Obsepub SRI x Oliver Wyman x Udecam S124

  • il y a 2 mois
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00:00:00Bonjour tout le monde, merci d'être là si nombreux, je vous un petit mot d'accueil,
00:00:20vous remercier et puis de passer surtout la parole à Emmanuel Amiau chez Oliver Weinmann
00:00:26qui a travaillé sur cette édition.
00:00:30Merci beaucoup Hélène, écoutez je suis très content de vous retrouver, de retrouver autant
00:00:38de têtes connues, merci à tous ceux qui ont participé pour, avec nous, élaborer
00:00:44ce 32e observatoire du SRI Ludecam, vous nous avez donné du temps d'entretien, vous
00:00:50nous avez donné des données, comme vous le savez, comme toujours on croise les données
00:00:55du SRI, les données de Ludecam et puis aussi les données publiques qu'on croise et on
00:01:01ajuste aussi si nécessaire les données de 2023 en fonction des, pour prendre en compte
00:01:08les dernières publications des différents acteurs.
00:01:09Je m'appelle toujours Emmanuel, Maïté s'appelle toujours Maïté, mon associé qui va présenter
00:01:19une grosse partie de la présentation.
00:01:21Comme d'habitude, pardon, ah oui j'oubliais qu'ensuite à l'issue de notre intervention,
00:01:30Magali interviendra et Corinne interviendra aussi en conclusion.
00:01:35Donc comme d'habitude on va aller revoir d'abord la synthèse des résultats, ensuite on présentera
00:01:46l'édition en levier, le display, le search, le social et puis on fera un zoom sur les
00:01:53grandes tendances et puis on finira par des prévisions sur l'année 2024.
00:02:04Petit point de méthodologie, la méthodologie n'a pas changé, on l'a présenté sous une
00:02:08nouvelle forme, on est vraiment sur une vision sell side du marché, donc on prend en compte
00:02:13les revenus des différents éditeurs et des médias, que ce soit des éditeurs de
00:02:18contenu, que ce soit les plateformes, que ce soit les retailers, les réseaux sociaux,
00:02:22les moteurs de recherche etc.
00:02:24Et on prend en compte l'ensemble des modes de commercialisation, que ce soit le programmatique,
00:02:30le gré à gré, tout ce qu'on exclut en fait c'est ce qui est extension d'audience et
00:02:35off-site, mais on prend en compte l'ensemble des revenus de tous ces acteurs.
00:02:43Notre étude est assez complète, on n'oublie rien et on essaie de faire au mieux pour avoir
00:02:50les meilleures estimations du marché pour les chiffres publics de manière très granulaire,
00:02:56de manière très bottom up, acteur par acteur.
00:02:59Vous comprendrez qu'on ne peut pas communiquer les chiffres des différents acteurs publiquement,
00:03:05mais tel qu'on fait le modèle, on a une vision très précise des chiffres de YouTube,
00:03:10de Meta, de Google etc.
00:03:13Donc on peut donner des indications et pas de chiffres précis.
00:03:18Ce qu'on voit, c'est qu'on franchit la barre des 5 milliards par semestre sur le marché,
00:03:22donc c'est une très bonne croissance.
00:03:25On est cette année sur 14% de croissance.
00:03:29A vrai dire, c'est supérieur à ce qu'on pensait atteindre sur ce semestre.
00:03:36On voit qu'on avait au S1 2023 une croissance de 5%.
00:03:42On a eu un très bon S2 2023, donc on est vraiment sur cette tendance de croissance importante.
00:03:48Et avec 14%, on voit qu'on est sur un marché ultra dynamique.
00:03:53Malgré le contexte géopolitique, malgré le contexte économique aussi,
00:03:59qui est tendu pour les ménages, la consommation en fait reste très bonne.
00:04:05Et elle est générée dans tous les secteurs, mais en particulier sur l'automobile,
00:04:09sur hygiène, beauté, grande distribution, une augmentation très importante des dépenses.
00:04:20Et le slide traditionnel qu'on vous a montré depuis plusieurs sessions,
00:04:24c'est un marché qui continue à croître depuis 2014.
00:04:28Depuis les dernières années, on avait 12% de croissance par an.
00:04:33Donc quand on voit le 14% de ce semestre, c'est quand même un point de plus que le premier semestre.
00:04:39Des années précédentes, donc on voit que la tendance est quand même très bonne.
00:04:44Et on remarque que depuis 2018, le marché a plus que doublé.
00:04:50Quand vous comparez le 2,4 milliards de la barre bleue en bas par rapport aux 5 milliards de ce semestre,
00:04:58on est sur un doublement de marché en quelques années.
00:05:02Donc c'est quand même un marché exceptionnel de manière macro.
00:05:05Ensuite, on va regarder l'édifier en levier.
00:05:07On va voir que c'est assez hétérogène d'un segment à l'autre.
00:05:16Ce qu'on voit, c'est que le social et le display tirent l'essentiel de la croissance.
00:05:24Et si on les reprend un par un, le search avec 11% de croissance diminue d'un point sa part de marché.
00:05:31On va y passer de 46 à 45%.
00:05:35Donc, il reste une dynamique du search qui est portée par la recherche du ROI.
00:05:41Une dynamique du search aussi portée par la long tail.
00:05:45De plus en plus d'annonceurs, de petits annonceurs utilisent le search et porté aussi par le retail search.
00:05:52On y viendra plus en détail tout à l'heure.
00:05:54Le deuxième levier, c'est le social.
00:05:57Progression quand même assez incroyable de 25% sur le social et qui gagne trois points de part de marché d'une année à
00:06:04l'autre sur un semestre.
00:06:05On a maintenant un social qui vaut 1,4 milliard.
00:06:08C'est énorme.
00:06:10Et pour nous, le principal effet, c'est la progression de la long tail.
00:06:14Toujours de plus en plus d'annonceurs petits avec une super expérience client facile.
00:06:21C'est aussi des progressions d'un méta qui, au niveau européen, accrue 30% sur le Q1 2024.
00:06:30Donc, méta et pas que Instagram et Facebook aussi avec des augmentations de CPM assez important tiré par la vidéo et une
00:06:39progression de Tik Tok aussi d'environ 30% et portée aussi par des nouveaux annonceurs, en particulier des annonceurs
00:06:49chinois, Chine et Témou, par exemple, mais d'autres qui mettent beaucoup d'argent sur la table, sur les réseaux sociaux.
00:06:57Le troisième, c'est le display.
00:06:59Le display tire bien son épingle du jeu avec une croissance de 15%.
00:07:04C'est très important.
00:07:06Il reste étale quant à sa part de marché à 19% et atteint presque un milliard sur le semestre.
00:07:15Sur l'ensemble de l'attraction du display, on peut l'attribuer, on le verra tout à l'heure, essentiellement à la progression de la vidéo.
00:07:24Et le dernier, l'affiliation emailing comparateur est à peu près stable à 1%.
00:07:30On voit que l'emailing en particulier souffre pas mal et les autres, l'affiliation comparateur augmente, mais on a une chute assez
00:07:39importante de l'email.
00:07:46Ensuite, on a essayé, comme la dernière fois, de sortir le Retail Media à Such en tant que tel.
00:07:52Pour voir quel impact il a sur les autres leviers et c'est assez flagrant que le Retail Media, si on prend Search et Display, qu'on les
00:08:01sélectionne les deux, a une croissance de 18%, donc très bonne, par rapport à un Search hors Retail qui tombe à 8% de croissance.
00:08:12Donc, on voit qu'on a un Search qui est plutôt perte de vitesse par rapport aux réseaux sociaux.
00:08:16Si on lui enlève la partie Retail Search, on a vraiment une sorte de transformation.
00:08:23Commence, en fait, on pense que l'IA va en particulier changer le Search de manière importante, mais c'est important d'avoir en tête
00:08:33cette nouvelle segmentation qui peut être de plus en plus dans l'observatoire du SRI prendra le pas sur l'autre segmentation.
00:08:43Je vais laisser Maïté rentrer dans les leviers.
00:08:49Bonjour à tous.
00:08:51Donc, vous m'entendez bien.
00:08:54Moi, je vais rentrer dans le détail de chacun des leviers.
00:08:56Comme d'habitude, on va faire un zoom un peu profond sur le Display catégorie par catégorie, type d'acteur par type d'acteur.
00:09:02Et puis ensuite, on passera sur les autres leviers que sont le Search social, affiliation, emailing et comparateur.
00:09:08Alors, comme l'a dit Emmanuel, on a un Display qui a été en très grande forme en fait, ce semestre.
00:09:13C'est dans la droite lignée de ce qu'on a vu au semestre précédent, mais c'est quand même encore une accélération du Display.
00:09:20On parlait il y a quelques années d'un levier qui était probablement en perte de vitesse complète, voire qui commençait à être obsolète.
00:09:26Et en fait, on a une renaissance du Display qui, vous allez le voir, se distribue entre différents types d'acteurs et qui est notamment porté par la vidéo.
00:09:34Donc là, plus 15%, c'est-à-dire supérieur au marché total qui est à 14%.
00:09:41Si je passe sur cette décomposition de la croissance par type d'acteur, donc c'est une slide qu'on présente tous les ans, qui n'est pas forcément facile à comprendre.
00:09:48Donc, je vais juste l'expliquer très rapidement avant de rentrer dans le détail.
00:09:53L'axe des ordonnées, vous voyez la taille du marché pour chacun de ces types d'acteurs.
00:10:00Le taux de croissance est sur l'axe des abscisses, donc plus on est à droite, plus on croit vite.
00:10:04Et ensuite, les différents couleurs.
00:10:06En vert, on voit tous les acteurs qu'on appelle de l'édition et d'info.
00:10:09Donc nous, dedans, on mettait les acteurs traditionnels de la presse, notamment.
00:10:13Les acteurs Retail et Service en rose.
00:10:15Donc là, ça va être tous les retailers, mais aussi, on inclut Le Bon Coin, Se Loger, par exemple.
00:10:20En bleu, c'est les plateformes de streaming vidéo et musical.
00:10:24Donc typiquement, les Netflix, Amazon Prime.
00:10:26On a aussi Dailymotion, YouTube.
00:10:28Et puis en gris, les acteurs traditionnels, entre guillemets, télé et radio.
00:10:33Premier renseignement de cette slide, c'est qu'en fait, la bulle la plus à droite, c'est les acteurs télé et radio.
00:10:40Donc, on a eu des acteurs traditionnels,
00:10:43broadcaster et radio qui ont cru extrêmement vite, bien plus vite que le reste du marché sur ce display.
00:10:52Ça a été porté par deux types de tendances.
00:10:55Et puis, on reviendra dans le détail un peu plus tard, notamment l'essor de la connectivité,
00:11:00qui commence à devenir un point focal des campagnes pour les annonceurs.
00:11:04Et puis, les radios qui ont vu un semestre extrêmement dynamique,
00:11:08notamment avec un report d'investissement de la fin des prospectus boîte aux lettres.
00:11:17Ensuite, si je fais par ordre des croissants, on est des acteurs streaming vidéo et musical.
00:11:21Donc ça, on est habitué à avoir une très forte croissance.
00:11:24On a YouTube qui a bien redémarré.
00:11:26En fait, il y a quelques années, on discutait d'un ralentissement de YouTube.
00:11:29Là, on a un redémarrage, donc une multiplication des écrans pub.
00:11:33Aussi, une augmentation des CPM et un retour des audiences.
00:11:37Et puis, on a aussi d'autres plateformes qui se sont ouvertes.
00:11:41Donc, on connaît l'histoire, mais Netflix, Disney+, Amazon Prime Vidéo et Dailymotion
00:11:46qui retrouvent des couleurs.
00:11:49Les acteurs retail et services continuent à croître, mais comme on le verra plus tard,
00:11:53c'est vraiment le search qui porte la croissance de ces acteurs.
00:11:58Donc là, on est plutôt sur une croissance très modérée qui n'inclut pas,
00:12:02comme le disait Emmanuel dans la méthodologie, l'off-site, l'extension d'audience
00:12:06qui, elles, pour le coup, sont beaucoup plus dynamiques que ce que nous,
00:12:08on peut afficher ici, qui est juste du display classique on-site.
00:12:12Et puis après, les acteurs de l'édition et d'info.
00:12:15On avait déjà fait un focus spécifique il y a six mois sur ce sujet,
00:12:19puisque ce sont des acteurs qui voient un ralentissement de leurs investissements
00:12:24dans un display qui s'est un peu atténué par rapport au semestre précédent,
00:12:29mais qui continue à être réel.
00:12:32Donc, si on regarde un peu l'évolution de cette croissance,
00:12:35donc il y a trois barres par type d'acteur.
00:12:37La plus claire, tout à gauche, c'était la croissance entre 2021 et 2022,
00:12:42puis 2020 et 2023.
00:12:43Et puis, la barbe bleue foncée, c'est ce qu'on regarde juste pour ce semestre.
00:12:47Vous voyez donc, on a eu une accélération pour tous les acteurs
00:12:51qui sont traditionnellement des acteurs de la vidéo et de l'audio,
00:12:55donc plateforme de streaming vidéo et musicale,
00:12:57et puis la télé et radio.
00:12:59On a eu un ralentissement très fort pour les acteurs retail et services,
00:13:03qui démontrent surtout, en fait, un ralentissement complet du display classique,
00:13:09puisque ces acteurs font beaucoup moins de vidéos
00:13:12et qui ont trouvé des relais de croissance dans le search et dans l'extension d'audience.
00:13:16Et puis, les acteurs de l'édition et d'info,
00:13:17on est sur un semestre qui est quand même meilleur
00:13:20que ce qu'on avait pu voir au semestre précédent,
00:13:23mais qui reste sur une décroissance des revenus publicitaires sur le display.
00:13:29Si on décompose le display par type de format,
00:13:34cette fois, on voit très clairement que la vidéo,
00:13:39non seulement est devenue largement majoritaire,
00:13:41mais ça, maintenant, on est habitué,
00:13:43mais surtout porte une très grande partie de la croissance,
00:13:46à la fois en pourcentage, mais aussi en valeur absolue.
00:13:50Donc là, nous, on inclut à la fois l'instream et l'outstream.
00:13:53Comment on explique la croissance de la vidéo ?
00:13:56Un, il y a eu une explosion du nombre d'inventaires,
00:13:58puisqu'il y a plein de nouvelles plateformes qui se sont ouvertes.
00:14:02Il y a aussi plus de formats qui ont permis d'intégrer de nouveaux types d'inventaires vidéo.
00:14:11Ensuite, on a eu une demande croissante des annonceurs
00:14:15de développer des plans médias qui croisent la télé linéaire et la télé connectée.
00:14:20Et ça, un grand nombre d'acteurs ont bénéficié de ces plans médias.
00:14:24Et puis, tout ça a résulté en des CPM qui ont augmenté sur la vidéo,
00:14:31notamment avec tout un sujet de mesure de l'attention
00:14:34qui devient central dans une partie des campagnes
00:14:36et qui est bien meilleure sur la vidéo que sur d'autres types de formats.
00:14:41Ensuite, on a un classique qui stagne.
00:14:43Donc, si je vous mets le chiffre après la virgule, on est à 0,3%.
00:14:46Donc, c'est quand même une toute petite croissance que vous voyez,
00:14:48on passe de 294 à 295 millions d'euros.
00:14:53Et on voit donc la part relative du classique qui baisse à 31%
00:14:56quand elle était à 36% il y a un an.
00:15:00Là, c'est un peu le pendant de tout ce que je viens d'expliquer sur la vidéo.
00:15:03En fait, c'est des formats qui ont moins d'attention.
00:15:07Les CPM sont moins sont moins élevés et le ROI est un peu moins bon
00:15:13que ce qui peut être vu sur notamment la vidéo.
00:15:17Les OPS se sont très bien portés à ce semestre.
00:15:19Donc, c'est un levier qui a moins, on va dire, de logique historique.
00:15:24On a des semestres, ça se porte très bien.
00:15:25Puis, il y a des semestres où il ne se passe plus rien.
00:15:26Et puis après, ça repart, etc.
00:15:28Là, on a un effet, notamment GIO, où il y a quelques acteurs
00:15:31qui, spécifiquement, vont accompagner des top annonceurs des GIO
00:15:36sur des opérations spéciales en ligne.
00:15:38On pense à Brut, par exemple, et ça a été un semestre qui a été
00:15:42très bon sur les OPS, qui représentent à peu près 7% du total du display.
00:15:49Et on conclut sur l'audio qui continue à être très dynamique.
00:15:52En fait, l'audio, c'est un levier qui continue à avoir des taux de
00:15:55croissance qui dépassent les 25%, alors qu'on commence à être sur
00:15:59des tailles significatives du marché, puisque comme on a atteint 53
00:16:02millions à ce semestre, en toute logique, on devrait avoir
00:16:04dépassé les 100 millions à la fin de l'année.
00:16:08Et c'est porté à la fois par une évolution des usages des
00:16:11consommateurs, une évolution aussi des formats.
00:16:14Donc, on a beaucoup parlé, par exemple, de podcasts qui sont
00:16:17avec des inventaires qui sont vendus en host trade.
00:16:20Donc, c'est-à-dire que la personne qui parle dans le podcast
00:16:25est aussi celle qui fait l'annonce, l'annonce publicitaire
00:16:29pendant le format.
00:16:30Et ça, ça a beaucoup, beaucoup d'impact.
00:16:32Ça a beaucoup été vendu.
00:16:33Il y a eu des grosses campagnes, par exemple, d'Airbnb ces
00:16:36derniers, ces derniers mois.
00:16:37Et puis, c'est une très bonne complémentarité avec
00:16:39la radio linéaire.
00:16:40Donc, en fait, c'est un peu la même logique cross média,
00:16:42télé linéaire, télé connectée qui se retrouve maintenant sur
00:16:46les podcasts, dans des plans médias qui sont assez bien,
00:16:48assez bien structurés.
00:16:51Si j'avance donc la vidéo, je pense que je vous ai dit à peu
00:16:53près tout ce qui est tout ce qui est intéressant à savoir.
00:16:57On continue à voir que c'est quand même l'instream qui
00:16:59porte la très grande majorité de la croissance.
00:17:02Et dans ces acteurs, pour rappel, nous,
00:17:04on inclut YouTube.
00:17:06On met YouTube dans le dans le display.
00:17:08On inclut aussi Dailymotion.
00:17:11Voilà, et l'outstream continue à croître, mais évidemment,
00:17:14beaucoup moins fort, avec quand même un outstream qui
00:17:17stabilise une part à peu près à 8%.
00:17:20Et puis, la très grande majorité du marché qui reste,
00:17:23qui reste l'instream.
00:17:25Si je zoome sur l'audio, ce qu'on faisait
00:17:28traditionnellement, c'était d'essayer d'isoler la
00:17:31part de la croissance qui venait des plateformes.
00:17:33Donc, ce qu'on appelle les plateformes,
00:17:34c'est des acteurs comme Deezer ou Spotify, par exemple.
00:17:38Et là, on voit qu'en fait, la dynamique de croissance est
00:17:40portée pas que par les plateformes.
00:17:42On a vraiment une très, très forte croissance,
00:17:44plus 27%.
00:17:46C'est exceptionnel, en réalité, par les radios,
00:17:50les régies généralistes et ce qu'on appelle les réseaux
00:17:52publicitaires qui vont être les acteurs comme
00:17:55Audion ou Acast.
00:17:58Ce que je disais tout à l'heure, c'est qu'on a eu une
00:18:01croissance du nombre d'inventaires sur l'audio,
00:18:05pardon, avec une inflation aussi sur les CPM.
00:18:07Maintenant, ce levier a montré sa puissance et a montré
00:18:12qu'on peut avoir une logique héroïste.
00:18:15Il y a eu une accélération aussi de la part du
00:18:17programmatique, alors qu'au départ,
00:18:18c'était des campagnes qui étaient un peu,
00:18:20qui étaient essentiellement du gré à gré,
00:18:22qui étaient presque similaires à des Ops.
00:18:24Maintenant, on est vraiment sur quelque chose d'industriel
00:18:26qui tourne ou une partie des inventaires sont vendus
00:18:29en programmatique.
00:18:30On a eu aussi une extension du nombre de secteurs
00:18:33d'annonceurs qui sont intéressés.
00:18:34Donc, on est allé vers de l'automobile,
00:18:37du telco, de l'entertainment, ce qui était un peu moins le cas
00:18:39ces dernières années, où c'était plutôt des acteurs,
00:18:42on va dire les clients traditionnels de la radio qui
00:18:45achetaient, qui achetaient de l'audio.
00:18:47Et puis, on a aussi dans ces chiffres une très forte
00:18:50croissance de YouTube sur l'audio qui vend des
00:18:54inventaires audio.
00:18:55On en avait déjà parlé il y a six mois,
00:18:57mais c'est une tendance fondamentale qui continue
00:19:00à être, à être vraie.
00:19:04Alors, sur le programmatique versus le gré à gré,
00:19:07il y a quelques années encore, comme quoi parfois on se
00:19:10trompe, on se posait la question,
00:19:12est-ce que le programmatique est en train de ralentir?
00:19:14Est-ce qu'on est en fait les modèles traditionnels de
00:19:17publicité avec du gré à gré et des gros annonceurs va
00:19:20plutôt redevenir la norme?
00:19:22La réalité, c'est que le programmatique continue à
00:19:24croître très, très vite.
00:19:26C'est dans la lignée complète de ce que disait Emmanuel,
00:19:28qu'une partie de la croissance de ce marché est quand même
00:19:31portée par la longue traîne ou long tail d'annonceurs.
00:19:34Et en fait, plus les formats deviennent,
00:19:37deviennent industriels, plus c'est facile de les vendre en
00:19:39programmatique, plus ça ouvre la soupape pour ces petits
00:19:42annonceurs qui peuvent venir acheter des inventaires.
00:19:45Et donc, on voit cette croissance du
00:19:47programmatique sur le display à plus de 19% qui fait monter
00:19:50la part totale à 65%.
00:19:53Et juste une toute petite précision pour ceux qui
00:19:55regardent tous les chiffres et qui additionnent,
00:19:57on exclut ici les OPS, parce que par essence,
00:20:00il y a peu d'intérêt de parler de programmatique pour les
00:20:03opérations spéciales.
00:20:05Ensuite, on décompose juste.
00:20:06Il n'y a pas de message supplémentaire très
00:20:09intéressant, mais on a décomposé programmatique et gré à
00:20:13gré ou non programmatique pour être plus précis entre
00:20:16vidéo et classique.
00:20:18Sur la vidéo, on voit que les taux de croissance sont très,
00:20:20très bons, qu'on soit en programmatique ou non.
00:20:23En revanche, sur le classique, on est sur un format qui est en
00:20:26train de se commoditiser.
00:20:27En réalité, le classique, le display classique vendu en
00:20:32gré à gré est en décroissance et on est plutôt sur une logique
00:20:36soit de tout petits annonceurs de long trail qui vont acheter
00:20:38en programmatique des bannières, soit des on va dire des fins
00:20:43de budget ou on rajoute un peu de RUI ici et là en achetant
00:20:48du programmatique en gré à gré.
00:20:50Mais ça reste ça reste en décroissance et les leviers
00:20:54investis vont plutôt être sur social et toute la vidéo
00:20:58sur le display.
00:21:01Je vais vous présenter maintenant très rapidement le
00:21:03baromètre de l'alliance digitale qui nous permet d'avoir
00:21:06une visibilité sur la répartition des recettes
00:21:09programmatiques par type de commercialisation.
00:21:11C'est ce que vous voyez à gauche et par format.
00:21:14On est ici aussi sur une vision cell site, donc c'est
00:21:16complètement aligné avec ce qu'on présente dans
00:21:18l'observatoire.
00:21:20Et juste pour être très précis, dans cette analyse ont été
00:21:23exclus des acteurs comme YouTube et la VOD des
00:21:27broadcasters qu'on appelle la bivode.
00:21:29Tous ces éléments ont été présentés hier le 10 juillet,
00:21:33donc je vais être très, très rapide.
00:21:35Ce qu'on retient, c'est principalement que
00:21:38l'open auction.
00:21:38C'est ce que vous voyez en bleu foncé sur ces graphes.
00:21:42Reste le type de commercialisation de
00:21:44prédilection avec près de 71% de ce que vous voyez sur le
00:21:48camembert des investissements programmatiques,
00:21:51ce qui est une proportion qui est plutôt stable par rapport à
00:21:53ce qu'on a vu au premier semestre de 2023.
00:21:55Ce qui est assez intéressant quand même à noter, c'est
00:21:58qu'au sein des open auction, la part des basiques open
00:22:05auction diminue pour passer de 69 à 67% quand la part des
00:22:10curated marketplace passe cette fois de 2 à 4%.
00:22:134%, ça reste quand même petit.
00:22:16On reste quand même sur une grosse masse du marché qui est
00:22:18en basique, mais on a ce transfert qui est en train de
00:22:22s'établir le display et le natif.
00:22:26C'est les deux barres tout à droite que vous voyez.
00:22:29Si on regarde la typologie de programmatique par format,
00:22:33sont toujours largement commercialisés en open auction
00:22:36avec 81 et 89% respectivement.
00:22:39Et l'audio, c'est quasiment exclusivement vendu en deal.
00:22:44Donc, je vous dis, on est quand même sur un marché qui
00:22:46commence à être en programmatique.
00:22:48L'audio, mais qui est moins mature que le display classique
00:22:51et donc avec beaucoup de deal.
00:22:54Voilà pour le display.
00:22:57Je vous propose de passer aux autres leviers de ce marché que
00:23:00sont le search social, l'affiliation, l'emailing et
00:23:03les comparateurs.
00:23:06Si on commence par le search, évidemment, il a l'air moins
00:23:09dynamique à 11%.
00:23:11On est quand même dans un marché qui est un peu un marché de
00:23:13luxe parce qu'il ne reste pas beaucoup de marchés dans le
00:23:15contexte macroéconomique actuel, où tous les semestres,
00:23:19on se demande si 9% de croissance, c'est bien ou pas.
00:23:21On est un marché qui croît extrêmement vite.
00:23:2411% de croissance pour un marché qui a dépassé les 2 milliards
00:23:28sur un semestre l'année dernière.
00:23:30Ça reste des volumes phénoménaux.
00:23:32Si on décompose un peu la croissance du search qui
00:23:36maintenant a atteint 2 milliards 242 millions,
00:23:38on se rend compte qu'en fait, l'essentielle majorité de la
00:23:41croissance est portée aujourd'hui par le retail search.
00:23:45Donc, c'est ce que les chiffres qu'Emmanuel vous présentait au
00:23:48tout début, en introduction et ce retail search, il a dépassé
00:23:51les 425 millions à ce à ce premier semestre.
00:23:55Google est toujours en croissance pour ceux qui ont un
00:23:59doute sur le sujet, mais une part de marché qui se
00:24:02stabilise aux alentours à peu près de 90% et une petite note
00:24:07de méthodologie.
00:24:08Nous, on a inclus Google Shopping dans le search classique
00:24:11ici, pas dans le retail search, parce que c'est assez difficile
00:24:14d'avoir une méthodologie de séparer les revenus de Google.
00:24:16Donc, on préfère pas trop faire d'erreurs.
00:24:19Le search, ça reste un levier qui est extrêmement attractif
00:24:21parce que c'est cette logique héroïste pure qui est très
00:24:24claire pour les annonceurs, avec des investissements qui sont
00:24:27de plus en plus bas de bas de funnel et de plus en plus aussi
00:24:33de liens sponsorisés dans les inventaires.
00:24:37Ce que disait Emmanuel aussi en introduction, c'est que la
00:24:40Gen AI ou l'IA générative est en train d'introduire des
00:24:43modifications un peu structurelles sur la façon dont
00:24:46le search fonctionne.
00:24:47On est en train d'évoluer vers des modèles de
00:24:50zéro clic search.
00:24:51Donc, je pose une question et ça me sort une réponse sans que
00:24:56j'ai à cliquer sur aucun lien.
00:24:59La difficulté dans ces chiffres, c'est que nous, on montre que
00:25:03le search qui est en dehors des réseaux sociaux ici dans les
00:25:06chiffres et on sait bien que les réseaux sociaux sont en train
00:25:09de devenir des moteurs de recherche fondamentaux et que
00:25:13Tik Tok, notamment, commence à commercialiser des inventaires
00:25:16sur le search, y compris en France.
00:25:19Donc, on a une partie du search qui est en train de se déplacer,
00:25:22donc qui s'est déplacé très clairement vers le retail search
00:25:25avec une logique héroïste pure et qui est en train de se déplacer
00:25:28aussi en partie sur le social, ce que nous, on ne montre pas
00:25:32spécifiquement.
00:25:32Donc, on a aussi une question dans l'équipe de revoir peut
00:25:36être un peu la segmentation de l'observatoire dans les années
00:25:38qui arrivent pour bien capturer cette tendance qui nous paraît
00:25:42fondamentale.
00:25:44Petit zoom rapide sur le retail média, parce qu'entre les
00:25:47différentes sides, on commence à avoir dit les messages
00:25:50principaux, donc levier extrêmement, extrêmement
00:25:53dynamique, plus 18% de croissance.
00:25:55On est à presque 600 millions d'investissements sur le
00:25:58premier semestre.
00:26:00Le display, même s'il ne croit pas très vite, se stabilise
00:26:03aux alentours de 155 millions par semestre, des volumes qui
00:26:06sont qui sont considérables.
00:26:08On reste bien au dessus de ce que TikTok, par exemple,
00:26:11commercialise comme inventaire et on a un retail search qui
00:26:15croit à 25%, donc qui est dans la même dynamique que ce qu'on
00:26:18a vu sur sur les réseaux sociaux.
00:26:22Justement, très bonne transition vers le social.
00:26:25Donc, petit rappel de ce qu'on appelle ici le social,
00:26:27c'est la somme des chiffres d'affaires publicitaires
00:26:30réalisés par les plateformes que sont Meta, donc avec ces
00:26:33quatre réseaux sociaux Facebook, Instagram, Messenger et
00:26:36WhatsApp, X qui était anciennement Twitter, LinkedIn,
00:26:39Snap, Pinterest, TikTok et Twitch.
00:26:42C'est ça qu'on inclut dans ces chiffres et on n'inclut pas
00:26:46YouTube qui est dans le dans le display par méthodologie.
00:26:51Donc, très, très forte croissance.
00:26:53Ça s'explique par Meta qui a eu une croissance exceptionnelle
00:26:58à ce semestre et qui n'est pas qu'en France, qui est dans le
00:27:01monde, mais en particulier en Europe où ils ont publié des
00:27:03chiffres et sont à plus de 30% sur sur l'Europe de croissance.
00:27:08Il se développe très, très fortement avec la long tail,
00:27:11longue traîne d'annonceurs qui représentent l'essentiel de la
00:27:14croissance des revenus publicitaires.
00:27:17Ils ont eu une croissance des CPM.
00:27:19Les estimations, c'est que les CPM au global ont augmenté
00:27:23entre 70 et 85% des CPM qui ont presque doublé en réalité,
00:27:30notamment parce qu'en fait, il y a une bascule complète des
00:27:33inventaires de Meta vers la vidéo,
00:27:35quasiment, quasiment exclusive.
00:27:37Et puis, et Magali vous redirait un petit mot dessus,
00:27:41ils ont bénéficié de nouveaux annonceurs internationaux,
00:27:45mais en réalité en grande partie chinois,
00:27:47qui traite en direct et qui ont investi des montants considéraux
00:27:54sur considérable, n'importe quoi considéraux.
00:27:56J'ai inventé un mot.
00:27:58C'était pour voir si tout le monde écoutait ce jour.
00:28:01Il y a des montants considérables, notamment sur Insta,
00:28:07dans l'ordre Insta, Facebook et ensuite TikTok.
00:28:12Voilà, donc ça fait la transition vers TikTok qui continue à accroître
00:28:16très fortement, qui est un modèle qui commence à s'industrialiser,
00:28:19qui fait du programmatique et qui commence à vendre des inventaires
00:28:23en search.
00:28:24Et puis après, on a Snap qui, même si c'est largement
00:28:27concurrencé par TikTok, continue à être un réseau important
00:28:31en France et dans nos chiffres, c'est le troisième plus gros
00:28:34réseau social en termes de volume d'affaires et d'inventaires.
00:28:39Et je vais conclure cette partie avec les leviers d'affiliation
00:28:41d'e-mailing et comparateurs qui ont stabilisé à peu près plus
00:28:451% de croissance sur leur performance sur ce semestre.
00:28:51On voit un peu de divergence entre les différents leviers.
00:28:55Donc, l'affiliation, ça continue à être un levier qui marche
00:28:58très bien, qui a une croissance à 4% et qui a été portée aussi
00:29:01par l'arrivée de nouveaux annonceurs.
00:29:03On a les comparateurs qui font 1% de croissance,
00:29:07qui la mise en place du DMA, ça a quand même généré un peu
00:29:12d'attentisme sur ce levier.
00:29:14Et puis après, on a l'e-mailing qui continue à être en baisse,
00:29:18à l'exception du sous-segment des newsletters qui, lui,
00:29:20accrue de 7%, mais qui pèse encore un poids relativement
00:29:25faible dans le total du segment.
00:29:26Et c'est quand même un segment, l'e-mailing, qui souffre de pas
00:29:31mal d'incertitudes, notamment la condamnation de Canal
00:29:34Plus par l'ACNIL, il y a quelques mois, fait en fait
00:29:41douter une grande partie des annonceurs sur la valeur
00:29:43de ce levier.
00:29:46Alors, comme d'habitude, on a décidé de mettre le zoom sur
00:29:49deux sujets que je vais vous présenter très rapidement avant
00:29:52de donner la parole à Emmanuel pour conclure cet observatoire.
00:29:56Le premier sujet dont on voulait vous parler, c'est la vidéo.
00:29:59On en a beaucoup parlé.
00:30:00C'est ce qui porte l'essentiel de la croissance du marché quand
00:30:03on exclut le search, puisque toute la croissance du
00:30:05display est portée par la vidéo et l'audio, et toute la
00:30:09croissance du social, en réalité, est portée par la vidéo.
00:30:12Donc, on s'est dit, faisons un point de vue un peu holistique
00:30:15sur la vidéo.
00:30:17Si on regarde le total des investissements publicitaires
00:30:21sur la vidéo à ce semestre, on atteint à peu près un milliard
00:30:26d'eux, donc c'est extrêmement élevé.
00:30:28Ça dépasse, ça dépasse une partie.
00:30:32Non, j'allais dire un chiffre, mais je n'ai pas le droit.
00:30:33Donc, ça dépasse un des plus gros acteurs qu'on a sur le
00:30:37marché et le social représente 55% de ces investissements.
00:30:43C'est un marché qui croît extrêmement vite.
00:30:48C'est 1,2 milliard.
00:30:49C'est à peu près un quart du marché du marché
00:30:52total aujourd'hui.
00:30:53Le social, c'est 55%, comme je viens de le dire.
00:30:56C'est une croissance qui est extrêmement soutenue par à la
00:31:00fois les vidéos courtes, verticales,
00:31:02donc inspirées de TikTok, donc les Reels sur Insta,
00:31:06notamment, où il y a énormément d'investissements.
00:31:08Mais il y a aussi dedans tous les formats de Facebook qui
00:31:12continuent à être une plateforme extrêmement valorisée
00:31:15par les annonceurs, qui a des ROI extrêmement bons avec
00:31:18une audience qui a un pouvoir d'achat qui est plus élevé
00:31:21en fait que ce qu'il peut y avoir sur des Insta ou des
00:31:23TikTok et donc un ROI qui est plus clair pour une partie
00:31:25des annonceurs.
00:31:28Mais c'est aussi un levier qui est porté par des vidéos de
00:31:35plus en plus longues, avec des formats de plus en plus
00:31:37intégrés dans les fils des réseaux sociaux.
00:31:40Et quand on regarde le display, le display, lui,
00:31:43il atteint maintenant 45% de la vidéo.
00:31:47Il est très fortement porté par l'essor de la connectivité,
00:31:50ou comme je dis en introduction, commence à être un point focal
00:31:53d'une partie des campagnes, notamment évidemment pour
00:31:56les broadcasters, avec cette logique cross média,
00:31:58télé linéaire, télé connectée, mais aussi pour des acteurs
00:32:02traditionnels de la VOD comme comme YouTube.
00:32:05Si je zoome sur le display vidéo à droite, en fait,
00:32:09on a quand même une très bonne nouvelle que les broadcasters
00:32:12traditionnels, si je peux me permettre, ont
00:32:15surperformé le marché.
00:32:16Donc, c'est les boîtes orange à droite.
00:32:19On a vu une croissance de ces acteurs de plus de 31%.
00:32:23Donc là, on retrouve TF1, M6, France Télé et ceux qu'on connaît.
00:32:30Là dedans, il y a la télé connectée qui porte une grande
00:32:32partie de la croissance et puis le lancement des plateformes
00:32:36TF1+, M6+, si je les mets dans l'ordre chronologique,
00:32:40qui continuent à porter une partie fondamentale
00:32:43des investissements.
00:32:44Et dans une moindre mesure en valeur absolue,
00:32:46mais quand même importante en croissance,
00:32:48il y a la téléségmentée qui est incluse dans ces chiffres.
00:32:52Et enfin, si je zoome sur la VOD, c'est un segment qui est
00:32:56extrêmement dynamique, essentiellement porté par
00:32:59YouTube et qui continue à avoir des taux de croissance
00:33:02supérieurs à 20%.
00:33:06Le dernier sujet, peut être, ce sont les publishers.
00:33:08Donc, c'est cette partie jaune qui atteint 13% du marché.
00:33:13Les publishers, ce sont en fait tous les autres acteurs qui ne
00:33:16sont pas des acteurs de la VOD, des broadcasters ou des acteurs
00:33:20traditionnels SVOD, donc Netflix, Amazon Prime, etc.
00:33:24Les publishers ont très bien bénéficié de la
00:33:27croissance de l'audio.
00:33:29On a juste un petit commentaire.
00:33:31Il y a l'IAB qui est en train de revoir la catégorisation des
00:33:34typologies de vidéos et il faut qu'on passe attention à ce que
00:33:38ça ne dévalorise pas une partie des inventaires commercialisés
00:33:41par les publishers.
00:33:43Et je les ai presque oubliés parce qu'ils sont un peu petits
00:33:45encore, mais il reste les plateformes quand même.
00:33:47On a vu l'arrivée de Amazon Prime Vidéo ce semestre,
00:33:51qui a extrêmement bien performé, qui commercialise en gré à gré
00:33:56ce que ne faisait pas Netflix et donc qui crée une vraie
00:33:59concurrence aux offres des broadcasters.
00:34:03Dernier petit sujet, parce que c'est difficile quand même
00:34:06de ne pas en parler.
00:34:07On voulait vous faire un petit zoom sur l'IA générative.
00:34:10Plutôt qu'on s'est dit plutôt que de vous faire une petite
00:34:14explication de ce que c'est et un peu de façon générale,
00:34:17ce que ça peut apporter.
00:34:19On a choisi trois exemples concrets d'utilisation
00:34:23aujourd'hui de l'IA générative dans le marché
00:34:26de la publicité digitale.
00:34:28Le premier, c'est la création de campagnes radio
00:34:33multilocales.
00:34:34Donc là, dans ce cas, ce que peut faire l'IA générative,
00:34:37c'est reconstituer la voix d'un ou plusieurs comédiens pour
00:34:40automatiser la création de parties de spots audio.
00:34:43Donc ça, c'est plutôt que de dire retrouvez-nous dans votre
00:34:46Leclerc de, je ne sais pas où, Aix-les-Bains, par exemple.
00:34:50Je ne sais pas s'il y a un Leclerc Aix-les-Bains,
00:34:51mais on ne sait jamais.
00:34:53Et que ce soit un comédien qui doive enregistrer
00:34:55l'intégralité des voix.
00:34:56Ça, l'IA générative peut le faire.
00:34:58Évidemment, il y a des petits sujets de droit et juridique,
00:35:00mais ce n'est pas très compliqué à régler.
00:35:02Et pareil pour tous les podcasts qui sont host-read et l'impact,
00:35:06c'est vraiment une réduction immédiate des coûts avec des
00:35:09campagnes beaucoup plus multilocales et
00:35:12beaucoup plus précises.
00:35:14Ensuite, il y a une question de brand safety
00:35:16sur le contenu vidéo.
00:35:17Il y a des inventaires qui, de facto, sont exclus de la
00:35:22commercialisation parce qu'ils incluent des termes,
00:35:24par exemple, qui ne sont pas considérés comme
00:35:26pouvant être pubables.
00:35:28Un exemple qu'on a, c'est par exemple,
00:35:30to shoot en anglais.
00:35:31Donc, je vais shooter qui je vais shooter.
00:35:34Par exemple, c'est exclu des inventaires alors qu'en fait,
00:35:37c'est utilisé dans le basket et donc avec l'IA générative,
00:35:39on peut très facilement identifier ces inventaires
00:35:42parce que dans un contexte où il y a d'autres termes qui nous
00:35:45font dire qu'en fait, c'est du basket et pas quelqu'un qui
00:35:47cherche à tuer quelqu'un d'autre.
00:35:49On peut rendre les inventaires commercialisables et là,
00:35:51donc, ça nous permet d'avoir un ciblage beaucoup plus fin des
00:35:54contenus au-delà de cet exemple un peu anecdotique du basket et
00:35:57d'ouvrir à la monétisation du contenu qui,
00:36:00jusqu'à présent, ne l'était pas.
00:36:02Et enfin, le dernier exemple qu'on voulait vous donner,
00:36:06c'est le shopping search par l'intégration du GNI.
00:36:09On a déjà un peu parlé, mais globalement,
00:36:11on est en train de faire évoluer le search vers quelque
00:36:13chose de beaucoup plus intuitif, beaucoup plus
00:36:16conversationnel et où il n'y a plus aucun clic.
00:36:19Et là, l'idée, c'est de pouvoir très simplement
00:36:22synthétiser et comparer des produits et donc faire
00:36:24ressortir la nouvelle étape du comparateur.
00:36:28Et ça, en fait, grâce au GNI, on peut adapter complètement
00:36:32les contenus pour que ce soit beaucoup plus natif et mettre
00:36:36mieux en avant les différents contenus qu'on
00:36:39cherche à pousser.
00:36:40Et juste, on parle bien ici du GNI.
00:36:43Évidemment que tout le secteur de la publicité,
00:36:45depuis des années, a inclus des leviers et une optimisation
00:36:49de l'intelligence artificielle, machine learning,
00:36:51etc.
00:36:52Un peu plus traditionnel.
00:36:53Là, on essayait de se concentrer sur les choses que le GNI et les
00:36:57larges languages modèles, en particulier tels que chat,
00:36:59GPT, peuvent apporter demain ou commencent,
00:37:02comme ces exemples, à apporter dès aujourd'hui.
00:37:05Merci beaucoup.
00:37:05J'en ai fini avec les détails et on peut conclure.
00:37:15Merci, Maïté.
00:37:16J'irai un seul mot.
00:37:16C'était considérable et elle a quand même donné environ,
00:37:21à mon avis, 300 chiffres en 20 minutes.
00:37:24Peut être qu'on pourrait faire un petit quiz.
00:37:27Mais ça pourrait être une idée pour la prochaine fois,
00:37:29en fait, de faire un truc un peu interactif.
00:37:32Qu'est ce qu'on a retenu comme grand chiffre de
00:37:35cet observatoire?
00:37:37Maintenant, une partie que vous attendez tous,
00:37:38c'est la perspective pour 2024.
00:37:42On a fait 14% sur ce semestre.
00:37:45Ce qu'on prévoit, c'est 10% pour l'ensemble de l'année.
00:37:48Pourquoi 10% ?
00:37:51Sur l'ensemble de l'année.
00:37:53D'abord, on a regardé les différentes études.
00:37:55Il y a quand même pas mal de sources.
00:37:57On a regardé sur les différents pays européens,
00:37:59France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne.
00:38:03On a regardé aussi les Etats-Unis.
00:38:06Quand vous voyez le graphe sur la France à gauche,
00:38:09vous voyez que les études oscillent entre 6% à 16%.
00:38:14On a beaucoup d'amplitude.
00:38:15On a cette moyenne de 11,7% pour l'ensemble de l'année.
00:38:20On voit, nous, on a un modèle pour faire nos prévisions.
00:38:24On voit dans ce modèle que c'est assez corrélé
00:38:26avec le PIB français.
00:38:29On a un PIB attendu sur l'année 2024 de 0,8%.
00:38:36C'est quand même assez faible et on est dans un contexte
00:38:39géopolitique et même politique pour la France,
00:38:42où il y a énormément d'incertitudes.
00:38:45Donc, on est quand même assez prudent.
00:38:47Vous avez peut-être vu juste hier la publication de la Banque
00:38:50de France sur le critère d'incertitude de l'économie.
00:38:56On est revenu à des niveaux d'incertitude de l'année 2022.
00:39:01Et donc, on prend en compte ces niveaux d'incertitude
00:39:03dans nos prévisions.
00:39:06Au global, on sera à peu près à 10%, en restant prudent,
00:39:12bien entendu, et ça nous mènerait à une année 2024
00:39:15à 10 milliards, au-delà de 10 milliards d'euros.
00:39:19Donc, ce qui est dans la continuité de 12% de croissance
00:39:25par an depuis 2018.
00:39:28Et ça reste un excellent marché.
00:39:31Bien sûr, il y a des phénomènes, toujours d'un semestre à l'autre,
00:39:35beaucoup plus volatiles que cette courbe-là.
00:39:39Mais arriver à un marché de 10 milliards lorsqu'on était
00:39:43à 3 milliards en 2014, reste un excellent marché.
00:39:49Ensuite, je vous disais qu'il y a cette corrélation
00:39:52aux PIB importantes.
00:39:55Je pense que je ne vais rien rajouter sur les raisons
00:39:58pour lesquelles on a tempéré la croissance du S2.
00:40:02Je les ai toutes dites.
00:40:03La diminution, en plus, des prévisions de PIB,
00:40:06parce qu'auparavant, on avait une prévision de 0,9,
00:40:08on tombe à 0,8.
00:40:09Et ça, ça impacte bien, en fait, le prochain semestre.
00:40:13Il y a quand même des éléments positifs, structurels,
00:40:16qu'il faut continuer à avoir en tête, malgré les fluctuations
00:40:19et les incertitudes économiques.
00:40:21On a toujours ce transfert de budget vers la pub digitale.
00:40:26On a toujours cette répétence pour les nouveaux leviers
00:40:30de retail search en particulier, sur la TV connectée aussi,
00:40:35la vidéo.
00:40:36Tout ça, et puis, le fait d'avoir un marché de 10 milliards
00:40:40et tout ça, et puis, le mobile avec les réseaux sociaux.
00:40:45Tout ça, c'est des tendances structurelles qui vont
00:40:47continuer à driver le marché de manière positive.
00:40:51On a aussi à prendre en compte, comme bonne nouvelle,
00:40:54le ralentissement de l'inflation.
00:40:56On a une diminution de l'inflation assez importante.
00:40:59On sera à 2,5% sur l'année 2024 versus 5-7 en 2023.
00:41:05Donc voilà, quand on pondère les éléments positifs avec
00:41:08les éléments d'incertitude, c'est aujourd'hui une prévision
00:41:12plutôt bas de fourchette qu'on donne pour l'année 2024,
00:41:17avec un deuxième semestre qui serait plutôt aux alentours
00:41:20de 7%.
00:41:24Quelques analyses aussi additionnelles,
00:41:25toujours intéressantes, c'est quelle est la part des acteurs
00:41:28européens par rapport aux acteurs non européens?
00:41:31Et là, on voit une diminution de la part des acteurs européens,
00:41:37une légère diminution.
00:41:38Ils représentent 20% du mix par rapport à 21.
00:41:42Ils perdent un point.
00:41:45Dans ces acteurs non européens, on a bien entendu essentiellement
00:41:49aussi du social, du search et on voit que les acteurs dans
00:41:54les acteurs du display, on a une partie importante des
00:42:00acteurs européens plus importants qui représentent
00:42:0257% du display.
00:42:05Mais cette part des acteurs européens dans le display a
00:42:09aussi tendance à s'éroder d'année en année par rapport
00:42:12à l'année 2022.
00:42:15Ça, c'est aussi un élément d'attention important.
00:42:18Autre élément d'attention important, je pense que c'est
00:42:21la première fois qu'on montre une croissance aussi grande des
00:42:25grandes plateformes Google, Meta, Amazon d'une
00:42:29année sur l'autre.
00:42:30C'est la première fois qu'on voit quatre points de croissance
00:42:32de part de marché.
00:42:34On était auparavant sur un point chaque année.
00:42:38La pensée continue dans cette direction et donc,
00:42:40c'est tout à fait remarquable et aussi inquiétant de voir
00:42:45qu'on atteint maintenant 61% de part du marché,
00:42:48ce qui réduit la part des non GMA à 29 à 29%.
00:42:53Vous voyez que les taux de croissance sont ultra différents
00:42:55entre les GMA à 20% versus 3% pour pour les autres.
00:43:01Qu'est ce qu'il faut retenir au global, c'est que cette
00:43:06croissance de 14%, elle est d'abord par le social.
00:43:1044% de la croissance, c'est d'un seul coup à progrès
00:43:15de 276 millions.
00:43:17C'est ensuite le search avec 135 millions.
00:43:20Ça fait à peu près 22% et le display hors retail à 122
00:43:25millions, c'est 20% de la croissance.
00:43:27Voilà tous les grands messages chiffrés.
00:43:29Désolé de tous les chiffres, il faut les retrouver
00:43:31dans le document.
00:43:32Et maintenant, je vais laisser la parole à Magali.
00:43:54J'ai perdu mon texte.
00:43:55J'ai perdu mon texte.
00:44:02Vous m'entendez là?
00:44:03Oui, ça veut dire bonjour en chinois.
00:44:09Pourquoi je vous parle chinois?
00:44:11Pas parce que le digital reste quand même un peu jargonneux.
00:44:15Tous les jours, je m'entraîne avec Jean-Baptiste,
00:44:19ni parce que je suis un peu fatiguée, que je vais bientôt
00:44:21partir en vacances, ni quoi que parce que TikTok est le
00:44:25troisième réseau social.
00:44:26Mais juste parce que je voudrais effectivement, en rebondissant
00:44:29sur ce qu'on peut dire, Maïté et Emmanuel, vous donner quelques
00:44:33clés d'interprétation, de lecture de ce baromètre.
00:44:37En fait, vous savez que nous, on a les chiffres d'agence.
00:44:39Et puis, il y a les chiffres globaux, globaux partout,
00:44:43tout le marché publicitaire français que Oliver Wyman
00:44:46projette et on est capable un peu de faire la part des choses
00:44:50entre eux, ce qui est du registre des grands annonceurs français
00:44:53qui, souvent, la plupart du temps, passent par les agences
00:44:57pour leurs achats et puis le reste du marché.
00:44:59Donc, on a parlé de Longtail, mais on a aussi parlé beaucoup
00:45:02des grandes marques chinoises dont beaucoup ont débarqué au
00:45:06deuxième trimestre l'année dernière.
00:45:08Donc, on a sur ce premier semestre 2024 encore une base
00:45:13de référence 2023 qui était sur les trois premiers mois absente,
00:45:19on va dire, de chiffres de ces grands annonceurs chinois.
00:45:23Alors, on fait un peu de recherche documentaire
00:45:26sur Internet.
00:45:27Je voudrais quand même juste vous faire réagir à quelques chiffres.
00:45:30En fait, Wall Street Journal, en mars ou avril de cette année,
00:45:35a publié un chiffre sur Temo qui aurait investi plus de 2 milliards
00:45:40de dollars, 2 milliards de dollars l'année dernière chez Meta.
00:45:45Si on fait une règle de trois en disant le marché français
00:45:47globalement pèse 2% du marché mondial, ça fait quand même 40
00:45:51millions sur Meta, rien que sur Temo.
00:45:53Et je ne vous parle pas de Shane et des autres.
00:45:56Et puis, le baromètre du Programmatic qui a publié
00:46:00l'alliance hier montre également que Temo est le premier annonceur
00:46:04en Programmatic qui n'intègre pas, je vous rappelle,
00:46:08YouTube notamment.
00:46:08Mais j'imagine que ça doit être à peu près la même tendance
00:46:11chez eux.
00:46:12À côté de ça, nous, on a des annonceurs qui arrivent à une
00:46:14certaine maturité digitale avec quelques, pour le coup,
00:46:20quelques tendances un poil moins marquées que celles que le
00:46:23baromètre consolidé de l'ensemble du marché peut présenter.
00:46:28Et puis, je ne vous parle pas de la longue taille.
00:46:30Effectivement, alors, c'est des volumes par intervenants
00:46:32beaucoup moins importants que ceux des intervenants chinois,
00:46:35mais il y en a beaucoup.
00:46:36Et finalement, ils pèsent assez lourd également,
00:46:38effectivement, sur certains leviers que sont le social
00:46:41ou le search.
00:46:43Donc, deuxième, effectivement, tendance où on est un peu
00:46:46différent au niveau des agences par rapport au total marché,
00:46:49c'est la répartition par levier.
00:46:53Ce n'est pas un scoop.
00:46:53Vous savez qu'on a un poids du corbeau beaucoup plus
00:46:56important en display dans les agences que sur
00:47:00le total du marché.
00:47:01La longue taille impacte énormément le search et on n'a
00:47:05pas les mêmes chiffres en search qu'en termes de part de marché
00:47:08du search que l'observatoire.
00:47:11En revanche, on a des dynamiques à peu près comparables.
00:47:13On a une excellente dynamique en display.
00:47:16On a une excellente dynamique en vidéo.
00:47:19Chez nos clients, avec un poids du social média qui est un peu
00:47:25moins impressionnant que ce que vous avez vu.
00:47:28Même chose pour le search.
00:47:33Un petit mot sur le retail.
00:47:36C'est vrai que le retail média continue de progresser
00:47:39en double digits.
00:47:41Mais ça ralentit.
00:47:43On était de mémoire à plus 30 sur le retail média à fin d'année
00:47:462023 versus 2022.
00:47:49On n'est jamais qu'à plus 18 cette année.
00:47:52Ce sont des chiffres qu'on aimerait bien voir sur
00:47:53d'autres leviers, mais ça ralentit et effectivement,
00:47:57notamment avec le display.
00:47:58Et je pense que le display est impacté par l'extension
00:48:03d'audience qui est pris en compte dans ces comptes là.
00:48:07Alors, les besoins de cette année,
00:48:12moi, j'ai redémarré, j'ai redémarré en décembre,
00:48:14donc j'ai commencé à travailler sur des sujets pour les agences
00:48:18en janvier qui tournaient beaucoup,
00:48:20effectivement, autour de CrossMedia, de la CTV,
00:48:23de la vidéo, le les Sunlight ont été beaucoup mis sur les
00:48:30lancements TF1+, M6+, et sur la montée en puissance des
00:48:36plateformes de SVOD.
00:48:40On a des chiffres extrêmement forts en termes de progression
00:48:44dans nos chiffres d'agence qui ne sont pas très éloignés de
00:48:46ceux que vous avez vus là.
00:48:47On n'a pas exactement la même structure.
00:48:51On investit un peu plus en part de marché chez les
00:48:54publisheurs en vidéo dans les agences.
00:48:56Ça, c'est une bonne nouvelle Corée, je pense.
00:49:00Et pourtant, c'est vrai que moi, le chiffre qui continue
00:49:02de m'inquiéter, c'est cette bulle des sites
00:49:05d'information et d'édition qui est à nouveau en négatif,
00:49:10même si c'est un petit négatif.
00:49:13Et je pense qu'il faut qu'on soit extrêmement vigilant.
00:49:15On a collectivement alerté le marché par ce colloque qu'on
00:49:20avait fait à la Sorbonne au mois de mars.
00:49:24Il y a encore du boulot.
00:49:27Et je pense que la vidéo qui a le vent en poupe ne bénéficie
00:49:32pas assez aux sites d'information et d'édition.
00:49:35Il y a des choses à faire.
00:49:38Et quand je dis effectivement des choses à faire,
00:49:39c'est que la part de marché des gamins, le pourcentage de
00:49:44progression des gamins est impressionnant.
00:49:46Mais si je veux rester sur une note positive,
00:49:48les plus 34% des TV radio de la bulle TV radio qui n'est
00:49:52représentée que par des marques françaises et la plus
00:49:55belle progression de cet observatoire de l'IPUB.
00:49:58Donc, je pense qu'il n'y a pas de fatalité et qu'en France,
00:50:00on peut aussi faire des trucs formidables.
00:50:01Merci.
00:50:05Merci.
00:50:19Moi, je suis beaucoup plus petite, donc je baisse le micro.
00:50:21J'essaie de parler fort, alors moi, j'ai plutôt tendance
00:50:23à parler très, très fort.
00:50:25Bonjour à tous.
00:50:26C'est presque terminé.
00:50:27D'abord, je voulais remercier évidemment Magali avec laquelle
00:50:32on a travaillé sur la conclusion que je vais partager avec vous.
00:50:34Et puis, évidemment, nos camarades Emmanuel et Maïté
00:50:38pour la clarté de la présentation et des résultats
00:50:40qui ont été faits.
00:50:42Je ne vais donner aucun chiffre, donc je vais essayer de me
00:50:45tenir à cet engagement là.
00:50:47En deux phrases, si on devait conclure avant de passer à
00:50:50l'action, cette présentation de ce matin, on dirait qu'on peut
00:50:54vraiment, vraiment se féliciter de la croissance retrouvée du
00:50:57marché de la pub digitale.
00:51:00Mais on peut aussi regretter, et ça a été très bien dit,
00:51:03l'hétérogénéité des résultats suivant les acteurs.
00:51:06Alors, plutôt que de passer son temps à regretter en vain,
00:51:09là, l'idée peut être pour cette conclusion, c'est de continuer
00:51:14et de faire en sorte de se mobiliser pour nous mettre
00:51:17en mouvement avec l'ensemble des acteurs,
00:51:20des parties prenantes, donc avec l'ensemble des interprots,
00:51:22avec l'ensemble des régies, tous médias confondus,
00:51:25avec les annonceurs, avec les agences médias pour réunir
00:51:28les conditions d'une croissance qui soit plus vertueuse,
00:51:31plus harmonieuse, via des chantiers très concrets,
00:51:35des plans d'action très tangibles.
00:51:37Et c'est vrai, et je crois que ça résonne aussi avec
00:51:39l'actualité politique, tu l'as un petit peu dit,
00:51:42c'est l'union, c'est la concertation,
00:51:45c'est la solidarité qui nous permettront de s'inscrire
00:51:49dans quelque chose qui soit plus vertueux dans
00:51:51les années qui viennent.
00:51:52Donc, c'est du côté des solutions et des actions
00:51:54extrêmement précises que l'on pourra produire cette
00:52:00croissance qui soit pérenne et que la condition nécessaire
00:52:04pour mettre en oeuvre, d'abord pour penser ces actions
00:52:06et ces solutions, c'est le collectif.
00:52:09Donc, le collectif, c'est vraiment le mot-clé.
00:52:11Alors, je vais essayer de partager avec vous trois
00:52:13chantiers très concrets qui, du point de vue du SRI,
00:52:16pourraient très concrètement permettre de faire avancer
00:52:19le chemin de Blic.
00:52:21Le premier chantier, et je vais complètement prolonger
00:52:24ce que tu disais puisqu'on en a parlé ensemble, Magali,
00:52:26ce que tu viens de dire, c'est vraiment d'essayer de quantifier
00:52:30réellement les forces en présence pour réduire les asymétries
00:52:34entre les acteurs globaux et les acteurs locaux,
00:52:36entre les plateformes et les producteurs de contenu.
00:52:39Alors, on le voit, et tu l'as dit, Magali,
00:52:41il y a des signaux qui commencent à indiquer que les lignes
00:52:43bougent très clairement.
00:52:45Le sujet, c'est d'objectiver, en fait, cet infléchissement.
00:52:49Donc, un des enjeux pour le SRI, c'est d'affiner les métriques
00:52:52pour mieux appréhender les acteurs en présence et évaluer
00:52:55ce sur quoi, collectivement, on peut influer.
00:52:58Ca veut dire, très concrètement, isoler, d'un côté,
00:53:01l'effet long tail, tu l'as dit, des plus petits annonceurs
00:53:03qui ont recours aux plateformes parce que l'accès y est simplifié,
00:53:07économique et direct, isoler aussi la part des investissements
00:53:10des nouveaux annonceurs digitaux étrangers,
00:53:12tels que Temu, Shane, qui contribuent notamment
00:53:15à accroître ce déséquilibre, pour se concentrer,
00:53:18pour avoir plus de lisibilité.
00:53:20De l'autre côté, pour mesurer la contribution réelle
00:53:24du top 200 des annonceurs français et objectiver
00:53:27leur remobilisation en faveur des sites producteurs de contenu.
00:53:32Premier chantier.
00:53:33Deuxième chantier, et là, c'est récurrent,
00:53:37mais je crois que c'est vraiment important,
00:53:38c'est réaffirmer fortement la fonction et l'utilité
00:53:42de la publicité, notamment auprès des pouvoirs publics.
00:53:45Rappeler que la publicité est autant contributive
00:53:48que transformative.
00:53:50Alors, c'est évident, je crois qu'on le voit tous les jours,
00:53:53le pub-bashing peut très clairement conduire
00:53:57à une réglementation qui serait contre-productive
00:53:59pour toutes les parties prenantes.
00:54:01Donc, sensibiliser les pouvoirs publics, c'est important,
00:54:03c'est nécessaire, c'est clé.
00:54:05Alors, ça a commencé à être fait.
00:54:06Il y a eu vraiment une participation active
00:54:09des uns et des autres aux Etats généraux de l'information.
00:54:12Et d'ailleurs, on peut saluer le fait
00:54:14que l'accueil a été très bon.
00:54:16Alors, maintenant, les Etats généraux de l'information
00:54:17en comptes d'une actualité politique ont été suspendus,
00:54:20sont en stand-by, mais évidemment qu'ils sont
00:54:23susceptibles de reprendre, et que c'est très important
00:54:26de se dire qu'on a franchi une étape notable
00:54:29puisqu'en participant aux Etats généraux de l'information,
00:54:32on a cranté la question, on s'est positionnés
00:54:34sur le sujet des modèles économiques,
00:54:36sur le sujet de financement des grands médias
00:54:39qui produisent du contenu à haute valeur.
00:54:42Il me semble aussi, sur cette question
00:54:44de l'utilité de la publicité, qu'il est important aussi
00:54:47de changer notre façon collective de penser la publicité,
00:54:52de la raconter avec un même discours socle.
00:54:55La publicité contribue au changement de comportement,
00:54:58la publicité impulse de nouveaux imaginaires.
00:55:01Alors, on est très nombreux dans cette salle,
00:55:03on est assez nombreux dans cette salle,
00:55:05on prend beaucoup les uns et les autres la parole
00:55:07dans des newsletters, dans la presse B2B, dans des panels.
00:55:11C'est important qu'on puisse adopter cette grammaire commune
00:55:15parce qu'on le sait, la force du nombre
00:55:16et la pédagogie de la répétition auront de l'impact.
00:55:20Et enfin, sur cette notion d'utilité de la pub,
00:55:22il y a le sujet majeur,
00:55:23et on en a parlé aussi beaucoup avec Magali,
00:55:25de la formation et de l'accompagnement
00:55:27dans les montées en compétences des experts.
00:55:29Et ça, on ne pourra le faire, on ne peut le faire
00:55:31que main dans la main avec l'UDECAM, avec l'UDM,
00:55:35avec toutes les interpro.
00:55:36Et le sujet, c'est vraiment de réfléchir ensemble
00:55:39aux bons véhicules, aux bons interlocuteurs
00:55:41et aux bons outils.
00:55:43Le 3e et dernier chantier du point de vue du SRI,
00:55:47c'est de s'inscrire définitivement,
00:55:48d'inscrire définitivement, pardon,
00:55:50le choix média des entreprises
00:55:52dans la politique de responsabilité
00:55:54des annonceurs et des entreprises.
00:55:56L'alignement entre les discours RSE
00:55:59et les choix média des entreprises est clé.
00:56:02Et clairement, définitivement, le média planning,
00:56:05c'est l'expression d'un engagement citoyen et responsable.
00:56:08Alors pour cela, on a évidemment besoin d'abord
00:56:11d'indicateurs partagés, de mesures communes.
00:56:14La mesure de l'empreinte carbone des campagnes s'impose.
00:56:17Le Global Media Sustainability Framework,
00:56:19qui a été annoncé par Garm et Adnet Zero
00:56:21il y a quelques jours, quelques semaines,
00:56:24au Cannes Lions, en est une illustration.
00:56:26Et d'ailleurs, on peut saluer le fait
00:56:28qu'il y a une forte inspiration de ce qui a été fait
00:56:30par le marché français.
00:56:32Il nous faut également des outils pour objectiver
00:56:34les engagements et les trajectoires de progrès des régies.
00:56:38Et ça, c'est l'essence même du SDAT,
00:56:41du Sustainable Digital Attrust, du SRI.
00:56:44Donc valoriser toutes les transitions des régies
00:56:46en faveur d'une publicité qui soit digitale,
00:56:49d'une publicité digitale qui soit responsable.
00:56:52Et là, on peut saluer les 18 régies du SRI
00:56:55qui, déjà, ont rejoint cette initiative
00:56:58et se sont engagées à publier des résultats
00:57:01pour évaluer leur degré d'investissement
00:57:03et pour s'inscrire dans cette courbe d'amélioration.
00:57:08Donc là, le sujet, c'est de persévérer et de massifier.
00:57:11Et enfin, le dernier point,
00:57:13c'est vraiment de revaloriser les circuits courants.
00:57:15On en a parlé aussi, notamment avec Jean-Luc Chétrie de l'UDM.
00:57:19Réduire les intermédiaires, remettre la relation régie,
00:57:23agence, annonceurs au coeur des échanges, c'est essentiel.
00:57:26Ce sont les fondamentaux de nos métiers.
00:57:29Investir sur des univers connus, maîtriser la relation,
00:57:32optimiser les coûts,
00:57:34gagner en transparence et en transhabilité.
00:57:37Voilà. Pour se mettre en mouvement et passer à l'action,
00:57:40on peut aussi se réjouir des autres chantiers qui sont en cours,
00:57:43parce que là, j'ai parlé des chantiers cotés à série,
00:57:45mais il y a d'autres chantiers qui sont en cours,
00:57:46qui sont initiés par toutes les instances,
00:57:49par la CPM, par le SNPTV, par le SRP,
00:57:51il y a toute la liste alphabétique.
00:57:54Donc tous ceux que je n'ai pas cités,
00:57:55mais qui sont aussi en train de travailler sur des chantiers
00:57:58qui sont extrêmement importants, je vais en citer quelques-uns.
00:58:01La démonstration de l'efficacité et de la puissance de nos médias
00:58:04versus les plateformes, c'est un sujet important.
00:58:06La plateformisation de l'achat pour simplifier et fluidifier
00:58:10les échanges, c'est évidemment, éminemment important.
00:58:13La mesure de la tension, etc., etc.
00:58:15Tous ces chantiers, ce sont des chantiers collectifs,
00:58:18utiles pour l'écosystème.
00:58:20Dernier mot en conclusion.
00:58:21On a vraiment la conviction,
00:58:23et on se l'est vraiment répété avec les uns et les autres
00:58:26avant, avec Stéphane aussi tout à l'heure,
00:58:29avant de démarrer.
00:58:31Il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre pour notre marché
00:58:34qui soit plus équilibré, plus vertueux, plus pérenne.
00:58:38Et ça, ça ne pourra se faire que de façon collective.
00:58:41J'ai envie de terminer par cette petite citation de Mark Twain,
00:58:47très jolie, je trouve, et qui disait
00:58:50que tout le monde savait que c'était impossible à faire,
00:58:53puis un jour, quelqu'un est arrivé qui ne le savait pas,
00:58:56et il l'a fait.
00:58:58Merci.
00:58:59Applaudissements
00:59:01...
00:59:06Dernière question.
00:59:12Il n'y a pas de question ?
00:59:14C'est normal.
00:59:21Oui, merci, Emmanuel Parodi pour le geste.
00:59:26Vous avez bien expliqué la croissance de la vidéo.
00:59:29C'est une question pour Maïté.
00:59:31Il y a un truc qui m'a surpris.
00:59:33Vous avez dit qu'il y a une croissance en volume,
00:59:36et il y a une croissance du CPM.
00:59:38Et j'ai justement noté,
00:59:39et pour moi, c'est une des grandes informations de 2024,
00:59:41que sur le baromètre de l'Alliance Digitale,
00:59:43il y a une baisse des CPM de la vidéo.
00:59:46Ce qui, pour moi, pose une question naturelle,
00:59:48c'est de savoir si on n'a pas atteint un palier
00:59:51entre l'offre et la demande,
00:59:53la fin de l'effet de rareté, entre guillemets.
00:59:55Mais comme vous avez dit l'inverse, du coup, je suis perturbé,
00:59:58parce que je ne sais pas quelle est l'origine pour vous,
01:00:01si vous observez une augmentation de ce CPM,
01:00:04et auquel cas, voilà, qui a raison entre les deux.
01:00:08Parce que sinon, pour moi, c'est un signal...
01:00:10C'est toujours moi qui ai raison.
01:00:12Alors allez-y, expliquez-moi.
01:00:14Tout le monde a raison, c'est juste une question de méthodologie,
01:00:16parce que dans le baromètre de l'Alliance Digitale,
01:00:18et je vais laisser Arthur commenter,
01:00:20parce que je ne veux pas dire de bêtises,
01:00:22il n'y a pas le social, alors que là,
01:00:23il y a une explosion des CPM du social,
01:00:25et il n'y a pas la télé.
01:00:26Et il y a une augmentation des CPM de la télé.
01:00:29C'est ça, pardon ?
01:00:31Oui, c'est ça, la télé, j'ai dit.
01:00:33Ah non, il ne faut pas dire, il faut dire la bivode.
01:00:36Pardon, pardon.
01:00:39Je pense que ça répond à la question,
01:00:40mais je ne sais pas si Arthur...
01:00:41Je ne vois pas où il est, Arthur.
01:00:43Là-bas.
01:00:44Tu veux commenter ?
01:00:45Tu es d'accord ?
01:00:47OK, on a tous raison.
01:00:51Mais c'est quand même une tendance majeure,
01:00:53et donc cet équilibre, offre de moins,
01:00:55je ne pense pas qu'il soit encore trouvé, moi.
01:00:56En tout cas, ça va continuer à croître encore un peu la vidéo.
01:01:00...
01:01:12Isabelle Argier, Le Bon Coin.
01:01:15Nous, on a une question sur la stabilité des chiffres
01:01:18du Classic Display, donc hors vidéo, hors retail.
01:01:22Ça nous surprend.
01:01:24Ça nous surprend parce qu'on est un acteur du Classic Display,
01:01:28on ne vient pas sur Le Bon Coin à regarder des vidéos de chatons.
01:01:31Donc c'est un sujet qu'on connaît bien.
01:01:33Le Retail Media, c'est un sujet auquel on s'attache aussi,
01:01:36et ce n'est pas ce qu'on observe, nous, dans notre quotidien.
01:01:38Alors on est peut-être plus mauvais que les autres,
01:01:40mais on est surpris.
01:01:41Alors nous, juste pour la méthodologie,
01:01:43on met tout Le Bon Coin dans Retail.
01:01:45Donc peut-être que ça, ça fait une différence.
01:01:48Après, on a vu pas mal de variabilité entre acteurs,
01:01:54et on a vu...
01:01:56Je ne peux pas dire beaucoup plus qu'on a vu pas mal
01:02:00de variabilité entre acteurs,
01:02:03et on sait que les acteurs du SRI sont à peu près
01:02:08dans la lignée de ce qu'on voit, peut-être un peu moins.
01:02:11Je ne peux pas dire grand-chose de plus.
01:02:13Je n'ai pas de tendance fondamentale qui expliquerait.
01:02:20Oui, c'est ça, peut-être un peu plus de prise en compte du natif
01:02:22dans nos chiffres que peut-être dans les vôtres.
01:02:25En fait, on est surpris aussi, finalement,
01:02:28de la croissance modérée, finalement, du display Retail.
01:02:33Retail, oui.
01:02:34On aurait...
01:02:35Alors, sur le Retail...
01:02:36Ce qu'on observe, en tout cas,
01:02:38entre le Retail Media et le display classique,
01:02:41une plus forte augmentation côté Retail Media,
01:02:44et de la baisse côté display classique en Retail.
01:02:47Oui, alors là, on a énormément discuté de ce chiffre,
01:02:50pour tout vous avouer, dans la préparation de l'observatoire,
01:02:52spécifiquement le Retail, le display Retail.
01:02:57Il y a deux choses pour nous qui expliquent qu'on le met à 1 %,
01:03:01ce qui n'est pas forcément ce que tout le monde voit dans ces chiffres
01:03:04et dans la réalité.
01:03:05Première chose, c'est qu'Amazon...
01:03:07Enfin, en fait, Amazon a énormément de poids dans tout ça,
01:03:11et Amazon est plutôt sur quelque chose de flat,
01:03:13qui croit un petit peu, mais qui n'est pas...
01:03:16Mais Amazon, on est d'accord, c'est du Retail Media ?
01:03:19Oui, je parle du Retail Display, le 1 % du Retail Display.
01:03:21Oui, mais complètement,
01:03:23ce qui n'est pas la même chose que le 1 % du Retail,
01:03:25du Display hors Retail.
01:03:27Et la deuxième chose, c'est qu'on ne compte pas du tout
01:03:29l'extension d'audience,
01:03:30et beaucoup d'acteurs avec lesquels on s'est entretenus
01:03:36ont vu une grande partie de la croissance du Retail Display
01:03:40venir de l'extension d'audience.
01:03:41C'était la deuxième partie de la question.
01:03:43Exactement, ça, c'est nos deux effets.
01:03:44Donc Amazon plus l'exclusion du off-site sur le Retail.
01:03:49Voilà.
01:03:50Mais on s'est beaucoup posé la question
01:03:51parce qu'on ne voulait pas que ce qui ressort de cet observatoire,
01:03:53ce soit que le Retail n'est plus dynamique.
01:03:55Ce n'est pas vrai.
01:03:57C'est juste aussi...
01:03:58Et que le Classic Display soit toujours en croissance,
01:04:00ce qui n'est pas le cas.
01:04:01Pour le coup, le Classic Display,
01:04:03nous, on pense qu'il est toujours encore un peu en croissance.
01:04:05Voilà, il est à zéro.
01:04:07Il est à 0,3.
01:04:08Voilà.
01:04:12Et...
01:04:13Non, mais c'est juste parce qu'en fait,
01:04:14la programmatique par l'alliance digitale est à moins 1.
01:04:21C'est ça.
01:04:22Et ici, il est à plus 7%.
01:04:24Plus 7% sur le Display Classic.
01:04:27C'est toujours une question de périmètre.
01:04:29Oui, mais en fait, c'est même terme, différents périmètres.
01:04:33Donc il va falloir qu'il y ait un vrai alignement.
01:04:35Non, mais ça, je suis d'accord.
01:04:36Parce que nous, on s'aligne plus, on peut travailler sur ça.
01:04:39Les communications, les relations investisseurs,
01:04:43ça a un impact.
01:04:44Donc il va falloir faire preuve de rigueur
01:04:46sur la terminologie et le périmètre sur chacune des termes
01:04:51parce que ça a un impact.
01:04:52OK, avec plaisir pour l'année prochaine.
01:04:54Dans six mois, être sûr qu'on est bien clair
01:04:57dans nos communications sur ce qui est inclus ou pas
01:04:59de chaque côté.
01:05:02Oui, oui, je suis d'accord.
01:05:03Je veux bien qu'on s'aligne avec Arthur.
01:05:05Un mot, s'il vous plaît, pour prolonger
01:05:07et être sûr de bien comprendre sur le Retail Media.
01:05:10Donc, ce qui est fait en extension d'audience
01:05:12est comptabilisé avec les sites sur lesquels
01:05:15le message est publié.
01:05:17C'est exactement ça.
01:05:18Et concernant Amazon,
01:05:21il y a la partie Amazon Shopper et il y a la partie Prime Vidéo.
01:05:25Du coup, vous comptabilisez comment ?
01:05:27Alors Amazon, nous, ici, c'est la somme de Prime Vidéo,
01:05:30Retail et Search, sans l'extension d'audience,
01:05:33toujours pareil.
01:05:34Et Prime Vidéo, on le met dans ce qu'on a appelé SVOD,
01:05:36donc les Subscribers VOD.
01:05:40D'accord, donc ce qui est potentiellement réalisé
01:05:43sur Prime Vidéo, enfin, en utilisant de la Data Shopper,
01:05:47machin, machin, là, vous ne le comptez pas dans du Retail.
01:05:49Non, exactement.
01:05:51C'est un très bon point.
01:05:52Complètement.
01:05:53On l'a mis complètement dans la vidéo Display et pas dans le Retail.
01:05:55Complètement, oui.
01:06:08Jean-Michel Demarky pour MyMedia.
01:06:09Vous avez de nouveau mis en exergue la progression importante
01:06:13du social media.
01:06:14Vous avez insisté sur Meta.
01:06:15Est-ce que vous pouvez préciser autant que possible
01:06:18la dynamique de TikTok ?
01:06:20Oui, alors, j'ai une feuille de...
01:06:25Je ne vais donner aucun chiffre parce que ce n'est pas le sujet
01:06:28de cet observatoire.
01:06:30Mais on estime que TikTok est toujours à des niveaux
01:06:38de croissance qui dépassent les 35 %.
01:06:43C'est tout ce que je peux dire.
01:06:44Isoler, pour la prochaine édition, les acteurs chinois.
01:06:48On a vu Magali Florence qui a fait un écho aussi là-dessus.
01:06:51Est-ce que c'est quelque chose d'envisageable et de pertinent ?
01:06:54L'écho de Magali, c'est la demande.
01:07:00Donc, nous, on ne montre pas la demande ici.
01:07:02On montre vraiment l'offre et en tant qu'acteur chinois structurel,
01:07:06il n'y a que TikTok et on ne veut pas montrer d'acteurs individuels.
01:07:09Donc, on n'isolera pas TikTok.
01:07:10On s'est posé la question à un moment, est-ce qu'on crée un GMAT
01:07:14où on met TikTok avec et on s'est dit que ce n'était pas tout à fait
01:07:18pertinent parce qu'après, il y a des questions.
01:07:20Pourquoi on ne mettrait pas Snap, par exemple, qui est quand même
01:07:21un acteur américain ?
01:07:23Peut-être que dans quelques années, quand les volumes de TikTok
01:07:26sont suffisamment conséquents, parce que ça croît très vite.
01:07:28Enfin, un deuxième chiffre que je peux vous donner,
01:07:30c'est qu'on est sûr qu'ils vont dépasser les 150 millions
01:07:32cette année.
01:07:33Ça commence à être un significatif.
01:07:35À la fin de l'année.
01:07:36À la fin de l'année, à la fin de l'année, oui.
01:07:39J'adore les chiffres.
01:07:49Merci, merci tout le monde.
01:07:54Merci beaucoup.
01:07:57J'adore les chiffres, je ne peux pas m'en empêcher.
01:08:00Monsieur Joël, il y a eu des blagues.
01:08:01C'était super.
01:08:02Il faut toujours préempter les blagues.
01:08:03Bien sûr.
01:08:05Merci.
01:08:35C'est bon.
01:09:05Merci.
01:10:05D'accord.
01:10:36D'accord.
01:10:39OK, OK.

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