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Transcription
00:00Je crois que vous vous trompez dans la manière d'aborder le sujet, les amis. C'est ni la question de savoir si on stigmatise, ça, ça me fait rigoler,
00:07parce que les gens qui se stigmatisent eux-mêmes, bon... Écoutez, la question qui est posée est la suivante. Est-ce que c'est un traitement dégradant, oui ou non ?
00:14Si c'est un traitement dégradant, alors c'est interdit. Ici, c'est la République, j'ai dit tout à l'heure.
00:18D'accord, mais on peut pas se balader nu dans la rue, on peut pas tenir au reste quelqu'un.
00:22C'est ça qui compte. C'est comment on se positionne par rapport à un traitement. Donc moi, je considère que c'est un traitement dégradant, primo.
00:29Secondo, je considère que c'est une provocation d'un certain nombre de milieux intégristes contre la République.
00:35Et par conséquent, la République a gagné, elle va gagner encore une fois. Ça sera interdit. Et on le fera non seulement pour empêcher une absurdité
00:42qui consiste à accepter l'idée qu'une femme considère qu'elle est un enjeu, un gibier, hein, qu'un homme ne peut la regarder qu'avec un oeil de prédateur,
00:50première chose. Et deuxièmement, parce que c'est obscène, cette histoire de burqa, ça part de l'idée que les hommes ne sont que des prédateurs.
00:57Et deuxième idée, c'est qu'on donnera un signal au monde entier et aux femmes du monde entier qui se battent contre cette histoire-là.
01:04Par conséquent, on interdira. Et Peumechaud qui propose l'interdiction.
01:08— M. Mélenchon, quel signal vous donnez à des femmes qui portent la burqa volontairement ?
01:11— Je leur donne le signal suivant. En République française, les hommes et les femmes sont égaux. J'ai le droit de te regarder dans les yeux.
01:20J'ai le droit de te regarder. Tu as le droit de me... Mais ce qui compte, c'est ce qu'on va faire de ce pays.
01:25Et dans ce pays, on va vivre ensemble et on ne se tramellera pas avec des fantômes qui se promènent dans la rue et qui interdisent qu'on les regarde.
01:31Ça, pas question. Une loi, ça doit être une loi générale. Bien. On va mettre d'autres choses dedans. Par exemple, on va dire qu'on va également punir...
01:38Il faut punir ceux qui, par exemple, refusent un soignant parce qu'il n'est pas du sexe de la personne à soigner.
01:44Hein. Ça aussi, il faut l'interdire, parce qu'on met les gens en danger de mort.
01:46Qu'on ne me dise pas que c'est une affaire religieuse, les témoins de Jehovah, ils interdisent la transfusion sanguine.
01:51Chaque fois qu'ils font, on leur met un procès non assistant sa personne en danger.
01:54On va interdire l'utilisation des bâtiments publics réservés à un sexe. Par exemple, piscine ouverte à telle heure pour les hommes, à telle heure pour les femmes.

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