• il y a 4 mois
Emmanuel Macron a adressé ce mercredi une lettre aux Français dans la presse quotidienne régionale. Dieynaba Diop, députée élue PS-NFP des Yvelines s'exprime après cette publication. Elle appelle le président de la République à "respecter les résultats du scrutin du 7 juillet".

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Transcription
00:00Nous, ce que nous disons, c'est que pour aller chercher une majorité, ou encore constituer une majorité de projets autour des propositions qui sont celles du Nouveau Front Populaire,
00:12c'est à nous de le faire et justement d'ouvrir la discussion pour trouver un moyen d'aller sur les mesures.
00:21Il va falloir discuter avec des personnes issues de la majorité présidentielle par exemple, mais il faudra qu'ils viennent sur nos propositions, sur nos mesures.
00:33Avec l'aigle gauche de la Macronie, des gens comme ça, Chaoulier, Clément Beaune ?
00:39Pourquoi pas ? Mais en tout cas, ce que je dis, c'est que ça ne peut pas être M. Emmanuel Macron, président de la République,
00:46qui a perdu sa majorité encore plus que la dernière fois, à nous dicter la façon dont nous allons le faire.
00:52Enfin, je veux dire, c'est que chacun doit rester non seulement dans son rôle, mais surtout, il doit respecter les résultats du scrutin du 7 juillet.
01:01Moi, c'est ce que je trouve absolument hallucinant. On n'a pas à nous dire avec qui on a le droit de discuter, pas de discuter.
01:07— Mais Mme Macron dit qu'il faut laisser du temps au temps. — Il faut laisser du temps au temps pour faire quoi ? Pour pourrir à la situation ?
01:16Non, mais pour laisser... Alors on aurait aimé aussi qu'il laisse du temps au temps au lieu de dissoudre instantanément, justement, cette assemblée,
01:23parce qu'il pensait faire un coup de maître. Et aujourd'hui, c'est lui-même qui se retrouve piégé. Donc c'est très drôle, en fait.
01:30— En attendant, vous n'avez toujours pas de Premier ministre à nous proposer, Mme Diop ?
01:34— En attendant, vous n'avez toujours pas de nom à nous proposer ?
01:36— Vous savez, ça va venir. Soyez juste un petit peu patients. Ça va venir. Mais écoutez, c'est une décision qui va impacter toute la France.
01:43Mais bien sûr, nous, on demande un petit peu de temps. Et c'est logique, puisque je vous rappelle que c'est le président de la République
01:48qui nous a précipités dans ses législatives. Et donc il faut un petit peu de temps, quand même, pour prouver celui qui va diriger ce gouvernement.
01:57— Mais le problème, c'est que si on suit la lettre du président Macron, il ne nommera pas cette personnalité que vous allez choisir,
02:03puisque lui, il attend une coalition. Donc si c'est Olivier Faure ou un autre, il ne nommera pas. N'est-ce pas ?
02:09— Il doit respecter la... Il doit... Mais excusez-moi, excusez-moi. Mais ce que je veux dire à M. Emmanuel Macron, c'est qu'il doit respecter
02:17la démocratie dans notre pays. Oui, il doit effectivement appeler le prochain Premier ministre. Mais il doit être issu du groupe majoritaire
02:28à l'Assemblée nationale. Le groupe majoritaire, il s'appelle Nouveau Front populaire. Et c'est à nous de décider qui nous voulons
02:34justement pour le diriger. Il faut qu'il revoie un petit peu ses cours, justement, de l'échatteur. — Non, non.
02:41— C'est Emmanuel Macron qui nomme le Premier ministre. — Oui, tout à fait. C'est lui qui le nomme. Mais il doit respecter... Je suis d'accord.
02:45Mais il doit respecter comme tous les autres avant lui le verdict qui est sorti des urnes. Donc cette personne, Premier ministre,
02:53doit sortir des rangs du Nouveau Front populaire.

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