot.
01:08:45Le petit café qui va bien, le petit sourire.
01:08:47Il vit son sport à 1000%.
01:08:49Il vit. Il aime ça.
01:08:51Il respire vélo, mais il aime
01:08:53ce sport par-dessus tout.
01:08:55Pogacar, il est là. Il est à sa place.
01:08:57En plus, avec la manière, il en déplaise à certains
01:08:59esprits chagrins qui préfèrent peut-être la mécanique d'Avingegard.
01:09:01C'est sûr qu'on a
01:09:03une tendresse pour Remco, pour
01:09:05les anciens coureurs
01:09:07comme les Bardet et les Pinot à l'époque, mais là,
01:09:09on est dans une autre époque, une autre ère.
01:09:11Les coureurs sont super préparés.
01:09:13Pogacar, depuis l'an dernier, depuis la 1 minute 38
01:09:15de Combloux, et surtout le lendemain
01:09:17dans la montée de Courchevel, où il te dit
01:09:19dans la radio, il te dit, je suis cuit.
01:09:21Je suis cuit. Il sait depuis l'an
01:09:23dernier, depuis ce moment-là, qu'il va prendre sa revanche
01:09:25cette année. En tout cas, qu'il va tout faire
01:09:27pour la prendre, sa revanche. Et la revanche,
01:09:29aujourd'hui, est éclatante, comme le soleil
01:09:31qui règne sur le plateau de Bègne.
01:09:33Pas beau, ça ?
01:09:35C'est très beau. C'est très beau, effectivement.
01:09:37Alors que l'écart est passé au-dessus des 35
01:09:39secondes sur Bingegaard.
01:09:41Donc, comme tu dis, on rajoute les 10 secondes
01:09:43de bonification, au moins les 6 que va
01:09:45prendre Bingegaard. Donc, ça fait 4 secondes
01:09:47d'écart. Donc, on est déjà à la quarantaine,
01:09:49là. Oui. Et là, c'est le parcours le plus
01:09:51favorable. Les 2,3 km.
01:09:53Tout à fait. Donc, là,
01:09:55Pogacar va pouvoir tout donner
01:09:57pour dire, ben voilà, maintenant, je me mets
01:09:59en mode contre-montre, je creuse cet écart
01:10:01et c'est comme ça que je fais l'écart dans
01:10:03le classement général. Ce qui est rassurant, c'est qu'on voit
01:10:05que Bingegaard, il donne tout. C'est-à-dire que
01:10:07il sait et il teste son...
01:10:09ses capacités physiques aussi. Oui, oui, tout à fait.
01:10:11Il se dit que voilà, maintenant, je
01:10:13vois à nouveau ce que c'est le rythme de la course.
01:10:15Je dois me donner parce que je sais
01:10:17que Pogacar, il est devant moi et je sais
01:10:19qu'il a un objectif, Pogacar,
01:10:21c'est de creuser, en fait, sur une arrivée
01:10:23comme cette-ci. Et donc, voilà, si
01:10:25Bingegaard, il peut limiter
01:10:27les dégâts aujourd'hui, ben ça sera moins
01:10:29de temps à rattraper potentiellement
01:10:31la suite. Il faut qu'il soit sous la minute.
01:10:33Parce qu'imaginez-vous, Remco Evenpool, ce soir,
01:10:35il va être à plus de deux minutes,
01:10:37à plus de deux minutes quand même de
01:10:39Bingegaard, c'est beaucoup. Facile, oui, oui, il sera
01:10:41peut-être même presque quasiment à trois minutes.
01:10:43Oui, oui, c'est ce que j'avais dit.
01:10:45Et donc, voilà,
01:10:47c'est là où on marque les différences dans le classement
01:10:49général. Justement,
01:10:51différence qui était assez peu marquée
01:10:53jusqu'ici alors que, rappelons-le,
01:10:55on est à la quinzième étape. Et en plus,
01:10:57Remco, c'est le favori du contre-allemand du dernier jour
01:10:59comme Remco Unis. Si tu le mets à cinq minutes,
01:11:01voilà, à cinq minutes.
01:11:03Il peut se donner, mais il se retrouverait du mal à rattraper.
01:11:05Il ne le fera pas. Il ne pourra pas rattraper
01:11:07au classement général. Il reste moins de deux kilomètres.
01:11:09Parcours super,
01:11:11hyper favorable pour Pogacar,
01:11:13pour les derniers hectomètres. Et Bingegaard, c'est bien.
01:11:15Digne, grand champion
01:11:17qui a deux kilomètres d'arrivée, en remet une petite quand même
01:11:19pour rester dans le
01:11:21tempo. Vous voyez, ce n'est pas beaucoup d'écart.
01:11:23Sur 300 mètres d'écart, c'est 40 secondes.
01:11:25C'est ça, exactement les 40 secondes
01:11:27qui risquent de passer à 50,
01:11:2955 comme à l'arrivée. Et donc, ça fait la minute
01:11:31pour le classement général.
01:11:33Et donc, il sera à trois minutes ce soir.
01:11:35C'est ça.
01:11:37Mais, le tour ne sera pas
01:11:39terminé.
01:11:41Non, à trois minutes et
01:11:43un Evenepoel qui passera à quoi? Il est à combien là?
01:11:45Un Evenepoel, il était
01:11:47à 2,22. Il va passer
01:11:49au 5.
01:11:51On est revenu sur les standards
01:11:53Eddy Merckx, tu vois.
01:11:55Côté cannibale, tu vois ce que je veux dire?
01:11:57Tout à fait. Le cannibale,
01:11:59c'est Bogacar pour l'instant.
01:12:01Effectivement, il va à nouveau
01:12:03remporter cette étape, ce qui fait que
01:12:05c'est sa deuxième ou ta
01:12:07meilleure journée sur ce tour de France.
01:12:09On va aller contre avec Justin.
01:12:11Si on peut le déranger
01:12:13un instant dans l'émission,
01:12:15on va aller contre. Victoire,
01:12:17nombre de joueurs en jaune, tu peux y aller. Prépare les stats.
01:12:19Si on t'ennuie, tu es menacé.
01:12:21On n'est pas assez bons aujourd'hui, c'est ça?
01:12:23Je vous écoute religieusement.
01:12:25Religieusement, c'est beau ça.
01:12:27Alors qu'il reste à peine
01:12:29un petit peu plus d'un kilomètre.
01:12:31En passant sur la flamme rouge,
01:12:33l'écart entre
01:12:35Bogacar et Wingard aura
01:12:37atteint les 50 secondes.
01:12:39La flamme rouge est en vue.
01:12:43La montée de Bogacar à 10 km de l'arrivée.
01:12:45On a attaqué côté Wingard, faut-il le rappeler.
01:12:47Et à 5 km de l'arrivée,
01:12:49comme le veut la tradition pour Poggi,
01:12:51on met les watts et ça roule tout seul.
01:12:53Et là, tu as l'impression qu'il est sur du plat.
01:12:55Et je peux te dire que ça monte encore,
01:12:57ce dernier kilomètre ici, pour arriver
01:12:59enfin sur le plateau.
01:13:01Ça ne finit pas là.
01:13:03Exactement, ça sera plat à la fin,
01:13:05mais il faut quand même y arriver pour faire
01:13:07la dernière petite montée.
01:13:09Le dernier kilomètre, il n'est pas tout plat,
01:13:11mais il est plus plat que ce qui a précédé.
01:13:13Donc pour Bogacar, ça ne va pas être compliqué
01:13:15de se dire, maintenant je peux encore creuser
01:13:17un petit peu, je suis à 50 secondes
01:13:19Avec Wingard, si tu peux passer à la minute
01:13:21et les bonifications, ça sera toujours ça de pris.
01:13:23Sympa cette petite sortie de balade
01:13:25du dimanche, à vous en maillot jaune.
01:13:27Effectivement, on a presque l'impression
01:13:29qu'il est sur ses routes d'entraînement
01:13:31tranquillement.
01:13:33Un petit plateau de paille en plus.
01:13:35On va le descendre après, puisqu'il n'y a qu'une route.
01:13:37Mais effectivement,
01:13:39à moins de 800 mètres
01:13:41de l'arrivée, il peut regarder
01:13:43derrière lui, mais il ne voit rien
01:13:45parce que Wingard passe bientôt
01:13:47à 50 secondes. Un petit 38 km
01:13:49de moyenne depuis le début environ.
01:13:51Voilà, on est bien. Oui, parce que c'est seulement
01:13:53maintenant que Wingard passe
01:13:55à la flamme rouge, alors qu'avec le pool,
01:13:57il est encore beaucoup plus loin.
01:13:59Donc là, on va avoir les applaudissements
01:14:01bientôt sur la lignée d'arrivée, parce que tout le monde
01:14:03va sentir que
01:14:05Tadej Bogacar se rapproche.
01:14:07Tout le monde va taper sur les panneaux.
01:14:09Il reste 500 mètres
01:14:11et effectivement, presque les 55 secondes
01:14:13d'écart. Je pense que sur la
01:14:15lignée d'arrivée, ce sera la minute plus
01:14:17les bonifications de 4 secondes de différence.
01:14:19Voilà, ça sera
01:14:21facile qu'il passe aux 3 minutes d'écart
01:14:23sur le classement général.
01:14:25Impressionnant Tadej Bogacar quand même aujourd'hui.
01:14:27Faut-il le rappeler, qu'il a s'imposé
01:14:29en patron du Tour de France.
01:14:31Lui qui veut cette troisième victoire après l'avoir laissé
01:14:33échapper depuis 2 ans
01:14:35maintenant. Et un Wingard qui va se battre
01:14:37jusqu'au bout. Le sprint final, sans se lever
01:14:39de sa machine. Il est dans son rythme.
01:14:41Tadej Bogacar pour arriver ici.
01:14:43Il va taper sur les banderoles. Il passe juste devant nous.
01:14:45Tadej Bogacar, latitude
01:14:47à l'arrivée. Les bras écartés.
01:14:49C'est pas le muscleur, c'est pas celui
01:14:51qui s'envole. C'est la force tranquille.
01:14:53La force tranquille, mesdames et messieurs.
01:14:55La force tranquille parce qu'il savait
01:14:57que la détape était gagnée et c'était facile.
01:14:59Il sait que Wingard
01:15:01a encore 300-400 mètres à faire
01:15:03et pendant ce temps-là, le compteur tourne.
01:15:05On passe aux 20 secondes
01:15:07mais Wingard n'est vraiment pas encore
01:15:09sur la lignée d'arrivée.
01:15:11On va petit à petit se rapprocher de la minute
01:15:13sur l'écart, rien que sur la ligne
01:15:15et après on rajoute encore
01:15:17un peu de bonification. Je pense que
01:15:19Tadej Bogacar a fait la bonne
01:15:21opération du jour alors que
01:15:23Wingard
01:15:25est seulement à 300 mètres
01:15:27de l'arrivée et il faut
01:15:29encore faire les derniers virages pour aller
01:15:31jusqu'à la ligne et se dire
01:15:33c'est enfin là qu'on arrête les compteurs
01:15:35et qu'on voit l'écart. On avait une minute
01:15:37avec la bonne ligne, ça devrait le faire.
01:15:39Peut-être même un petit peu plus qu'une minute
01:15:41avec les bonifs. Il y aura 4 secondes.
01:15:43Justement, 4 secondes de plus
01:15:45et on se rapproche de la minute, on dépasse
01:15:47la minute sur la ligne.
01:15:49Il va être
01:15:51de 1 minute et
01:15:538 secondes.
01:15:55Même 9 presque.
01:15:578 et 9 secondes.
01:15:59Donc ça fait une 12.
01:16:01C'est effectivement
01:16:03ça l'écart sur la ligne.
01:16:05Bogacar peut être content de cette opération
01:16:07aujourd'hui.
01:16:09Il a course gagnée aujourd'hui.
01:16:113 minutes 10 d'avance.
01:16:13Pour la veille du jour de repos,
01:16:15il va être à l'aise en se dire
01:16:17qu'il a dépassé les 3 minutes
01:16:19au classement général.
01:16:21Pour l'instant, il y a une joueuse complètement
01:16:23mesurée et contenue. Il a fait le travail.
01:16:25Il a très bien fait.
01:16:27Efficace. Il sait qu'il est
01:16:29le plus fort en ce moment du peloton.
01:16:31Wingard doit se dire dans sa tête
01:16:33qu'il va falloir bien récupérer demain,
01:16:35faire une étape tranquille mardi et tenter
01:16:37un énorme numéro. Parce que c'est un champion
01:16:39qui a du caractère. C'est sa course autour de France.
01:16:41Il n'en fait pas d'autres.
01:16:43Tout à fait. D'ailleurs, on peut presque
01:16:45se poser la question de
01:16:47est-ce que je ferais mieux
01:16:49d'aller à la conférence de presse
01:16:51de UAE Team Emirates
01:16:53avec Tadej Bogacar ou est-ce que
01:16:55on irait écouter ce qui se passe
01:16:57chez Bismarck Les Eiffel. Tu ne peux pas te diviser en deux.
01:16:59Je ne peux pas me diviser en deux.
01:17:01Il va falloir choisir. Après, ce qui est bien,
01:17:03c'est que chez Bismarck Les Eiffel, on peut
01:17:05récupérer quand même les intérimaires.
01:17:07Les intérimaires, on les récupérera car il y a une nouvelle mesure.
01:17:09C'est l'info du jour sur le Tour de France.
01:17:11On ne pourra plus être en contact avec les coureurs de façon directe
01:17:13puisqu'on réinstaure des mesures barrières,
01:17:15notamment le port des masques. L'arrivée du maillot blanc
01:17:17qui va arriver avec 2 minutes 30,
01:17:192 minutes 40 le retard peut-être
01:17:21pour Remco Evenepoel qui ne pourra
01:17:23cette année que limiter la casse.
01:17:25Vous le savez, même si vous allez chercher
01:17:27Wingard, il s'aperçoit qu'il est encore
01:17:29très loin des deux champions d'exception.
01:17:31C'est intéressant d'écouter ton analyse aujourd'hui
01:17:33parce que là, il n'y a plus d'histoire de savoir si tu as des
01:17:35coronettes ou pas. Pour l'instant, il faut suivre.
01:17:37Non, et surtout, il n'y aura pas non plus
01:17:39l'histoire d'hier comme quoi ils pouvaient
01:17:41encore battre
01:17:43Wingegard et que Pogacar était
01:17:45imbattable.
01:17:47Je pense que là, les dés sont jetés
01:17:49comme on dit.
01:17:51Si on voit l'arrivée d'hier et l'arrivée
01:17:53d'aujourd'hui, c'est le même ordre d'arrivée.
01:17:55Donc, en fait, on voit le
01:17:57classement général qui s'établit petit à petit
01:17:59puisqu'en fait, c'est juste les écarts qui se creusent.
01:18:01Il y a plus de 3 minutes à 3h10, je crois, environ.
01:18:03On va voir avec Justin pour Wingard
01:18:05derrière Pogacar.
01:18:07Il est à plus de 5 minutes automatiquement.
01:18:09Remco, Evenepoel. Le quatrième, ça devrait être
01:18:11un Rodriguez, non, peut-être ? On verra.
01:18:13Pour l'instant, on ne l'a pas, mais ce sera probablement le cas
01:18:15alors qu'effectivement, Wingegard, il a un écart
01:18:17de 3 minutes 9 au classement général
01:18:19et celui de Remco, Evenepoel
01:18:21est passé à 5 minutes 19.
01:18:235 minutes 19 et 3 minutes 09, d'accord.
01:18:25On va faire les comptes avec Justin dans quelques instants.
01:18:27Ça fait combien de victoires alors pour Pogacar ?
01:18:29Sur le tournement, c'est dans sa carrière.
01:18:31Il a 14.
01:18:337 dans les périodes.
01:18:37Pas mal. Et en jaune, ça fait combien de jours ?
01:18:39Il aime bien ce genre de
01:18:41stade, tu sais, il est incroyable.
01:18:43Mais bon.
01:18:45Rappelez-moi, Cavendish, combien il a de victoires ?
01:18:4735.
01:18:49Alors si je vous écoute tout à l'heure
01:18:51ce que vous avez dit sur les victoires de Pogacar,
01:18:53vous estimez qu'il bat
01:18:55Cavendish dans combien de temps ?
01:18:57Dans 2 ans ? 3 ans ?
01:18:59C'est comme Eddy Merckx,
01:19:01Eddy Merckx, c'est 34.
01:19:03On est à 14, tu dis, de victoires.
01:19:05Après, il va courir différemment.
01:19:07Le problème de Pogacar, c'est que plus il va vieillir,
01:19:09plus il va choisir ses moments.
01:19:11Pour l'instant, il ne choisit pas.
01:19:13Si je prends ce que tu as dit tout à l'heure,
01:19:15s'il part sur le 3ème tour qu'il gagne
01:19:17et qu'il veut battre Hinault, c'est-à-dire 6 tours,
01:19:19si on fait 14 plus 14, on est au minimum à 28,
01:19:21si on considère que 3 tours.
01:19:23Oui, mais
01:19:25en fait,
01:19:27il sera un petit peu moins jeune
01:19:29et il va peut-être courir différemment,
01:19:31c'est-à-dire qu'il va courir plus
01:19:33pour le test en général.
01:19:35Il ne va pas chercher
01:19:37les victoires d'étape
01:19:39et donc il n'est pas du tout sûr
01:19:41qu'il arrive à battre
01:19:43Cavendish
01:19:45et à faire du Merckx.
01:19:47Je pense qu'il veut surtout
01:19:49gagner et mettre son nom sur chaque épreuve.
01:19:51Il lui manque Aminence Oremo,
01:19:53il lui manque des Jeux Olympiques, qu'est-ce qu'il lui manque encore ?
01:19:55La Vuelta ?
01:19:57La Vuelta...
01:19:59Non, il a fini 3ème dans sa première
01:20:01participation en 2019, il n'a jamais remporté.
01:20:03Oui, tu as raison.
01:20:05Il est en forme, il peut y aller, il peut enchaîner.
01:20:07La Vuelta ?
01:20:09Non, ce serait bête d'enchaîner les 3.
01:20:11Les coureurs qui enchaînent
01:20:13les 3 grands tours, c'est souvent
01:20:15plutôt les coquillepieds.
01:20:17Ce ne sont pas forcément les leaders qui se disent
01:20:19je vais gagner les 3 tours et je vais les gagner tous les 3.
01:20:21Après il y a une équipe qui peut gagner tous les 3.
01:20:23Il a faim, mais à force d'avoir
01:20:25trop faim, on risque d'avoir...
01:20:27Avec les JO, il peut faire l'année et prendre sa retraite
01:20:29après.
01:20:31A la Vuelta, tu laisses souvent tes lieutenants d'emporter.
01:20:33On l'a vu avec Kyos l'an dernier.
01:20:35Tu veux dire que c'est une sous-course ?
01:20:37Non, avant c'était considéré
01:20:39comme une sous-course et c'est super
01:20:41passionnant la Vuelta justement, parce qu'il se passe plein
01:20:43de choses. Mais le leader, il est obligé de remercier.
01:20:45Par exemple, Pogacar
01:20:47s'il fait la Vuelta, il va
01:20:49laisser gagner Yates, qui lui a servi
01:20:51de rampe de lancement, qui l'a lancée.
01:20:53On n'est pas là.
01:20:55Pour l'instant, on n'est pas là. Il n'a que 25 ans, je vous le rappelle.
01:20:57Attendons un an ou deux,
01:20:59parce que Vingegaard, l'an prochain, va revenir encore
01:21:01plus fort. Il n'a que 27 ans et lui, il sait qu'il lui reste
01:21:033 ans. 3 ans d'exceptionnels
01:21:05dans les courbes physiques et physiologiques.
01:21:07Qu'est-ce qui t'est arrivé d'autre ?
01:21:09Parce que nous, on n'a plus d'image. Si tu peux nous aider
01:21:11Justin, après, dans les arrivées ici,
01:21:13pour semer du plateau de Baye derrière les 3 premiers.
01:21:15C'est Mikel Landa qui a pris la 4ème
01:21:17place devant
01:21:19Adam Yates.
01:21:21Non, devant Joao Almeida.
01:21:23En 5.
01:21:25Joao Almeida,
01:21:275ème devant Adam Yates.
01:21:29Très belle montée de Joao Almeida.
01:21:31C'était les
01:21:33fameux suiveurs tout à l'heure.
01:21:35D'accord.
01:21:37Vous avez l'air déçu de cette étape,
01:21:39messieurs à Paris.
01:21:41C'était l'étape attendue.
01:21:43Non,
01:21:45pas déçu, mais malheureusement
01:21:47prévisible. C'est pas déçu,
01:21:49prévisible.
01:21:51Le truc, si tu veux, c'est qu'en fait,
01:21:53au final, on se plaint qu'il n'y ait pas assez d'écart.
01:21:55On se dit super,
01:21:57les 3 leaders, les 2 leaders sont assez proches au départ.
01:21:59Le problème, c'est que finalement, du coup, il n'y a aucune échappée
01:22:01qui peut aller au bout. Parce qu'il ne leur laisse
01:22:03pas du tout la possibilité
01:22:05de faire quoi que ce soit.
01:22:07C'est tout.
01:22:09C'est rassurant. On aurait dit aux leaders,
01:22:11ils laissent 10 minutes d'avance aux autres
01:22:13pour qu'ils fassent leur... C'est pas la même course.
01:22:15Au moins, là, t'as une vraie course.
01:22:17Moi, je ne suis pas d'accord avec toi.
01:22:19Ils n'ont qu'à s'échapper avant, comme l'ont fait les Bardet-Gaudu
01:22:21aujourd'hui.
01:22:23T'as 2 immenses champions. Le moment où ils mettent en marche,
01:22:25ils mettent le moteur,
01:22:27qu'est-ce que tu veux y faire ? Quand t'es devant,
01:22:29t'as 2 mobilettes qui arrivent comme ça derrière toi.
01:22:31Mais un carapace a tout fait
01:22:33pour essayer de gagner au Henrik Maas,
01:22:35qui sont des habitués. Qui sont des gens
01:22:37qui ont de la bouteille, quand même. Maas, il a bientôt 30 ans.
01:22:39Il sait ce que c'est que le vélo.
01:22:41Le problème, c'est que quand les équipes de leaders
01:22:43roulent dès les premiers kilomètres de l'étape
01:22:45et ne laissent pas plus de 3 minutes aux échappés,
01:22:47c'est compliqué.
01:22:49Ça s'appelle le Tour de France. C'est la plus grande course au monde.
01:22:51Bien sûr, bien sûr.
01:22:53C'est là que tu vois que les baroudeurs...
01:22:55La stratégie, c'est qu'il y a 3 échappés
01:22:57qui sont allés au bout depuis le départ, et les 3,
01:22:59c'est les 3 victoires françaises.
01:23:01C'était au début du Tour. Tu vas pas accrocher.
01:23:03C'était au début du Tour.
01:23:05C'est au début du Tour.
01:23:07Tu la connais, la carte du Tour.
01:23:09Donc tu sais à quel moment tu vas attaquer.
01:23:11Nous a rejoint notre amateur éclairé.
01:23:13Bonsoir, Julien.
01:23:15Ton point de vue, toi,
01:23:17sur cette étape prévisible pour nous,
01:23:19mais pas forcément pour tout le monde.
01:23:21Après, à partir du moment où Vindogarde
01:23:23veut essayer de créer une défaillance
01:23:25chez Pogacar,
01:23:27c'est sûr qu'ils doivent rouler vite
01:23:29du début à la fin
01:23:31pour reprendre ce qu'ils avaient fait
01:23:33quand ils avaient attaqué dans le Galibier
01:23:35et qu'après ils l'avaient secoué dans le Granon.
01:23:37Et je pense qu'il a ça en tête.
01:23:39Et depuis qu'il s'est passé ça,
01:23:41il se dit que c'est la stratégie pour le faire tomber.
01:23:43Et c'est pour ça qu'ils ont roulé tout de suite très vite.
01:23:45Mais je pense que Pogacar
01:23:47est quand même au-dessus cette année
01:23:49de par le retard
01:23:51d'entraînement qu'il y a eu Vindogarde.
01:23:55Et puis Remco, il est à sa place.
01:23:57Ils sont tous à leur place. On ne peut pas mentir
01:23:59sur ce type d'étape.
01:24:01Tu peux même pas mentir.
01:24:03Il n'y a plus raison.
01:24:05Donc le meilleur a gagné.
01:24:07J'aimerais bien voir les temps d'ascension,
01:24:09voir par rapport à Pilos.
01:24:11Il était battu.
01:24:13Il était à combien ?
01:24:1545 ?
01:24:17C'était 43.30, Marco Pantani.
01:24:19Combien ?
01:24:2143.30, Marco Pantani.
01:24:23Donc ils font comme Pantani.
01:24:25C'est ça qui fait un peu peur.
01:24:27Après 4000 mètres de dénivelé positif.
01:24:29Ce n'est pas le même vélo,
01:24:31ce n'est pas le même matériel,
01:24:33ce n'est pas la même route.
01:24:35Ce n'est pas la même période dans le tour.
01:24:37Je te donne la réponse des grands suiveurs du tour.
01:24:39Quand tu poses la question à tous les suiveurs du tour,
01:24:41ils vont me dire ça.
01:24:43Quand tu fais un bâton qui te dit
01:24:45quand je voulais, je faisais ce que je pouvais
01:24:47et j'ai échappé aux années EPO.
01:24:49Ensuite, tout le monde est à l'EPO.
01:24:51S'il y a un produit miracle, un produit de récupération,
01:24:53tu ne peux rien y faire.
01:24:55Aujourd'hui, ils sont tous préparés de la même façon.
01:24:57Ça roule plus vite qu'avant.
01:24:59C'est aussi notre façon de se préparer.
01:25:01On le répète,
01:25:03Wingard ne fait que ça.
01:25:05Il ne vit que pour le Tour de France.
01:25:07Et Pogacar est un talent au-dessus de tout.
01:25:09Il va les faire les 6 si ça continue.
01:25:11Il va en faire 6 automatiquement.
01:25:13Il est tellement cannibale.
01:25:15Je me demande si Pogacar ne va pas finir
01:25:17à la Vuelta cette année pour faire les 3
01:25:19pour la même saison.
01:25:21Tu as des championnats du monde cette année ?
01:25:23Olympique, oui.
01:25:25Oui, mais c'est bizarre.
01:25:27Je ne sais pas qu'une année olympique.
01:25:29Le dernier à avoir fait ce genre de show,
01:25:31c'est Stéphane Roche qui avait fait
01:25:33le Giro,
01:25:35le Tour de France et Champion du monde.
01:25:37Mais j'ai un doute.
01:25:39Quand il y a une année olympique, j'ai un doute.
01:25:41Si vous marquez l'histoire,
01:25:43Pogacar, c'est le triplé ultime.
01:25:45Le triple ultime,
01:25:47on le disait tout à l'heure.
01:25:49Il va à la Vuelta.
01:25:51Pour moi,
01:25:53on est plusieurs à le penser sur le réseau.
01:25:55Maintenant, s'il fait le Tour de France,
01:25:57le nom accroché
01:25:59à tout jamais,
01:26:01à tout jamais le premier,
01:26:03c'est les 3 grands tours.
01:26:05C'est sûr.
01:26:07Si il veut marquer
01:26:09l'histoire de son nom,
01:26:11ça sera comme ça.
01:26:13C'est la question que Thomas va poser
01:26:15ce soir à Pogacar.
01:26:17Messieurs, je fais une vraie disparition
01:26:19parce que
01:26:21vous allez croire,
01:26:23je ne veux pas vous parler,
01:26:25mais j'ai pas du boulot.
01:26:27Il faut que je finisse
01:26:29mon programme d'entraînement.
01:26:31Je vais aller faire la course à pied
01:26:33avant le 14 juillet qui soit trop pénible à Lyon.
01:26:35Je vous embrasse et je vous souhaite une bonne soirée.
01:26:37Je ne vous dis pas à demain, je vous dis à mardi.
01:26:39Merci beaucoup Julien.
01:26:41Tu vois le champion comme il s'entraîne ?
01:26:43C'est un Pogacar en puissance.
01:26:45Ce matin, je n'étais pas...
01:26:47Je sais que tu t'es renseigné.
01:26:49Tu as passé un petit coup de philatigne.
01:26:51Moi ?
01:26:53Tu me connais.
01:26:55Oui, mais je sais, on m'a dit.
01:26:57Allez, passe une bonne soirée.
01:26:59C'est à toi de payer la fondue la prochaine fois.
01:27:01Il n'y a pas de problème, je vous invite.
01:27:03J'invite A.F. et toi.
01:27:05Bonne soirée.
01:27:07Bonne soirée Julien Sauvigné
01:27:09qui tous les soirs nous rejoint
01:27:11pour partager sa vision
01:27:13et son tour de France à lui.
01:27:15Ce n'est pas un private joke,
01:27:17Fabrice et Justin,
01:27:19ils connaissent l'endroit
01:27:21où s'entraînent certaines équipes.
01:27:23Notamment la Visma.
01:27:25C'est un chalet que gère un de nos amis commun.
01:27:27C'est un champion de ski.
01:27:29Vous en avez déjà parlé.
01:27:31On a l'extrait sur les réseaux.
01:27:33On l'a réservé à votre nom.
01:27:37Je me suis renseigné sur le dossier
01:27:39Sauvigné, c'est pour savoir
01:27:41si c'est un bon cours ou pas.
01:27:43Il se débrouille quand même.
01:27:45Si c'est quelqu'un qui nous balade
01:27:47ou s'il a un petit moteur.
01:27:49Tu crois que je n'avais pas fait mon boulot avant ?
01:27:53Parce que tu es journaliste maintenant.
01:27:57On ne fait pas venir n'importe qui sur Radio Sport.
01:27:59Ça se passe comme ça chez nous.
01:28:01On fait des choses correctement.
01:28:03Vous avez vécu l'arrivée de l'étape 15
01:28:05sur Radio Sport en direct.
01:28:07Il est 17h30 ou presque,
01:28:09avec des petites poussières.
01:28:11Comment vous le regardez ?
01:28:13Surtout si vous regardez sur les replays.
01:28:15Le soir, une fois que vous n'avez pas vu l'étape,
01:28:17vous pouvez nous réécouter.
01:28:19Il y a des choses intéressantes.
01:28:21D'ailleurs, les Américains qui nous écoutent,
01:28:23qui nous envoyent des mots,
01:28:25les Canadiens, ils ont eu la gentillesse
01:28:27de nous envoyer un petit mot pour dire
01:28:29ça change, c'est sympa.
01:28:31On écoute le Tour de France différemment.
01:28:33Sur les lignes d'arrivée,
01:28:35il y en a trois qui sont montés là-haut.
01:28:37Christophe Pacot, Thomas Vergouin
01:28:39qui est en ligne d'arrivée pour les zones mixtes,
01:28:41ce qu'on appelle la ligne d'interview.
01:28:43C'est comment le public aujourd'hui ?
01:28:45Je suis sur la ligne d'arrivée.
01:28:47Pour tout vous dire, j'essaye,
01:28:49mais je n'approche pas trop.
01:28:51Il y a dix fois plus de journalistes qu'habituellement.
01:28:53Il y a un truc qui est obligatoire à partir de demain
01:28:55et quasiment obligatoire aujourd'hui,
01:28:57c'est le masque. On n'approche pas les coureurs
01:28:59sans le masque. Vous avez parlé de la COVID.
01:29:01Ils ont des têtes, je vous le dis là,
01:29:03y compris le maillot jaune Pocachart
01:29:05qui est arrivé.
01:29:07Il a fallu quelques minutes pour qu'il récupère.
01:29:09Il y a des coureurs assis,
01:29:11allongés sur le bitume
01:29:13avec les soigneurs. Il y en a qui ont
01:29:15énormément de mal à récupérer.
01:29:17Moi, j'essaye de
01:29:19m'approcher le plus possible.
01:29:21Je ne peux pas trop parce que figurez-vous
01:29:23qu'aujourd'hui, il y a eu plein de contrôles.
01:29:25Il y a eu des badges
01:29:27arrachés et enlevés
01:29:29et des bandeaux enlevés sur les voitures
01:29:31pour des fautes commises par les suiveurs.
01:29:33Donc,
01:29:35j'y vais tranquille.
01:29:37C'est normal. Respect des règles,
01:29:39respect des règles sur la route,
01:29:41dépassement, vitesse.
01:29:43Tout ça, c'est une course professionnelle.
01:29:45Également pour les suiveurs, il y a un règlement
01:29:47et il faut s'y tenir.
01:29:49Thomas est déjà
01:29:51en position.
01:29:53Une zone franche
01:29:55différente. Ce soir, Thomas,
01:29:57pour toi, pour les interviews.
01:29:59Une zone mixte
01:30:01particulière. Déjà
01:30:03parce que tout le monde est masqué,
01:30:05ce qui est la nouveauté du jour.
01:30:07Évidemment, ce n'était pas le cas. Tout le monde joue bien le jeu.
01:30:09Tout le monde est masqué.
01:30:11L'autre particularité de la zone mixte, c'est qu'on est
01:30:13comme des singes dans une cage.
01:30:15On a la zone mixte de deux côtés.
01:30:17Derrière moi, j'ai les télés.
01:30:19Devant moi, je vais avoir les coureurs
01:30:21quand ils viennent au radio.
01:30:23C'est un peu particulier.
01:30:25Normalement, on est plutôt en ligne.
01:30:27On se suit les uns les autres.
01:30:29Là, on est dos à dos.
01:30:31Il y a des gens qui ne me regardent pas de dos, mais
01:30:33on est dos à dos avec les autres journalistes.
01:30:35Ce qui ne va pas nous arranger, point de vue
01:30:37écoute, les masques.
01:30:39Puisque forcément, le son est un peu plus comme ça.
01:30:41Tu trouves que
01:30:43je mange mes mots ?
01:30:45C'est le problème. Mettez quelque chose devant.
01:30:47Tant qu'ils ne nous réinventent pas
01:30:49la truc extraordinaire au début
01:30:51du Covid à mettre un film plastique
01:30:53devant les bonnettes, tant qu'ils ne nous
01:30:55refont pas ça, s'il vous plaît,
01:30:57ce sera déjà pas mal.
01:30:59Oh le technicien !
01:31:01La leçon au monde entier.
01:31:03Les gars, mettez ça pour protéger le micro.
01:31:05Déjà, c'était une erreur.
01:31:07Vous avez tout compris. Mettez une vitre
01:31:09entre vous et votre voisin. Vous allez voir comment vous parlez.
01:31:11C'est une bonne idée.
01:31:13C'est un client.
01:31:15C'est ça.
01:31:17Christophe,
01:31:19demain, repos ?
01:31:21Ah bon ?
01:31:23On n'a jamais repos, nous.
01:31:25Je suis en train de calculer le temps
01:31:27et ce qu'il reste à faire comme course pour retrouver
01:31:29de l'intérêt pour la dernière semaine.
01:31:31On va faire rouler chez Vingard.
01:31:33Est-ce qu'il y a encore une chance d'aller le chercher ?
01:31:35Est-ce qu'on va se contenter de ces trois premières places déjà ?
01:31:37Parce que pour l'instant,
01:31:39je l'annonçais déjà depuis hier soir,
01:31:41s'il n'y avait pas une attaque somptueuse de Vingard et son équipe,
01:31:43le tour était déjà joué.
01:31:45Je n'aime pas cette expression,
01:31:47mais Justin l'a récupérée tout à l'heure.
01:31:49L'expression, il a bien raison.
01:31:51La différence est nette, elle est précise.
01:31:53Vingard a durci la course
01:31:55dès le départ pour essayer de faire exploser,
01:31:57comme il y a deux ans,
01:31:59mais Pogacar, ce n'est pas le même.
01:32:01Et puis Pogacar, il a rentré à vers de la gorge
01:32:03ce qui s'est passé l'an dernier.
01:32:05Même nous, les suiveurs,
01:32:07contre la montre de Combloux,
01:32:09il nous a fait mal à la tête pendant des années.
01:32:11Moi, ça fait un an que je ne me remets pas sur une 38,
01:32:13que je vous les répète quasiment à chaque fois.
01:32:15Moi, je suis Pogacar, je fais comme lui.
01:32:17Si je peux lui mettre une mine tous les jours
01:32:19à Vingard, je ne vais pas me contenter
01:32:21de rester derrière ses roues.
01:32:23Et à cinq kilomètres de l'arrivée,
01:32:25si je sens que je suis bien,
01:32:27même si tu te grilles un peu,
01:32:29j'essaie de lui montrer que ce soir, mon garçon,
01:32:31tu as trois minutes.
01:32:33Tu es loin derrière moi et qu'il reste une semaine.
01:32:35Viens me chercher.
01:32:37Je parle à Bernard Hinault.
01:32:39La question qui va rester, c'est est-ce que Pogacar
01:32:41peut avoir jour 100 d'ici la fin du tour ?
01:32:43Oui.
01:32:45Il y a une fringale, le jour 100,
01:32:47il peut prendre cinq minutes.
01:32:49Avec le contrôle des équipes,
01:32:51l'alimentation, on ne peut plus avoir de fringales.
01:32:53C'est impossible.
01:32:55Même quand tu roules, tu sais à quel moment
01:32:57tu dois te réalimenter.
01:32:59On oublie la fringale.
01:33:01Ce qui peut arriver maintenant, c'est le Covid.
01:33:03Quelqu'un lui a filé le Covid.
01:33:05Non, il l'a déjà eu.
01:33:07Il l'a eu juste avant de partir.
01:33:09Le seul qui peut l'avoir, c'est Vingard.
01:33:15C'est l'effort des équipes.
01:33:19C'est le bilan des équipes.
01:33:21Justin pourra faire le point.
01:33:23Pour chacun des protagonistes,
01:33:25on va élargir aux trois premiers
01:33:27sur le podium
01:33:29du tour à la fin de cette
01:33:31deuxième semaine.
01:33:33C'est-à-dire Pogacar, Vingard et
01:33:35Evenpol.
01:33:37Quelles sont les forces en puissance sur la dernière semaine ?
01:33:41Le seul problème, c'est que
01:33:43je ne vois pas
01:33:45Vingard se résigner.
01:33:47C'est ce qui me rend
01:33:49un peu optimiste. Autrement, je te dirais, on rentre à la maison.
01:33:51Il faut qu'il tente quelque chose.
01:33:53C'est des gens qui ont une fierté.
01:33:55L'équipe de la Visma,
01:33:57ils sont toujours très hautain.
01:33:59Souviens-toi de Marc Maillol l'an dernier, l'histoire de la bière.
01:34:01En disant que les Français, ils buvaient des bières
01:34:03les jours de repos, donc ils ne pourraient jamais gagner une grande course.
01:34:05Maillol l'avait très mal pris.
01:34:07Là, cette année, ils savent qu'ils sont un petit peu
01:34:09en dessous. Un courant leader
01:34:11qui est un petit peu en dessous.
01:34:13Une équipe qui est moins forte que l'an dernier.
01:34:15Et patatras, c'est très compliqué.
01:34:17Il ne faut pas que
01:34:19Pogacar perde un coéquipier.
01:34:21S'il perd à Yates, en Almeida,
01:34:23ce sera plus compliqué pour lui pour terminer le tour.
01:34:25Il est long, ce tour.
01:34:27Il peut encore se passer plein de choses,
01:34:29mais c'est plus un accident qu'une question de bras de fer
01:34:31entre deux champions d'exception.
01:34:33On parlait tout à l'heure des délais, Justin.
01:34:35Excuse-moi, Christophe. On parlait des délais tout à l'heure, Justin.
01:34:37Normalement, ça devrait rentrer
01:34:39à vue de nez.
01:34:41Ce n'est pas sûr. Il y a encore beaucoup de monde.
01:34:43Il y a encore beaucoup de monde.
01:34:45Il y a encore 134 coureurs
01:34:47encore. Il en reste 33 minutes.
01:34:49Mais tout à l'heure,
01:34:51il y avait 38,
01:34:53mais ça fait déjà un petit moment qu'on est passé à une
01:34:55arrivée. Ça fait 20 minutes qu'on est passé à une
01:34:57arrivée. C'est-à-dire que là,
01:34:59pour être hors délai, il faut avoir 52
01:35:01minutes de retard sur le vainqueur
01:35:03aujourd'hui.
01:35:0553 minutes 22
01:35:07pour être précis. Il faut arriver
01:35:09avant 18h13 et 12
01:35:11secondes. Et ils étaient à 40 minutes
01:35:13tout à l'heure.
01:35:1550 minutes avant, ça va être compliqué.
01:35:1752.
01:35:19Il fallait quand même 10 minutes de plus.
01:35:21Fabrice, tu as quand même
01:35:23noté la vitesse à laquelle roulait Pogacar à la fin.
01:35:25Oui, oui.
01:35:27T'as 38, t'as 40 minutes en bas.
01:35:29À la vitesse non roulée,
01:35:31pour des sprinters, il va falloir la monter, celle-ci.
01:35:33C'est pour ça que je dis, il faut
01:35:35surveiller les raisons.
01:35:37J'ai très, très peur pour Cavendish.
01:35:39Moi aussi. C'est un coureur
01:35:41là, le groupe qu'on avait vu à la fin,
01:35:43le groupe Cavendish.
01:35:45Il y a des marres.
01:35:47Pas sûr qu'ils arrivent dans les délais tout à l'heure.
01:35:49On va voir ce que
01:35:51ça va donner.
01:35:53On va voir ce que ça va donner.
01:35:55En tout cas, celui qui a bien donné, encore une fois,
01:35:57c'est Adèle Pogacar. Vous regarderez,
01:35:59j'ai une image furtive, parce que j'ai pas
01:36:01autant d'écran que vous. Ils ont encore
01:36:03pris quelque chose. Hier, c'était des chips
01:36:05sur la figure. Pogacar
01:36:07et notre
01:36:09ami Vingeyard. Et là, ils ont roulé
01:36:11sur quelque chose. Je ne sais pas ce que c'est.
01:36:13Pogacar s'est retourné
01:36:15justement pour voir si ce n'était pas des clous ou une planchette.
01:36:17On ne sait jamais. Mais visiblement,
01:36:19après, il n'y a pas eu de bobos. C'était
01:36:21à quelques kilomètres de l'arrivée, à trois kilomètres de l'arrivée.
01:36:29Pogacar tout devant. Pas de geste
01:36:31déplacé, ni de geste de satisfaction
01:36:33à la fin. Juste les bras levés
01:36:35et la satisfaction
01:36:37de voir bien fait.
01:36:39Bon, je suis désolé d'avoir eu raison.
01:36:41Notamment face à Thomas, je suis encore à mon ami Johan Offredo.
01:36:43Mais voilà.
01:36:45Vingeyard, ce n'est pas le Vingeyard de l'an dernier.
01:36:47On peut le comprendre, en plus.
01:36:49On peut le comprendre, Justin.
01:36:51Tu es d'accord avec moi ? Ah oui, vraiment.
01:36:53C'est clair. Il n'a pas
01:36:55du tout la bonne préparation.
01:36:57Je vais avoir Richard Carapaz avec moi.
01:36:59Richard, tu étais dans le breakaway.
01:37:01Tu essayais d'attaquer. N'est-ce pas frustrant
01:37:03de voir les leaders revenir à la fin ?
01:37:05En espagnol ? C'est bien.
01:37:07Merci beaucoup.
01:37:09Je vous laisse traduire l'espagnol.
01:37:11Mais bien sûr.
01:37:13C'est bien.
01:37:15C'est bien.
01:37:17C'est bien.
01:37:19C'est bien.
01:37:21C'est bien.
01:37:23C'est bien.
01:37:25C'est bien.
01:37:27C'est bien.
01:37:29C'est bien.
01:37:31C'est bien.
01:37:33C'est bien.
01:37:35C'est bien.
01:37:37C'est bien.
01:37:39C'est bien.
01:37:41C'est bien.
01:37:43C'est bien.
01:37:45C'est bien.
01:37:47C'est bien.
01:37:49C'est bien.
01:37:51C'est bien.
01:37:53C'est bien.
01:37:55C'est bien.
01:37:57C'est bien.
01:37:59C'est bien.
01:38:01C'est bien.
01:38:03C'est bien.
01:38:05C'est bien.
01:38:07C'est bien.
01:38:09C'est bien.
01:38:11C'est bien.
01:38:13C'est bien.
01:38:15C'est bien.
01:38:17C'est bien.
01:38:19C'est bien.
01:38:21C'est bien.
01:38:23C'est bien.
01:38:25C'est bien.
01:38:27C'est bien.
01:38:29C'est bien.
01:38:31C'est bien.
01:38:33C'est bien.
01:38:35C'est bien.
01:38:37C'est bien.
01:38:39C'est bien.
01:38:41C'est bien.
01:38:43C'est bien.
01:38:45C'est bien.
01:38:47C'est bien.
01:38:49C'est bien.
01:38:51C'est bien.
01:38:53C'est bien.
01:38:55C'est bien.
01:38:57C'est bien.
01:38:59C'est bien.
01:39:01C'est bien.
01:39:03C'est bien.
01:39:05C'est bien.
01:39:07C'est bien.
01:39:09C'est bien.
01:39:11C'est bien.
01:39:13C'est bien.
01:39:15C'est bien.
01:39:17C'est bien.
01:39:19C'est bien.
01:39:21C'est bien.
01:39:23C'est bien.
01:39:25C'est bien.
01:39:27C'est bien.
01:39:29C'est bien.
01:39:31C'est bien.
01:39:33C'est bien.
01:39:35C'est bien.
01:39:37C'est bien.
01:39:39C'est bien.
01:39:41C'est bien.
01:39:43C'est bien.
01:39:45C'est bien.
01:39:47C'est bien.
01:39:49C'est bien.
01:39:51C'est bien.
01:39:53C'est bien.
01:39:55C'est bien.
01:39:57C'est bien.
01:39:59C'est bien.
01:40:01C'est bien.
01:40:03C'est bien.
01:40:05C'est bien.
01:40:07C'est bien.
01:40:09C'est bien.
01:40:11C'est bien.
01:40:13C'est bien.
01:40:15C'est bien.
01:40:17C'est bien.
01:40:19C'est bien.
01:40:21C'est bien.
01:40:23C'est bien.
01:40:25C'est bien.
01:40:27C'est bien.
01:40:29C'est bien.
01:40:31C'est bien.
01:40:33C'est bien.
01:40:35C'est bien.
01:40:37C'est bien.
01:40:39C'est bien.
01:40:41C'est bien.
01:40:43C'est bien.
01:40:45C'est bien.
01:40:47C'est bien.
01:40:49C'est bien.
01:40:51C'est bien.
01:40:53C'est bien.
01:40:55C'est bien.
01:40:57C'est bien.
01:40:59C'est bien.
01:41:01C'est bien.
01:41:03C'est bien.
01:41:05C'est bien.
01:41:07C'est bien.
01:41:09C'est bien.
01:41:11C'est bien.
01:41:13C'est bien.
01:41:15C'est bien.
01:41:17C'est bien.
01:41:19C'est bien.
01:41:21C'est bien.
01:41:23C'est bien.
01:41:25C'est bien.
01:41:27C'est bien.
01:41:29C'est bien.
01:41:31C'est bien.
01:41:33C'est bien.
01:41:35C'est bien.
01:41:37C'est bien.
01:41:39C'est bien.
01:41:41C'est bien.
01:41:43C'est bien.
01:41:45C'est bien.
01:41:47C'est bien.
01:41:49C'est bien.
01:41:51C'est bien.
01:41:53C'est bien.
01:41:55C'est bien.
01:41:57C'est bien.
01:41:59C'est bien.
01:42:01C'est bien.
01:42:03C'est bien.
01:42:05C'est bien.
01:42:07C'est bien.
01:42:09C'est bien.
01:42:11C'est bien.
01:42:13C'est bien.
01:42:15C'est bien.
01:42:17C'est bien.
01:42:19C'est bien.
01:42:21C'est bien.
01:42:23C'est bien.
01:42:25C'est bien.
01:42:27C'est bien.
01:42:29C'est bien.
01:42:31C'est bien.
01:42:33C'est bien.
01:42:35C'est bien.
01:42:37C'est bien.
01:42:39C'est bien.
01:42:41C'est bien.
01:42:43C'est bien.
01:42:45C'est bien.
01:42:47C'est bien.
01:42:49C'est bien.
01:42:51C'est bien.
01:42:53C'est bien.
01:42:55C'est bien.
01:42:57C'est bien.
01:42:59C'est bien.
01:43:01C'est bien.
01:43:03C'est bien.
01:43:05C'est bien.
01:43:07C'est bien.
01:43:09C'est bien.
01:43:11C'est bien.
01:43:13C'est bien.
01:43:15C'est bien.
01:43:17C'est bien.
01:43:19C'est bien.
01:43:21C'est bien.
01:43:23C'est bien.
01:43:25C'est bien.
01:43:27C'est bien.
01:43:29C'est bien.
01:43:31C'est bien.
01:43:33C'est bien.
01:43:35C'est bien.
01:43:37C'est bien.
01:43:39C'est bien.
01:43:41C'est bien.
01:43:43C'est bien.
01:43:45C'est bien.
01:43:47C'est bien.
01:43:49C'est bien.
01:43:51C'est bien.
01:43:53C'est bien.
01:43:55C'est bien.
01:43:57C'est bien.
01:43:59C'est bien.
01:44:01C'est bien.
01:44:03C'est bien.
01:44:05C'est bien.
01:44:07C'est bien.
01:44:09C'est bien.
01:44:11C'est bien.
01:44:13C'est bien.
01:44:15C'est bien.
01:44:17C'est bien.
01:44:19C'est bien.
01:44:21C'est bien.
01:44:23C'est bien.
01:44:25C'est bien.
01:44:27C'est bien.
01:44:29C'est bien.
01:44:31C'est bien.
01:44:33C'est bien.
01:44:35Celle-là, l'étape 18. Oui, t'as raison. Je l'avais zappée.
01:44:40Ça serait une belle étape pour les Bordeaux également.
01:44:42Heureusement, on va s'égaler.
01:44:44Il faut qu'ils soient encore là.
01:44:46Le problème, c'est ça.
01:44:48C'est comme les sprinters pour mardi.
01:44:50Écoutez Guillaume Martin qui dit, voilà quoi.
01:44:52Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous pouvez partir.
01:44:54On a une laisse, on vous tient.
01:44:56Les mecs, ils n'ont pas le moral.
01:44:58Oui, mais c'est la course.
01:45:00Enfin, ils ne sont pas tombés de la dernière pluie.
01:45:02Ils ne sont pas de la dernière pluie Fabrice quand même.
01:45:04Je ne dis rien, je ne suis pas sur le vélo.
01:45:06Je ne rapporte que ce qu'il propose.
01:45:08Il n'y aurait qu'un homme qui domine toute la course
01:45:10et qui nous énerve.
01:45:12Je veux bien.
01:45:14On a la chance d'avoir depuis 4 ans
01:45:16un duel somptueux.
01:45:18Voir un trio comme cette année avec Remco
01:45:20qui représente l'avenir.
01:45:22Soyons heureux d'avoir déjà un duel
01:45:24comme Alcaraz-Djokovic aujourd'hui
01:45:26et encore une victoire d'Alcaraz.
01:45:28Au passage, ça vient de tomber.
01:45:30On a la chance.
01:45:32On a la chance.
01:45:34L'une des questions qui se posent également, c'est sur le maillot à poids.
01:45:36Est-ce que le maillot à poids,
01:45:38quoi qu'il arrive, sera toujours gagné par le maillot jaune ?
01:45:42Oui.
01:45:44Est-ce que le maillot à poids a encore
01:45:46une valeur ? Parce qu'il est porté
01:45:48par procuration plusieurs fois.
01:45:50Je pose la question parce que
01:45:52le maillot à poids est porté par procuration
01:45:54plus souvent qu'il n'est porté par le leader
01:45:56à part au début de semaine.
01:45:58C'est des questions coursois.
01:46:01Les parcours sont tellement difficiles.
01:46:03Les parcours sont trop durs
01:46:05pour la majorité du peloton.
01:46:07Comme tu as des extraterrestres qui sont devant,
01:46:09tu es obligé de durcir ce parcours.
01:46:11Et quand tu vois l'avenir,
01:46:13quand tu vois un Remco Evenpool
01:46:15qui sera peut-être un vainqueur potentiel dans 2-3 ans,
01:46:17voilà.
01:46:19De toute façon, c'est le vélo.
01:46:21Nous, ce qu'on aime dans le sport,
01:46:23c'est le duel. C'est le minimum de ce qu'on puisse attendre.
01:46:25Tu ne veux pas avoir 5 champions
01:46:27d'exception d'un coup.
01:46:29Dans tous les sports,
01:46:31tu ne peux pas avoir 5 champions en même temps
01:46:33sur la même ligne de départ.
01:46:35Ça n'arrive jamais.
01:46:37Tu as des souvenirs avec des matchs à 5 ?
01:46:39Non, tu as toujours des duels.
01:46:41Pour Lido-Ranketil, Merckx-Aucania,
01:46:43Thévenet-Aucania, c'est comme ça.
01:46:45Et après, quand on a eu les années Armstrong
01:46:47ou Endurain, on s'est bien ennuyés,
01:46:49mes garçons. Vous avez vite oublié.
01:46:51Là, on a encore un petit espoir. On verra bien.
01:46:53Tu avais quelqu'un, Thomas ? Pardon, je t'ai coupé.
01:46:55Non, c'est juste que j'explique
01:46:57la particularité de cette zone mixte
01:46:59à un collègue.
01:47:01En fait, la particularité de la zone mixte,
01:47:03je vous l'ai expliqué, c'est qu'on est dos à dos
01:47:05avec les autres journalistes.
01:47:07Mais non seulement ça, on est dans une cage à singes.
01:47:09Si on ne passe pas la Covid
01:47:11aux coureurs, ça sera entre nous
01:47:13qu'on pourra le passer, parce qu'on est à peu près
01:47:1515 sur 1 mètre carré à chaque coup.
01:47:17Tu veux des cacahuètes ?
01:47:19Si tu peux envoyer des cacahuètes, je peux faire plaisir à mes collègues.
01:47:21Jérôme a des frestagadas ?
01:47:24Non, mais sérieusement...
01:47:26Si il vient avec les frestagadas,
01:47:28il risque de se faire tuer
01:47:30parce que tout le monde va sauter dessus.
01:47:32C'est dangereux.
01:47:34Il y a quand même un souci
01:47:36au niveau de la proximité parce que
01:47:38nous les journalistes, on essaie d'être bien traités.
01:47:40Tu l'as vu avec le reportage tout à l'heure peut-être sur la salle de presse.
01:47:42Et là, quand tu fais les interviews d'après-course,
01:47:44on est collés les uns sur les autres.
01:47:46Et là, dans les aires d'arrivée,
01:47:48commissaire Baye,
01:47:50franchement, il a raison. Il est très gentil
01:47:52dans ce qu'il dit Thomas.
01:47:54Je me serais énervé depuis longtemps en tant que syndic de presse.
01:47:56Avec la Covid qui rôde
01:47:58un peu partout, on a eu des épidémies
01:48:00au début,
01:48:02on a eu des problèmes de pharyngite,
01:48:04j'en ai été victime. On est collés les uns contre les autres.
01:48:06Il y a un moment, il faut faire attention.
01:48:08S'il y a un autre Covid qui arrive,
01:48:10on a vu des coureurs comme Pitcock qui s'en vont à cause de ça.
01:48:12Si on termine le Tour de France
01:48:14avec des champions qui ne sont plus au niveau,
01:48:16on va se poser plein de questions.
01:48:18On va taper sur les doigts
01:48:20de l'organisateur en disant que les mesures de prévention,
01:48:22ça fait une semaine qu'on vous dit qu'il y a des soucis
01:48:24et qu'il n'y a que des virus.
01:48:26Qu'avez-vous fait messieurs ?
01:48:28Dès qu'il y a un journaliste qui aura surtout chopé la Covid,
01:48:30ça sera test obligatoire avant de revenir sur
01:48:32les zones de jeu.
01:48:34En parlant de ça sur la ligne,
01:48:36il y a
01:48:38les soigneurs qui,
01:48:40une des premières choses,
01:48:42au-delà de la récupération,
01:48:44c'est de mettre du gel,
01:48:46de nettoyer les mains, de nettoyer tout ça,
01:48:48les gens qui les ont touchés dans la montée peut-être,
01:48:50ici ou là, à l'arrivée,
01:48:52avec tous les journalistes.
01:48:54Donc c'est nettoyer les mains
01:48:56avec du gel hydroalcoolique,
01:48:58je crois qu'on dit comme ça.
01:49:00Donc ça c'est la première chose qu'ils font.
01:49:02Jérôme, si tu n'es pas au milieu des coureurs,
01:49:04je veux bien que tu enlèves ton masque pour nous parler.
01:49:06Non, j'ai enlevé mon masque justement,
01:49:08mais c'est compliqué, il y a beaucoup de monde.
01:49:10Et ce que je veux dire aussi,
01:49:12la première chose que font les coureurs et les soigneurs,
01:49:14c'est de les protéger du froid.
01:49:16Il ne s'agit pas, après tous les efforts
01:49:18et la transpiration qu'ils ont eu
01:49:20dans cette montée,
01:49:22c'est de leur mettre une serviette autour du cou,
01:49:24c'est de leur mettre
01:49:26une espèce de gilet
01:49:28en dessous du maillot,
01:49:30et c'est de mettre en plus
01:49:32une espèce de veste polaire
01:49:34aux couleurs de l'équipe évidemment.
01:49:36Ça c'est au-delà de la récupération,
01:49:38la récupération ça viendra après,
01:49:40mais c'est de ne pas prendre froid
01:49:42en haut de cette montée au plateau de baigne
01:49:44pour pouvoir continuer
01:49:46dans les jours qui viennent la semaine prochaine.
01:49:54Oui, on va surveiller tout cela
01:49:56bien sûr Jérôme, il va falloir être vigilant.
01:49:58Heureusement qu'il y a une journée de repos demain,
01:50:00on aura le temps de se réunir entre les autres instances
01:50:02et de prévenir au mieux
01:50:04cette arrivée possible du Covid,
01:50:06puisque si ça commence comme ça,
01:50:08on va avoir une semaine très compliquée.
01:50:10Je ne sais pas si la chaleur,
01:50:12la Covid, c'est plus le froid,
01:50:14je ne me souviens plus comment ça se passait,
01:50:16je ne suis pas médecin.
01:50:18Justin, toi qui étais très concerné, très jeune,
01:50:20pour sortir le soir en boîte de nuit,
01:50:22toi qui as récupéré plein de 0,6°C avec un masque,
01:50:24dis-moi,
01:50:26tu en souviens, c'était la chaleur ?
01:50:28Je ne sais pas,
01:50:30on dit que la chaleur tue la maladie,
01:50:32mais le Covid, je n'en ai aucune idée.
01:50:34Romain Grégoire.
01:50:36Je n'ai qu'un seul moment aujourd'hui,
01:50:38je pense, avec la chaleur
01:50:40et l'école.
01:50:42Nous, on avait réussi à placer le nid devant,
01:50:44ce qui était plutôt bien pour l'équipe.
01:50:46Après, je crois que l'échappée n'est pas encore au bout,
01:50:48c'est le gâchard qui s'impose.
01:50:50De mon côté, l'objectif était juste
01:50:52de passer la journée, passer les Pyrénées
01:50:54et penser à la semaine prochaine en essayant
01:50:56de viser une étape.
01:50:58On a vu beaucoup de monde au bord des routes,
01:51:00on a vu beaucoup de drapeaux de Blanc-Rouge,
01:51:02c'est le 14 juillet évidemment,
01:51:04est-ce que ça vous a quand même poussé,
01:51:06les encouragements, est-ce que ça jouait un petit peu l'ambiance ?
01:51:08Aujourd'hui, ça fait vraiment plaisir
01:51:10et là je vois ce que c'est que le Tour de France,
01:51:12l'ambiance du Tour de France.
01:51:14Parce que c'est votre première grande route,
01:51:16vous le découvrez, c'est aussi ça le Tour de France.
01:51:18Il y a eu des pas par exemple sur la Volta à l'Aémer,
01:51:20oui exactement, on en avait beaucoup parlé
01:51:22et là je peux le voir de mes propres yeux,
01:51:24c'est vraiment sympa à vivre.
01:51:26Qu'est-ce qui vous impressionne le plus,
01:51:28par exemple dans la montée au plateau de Beyes,
01:51:30toute cette foule ?
01:51:32Oui, toute cette foule qui est présente du pied jusqu'en haut,
01:51:34il n'y a pas un moment de silence,
01:51:36première réaction,
01:51:38c'était son premier tour, sa première montée
01:51:40au plateau de Beyes, il s'en souviendra.
01:51:42Oui.
01:51:44Romain Grégoire de la Groupe
01:51:46AMA FDJ.
01:51:48Premier Tour de France, comme le petit Martinez
01:51:50pour cette équipe, donc on attend peut-être
01:51:52un peu mieux avec les Gaudus et Madouas
01:51:54mais je pense qu'en troisième semaine,
01:51:56Marc Maillot va bouger ses équipes
01:51:58parce qu'il n'aime pas rentrer bredouille
01:52:00et surtout il adore montrer
01:52:02son maillot et sa façon de faire.
01:52:04Il y aura-t-il de la place dans les étapes pour Baroudeur ?
01:52:06On verra avec les champions.
01:52:08Tu peux nous rappeler un peu,
01:52:10avant les premières réactions, toi qui es arrivé,
01:52:12qui va arriver ? Lenny Martinez.
01:52:14Lenny Martinez.
01:52:16C'est clair, les gens m'étaient
01:52:18vraiment bonnes aujourd'hui.
01:52:20J'espère en profiter sur cette
01:52:22troisième semaine.
01:52:24Le fait que les échappés n'aillent jamais au bout,
01:52:26justement pour vous, vous n'auriez pas été concernés par la victoire
01:52:28dans tous les cas, mais c'est frustrant
01:52:30quand on essaie d'attaquer de loin.
01:52:32C'est sûr que c'est frustrant.
01:52:34Après, la vue que j'ai été lâché
01:52:36de l'échappé, pour moi, ça ne me dérange pas
01:52:38que l'échappé ait été reprise, mais c'est sûr que si un jour
01:52:40je joue la gagne, c'est dommage.
01:52:42Mais bon, après, le niveau avec Mogacar, tout ça,
01:52:44est tellement fort et leur équipe est tellement forte que c'est un peu eux
01:52:46qui choisissent si l'échappé va au bout.
01:52:48Je le sentais quand même
01:52:50quand on m'a dit l'écart
01:52:52stabilisé. Je crois que c'est Vismas qui a roulé
01:52:54vers trois minutes. Je fais trois minutes,
01:52:56c'est vite repris par des mecs comme ça, donc je le sentais un peu.
01:52:58Il y a quelqu'un de repos, il va faire du bien.
01:53:00Oui, je pense que ça tombe bien.
01:53:02Ça tombe sur le bon jour, après une très grosse étape
01:53:04aujourd'hui.
01:53:06Surtout dans un tour qui ne débranche jamais,
01:53:08des records de vitesse qui tombent.
01:53:10Pour quelqu'un qui découvre le tour, ça doit être aussi impressionnant.
01:53:12Oui, c'est clair.
01:53:14Honnêtement, je ne suis pas
01:53:16à ma meilleure forme que j'ai eue cette année.
01:53:18Le niveau est tellement élevé,
01:53:20donc c'est vraiment compliqué.
01:53:22Chaque année, ça monte les cols plus vite.
01:53:24Il faut sans cesse s'améliorer.
01:53:26On est à 105% de sa même, je pense,
01:53:28pour venir sur le tour et briller.
01:53:30Vous voyez, on a tous les masques.
01:53:32On sent que ça permet de discuter aussi
01:53:34chez les coureurs de ça, l'idée qu'il y a
01:53:36une petite crainte aussi sur ce retour du Covid.
01:53:38Je pense qu'il est même déjà revenu
01:53:40parce qu'il y a beaucoup de coureurs qui ont le Covid.
01:53:44Il faut faire vraiment attention.
01:53:46Ça se fait vite en course.
01:53:50Voilà, beaucoup d'infos.
01:53:52Oui, beaucoup d'infos.
01:53:54L'écart de trois minutes.
01:53:56Beaucoup d'infos.
01:53:58On a tout eu en quelques minutes.
01:54:02Oui, mais c'est normal.
01:54:04Tu es gyromarmon.
01:54:06Évidemment.
01:54:08Oui, la Covid commence à être un sujet
01:54:10de discussion qui va monter en puissance.
01:54:12Attention, dernière semaine,
01:54:14mesures barrières.
01:54:16Ça va être compliqué au-delà du travail,
01:54:18bien sûr, pour nous tous.
01:54:20Ça va être compliqué à gérer dans les équipes
01:54:22d'un coureur qui court avec la Covid.
01:54:24Tu vois ce que je veux dire ?
01:54:32Jérôme ?
01:54:34Non, excusez-moi, je fais mon micro.
01:54:36Je vous laisse parler, excusez-moi.
01:54:38Thomas, une question.
01:54:40Si je diffuse Pogacar et que tu arrives
01:54:42avec quelqu'un en direct, je ne vais pas la couper en direct.
01:54:44Est-ce qu'on est bon pour 2 minutes 30, à ton avis ?
01:54:46Pour l'instant,
01:54:48je pense que ça devrait aller.
01:54:50Même avec Krepko ?
01:54:52Oui, d'accord.
01:54:54On va vite le savoir.
01:55:04Tu ne pouvais pas espérer mieux.
01:55:12Je ne me serais jamais attendu
01:55:14à ça après ce week-end pérenné.
01:55:20C'était extrêmement difficile aujourd'hui.
01:55:26Ils ont vraiment bien travaillé pour moi.
01:55:30C'est incroyable.
01:55:50C'est la tactique de Wismalicebike.
01:55:52Ils ont décidé de faire la course très difficile.
01:55:54Oui, ils ont décidé de contrôler la course
01:55:56et de faire la course difficile.
01:56:00Je ne me suis jamais inquiété.
01:56:02J'ai juste gardé mon esprit
01:56:04en me gardant cool,
01:56:06hydraté
01:56:08et en mangeant assez.
01:56:14J'étais un peu à la limite
01:56:16quand Jonas a essayé de me couper.
01:56:18J'ai réussi à m'accrocher.
01:56:24Quand il a essayé une dernière fois,
01:56:26j'ai vu qu'il n'avait pas les jambes
01:56:28pour me battre.
01:56:30Malgré tout,
01:56:32c'était extrêmement difficile
01:56:34dans le final.
01:56:36Jonas, ça a l'air vraiment bien.
01:56:38Oui, ça a l'air vraiment bien.
01:56:40J'ai déjà dit ça
01:56:42quand on s'est retrouvés
01:56:44à la fin.
01:56:46Pour le classement général,
01:56:48c'est top.
01:56:50Je suis vraiment dans une bonne position.
01:56:52Je le disais déjà hier,
01:56:54mais là, c'est encore plus le cas.
01:56:58Il faut qu'on reste dans ce mood
01:57:00et qu'on continue comme ça.
01:57:06C'est rassurant
01:57:08d'arriver dans cet état
01:57:10au final.
01:57:12Du coup,
01:57:14je vais profiter du jour de repos
01:57:16pour aller rouler tranquillement
01:57:18avec les garçons
01:57:20et peut-être s'arrêter
01:57:22pour un petit café
01:57:24au bord de la route.
01:57:26Voilà, en tout cas,
01:57:28il va profiter du jour de repos.
01:57:30Il a bien raison.
01:57:32Il est serein.
01:57:34Il a bien raison.
01:57:36Il est serein.
01:57:38Il a bien raison.
01:57:40Il est serein.
01:57:42C'est plutôt bien fait,
01:57:44bien joué, comme il l'a dit.
01:57:46Attention, hors délai, messieurs.
01:57:48Avec cette vitesse de montée,
01:57:50il reste pas grand-chose.
01:57:52Il reste 10 minutes.
01:57:54Il y a encore beaucoup de coureurs
01:57:56qui arrivent.
01:57:58On voit Mathieu Van Der Poel
01:58:00avec Valentin Madouas,
01:58:02Stéphane Kuhn,
01:58:04Brian Coquart
01:58:06qui franchissent la ligne.
01:58:0875.
01:58:24Il en reste 75.
01:58:26Il reste 9 minutes 30.
01:58:30C'était bien, mon Jérôme,
01:58:32cette petite balade ?
01:58:34Oui, c'était super.
01:58:36Je me suis fait prêter, non.
01:58:38Je me suis fait donner un masque
01:58:40parce que j'étais partisan.
01:58:42À partir de demain,
01:58:44c'est obligatoire.
01:58:46Aujourd'hui, c'était pas obligatoire
01:58:48mais quasiment tout le monde l'avait.
01:58:50Je vous redis, les soigneurs,
01:58:52ils leur mettent du gel dans les mains
01:58:54et ils nettoient tout de suite
01:58:56les mains aux coureurs.
01:58:58Une grande serviette éponge
01:59:00autour du cou,
01:59:02pour éviter d'avoir un pépin
01:59:04et le petit sifflet.
01:59:06Un brassard bleu, je crois.
01:59:08Le petit sifflet.
01:59:10On descend dans la queue lele
01:59:12en sifflotant.
01:59:14C'est une occasion non seulement
01:59:16de voir tout le public
01:59:18qui les acclame dans la montée
01:59:20sauf que là, ils vont être près du public
01:59:22qui n'ont pas forcément un masque.
01:59:24Ils vont pas les approcher non plus,
01:59:26ils vont pas les boire un coup,
01:59:28ils vont pas faire l'apéro.
01:59:30Les grands bus des équipes
01:59:32à 15 kilomètres de l'arrivée au plateau de baie.
01:59:36Qu'est-ce qu'il nous reste ?
01:59:3854 coureurs sur la route
01:59:40pour 8 minutes 16.
01:59:42Et Remco Evenpool en interview peut-être ?
01:59:44Oui, on va essayer avec Remco.
01:59:46Pour l'instant, il y va encore
01:59:48mais on va essayer.
01:59:50Et Bini, tu l'as vu ?
01:59:52Je ne l'ai pas vu,
01:59:54je ne l'ai pas vu pour l'instant.
01:59:56J'ai vu
01:59:58quelques coéquipiers,
02:00:00qui ne l'ont pas forcément attendu.
02:00:02Mais lui, je ne l'ai pas vu.
02:00:04Alors il est peut-être au protocole.
02:00:06Non, il n'est pas encore au protocole.
02:00:08On va le surveiller,
02:00:10parce qu'on a fait les maillots rapidement
02:00:12pour libérer les coureurs.
02:00:14Celui qui en fait le plus de maillots
02:00:16c'est Pogacar qui perd beaucoup de temps
02:00:18à chaque fois sur ce podium protocolaire.
02:00:20Il n'y a pas d'hélicoptère
02:00:22pour ramener les coureurs,
02:00:24tout le monde va redescendre à vélo.
02:00:26Ça, ça change aussi.
02:00:28C'est dur pour ceux qui vont arriver
02:00:30dans les dernières minutes.
02:00:32Je n'arrive pas à croire qu'il y ait encore autant de personnes.
02:00:34L'autobus est bien rempli.
02:00:36Dans les Pyrénées, ils ont des autobus de 50 places.
02:00:48Oui, Jérôme.
02:00:50Merci, Jérôme.
02:00:52Merci pour tout, Jérôme.
02:00:54Tu me rappelles les classements
02:00:56avant l'arrivée des derniers.
02:00:58La dernière interview peut-être avec Thomas.
02:01:00Justine, please.
02:01:02Oui, alors, le classement de l'étape.
02:01:04Tellepogacar s'impose devant Jonas Vingegaard
02:01:06à 1 minute 08 devant le Danois.
02:01:08Troisième, Remcovenepoel à 2 minutes 51.
02:01:10Quatrième, Mikelanda à 3 minutes 54.
02:01:12Cinquième de l'étape,
02:01:14João Almeida à 4 minutes 43.
02:01:16Sixième, Aramietz à 4 minutes 56.
02:01:18Septième, Sonzago Buitrago à 5 minutes 08.
02:01:20Carlos Rodriguez est dans le même temps
02:01:22et huitième.
02:01:24Tellepogacar Carapaz à 5 minutes 41.
02:01:26Dixième de l'étape, Félix Gall à 5 minutes 57.
02:01:28Le classement général.
02:01:30Tellepogacar reste en jaune.
02:01:32Il a agrandi son écart à 3 minutes 09
02:01:34devant Jonas Vingegaard.
02:01:36Remcovenepoel est troisième à 5 minutes 19.
02:01:38João Almeida est quatrième à 10 minutes 54
02:01:40devant Mikelanda, cinquième à 11 minutes 21.
02:01:42Carlos Rodriguez est sixième à 11 minutes 27.
02:01:44Aramietz est septième à 13 minutes 38.
02:01:46João Ticone est huitième à 15 minutes 48.
02:01:48Devant Derek G, neuvième à 16 minutes 12.
02:01:50Sonzago Buitrago,
02:01:52complète le top 10,
02:01:54à 16 minutes 32.
02:01:56Le classement du meilleur grimpeur
02:01:58est actuellement
02:02:00en tête Tellepogacar
02:02:02à 66 points.
02:02:04Devant Jonas Vingegaard
02:02:06et Remcovenepoel.
02:02:08Le premier non-classement général
02:02:10c'est Jonas Abrahamsen
02:02:12qui est quatrième avec 36 points.
02:02:14Et le classement du meilleur jeune,
02:02:16le maillot blanc du meilleur jeune,
02:02:18c'est toujours Remcovenepoel
02:02:20qui est le leader de ce classement.
02:02:50Je ne sais pas, je n'ai pas l'information.
02:02:52Comment ça, Justin, tu ne sais pas ?
02:02:54Ce n'est pas écrit, ce n'est pas écrit.
02:02:56On voit la voiture baleine, mais on ne voit pas.
02:02:58Il faut tout vous écrire, il faut tout vous écrire,
02:03:00vous les jeunes, c'est fou.
02:03:02On regarde, on regarde.
02:03:04Essaye d'aller sur des datas.
02:03:06Alors, voyons voir.
02:03:08L'intelligence artificielle.
02:03:10Cort est arrivé.
02:03:12Vermetzen est arrivé.
02:03:14Vanderbroek est arrivé.
02:03:16Vauclin est arrivé, 105ème aujourd'hui.
02:03:18Euh...
02:03:20Guirmet est arrivé, 126ème aujourd'hui.
02:03:22A 46 minutes 36 secondes.
02:03:24Il est là.
02:03:26Il doit être sur le podium.
02:03:28Pas encore, mais
02:03:30il est arrivé
02:03:32il est arrivé il y a deux minutes à peu près,
02:03:34donc ça ne va pas tarder, je pense.
02:03:36Il va monter sur le podium rapidement avant de redescendre.
02:03:38Combien goûtes-tu ?
02:03:40Il prend une claque.
02:03:42Paché, 51ème.
02:03:44Martinez, 41ème.
02:03:46Bernard, 39ème.
02:03:48Burgodeau,
02:03:5035ème.
02:03:52Bardet est arrivé, 33ème.
02:03:54Avec 29 minutes.
02:04:00Guillaume Martin,
02:04:02avec 13 minutes.
02:04:04Tiens, puisque j'étais en haut un observateur
02:04:06et j'ai tous vu évidemment les très très tirés,
02:04:08certains déçus évidemment,
02:04:10celui qui avait l'air le plus déçu
02:04:12c'était Carapace.
02:04:14Est-ce qu'il n'avait pas prévu ?
02:04:16Il est passé au milieu des journalistes
02:04:18sans s'arrêter évidemment.
02:04:20Il a évité les soigneurs,
02:04:22il est parti tout droit.
02:04:24Il avait vraiment les traits de quelqu'un
02:04:26qui est en colère peut-être contre lui
02:04:28parce qu'il a pris la leçon.
02:04:30En tout cas, il a pris quelques minutes dans la vue.
02:04:32Il avait peut-être prévu mieux aujourd'hui.
02:04:34Oui, il avait coché l'étape.
02:04:36Il a fait un numéro incroyable.
02:04:38Il est décroché, il est revenu.
02:04:40On rappelle qu'il a porté le maillot jaune
02:04:42Il en reste 14 pour 3 minutes.
02:04:44Il reste 3 minutes ?
02:04:463 minutes et 14 personnes encore sur la course.
02:04:48Je ne sais pas si tu as les écrans de contrôle.
02:04:50C'est-à-dire qu'en fait c'est Cavendish,
02:04:52Moritz, Mesex, Boll, Christophe,
02:04:54Demar, Lutsenko, Ballerini, Ekov,
02:04:56Welten et Gavira.
02:04:58Gaviria.
02:05:00Ils sont en danger.
02:05:02Il leur reste 2 minutes 50 pour passer.
02:05:04S'ils sont groupés, Fabrice,
02:05:06c'est qu'il y a quelqu'un qui impose le rythme.
02:05:08Ils vont arriver, tu verras comme hier,
02:05:10à 1 minute 30 de la sonnerie.
02:05:12La sonnette d'alarme.
02:05:14Mais il peut arriver aussi que ça coince
02:05:16dans les 3 derniers kilomètres,
02:05:18même s'ils ne sont pas les plus compliqués.
02:05:20La moyenne, il faut la tenir.
02:05:22Les 15 kilomètres de montée à Beille,
02:05:24après les 4 grandes montées du jour,
02:05:26en première catégorie quand tu es sprinter,
02:05:28je ne te raconte pas dans les cuisses.
02:05:30Par rapport à un petit grimpeur,
02:05:32par rapport à un petit coq,
02:05:34comme notre Jérôme Armand.
02:05:36Je regardais Pogacar, il a les maillots.
02:05:38Maillot jaune, maillot à poids.
02:05:40C'est bien, tu suis le Tour de France.
02:05:42Demain, tu sais ce que je vais faire ?
02:05:44Je vais aller boire un petit café,
02:05:46un petit jus à Monaco avec lui.
02:05:48Comme j'ai son maillot blanc dédicacé.
02:05:50Maintenant, on te reconnaît
02:05:52avec le maillot blanc de Pogacar.
02:05:542 minutes pour 2 personnes.
02:05:56C'est vrai qu'à Monaco,
02:05:58il fait partie du paysage.
02:06:00Il y a 47 coureurs professionnels
02:06:02qui habitent à Monaco pour des raisons.
02:06:04On le sait, ce n'est pas un secret.
02:06:06Il y a des applaudissements.
02:06:08Je pense que le dernier groupe
02:06:10est en train d'arriver sur la ligne d'arrivée.
02:06:12Ça ne va pas tarder, je pense.
02:06:14Il reste une minute.
02:06:16Oui, c'est calculé.
02:06:18Ils sont trop nombreux.
02:06:20Il n'y aurait que 2-3 coureurs.
02:06:22Mais là, ils sont une dizaine.
02:06:24Ça va groupir avec les Cavendish et autres.
02:06:26On l'aperçoit.
02:06:28Il va sprinter pour l'arriver.
02:06:30À 2 minutes de la cloche.
02:06:32Et là, ton petit Cavendish ?
02:06:34Ça serait dommage qu'il soit éliminé.
02:06:36Lui, il joue la prochaine étape.
02:06:38Demain, jour de repos.
02:06:40La prochaine étape en ligne,
02:06:42la seule où il pourra se mettre en valeur,
02:06:44c'est l'étape de mardi
02:06:46qui ira de Grissant à Nîmes.
02:06:48Très longue, mais avec une arrivée
02:06:50sur une grande ligne droite.
02:06:52Forcément, une arrivée au sprint.
02:06:54Restent-ils quelques coureurs
02:06:56derrière Cavendish ?
02:06:58C'est la question.
02:07:00Les Christophe et Demar sont passés.
02:07:02Demar est arrivé en meilleure
02:07:04forme qu'hier.
02:07:06Il reste 4 personnes, 50 secondes.
02:07:08Demar n'a pas encore passé la ligne.
02:07:10On va surveiller
02:07:12avec mon caméra.
02:07:14C'est bien calculé.
02:07:16Attention,
02:07:18on va surveiller tout cela
02:07:20avec Justin et Fabrice.
02:07:22Grâce au 2%,
02:07:24on rappelle que le délai
02:07:26a été augmenté de 2% aujourd'hui.
02:07:28D'accord.
02:07:30Je viens de voir l'image.
02:07:32Il a sprinté.
02:07:34Ils ont calculé juste.
02:07:36L'organisateur avait rallongé de 2%.
02:07:38Ils l'ont bien vu sur cette étape-là.
02:07:40Pas pour rien.
02:07:42Attitude, il reste 20 secondes.
02:07:44On va les surveiller.
02:07:46Jérôme, tu me parlais
02:07:48des petits champions de France qui étaient complètement épuisés.
02:07:50Complètement épuisés.
02:07:52On a demandé
02:07:54à faire de l'air autour parce qu'ils étaient assis,
02:07:56les yeux fermés.
02:07:58Ils n'en pouvaient plus.
02:08:00Ils lui ont donné de quoi récupérer.
02:08:02La même image qu'Arnaud Demare.
02:08:04Il est resté de longues minutes
02:08:06complètement assis, sans bouger.
02:08:08Les yeux fermés
02:08:10en dehors de tout
02:08:12en essayant de récupérer.
02:08:14Arnaud Demare, on a une image.
02:08:16Il est au sol.
02:08:18Il va y avoir un hors-délai.
02:08:20Il en reste un.
02:08:22Celui-là, il ne passera pas.
02:08:24Il va être hors-délai.
02:08:26Le délai est cool.
02:08:28Il en reste un et il sera hors-délai.
02:08:30Je ne sais pas qui c'est, mais il sera hors-délai.
02:08:32C'est ce que j'ai donné tout à l'heure dans la liste.
02:08:36C'est Christophe qui est resté encore.
02:08:38Christophe, Lucenco, Balerini.
02:08:40Attends, ça serait Gaviria.
02:08:42Lucenco, Balerini sont rentrés.
02:08:44Gaviria est rentré.
02:08:46Miguel et Maurice sont rentrés.
02:08:48Boss.
02:08:50J'ai perdu ma feuille.
02:08:52Il y a trop de feuilles.
02:08:54Gaviria est rentré.
02:08:58En tout cas, les images des sprinters.
02:09:00À l'arrivée, les sprinters,
02:09:02dans l'état où ils se trouvent,
02:09:04Cavendish qui tousse encore.
02:09:06Les sprinters ont monté 15 km un peu plus vite que prévu.
02:09:08C'est ça le problème.
02:09:10C'est qu'ils sont obligés de faire un effort qui les dépasse.
02:09:12Ils ne font jamais habituellement.
02:09:14Et en tant que dernier podium,
02:09:16Thomas, c'est pour toi.
02:09:18Dernier podium, c'est Girmay.
02:09:20Je pense qu'effectivement, c'est Girmay qui monte sur le podium.
02:09:22Ils en descendent et qui viennent vers nous.
02:09:24On va voir ça.
02:09:26Je vais me regrouper avec les autres survivants, je pense.
02:09:28Et c'est Bram Whelton, à priori.
02:09:30C'est Thyssen.
02:09:34Il y a un abandon aujourd'hui.
02:09:36Et il reste...
02:09:38Je pense que le hors-délai, c'est Bram Whelton.
02:09:40C'est qui était la lanterne rouge ce matin.
02:09:42Et dans les derniers classements,
02:09:44je pense que c'est lui.
02:09:46Pour l'Irlandais, transformer des militaires à coureurs cyclistes.
02:09:48C'est ça son histoire.
02:09:50C'est ça son histoire.
02:09:52Parce qu'il est venu au vélo tout récemment.
02:09:54Je pense que c'est lui qui sera au délai.
02:09:56Il a été repéré.
02:10:00Il y en a qui sont poissonniers.
02:10:02Et puis qui deviennent coureurs cyclistes aussi.
02:10:04Il va rentrer à la caserne.
02:10:06Tout ça, ça existe.
02:10:08Là, il peut rentrer à la caserne, si tu veux.
02:10:10Démarre, arrive 152ème.
02:10:12Gaveria, 151ème.
02:10:14150ème pour Cavendish.
02:10:16151 minutes 35 de retard
02:10:18sur Pogacar.
02:10:20C'est arrivé.
02:10:22Justin, avant qu'on ait le maillot vert en ligne,
02:10:24rappel de l'étape.
02:10:26Gagné.
02:10:28Oh la main !
02:10:30Oui, par un télé Pogacar devant Jonas Vingegaard
02:10:32à Remcovenpool.
02:10:34Quatrième place pour Mikel Landa.
02:10:36Cinquième, Joe Almeida devant son coéquipier Adam Yates.
02:10:38Santiago Butrego prend la septième place
02:10:40devant Carlos Rodriguez.
02:10:42Richard Carapaz et Felix Gall complètent le top 10
02:10:44aujourd'hui.
02:10:46Le classement général nous donne...
02:10:48Pogacar conserve son maillot jaune.
02:10:50Il possède 3 minutes et 9 secondes d'avance
02:10:52sur Jonas Vingegaard.
02:10:54Troisième place pour Remcovenpool à 5'19.
02:10:56Quatrième, Joe Almeida à 10'54
02:10:58devant Mikel Landa à 11'21.
02:11:00Sixième, Carlos Rodriguez
02:11:02avec 11 minutes 27 de retard
02:11:04devant Adam Yates, septième à 13'38.
02:11:06Huitième, Julio Ciccone à 15'48
02:11:08devant Derek G, neuvième à 16'12
02:11:10et Santiago Butrego, dixième à 16'32.
02:11:12Meilleur français ?
02:11:14Euh...
02:11:16Meilleur français...
02:11:18Evidemment c'est toujours Guillaume Martin,
02:11:2016ème bleu général à 38 minutes.
02:11:22Alors il faut savoir que dans les stats que nous avons reçues
02:11:24ça va plaire à...
02:11:26notre ami Thomas.
02:11:28Pour le com Strava sur les pentes,
02:11:30les 15,63 km
02:11:32à 7,9%,
02:11:34ils sont 8 à être montés plus vite
02:11:36que Thibaut Pinot, quand il avait établi
02:11:38le record.
02:11:40Thibaut Pinot,
02:11:42qui tenait effectivement ce record pour l'instant.
02:11:44Et voilà, ils sont 8 à être passés devant.
02:11:46Chalalala...
02:11:48Thibaut Pinot...
02:11:50Ah il était bien Thibaut Pinot dans le March Time l'an dernier.
02:11:52Voilà, voiture balai qui arrive
02:11:54et un hors-délai qui arrive
02:11:56sur la montée du plateau de veille.
02:11:58Ouais, le pauvre.
02:12:00Mais on va jusqu'au bout.
02:12:02On va jusqu'au bout.
02:12:04C'est bien, c'est le respect du tour.
02:12:06Pendant le dernier podium, Christian Prudhomme est invité de France Télévisions
02:12:08et il explique pour le Covid,
02:12:10il y a des forfaits, mais il n'y a rien de dangereux
02:12:12pour la population. Mais effectivement,
02:12:14pour des coureurs de haut niveau,
02:12:16ce n'est pas le même problème.
02:12:18Donc forcément, ça sera plus complexe
02:12:20sur la fin du tour.
02:12:22Pour nous aussi, pour travailler, ça c'est sûr.
02:12:24Bon, le gel, comme a dit Jérôme,
02:12:26et puis le petit masque. Tout le monde était masqué ?
02:12:28Oui, tous les journalistes,
02:12:30quasiment tous. Alors ce qui est marrant,
02:12:32c'est que les gens de la sécurité,
02:12:34ils ne l'étaient pas.
02:12:36On ne va pas le dire,
02:12:38on ne l'a pas dit.
02:12:40Demain, passage en pharmacie.
02:12:42Entre tous les rendez-vous, du gel, des masques.
02:12:44On achète tout ce qu'il faut,
02:12:46évidemment.
02:12:48Je pense qu'il y a des équipes qui en ont en stock.
02:12:50Tu penses ?
02:12:52Oui, j'en connais un
02:12:54qui est très bien équipé.
02:12:56C'est les départements de France.
02:12:58Je pense qu'ils ont ce qu'il faut dans les camions.
02:13:00Ça roule ?
02:13:02Les équipes cyclistes aussi, bien sûr.
02:13:04Même nous, Thomas,
02:13:06il avait prévu.
02:13:08Oui, tout à fait, j'avais prévu.
02:13:10Mais quand on parle d'équipes cyclistes
02:13:12qui sont équipées,
02:13:14ça va même très loin.
02:13:16C'est-à-dire qu'il y a des équipes maintenant
02:13:18qui ont leurs propres machines pour faire
02:13:20les tests PCR directement sur place.
02:13:22Comme ça, ils n'ont plus besoin de passer
02:13:24par un laboratoire externe.
02:13:26Ils le font eux-mêmes.
02:13:28C'est mieux que l'auto-test,
02:13:30c'est plus précis.
02:13:32Le dernier coureur
02:13:34qui a franchi la ligne hors des lettres, c'est
02:13:36Bram Welten de la DSM Firmenich.
02:13:40Jonas Wingard, petite image,
02:13:42toujours sympathique.
02:13:44Son épouse est arrivée sur le Tour de France
02:13:46et sa petite fille dans les bras.
02:13:48Ça va lui faire du bien.
02:13:50Réconfort attendu demain à l'hôtel
02:13:52pour tout le monde, pour tous les coureurs.
02:13:54C'est la tradition, la petite journée en piscine,
02:13:56quelques minutes de vélo.
02:13:58Ça veut dire que Jonas Wingard est toujours là-haut.
02:14:00Visiblement.
02:14:02Il est resté encore un petit moment.
02:14:04Ce qui est fou, parce qu'il n'a pas besoin de rester là-haut.
02:14:06Ou alors il a fait du vélo
02:14:08pendant longtemps.
02:14:10Ou alors il a eu du mal à faire pipi
02:14:12pour le contrôle anti-dopage.
02:14:14Je ne l'ai pas vu faire du vélo en tout cas.
02:14:16Ou il attend l'interview avec Thomas.
02:14:20C'est pas le même Jonas,
02:14:22excuse-moi.
02:14:24Il n'est pas obligé de passer par ici.
02:14:26C'est l'ancien maillot à poing son copain
02:14:28qui l'attend toujours.
02:14:30Chaque fois qu'il le voit au pied du bus, il me dit
02:14:32« Il est où Thomas ? »
02:14:34On le voit à chaque fois.
02:14:36On l'a vu à Pau en train de se préparer au paddock.
02:14:38Et il nous demandait des nouvelles.
02:14:40Chaque fois.
02:14:42C'est beau cette amitié qui s'est liée en 15 jours.
02:14:44Peut-être qu'il lui a prêté un masque.
02:14:46Qui sait ?
02:14:50Dernière interview peut-être ?
02:14:52Je ne sais pas si Bini va avoir envie
02:14:54de venir te voir ce soir Thomas.
02:14:56Je ne sais pas.
02:14:58On va demander si c'est encore possible.
02:15:02Quand penses-tu Fabrice ?
02:15:04La deuxième semaine est finie.
02:15:06Peut-être que le tour aussi ?
02:15:08La question est posée.
02:15:10Est-ce que le tour est plié ?
02:15:12Est-ce que le tour est déjoué ?
02:15:14Est-ce que le podium est définitif ?
02:15:16Est-ce qu'on va avoir juste 2-3 étapes
02:15:18avec un sprinter qui va faire mumuse
02:15:20pour peut-être battre encore un record ?
02:15:22Est-ce qu'on va gagner une étape
02:15:24sur des baroudeurs ?
02:15:26Est-ce qu'on arrive à la fin du tour
02:15:28simplement avec une étape pour s'amuser tous les jours ?
02:15:30C'est la question qu'on nous pose sur internet.
02:15:32Chacun a sa réponse dans sa tête.
02:15:38En ce qui concerne des réponses,
02:15:40malheureusement, à priori,
02:15:42Bini Hamkermey est parti.
02:15:44Ça veut dire qu'il n'y aura pas
02:15:46cette interview avec le maillot vert.
02:15:48Alors que ça aurait été quand même intéressant
02:15:50de lui poser notamment deux questions.
02:15:52La première qui aurait été
02:15:54l'étape qu'il avait annoncée
02:15:56comme étant beaucoup plus difficile pour lui
02:15:58que celle d'hier.
02:16:00Elle l'était, mais
02:16:02elle n'était pas à ce point
02:16:04qu'il était avec le groupe Eto'o
02:16:06tout à la fin.
02:16:08C'était le premier apprentissage d'aujourd'hui.
02:16:10Et après, le deuxième élément,
02:16:12ça aurait été, et quid maintenant
02:16:14pour l'étape du lendemain
02:16:16du jour de repos.
02:16:18C'est la dernière étape pour Sprinter, en toute logique.
02:16:20Et donc, c'est là où il va
02:16:22peut-être encore essayer
02:16:24de prendre une victoire d'étape.
02:16:26Ce qui porterait le nombre de victoires d'étape
02:16:28sur ce Tour de France pour Bini Hamkermey
02:16:30à 4. Alors qu'il n'en avait,
02:16:32si je ne me trompe pas, pas gagné
02:16:34avant ce Tour de France 2024.
02:16:36Vingegaard est en train de dire
02:16:38que ça va être difficile
02:16:40maintenant de gagner le Tour.
02:16:42Il est en train de dire qu'il n'a pas
02:16:44de regrets.
02:16:46Il est battu par quelqu'un de plus fort que lui.
02:16:48Il a tout donné. C'est pour ça qu'il est content de sa course.
02:16:50Il a couru comme jamais il pouvait courir.
02:16:52Donc, tout va bien de ce côté-là.
02:16:54Mais que ça sera très compliqué
02:16:56pour la suite, on le rappelle.
02:16:58Voilà !
02:17:00Après, ça peut aussi être un message psychologique.
02:17:04On a le même chez nous.
02:17:06Je dis que je ne suis plus capable.
02:17:08Et donc, comme ça, il me surveille un petit peu moins.
02:17:10Thomas, on a le même ici.
02:17:12On sait depuis ce matin que les gares sont fermées
02:17:14à cause du feu d'artifice de la Tour Eiffel.
02:17:16Et qu'on sait qu'on n'a plus de train
02:17:18à partir d'une certaine heure.
02:17:20Donc, nous aussi, on fait les hors délai.
02:17:22On les regarde en se disant
02:17:24est-ce qu'on va passer ou est-ce qu'on ne va pas passer.
02:17:26Ce n'est pas gagné. Je pense que ce soir,
02:17:28on est bon pour 15 bornes à pied
02:17:30ou notre ami Hubert.
02:17:32Je ne sais pas si tu avais calculé le coût.
02:17:34Ah non, moi, je ne sais pas.
02:17:36Tu n'avais pas vu venir celle-là.
02:17:38En même temps, une intelligence artificielle
02:17:40sous forme de...
02:17:42Comment ça s'appelle ?
02:17:44Un truc qu'on projette là.
02:17:46L'hologramme ?
02:17:48Un hologramme.
02:17:50Parce qu'en fait, pendant ce temps-là,
02:17:52pendant que les gens sont sur le vélo au plateau de Baie,
02:17:54la flamme olympique descend les Champs-Elysées
02:17:56avec Thierry Henry.
02:17:58C'est le passage, vous savez, on l'a expliqué
02:18:00avec Étienne Bonamy tout à l'heure.
02:18:02La flamme olympique est rentrée dans Paris
02:18:04et donc, c'est la folie olympique qui démarre
02:18:06avec un feu.
02:18:08Ce soir, ils vont à l'hôtel de ville.
02:18:10C'est le flambeau, le cercle à l'hôtel de ville.
02:18:12Et demain, ils feront
02:18:14une balade et un concert.
02:18:16Il y a une grosse fiesta.
02:18:18On essaie de remonter
02:18:20l'histoire.
02:18:22Je pense qu'on va fermer le banc vu que tu n'as pas habillé.
02:18:24Oui, j'ai enlevé mon masque.
02:18:26Je suis revenu.
02:18:28On va te laisser rentrer.
02:18:30Vous allez avoir le temps de descendre tranquille.
02:18:32J'espère que vous avez préparé...
02:18:34Ça, c'est sûr.
02:18:36On va prendre des bananes.
02:18:38Le premier arrivé appelle l'autre.
02:18:40T'as raison.
02:18:42Je descends à pied, moi.
02:18:44On ne va même pas vous appeler, on va vous laisser descendre tranquille.
02:18:46Messieurs, bonne soirée.
02:18:48Merci, Thomas.
02:18:50Thomas, viens te rejoindre à nous pour la photo des maillots blancs.
02:18:52Merci.
02:18:54Les photos des maillots blancs
02:18:56qui font crème à l'image.
02:18:58Des meilleurs jeunes.
02:19:00On ne donnera pas le...
02:19:02T'as l'évolution positive ou négative
02:19:04sur le 260 ?
02:19:06Aujourd'hui, on était très raisonnable.
02:19:08T'as fait qu'une boule, toi, de glace, en plus.
02:19:10Oui, puis on n'a rien mangé à midi, quasiment.
02:19:12Qu'est-ce qu'on a pris ?
02:19:14Salade verte avec deux tomates et trois olives.
02:19:16Menteur !
02:19:18C'est moi qui ai mangé une salade.
02:19:20Eux, ils sont...
02:19:22Ils ont goinfré, alors que moi, c'était
02:19:24une salade avec, oui, certes,
02:19:26quelques gésiers. C'est pas facile à dire,
02:19:28mais on y arrive.
02:19:30Et donc, c'est moi qui tiens la ligne
02:19:32pour l'instant.
02:19:34Le poids total d'école, c'est pas de ma faute.
02:19:36On se base sur toi.
02:19:38Prenez ma ligne et ça va bien se passer.
02:19:40C'est ça.
02:19:42Et pas de vagues.
02:19:44Un petit message spécial.
02:19:46Si à Tarbes, on retrouve un pain perdu,
02:19:48parce qu'on l'a laissé hier dans l'assiette...
02:19:50On l'a trouvé. On l'a mangé.
02:19:52C'est pour ça qu'on l'a perdu.
02:19:54Voilà.
02:19:5606.63.
02:19:58Passez une bonne soirée. Rentrez bien.
02:20:00Journée de repos demain. Préparation olympique
02:20:02de vacances pour d'autres.
02:20:04Préparation Tour de France
02:20:06pour les dernières semaines.
02:20:08Justin Baudot, merci beaucoup
02:20:10pour cet après-midi. On recommence.
02:20:12Mardi, on a dit quelle heure ?
02:20:14On a dit 13h30, il me semble.
02:20:16Un truc dans le genre.
02:20:18Et il y aura le Poirot !
02:20:20On suivra les aventures du Poirot.
02:20:22Mardi, c'est journée du Poirot.
02:20:24Les aventures de Domitis
02:20:26sur la caravane du Tour de France.
02:20:28Jérôme Armand dans le Poirot de Leclerc.
02:20:30Bonne soirée à tous.
02:20:32On va voir s'il arrive en soupe ou autrement.
02:20:34Peut-être, je ne sais pas.
02:20:36Vapeur, vapeur.
02:20:38Mets de la crème, surtout.
02:20:40Vapeur, je ne sais pas s'il est d'accord.
02:20:42Si, si, c'est bien.
02:20:44Je vous ferai des directs
02:20:46pour vous raconter.
02:20:48Sur cette étape-là, ça devrait passer sans problème.
02:20:50Ce ne sera pas une table de montagne, ce sera plus facile.
02:20:52Passez une bonne soirée.
02:20:54Vapeur, je pense que tu n'as pas
02:20:56totalement tort.
02:20:58Je pense que sous le soleil,
02:21:00il va se faire cuire à petit feu
02:21:02qui va devenir de plus en plus chaud.
02:21:04Dernière image, Fabrice.
02:21:06Juste parce qu'elle est belle.
02:21:08Il y a deux images très fortes.
02:21:10Je ne sais pas comment on va en faire d'ailleurs parce qu'il redescend en voiture,
02:21:12en petit van, les deux leaders du classement
02:21:14pour l'instant.
02:21:16En plus, Wingard descend en famille.
02:21:18Pogacar est parti avec son petit van aménagé.
02:21:20Il avait presque une petite baignoire
02:21:22à l'intérieur. On lui a aménagé son van
02:21:24tandis que Wingard descend en famille.
02:21:26Il descend avec Madame et l'enfant.
02:21:28Descendre, il en a pour longtemps
02:21:30parce qu'à vélo, je crois que ça ira plus vite.
02:21:32Oui, ça peut aller plus vite. En revanche,
02:21:34c'est potentiellement plus dangereux.
02:21:36Je pense que c'est ça le choix qui est fait.
02:21:38On assure la descente, on se dit que ça se passe bien.
02:21:40Alors qu'à vélo,
02:21:42comme on l'a dit tout à l'heure, ils ont leur sifflet,
02:21:44ils ont leur brassard, mais encore faut-il
02:21:46les repérer.
02:21:48S'il y a du public qui descend à pied à côté
02:21:50et qui ne fait pas attention, à vélo, ça peut être
02:21:52un peu plus dangereux.
02:21:54Mais à une époque, je rappelle, de la montagne,
02:21:56on descendait en hélicoptère.
02:21:58Ce qui veut dire que les temps ont bien changé.
02:22:00Ah oui, effectivement, je pense
02:22:02que là, les aspects
02:22:04environnementaux jouent là-dedans
02:22:06parce qu'effectivement,
02:22:08c'est quand même un peu du gaspillage
02:22:10quand on met un hélicoptère juste pour descendre
02:22:12quelques coureurs.
02:22:14Tout les maillots descendaient.
02:22:16Oui, Jérôme ?
02:22:18Avant, on descendait de la montagne à cheval.
02:22:20Oh là là !
02:22:22Fabrice et Justin,
02:22:24ils ont un métro à prendre, les gars.
02:22:26Au revoir, à mardi !
02:22:28On vous laisse, on se finit.
02:22:30On ferme tranquille, on éteint tout.
02:22:32On a les clés, on fait ce qu'on veut.
02:22:34Et n'oubliez pas demain, le document exceptionnel
02:22:36quand c'est le jour de repos,
02:22:38la balade sur la Seine avec Jérôme Armand
02:22:40pour déguster tous les plats.
02:22:42J'ai vu la flamme olympique dans Paris.
02:22:44Nous, on était sur le bateau, le Don Juan,
02:22:46le bateau qui va accompagner la délégation française
02:22:48le soir de la cérémonie
02:22:50d'ouverture et on déguste tous les petits plats.
02:22:52Il y a du Tony Estanguet, il y a de la championne,
02:22:54il y a Lucie D'Ecosse, il y a des grands champions,
02:22:56il y a le patron de la fête d'Edeurande.
02:22:58Un document exceptionnel que tu vas nous publier demain.
02:23:00En exclusivité.
02:23:02En exclusivité mondiale,
02:23:04la dégustation et la balade sur la Seine.
02:23:06Nous, on ne plonge pas n'importe comment,
02:23:08dans la Seine.
02:23:10Il y en a qui n'ont pas plongé, ils ont glissé dans la Seine.
02:23:12C'est plutôt le geste.
02:23:14Bonne soirée à tous et on se retrouve demain mardi.
02:23:16Plus que jamais !
02:23:18Bonne soirée à tous !
02:23:48Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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