Raphaël Stainville : «On est dans une sorte d’improvisation»
Raphaël Stainville, journaliste, à propos de la candidature de Gabriel Attal à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale : «On est dans une sorte d’improvisation».
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00:00On peut se souvenir tout de même Raphaël Stainville de ses propos de Gabriel Attal,
00:03c'était sur France Inter, où il disait entre les deux tours
00:07« tout sauf le Rassemblement National quitte à mettre un bulletin La France Insoumise ».
00:12C'est important de le rappeler au moment où justement les actuels ministres
00:17et ceux qui aujourd'hui tentent de créer de nouvelles coalitions
00:22cherchent à tout prix à faire oublier qu'ils ont participé à l'élection
00:26d'un certain nombre de députés de La France Insoumise,
00:28et pas seulement de La France Insoumise,
00:30des écologistes qui s'étaient compromis notamment dans les violences de Sainte-Soline.
00:35Tout ça, aujourd'hui, c'est important de pouvoir le souligner.
00:39C'est ça tout ce qui rappelle Marine Le Pen,
00:40on va peut-être voir d'ailleurs ce qu'elle a dit aujourd'hui dans un tweet.
00:43Non mais si je peux terminer, parce qu'il y a quand même une incongruité institutionnelle
00:48de voir aujourd'hui Gabriel Attal candidater pour la présidence de ce groupe,
00:52alors même qu'il est toujours Premier ministre,
00:54qu'il n'est pas Premier ministre démissionnaire.
00:57Honnêtement, on est dans une sorte d'improvisation
01:00où j'ai l'impression qu'il va falloir s'habituer jour après jour à ces nouveautés
01:04où on apprend finalement en marchant cercle.
01:07Mais c'est assez inédit quand même de voir même 17 ministres
01:11qui ont été élus députés, qui sont aujourd'hui dans une sorte d'entre-deux.
01:18On compose avec ça, mais ce n'est pas dans l'esprit des institutions.
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