Chaque année, l'armée de l’air française et ses alliés organisent un exercice à grande échelle autour du territoire français. Cette année, plus de 50 aéronefs sont engagés dans l’opération. Cinq nations prennent part à l’exercice : la Grande-Bretagne, le Canada, l’Espagne, la Grèce et l’Italie. Sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, les rafales de l’armée de l’air française font face à un scénario fictif : une guerre contre un “ennemi à équipement équivalent”, qui n‘est pas sans rappeler la Russie.
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00:00Seul le vrombissement des moteurs de cet escadron de chasseurs,
00:05pardés de leurs missiles de combat,
00:07vient rompre le calme de la base aérienne de Mont-de-Marsan.
00:11Un balai millimétré parfaitement coordonné
00:14pour cet exercice annuel de haute intensité
00:17de l'armée de l'air française et de ses alliés.
00:21Aujourd'hui, une vingtaine d'appareils vont décoller,
00:23des Rafales, des Mirages 2000,
00:25Français et Grecs, pour un exercice en conditions réelles.
00:31L'armée de l'air française
00:35Pendant trois semaines, l'armée suit un scénario de combat fictif
00:39sur une zone de plusieurs milliers de kilomètres carrés
00:42du Pays Basque jusqu'à Brest, en Bretagne.
00:49Des objectifs voulus réalistes,
00:51comme protéger des sites sensibles
00:53ou encore réaliser des frappes de précision en territoire hostile.
00:58Mission auxquelles participe cette année le commandant Vincent,
01:01pilote chevronné du fleuron français, le Rafale.
01:05Avec des missions plus complexes, plus poussées,
01:07des objectifs potentiellement plus compliqués à atteindre,
01:09en fonction de la menace qu'on pourrait avoir imaginée en face,
01:12du scénario, des objectifs à atteindre.
01:14Dès la préparation, on augmente le niveau de la mission en elle-même.
01:19On a l'opportunité et la chance de pouvoir travailler avec nos amis grecs
01:23et donc de pousser encore plus loin cet entraînement
01:25et cette coopération qu'on pourrait avoir avec eux.
01:27Un scénario fictif de combat contre un ennemi
01:30qui n'est jamais vraiment nommé.
01:32Que ce soit ce qui est passé au Moyen-Orient,
01:34ce qui se passe en Afrique, ce qui se passe sur l'est de l'Europe,
01:36ce qui se passe quelle que soit la région du globe,
01:38nous notre objectif c'est de s'entraîner, d'être prêts
01:40à offrir des possibilités pour la France, pour nos politiques,
01:43à répondre à leurs attentes.
01:46Difficile pourtant de ne pas penser à l'hypothèse
01:48d'une projection française sur le théâtre ukrainien.
01:51Dans ce scénario, la France se bat
01:53contre une force ennemie à armement équivalent,
01:56appelée les Rouges.
01:58Faut-il y voir une représentation de l'armée russe ?
02:01Le colonel Frédéric, chef d'orchestre de cet entraînement,
02:04botte en touche.
02:06Tous les théâtres d'opérations sur lesquels on peut avoir des informations
02:10peuvent être amenés à nous orienter,
02:13à venir compléter nos scénarios.
02:15L'objectif premier c'est bien d'être au rendez-vous des opérations.
02:19C'est de la préparation pour permettre à l'ensemble des capacités
02:22de l'armée de l'air et de l'espace
02:24d'assurer les contrats opérationnels qui lui sont donnés.
02:27Cela nous permet de démontrer notre crédibilité également
02:30et nos capacités à s'engager en coalition.
02:33À l'orée de la base, ce système français de défense antiaérienne
02:36participe lui aussi à l'exercice.
02:39L'un d'entre eux, cd à Kiev, défend déjà le ciel ukrainien.