Conférence de presse : Bassirou Diomaye Faye loue les efforts d'Ousmane Sonko

  • il y a 3 mois

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00:00D'abord par rapport à l'emploi des jeunes, je pense qu'il faut qu'ils aient un emploi.
00:07L'identifier secteur, c'est-à-dire qu'il est possible d'absorber de l'argent sur les mains d'oeuvre.
00:13Parfois, on dit qu'il n'y a pas d'emploi, il n'y a pas d'emploi,
00:18alors qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:20On ne l'a pas formé pour faire un travail spécifique à part le travail de travail,
00:24il n'y a qu'une seule chose qu'on peut faire.
00:26Mais si quelqu'un a un emploi et qu'il n'y a pas d'emploi,
00:32ou qu'il n'y a pas d'emploi,
00:34tous les deux, c'est notre préoccupation,
00:36c'est-à-dire qu'ils nous laissent tomber.
00:40Il nous faut beaucoup d'éléments.
00:44On peut mobiliser beaucoup dans l'agriculture.
00:51Il faut qu'on s'organise pour que beaucoup de gens puissent entrer dans l'agriculture.
00:57Il y a beaucoup de gens qui veulent entrer dans l'agriculture.
01:00Parce que même les gens qui vont dans l'immigration clandestine,
01:03sans formation, sans qualification,
01:05quand ils rentrent dans l'agriculture, ils ne sont pas dans l'agriculture.
01:07Donc, ce qu'ils font dans l'agriculture,
01:09c'est qu'ils ne font que de l'eau et de l'eau,
01:11et qu'ils savent qu'il y a de l'eau et de l'eau ici,
01:13et qu'il y a de l'eau ici et qu'il y a de l'eau là-bas.
01:15Mais il faut qu'ils rentrent dans l'agriculture,
01:17où ils peuvent travailler.
01:19Il y avait des programmes qui étaient là,
01:21malheureusement, qui n'ont pas été concluants.
01:26Pas que le programme n'ait pas été conclu,
01:28mais c'est vrai qu'on ne l'a pas fait.
01:30Si vous écoutez le ministère de l'Agriculture,
01:33il y a des installats et coopératives agricoles partout.
01:38Pas pour l'hivernage,
01:40mais pour qu'après ça, les gens puissent continuer à travailler.
01:43Si vous regardez le ministère de la Formation Professionnelle,
01:47il y a des partenariats pour que les gens qui travaillent dans l'artisanat
01:52puissent avoir une formation de plus en plus développée,
01:55pouvoir avoir des produits de plus en plus bons,
01:57pour qu'ils puissent venir ici au Sénégal,
01:59pour qu'ils puissent faire de plus en plus d'emplois.
02:01L'État lui-même,
02:03la conviction qu'il a de l'État,
02:05c'est d'absorber toute cette demande,
02:07cette vocation de l'État.
02:09C'est pourquoi, si vous écoutez mon discours du 3 avril 2024,
02:14ce que je veux dire,
02:16c'est qu'on veut créer des emplois pour les jeunes.
02:19S'il y a un problème dans le secteur privé,
02:21c'est parce que l'État l'a soutenu,
02:23qu'on sait que le secteur privé peut créer des emplois.
02:26Donc, la stratégie,
02:28c'est à la fois de voir comment on peut les déformer
02:32pour qu'il y ait une adaptation
02:34entre les qualifications
02:36et les besoins du marché.
02:38C'est pourquoi le gouvernement a fait des investissements,
02:42pour qu'on puisse produire,
02:44non seulement les entreprises dont on a besoin,
02:47mais aussi les entreprises qu'on peut implanter
02:49parce qu'on sait qu'elle a mieux d'oeuvres qualifiées,
02:52mais qu'elle est aussi bon marché.
02:54De l'autre côté, on regarde les autres secteurs,
02:57notamment le secteur primaire,
02:59le secteur secondaire,
03:01on ne peut pas le renforcer,
03:03parce que le secteur tertiaire,
03:05il doit être saturé.
03:07Malheureusement, l'essentiel des formations est là.
03:09Donc, si le secteur primaire et le secteur secondaire,
03:11en termes d'industrialisation,
03:13ont une transformation développée,
03:15on aura une plus grande demande de main d'oeuvre
03:17pour pouvoir l'absorber.
03:19Donc, cette stratégie est un pied d'oeuvre
03:22et on verra,
03:24comme dans le nouveau référentiel,
03:28qu'il y aura un changement concernant l'entreprise.
03:34On doit avoir une claire conscience,
03:37parce qu'au-delà du fait,
03:39même si on ne peut pas le faire,
03:41si on voit qu'on prend un bateau,
03:43ou une gare,
03:45et qu'on sort de la voiture pour aller au travail,
03:47et qu'on ne peut pas les retrouver,
03:49cela ne veut pas dire qu'on a une responsabilité
03:51envers l'État,
03:53mais si on ne peut pas le faire,
03:55c'est difficile.
03:57Et si on ne peut pas le faire,
03:59évidemment, perdre la conscience, ce n'est pas possible.
04:01C'est une forte conscience,
04:03bien avant, et une grande responsabilité
04:05qui nous incombe.
04:07C'est ce qu'on doit faire.
04:09Ce qui reste,
04:11c'est un volet de justice,
04:13d'où,
04:15il y a beaucoup de personnes
04:17qui veulent une justice,
04:19mais on ne l'a pas.
04:21C'est pourquoi,
04:23quand je dis qu'on va faire un dialogue,
04:25rien ne se passe.
04:27Ce qu'on sait dans le dialogue,
04:29c'est qu'il y a beaucoup de choses.
04:31Il y a des gens qui veulent voter,
04:33il y a des gens qui veulent faire des choses,
04:35il y a des gens qui veulent faire des choses.
04:37Je dis qu'il y a des choses
04:39pour lesquelles il faut faire des choses.
04:41Il y a des choses
04:43qui traçant les mandats,
04:45ça traçant les individus.
04:47Il n'y a pas de question Saint-Gaure,
04:49il n'y a pas de question Abdel Diouf,
04:51il n'y a pas de question Abdel Awad,
04:53il n'y a pas de question Macky Sall,
04:55il n'y a pas de question Diouf,
04:57il n'y a pas de question Askanville.
04:59Quand on parle de ça,
05:01on parle de la prise en charge
05:03de ces instructions,
05:05comme tout ce qui s'est passé autour des rapports.
05:07La mise en oeuvre des assises,
05:09j'ai dit ça,
05:11la mise en oeuvre des assises,
05:13on attend,
05:15la justice sera faite
05:17pour tout le monde
05:19et pour le futur
05:21comme pour les gens qui sont en train de l'élever.
05:23On peut dire que
05:25rien ne se passe ici,
05:27on ne se regarde pas
05:29parce qu'il n'y a pas de choix.
05:31Ce que les Sénégalais doivent comprendre,
05:33c'est que je ne vais pas
05:35faire ceci ou cela.
05:39Pourquoi je fais les assises?
05:41Parce que je veux que la justice
05:43prenne sa responsabilité
05:45et son indépendance
05:47pour faire tout cela
05:49dans le monde,
05:51sans pression,
05:53sans intrusion
05:55pour qu'elle ne perde l'indépendance
05:57C'est pour cela qu'on fait les assises.
05:59Ce que je veux dire,
06:01c'est que la justice doit avoir son temps.
06:03Depuis que je suis arrivé,
06:05ça fait au moins un mois
06:07qu'on soumet
06:09un projet
06:11de mouvement
06:13dans la magistrature.
06:15Comme il y en a dans d'autres administrations,
06:17parce que si on oublie une chose,
06:19si on parle de pouvoir judiciaire,
06:21les magistrats sont des fonctionnaires.
06:23Ils font des concours, comme moi.
06:25L'état du Sénégal les recrute,
06:27les forme, les affecte.
06:31Il y a des choses pour les faire bouger.
06:33Parce qu'il ne peut pas être
06:35statique pendant toute sa carrière.
06:37Il doit évoluer en fonction
06:39de leur ancienneté,
06:41de leurs grades
06:43et des besoins de répartition de ce personnel-là.
06:45Cela n'est rien de naturel.
06:47Mais quand je l'ai apporté,
06:49depuis un mois, je fais mes enquêtes
06:51sur les gens qui doivent y aller.
06:53Il faut mobiliser
06:55tous les services de l'État
06:57pour savoir qui est qui,
06:59où se trouve-t-il, ce qu'il fait.
07:01Pour que les nouveaux visages
07:03qui sont dans leurs postes de responsabilité
07:05puissent voir
07:07qu'ils possèdent
07:09leur double,
07:11leur indépendance,
07:13leur travail.
07:15Parce que quand l'homme a la place qu'il faut,
07:17il fait ce qu'il faut,
07:19il y a de la justice.
07:21Il y a des choses qu'il faut faire.
07:23Mais dans le contexte
07:25de la justice,
07:27les magistrats du Sénégal,
07:29on les salue.
07:31Même avec le système existant,
07:33il y a des magistrats qui ont
07:35des reconnaissances pour leur pays.
07:37Mais quand on regarde
07:39le dossier, il faut
07:41qu'on l'applique.
07:43Non, ce n'est pas comme ça que ça marche.
07:45J'essaie d'avoir des règles objectives
07:47et universelles
07:49d'application de la loi
07:51qui concerne moi,
07:53qui concerne vous, qui concerne les autres,
07:55qui concerne les victimes d'hier,
07:57les victimes d'aujourd'hui et les victimes de demain.
07:59Que cette même justice-là
08:01se déploie de façon
08:03linéaire pour tout le monde,
08:05peu importe qui l'a ou qui l'a pas.
08:07Les gens qui ont donné leur dossier
08:09et les gens qui sont là-bas.
08:11Mais ça, on le fait dans une certaine
08:13sérénité.
08:15Je ne peux pas venir et dire
08:17qui m'a placé sous le mandat des dépôts,
08:19qui m'a donné
08:21ma demande de liberté provisoire,
08:23qui m'a donné
08:25le rapport pour qu'on l'instruise.
08:27Non, ce n'est pas comme ça.
08:29Il y a des règles.
08:31Il y a le Conseil supérieur de l'administrature
08:33qui doit être convoqué, qui va statuer
08:35et qui va décider
08:37de valider les propositions qui ont été faites.
08:39Mais je crois que ça ne va pas durer.
08:41Parce que le travail, si on est à 100%,
08:43ce qu'on a fait, c'est 98%,
08:45et dans les prochaines semaines,
08:47il y aura des mouvements
08:49dans l'administrature.
08:51J'espère qu'ils viendront.
08:53Ils sauront aussi prendre la charge.
08:55Ce n'est pas par rapport
08:57aux jeunes,
08:59mais on a des rapports
09:01pour lesquels
09:03les recommandations des corps sont claires,
09:05comme on a le rapport
09:07de la force Covid-19,
09:09comme on a d'autres rapports
09:11sur lesquels il y a moins de bruit,
09:13comme le cours des comptes,
09:15comme l'IGE, comme l'inspection interne.
09:17J'espère que la justice
09:19sera faite.
09:21En fait, ce n'est pas spécifiquement
09:23pour ces événements-là,
09:25mais si la justice se rend
09:27avec la plus grande sérénité,
09:29c'est ce qu'on veut.
09:31La justice, pour finir,
09:33quand elle se rendra,
09:35je veux qu'elle se rende
09:37avec la plus grande sérénité,
09:39pour qu'on sache que ce n'est pas
09:41pour ça qu'elle se rend,
09:43mais qu'elle se rend avec la plus grande sérénité.
09:45M. le Président,
09:47nous sommes dans un moment
09:49où l'immigration est irrégulière.
09:51Nous ne pouvons plus y aller,
09:53nous ne pouvons plus dire
09:55qu'il n'y en a pas assez.
09:57C'est un phénomène
09:59que le Sénégal a longuement
10:01vécu.
10:03Nous avons fait tout
10:05pour que ce phénomène n'existe plus.
10:07Que fais-tu pour faire
10:09que ce phénomène n'existe plus?
10:11Cela revient à la même question
10:13que
10:15que Bissana Tango
10:17m'avait demandé.
10:19Le Président Tango n'a pas encore
10:21parlé de l'emploi des jeunes.
10:23Nous avons parlé de la justice,
10:25de la relation avec les institutions.
10:27Peut-être que nous allons continuer
10:29sur cette lancée avec la situation politique du pays,
10:31la dignité, l'assemblée nationale.
10:33Il y a des questions.
10:35M. le Président,
10:37l'actualité politique
10:39c'est d'abord cette crise
10:41qui a dégâté
10:43ce Premier ministre et l'Assemblée nationale.
10:45Ce qui se passe au Sénégal,
10:47c'est le vote mutisme.
10:49Tout le monde dit que le Président
10:51n'a pas encore parlé de l'emploi des jeunes.
10:53En réalité, c'est un bras de fer
10:55qui est en train d'arriver.
10:57Qu'est-ce qu'il faut faire?
10:59Il faut qu'il n'y ait pas d'emploi.
11:01Il faut parler à ce Premier ministre
11:03parce qu'il est en train de se battre
11:05et il a fait ça de manière inoubliable.
11:07Il en a donc laissé
11:09ses institutions arbitrer.
11:11La question est
11:13de sa relation avec ce Premier ministre.
11:15Il lui fait un peu l'ombre.
11:17Est-ce que vous avez entendu
11:19qu'il est en l'ombre
11:21et qu'il va tout prendre sur lui?
11:23Ou est-ce
11:25qu'il a une initiative
11:27pour atteindre
11:29ses objectifs?
11:31Quelles sont les relations?
11:33D'abord par rapport à l'Assemblée Nationale, non plus ou moins, je n'ai pas de banque.
11:41Mais la démarche que j'ai prise, ce n'est pas la même démarche que celle de m'appeler à la presse,
11:45de dire que je fais ceci, ou de me communiquer, notamment au conseil des ministres, ou autre chose.
11:52C'est aussi ici que nous sommes. Nous ne pouvons pas changer les faits ni l'histoire.
11:58Quand nous parlons du règlement de l'Assemblée Nationale, nous ne sommes pas là.
12:02C'est un problème qui était là avant que nous ne l'ayons pas.
12:05Je ne l'ai pas fait parce qu'il y a eu un changement institutionnel.
12:09Le premier ministre est parti, nous l'avons donné dans son règlement.
12:12Le premier ministre est revenu, nous l'avons donné dans son règlement.
12:15Nous ne l'avons pas donné.
12:16Dès le 16 mai, les ministres nous ont amenés pour nous remonter
12:22leurs données pour la déclaration de politique générale à l'Assemblée Nationale.
12:26C'est ce que nous avons fait dans le circulaire.
12:28Donc, il est logique de faire sa déclaration à l'Assemblée Nationale.
12:33Mais si un député l'interpelle et dit qu'il est venu parce que le règlement intérieur
12:39a été adapté et qu'il ne faut pas le changer,
12:43et que nous devons le changer, il ne répond pas.
12:45C'est quoi de plus normal?
12:47Après, ce qu'il dit à l'Assemblée Nationale,
12:50c'est qu'il dit qu'il a fait ce qu'il a fait de plus en plus de qualité.
12:55Pour moi, c'est une question d'humilité.
12:59Nous sommes à l'Assemblée Nationale.
13:02Nous nous attendons.
13:04Mais c'est que 165 personnes sur 18 millions de Sénégalais.
13:08Donc, évidemment, si nous faisons une autre sélection sur 18 millions de Sénégalais
13:13et de compétences potentielles, nous aurons une meilleure qualité
13:17avec beaucoup plus de spécialités et d'expérience d'expertise
13:21en dehors de l'Assemblée Nationale.
13:23Donc, dans le principe même,
13:25évidemment, qui peut tenir un débat à l'Assemblée Nationale,
13:29il aura de la qualité.
13:30Mais s'il sort de l'Assemblée Nationale,
13:32nous aurons beaucoup plus d'expérience qu'à l'Assemblée Nationale.
13:35Est-ce que vous avez accepté ce que le Premier ministre a dit?
13:37Non, non, je ne l'ai pas dit.
13:40Je suis en train de dire que ce qu'il a dit à l'Assemblée Nationale,
13:43c'est qu'il aura beaucoup plus de qualité.
13:47Je dis qu'il aura beaucoup plus de qualité,
13:50c'est-à-dire qu'il aura de la qualité de l'Assemblée,
13:52mais en plus, il aura de la qualité de l'EP.
13:55C'est ce qu'il a dit à l'Assemblée Nationale,
13:57parce que c'est une question d'humilité.
14:00Ce qu'il a dit à l'Assemblée Nationale, c'est la politique.
14:03Tout le monde sait qu'il n'y a pas de victoire.
14:05Il y a des gens qui ont des piques,
14:07il y a des gens qui n'ont pas d'argent,
14:09il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec la politique.
14:13Mais si on dit que c'est ce qu'il a dit à l'Assemblée Nationale,
14:15il ne faut pas dire que j'ai violé la loi.
14:18Parce que le document d'orientation budgétaire,
14:21qu'on a discuté à l'Assemblée,
14:23le ministre de l'Economie et des Finances l'a préparé,
14:25il l'a adopté en Conseil des ministres.
14:28Il est allé à l'Assemblée Nationale,
14:30il a pris deux heures de temps pour faire ce document,
14:34ce débat d'orientation budgétaire.
14:36Pourtant, la loi organique,
14:39le débat d'orientation budgétaire,
14:41il a eu lieu au plus tard, le 30 juin.
14:44C'est la loi organique.
14:47Si on dit qu'en matière de finances publiques,
14:49c'est la Constitution du Sénégal.
14:51Donc, le Premier ministre m'a dit ce que j'avais à dire.
14:55Il n'a pas donné aucune autorisation
14:57pour violer la Constitution financière du Sénégal.
14:59C'est une erreur.
15:01Mais quand je l'ai entendu,
15:03j'ai appelé le président de l'Assemblée Nationale.
15:07Il est venu nous parler.
15:09Je lui ai dit, faites vos règlements intérieurs.
15:12C'est une erreur.
15:14Vous l'avez fait parce que le Premier ministre n'y était pas.
15:17Maintenant, le Premier ministre est là.
15:19Faites vos règlements intérieurs.
15:22C'est ça.
15:23On ne peut pas tenir le débat d'orientation budgétaire.
15:26C'est une erreur.
15:28On l'a dit.
15:29Si on veut, on peut s'occuper de la politique,
15:31mais on ne peut pas s'occuper d'elle.
15:33C'est une erreur.
15:34C'est une erreur.
15:35C'est une erreur.
15:36C'est une erreur.
15:37C'est une erreur.
15:38C'est une erreur.
15:39J'ai parlé avec le président du groupe parlementaire.
15:42Vous avez fait votre travail.
15:45Faites vos règlements intérieurs.
15:48Ce n'est pas une falsification.
15:50La majorité ne l'a pas fait.
15:52Faites vos règlements intérieurs.
15:55Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale.
15:58Tout le monde sait que l'Assemblée n'est pas là.
16:00Si elle n'était pas là, elle n'aurait pas continué.
16:02On a parlé.
16:04C'est bon.
16:05C'est bon.
16:06C'est bon.
16:07C'est bon.
16:08On a assuré la réunion.
16:10Elle décide.
16:12C'est la semaine prochaine que l'on fera un règlement intérieur.
16:17On les apporte.
16:20le Premier ministre nous a également donné une déclaration à un jury populaire.
16:26L'Assemblée est libérée au Sénégal.
16:28Mais je le sais, le Premier ministre,
16:31il a parlé à l'Assemblée et a dit qu'avec le règlement intérieur,
16:33s'il y avait un problème de falsification,
16:35il allait faire une mise à jour,
16:37et qu'il allait leur donner le délai de la semaine prochaine,
16:39alors qu'il avait parlé à l'Assemblée le mardi.
16:43Nous avons fait la même chose avec la falsification,
16:47il a fait sa déclaration de patrimoine,
16:49je n'ai pas retenu un seul mot, j'ai parlé à l'Assemblée,
16:51et j'ai cru que l'Assemblée ne l'avait pas laissé.
16:53En tout cas, le Premier ministre ne l'a pas laissé.
16:55Je n'ai pas retenu la déclaration
16:59de la politique générale populaire.
17:01Donc, contrairement à ce que nous attendons,
17:04ce que j'ai appris, c'est que c'est mon rôle,
17:07parce que mon discours, le 3 juin, le 3 avril aussi,
17:10c'est que je veux être un président qui est au-dessus de la mêlée.
17:15Au-dessus de la mêlée, c'est un problème que vous allez voir,
17:18et vous allez parler avec tout le monde,
17:20sur ce que j'ai appris,
17:22pour pouvoir réconcilier les positions,
17:24parce qu'après tout, ce sont les Sénégalais qui nous soutiennent.
17:28Le Sénégal, comment je peux le compter ?
17:29Ils traversent les milliers de milliers de gens aujourd'hui.
17:34Si on ne les soutient pas, on les détruira.
17:36La politique, ce n'est pas un long fleuve tranquille,
17:38les enjeux autour de la conquête, de la conservation du pouvoir,
17:42de Sénégal, comment je peux le préciser ?
17:45Mais je m'attends à ce que nous, les hommes politiques,
17:48nous ayons la hauteur d'esprit,
17:52et c'est au-delà de notre peuple, qui est un grand peuple,
17:56pour y aller, pour faire l'économie de certains débats
17:58qui peuvent se révéler inutiles.
18:00Mais il y a une autre question aussi,
18:01sur la situation politique de Bataille,
18:03qui est sur la relation entre le président et le Premier ministre.
18:07Bon.
18:08Il faut que les Sénégalais sachent, Tamir,
18:11ma relation avec le Premier ministre.
18:15Vous savez, si vous regardez,
18:17il y a des choses qui se passent.
18:20Depuis quand on a commencé à dire
18:22que le Premier ministre est le fauteuil du président de la République ?
18:25Vous avez entendu cela ?
18:28Vous avez entendu le cours d'Etat rampant
18:31entre le Premier ministre et le président de la République ?
18:34Alors, je ne peux pas fonctionner comme ça,
18:37je ne veux pas fonctionner comme ça, je ne pense pas fonctionner comme ça.
18:39Vous savez pourquoi ?
18:41Parce que si il est le fauteuil,
18:44je l'encourage à non pas être le fauteuil,
18:47mais à regarder le fauteuil.
18:49Clairement, c'est le Premier ministre.
18:51Parce que je l'ai attendu depuis 10 ans pour qu'il soit le fauteuil.
18:55Et je ne l'ai pas laissé, et je ne l'ai jamais laissé.
18:58Pour qu'il le regarde. Je l'ai laissé venir
19:02parce que je le connais.
19:04Je l'ai laissé venir parce que je sais qu'il peut le faire.
19:07Je l'ai laissé venir parce que c'est à Sénégal que je suis venu.
19:11Donc, cela doit être regardé d'abord.
19:13Je ne peux pas avoir de vie dans le Gimbalo avec mon Premier ministre
19:16pour des problèmes, des affaires de l'ombre,
19:18parce que j'ai évolué sous son ombre
19:21pendant 10 ans de guerre en toute loyauté.
19:25Cette loyauté, je l'ai laissée venir parce qu'il est un homme.
19:29Il est un homme de la foi, il a des principes,
19:32et il n'est pas un homme qui gagne pour lui-même.
19:35Il n'a qu'une seule volonté, et c'est d'être un homme.
19:38Un autre problème que j'ai rencontré,
19:41quand je suis sorti de l'hôtel,
19:42j'ai fait ma conférence de presse conjointe avec lui.
19:45Qu'est-ce que j'ai dit ?
19:47J'ai repris les recommandations de la CNRI.
19:51Parce que, Sénégal, qu'on le dise ou pas,
19:55comme je l'ai dit, le président de la République a trop de pouvoirs.
19:59Je ne l'ai pas dit comme président.
20:01Je l'ai dit aujourd'hui.
20:04Le président de la République a trop de pouvoirs.
20:07Lors de la réforme de la Constitution,
20:08on avait institué le gouvernement pour qu'il soit une institution.
20:13Mais ça n'a pas rééquilibré les pouvoirs,
20:15ni au sein de l'exécutif, ni entre l'exécutif,
20:18le législatif et le judiciaire.
20:22Si on veut faire des réformes,
20:24si on veut avoir une position de circonstance,
20:27si on veut faire de l'argent,
20:31si on veut avoir des avantages,
20:33je ne suis pas comme ça.
20:34Parce que ma personne ne peut pas être plus importante
20:38que les aspirations du peuple sénégalais,
20:40encore moins pour le Sénégal.
20:42Au-delà de ce qu'on a dit,
20:46si l'opposition...
20:49Je vous remercie,
20:51et je ne sais pas ce qu'elle va dire,
20:53mais je l'écouterai.
20:55Pourquoi?
20:56Parce que je crois que même si elle parle pour l'opposition,
21:00elle va dire que c'est vrai et qu'il faut l'accepter.
21:03Et si je l'accepte,
21:05je l'accepterai pour l'accepter au Sénégal.
21:08Mais si c'est votre agenda,
21:11et que vous avez des problèmes,
21:14que vous avez des problèmes avec votre mari,
21:17votre mari, votre père, votre mère, votre amie...
21:20C'est un satan qui vous attire.
21:24Mais je vais vous raconter une petite anecdote.
21:27Le Premier ministre n'était pas mon ami.
21:32Il n'était pas mon ami.
21:36Mais avant de sortir de la prison,
21:38avant de sortir de la prison,
21:41pour qu'on parle de la situation qu'on est en train de vivre,
21:44je ne savais pas ce qu'il allait me faire.
21:48Est-ce qu'il allait me parler ou pas?
21:51En tout cas, les gens qui comptent, par exemple,
21:54pour me pousser, pour me pousser,
21:56quand je le vois, je ne suis pas comme ça.
21:58C'est quelqu'un de très lucide, de très froid,
22:02et de très humble.
22:03Personne ne peut dire au Président de l'Ombre
22:07qu'il n'y a pas de problème avec son mari.
22:10C'est ça, ce n'est pas un problème.
22:13Mais est-ce qu'il allait me parler ou pas?
22:16Non, parce qu'on parle tout le temps.
22:18Est-ce qu'on a décédé?
22:21Si on regarde la situation, c'est vrai qu'il y a des risques.
22:24Mais peut-être qu'il y a une solution.
22:26C'est pour ça qu'on est amis.
22:29C'est pour ça qu'on est amis,
22:32sur un projet, en toute loyauté.
22:35C'est pour ça qu'on est amis.
22:39C'est pour ça qu'on est amis.
22:42Avant de sortir de la prison, on était amis.
22:45Au-delà de ça, j'ai un fils,
22:48il est venu m'aider.
22:51Vous étiez amis aussi.
22:55On était amis avant.
22:58On était amis juste avant.
23:01Sur cette question,
23:04vous pensez que le président de la République du Sénégal a beaucoup de pouvoir.
23:07Mais s'il y a des gens,
23:10peut-être qu'il n'y en a pas assez.
23:14Est-ce qu'il y a un changement?
23:17Est-ce qu'il y a un nouveau pouvoir?
23:20Non, ce n'est pas encore fait parce que ça nécessite des réformes.
23:23Mais je le dis, c'est quand il veut.
23:26Sur cette question,
23:30est-ce qu'on doit retenir que vous pensez qu'il y a un changement
23:33dans la politique que vous faites,
23:36pour installer la présidence de la République?
23:39Sur ces réformes,
23:42est-ce que c'est par référendum
23:45ou vous allez dissoudre l'Assemblée nationale
23:49pour qu'elle soit en forme de loi constitutionnelle?
23:52Pour cela,
23:55il faut que les Japonais
23:58réglent ce problème.
24:01Mais surtout,
24:04quels plans avez-vous pour installer
24:08M. Ousmane Sonko,
24:11qui est un premier ministre qui n'a pas d'argent
24:14pour qu'on le mette à la présidence?
24:17Il n'y a pas d'argent pour le premier ministre.
24:20Parce que le prérogative de la Constitution,
24:24c'est ce que le président fait,
24:27c'est ce que le premier ministre fait.
24:30Dans la Constitution, le premier ministre est très faible.
24:33Cela n'a pas changé depuis le début.
24:36Constitutionnellement, le premier ministre est faible.
24:39C'est ce que je veux dire.
24:43Si vous voulez faire le président de la République
24:46et qu'il y ait un premier ministre,
24:49c'est grâce à Dieu.
24:52Mais si vous voulez faire le président de la République,
24:55c'est grâce à Dieu.
24:59C'est grâce à Dieu que vous pouvez compter sur moi
25:02pour être le premier ministre.
25:05Mais vous savez quoi?
25:08C'est une question de raison naturelle.
25:12Ben,
25:15j'avais dit qu'on devait donner les pouvoirs du présent
25:18au premier ministre pour équilibrer
25:21au sein de l'exécutif.
25:24En ce moment, sa stature,
25:28si vous voulez, vous le vaincreez.
25:31Voilà celui qui a élu une liste de titulaire de député.
25:34Si vous voulez le vaincre, vous le vaincreez.
25:37Voilà quelqu'un qui a aidé Damlène Falcke en 10 jours
25:40pour qu'elle puisse battre la campagne.
25:44Voilà quelqu'un qui a résisté et entraîné des gens
25:47pour lui changer les règles.
25:50Même si j'ai voulu faire mon part,
25:53si j'avais fait mon part, je n'aurais pas pu le faire.
25:56C'est ça que j'ai voulu dire.
26:00vis-à-vis de moi, ni vis-à-vis
26:02vis-à-vis de moi, ni vis-à-vis
26:02vis-à-vis de moi, ni vis-à-vis de personne.
26:06de personne.
26:06de personne. de personne. Président de la République.
26:11Président de la République.
26:11Président de la République. Président Boutogne, Nia Tewer,
26:13Président Boutogne, Nia Tewer,
26:13Président Boutogne, Nia Tewer, Saint-Jour.
26:17Il fait un excellent travail.
26:32Il fait un excellent travail.
26:32Il fait un excellent travail. Formidable.
26:39Je suis très serein parce que
26:54je suis très serein parce que
26:54je suis très serein parce que j'ai le meilleur des premiers
26:55j'ai le meilleur des premiers
26:55j'ai le meilleur des premiers ministres de l'histoire du
26:56ministres de l'histoire du
26:56ministres de l'histoire du Sénégal.
27:05Souleymane.
27:08Souleymane.
27:08Souleymane. Guessing
27:17Je ne sais pas.
27:24Je ne sais pas.
27:24Je ne sais pas. Ousmane
27:32Ousmane
27:32Ousmane 2021
27:41parce que
27:44parce que
27:46parce que
27:46parce que
27:49parce que
27:49parce que
27:52parce que
27:572021.
28:002023
28:032023
29:032024.
29:08Alors, président,
29:11Alors, président,
29:11Alors, président, conseil supérieur de la magistrature
29:15conseil supérieur de la magistrature
29:15conseil supérieur de la magistrature l'année dernière
29:18l'année dernière
29:18l'année dernière l'année précédente
29:23l'année précédente
29:23l'année précédente déclaration de patrimoine
29:29déclaration de patrimoine
29:30euh
29:33conseil constitutionnel
29:36conseil constitutionnel
29:36conseil constitutionnel de
29:39conseil constitutionnel de boss en tout cas
29:42de boss en tout cas
29:42de boss en tout cas d'un mois
29:45d'un mois d'un mois
29:47d'un mois d'un mois d'un mois
29:49d'un mois d'un mois d'un mois
29:50d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
29:52d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
29:54d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
29:56d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
29:58d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:00d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:02d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:04d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:06d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:08d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:10d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:12d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois d'un mois
30:14J'espère que la justice est rendue au nom du peuple.
30:18Tout le monde, y compris les détenus.
30:22Tout le monde, y compris ceux qui n'ont pas le droit d'appeler
30:26pour qu'on leur dise ce qu'ils veulent savoir.
30:30Cette gouvernance constructive, inclusive, participative
30:34nous permet de retenir les meilleures solutions.
30:37Parce que si on ne peut pas identifier les problèmes,
30:40c'est parce qu'on n'a pas le droit d'appeler.
30:46Le conseil supérieur de la magistrature,
30:48c'est mon entourage à qui j'ai parlé.
30:51Depuis le début du débat, chaque jour,
30:53ils me donnent le rapport journalier.
30:56Je leur ai dit que j'avais une position
30:59au conseil supérieur de la magistrature,
31:01parce que je n'avais pas le droit d'appeler.
31:03Je leur ai dit qu'ils devaient m'appeler.
31:05Je leur ai dit que c'était ce que je pensais
31:07au conseil supérieur de la magistrature.
31:11Je leur ai dit que j'avais passé 44 ans
31:15au conseil supérieur de la magistrature.
31:17J'ai passé 44 ans au conseil supérieur de la magistrature.
31:19J'avais une obsession personnelle
31:21avec le conseil supérieur de la magistrature.
31:23Parce que je croyais que le conseil des ministres
31:25était plus important que le conseil supérieur de la magistrature.
31:29Mais pourquoi nous devions sortir du conseil supérieur de la magistrature?
31:33Pourquoi? Quel était l'objectif?
31:36C'était pour garantir l'indépendance des magistrats.
31:39Oui ou non?
31:41Oui.
31:43Ces mêmes magistrats-là n'étaient pas présents.
31:46Et ils voulaient être indépendants.
31:49Je leur ai dit qu'ils devaient s'arrêter
31:51parce qu'ils étaient présents.
31:53C'est ce que je suis en train de dire.
31:55Mais personnellement,
31:57je suis allé au conseil supérieur de la magistrature
31:59avec Bagne-Fa.
32:01Mais les un mois que j'ai pris
32:04pour mobiliser tous les services de l'État,
32:07tous mes collaborateurs pour enquêter
32:10sur beaucoup de postes,
32:12sur quel est le profil de magistrat qu'il faut y mettre.
32:15J'ai travaillé avec le Premier ministre jusqu'à minuit.
32:19Jusqu'à la nuit.
32:21Si je sors du conseil supérieur de la magistrature,
32:24il faut bien que quelqu'un fasse ça.
32:26C'est leur devoir.
32:28C'est leur garantie.
32:31Ils feront ce qu'ils feront.
32:33Je ne sais pas.
32:35Ça ne veut pas dire que
32:37ça, moi, c'est délugeant
32:39parce que d'autres pays ont fait une autre option.
32:41Mais je dis que puisque l'indépendance
32:43que les magistrats veulent,
32:45que les magistrats veulent qu'ils soient indépendants,
32:47les magistrats ne sont pas présents.
32:49Parce que si je sors,
32:51ce n'est pas Pierre-Édouard qui va être indépendant.
32:54C'est juste ce que je dis.
32:56Au moment où on me remettait le rapport,
32:58je n'ai pas encore lu
33:00les arguments des tenants de Nantoug
33:03et les arguments des tenants de Nadem.
33:06Toujours est-il que
33:08les assiseurs ont convenu d'une chose.
33:11C'est le conseil supérieur de la magistrature.
33:13Même s'ils ne sont pas présents,
33:15il ne faut pas qu'il y ait une question de présence des magistrats.
33:17Il y en a d'autres au Sénégal,
33:19ils doivent entrer dans le conseil supérieur de la magistrature.
33:22Et sur ce registre-là,
33:24je n'ai pas de problème parce que j'ai fait un coup
33:26avec le COSPETROGAS.
33:27J'ai signé un décret la semaine dernière
33:29pour davantage ouvrir
33:31le COSPETROGAS.
33:33J'ai émis aujourd'hui des représentants
33:35de la communauté universitaire.
33:37J'ai émis des représentants des syndicats,
33:39des organisations syndicales.
33:41J'ai émis des représentants
33:43de l'Ordre national des experts du Sénégal.
33:46Et j'ai dit,
33:48parce qu'on est un représentant de l'opposition,
33:50on sait ce qu'il nous faut.
33:52J'ai dit, le candidat arrivé à la dernière élection,
33:54deuxième,
33:56et vous savez qui c'est,
33:58c'est le parti ou la coalition de partis politiques
34:00qui est la mieux représentée
34:02à l'Assemblée nationale.
34:04Plus le représentant de l'Assemblée nationale
34:06en tant qu'institution.
34:10Que le Conseil supérieur soit ouvert,
34:12il le sera.
34:14Avec ou sans moi, il le sera.
34:16Maintenant, décider de rester ou pas,
34:19j'attendrai de lire les arguments
34:22parce que je venais de recevoir le rapport.
34:25Je ne l'ai pas encore lu, je n'ai pas encore vu
34:27les arguments de Nadem
34:29et les arguments de Tog.
34:31Mais ceux qui, dans mon départ,
34:33sont censés garantir leur indépendance
34:35quand ils disent le président Tog,
34:37en toute froideur, en toute lucidité,
34:39avec le recul qu'il faut,
34:41je veux entendre ces arguments-là
34:43et voir le poids qu'ils donnent.
34:45Si c'est des arguments qui me convaincent, je resterai.
34:47Si c'est des arguments qui ne me convainquent pas,
34:49j'en partirai. C'est aussi simple que ça pour moi.
34:51Il y a beaucoup d'observateurs
34:53qui veulent qu'on garde
34:55ce Conseil supérieur de la magistrature
34:57pour mieux faire passer
34:59des doléances corporatistes.
35:01Est-ce que c'est le cas?
35:03Je ne crois pas au corporatisme.
35:05Je n'ai jamais défendu le corporatisme.
35:07Je ne crois pas au corporatisme.
35:09Ensuite,
35:11pourquoi?
35:13Mais regardez la démarche des assises.
35:15Est-ce que le magistrat a dit ça? Non.
35:17Pourtant, le magistrat avait
35:19écrit sur
35:21ce que devait être la justice.
35:23Mais je l'ai appelé,
35:25j'ai appelé les journalistes,
35:27la convention des jeunes reporters a été invitée,
35:29les détenus,
35:31les ordres professionnels.
35:33Tout le monde a regardé
35:35les mômes des assises.
35:37Je crois foncièrement
35:39que la justice étant rendue au nom du peuple
35:41est une affaire du peuple.
35:43Ce n'est pas une affaire du président de l'Armée publique
35:45et des magistrats.
35:47Mais les magistrats étant des fonctionnaires,
35:49doivent être affectés.
35:51Je suis fonctionnaire.
35:53Si je n'étais pas passé président de l'Armée publique,
35:55je serais allé
35:57à la direction générale des emplois et domaines.
35:59Et de 2014 où je suis,
36:01non, pas de 2014,
36:03de 2007 à 2023,
36:05le 14 avril
36:07à 22 heures,
36:09personne ne m'a donné d'affectation.
36:11C'était le ministre des Finances.
36:13Mais est-ce que c'est vrai
36:15ce que j'ai dit?
36:17Non.
36:19Je pense qu'il faut aller au-delà de ça
36:21parce que l'indépendance, ce n'est pas par rapport
36:23à l'exécutif.
36:25C'est aussi à certains lobbies,
36:27à certaines forces organisées,
36:29aux capitales, à certains groupes de pression.
36:31Donc, ne prenons pas
36:33l'ombre pour la proie.
36:35Quand il faut adresser cette question-là,
36:37nous devons le faire sans passion
36:39parce que cette réforme-là,
36:41elle doit viser la pérennité
36:43et se détacher des personnes
36:45qui sont là.
36:47Ce n'est pas une réforme qu'on fait pour moi.
36:49Même quand on dit le président de la République
36:51est-il là ou pas,
36:53si on voit le président,
36:55qui qu'il soit dans le futur,
36:57qui viendra, voilà ce qu'il faut faire
36:59pour qu'on ait la meilleure organisation.
37:01Déclaration de patrimoine.
37:03Déclaration de patrimoine, c'est ce que j'ai dit.
37:05C'est ce que j'ai déclaré.
37:07Et c'est ce que j'ai fait.
37:11Le président de la République,
37:13Arctique 37, fait sa déclaration de patrimoine.
37:15Le conseil consigne la rampe publique.
37:19Il n'y a pas de temps pour que je le fasse
37:21dans trois mois, dans cinq ans.
37:23Mais je vois que,
37:25puisque les autres membres du gouvernement
37:27veulent qu'en trois mois,
37:29que c'est un délai raisonnable
37:31pour que je fasse ma déclaration de patrimoine.
37:33Je ne vais pas la faire.
37:35Je ne suis pas le conseil consigneux
37:37qui fait partie de l'ordre judiciaire.
37:41Ils ont la latitude
37:45de la publier quand ils veulent.
37:49Ce n'est pas le conseil.
37:51S'ils veulent que je le fasse maintenant,
37:53soit demain, soit le lendemain,
37:55je devrais le déposer.
37:57Je n'avais pas le contenu de le déposer
37:59à ce moment-là.
38:01Le conseil doit voir
38:03qui va publier
38:05et qui ne va pas publier.
38:07Mais comme je l'avais dit,
38:09évoluer, c'est le même bien.
38:11J'ai tenu.
38:13Est-ce que même le patrimoine
38:15que vous avez déclaré avant et après...
38:17Entre-temps, peut-être que
38:19le présent de l'arbre, comme l'a dit
38:21M. Alassée de Lamine,
38:23nous l'avons perdu.
38:25Si je voyage aujourd'hui,
38:27je ne vais pas acheter un billet.
38:31Je ne vais pas aller à la station
38:33pour acheter de l'essence.
38:35Pourtant, je peux faire ce que je veux.
38:37Mon bien, mon territoire,
38:39n'a pas évolué.
38:41On va évaluer les biens.
38:43Les experts
38:45ont évalué le terrain.
38:47Je ne suis pas responsable
38:49de ce qui se passe sur le marché.
38:51C'est la bulle immobilière.
38:53J'ai fait ce que j'ai dû faire
38:55pour le tabac.
38:57Vous verrez.
38:59Je suis nickel.
39:01M. le président de la République,
39:03vous parlez de foncier,
39:05d'urbanisme.
39:07Nous sommes en Navette.
39:09Si la Navette s'éloigne souvent,
39:11il y a des inondations.
39:13Au Conseil des ministres,
39:15nous avons demandé
39:17d'appuyer le gouvernement
39:19pour un programme intégré
39:21pour le développement
39:23de l'assainissement.
39:25Mais nous n'avons pas
39:27un plan décennal
39:29pour lutter contre les inondations.
39:31Il y a des réussites et des échecs.
39:33Vous savez que
39:35le PIDA est en place.
39:37En termes de durée,
39:39de coopération,
39:41vous avez des objectifs.
39:43Qu'est-ce que vous pouvez faire
39:45pour soutenir le plan décennal?
39:49Pour soutenir le plan décennal,
39:53il y a une partie
39:55qui devait mobiliser
39:59environ 416 milliards.
40:01Si mes souvenirs sont bons.
40:03Cela a été engagé
40:05à hauteur de 98 %
40:07du fonds.
40:09Pourtant,
40:11nous sommes à un niveau de réalisation
40:13de 12 %.
40:15Donc, nous avons prévu
40:17un plan décennal.
40:19Si nous faisions un autre plan,
40:21nous n'aurions pas
40:23prévu ce plan.
40:25Si nous avions prévu
40:27750 milliards,
40:29nous aurions eu moins de difficultés.
40:31Au moins, la gestion orthodoxe
40:33des ressources
40:35va changer.
40:37J'ai reçu le rapport
40:39de Mbourkat aujourd'hui.
40:43Le rapport du littoral
40:45aussi, je le donnerai
40:47la semaine prochaine.
40:49Le rapport de Mbourkat
40:51a des recommandations.
40:53Mais je constate
40:55que
40:57il y a
40:599 personnes
41:01qui ont été
41:03engagées
41:05à Mbourkat.
41:07Nous avons
41:091104 parcelles.
41:11Cela ne vous choque pas ?
41:13Si je vous parle d'une nouvelle ville
41:15de Thies,
41:1734 personnes.
41:19Nous avons 16 186 parcelles.
41:21Cela ne vous choque pas ?
41:23Mais,
41:25j'ai dit
41:27que je savais.
41:31Je savais.
41:33Je savais.
41:35Mais, évidemment,
41:37nous avons 1000 parcelles.
41:39Quand la Convention des jeunes reporters
41:41a annoncé
41:43que nous allions faire
41:45à Mbourkat,
41:47nous avons pris cela
41:49pour notre patrimoine.
41:51Quand j'aurai publié
41:53ma déclaration de patrimoine,
41:55vous verrez.
41:57Je ne suis pas dans l'accumulation.
41:59Parce que,
42:01en tant qu'artiste d'exemple,
42:03vous avez vu mon compte.
42:05Pourtant, j'étais diablement heureux.
42:07Je veux rester diablement heureux,
42:09même sans l'argent.
42:11Mais, la justice sociale
42:13doit,
42:15avec un groupe de 9 personnes,
42:17avoir une partie
42:19pour les jeunes
42:21et une autre pour les adultes.
42:23Ou bien,
42:25une partie pour les jeunes
42:27et une autre pour les adultes.
42:29Qu'est-ce qu'on va faire de ça ?
42:31On va refaire le plan.
42:33Et on va aller vers
42:35une distribution plus équitable.
42:37Parce que,
42:39le problème au ressort sénégal,
42:41c'est un problème
42:43de répartition juste.
42:45Toutes ces personnes-là
42:47sont dans l'opposition.
42:49Beaucoup d'entre elles.
42:51Je sais que,
42:53quand je les vois,
42:55je sais qu'ils ne sont pas d'accord.
42:57Ils veulent avoir des 13 hectares,
42:59des 50 hectares, des 200 hectares,
43:01des 1 hectare.
43:031 hectare, c'est 43 parcelles.
43:05Pourquoi ? Parce que les jeunes doivent avoir 1 hectare.
43:0743 parcelles,
43:09c'est ce qu'on a fait au Sénégal.
43:11Les jeunes peuvent avoir
43:13leur carte d'identité,
43:15mais on ne leur donne pas 1 hectare.
43:17C'est ce qu'on cherche à réparer
43:19à Mbourkat et dans la nouvelle ville de Tiesse.
43:21C'est injuste.
43:23L'étoral aussi,
43:25on voit que
43:27il y a un bâtiment état.
43:29Pour donner
43:31le patrimoine bâti,
43:33il faut aller à l'Assemblée nationale,
43:35voter la loi,
43:37pour avoir l'autorisation.
43:39On va aller voir ce bâtiment,
43:41mais c'est bâti.
43:43Ils font ce qu'ils veulent,
43:45mais ils ne veulent pas qu'on aille voir le bâtiment.
43:47C'est un terrain nu.
43:49C'est un terrain nu.
43:51Personne ne l'occupe, ça appartient à l'État.
43:53On ne peut pas le laisser.
43:55Si on sait que
43:57on a été bâti,
43:59on va annuler
44:01les bâtiments dans l'appartement
44:03de la CGEPA.
44:05Il y a encore énormément de choses
44:07à récupérer.
44:09Ce n'est pas pour les décevoir.
44:11Mais ça doit aller
44:13au Sénégal.
44:15Parce que si on est bâti,
44:17on ne peut pas
44:19aller voir le bâtiment.
44:21Si on est bâti,
44:23on ne peut pas aller voir le bâtiment.
44:25Si on est bâti,
44:27on ne peut pas aller voir le bâtiment.
44:29C'est une sécurité.
44:31On doit soutenir
44:33les Sénégalais.
44:35Les gens ont la même chance
44:37d'accéder.
44:39On sait à quel point c'est difficile
44:41d'accéder à la propriété.
44:43C'est pour ça qu'on a réduit le ciment.
44:45On va faire plus d'accès
44:47à logement.
44:49Parce qu'ils méritent ça,
44:51les Sénégalais.
44:53C'est juste le but de l'exercice.
44:55Sur l'électoral, c'est la même démarche.
44:57C'est la même démarche.
44:59Premier ministre,
45:01ils ont découpé
45:03et ça a été
45:05des histoires
45:07de 4 000, 5 000.
45:09Mais bon,
45:11on ne s'est pas intéressé.
45:13On s'est dit,
45:15si on accède,
45:17malheureusement,
45:19c'est difficile.
45:21Mais on peut accéder.
45:23C'est pour ça qu'on a
45:25réduit le ciment.
45:29C'est une question
45:31qui a de l'importance.
45:33C'est pour ça qu'on a
45:35réduit l'inondation.
45:37On doit aussi
45:39aller vers l'agriculture
45:41et la pêche.
45:43Pour la santé,
45:45Pierre-Edouard
45:47et Marie-Ème.
45:49Monsieur le président
45:51le temps
45:53de la diplomatie.
45:55La santé,
45:57le secteur
45:59le secteur
46:01le secteur
46:03le secteur
46:05le secteur
46:07le secteur
46:09le secteur
46:11les réformes
46:13le secteur
46:23les réformes
46:25le secteur
46:31mais aussi
46:33l'écorce
46:35l'écorce
46:37tout le monde
46:39vita motif
46:41Peu de médecins acceptent d'aller surtout avec une certaine spécialité.
46:48Ils ont fait l'option d'aller dans les endroits les plus reculés pour exercer là-bas et ils ont ce mérite-là.
47:00Donc du côté du gouvernement, il doit d'abord, sur le plan de la formation, permettre plus de spécialités.
47:11Ensuite, il faut que l'infrastructure hospitalière soit présente partout, avec le niveau de prestation.
47:20La prestation doit être ordinaire, il faut aller des kilomètres pour pouvoir l'obtenir.
47:29C'est pour ça que j'ai fait des contrats dans le domaine de la santé.
47:34J'avais dit qu'on allait y aller parce qu'on a besoin de ressources pour avoir deux hôpitaux.
47:40Ou alors, il y a des hôpitaux qui n'ont pas de services, on va y aller.
47:44Donc la rationalisation et la carte sanitaire, le gouvernement a fait beaucoup d'efforts par rapport à l'implantation des hôpitaux
47:52pour qu'ils aient toutes les spécialités et le plateau technique qu'ils ont besoin.
48:02Sur le plateau technique aussi, les hôpitaux ont des offres, mais nous veillons juste à ce que les facturations correspondent au prix du marché.
48:12Parce que, comme je l'ai dit, la surfacturation de l'hôpital, on ne peut pas la faire.
48:18Donc il faut rationaliser l'utilisation des ressources, diversifier le maillage pour qu'il y ait des hôpitaux de référence.
48:31Ensuite, former le personnel et les spécialités pour qu'il y ait des spécialités pour qu'on puisse faire les prestations qu'il faut.
48:45Donc ça reste un défi. Des choses ont été faites, d'autres ont été moins bien faites.
48:51Notre responsabilité, c'est d'apporter le meilleur de ce que nous avons fait.
48:56Et ce que nous n'avons pas fait, c'est d'apporter le meilleur de ce que nous avons fait.
49:00Mais le gouvernement a fait des erreurs.
49:02Monsieur le Président, juste sur le plateau et sur l'implantation.
49:05Sur le plateau, vous avez dit qu'il y a beaucoup d'efforts qui ont été faits.
49:09Mais seulement sur la dimension foncier rurale.
49:12C'est ce qui nous a permis de sécuriser le plateau pour qu'il y ait des grandes surfaces pour faire de l'agro-business.
49:22Mais ce que j'ai le plus besoin, c'est l'impact sur le plateau.
49:26Si vous regardez les résultats de l'INSD sur le recensement, si vous regardez la population qui vit sur le plateau,
49:34parce que mes notes sont fidèles, il y a 82 000 personnes qui vivent sur le plateau.
49:42Plus 2 500 personnes dans l'aquaculture.
49:45Et il y a quelques décennies, des centaines de milliers, voire des millions de personnes vivaient directement ou indirectement sur le plateau.
49:53Et tout ce que nous avons entendu sur l'émigration clandestine, les contrats, les accords de pêche avec l'Union Européenne,
50:01les pavillons sénégalais et les navires qui viennent pêcher,
50:04tout ceci est dans votre vision et votre vision de l'avenir,
50:11pour qu'il y ait de l'emploi partout, dans la nutrition, dans la création d'emplois, dans la devise et dans l'économie.
50:21Monsieur le Président, je sais qu'il y a beaucoup de problèmes,
50:25mais c'est sûr qu'il y a des visions et des objectifs.
50:30D'abord, sur le foncier, surtout rural, il est important que nous allons vers une réforme pour sécuriser les droits de ceux qui détiennent la terre.
50:42Parce qu'il y a beaucoup de choses qu'on doit faire, mais on ne l'a pas fait.
50:46Nous ne pouvons pas arrêter de construire des fonciers depuis des centaines d'années.
50:52Si nous demandons des papiers, nous dirons qu'il n'y en a pas parce que c'est le domaine national.
50:55Mais si nous le voulons, nous le ferons immatriculé, nous le ferons dans les pays, nous le ferons dans les mêmes titres fonciers.
51:01Souvent, même si la mise en valeur n'est pas encore faite.
51:03Cela, si nous le pouvons faire, nous devons le faire pendant des décennies.
51:09Et si nous le faisons avec des fonciers commencés, nous ne pouvons pas les garantir en banque.
51:13Mais surtout si nous voulons faire de l'agro-business, de la grande surface, comme vous le dites,
51:17il faut qu'on ait de la générosité, qu'on sache qu'on ne peut pas les arrêter, qu'on ne peut pas les arrêter.
51:22Donc, la première chose qu'il faut arrêter, c'est l'argent.
51:26Donc, si vous savez qu'il n'y a pas d'argent, c'est parce que vous avez perdu de l'argent.
51:30Mais si vous êtes là, vous apportez de l'argent, vous apportez le capital, vous installez les gens,
51:35vous les payez, vous les payez parce qu'ils travaillent, mais vous n'avez rien parce qu'ils ont apporté de l'argent.
51:42Si nous faisons ça, tout ce que vous voyez, c'est de l'argent.
51:45Mais si vous avez des gens qui sont là, vous ne les apportez pas.
51:48Si vous les apportez, si vous les emmenez dans la ville, vous ne les apportez pas.
51:52Demain, vous allez voir, parce que nous ne faisons rien.
51:55Si vous avez des gens qui travaillent, vous ne les apportez pas.
51:59Si vous avez des gens qui travaillent, vous n'apportez rien.
52:01Rien n'est fait dans ce pays parce qu'il n'y a pas d'argent.
52:04C'est pourquoi, si le ministre de l'Agriculture veut faire des coopératives, de le développer,
52:10mais en fait, parce que nous pensons que c'est les petites exploitations familiales agricoles,
52:14c'est la solution à l'autosuffisance alimentaire et à la modernisation de l'agriculture.
52:19C'est pourquoi il y a un accompagnement sur ces exploitations,
52:22pour que, si nous pouvons les valoriser, nous pouvons les garantir,
52:27pour qu'ils puissent sortir de la chaleur, qu'ils puissent s'occuper d'eux,
52:30pour qu'ils puissent faire leurs installations, pour payer.
52:32Parce qu'ils le connaissent, ils l'aiment, et ils l'attendent.
52:34Il leur manque juste de l'argent.
52:36Donc, dès qu'on fait ça, il faut qu'on collabore avec eux.
52:40C'est pour ça qu'il faut qu'ils soient des agriculteurs,
52:46mais qu'ils soient des agriculteurs qui vont aller en jeune aventure avec les détenteurs du capital.
52:54C'est ça, le côté foncier.
52:56Ensuite, il y a le NAPE.
52:58Le NAPE, je crois que notre gouvernement a déjà fait un travail de transparence,
53:03d'avoir publié tous les navires au large de nos côtes dépêchées.
53:09L'autre travail qu'on a fait, peut-être que le gouvernement ne l'a pas communiqué,
53:15mais il nous a arraisonné de nombreux bateaux.
53:18Qu'est-ce qu'il faut faire ?
53:20Parce qu'on vous l'a dit,
53:22ce qu'on vous a signalé,
53:24c'est qu'il y a tant de kilomètres qu'on n'a pas fait de NAPE,
53:26parce qu'on veut qu'on l'abandonne, notre NAPE 4.
53:29Si on l'abandonne, notre NAPE 4,
53:31ce qu'il y a de NAPE 4,
53:33c'est qu'on ne peut plus avoir NAPE 4.
53:36On a arrêté tout le monde,
53:38on a traversé le périmètre,
53:40et on ne peut plus avoir NAPE 4.
53:42C'est ce qu'il faut faire.
53:44Ce qu'on a fait, c'est qu'on l'a arrêté,
53:46on l'a arrêté, on l'a arrêté,
53:48on l'a arrêté, on l'a arrêté.
53:50Parce que tant qu'on l'a arrêté,
53:52on ne va pas leur arraisonner,
53:54on ne va pas leur faire de NAPE 4.
53:56Si on arrête les récidivités,
53:58on ne va pas leur faire de NAPE 4.
54:00Mais évidemment, si on prend leur essence,
54:03leur argent et leur temps,
54:05ils vont faire des failles,
54:07des pertes,
54:09mais si on arrête, on peut les refinancer,
54:11c'est pour ça qu'on est en campagne.
54:13Mais si on arrête d'avoir de l'argent,
54:15on va perdre NAPE 4.
54:17C'est juste ce travail-là qu'il faut faire.
54:20Je sais que nos partenariats,
54:22y compris l'Union européenne,
54:24nous savons que ce que nous signons
54:26dans les accords de paix,
54:28je ne vais pas en parler plus.
54:30Mais un, ça va changer.
54:32Deux, si tu signes quelque chose,
54:34tu dois respecter ce que tu signes.

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