• il y a 3 mois
Les dernières informations sur l'équipe de France à 24h de la 1/2 finale de l'Euro contre l'Espagne, un débat pour déterminer si Mike Maignan est le vrai patron des Bleus ou encore toute l'actualité football de la journée, c'est à retrouver dans ce nouveau numéro de l'EDG.

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Sport
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00:00:00Bienvenue en direct sur la chaîne Équipe, il est 18h30, il joue un jeu dangereux, il ne fait pas l'unanimité
00:00:05et pourtant il est toujours là. Je parle bien sûr de Didier Deschamps, c'est l'équipe de France, on va en parler.
00:00:10C'est l'équipe de Vague, saison 3, épisode 225 et ça commence maintenant.
00:00:30Bienvenue, plaisir de vous accueillir à nos horreurs habituelles, c'est l'équipe de Greg, on est là de 18h30 à 21h00
00:00:46pour s'amuser, s'informer, se divertir autour de cette planète football qu'on aime tant, autour de la table.
00:00:51Ce soir, Alicia Demi est avec nous, bonsoir Alicia.
00:00:53Bonsoir Greg, bonsoir.
00:00:54Olivier Beaussard, alors là c'est même plus back to back, c'est le back to back du back to back.
00:00:58Bonsoir Olivier, trois pièces, il est là.
00:01:00Il est tout fleuri, tout beau, tout chic, c'est Benoît Trémolinas.
00:01:03Bonsoir Benoît.
00:01:04Bonsoir Greg.
00:01:04Ça va ?
00:01:05Très bien.
00:01:05De l'autre côté, tout chic aussi, Charlotte Langeret.
00:01:08Bonsoir Charlotte.
00:01:08Bonsoir Greg.
00:01:09Merci d'être là.
00:01:10C'est un petit soleil ce soir, regardez ça, Ludovic Aubraniac, il est venu comme il est ronchon,
00:01:14il porte de la joie sur ses fringues, Ludovic Aubraniac.
00:01:17Pas des faux que ça soit intérieur, ça sera extérieur.
00:01:19Voilà, et Romain, bonsoir Romain.
00:01:22Bonsoir Greg.
00:01:22Ça va bien ?
00:01:23Ça va super.
00:01:23Voici le sommaire de l'émission de quoi allons-nous parler ce soir.
00:01:26Regardez, France-Espagne J-1, ben voilà, ça y est, on est déjà veille de match.
00:01:29C'est le principe de ces Euros, de ces Coupes du Monde, c'est que ça enchaîne.
00:01:32Et on est déjà à J-1.
00:01:33Est-ce que la France est favorite face à l'Espagne ?
00:01:35Espagne est un peu décimée.
00:01:36Les Français et leur expérience, est-ce que ça va compter ?
00:01:39Mike Maignan, c'est pas le plus bruyant, mais est-ce que c'est pas le plus puissant ?
00:01:43Est-ce qu'il n'est pas le véritable patron des bleus ?
00:01:45On se posera la question dans quelques secondes.
00:01:48Le week-end L+, dit plus ou moins adieu à la Ligue 1.
00:01:50On n'a pas les moyens d'investir dans la Ligue 1.
00:01:52Jean-Pierre Cayot dit l'écran noir, c'est une vraie possibilité pour la reprise de la Ligue 1.
00:01:56On en parlera, parce qu'évidemment c'est un sujet qui vous préoccupe,
00:01:59c'est un sujet qui nous préoccupe.
00:02:01La Ligue 1 reprend en août, on n'a toujours pas de diffuseur.
00:02:03Et c'est de pire en pire, le mur se rapproche, les enfants.
00:02:06On aura également Mesut Benterki qui sera en direct avec nous,
00:02:08puisque ce soir on verra Victor Mbamba et Amaino Bleu
00:02:11jouer un nouveau match de préparation face à l'Allemagne
00:02:13après l'écrasante victoire du côté de Cologne ce week-end.
00:02:16On aura également Pierre-Antoine Damcour pour la petite Lucarne.
00:02:19Les zappings, j'allais dire les zappings, il y en aura deux.
00:02:22Les deux Jeux, bien sûr.
00:02:24Et l'homigo, le phrase toute faite, poncive généralité.
00:02:26Ça part sur le banc, avant de passer à l'indispensable des Bleus.
00:02:29Et de revenir sur les deux conférences de presse qui ont été intéressantes,
00:02:32de Didier Chant et d'Adrien Rabiot.
00:02:34Il y aura aussi le journal de la Copa America.
00:02:36On part retrouver Mesut Benterki.
00:02:38Bonsoir Mesut, Mesut Globetrotter.
00:02:41Avant ces Jeux Olympiques, il suit nos Bleus de tous les sports
00:02:44parce qu'on a la chance d'être la chaîne des Bleus sur la chaîne l'équipe.
00:02:46Aimé Saoud, acte 3 pour les Bleus de Victor Mbamba et Amaino Bleu.
00:02:52Acte 3, Greg, vous me devinez, je pense dans le couloir,
00:02:55les coulisses ici de la Sud Arena Montpellier.
00:02:57Acte 3 et ça va monter d'un cran pour ce troisième match
00:03:00de préparation de l'équipe de France.
00:03:02À l'Aquine d'Arena, il y avait 5500 personnes.
00:03:05Eh bien à la Sud Arena de Montpellier,
00:03:06quand les joueurs vont rentrer par ici,
00:03:08ils auront face à eux cette immense salle de 10 000 places
00:03:12pour accueillir les joueurs de l'équipe de France.
00:03:14Au fond là-bas, Tiffany va vous montrer, c'est une tribune amovible.
00:03:17On a rajouté 2600 places.
00:03:19C'est vous dire si la demande est forte pour voir jouer Victor Mbamba
00:03:23et toutes les stars de l'équipe de France
00:03:24en préparation de ces Jeux Olympiques.
00:03:26Il y aura un moment spécial, Greg, également.
00:03:28On va fêter le 200ème match de Nando De Colo.
00:03:30Il y aura une fête pour lui avant le match.
00:03:34Merci Mesaud.
00:03:35A tout à l'heure.
00:03:36On vous retrouvera régulièrement dans l'émission, bien sûr.
00:03:38Et c'est un événement majeur.
00:03:39Vous voyez l'équipe de France de basket avant les JO.
00:03:42C'est en clair.
00:03:43Mbamba Yama joue normalement la nuit.
00:03:45Pour nous Français avec le décalage horaire,
00:03:46il est sur la chaîne équipe.
00:03:47Et je sais qu'il y a une folie Mbamba Yama.
00:03:48Et on va continuer à vous offrir ces matchs des Bleus.
00:03:51On est très excités.
00:03:52Les Bleus du foot, on y va.
00:03:53Voici l'indispensable du soir.
00:04:01C'est une sorte de Victor Mbamba Yama des reporters.
00:04:04On va retrouver Bertrand Latour dans quelques secondes en direct avec nous.
00:04:08Mais avant ça, je voudrais qu'on écoute quand même Adrien Rabiot.
00:04:12Nous parler d'Antoine Griezmann.
00:04:15Parce que c'est intéressant pour ouvrir notre thème.
00:04:17On écoute ce que dit Rabiot qui n'était pas là en quarts de finale.
00:04:21Surpris bien évidemment.
00:04:22Je pense qu'on est tous surpris quand on connaît la qualité d'Antoine.
00:04:26Ce qu'il est capable de faire.
00:04:27Ce qu'il a réalisé à la dernière Coupe du Monde.
00:04:30Où il était sans doute le meilleur joueur de cette Coupe du Monde.
00:04:37Après, je ne sais pas comment l'expliquer.
00:04:39Peut-être beaucoup moins bien physiquement.
00:04:42Bien entendu qu'on attend, je pense, à l'extérieur.
00:04:48Et nous, en tant que coéquipiers, beaucoup plus d'Antoine.
00:04:52Parce qu'il est capable de faire beaucoup plus.
00:04:54Mais bien évidemment que ce serait plus facile s'ils étaient au top de leur forme.
00:04:59Mais ce n'est pas le cas.
00:05:00Encore une fois, il faut s'adapter.
00:05:02Voilà pour Adrien Rabiot.
00:05:03Bertrand Latour était avec nous en direct depuis l'Allemagne.
00:05:06Bertrand, bonsoir.
00:05:07Ça fait deux, j'ai compté Bappé qui a dit que Griezmann n'était pas à son top.
00:05:14Il ne fallait pas être méchant.
00:05:15Mais bon, quand même, il n'est pas à son top.
00:05:17Et là, Rabiot aussi, quand on met une petite couche.
00:05:19Ça va être un débat qu'on verra avec Benoît, Ludo, Charlotte et Olivier dans un instant.
00:05:23Mais il ne se mente pas.
00:05:25Il ne nous mente pas.
00:05:27Mais on est un peu surpris qu'il le fasse.
00:05:31Mais après, venant d'Adrien Rabiot, ça me surprend moins.
00:05:34Parce qu'il est assez cash, assez sincère dans ses réponses.
00:05:38Et honnêtement, sur cette conférence de presse, il n'y a pas vu de la marre chaque fois qu'il y a une réponse.
00:05:43Mais pour la veille d'un tel événement, et quand on a été habitué à Hugo Loris,
00:05:49que j'apprécie d'ailleurs énormément pendant autant d'années.
00:05:52Il y a deux, trois choses quand même qui existent.
00:05:55À un moment donné, il a été lancé sur la Miniama.
00:05:57Il a dit qu'il fallait qu'il fasse beaucoup plus que ce qu'il avait fait jusqu'à maintenant.
00:05:59En gros, on va lui rentrer dedans.
00:06:01Il dit pas mal de choses.
00:06:02Et sur Griezmann, il fait un constat qui est juste.
00:06:04Mais il a mis une petite mine à Griezmann.
00:06:06Il en a mis une aussi à Kyan Bappé.
00:06:08Puisqu'il y avait une question sur Griezmann.
00:06:10On lui demande de ne pas être Griezmann.
00:06:12Et il dit que Kyan Bappé et Antoine Griezmann sont moins bien, etc.
00:06:14Il est sincère, sans filtre.
00:06:16Je ne dirais peut-être pas jusque-là.
00:06:18Mais en tout cas, il dit ce que l'on voit aussi.
00:06:20Tout simplement.
00:06:22Il y a deux joueurs qui ont connu des sélections.
00:06:24Enfin, ils sont même trois.
00:06:26Je vais aller voir nos trois joueurs et joueuses qui ont connu des sélections pour parler de ça.
00:06:28Charlotte, je commence avec vous.
00:06:30Dans un groupe.
00:06:32Alors là, attention.
00:06:34On parle de joueurs qui sont reconnus au niveau international.
00:06:36Qui sont des stars dans leur poste.
00:06:38Donc, ils ont la crédibilité pour parler.
00:06:40Ça, on ne va pas en débattre.
00:06:42Est-ce que ça vous surprend qu'ils soient aussi cash l'un envers l'autre ?
00:06:44Complètement.
00:06:46Je trouve ça assez inédit.
00:06:48Alors, ils sont courageux.
00:06:50Je pense qu'entre le penser et le dire,
00:06:52il y a un monde souvent dans le foot.
00:06:54Généralement, c'est le staff qui peut prendre ce genre d'initiative.
00:06:56De pointer un peu plus du doigt.
00:06:58Mais là, en fait, les joueurs Griezmann ou Mbappé,
00:07:00on sait tous.
00:07:02Tout le monde sait qu'ils ne sont pas au niveau.
00:07:04Oui, mais de là à le dire, généralement,
00:07:06ils peuvent se cacher en disant,
00:07:08vous la presse, vous ne voyez pas tout ce qu'ils font.
00:07:10Je ne l'ai jamais vu, que ce soit chez les filles ou chez les garçons,
00:07:12autant de joueurs.
00:07:14Alors, c'est pointer du doigt, oui et non.
00:07:16Parce que c'est la réalité.
00:07:18C'est ce qu'ont dit quasiment toutes les conférences de presse.
00:07:20Alors, ce qui est intéressant, c'est qu'à peine on avait lancé le sonneur,
00:07:22que Ludo et Benoît n'étaient déjà pas d'accord.
00:07:24Donc, on va prendre un peu le temps.
00:07:26J'avais la team, c'est fou de ne pas être solidaire avec Ludo.
00:07:28Vous allez me dire si c'est à peu près ça.
00:07:30Et la team, les gars, il reste deux matchs, ils veulent juste gagner.
00:07:32Benoît, Ludo, comment c'est ?
00:07:34Ça vous choque, c'est peut-être un grand mot.
00:07:36Mais ça vous semble étonnant qu'ils osent dire ça,
00:07:38même si, Bertrand l'a dit,
00:07:40ils ne se rendent pas dedans.
00:07:42Mais enfin, ils n'éludent pas la question.
00:07:44C'est établi clairement.
00:07:46On met sur la place publique,
00:07:48même si tout le monde le voit.
00:07:50Mais on pourrait dire, ils sont un petit peu moins bien, certes.
00:07:52Mais on sait que demain,
00:07:54ils vont tout casser.
00:07:56Et qu'on va aller au bout avec eux.
00:07:58Ça, ce n'est pas rajouté derrière.
00:08:00Il y a une vraie interrogation sur
00:08:02peut-être l'histoire
00:08:04de cette équipe et les leaders
00:08:06trop souvent mis en avant au détriment d'autres.
00:08:08Peut-être que ça,
00:08:10ça saoule aussi
00:08:12le reste de la bande.
00:08:14On parle tout le temps d'eux.
00:08:16Oui, ils ne sont pas bien.
00:08:18Parlez de nous un peu. Nous aussi, on s'efferme.
00:08:20Ils ne sont pas bien, mais nous, on fait le job
00:08:22et on est en demi-finale.
00:08:24Nous aussi, on mérite d'avoir un peu de lumière de temps en temps.
00:08:26Je l'imagine un peu comme ça.
00:08:28Même si Bertrand le disait, Rabiot
00:08:30est un garçon brut de pomme.
00:08:32Et donc, il y va.
00:08:34Mais je m'étonne de ce non-soutien
00:08:36en fin de...
00:08:38Ok, on établit le fait.
00:08:40Mais il n'y a pas un petit espoir
00:08:42derrière de se dire
00:08:44que c'est finalement eux qui feront basculer
00:08:46la décision. Non.
00:08:48Il est établi que les autres existent
00:08:50et que c'est eux, pour l'instant, qui sont en train
00:08:52de mener la danse.
00:08:54Benoît, je ne sais pas si vous êtes d'accord
00:08:56avec ce qu'ont dit Charlotte et Benoît.
00:08:58C'est un égoïste, Benoît.
00:09:00Il faisait cavalier seul
00:09:02tout le temps.
00:09:04Si on fait un débat par rapport à ça,
00:09:06je pense qu'il finit à 100%.
00:09:08Je pense que vous donnez des noms.
00:09:10Avec images à l'appui.
00:09:12Bien sûr. Nombre de passes distillées.
00:09:14Plus sérieusement,
00:09:16vous disiez, je le dis en off,
00:09:18il reste deux matchs
00:09:20pour aller décrocher la timbale.
00:09:22Oui, mais
00:09:24ça ne me choque pas non plus, venant de la part de Rabiot.
00:09:26Parce que Rabiot, aujourd'hui,
00:09:28c'est un taulier. Même s'il
00:09:30prend moins de place médiatique
00:09:32qu'un Antoine Griezmann, qu'un Kylian Mbappé.
00:09:34Mais Rabiot, quand il parle,
00:09:36on écoute, on entend.
00:09:38Et ça fait souvent des débats.
00:09:40Ensuite,
00:09:42n'oublions pas que c'est devenu un taulier
00:09:44à la Juventus.
00:09:46Mais vous, dans un groupe, ça ne vous choque pas ? Parce que c'est Rabiot.
00:09:48Si Warrens et Rémy l'avaient dit, par exemple,
00:09:50on aurait eu un petit souci.
00:09:52Dans tous les groupes, dans toutes les équipes,
00:09:54quand il y a des tauliers qui parlent sur des tauliers, ça ne choque pas.
00:09:56S'il y a un petit jeune qui va parler
00:09:58sur un taulier, oui, ça va choquer.
00:10:00Parce que le petit jeune ne l'a pas encore prouvé.
00:10:02Parce qu'il a encore des allées de lumière
00:10:04où ils ont fait les tauliers.
00:10:06Moi, que Rabiot parle sur Kylian Mbappé,
00:10:08sur Griezmann, ça ne me choque pas.
00:10:10Parce qu'il n'y a rien de méchant en soi.
00:10:12Parce que tout le monde le dit, en fait.
00:10:14Ce que dit El Udo, par exemple, le rajoutait.
00:10:16Mais on compte sur eux pour la demi...
00:10:18Effectivement, après, à la fin, il aurait pu dire.
00:10:20Mais malgré tout, ils peuvent faire basculer un match.
00:10:22Il aurait pu le dire. Mais ce qu'il dit, ce n'est pas non plus.
00:10:24On attend plus d'Antoine.
00:10:26On sait que Kylian est un petit peu moins frais.
00:10:28Il n'y a rien d'exceptionnel.
00:10:30C'est juste, venant de la part de Rabiot, c'est un taulier...
00:10:32C'est un peu exceptionnel.
00:10:36Venant de Rabiot, ça ne me choque pas.
00:10:38C'est peut-être une manière de les piquer aussi.
00:10:40Oui, bien sûr.
00:10:42Benoît l'a répété, Adrien Rabiot, c'est un taulier.
00:10:44C'est aussi peut-être pour ça qu'il se permet
00:10:46cette sortie assez franche.
00:10:48Il en est désormais à 47 sélections.
00:10:50Adrien Rabiot est titulaire quasiment à chaque fois.
00:10:52Il y a quelques buts et quelques passes décisives.
00:10:54Depuis la Coupe du Monde 2022, c'est probablement
00:10:56l'un des premiers noms que coche Didier Deschamps
00:10:58au moment de faire son 11.
00:11:00Et Bertrand, vous avez entendu
00:11:02nos trois copains footballeurs,
00:11:04les footballeuses, bien sûr.
00:11:06Le statut de Rabiot, ça compte.
00:11:08Ils savent très bien qu'ils envoient en conférence de presse
00:11:10à la veille d'une demi-finale d'Euro.
00:11:12Ça en dit long sur le fameux statut de taulier
00:11:14d'Adrien Rabiot.
00:11:16Ils savent qu'il a une parole plutôt libre.
00:11:22Oui, on n'a pas été surpris
00:11:24que ce soit lui nécessairement, dans la mesure où
00:11:26on sait que Bappé ne les fait pas toutes
00:11:28mais il n'y a pas d'obligation
00:11:30que ce soit le capitaine.
00:11:32Rabiot, son statut, on avait bien compris
00:11:34qu'il était énorme dans cette équipe de France
00:11:36quand il est revenu après avoir
00:11:38pas joué pendant un moment.
00:11:40Depuis fin mai, il y avait quasiment un mois
00:11:42sans jouer, il est revenu immédiatement
00:11:44comme un titulaire dans cette équipe-là.
00:11:46C'est vrai que ce n'est pas non plus un électron libre.
00:11:48Il est quand même dans un discours
00:11:50qui n'est pas aussi rassembleur
00:11:52que pouvait être un rigolori.
00:11:54C'est aussi langue de bois.
00:11:56C'est vrai qu'il a cette liberté de ton
00:11:58et il a aussi cette légitimité-là.
00:12:00Il est titulaire, indiscutable.
00:12:02Il est très souvent irréprochable.
00:12:04Ça n'a pas été le cas contre les Polonais
00:12:06lors du 3e match, mais c'est tellement rare
00:12:08qu'il rate un match qu'on le souligne.
00:12:10Qui vous envoie en conférence de presse
00:12:12en veille du demi-final, ça dit beaucoup
00:12:14de ce que représente le joueur pour le Stade de l'équipe de France.
00:12:16Merci Bertrand. Hier, on se posait la question
00:12:18qu'à Bavinga Rabiot. On a peut-être un indice
00:12:20quand même sur qui va jouer à l'issue
00:12:22de cette conférence de presse.
00:12:24On n'était pas très tristes non plus.
00:12:26Moi, je n'ai pas l'impression qu'on était
00:12:28en suicide time.
00:12:30C'était un sujet un peu plus lourd.
00:12:32On envoie des tirs aux coéquipiers.
00:12:34C'était un moment un peu plus sympa
00:12:36de la conférence de presse d'Adrien Rabiot.
00:12:38La manière dont il a vécu la séance
00:12:40de tir au but face au Portugal.
00:12:42Lui, il était sur le banc.
00:12:44Il nous raconte cette manière
00:12:46dont il a vécu cette séance
00:12:48de tir au but.
00:12:50Je peux vous dire qu'il n'était pas du tout serein.
00:12:52C'est hyper stressant.
00:12:54Même bien plus que ça.
00:12:56J'ai eu des crampes.
00:12:58Alors qu'en étant sur le terrain,
00:13:00je n'en ai pas.
00:13:02C'était vraiment très stressant.
00:13:04Je ne souhaitais pas
00:13:06personne d'être dans cette position
00:13:08en tant que joueur.
00:13:10Mais j'étais très content, très soulagé.
00:13:12Voilà pour Adrien Rabiot.
00:13:14Maintenant, on va écouter Didier Deschamps
00:13:16nous parler du jeu des Bleus.
00:13:18C'est ce jeu sans but.
00:13:20Ça a son importance.
00:13:24Vous êtes Suédois,
00:13:26vous êtes sûrs ? Non, vous êtes déguisés.
00:13:28Vous vivez en France, vous.
00:13:30C'est sûr.
00:13:32Écoutez, si vous vous ennuyez,
00:13:34vous regardez autre chose.
00:13:36Ce n'est pas grave.
00:13:38Vous n'êtes pas obligés.
00:13:40Mise à part ça.
00:13:42Écoutez, c'est un championnat
00:13:44d'Europe particulier
00:13:46où c'est très difficile
00:13:48pour tout le monde.
00:13:50Jusqu'à aujourd'hui, il y a un nombre de buts
00:13:52qui est largement inférieur
00:13:54à ce qu'il a pu être dans le passé.
00:13:56Donc, voilà.
00:13:58Ce que je sais,
00:14:00c'est que nous avons la capacité
00:14:02de pouvoir
00:14:04partager des émotions,
00:14:06de rendre beaucoup
00:14:08de Français et de Françaises heureux
00:14:10à travers les résultats
00:14:12qu'on a pu obtenir et surtout
00:14:14dans la période
00:14:16compliquée dans notre pays.
00:14:18Maintenant, si les Suédois s'ennuient...
00:14:22Voilà.
00:14:24Pas trop d'importance pour moi quand même.
00:14:26Bertrand, on vient vous voir
00:14:28et on en parle avec Olivier qui ne s'est pas encore exprimé.
00:14:30C'est assez systématique
00:14:32cette ironie
00:14:34de Didier Chant.
00:14:36Déjà, il a souvent ça comme arme de défense
00:14:38je trouve, si on est juste
00:14:40sur la forme.
00:14:42Oui, c'est vrai que
00:14:44il se souvient de ses parades
00:14:46et il veut répondre à une question
00:14:48piégeuse.
00:14:50Là, il le fait avec le sourire
00:14:52et c'est plutôt habile de sa part.
00:14:54Je pense qu'il démine bien la situation.
00:14:56C'est quand même un sujet qui est latent
00:14:58ces derniers jours,
00:15:00depuis l'entame de cette compétition.
00:15:02Le bloc équipe de France,
00:15:04on va dire, si on regroupe staff
00:15:06et joueurs, considère
00:15:08que c'est assez injuste.
00:15:10En tout cas, les critiques ne sont pas assez mesurées
00:15:12autour de l'équipe de France, s'agissant du jeu.
00:15:14Sachant que, hormis l'Espagne,
00:15:16Rabiot l'a dit, Didier Deschamps l'a dit aussi,
00:15:18qui produit un jeu attractif,
00:15:20c'est pas le cas de toutes les équipes
00:15:22loin de là, c'est même plutôt l'inverse.
00:15:24Ils trouvent qu'en France, on insiste
00:15:26beaucoup, beaucoup sur
00:15:28ce qui ne va pas, sur les attractions qui ne marquent pas,
00:15:30sur l'absence de jeu.
00:15:32Là, il a opté pour l'ironie
00:15:34mais je crois que, d'une manière générale, ce n'est pas un sujet
00:15:36qu'il ait fait énormément rigoler. Il y a déjà eu des prises de parole
00:15:38de certains joueurs en ce sens.
00:15:40C'est vrai que c'est le débat.
00:15:42Franchement, c'est le thème qu'on a depuis le début de CETEURO.
00:15:44Notamment avec Ludovic Aubraniac.
00:15:46Mais n'ayez pas peur de Ludo.
00:15:48La réalité, c'est quand même que CETEURO,
00:15:50c'est vrai, récompense les équipes
00:15:52qui ne jouent pas forcément bien, puisqu'on ne peut pas dire que l'Angleterre
00:15:54joue mieux que la France. Ça n'existe pas.
00:15:56Les Pays-Bas, quand ils ont joué contre nous, ils ont refusé de jouer.
00:15:58Et franchement, c'est pas en ballon. Ok, il y a l'Espagne.
00:16:00Mais maintenant, on va aller jusqu'au bout
00:16:02comme ça. Et vous comprenez la réaction de Deschamps
00:16:04et des joueurs ?
00:16:06Oui, je la comprends.
00:16:08Je ne capte pas pourquoi
00:16:10on ne voit le football que par le prisme
00:16:12du jeu offensif.
00:16:14On n'a pas le droit de s'extasier devant
00:16:16ce que réalise Didier Deschamps
00:16:18défensivement. Moi, je trouve ça incroyable
00:16:20ce qu'il a réussi à faire en très peu de temps.
00:16:22Moi, je n'ai jamais vu une équipe de France aussi solide
00:16:24depuis 1998.
00:16:26Et encore, là, il y a beaucoup moins d'expérience,
00:16:28beaucoup moins de vécu. On parle de Saliba,
00:16:30Aubamecano, qui n'ont jamais joué ensemble.
00:16:32Ce que réalise l'équipe de France,
00:16:34je trouve ça incroyable. Mais on ne voit le foot
00:16:36que par le jeu offensif.
00:16:38La preuve encore, lors du dernier match...
00:16:40Ou par le lobbying. Il y en a certains qui critiquent
00:16:42parce qu'ils aimeraient mettre d'autres personnes.
00:16:44C'est possible. Mais lors du dernier match,
00:16:46moi, j'hallucine de voir que c'est encore Ousmane Dembélé
00:16:48qui prend le prix du joueur du match.
00:16:50C'est vraiment ne pas voir
00:16:52ce qu'a fait Meignan, ne pas voir
00:16:54ce qu'a fait Kamavinga, ne pas voir
00:16:56ce qu'a fait Saliba.
00:16:58Moi, je trouve que ce que fait
00:17:00Didier Deschamps dans ce tournoi, encore plus,
00:17:02sans Kylian Mbappé et Griezmann,
00:17:04ces deux meilleurs joueurs qui sont
00:17:06à la rue, je trouve ça très fort.
00:17:08Et moi, je prends mon plaisir ailleurs, et notamment
00:17:10dans ce qu'il a réussi à construire en aussi peu de temps.
00:17:12Et les statistiques défensives
00:17:14de l'équipe de France, elles sont très parlantes
00:17:16évidemment. On parle tout autant du mauvais jeu,
00:17:18mais si on regarde les chiffres défensifs,
00:17:20c'est impressionnant. Regardez, un seul but encaissé,
00:17:22c'était sur pénalty, c'était Robert Lewandowski face
00:17:24à la Pologne. Donc, 4 clean sheets
00:17:26en 5 matchs, 16 tirs cadrés concédés seulement,
00:17:28ça fait à peine plus de 3 par match.
00:17:30Les adversaires de la France ont même du mal
00:17:32à se créer des occasions. 200 ballons récupérés,
00:17:34ça fait 40 par match.
00:17:36Et même 7 cartons jaunes, j'ai noté ça, parce que
00:17:387 cartons jaunes quand même en 5 matchs, c'est très peu.
00:17:40Donc, non seulement ça défend bien, mais en plus, ça défend propre.
00:17:42Mais là, après, je sais que
00:17:44le but du jeu ne va pas être de réconcilier
00:17:46les gens autour de la table et ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas.
00:17:48Moi, je ne suis pas fâché. Je ne suis fâché avec personne.
00:17:50On n'a pas dit que vous étiez fâché. On a dit que vous étiez fâché avec le jeu des bleus.
00:17:52Non, mais Olivier,
00:17:54il défend une vision, une philosophie,
00:17:56j'en défends une autre.
00:17:58Et encore, je loue,
00:18:00et je suis assez admiratif de la manière
00:18:02dont on arrive à gagner en étant
00:18:04aussi minimaliste.
00:18:06Je suis vraiment admiratif de ça.
00:18:08Deschamps est un monstre sacré
00:18:10sur peut-être qu'il faudra lui faire
00:18:12une statue par rapport à tout ce qu'il a fait
00:18:14en équipe de France. Je le reconnais
00:18:18sans aucun état d'âme.
00:18:20Simplement, pour moi,
00:18:22le foot, c'est défendre,
00:18:24mais c'est aussi attaquer.
00:18:26Dans le jeu, il y a jouer,
00:18:28il y a joie.
00:18:30Le but, les règles du foot, c'est de marquer
00:18:32un but de plus que de l'adversaire.
00:18:34Ce n'est pas encaisser.
00:18:36On dirait qu'on est obligé de marquer un but de plus.
00:18:38Si dans la vie,
00:18:40les valeurs que vous voulez, c'est de faire le statu quo,
00:18:42c'est de rester dans son coin,
00:18:44attendre la faute de l'autre,
00:18:46il faut aussi donner à des gens,
00:18:48ok, pour défendre, mais aussi parfois peut-être attaquer.
00:18:50Oser, ça, tu transmets des valeurs.
00:18:52Regarde ce que disait Bielsa,
00:18:54tu es attentif à ça.
00:18:56On n'est pas obligé d'être d'accord,
00:18:58parce que lui, il est à l'autre extrême.
00:19:00Mais pensez aux spectateurs.
00:19:02Pensez à ces gens
00:19:04qui ne voient pas le foot
00:19:06que par gagner ou perdre.
00:19:08Il y a des gens qui ne voient pas le foot
00:19:10que par le jeu offensif, Ludo.
00:19:12Non, ils ne le voient que par gagner.
00:19:14Moi, gagner, oui, gagner,
00:19:16mais pourquoi ?
00:19:18Moi, j'ai des enfants.
00:19:20Mon fils me demande, après cet euro,
00:19:22si on va au bout, que ça reste comme ça.
00:19:24Et qu'il n'y a pas un match référence,
00:19:26comme la finale qu'on a pu avoir.
00:19:28Ok, le trophée est là, on a gagné, c'est génial,
00:19:30il y a une étoile. Dans l'histoire que tu racontes,
00:19:32puisque le foot, c'est de la transmission,
00:19:34je raconte une histoire à ceux
00:19:36qui ne l'ont pas vécue,
00:19:38mais qu'est-ce qu'on raconte comme histoire ?
00:19:40On ne raconte rien comme histoire.
00:19:42Oui, on a bien défendu,
00:19:44on a fait une frappe dans l'euro,
00:19:46on a gagné, c'est la seule histoire qu'on peut raconter.
00:19:48Est-ce que tu préfères perdre, mais bien jouer,
00:19:50ou alors gagner, et ne pas offrir
00:19:52le jeu qui plairait à tout le monde ?
00:19:54On peut faire les deux,
00:19:56d'un côté ou de l'autre.
00:19:58Mais c'est rare d'avoir les deux, exactement.
00:20:00Faire les deux, c'est très rare, ça fait des années
00:20:02que dans tous les sports, on dit que les défenses
00:20:04amènent les titres.
00:20:06À pencher, moi, ça n'engage que moi,
00:20:08je préfère perdre et produire du spectacle,
00:20:10parce qu'on n'est pas seul, il y a aussi des gens
00:20:12qui nous regardent.
00:20:14Les bleus sur la face de poule de l'euro 2021,
00:20:16c'est 16 millions ou 17 millions
00:20:18de tes spectateurs.
00:20:20On est en quart de finale contre le Portugal, c'est 12.
00:20:22Donc les 5 millions de perdus,
00:20:244 ou 5 millions de perdus,
00:20:26vous me racontez ce que vous voulez,
00:20:28c'est pas grave, c'est 5 millions de perdus,
00:20:30après vous l'expliquez comme vous voulez,
00:20:32en faciès, c'est 5 millions de gens
00:20:34qui ne regardent pas ça.
00:20:36Et ne me dites pas, c'est les chaînes d'info,
00:20:38arrêtez de me raconter tout ça.
00:20:40Le match, il est à 21h,
00:20:42ils ne regardent pas.
00:20:44C'est un tout petit peu mon métier,
00:20:46c'est pas que l'éco-jeu, il y a plein de facteurs.
00:20:48Il n'y a pas que le désamour.
00:20:50Il y a aussi quelqu'un qui dit le contraire
00:20:52et qui est le patron de cette émission.
00:20:54Donc chacun a à savoir.
00:20:56C'est pas que le désamour,
00:20:58c'est pas du tout ça qui...
00:21:00Ludo, n'impliquez pas des gens
00:21:02qui ne sont pas en plateforme pour nous parler,
00:21:04pour faire une private joke entre 3 personnes
00:21:06qui se connaissent, on est des milliers d'animaux à regarder.
00:21:08Mais faites l'apologie de tout ça, pas de problème.
00:21:10Je reste dans mon coin, je suis seul, pas de problème.
00:21:12Bertrand Latour, vous avez entendu,
00:21:14on n'arrive pas à les réconcilier.
00:21:16C'est quoi que vous voulez répondre ?
00:21:18J'ai cru comprendre plutôt à Ludo.
00:21:22Moi je ne suis pas tout à fait d'accord
00:21:24avec le constat que pose Ludo
00:21:26sur le fait qu'on passe uniquement
00:21:28notre temps à défendre ou à vouloir défendre,
00:21:30à poser de problèmes, etc.
00:21:32J'ai quelques chiffres pour étayer cela.
00:21:34Moi-même, en préambule,
00:21:36j'attends beaucoup plus des matchs d'équipe de France.
00:21:38On est bien d'accord là-dessus.
00:21:40Je pense qu'il faut se féliciter
00:21:42de tout ce qu'on voit.
00:21:44Contre les Néerlandais,
00:21:46qui ne sont manifestement pas une si mauvaise équipe
00:21:48que cela, en tout cas une des moins pires,
00:21:50si on doit considérer ça,
00:21:52les Français ont eu beaucoup plus le ballon
00:21:54que les Néerlandais, la volonté
00:21:56de créer du jeu.
00:21:58Moi je pense qu'on est aussi sévère
00:22:00parce qu'en fait, ce qui manque,
00:22:02et c'est le plus important, ce sont les buts.
00:22:04Mais des occasions, il y en a quand même
00:22:06pour l'équipe de France.
00:22:08Je crois qu'avec quasiment le même nombre
00:22:10des expected goals, ce sont le nombre de buts
00:22:12que vous auriez pu marquer par rapport à vos occasions.
00:22:14Que les Allemands qui, eux, en avaient marqué beaucoup
00:22:16et nous, zéro. Mais on se crée les occasions.
00:22:18Si on les avait convertis, on n'aurait pas
00:22:20le même jugement et notre jeu n'est pas uniquement
00:22:22chiant et poussif. Et j'insiste
00:22:24aussi là-dessus sur le fait que les adversaires
00:22:26ne jouent pas contre l'équipe de France
00:22:28de la même manière qu'ils jouent
00:22:30contre d'autres équipes. Les matchs sont
00:22:32beaucoup plus resserrés. Les Autrichiens n'ont pas fait le même pressing
00:22:34contre les Bleus que ce qu'ils ont fait le reste de la compétition.
00:22:36Les Portugais, même chose. Les Belges, même chose.
00:22:38Et ça, forcément, ça participe aussi à rendre les matchs bridés.
00:22:40C'est un double effet pervers, alors.
00:22:42C'est-à-dire que nous, on ne joue pas
00:22:44mais on ne fait en plus pas jouer les autres.
00:22:46Si on avait été à droit, il a raison, Bertrand.
00:22:48On aurait plus de buts. Cela dit,
00:22:50Benoît et Charlotte, on va vous écouter aussi un petit peu quand même.
00:22:52C'est la rançon de la gloire, Benoît.
00:22:54C'est-à-dire que, comme l'a dit Bertrand,
00:22:56on est tellement forts depuis
00:22:58des années, à part la Suisse
00:23:00en huitième. Mais c'est finale
00:23:02ou victoire. Personne ne veut
00:23:04prendre le risque de s'exposer.
00:23:06Le sélectionneur, il s'en contrefie de tout ça,
00:23:08de nos débats et compagnie. Lui, ce qu'il veut, c'est gagner, c'est tout.
00:23:10Et il le fait
00:23:12merveilleusement bien. On peut le critiquer.
00:23:14On peut dire, il gagne.
00:23:16L'équipe de France en demi-finale. C'est tout.
00:23:18Voilà. Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:23:20Si vous étiez en Bleu dans un tournoi comme ça,
00:23:22vous préféreriez évidemment être encore en demi.
00:23:24Quand on est à l'intérieur, Greg, quand on est sur le terrain,
00:23:26que ça plaise ou que ça ne plaise pas,
00:23:28quand on gagne dans la douleur,
00:23:30que nos attaquants n'y arrivent pas
00:23:32mais qu'on est fort défensivement et qu'on gagne,
00:23:34je peux vous dire qu'à la fin, on est dans le vestiaire,
00:23:36on est soulagé et on est heureux de passer.
00:23:38Vous prenez du plaisir en tant que joueur dans un match comme ça ?
00:23:40Mais quand on est sur le terrain, bien sûr qu'on prend du plaisir.
00:23:42Moi, j'ai gagné des matchs où on a subi,
00:23:44subi, subi, on n'arrivait pas à marquer
00:23:46et à la fin, on marquait sur une seule occasion.
00:23:48Mais quand c'est tout le temps comme ça...
00:23:50Mais je peux vous dire que dans le vestiaire, on est content de gagner.
00:23:52Après, si on jouait que pour nous, on jouait pour les gens aussi.
00:23:54On est content de gagner. Mais bien sûr.
00:23:56Quand on n'y arrive pas, qu'on essaie qu'on ne peut pas.
00:23:58Tu ne peux pas me dire qu'on ne peut pas avec le matos qu'on a dans mon équipe de France.
00:24:00On ne peut pas faire un peu mieux.
00:24:02Mais ne me dis pas qu'on n'a pas eu d'occasion.
00:24:04Si Mbappé et Griezmann...
00:24:06Ludo, si Mbappé et Griezmann...
00:24:08Tu passes la balle à un mec qui fait 40 mètres et qui se fait une occasion.
00:24:10Si Mbappé et Griezmann mettent leurs occasions,
00:24:12tu as 2-3-4-0 à chaque match et on n'a plus le même débat.
00:24:14C'est juste, le débat aujourd'hui,
00:24:16c'est que Kylian Mbappé et Griezmann
00:24:18n'ont pas eu leur efficacité d'habitude.
00:24:20Mbappé a cette occasion face à l'Autriche.
00:24:22Contre la Pologne, il a encore un.
00:24:24Thuram, pareil. Griezmann, il en a eu 2
00:24:26contre les Pays-Bas. S'ils mettent leur but,
00:24:28parce que d'habitude, ils en mettent au moins 1 sur 2,
00:24:30il y a Safinia 1-2-3-0.
00:24:32Et oui, effectivement, dans le jeu,
00:24:34ils doivent beaucoup mieux faire.
00:24:36Et je suis le premier à le dire.
00:24:38Effectivement, par moment, ça ronronne.
00:24:40Par moment, dans le dernier geste, ce n'est pas bon.
00:24:42Mais je pense que si les deux
00:24:44étaient au niveau et qu'ils avaient mis au moins
00:24:461 sur 2 des occasions,
00:24:48on n'aurait pas forcément le même débat aujourd'hui.
00:24:50– Je voudrais juste un mot de la défenseur que vous êtes, Charlotte.
00:24:52– Juste un mot ?
00:24:54– Non, quand je dis un mot, c'est un mot sur l'association en défense.
00:24:56Parce qu'Olivier a pointé le doigt un truc,
00:24:58je pense, très juste,
00:25:00c'est qu'on n'a pas beaucoup relevé dans nos émissions.
00:25:02C'est la charnière ou pas Meccano, Saliba.
00:25:04Et il faut se rappeler, avant l'Euro,
00:25:06on disait, Saliba, il n'est pas aimé de Deschamps,
00:25:08il n'a jamais su saisir sa chance
00:25:10dans les moins de 10 titularisations qu'il a eues.
00:25:12Il met Traconatou, pas Meccano,
00:25:14parce que c'est sa garde sûre
00:25:16depuis la Coupe du Monde.
00:25:18C'est costaud de réussir à créer
00:25:20une telle charmière, avec une telle réussite,
00:25:22pour un Euro,
00:25:24quelque chose de neuf, et deux fois de suite,
00:25:26parce que Codlaté ou pas Meccano, la Coupe du Monde, c'était la même chose.
00:25:28– C'était le plus gros point d'interrogation,
00:25:30cette charnière centrale,
00:25:32et Saliba, il était en dessous Pavard,
00:25:34en dessous Koundé, dans la hiérarchie.
00:25:36– Vous avez raison.
00:25:38– C'est incroyable ce qu'ils font,
00:25:40et moi j'ai toujours été fan de Saliba,
00:25:42c'est dû à qui ? Les joueurs, le coach, c'est quoi ?
00:25:44– Il s'est mis de leur performance actuelle,
00:25:46parce qu'il a pris sa chance.
00:25:48Ou pas Meccano,
00:25:50il a essayé de surfer un petit peu
00:25:52sur le fait qu'il était titulaire,
00:25:54Codlaté, son acolyte, il n'était pas au niveau.
00:25:56Meccano, ce n'est pas sa meilleure saison dans son club.
00:25:58À un moment donné, il est en sélection,
00:26:00il sait qu'il faisait des bonnes performances en sélection.
00:26:02– De là à donner les clés, ou pas Meccano,
00:26:04qui sort d'une saison ratée au Bayern,
00:26:06et à Saliba qui sort d'une saison réussie à Arsenal,
00:26:08mais pas bonne à chaque fois qu'il est en équipe de France,
00:26:10qu'est-ce qui fait que ça fonctionne ?
00:26:12Vous êtes en défense centrale tous les week-ends,
00:26:14donc il faut bien quand même créer une alchimie,
00:26:16mais il n'y en a pas eu avant, il y a eu des matchs de prépa, c'est tout.
00:26:18– Parce qu'en fait, en équipe de France,
00:26:20il était performant, c'est uniquement pour ça.
00:26:22Parce qu'en club, c'était compliqué,
00:26:24et Deschamps, lui, il prône,
00:26:26il s'en fiche limite de ce que les joueurs font en club,
00:26:28c'est en équipe de France.
00:26:30Koundé au Barça, ça a été dur très longtemps,
00:26:32et bien il leur met Teixeira, Pavard, pareil.
00:26:34Donc c'est la confiance, tant qu'il voit
00:26:36à l'entraînement et ce qu'ils font,
00:26:38dans la compétition, Saliba, il a fait
00:26:40deux ou trois matchs compliqués,
00:26:42mais là, il a pris sa chance,
00:26:44et puis il reconnaît très bien,
00:26:46Saliba, c'est la chance de sa vie qu'il a.
00:26:48– Vous aimez les prestations défensives,
00:26:50pardon, c'est un peu restrictif de dire ça,
00:26:52les bleus ?
00:26:54– Alors déjà, il faut savoir
00:26:56qu'on est un joueur amateur
00:26:58ou professionnel, on a envie de gagner,
00:27:00on a envie de marquer,
00:27:02donc on sait que dans le football,
00:27:04on ne fait que défendre, ça il n'y a aucun souci,
00:27:06mais si tu n'as pas dans ton idée
00:27:08de vouloir essayer de presser, d'essayer d'insuffler
00:27:10quelque chose, d'essayer de marquer,
00:27:12même si tu es en difficulté, il y a plein d'équipes,
00:27:14que ce soit l'Autriche, même les Pays-Bas
00:27:16qui étaient en difficulté, ils se libéraient un peu plus,
00:27:18l'équipe de France en fait,
00:27:20il y a huit joueurs à vocation plus défensive,
00:27:22donc forcément, heureusement
00:27:24que défensivement, ils sont solides,
00:27:26avec Griezmann en plus,
00:27:28qui n'est pas présent à 100%, et Mbappé,
00:27:30donc forcément qu'offensivement,
00:27:32ils n'allaient pas avoir cette efficacité,
00:27:34c'est ce que disent Olivier et Benoît,
00:27:36s'il y avait eu l'efficacité, on n'aurait pas eu ce genre de débat-là,
00:27:38mais moi j'attends mieux avec cette équipe-là,
00:27:40j'en attends mieux dans le jeu, et je pense que je suis
00:27:42en droit avec Ludo de vouloir mieux
00:27:44de cette équipe de France.
00:27:46Si on était 200ème
00:27:48au classement UFA,
00:27:50je ne dirais rien, c'est super, on galère,
00:27:52on défend, on marque CSC, il n'y a pas de souci,
00:27:54mais là, avec les joueurs de Ligue des Champions, tous...
00:27:56Moi, vous voyez, je suis un gamin, je suis un garnement,
00:27:58je rêve que ça gagne
00:28:00quand CSC au Peineau maintenant.
00:28:02Là, ils vont tellement chauffer
00:28:04avec ce non-jeu, que si ça faisait
00:28:063-0, 4-0, je ne dis pas que je serais déçu,
00:28:08mais en vrai,
00:28:10je me dis, tiens, on irait bien jusqu'au bout comme ça.
00:28:12Le Portugal, c'était top. L'engouement,
00:28:14tout ça, le stress, c'était super,
00:28:16mais c'est vrai qu'en pool...
00:28:18Le Portugal, autant la Belgique,
00:28:20personne ne peut dire que c'était un bon match, très sincèrement.
00:28:22On a fait l'hémitant, on l'a débriefé d'ailleurs, je crois que vous étiez là
00:28:24en partie, on ne peut pas dire.
00:28:26Le Portugal, c'est monté d'un cran, on attend de voir ce qu'il va se passer.
00:28:28Là, il y a eu des occasions de part et d'autre.
00:28:30Ça aurait pu finir à 2-2 pendant le match.
00:28:32C'est juste un manque d'efficacité des deux côtés.
00:28:34C'est vrai, franchement.
00:28:36Vous avez regardé...
00:28:38La frappe de Kamavinga, la frappe de Dembélé...
00:28:40Vous avez regardé l'Allemagne-Espagne,
00:28:42et vous avez regardé France-Portugal.
00:28:44Sans déconner, on parle de la même chose.
00:28:46Et du coup, les Allemands tapent la balle,
00:28:48Kamavinga est tiré.
00:28:50Mais du coup, les Allemands peuvent gagner l'Euro, là, Ludo, ou pas ?
00:28:52Du coup, les Allemands peuvent gagner l'Euro en jouant bien ?
00:28:54Mais ce n'est pas grave.
00:28:56En fait, le foot, ce n'est pas juste...
00:28:58À un moment donné, il y a aussi...
00:29:00Tu vas demander aux Allemands s'ils sont contents d'être sortis en quart de finale.
00:29:02Il y a une construction, il y a quelque chose.
00:29:04On ne joue pas juste pour nous.
00:29:06Il faut comprendre qu'on joue pour les gens,
00:29:08qu'on joue pour d'autres choses.
00:29:10Et moi, je vois le truc plus global.
00:29:12Vous, vous voyez votre plaisir personnel,
00:29:14parce que peut-être que vous aimez ça.
00:29:16Vous allez boire une bière le soir où vous allez gagner.
00:29:18Moi, je vois plus loin que ça.
00:29:20Pourquoi on est en perte de licenciés
00:29:22alors qu'on est le sport le plus populaire ?
00:29:24Posez-vous la question.
00:29:26Ce n'est pas partout dans le monde.
00:29:28Ludo, ce n'est pas le jeu du monde.
00:29:30Ludo, pardon.
00:29:32Mais en vrai, quand on a gagné...
00:29:34Il y a eu des épiceries.
00:29:36Les gars, stop. On n'entend pas.
00:29:38Là, vous faites de la télé pour vous.
00:29:40Benoît, écoutez-moi.
00:29:42Vous faites de la télé pour vous.
00:29:44Vous êtes en train de faire un truc qui...
00:29:46Cacophonie absolument insupportable.
00:29:48Juste, 2018, le jeu n'était pas fou.
00:29:50Après la victoire en Coupe du Monde,
00:29:52il y a eu des licenciés.
00:29:54Moi, j'ai un désamour avec cette équipe.
00:29:56C'est très bien. Je vous laisse en parler.
00:29:58C'est lié beaucoup au fait que je ne m'amuse pas.
00:30:00Je ne prends pas d'émotion.
00:30:02Je ne prends pas de plaisir.
00:30:04Je suis content pour les gens qui aiment ça.
00:30:06Et je suis très heureux pour eux.
00:30:08C'est vous qui venez là-dessus.
00:30:10Après un quart d'heure, c'est bien, non ?
00:30:12Bertrand, un dernier mot là-dessus.
00:30:14Après, on parle de Bappé.
00:30:16Il y a d'autres choses qui vont arriver.
00:30:18C'est dommage, Ludo.
00:30:20Il y a eu beaucoup d'émotions sur cette compétition.
00:30:22D'être du bon côté du manche,
00:30:24d'être la France qui gagne, celle de Didier Deschamps.
00:30:26Il a encore viré Kazach.
00:30:28Ludovic, ce n'est pas grave.
00:30:30On te retendra la main à nouveau en 2026.
00:30:32Pour être plus sérieux,
00:30:34ce que mesure mal Ludovic,
00:30:36de mon point de vue,
00:30:38est inaudible,
00:30:40c'est qu'il résonne avec l'équipe de France
00:30:42comme il résonnerait pour une équipe de club
00:30:44où on écrit une histoire sur 34 journées de championnat.
00:30:46Une campagne européenne.
00:30:48Si vous êtes qualifié en compétition européenne,
00:30:50vous voyez les matchs.
00:30:52Vous ne pouvez pas tenir uniquement sur
00:30:54on a gagné, on a gagné, on a gagné.
00:30:56Il y a 50 matchs dans l'année.
00:30:58Là, sur les bleus, je trouve que c'est différent.
00:31:00Il y a un rapport au maillot aussi qui est différent.
00:31:02Moi, j'aime la France.
00:31:04Je suis supporteur français.
00:31:06Toi, ce n'est pas le cas parce que tu as joué pour la Pologne.
00:31:08Moi, je suis français.
00:31:10A la fin, même si c'est 90 ou 100 minutes de souffrance,
00:31:12voir les tirs au but,
00:31:14comme un supporter lambda,
00:31:16ça n'absout pas de toutes les erreurs qu'ils peuvent faire.
00:31:18Mais ça, ça compte.
00:31:20Et tu verras que si on va au bout,
00:31:22tous les gens qui seront dans la rue,
00:31:24ils auront oublié qu'ils auraient pu mettre une occasion là,
00:31:26une occasion ci, qu'ils ont eu 53 pour 60 possessions
00:31:28alors qu'ils auraient pu avoir 70.
00:31:30Je pense que le maillot bleu, comme quand il va y avoir les JO,
00:31:32ça sublime et ça fait oublier certaines choses.
00:31:34On aura d'autres occasions.
00:31:36Après, c'est vrai que là, pour le coup,
00:31:38je pense que c'est indiscutable le côté
00:31:40si mon club joue mal pendant toute une saison,
00:31:42je vais péter un plomb.
00:31:44Là, vous avez eu le débat et on n'est pas d'accord
00:31:46et je l'ai dit dès le début, le but, c'est pas de vous réconcilier
00:31:48mais c'est bien d'avoir, dans la famille foot,
00:31:50des désaccords et il y a de quoi,
00:31:52pour le coup, avoir des désaccords.
00:31:54Un mot sur Deschamps qui parle de Kylian Mbappé.
00:31:56Écoutez, il parle de la méforme de Kylian Mbappé.
00:32:00Écoutez, il sortait
00:32:02de pratiquement 110 minutes de jeu
00:32:04où déjà, dans la prolongation,
00:32:06c'était un peu compliqué pour lui.
00:32:08Donc, ça ne sert à rien,
00:32:10même si c'est Kylian et qu'il n'est pas
00:32:12physiquement
00:32:14et musculairement
00:32:16avec de bonnes sensations
00:32:18qu'il reste sur le terrain. Mais ce n'est pas lié
00:32:20qu'au dernier match.
00:32:22Il y a tout ce qu'il a eu avant
00:32:24qui a modifié, évidemment, sa fin de saison
00:32:26où il n'était pas habitué.
00:32:28Pendant la préparation,
00:32:30il a eu un problème de dos aussi
00:32:32et puis là,
00:32:34le traumatisme qu'il a eu.
00:32:36Ce n'est pas quelque chose au-delà du fait
00:32:38qu'il le sait bien,
00:32:40qu'il aurait pu s'arrêter pour lui.
00:32:42Il est toujours là, mais
00:32:44il faut digérer
00:32:46et s'habituer
00:32:48à ces nouvelles conditions aussi.
00:32:50Je suis sûr que demain,
00:32:52comme l'ensemble du groupe,
00:32:54il fera tout pour être au maximum.
00:32:56Alors, tous les quatre,
00:32:58est-ce que demain, Mbappé, pour vous,
00:33:00une fois qu'on a parlé de toutes les excuses recevables
00:33:02ou pas données par Didier Deschamps,
00:33:04Mbappé va enfin se réveiller ?
00:33:06C'est un peu Madame Irma, mais quel est votre sentiment ?
00:33:08Bessar ? Oui.
00:33:10Benoît ? Je n'y crois pas.
00:33:12Charlotte ? Non.
00:33:14Ludo ? Il peut toujours bien défendre.
00:33:16Là, vous êtes bon.
00:33:18Là, vous êtes très bon.
00:33:20Pour les Bleus, on finit avec
00:33:22une petite note sympa.
00:33:24Un petit peu de sourire ?
00:33:26Lucas Hernandez,
00:33:28à priori, sera présent pour cette demi-finale
00:33:30des Bleus face à l'Espagne.
00:33:32Le défenseur parisien qui s'était gravement
00:33:34blessé aux genoux face
00:33:36au Borussia Dortmund en Ligue des Champions,
00:33:38ce qui l'a privé de l'Euro,
00:33:40Didier Deschamps a eu un message sympa pour lui.
00:33:42Je sais qu'il est de tout cœur
00:33:44avec nous.
00:33:46Je l'ai eu
00:33:48plusieurs fois
00:33:50en échange, bien évidemment.
00:33:52Comme c'est quelqu'un d'extrêmement
00:33:54joyeux et que la joie est communicative,
00:33:56c'est avec plaisir
00:33:58si on peut
00:34:00le voir demain
00:34:02et qu'il soit là, surtout,
00:34:04avec nous.
00:34:06Pour les Bleus, on passe à la Copa America.
00:34:08C'est sur l'équipe live foot.
00:34:1024 heures sur 24 sur le bouquet.
00:34:12La chaîne équipe, l'équipe live 1,
00:34:14l'équipe live 2, l'équipe live foot.
00:34:16Et puis Romain, vous avez bossé.
00:34:18Vous avez préparé un petit bonbon.
00:34:20Oui, un petit bonbon parce qu'il s'est passé
00:34:22déjà beaucoup de choses dans cette Copa America.
00:34:24Comme Greg l'a dit, on a vécu tout ça sur l'équipe live foot.
00:34:26Du coup, on vous a préparé un petit top but.
00:34:28Et là, il y a eu du golasse, regardez.
00:34:34Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:04Sous-titrage Société Radio-Canada
00:35:34Sous-titrage Société Radio-Canada
00:36:04Sous-titrage Société Radio-Canada
00:36:34Sous-titrage Société Radio-Canada
00:37:04Sous-titrage Société Radio-Canada
00:37:34Sous-titrage Société Radio-Canada
00:37:36Sous-titrage Société Radio-Canada
00:37:38Calle de libération
00:37:40Calle de libération
00:37:42Call de libération
00:37:44Calle de libération
00:37:48Message social
00:37:54Voilà un grand merci à Orest Giroud
00:37:56qui nous a préparé ce montage musical
00:37:58et ses buts magnifiques.
00:38:00Vous n'êtes pas trop malheureux parce que
00:38:02Il y en aura peut-être pour les demi-finales Romain ?
00:38:06Exactement, très important de préciser, là on vous a montré le top but mais il reste évidemment les demi-finales et la finale à venir.
00:38:11La première demi-finale c'est dans la nuit de mardi à mercredi à 2h du matin sur l'équipe live foot, l'Argentine contre le Canada.
00:38:17Et la deuxième avec un très beau Uruguay-Colombie, on le rappelle l'Uruguay de Marcelo Bielsa qui joue extrêmement bien au foot et pour le plus grand bonheur de Ludovico Pragnac.
00:38:24Ah oui c'est vachement bien, 0-0 tir au but, ce truc de business c'est nul.
00:38:28Donc du coup avant, là je vais me fâcher, je vais prendre 100 messages pourquoi j'ai fait ça.
00:38:31Donc avant de vous demander votre pronostic, Alicia des larmes malheureusement.
00:38:40Oui, on vous parlait de l'élimination du Brésil hier, la Seleção qui pour le coup n'a pas vraiment brillé dans cette Copa América Ludo.
00:38:46Et bien c'est une élimination qui a fait littéralement fondre en larmes Neymar qui se trouvait en boîte de nuit.
00:38:52Eh oui, au moment de l'élimination du Brésil face à l'Uruguay, l'ancien parisien suivait le match sur son portable dans une discothèque.
00:38:59Et puis au moment de l'élimination, on le voit en larmes avant de se faire réconforter par ses partenaires du soir.
00:39:05Il est vraiment malheureux, il n'y a pas de débat.
00:39:07Bien sûr, il est viscéralement attaché au Brésil.
00:39:10Viscéralement, j'adore ce mot, triple en plus au scrap.
00:39:13Alors maintenant qui va gagner la Copa América ? Alors vous me dites qui et comment.
00:39:18Ça dit quoi pour Alicia, c'est l'Uruguay qui va gagner de Marcelo Bielsa.
00:39:21C'est l'Argentine, c'est Messi, il sera ballon d'or nous dit Olivier Beaussard de France Football.
00:39:25C'est la Colombie pour Benoît.
00:39:28De l'autre côté, c'est l'Argentine pour Charlotte.
00:39:31La Colombie aussi pour Ludo et l'Argentine pour Romain.
00:39:35En vrai, juste un mot parce que bon, vous bossez à France Foot.
00:39:39On est en pleine préparation de ceux qui pourraient être dans les 10, les 30, tout ça là.
00:39:42J'imagine que ça bosse déjà, je n'ai pas plus de détails.
00:39:45Mais Messi, s'il gagne la Copa América comme tous les joueurs, il sera regardé comme à l'euro.
00:39:49Je voudrais préciser la règle.
00:39:51Oui, évidemment, ça compte.
00:39:53Si il gagne, s'il met un triplé ou un quadruplé, évidemment qu'on sera obligé de penser à lui.
00:40:01Après, évidemment, il n'y a pas que ça.
00:40:03Il n'a pas non plus été flamboyant en MLS.
00:40:06Oui, mais là l'Inter Miami marche sur la MLS.
00:40:09Il va falloir mettre un peu plus que ça.
00:40:13Voilà pour cette Copa América à suivre sur l'équipe Live Foot.
00:40:16Il est 19h10, avant le zapping, avant la petite week-end de Pierre-Antoine.
00:40:21Je vous propose de jouer tout simplement et de jouer au 100 mètres.
00:40:31Le 100 mètres, on se fait un jeu long comme ça en ouverture d'émission.
00:40:34Vous savez comment ça se passe.
00:40:35Celui ou celle qui franchit la ligne d'arrivée le plus rapidement possible gagne.
00:40:38A chaque bonne réponse, vous avancez d'une case.
00:40:40A chaque mauvaise réponse, vous stagnez mais vous n'êtes pas éliminé.
00:40:43D'accord ?
00:40:44Si vous donnez une réponse déjà dite, ça stagne.
00:40:47L'intitulé.
00:40:48Retrouvez-moi les 53 internationaux français depuis 2000 passés par la Liga.
00:40:54La Liga ?
00:40:55La Liga, oui.
00:40:56La Liga espagnole.
00:40:57Donc les 53 internationaux français depuis 2000, c'est la date butoir,
00:41:02passés par la Liga et qui ont été appelés en équipe de France depuis 2000 également.
00:41:07Donc la date butoir pour leur sélection et leur passage en Espagne, c'est 2000.
00:41:11OK ?
00:41:12Première sélection, à partir de 2000.
00:41:15Passage en Espagne, à partir de 2000.
00:41:17Qui sont ces 53 internationaux français ?
00:41:19À vos marques.
00:41:20Prêt ?
00:41:21Il ouvre le coup de pistolet.
00:41:22Voilà, il est là.
00:41:23Romain Arange, vous êtes près.
00:41:24Karim Benzema.
00:41:25Karim Benzema, c'est bon.
00:41:27Ludovic Obraniac.
00:41:29Théo Hernandez.
00:41:30Théo Hernandez, c'est bon.
00:41:33Charlotte.
00:41:34Kevin Gameiro.
00:41:35Kevin Gameiro.
00:41:36Kevin Gameiro.
00:41:37C'est bon.
00:41:39Benoit Trémoulinas.
00:41:40Benoit Trémoulinas.
00:41:41Benoit Trémoulinas.
00:41:42C'est bon.
00:41:43C'est fou, c'est humiliant que personne ne l'ait dit avant vous.
00:41:45Bien joué Benoit.
00:41:46On va faire un petit cadeau.
00:41:47Olivier Bossard, ça ne marche pas avec vous.
00:41:48Si vous dites Olivier Bossard, je ne pourrais pas vous faire gagner.
00:41:50Je l'efface alors.
00:41:51Lucas Hernandez.
00:41:52Lucas Hernandez, c'est bon.
00:41:53Et Alicia pour le tour parfait.
00:41:55Raphaël Varane.
00:41:56Raphaël Varane, c'est bon.
00:41:57On repart pour un deuxième tour.
00:41:59Romain Arange.
00:42:00Thierry Henry.
00:42:01Thierry Henry.
00:42:02Et non, première sélection avant 2000, j'ai dit.
00:42:05Passage en Espagne en 2000.
00:42:07Première sélection à partir de 2000.
00:42:09Henry, c'était avant.
00:42:11Donc non, vous stagnez.
00:42:13Ludo.
00:42:14Antoine Griezmann.
00:42:15Antoine Griezmann, c'est bon.
00:42:18Charlotte.
00:42:19Adil Rami.
00:42:20Adil Rami, c'est bon.
00:42:23Benoit Trémoulinas.
00:42:24Eduardo Camavinga.
00:42:25Eduardo Camavinga, c'est bon.
00:42:28Olivier Bossard.
00:42:29Jules Koundé.
00:42:30Jules Koundé, j'achète.
00:42:31Et Alicia.
00:42:33Chouaméni.
00:42:34Aurélien Chouaméni, bien sûr.
00:42:36Romain.
00:42:37Samuel Oumtiti.
00:42:38Vous êtes déçus, mais Samuel Oumtiti, c'est bon.
00:42:41Ludo.
00:42:42Ousmane Dembélé.
00:42:43Ousmane Dembélé, c'est oui.
00:42:45Charlotte.
00:42:46Lucas Digne.
00:42:47Lucas Digne, oui.
00:42:50Benoit.
00:42:51Jérémy Mathieu.
00:42:52Jérémy Mathieu, c'est bon.
00:42:55Olivier Bossard.
00:42:56Fernand Mendy.
00:42:57Fernand Mendy, oui.
00:42:59Alicia Delis.
00:43:01Wissam Ben Yedder.
00:43:02Wissam Ben Yedder, c'est bon.
00:43:04Romain Haran.
00:43:05On y retourne.
00:43:06J'ai un trou, là.
00:43:08Trois, deux, un.
00:43:12Vous stagnez.
00:43:13Ludovic Obraniac.
00:43:15Enzonzi.
00:43:17Enzonzi, c'est bon.
00:43:19Charlotte.
00:43:20Areola.
00:43:21Alphonse Areola, c'est bon.
00:43:23Benoit.
00:43:25Julien Faubert.
00:43:26Julien Faubert, c'est bon.
00:43:28Olivier Bossard.
00:43:30Nabil Fekir.
00:43:31Nabil Fekir, c'est bon.
00:43:32Et Alicia.
00:43:35Trois, deux, un.
00:43:38Ça stagne.
00:43:39Romain Haran.
00:43:40Julien Escudet.
00:43:41Julien Escudet, c'est bien.
00:43:44Ludovic Obraniac.
00:43:47Trois.
00:43:48Robert Pires.
00:43:49Robert Pires.
00:43:50C'est avant 2000, c'est sa première sélection.
00:43:53J'ai dit que c'était en Espagne.
00:43:54À partir de 2000, il est champion du monde 98,
00:43:56donc il est sélectionné avant 2000.
00:43:58Charlotte.
00:44:01Je ne sais plus.
00:44:02Trois, deux.
00:44:04Oh là là, ça coince.
00:44:05Un.
00:44:06Ça stagne.
00:44:07Benoit Tremolinas.
00:44:08Ryo Mavuba.
00:44:09Ryo Mavuba, c'est bon.
00:44:11Je t'ai donné l'idée.
00:44:13Olivier Bossard.
00:44:16Clément Grenier.
00:44:17Clément Grenier, c'est bon.
00:44:21Alicia.
00:44:22Anthony Martial.
00:44:23Anthony Martial, bien joué.
00:44:24Alors on fait un point.
00:44:26J'ai Olivier et Benoit qui peuvent gagner sur ce coup-là,
00:44:29mais on va voir si les autres peuvent revenir.
00:44:31Romain.
00:44:33Je sais, je suis encore là.
00:44:34C'est terrible.
00:44:35Trois, deux, un.
00:44:36Très mauvais 100 mètres de Romain.
00:44:37C'est clair.
00:44:38Ludo.
00:44:41Trois, deux, un.
00:44:45Ça stagne.
00:44:46Charlotte.
00:44:48Trois, deux, un.
00:44:51Benoit pour aller en photo finish.
00:44:52Attendez que la caméra soit sur vous.
00:44:54Allez-y.
00:44:55Maxime Gonallon.
00:44:56Maxime Gonallon, c'est bon.
00:44:58Olivier Bossard.
00:44:59Il n'y a que vous qui pouvez empêcher Benoit de gagner
00:45:01et aller en photo finish.
00:45:02On vous écoute, Olivier.
00:45:04Photo finish ou pas ?
00:45:06Il a mangé sa tête, son club à Villarreal.
00:45:08Trois, deux, un.
00:45:09Victoire de Benoit Trevolila.
00:45:11C'est son photo finish.
00:45:12Tout dans la tête, sans noter.
00:45:14Alors vous avez oublié Eric Abidal.
00:45:16Vous avez oublié Ben Arfa.
00:45:18Vous avez oublié Mangala.
00:45:19Voilà, Mangala.
00:45:20Kondogbia, Lemaire, Langlais, Lugnudula, Sinama, Pongol,
00:45:23Stilacci, Rémi, Réveillère, Thaudibot, Toulalan, Guy,
00:45:26Lavogui, Flamini, Dutruel, Cortière, Coupé, Alessis Oko,
00:45:29Siani, Cristanbal, Capoue et Brecher.
00:45:31Il est temps de s'intéresser au zapping
00:45:33de William Lopez-Gonzalez, avant la petite lucarne de Paname.
00:45:41Pas de point gratuit pour Giovanni, malheureusement.
00:45:48Et là, il est encore là.
00:45:56Oh, c'est dur.
00:45:59Allez, c'est dur.
00:46:05Non mais là, c'est du grand Mousetti.
00:46:11Allez, c'est parti pour Kevin Maillard
00:46:13qui va devoir s'employer pour bien sûr
00:46:15tester un peu moins d'un mois des Jeux Olympiques.
00:46:18Et pour l'instant, il se passe bien pour Kevin Maillard.
00:46:20Kevin Maillard.
00:46:21Oh, il est tombé.
00:46:22Kevin est tombé.
00:46:23Aïe, aïe, aïe.
00:46:24La victoire à la fin pour Finley Gaillot, le Suisse.
00:46:27On espère, on espère.
00:46:29Oh là là.
00:46:31Oh là là.
00:46:32Là, il y a quelque chose qui ne va pas.
00:46:35Oui, malheureusement.
00:46:38Troisième position, le Toko Peky
00:46:40qui sort autour dans sa roue.
00:46:41Et c'est Milène Dezote qui va sprinter pour la Serratizit.
00:46:44Milène Dezote qui va déclencher son sprint.
00:46:46Le Toko Peky idéalement placé
00:46:47qui va prendre l'inspiration, la championne du monde
00:46:50pour la formation SD Works Pro Time
00:46:52qui est en train de faire son effort avec Chiara Consoni
00:46:54qui revient également Alissa Balzamo.
00:46:56Chiara Consoni, le Toko Peky.
00:46:57Et Chiara Consoni qui est passée, me semble-t-il.
00:47:00L'italienne pour la formation UEE Team ADQ
00:47:03qui va remporter cette deuxième étape.
00:47:05Sa troisième victoire d'étape sur le Giro d'Italia en trois ans.
00:47:10Pour revenir sur la mésaventure de Kevin Maillard.
00:47:15Mais d'abord...
00:47:16Mais...
00:47:17Mais c'est...
00:47:18Qu'est-ce qu'elle vient de faire là ?
00:47:19Mais c'était bêtise.
00:47:20C'est record du monde.
00:47:22Mais c'est incroyable.
00:47:23Oh là, elle a déboulé d'un coup.
00:47:25Il y a Roslava Mauci qu'on ne s'y attendait pas.
00:47:27Record du monde.
00:47:28Record du monde qui date de 83.
00:47:30Maryse, quel moment.
00:47:3283.
00:47:33On l'attendait depuis un moment à 2m10, cette jeune femme.
00:47:35Mais là, pendant qu'on voit des performances passer de tous les côtés,
00:47:39elle a tout simplement franchi 2m10
00:47:41qui en plus avec la manière...
00:47:44Oh, génial.
00:47:50Il n'y a pas de mots. Regardez ça.
00:47:52Combination de première fois.
00:47:56On peut aller band pour band.
00:47:57Merde, on peut aller M pour M.
00:47:59Qu'est-ce qu'on sait de la voiture fabriquée.
00:48:01Qu'est-ce qu'on sait de la voiture fabriquée.
00:48:03J'ai les années 90, les versions, les bribes.
00:48:05J'en ai vraiment eu 3.
00:48:06...
00:48:20Ah, il marche. Il marche.
00:48:25Ce qui voudrait dire que ce n'est pas le tendon,
00:48:27qu'il n'y a pas de rupture.
00:48:29Il marche.
00:48:30Normalement, un tendon d'un chien...
00:48:32On peut arriver à marcher après, mais c'est extrêmement rare.
00:48:35Là, il est sur ses 2 pieds.
00:48:55Qu'est-ce que c'est bien arrivé.
00:48:57Quelle merveille.
00:48:58Et pourtant, encore une fois,
00:48:59Arthur Fils avait mis un retour monstrueux.
00:49:01...
00:49:27Gabriel Tual qui fait l'effort.
00:49:29Dans le dernier virage.
00:49:30Allez, Gabriel.
00:49:31Lévi-Kyrie tout tenté dans cette course pour l'instant.
00:49:33Et bien, il joue cramement chasseuse.
00:49:35Vajonni qui coince un petit peu.
00:49:37Il y a un coup à jouer pour Gabriel Tual.
00:49:39Gabriel Tual, il va tout donner.
00:49:41Peut-être pour aller chercher la victoire.
00:49:43Est-ce que ça va être trop juste ou non ?
00:49:45Ça va se jouer.
00:49:46Il y a Gabriel Tual qui va terminer sur la même ligne que Vajonni.
00:49:49Et c'est Cedjati qui va l'emporter.
00:49:53Attention le chrono.
00:49:551'41.71.
00:49:57Record de France pour Gabriel Tual et Lévi-Kyrie.
00:50:01Il était 1'42.53.
00:50:02Il a explosé ce record de France.
00:50:04C'est incroyable.
00:50:06...
00:50:24...
00:50:42Voilà pour ce ZAP.
00:50:43Il est temps de se fendre la poire, les gars.
00:50:45C'est l'heure de la gaudriole.
00:50:47C'est Pierre-Antoine.
00:50:48Le tour qui arrive.
00:50:49On n'a plus le droit de dire fendre la poire.
00:50:51En 2024, on se fend la poire.
00:50:54Comment ça va ? Vous avez passé un week-end ?
00:50:56Je n'ai plus de voix.
00:50:57Les pénalties, je ne sais pas vous, mais j'ai crié.
00:50:59J'ai tout donné.
00:51:00C'était magnifique.
00:51:01Et demain, ça va être encore plus joli.
00:51:02Vous allez voir une belle panenka peut-être.
00:51:04Demain, on ne sait pas.
00:51:05Qu'est-ce qui se passe ?
00:51:06Ça pousse.
00:51:07Panenka faite par un gardien en Argentine.
00:51:09Vous allez voir, ça n'a pas trop plu à l'équipe adverse.
00:51:11Ça ne leur a pas plu.
00:51:22Ils sont très énervés.
00:51:30Pas de panenka, visiblement, quand on est le gardien de l'équipe adverse.
00:51:35Qu'est-ce qui se passe au niveau de la voix ?
00:51:36Je n'ai plus de voix.
00:51:37J'ai crié.
00:51:38J'ai trop crié.
00:51:39Personne n'a crié.
00:51:40On en a récupéré depuis.
00:51:41Je pense que tu te fous de nous.
00:51:42C'était vendredi.
00:51:43Je n'aime pas du tout la voix.
00:51:44Non, c'est peut-être…
00:51:45Parce que c'était vendredi.
00:51:46J'ai fêté mes 40 ans.
00:51:47Mais je me suis dit, si je leur dis que c'est les pénalties, ça va passer.
00:51:51Vous avez été à l'YC vos 40 ans de bonne Pierre-Antoine ?
00:51:53Non.
00:51:54Ben non.
00:51:55Allez, je vais…
00:51:56Si, on avait fait un truc une fois…
00:51:58On était 37 ans ?
00:51:59Oui, à la cafétéria.
00:52:00C'est ça.
00:52:01Dans un instant, on va voir si Joey Chesnuts a été battu.
00:52:05Il est revenu ?
00:52:06Non.
00:52:07Il n'est pas revenu.
00:52:08Il est disqualifié puisqu'il a un sponsor vegan.
00:52:11C'est le concours de hot dogs.
00:52:12Ça se passe à Brooklyn.
00:52:14Il faut en manger 76 en 10 minutes.
00:52:16Mais en apéritif, il y a le plus gros buveur de limonade.
00:52:20Et là, c'est je ne sais plus combien de litres qu'il faut boire en 30 secondes.
00:52:24Et là, le champion, c'est encore lui.
00:52:26Il a encore gagné.
00:52:27Il est fantastique.
00:52:28Oh le gaz.
00:52:29Il est là.
00:52:30C'est affreux ça.
00:52:31Il est très très en forme.
00:52:34Et donc, il a bu 3,7 litres de limonade en 21 secondes.
00:52:42Vous allez voir, il met la pâté à tout le monde.
00:52:4521 secondes ?
00:52:4621 secondes.
00:52:47Je ne sais pas comment il fait.
00:52:483,7 litres en 21 secondes.
00:52:49Regardez ça.
00:52:50À droite, ils n'ont même pas commencé.
00:52:51Il a déjà fini.
00:52:52C'est incroyable.
00:52:53Il est très très fort.
00:52:54Est-ce qu'il va roter comme l'année dernière ?
00:52:56C'est vrai.
00:52:57C'est obligatoire.
00:52:583,7 litres de limonade.
00:52:593,7 à mon avis…
00:53:00Ah ouais.
00:53:01Bravo à lui.
00:53:03Évidemment, il arrive, les amis.
00:53:08C'est l'euro 2024.
00:53:09Ah ouais.
00:53:15Bravo.
00:53:16Et bon appétit à tous.
00:53:17Vous n'êtes pas prêts à 20h50.
00:53:19On a un peu trafiqué le son.
00:53:21Je crois qu'ils me l'ont montré au montage.
00:53:2220h50.
00:53:23Your Radio Dog.
00:53:24Vous allez voir.
00:53:25C'est chiant parce que j'ai quand même mon prénom dans le nom de l'émission.
00:53:27Ça m'emmerde.
00:53:29C'est public.
00:53:30C'est public.
00:53:31Voilà.
00:53:32Magnifique.
00:53:333,7 litres.
00:53:34Tu m'étonnes qu'il rote, les gars.
00:53:35A tout à l'heure parce que la suite, ce sont les hot dogs.
00:53:37Là, il se les enfile, il se les enfile, il se les enfile.
00:53:3976 hot dogs.
00:53:42Allez, dans un instant, on va parler de Maignan.
00:53:44Est-il le véritable patron des bleus ?
00:53:46Ce qu'il faut craindre, l'écran noir pour la Ligue 1.
00:53:48C'est ce que craint Jean-Pierre Cayot, le président de Reims.
00:53:51Parce que ça n'avance pas du côté des droits télé.
00:53:53Et puis, on aura également les bleus plus expérimentés que l'Espagne.
00:53:56Est-ce que c'est un atout ?
00:53:57Et qui est vraiment favori de cette rencontre ?
00:53:59Et puis, la version longue de la petite tuyère.
00:54:01On est insurvivant en termes de jeu.
00:54:02A tout de suite.
00:54:10Suite de l'équipe de Greg.
00:54:11Merci d'être avec nous.
00:54:12On est avec nos bleus.
00:54:13Un J-1 avant le match contre l'Espagne.
00:54:15On est déjà à fond.
00:54:16On se demandera si les Français sont favoris.
00:54:18Si l'expérience compte.
00:54:20Si ça fait que les Français sont devant.
00:54:23Est-ce qu'ils ont des tauriers qui ont déjà gagné par rapport à cette jeune équipe d'Espagne ?
00:54:26En plus, il y a pas mal de suspendus et de blessés.
00:54:29On aura également la petite lucarne.
00:54:31On aura le zapping.
00:54:32On jouera.
00:54:33On aura le foutoir.
00:54:34Mais maintenant, on va s'intéresser à Mike Mignon.
00:54:35Mike Mignon.
00:54:36Et on va écouter Didier Deschamps.
00:54:38Le sélectionneur de nous faire l'éloge de son gardien.
00:54:42Je ne vous avais pas besoin de moi.
00:54:43C'est un gardien de très haut niveau.
00:54:46Il a une très bonne présence sur la ligne, bien évidemment.
00:54:51Il est à l'aise dans les airs, au sol.
00:54:54Avec le pied, ça ne lui pose pas de problème.
00:54:57Et en plus, c'est un bon leader pour diriger les joueurs qui sont devant lui.
00:55:04Il ne les a pas découverts aujourd'hui.
00:55:06Là, il s'est mis certainement plus en valeur.
00:55:10Parce qu'il a eu aussi, à plusieurs moments, des soucis physiques
00:55:14qui l'ont certainement empêché d'avoir de la continuité.
00:55:17Alors, je vous pose la question.
00:55:19Est-ce que Mike Mignon est le véritable patron des Bleus ?
00:55:23Oui ou non ?
00:55:24Ça sous-entend beaucoup de choses, notre question.
00:55:26À ce rythme, bientôt.
00:55:27Donc, c'est non, Alicia.
00:55:28Pour le moment, c'est non.
00:55:30Très vite, bientôt.
00:55:31Pour le moment, c'est non.
00:55:32Non, c'est Deschamps.
00:55:33Désolé, Ludo.
00:55:34Ils ne vont pas se lâcher, les deux.
00:55:36Oui, c'est lui le vrai patron.
00:55:38Je me trouve qu'il est très offensif.
00:55:42Attention, parce que quand vous êtes sur les côtes, il répond.
00:55:44Il est sur le mollet.
00:55:45Oui et oui pour Charlotte et Ludo.
00:55:47C'est l'un des patrons.
00:55:48C'est la place de Raphaël.
00:55:49Du coup, on répond comme Raphaël.
00:55:50On ne prend pas de risque.
00:55:51Mathias, j'aime bien.
00:55:52Mais je vais aller voir Benoît quand même d'abord.
00:55:54Parce que Benoît, il a eu des gardiens derrière lui.
00:55:56Et Charlotte aussi.
00:55:57Donc, je vais l'attaquer par vous deux.
00:55:58Quand on a un gardien comme ça derrière, on avait entendu…
00:56:00Mais il était attaquant.
00:56:01Il n'a pas de gardien derrière lui.
00:56:03Ne répondez pas.
00:56:04Tellement vous étiez offensifs.
00:56:05Tout ça, on a compris.
00:56:06Quand on a entendu…
00:56:07Il défendait à un minimum parce que lui, il ne défendait pas.
00:56:09Il marchait.
00:56:10Vous l'avez entendu, cette phrase ?
00:56:12Il disait, les gars, on a Mike.
00:56:14Les joueurs de l'équipe de…
00:56:16Mais ne m'écoutez pas.
00:56:17Benoît, restez avec moi.
00:56:18Les gars, on a Mike.
00:56:19On a Magic Mike.
00:56:20Ça dit beaucoup, non ?
00:56:21Bien sûr.
00:56:22Lorsqu'on est défenseur et qu'on a un gardien tel que Mike Mignon,
00:56:25qui déjà au pied, est très serein.
00:56:27Ça veut dire que vous pouvez vous écarter.
00:56:29Pied droit, pied gauche.
00:56:30Le ballon, vous l'aurez dans les pieds.
00:56:31Vous n'aurez pas un mètre à vous décaler à droite ou à gauche.
00:56:34Il sera dans vos pieds.
00:56:36Et vous pourrez accompagner le ballon vers le jeu.
00:56:39Déjà, rien que ça, c'est incroyable.
00:56:41Dans les airs, il est présent.
00:56:43Sur la ligne, pareil.
00:56:45Mais patron de jeu ou patron de vestiaire ?
00:56:48Ou patron qui parle peu mais qui dit beaucoup ?
00:56:50Apparemment, de ce que j'ai lu, il parle peu.
00:56:53Mais quand il parle, tout le monde l'écoute.
00:56:56C'est que déjà, il y a une âme de patron en lui.
00:56:59Quand José Fonte, à Lille, qui est quand même un très grand joueur,
00:57:02dit oui, derrière Mike, c'était le patron,
00:57:05on était rassuré de jouer avec Mike derrière,
00:57:09c'est que déjà, c'est un patron.
00:57:11Sur le terrain, il parle la parole.
00:57:13Il parle la parole, comme il dit.
00:57:14Il parle peu, mais quand il parle, on l'écoute.
00:57:16Et clairement, aujourd'hui, l'euro qui fait, c'est le numéro 1.
00:57:20Et je pense qu'aujourd'hui, avec Courtois,
00:57:23c'est peut-être le meilleur gardien du monde.
00:57:25Effectivement, c'est vrai.
00:57:26Mike Meignan, ce n'est pas quelqu'un qui va parler énormément,
00:57:29qui va faire de grands gestes,
00:57:30qui va être le plus expressif,
00:57:32qui va s'exprimer à tout bout de champ.
00:57:33Mais comme l'a dit Benoît, quand il parle, on l'écoute.
00:57:36N'est-ce pas, Youssouf Oufana ?
00:57:40Dans un premier temps, pour un gardien, c'est naturel
00:57:42d'avoir ce poids-là dans son équipe.
00:57:46Après, Mike, avec le ton de voix qu'il a,
00:57:50c'est vrai qu'il est plus écouté que la norme.
00:57:55Et le fait qu'il ne parle pas tout le temps,
00:57:58quand on entend sa voix, ça fait tilt.
00:58:02En Allemagne, depuis le début de la compétition,
00:58:05il n'a pris la parole qu'une seule fois dans le vestiaire.
00:58:07C'était à la mi-temps de France-Pays-Bas.
00:58:0930 secondes en suffit pour faire passer des messages.
00:58:12Il ne s'est jamais présenté en conférence de presse
00:58:14parce que c'est un exercice qu'il n'apprécie pas particulièrement.
00:58:18Oufana parlait de sa voix.
00:58:20C'est vrai qu'il a un timbre de voix assez particulier.
00:58:22Il a du charisme.
00:58:23Il a une présence.
00:58:24Et tout ça, en plus, c'est naturel chez lui.
00:58:26C'est spontané.
00:58:27Et il est avec Antoine Griezmann,
00:58:29l'un des deux relais privilégiés de Kylian Mbappé.
00:58:31C'est aussi un joueur qui arrive à faire le lien
00:58:34entre les différentes générations.
00:58:36Aussi à l'aise avec les trentenaires qu'avec les jeunes.
00:58:39Et sur le terrain, on le disait aussi,
00:58:41il dégage cette sérénité qu'il insuffle à ses coéquipiers.
00:58:45Donc, finalement, Mike Maignan, il a tout pour devenir un patron.
00:58:48Et surtout, il est dans la lignée des plus grands gardiens français.
00:58:50C'est vrai.
00:58:51Charlotte Cugoliori, c'était un capitaine plutôt discret.
00:58:54On l'a vu dans les reportages
00:58:55ou dans les documentaires d'après compétition
00:58:57que quand même, sa voix portait.
00:58:59C'est une question de dire l'inverse.
00:59:01Mais on a le sentiment que pour sa première compète,
00:59:04alors que c'était une des interrogations d'avant Euro,
00:59:06que Maignan, il est né pour ça.
00:59:09C'est un leader naturel.
00:59:11L'ampleur qu'il a pris en Italie, elle est monstrueuse.
00:59:14De s'imposer comme ça.
00:59:15Et de ce que je peux observer pendant les matchs,
00:59:18c'est qu'il y a très peu de doutes qui planent.
00:59:21Il n'y a pas de fioritures.
00:59:23Il ne sort pas pour sortir ou il n'est pas sûr de lui.
00:59:26Benoît parlait de son jeu au pied qui est très intéressant.
00:59:28Mais c'est tout ce qui dégage.
00:59:31Ça insulte de la confiance envers Upamecano et Saliba.
00:59:35C'est un peu étonnant cette charnière centrale
00:59:37depuis le début de l'Euro.
00:59:38C'est ce trio qui est super intéressant
00:59:40et qui est super important dans une équipe.
00:59:42Maignan, première grande compète,
00:59:44il est juste hyper solide.
00:59:46Il est régulier.
00:59:47Il est là quand il faut.
00:59:49Je parle vraiment du trio Upamecano-Saliba.
00:59:52On les voit, ils se regardent tout le temps.
00:59:53Ils communiquent énormément.
00:59:55Des fois, juste à un regard,
00:59:57on voit la peur qu'il peut insuffler aux autres.
00:59:59C'est ça qui est super important et qui m'impressionne.
01:00:02Maignan hyper solide.
01:00:03C'est même un euphémisme vu ses statistiques dans cet Euro.
01:00:05Il y a un chiffre qu'on a retenu notamment.
01:00:07C'est 94 % d'arrêt dans cet Euro pour Mike Maignan.
01:00:10Personne n'a fait mieux depuis 2012.
01:00:12Et Iker Casillas avec l'Espagne, excusez du peu quand même.
01:00:15C'est plutôt pas mal.
01:00:16Bertrand Latour est toujours avec nous.
01:00:18L'un de nos envoyés spéciaux sur place.
01:00:20Mais évidemment, Bertrand, vous me connaissez.
01:00:22Vous savez très bien où est-ce que je vais vous emmener
01:00:24quand je pose la question.
01:00:25Est-ce qu'il est le véritable patron des Bleus ?
01:00:27Bien sûr, il y a les performances sur le terrain.
01:00:29Et ça a été formidablement dit par nos deux défenseurs.
01:00:31Mais quand je dis véritable patron,
01:00:32c'est parce qu'il y a normalement un capitaine.
01:00:38Oui, là, je vous connais bien.
01:00:40Mais là, vous y allez fort quand même.
01:00:42Moi, je pense que Bappé, il est encore plus important que lui.
01:00:46Parce qu'il a une place qui est énorme dans le groupe.
01:00:49Il communique.
01:00:50On peut aussi relever.
01:00:52Ça n'a pas été fait énormément.
01:00:53Je ne sais pas.
01:00:54Mais en tout cas, moi, j'ai été frappé par ses mots quand même.
01:00:57Il n'a pas réinventé la roue.
01:00:59Mais avant la séance de tir au but côté portugais,
01:01:01les mots de Kyan Bappé sur...
01:01:02Voilà, c'est un geste technique, etc.
01:01:04Je trouvais que ça me semblait approprié sans trop en rajouter.
01:01:06Mais il était présent alors que lui-même était sorti en jeu
01:01:08d'un match où il n'avait pas été bon.
01:01:10De ce point de vue-là, il était tourné vers le collectif.
01:01:13Là où parfois, on lui reproche ou on le suspecte
01:01:15de toujours être focalisé sur l'individuel.
01:01:17Là où, par exemple, Antoine Griezmann, lui,
01:01:18a vécu la séance de tir au but à part.
01:01:20Si seulement Bappé avait fait ça, je pense qu'on aurait fait
01:01:22davantage de débats.
01:01:24Après, Maignan, il est un cadre parce qu'il est un joueur
01:01:27important dans ce club, parce qu'il est très fort
01:01:29en équipe de France et que là, il peut enchaîner les matchs,
01:01:31ce qui n'a pas toujours été le cas.
01:01:33Après, seul patron ou véritable taulier,
01:01:35il ne faut pas exagérer non plus.
01:01:37Alissia l'a rappelé en énumérant ce qui était dans le journal.
01:01:40Il a pris une seule fois la parole sur un match
01:01:44depuis le début de la compétition.
01:01:45Donc, il ne faut pas non plus surinterpréter.
01:01:47C'est les moindres faits et gestes.
01:01:49Moi, ce que j'aimerais bien, c'est aussi qu'il vienne
01:01:51en conférence de presse, parce qu'être un joueur
01:01:53important d'une équipe, c'est faire les 90 minutes,
01:01:55bien évidemment, mais c'est aussi plier aux obligations
01:01:59qui sont celles des footballeurs et d'être un cadre,
01:02:03c'est aussi via les messages que vous faites passer
01:02:05à la presse et surtout, la presse, on s'en fout,
01:02:07mais surtout aux gens qui nous regardent
01:02:09ou qui lisent les différents journaux.
01:02:11Alors, Bertrand, vous allez être surpris,
01:02:13mais Ludovic Kobrenak ne semble pas être d'accord avec vous.
01:02:15Ludo, je voyais, donne l'idée de la tête.
01:02:18Non, non, pas spécialement.
01:02:20C'est comme le débat tout à l'heure.
01:02:22En fait, on peut avoir des angles différents
01:02:24sur ce qu'est un patron dans une équipe ou pas.
01:02:26Bertrand évoque le fait de parler.
01:02:29Moi, les grands patrons que j'ai rencontrés
01:02:32dans les équipes dans lesquelles j'ai joué,
01:02:34ce n'est pas forcément ceux qui parlaient le plus.
01:02:36C'est ceux qui dégagent quelque chose.
01:02:38C'est ceux qui ont du charisme.
01:02:40C'est le côté naturel dont je parlais avec Charles.
01:02:43Et le patron doit être souvent légitime.
01:02:45C'est-à-dire que vous pouvez être
01:02:47le meilleur joueur du monde
01:02:49si vous êtes en difficulté dans une compétition.
01:02:51C'est difficile de véhiculer des messages
01:02:53parce que vous voulez toujours en faire trop.
01:02:55Ce que fait Mbappé, d'ailleurs,
01:02:57depuis le début de la compétition.
01:02:59S'attaquer à Antoine Griezmann,
01:03:01à dire des trucs, forcément,
01:03:03qui, parfois, ne vont pas dans le sens du collectif.
01:03:07Est-ce que le fait d'avoir une jurisprudence
01:03:09où il a un triplé en finale fait que voilà ?
01:03:11Tout le monde a repris les mots qu'il y a Mbappé
01:03:13avant la séance de pénalty.
01:03:17Pour moi, ça n'a aucun impact de patron.
01:03:19Les gars, on maîtrise le geste technique.
01:03:23S'il ne l'avait pas fait, on leur a fait le même procès.
01:03:25Il n'y a pas besoin de parler.
01:03:27Chacun sait ce qu'il a à faire.
01:03:29Mais moi, Meignan, c'est l'impact
01:03:31qu'il a sur les autres.
01:03:33Tout le monde vous parle de confiance.
01:03:35Quelqu'un qui te donne de la confiance,
01:03:37c'est quelqu'un que tu respectes.
01:03:39Si tu respectes une personne,
01:03:41c'est une certaine forme de patronat
01:03:43ou de leadership.
01:03:45Je trouve que ce garçon, il en dit peu,
01:03:47mais il rayonne beaucoup.
01:03:49– C'est vrai, Olivier.
01:03:51Le mot peur, évidemment,
01:03:53il faut faire attention au mot peur.
01:03:55Mais peur footballistique,
01:03:57une fois que j'ai bien resitué le terme.
01:03:59Meignan, c'est comme l'équipe de France.
01:04:01Vous ne tirez pas de la même façon
01:04:03quand vous avez Mike Meignan dans les buts.
01:04:05Il a réussi ça.
01:04:07Il a réussi la pénalty pour une frappe.
01:04:09Vous êtes obligé d'aller chercher le petit filet,
01:04:11d'aller chercher un angle et donc de forcer
01:04:13peut-être un petit peu votre jeûnant.
01:04:15Et c'est en ça qu'il peut être aussi un patron.
01:04:17– Oui, je pense que c'est pour ça
01:04:19que João Félix rate son pénalty contre le Portugal.
01:04:21C'est qu'il essaie d'aller chercher le petit filet
01:04:23mais malheureusement, il va trop sur la gauche.
01:04:25Après, moi, contrairement à Ludo,
01:04:27un patron silencieux, ça me dérange.
01:04:29C'est un super gardien, probablement
01:04:31le meilleur du monde.
01:04:33Mais ce n'est pas un patron.
01:04:35Je pense qu'il faut un minima parlé.
01:04:37Je trouve qu'il y a quelque chose d'assez révélateur.
01:04:39Moi, j'aime bien regarder toutes les vidéos
01:04:41que la Fédé met en ligne
01:04:43où justement on voit l'inside,
01:04:45on voit les vestiaires.
01:04:47Et je ne vois Meignan jamais parler.
01:04:49Je vois Giroud beaucoup parler.
01:04:51Je vois Chouameni parler.
01:04:53Je vois Brice Samba parler.
01:04:55Mais Mike Meignan, je ne le vois jamais.
01:04:57– Le mot de Samba, on l'entend bien.
01:04:59Une voix.
01:05:01– Et Mike Meignan ne prend jamais la parole.
01:05:03– Moi, aujourd'hui, ça me dérange.
01:05:05Ça peut être un patron par l'exemple.
01:05:07Mais pour moi, ça ne suffit pas.
01:05:09Dans ce cas-là,
01:05:11si on s'arrête à son charisme
01:05:13et à ce qu'il dégage,
01:05:15Saliba est un patron.
01:05:17N'Golo Kanté est un patron.
01:05:19Non, à mon avis, aujourd'hui,
01:05:21le vrai patron de l'équipe de France,
01:05:23c'est Didier Deschamps et ses joueurs,
01:05:25c'est les exécutants ou les relais.
01:05:27Le vrai patron, c'est lui.
01:05:29– On peut avoir plusieurs sons de cloche
01:05:31sur l'équipe de France et tout s'entend,
01:05:33comme ça a été dit.
01:05:35Maintenant, moi, je voudrais votre avis à vous,
01:05:37puisque vous avez suivi les Bleus
01:05:39depuis plusieurs compétitions,
01:05:41sur la succession.
01:05:43On se posait des questions, vraiment.
01:05:45C'était sa première, il a été blessé,
01:05:47il avait loupé la Coupe du Monde.
01:05:49On connaît son niveau qui peut être stratosphérique.
01:05:51Là, il a répondu à toutes nos attentes.
01:05:53Maintenant, faut-il encore aller au bout ?
01:05:55– Oui, c'est ça, exactement.
01:05:57Je trouve que je suis vraiment plus de l'avis d'Olivier.
01:05:59Il est en train de transposer ce qu'on voit sur le terrain
01:06:01et c'est un des meilleurs joueurs de notre équipe.
01:06:03Probablement, peut-être même le meilleur
01:06:05sur la globalité de la compétition.
01:06:07Il y a sans doute des matchs avec Saliba à voir.
01:06:09En tout cas, c'est un maillon très fort dans notre équipe
01:06:11et de ça, on veut en transposer des choses
01:06:13qui sont tout ou partie vraies,
01:06:15sur le côté charismatique, ça c'est sûr,
01:06:17mais cadre, patron, etc.
01:06:19Moi, il y a à prendre et en laisser.
01:06:21Simplement dire que Mike Maignan,
01:06:23pour le moment, il a joué deux matchs
01:06:25à élimination directe avec l'équipe de France,
01:06:27parce qu'il vient seulement de prendre le poste.
01:06:29Le huitième, le quart, on attend la demi-tournée demain.
01:06:31On espère que ça se passera bien dans ce stade
01:06:33qui est absolument magnifique.
01:06:35Vous le voyez sur les images de Charlie Ford-Boursereau.
01:06:37Je ne vais pas aller le répéter parce qu'on n'a pas toujours
01:06:39la possibilité d'être aussi proche du stade
01:06:41et d'être en bord pelouse, c'est sublime.
01:06:43Mais Mike Maignan, s'il y a une erreur d'ici
01:06:45la fin du tournoi, ce que je ne souhaite évidemment pas,
01:06:47ça revisite tout.
01:06:49Moi, je veux bien qu'on dise presque, enfin,
01:06:51on a un vrai gardien.
01:06:53Je ne dis pas que c'est ce que vous avez dit,
01:06:55c'est que tous, ils ont été, celui de Joe Félix, raté
01:06:57parce que c'était lui, sous-entendu,
01:06:59s'il n'avait pas été un autre, ou alors le prédécesseur,
01:07:01ça ne serait pas arrivé. Je ne suis pas sûr.
01:07:03Ce que j'ai vu aussi, c'est qu'on les a tous mis, les nôtres,
01:07:05là où au final de la Coupe du Monde, Loris ou pas Loris,
01:07:07on ne les avait pas tous mis. Donc déjà, ça complique la tâche.
01:07:09Donc, moi, je suis très content de ce que je vois.
01:07:11J'espère que ça va durer le plus longtemps possible.
01:07:13Après, je ne vous dis pas qu'on a un gardien
01:07:15qui, pendant 15 ans, a plus de 150 sélections,
01:07:17a sorti des arrêts pour nous permettre
01:07:19d'aller, parfois, jusqu'au sens de tir au but.
01:07:21Mais pour ça, il faut y arriver quand même.
01:07:23Je précise, on n'était pas sur le procès
01:07:25du Golioris.
01:07:27On était sur la satisfaction.
01:07:29Vous avez bien fait de rajouter tout cela.
01:07:31Dans un instant, les droits de la télé.
01:07:33L'écran noir, les gars. On risque de ne pas voir la Ligue 1.
01:07:35C'est la crainte de Jean-Pierre Caillaux,
01:07:37le président de Reims. Ça n'avance pas.
01:07:39Ça ne satisfait pas les présidents, et nous non plus.
01:07:41Donc, on va en parler. Et puis, on parlera de l'expérience
01:07:43de la France face à l'Espagne.
01:07:45La petite lucarne, et on jouera tout de suite.
01:07:49...
01:07:56De retour sur le plateau de l'EDG.
01:07:58Regardez, on est à Montpellier, la Sud Arena.
01:08:00Nouveau match de préparation pour l'équipe de France de basket.
01:08:02Franz Salmane, match de préparation.
01:08:04Waniko Batum, toutes les stars de la NBA sont là.
01:08:08Wanbanyama, Batum, Fournier, De Colo,
01:08:10qui sera dans la sélection
01:08:12pour son 200ème match avec les Bleus.
01:08:14C'est ce soir. Vous avez été nombreux
01:08:16dans les matchs précédents. Vous serez encore nombreux
01:08:18ce soir. C'est toujours un événement.
01:08:20La chaîne d'équipe, la chaîne des Bleus.
01:08:22Que ce soit du foot, du hand, du volet,
01:08:24ou du basket, évidemment,
01:08:26et du rugby, bien sûr, vous avez raison,
01:08:28puisqu'il y aura la France Uruguay qui arrive
01:08:30et qui se profile à l'horizon.
01:08:32Avant de parler des droits télé, on va rester justement
01:08:34avec ce basket. Écoutez,
01:08:36Messaoud Benterqui, il est avec le sélectionneur français.
01:08:38Deux minutes pour vous donner envie de rester
01:08:40avec nous ce soir. Et derrière, on parle
01:08:42du possible écran noir du côté des droits télé.
01:08:44Messaoud et Vincent Collet. Messaoud, c'est à vous.
01:08:46On est avec
01:08:48Vincent Collet, le sélectionneur de l'équipe de France
01:08:50qui était en train d'observer ses joueurs
01:08:52à l'instant. Vincent, on va se diriger
01:08:54ensemble. Merci beaucoup de nous accorder ces moments
01:08:56pour anticiper sur cette
01:08:58troisième rencontre de préparation. Alors, il y a
01:09:00l'information de l'absence de Victor Mbayama.
01:09:02D'abord, nous rassurer, Vincent, rien de méchant ?
01:09:04Non, non, pas du tout. Il était un peu
01:09:06souffrant ce matin. Donc, il n'a pas
01:09:08fait le shooting de ce matin.
01:09:10Et on a décidé, même si ça allait mieux
01:09:12cet après-midi, de le préserver
01:09:14parce que la préparation est encore longue
01:09:16et il n'y a pas de risque à prendre pour un match
01:09:18amical. Donc, vendredi
01:09:20à Lyon, pas de souci ? Normalement, oui.
01:09:22Il reprendra l'entraînement dès demain.
01:09:24Et là, comme il avait
01:09:26un peu de fièvre ce matin,
01:09:28prudence. Du coup, l'entraîneur
01:09:30que vous êtes, l'avantage,
01:09:32c'est que vous allez pouvoir essayer des choses.
01:09:34Ce soir, ça va vous permettre de tenter quoi, par exemple ?
01:09:36On ne va pas avoir le choix. On va
01:09:38devoir déjà
01:09:40voir comment est-ce qu'on se comporte sans lui.
01:09:42On a vu l'importance qu'il avait dans
01:09:44le dispositif, aussi bien offensif que défensif.
01:09:46Donc, ça va nous mettre
01:09:48face à nos responsabilités.
01:09:50Je pense que les joueurs vont avoir à coeur
01:09:52de compenser. Ce qui est
01:09:54intéressant aussi, c'est que les Allemands, cette fois-ci,
01:09:56vont sans doute être au complet.
01:09:58Je pense que les joueurs qui
01:10:00n'avaient pas pu jouer samedi
01:10:02ont été libérés par la Free Agency.
01:10:04Donc, on va avoir une adversité
01:10:06plus forte et nous, on sera forcément
01:10:08un peu moins fort. On ne vous demande
01:10:10jamais, d'ailleurs, en quelques secondes, Vincent,
01:10:1210 000 personnes qui vont être là. Vous kiffez un peu,
01:10:14vous aussi, vous y arrivez ou pas ? Oui, oui, c'est toujours
01:10:16très agréable.
01:10:18Il ne faut pas que ça soit trop.
01:10:20C'est parfois l'inconvénient d'une préparation
01:10:22à la maison, à domicile.
01:10:24Parce qu'on pense que c'est une tournée
01:10:26qui nous met dans des bonnes conditions.
01:10:28C'est différent de ce que ça sera
01:10:30dans la compétition, où on aura encore
01:10:32beaucoup de soutien, parce que c'est en France.
01:10:34Mais où, bien sûr, ce ne sont pas les mêmes enjeux
01:10:36et forcément le même climat.
01:10:38Merci beaucoup, Vincent. A tout à l'heure,
01:10:40pour ce France-Allemagne. Troisième match
01:10:42de préparation. Il en est à six, vous le savez, au total.
01:10:44Ils sont tous à vivre sur la chaîne. Tout à l'heure,
01:10:46ça va être très chaud, ici, face à l'Allemagne.
01:10:48Il va y avoir de la revanche du côté des Allemands.
01:10:50Merci beaucoup. Mais c'est ce dont on sera là, évidemment,
01:10:52pour ce nouveau match de préparation des Bleus. On va passer
01:10:54aux droits de télé, parce qu'il se passe beaucoup de choses.
01:10:56Je voudrais qu'on fasse un point sur la situation
01:10:58avant d'accueillir Etienne Moati avec vous, Romain.
01:11:00Oui, absolument. Parce qu'il y a eu
01:11:02deux prises de parole importantes aujourd'hui par rapport
01:11:04aux droits de télé de la Ligue 1. D'abord, celle de Jean-Pierre Cayot,
01:11:06qui est le président du stade de Reims
01:11:08et du collège de la Ligue 1. Il s'est exprimé auprès
01:11:10d'Etienne Moati sur le site L'Equipe et il appelle
01:11:12surtout à ne pas céder à la panique. Si on doit
01:11:14reprendre la saison sans chaîne pendant une ou deux
01:11:16journées, on assumera. Les gens iront
01:11:18au stade pour voir les matchs et on patientera.
01:11:20Je pense que c'est une erreur de démarrer quelque chose
01:11:22dans la précipitation. Et dans son interview,
01:11:24Jean-Pierre Cayot critique la stratégie
01:11:26de Canal+, qui ne prend pas part aux discussions
01:11:28par rapport à cet appel d'offres. Et Maxime
01:11:30Saada, le président de la chaîne cryptée,
01:11:32affirme que ce n'est pas parce qu'il souhaite se venger
01:11:34de la LFP. Nous sommes souvent taxés d'énervement,
01:11:36de rancœur ou d'amertume. Je peux
01:11:38comprendre pourquoi, mais le sujet est
01:11:40essentiellement économique. Canal+, a tenté
01:11:42de revenir dans le jeu de la compétition
01:11:44de la Ligue 1. La LFP ne l'a pas souhaité
01:11:46et Canal+, n'a eu d'autre choix que d'allouer
01:11:48ses ressources, qui restent relativement rares
01:11:50sur d'autres compétitions. Donc
01:11:52nous n'avons plus les moyens, aujourd'hui,
01:11:54d'intervenir dans ce dossier. On fait
01:11:56entrer Etienne Moati, qui est journaliste
01:11:58évidemment, dans le journal L'Equipe,
01:12:00que vous voyez régulièrement dans L'Equipe du Soir, spécialiste
01:12:02de ces droits de télé. Entre autres, bonsoir
01:12:04Etienne, merci d'être avec nous. Bonsoir.
01:12:06Comme on s'était vu la dernière fois, on pensait que ce serait réglé
01:12:08prochainement. Non, parce qu'en fait, j'aime bien
01:12:10venir dans l'équipe de Greg, donc je me dis, si je fais un peu
01:12:12durer le plaisir, il va m'inviter une nouvelle fois.
01:12:14Oui, ça me flatte un peu. Mais alors là, ce soir,
01:12:16on arrive à un nouveau truc. C'est-à-dire
01:12:18qu'on est mieux vaut rien
01:12:20que du pas bien, de la part de Jean-Pierre Cayot,
01:12:22c'est-à-dire qu'il préfère l'écran noir pour une ou deux journées
01:12:24que les deux offres proposées avec cette chaîne
01:12:26nouvellement née, Audazone, sous les
01:12:28400 millions, et Canal nous dit
01:12:30il n'y a plus rien, on n'a plus de sous,
01:12:32on a investi Formule 1, rugby,
01:12:34fiction, et cet argent-là, pour nous ramener
01:12:36des abonnés ou en garder, on ne peut plus
01:12:38le mettre dans le foot, c'est ça ?
01:12:40Oui, c'est basiquement résumé, peut-être un tout
01:12:42petit peu trop basiquement.
01:12:44Merci Etienne, je vous aime. Je vous en prie.
01:12:46Mais vous êtes là pour développer. Moi, j'aime faire briller
01:12:48les intervenants. Ce n'est pas facile, je crois,
01:12:50d'ailleurs. Non, là, ce n'est pas ça, vous avez relevé le niveau.
01:12:52Non, ce qui est sûr,
01:12:54et ce que dit Jean-Pierre Cayot, c'est que finalement,
01:12:56aujourd'hui, il n'y a que deux options, mais en fait, il y en a une
01:12:58qui est l'option prioritaire, enfin, la vraie
01:13:00seule option pour la Ligue, c'est de
01:13:02faire sa chaîne. Personne n'y croyait, mais enfin,
01:13:04c'est en train d'arriver. C'est-à-dire que Dazone,
01:13:06ce n'est pas une vraie option ? Dazone, ce n'est pas
01:13:08une vraie option pour les présidents de club, parce que
01:13:10les garanties qui sont données par Dazone,
01:13:12les garanties financières, ne sont pas,
01:13:14c'est-à-dire qu'il y a des garanties de Dazone
01:13:16Europe, mais en fait, qui ne sont pas de vraies garanties,
01:13:18il n'y a pas de garantie de l'actionnaire
01:13:20sur son argent ou sur celui de ses entreprises,
01:13:22donc pour le coup, ils ont connu l'épisode
01:13:24Média Pro, où on vous promet la lune, et puis au bout de deux
01:13:26versements, il ne se passe plus rien, donc
01:13:28plus personne dans le foot français veut s'engager
01:13:30sur une opération telle que celle-là,
01:13:32qui reste cette chaîne, et cette chaîne,
01:13:34donc, il faut la lancer très vite, mais d'un autre
01:13:36côté, les clubs, pour l'instant, ils n'ont
01:13:38pas de garantie, évidemment, sur avoir des recettes
01:13:40en début de saison prochaine, et ils ont des
01:13:42problèmes de trésorerie, donc ils veulent d'abord avancer sur
01:13:44tous ces dossiers avant de signer, avant de lancer la chaîne.
01:13:46Là, il faut bien réexpliquer une nouvelle fois,
01:13:48on l'a déjà dit l'autre fois, mais je crois que c'est très important
01:13:50que tout le monde comprenne bien, si vous lancez une chaîne
01:13:52avec 7 multidiffuseurs possibles,
01:13:54là, je schématise, basiquement,
01:13:56cette possibilité de canaux de diffusion,
01:13:58vous n'avez pas d'avance sur recettes,
01:14:00c'est-à-dire qu'il faut attendre que les gens s'abonnent
01:14:02pour que ça draine de l'argent, et que
01:14:04vous vous serviez. Bah oui, jusqu'ici,
01:14:06les droits à télé, c'était assez simple, vous les mettiez
01:14:08en vente, et puis, c'était au plus offrant,
01:14:10vous obteniez quelqu'un qui vous mettait 400, 500,
01:14:12600, 700, 800 millions d'euros
01:14:14sur la table, et qui vous les versait chaque année.
01:14:16Mais le principe de la chaîne, c'est complètement différent,
01:14:18vous lancez votre propre chaîne, votre propre
01:14:20produit, et tant qu'il n'y a pas d'abonnés,
01:14:22vous n'avez pas de recettes. Donc les présidents
01:14:24du club, ils ont compris ça, donc ils n'ont pas d'autre solution.
01:14:26Sinon, on a compris, j'imagine qu'eux aussi ont compris.
01:14:28Aussi, mais pour l'instant, ils cherchent des alternatives,
01:14:30c'est-à-dire avoir des garanties
01:14:32pour des premiers versements, des prêts
01:14:34bancaires qui seraient garantis par la Ligue, etc.,
01:14:36pour pouvoir se lancer, parce que sinon,
01:14:38il peut y avoir, en l'occurrence, des dépôts
01:14:40de bilan, parce que si pendant toute la saison, on n'avait aucune recette
01:14:42télé, c'est extrêmement grave pour l'éclat.
01:14:44On rappelle à Montpellier, par exemple, 70%
01:14:46du budget, je parle de Montpellier
01:14:48parce que le président Nicolas est monté au créneau,
01:14:50on a vu aussi Valdez-Marquita du côté de Nantes,
01:14:52c'est les plus bruyants, on va dire, jusqu'à présent.
01:14:54Mais moi, je suis surpris
01:14:56qu'il n'y ait pas de fronte de présidents. Là, tout le monde
01:14:58joue encore soudé, côte à côte avec
01:15:00l'amende, on est dans la même galère, il faut
01:15:02qu'on arrive à trouver une île où on peut échouer.
01:15:04Pour cette fois-là, c'est bien résumé.
01:15:06Je progresse, à mon côté, je m'élève.
01:15:08C'est toujours possible.
01:15:10Vous êtes déjà largement au-dessus de moi.
01:15:12Ce n'est pas difficile en même temps.
01:15:14Là, on est vraiment pour le coup
01:15:16dans le money time. La saison reprend le
01:15:1816 août, vous n'avez pas encore
01:15:20de décision définitive, ce n'est pas le moment
01:15:22de s'écharper. Maintenant, derrière,
01:15:24ça va évidemment arriver.
01:15:26Etienne, on dit ça depuis
01:15:28tous les 15 jours, on nous dit ça arrive, ça arrive,
01:15:30ça arrive, ça arrive, les sous ?
01:15:32Non, les sous n'arrivent pas.
01:15:34Mais en revanche, il va bien falloir
01:15:36prendre une décision. Ce sera le lancement de cette
01:15:38chaîne, ce qui est le plus probable. Même si
01:15:40Jean-Pierre Caillaux ne veut pas de
01:15:42dazone, parce qu'il considère que les garanties
01:15:44financières ne sont pas données, mais il a
01:15:46toujours un rêve, c'est que Be In Sport vienne sauver
01:15:48le foot français dans la dernière
01:15:50ligne droite, à la dernière seconde.
01:15:52Ça fait depuis le mois de novembre que le foot français
01:15:54attend ça. Ce n'est pas arrivé. Est-ce que ça peut arriver
01:15:56le dernier jour ? Franchement, il y a de grands doutes.
01:15:58Mais en gros, si
01:16:00Be In Sport, j'ai fait un peu de droit
01:16:02téléfiction, si Be In Sport
01:16:04avec une offre à peu près égale à celle de
01:16:06dazone, 375 000, on ne peut pas dire
01:16:08qu'ils ne mettent pas les 800. Eux, ils sont contents, ils ont
01:16:10divisé par deux par rapport à ce qu'on se disait
01:16:12tous à la sortie de la réunion
01:16:14entre l'émir et le président Macron.
01:16:16Qu'est-ce qu'ils font ? Ils prennent...
01:16:18S'il y a des garanties, ils n'ont plus le choix. Ils prennent un coût réduit alors ?
01:16:20Si Be In Sport
01:16:22vient aujourd'hui avec une offre qui, financièrement,
01:16:24est la même que celle de dazone,
01:16:26il n'y a pas d'autre. Je pense que les présidents du club
01:16:28croient plus en l'argent du Qatar
01:16:30et de l'émir du Qatar qu'en l'argent de dazone.
01:16:32Il n'y aura pas de danger
01:16:34qu'il n'y ait pas de versement.
01:16:36Là où je veux vous emmener, vous avez bien compris,
01:16:38c'est que si ces 375 donnés par Be In
01:16:40ou même Canal, des partenaires
01:16:42solides, historiques, qui ont les fonds,
01:16:44sachant qu'ils doivent rembourser beaucoup de choses,
01:16:46il ne resterait que 200. Je l'ai lu
01:16:48dans ce formidable journal qu'est l'équipe Grosso Modo.
01:16:50C'est quand même très loin du milliard
01:16:52et c'est loin de la somme qu'on a aujourd'hui.
01:16:54Les 375 millions, c'est pour
01:16:568 matchs sur 9. Il resterait une affiche
01:16:58à vendre. La Ligue compte
01:17:00que ça peut être vendu autour de 100 millions d'euros.
01:17:02Ça gonflerait un tout petit peu.
01:17:04Plus les droits à l'étranger pour les plus riches.
01:17:06Exactement, qui ont pour le coup
01:17:08assez largement augmenté. Évidemment, on serait
01:17:10dans une situation où on n'aurait pas
01:17:12du tout ce qu'on attendait, mais il y aurait quand même
01:17:14des montants garantis.
01:17:16L'option aujourd'hui qui est la plus probable,
01:17:18c'est cette chaîne. Sur cette chaîne,
01:17:20il y a beaucoup d'espoir,
01:17:22mais il y a peu de garantie.
01:17:24Dans un moment
01:17:26stratégique
01:17:28et probablement décisif
01:17:30pour l'avenir du foot français,
01:17:32et au vu de la situation et du contexte,
01:17:34est-ce qu'il pourrait y avoir une intervention
01:17:36providentielle, étatique ?
01:17:38Puisque le foot est quand même...
01:17:40Ne comptez pas sur le Premier ministre ?
01:17:42Non, mais disons que...
01:17:44C'était déjà compliqué avant, la dissolution.
01:17:46Aujourd'hui, il y a eu dissolution.
01:17:48Il y a un Premier ministre qui est
01:17:50démissionné. On ne sait pas encore
01:17:52venir au pouvoir.
01:17:54D'ici le redémarrage de la saison,
01:17:56il ne faut pas compter. On va quand même accueillir les JO.
01:17:58Ce sont des dossiers différents.
01:18:00On est quand même...
01:18:02Le foot est quand même le sport le plus
01:18:04populaire en France. Il est vecteur
01:18:06aussi de... Ludo, vous avez entendu Jean-Pierre Cayot.
01:18:08Vous l'avez fréquenté toute la saison en tant que consultant.
01:18:10Lui, il a dit, je suis prêt à aller
01:18:12jusqu'à l'écran noir. Lui, c'est un joueur de poker.
01:18:14Lui, il a un 2 et un 7. Il a été au bluff.
01:18:16Il va jusqu'à la river en espérant
01:18:18toucher peut-être une paire ou deux.
01:18:20Il joue son va-tout jusqu'au bout. Il ne va pas dire
01:18:22on s'est trompé. On fait quoi ?
01:18:24Il va au bout de la connerie.
01:18:26L'écran noir, ce qu'il évoque,
01:18:28c'est de prendre le temps.
01:18:30Il l'a évoqué sur l'option de la chaîne.
01:18:32Prendre le temps de bien la monter, bien la faire
01:18:34distribuer, bien la marketer.
01:18:36Et avoir des garanties pour les clubs
01:18:38qui puissent s'en sortir sur la première saison.
01:18:40Et que si jamais ça repousse
01:18:42la décision et ça repousse le démarrage
01:18:44d'une ou deux journées,
01:18:46ce n'est pas si grave que ça. Lui, il ne dit pas qu'il y a une autre solution
01:18:48et qu'il faut attendre.
01:18:50Donc là, le plan B, parce que c'était le plan B,
01:18:52vous vous souvenez quand vous étiez venu, le plan B,
01:18:54vous nous aviez rédigé cet article, on a pris le push, vous êtes venu,
01:18:56on nous a expliqué. C'est le plan B,
01:18:58la chaîne, c'est le plan A.
01:19:00Ah oui, maintenant c'est le plan très largement A.
01:19:02Comment font les clubs moyens, Etienne ?
01:19:04C'est-à-dire là, ils ont besoin d'argent tout de suite ?
01:19:06Comment ils vont s'en sortir ?
01:19:08Des prêts. Il n'y a que des prêts.
01:19:10Il n'y a que des prêts.
01:19:12Tu as déjà fait des prêts pendant le Covid.
01:19:14Les prêts, on ne le dit pas assez souvent,
01:19:16les prêts, ils ont été remboursés.
01:19:18Ils ont été remboursés par l'argent CVC.
01:19:20Tu peux repartir avec CVC qui a comblé.
01:19:22On a beaucoup critiqué l'accord entre la Ligue et CVC.
01:19:24Il a quand même permis de rembourser ces prêts-là.
01:19:26Il a permis au club de toucher de l'argent,
01:19:28vu qu'il n'est pas aujourd'hui sur les droits de télé.
01:19:30Quelle banque te prête aujourd'hui ?
01:19:32Ils savent très bien qu'après, le football va rebondir.
01:19:34S'ils voient que les droits de télé,
01:19:36c'est n'importe quoi. Tu crois qu'une banque ?
01:19:38Ils trouveront.
01:19:40C'est bien ce que dit Jean-Pierre Cayot.
01:19:42Il veut qu'il y ait des garanties pour les clubs
01:19:44sur le financement momentané,
01:19:46sur le démarrage de la saison.
01:19:48C'est pour ça que la décision n'est pas complètement prise.
01:19:50Il y a une réunion qui aura lieu jeudi
01:19:52entre les clubs.
01:19:54On peut aimer et espérer
01:19:56qu'il y ait une décision qui soit prise
01:19:58à ce moment-là, mais ce n'est même pas complètement sûr.
01:20:00Je vais être obligé de revenir.
01:20:02Les vacances, c'est mardi prochain.
01:20:04On finit lundi le DG.
01:20:06On continue le DG tant que les droits de télé ne sont pas terminés.
01:20:08Prévenez Benoît Cossé quand même.
01:20:10Merci beaucoup Etienne Moitié.
01:20:12Avec une courte pause, puis dans un instant,
01:20:14on va se demander avec l'œil et puis l'aventure,
01:20:16et les copains autour de la table,
01:20:18si d'aventure les Bleus sont vraiment favoris face à l'Espagne
01:20:20avec leur expérience.
01:20:22Et puis plus évidemment de joueurs
01:20:24qui connaissent ces hautes atmosphères.
01:20:26A tout de suite.
01:20:34De retour sur la chaîne l'équipe avec Evan Fournier.
01:20:36Voilà les Bleus qui jouent ce soir.
01:20:38Nouveau match de préparation pour les JO.
01:20:40Les Bleus du basket.
01:20:42Car la chaîne l'équipe, c'est la chaîne des Bleus.
01:20:44Du volet, du rang, du foot, du rugby.
01:20:46Et également donc du basket.
01:20:48Wemba Nyama, Fournier, Batum, De Colo.
01:20:50Ils sont tous là.
01:20:52Les Français, on attend la revanche.
01:20:54Enfin pour les Allemands parce qu'on les a bien cognés à Cologne.
01:20:56C'était pas mal.
01:20:58Champion du monde les Allemands quand même.
01:21:00Ce soir c'est du côté de la Sud Arena à Montpellier.
01:21:0210 000 personnes pour ce match.
01:21:04Ça va être absolument exceptionnel.
01:21:06Soyez avec nous.
01:21:08Après les droits télé Romain avec Roberto Dozerbi.
01:21:10Qui a dirigé son premier entraînement à l'Olympique de Marseille.
01:21:12Et oui, ça y est.
01:21:14L'aventure a démarré sur le terrain en tout cas.
01:21:16Avec les premiers pas du nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille.
01:21:18L'italien Roberto Dozerbi.
01:21:20Notre journaliste à Marseille, à Seine-Saël.
01:21:22Était donc au centre d'entraînement ce matin, sous le soleil.
01:21:24Et il a vu Roberto Dozerbi.
01:21:26Qui est globalement plutôt resté en retrait.
01:21:28Ce sont ses adjoints qui ont animé la séance.
01:21:30Il manque évidemment les internationaux.
01:21:32Depuis que l'OM a repris.
01:21:34Mais Lilian Brassier qui est l'une des recrues marseillaises.
01:21:36Vous le voyez ici.
01:21:38Une petite info concernant l'OM.
01:21:40Une info supplémentaire.
01:21:42C'est Fabrizio Ravanelli qui fait son retour au club.
01:21:44En tant que conseiller institutionnel et sportif.
01:21:46Il y en a des anciens après tout.
01:21:48Qu'est-ce qu'il y a Ludo ?
01:21:50Avoir des anciens de la maison dans les institutions.
01:21:52On disait les clubs français n'ont pas de mémoire.
01:21:54Je valide.
01:21:56C'est comment Benoît ?
01:21:58En 20 secondes la reprise.
01:22:00C'est planété pour tout le monde.
01:22:02C'est comment une reprise d'entraînement ?
01:22:04C'est toujours sympa la reprise.
01:22:06Surtout la première semaine.
01:22:08La deuxième semaine un peu moins.
01:22:10C'est là où on rentre dans le vif du sujet.
01:22:12On commence un peu à fatiguer.
01:22:14Par moments à vomir.
01:22:16A pas très bien dormir.
01:22:18Mais les premiers jours sont sympas.
01:22:20On retrouve un peu les copains.
01:22:22Quand ils n'ont pas été transférés.
01:22:24Après on raconte un peu les vacances.
01:22:26On fait les tests médicaux.
01:22:28C'est plutôt tranquille.
01:22:30La deuxième semaine est beaucoup plus compliquée.
01:22:32Ludo il adorait ça les tests médicaux.
01:22:34C'est votre passion Ludo.
01:22:36On connait les listes officielles des équipes de France pour les Jeux Olympiques.
01:22:38Ça a été long mais ça y est on les a.
01:22:40On commence avec celle des hommes.
01:22:42Celle de Thierry Henry.
01:22:44La sélection de l'ancien attaquant de l'équipe de France.
01:22:46Ils sont 18 avec 3 joueurs de plus de 23 ans.
01:22:48Alexandre Lacazette, Jean-Philippe Mateta et Loïc Badé.
01:22:504 réservistes qui restent avec le groupe.
01:22:52Mais qui ne seront pas sur les feuilles de match au moins dans un premier temps.
01:22:54Théo Depersin, Chrislin Maxima, Leslie Ogochukwu et Andy Diouf.
01:22:56Pour l'équipe féminine d'Hervé Renard.
01:22:58Là aussi il y a 18 joueuses plus 4 réservistes.
01:23:00On rappelle que chez les femmes c'est l'équipe classique entre guillemets.
01:23:02Et non pas une sélection de moins de 23 ans.
01:23:04Et donc les taulières sont bien présentes.
01:23:06À l'image de Wendy Rodard, Amandine Henry ou encore Kadidiatou Diani.
01:23:08Et les bleus du foot.
01:23:10C'est sur la chaîne l'équipe.
01:23:12Il est 20h17.
01:23:14On va maintenant s'intéresser à nouveau à ce France-Espagne.
01:23:16Voici tout de suite pour lancer ce moment l'œil d'Alicia.
01:23:184 demi-finales en 5 compétitions.
01:23:20C'est factuel.
01:23:22Et c'est surtout très très solide.
01:23:24Avec cette impression que rien ne peut arriver à cette équipe de France.
01:23:26Malgré leurs pannes sèches offensives.
01:23:28Malgré deux tauliers en difficulté.
01:23:30Avec Bappé et Griezmann.
01:23:32Malgré un jeu pas en ballant.
01:23:34Ces bleus sont pour moi largement favoris.
01:23:36Demain France-Espagne.
01:23:38Merci.
01:23:48Il y a l'atout expérience.
01:23:50Indéniablement.
01:23:52Des joueurs dont on a l'impression qu'ils sont là depuis toujours.
01:23:54William Saliba, Mike Mignon, Jules Koundé.
01:23:56Kanté, lui, on dirait qu'il n'est jamais parti.
01:23:58Et puis on le dit, on le répète.
01:24:00Mais cette solidité défensive.
01:24:02Qui est extrêmement rassurante.
01:24:04Et qui est aussi un atout majeur.
01:24:06Sans compter sur l'animal préféré de Dédé.
01:24:08Qui lui aussi est un atout à ne pas négliger.
01:24:10Même si 4 demi-finales en 5 compétitions.
01:24:12C'est sûr qu'il n'y a pas que ça.
01:24:14L'expérience des bleus.
01:24:16Un atout d'autant plus important face à une Espagne jeune.
01:24:18Une Espagne privée de l'expérimenté Carvajal.
01:24:20Une Espagne privée de son prodige Pedri.
01:24:22Une Espagne dont l'un des meilleurs joueurs est Fabian Ruiz.
01:24:24Je pense qu'il y a la place.
01:24:26J'ai cette phrase de Gary Lineker qui me revient en tête.
01:24:28Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11.
01:24:30Et à la fin c'est l'Allemagne qui gagne.
01:24:32J'ai envie de la revisiter aujourd'hui.
01:24:34Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11.
01:24:36Et à la fin c'est la France qui gagne.
01:24:38Je vous pose la question.
01:24:40Est-ce qu'à la fin c'est la France qui va gagner ?
01:24:42Qui est favorable ?
01:24:44Est-ce que l'expérience va compter ?
01:24:46Regardons vos réponses.
01:24:48Vous êtes sur l'expérience.
01:24:50Oui, l'expérience va compter pour Alissia.
01:24:52Oui, l'expérience va compter pour Olivier Bossard.
01:24:54Pas forcément pour Benoît Tremolinas.
01:24:56La France n'est pas bonne.
01:24:58Mais est-ce que l'expérience va compter ?
01:25:00C'est ça ma question.
01:25:02Pareil que Benoît.
01:25:04Et oui également.
01:25:06On en dit un mot.
01:25:08Et puis après on poursuivra ce débat là-dessus.
01:25:10L'expérience quand même.
01:25:12Benoît, Charlotte et Ludo.
01:25:14Pardon Olivier.
01:25:16Je vais commencer avec ceux qui l'ont connu sur le terrain.
01:25:18Mais on ne voulait pas.
01:25:20Ne me faites pas le sketch de Kylian Mbennani.
01:25:22Vous avez les croisés.
01:25:24C'était terrible.
01:25:26C'était Karim.
01:25:28Ludo, quand même.
01:25:30Il y a un moment, vous savez comment ça se passe.
01:25:32Quand vous rentrez, la peur au vent,
01:25:34vous l'avez peut-être un peu moins.
01:25:36Oui, on peut partir de ce postulat-là.
01:25:38Simplement, quand vous regardez les joueurs
01:25:40qui composent ces deux équipes-là,
01:25:42honnêtement, les papillons dans le ventre,
01:25:44ils les ont aussi en club.
01:25:46C'est-à-dire que quand Yamal
01:25:48joue à Barcelone, il les a.
01:25:50Quand Nacho joue au Real de Madrid, il les a.
01:25:52Donc si vous voulez, on est plus
01:25:54dans une opposition pour moi.
01:25:56Expérience, insouciance.
01:25:58Je dirais que l'Espagne
01:26:00a une certaine forme d'insouciance
01:26:02avec des joueurs jeunes
01:26:04et qui n'ont pas cette
01:26:06expérimentation du niveau
01:26:08de la graduation de la compétition.
01:26:10C'est-à-dire d'aller aussi loin.
01:26:12Vous avez les deux ailiers,
01:26:14Yamal et Williams,
01:26:16qui sont des jeunes et qui arrivent.
01:26:18Vous aviez Pedri,
01:26:20qui est sorti.
01:26:22Mais vous avez ces garçons-là
01:26:24qui ne se posent pas de questions.
01:26:26Ça peut être une arme aussi terrible.
01:26:28Un peu comme Barcelona chez nous,
01:26:30quand ils tirent son pédo.
01:26:32Moi, je serais d'avis de dire
01:26:34que quand même, j'ai toujours mis en avant
01:26:36l'expérience et des joueurs
01:26:38qui savent quoi faire dans la gestion
01:26:40des émotions à un moment précis,
01:26:42ça peut quand même avoir
01:26:44un aspect plus que positif.
01:26:46Ludo a dit que l'équipe espagnole était jeune.
01:26:48On a regardé la moyenne d'âge de cette équipe
01:26:50par rapport à celle de l'équipe de France.
01:26:52C'est un peu surprenant. Moi, par exemple,
01:26:54j'étais surpris. Les deux équipes ont sensiblement
01:26:56la même moyenne d'âge dans la liste.
01:26:58En tout cas, c'est dans la moyenne de l'euro.
01:27:00Comme vous le voyez, on est autour de 27 ans.
01:27:02Des joueurs assez établis.
01:27:04Si on compare aussi les deux listes
01:27:06par rapport à certaines choses bien précises,
01:27:08il y a plus de sélection en moyenne
01:27:10du côté français sur la liste.
01:27:12Mais sur le 11, probablement, c'est sensiblement
01:27:14la même chose. On a aussi regardé en club
01:27:16parce que les joueurs espagnols ont une grosse expérience
01:27:18en club pour certains. Par exemple, il y a plus
01:27:20de matchs de Ligue des champions du côté espagnol.
01:27:22Après, Benoît, il y a un truc qui m'intéresse
01:27:24plus que l'âge. L'âge, c'est une très bonne donnée.
01:27:26Romain a très bien bossé. Mais c'est la connaissance
01:27:28d'une demi-finale de compétition mondiale.
01:27:30C'est la connaissance d'être
01:27:32à l'aise pour se qualifier pour une finale.
01:27:34Ça, les Bleus l'ont.
01:27:36Bien sûr que les Bleus l'ont, mais
01:27:38malgré tout, dans cette équipe espagnole,
01:27:40ils ont une colonne vertébrale
01:27:42qui est très expérimentée.
01:27:44Morata, qui a joué dans les plus grands clubs
01:27:46d'Europe. Rodri,
01:27:48qui est sans doute peut-être le meilleur joueur de l'Euro.
01:27:50Il y a Nacho,
01:27:52qui va remplacer Le Normand.
01:27:54Cette colonne vertébrale est quand même très expérimentée.
01:27:56Il y a sans doute Ressus Navas
01:27:58qui va remplacer Carvaral,
01:28:00qui est très expérimenté aussi.
01:28:02Et autour, il y a des jeunes faux-folets
01:28:04qui sont pleins d'insouciance.
01:28:06C'est un bon panachage.
01:28:08Exactement. C'est pour ça que,
01:28:10quand je dis l'expérience,
01:28:12pas forcément, parce qu'il y a cette colonne vertébrale.
01:28:14On voit que Rodri
01:28:16gère tout le monde.
01:28:18Il est à droite, à gauche, il se projette,
01:28:20il parle beaucoup avec les jeunes joueurs.
01:28:22Il y a Morata aussi qui chapote
01:28:24un petit peu tout ça.
01:28:26L'expérience, pas forcément.
01:28:28L'expérience du très haut niveau sur une demi-finale,
01:28:30l'équipe de France, elle l'a.
01:28:32Mais, en équipe de France,
01:28:34il y a William Saliba qui débute.
01:28:36Il y a un Mac Ménihan aussi qui débute.
01:28:38On a un Kylian Mbappé,
01:28:40un Antoine Griezmann,
01:28:42qui ne sont pas bien physiquement.
01:28:44Je pense que pour moi, la balance est équilibrée.
01:28:46La suite, c'est avec Olivier et Charlotte.
01:28:48Toujours ce côté expérience qui est favori.
01:28:50François Espagne, je vous poserai la question
01:28:52de manière plus franche.
01:28:54On était évidemment sur l'expérience.
01:28:56Et la petite lucarne de Pierre-Antoine Damcourt.
01:28:58Plein de belles choses jusqu'à 21h dans l'EDG.
01:29:00A tout de suite.
01:29:06De Greg, il est 20h30 dans 30 minutes.
01:29:08Rudy Gobert que vous voyez à l'écran.
01:29:10Le pivot de l'équipe de France sera sur le terrain
01:29:12avec Yvan Fournier et Nicolas Batum.
01:29:14Yvan Fournier, le voici.
01:29:16Réputable de Colau pour le nouveau match
01:29:18de préparation en vue
01:29:20des Jeux Olympiques de Paris.
01:29:22France-Allemagne. Les Français qui ont corrigé
01:29:24le match de préparation à Montpellier.
01:29:26C'est ce soir à Montpellier du côté de la Sud Arena.
01:29:28À vivre en direct devant 10 000 personnes
01:29:30dans la salle.
01:29:32Et c'est évidemment sur la chaîne équipe
01:29:34qui est également la chaîne des bleus
01:29:36du volley, du foot, du rugby, du handball
01:29:38et donc du basket.
01:29:40A ne louper sous aucun prétexte.
01:29:42Il est 20h31. Le zapping de William Lopez-Gonzalvez.
01:29:44Et puis derrière, on se demande
01:29:46qui est favori de ce France-Espagne.
01:29:48On a déjà évoqué l'expérience.
01:29:50On va avoir d'autres avis à venir.
01:29:52Et voici le zapping.
01:30:22Là, c'est du grand Mousetti.
01:30:42Qu'est-ce que c'est bien réalisé.
01:30:44Quelle merveille.
01:30:46Et pourtant, encore une fois, Arthur Fils avait mis un retour monstrueux.
01:30:52Oh là là.
01:30:54Oh là là.
01:30:56Là, il y a quelque chose qui ne va pas.
01:30:58Malheureusement, évidemment.
01:31:00Non, non, non.
01:31:02On ne voulait pas voir cette image.
01:31:04Ah, il s'est fait mal.
01:31:06Il s'est fait très très mal.
01:31:08C'est vrai que lorsqu'on tombe,
01:31:10on ressent une douleur tellement forte
01:31:12qu'on imagine le pire.
01:31:14Donc j'imagine qu'il est dans un état...
01:31:16Aïe, aïe, aïe, aïe.
01:31:18J'ai peur.
01:31:20Aïe, aïe, aïe, aïe.
01:31:22J'ai peur des mots.
01:31:26Voilà pour ce zapping.
01:31:28Et cette terrible image de Kevin Mayer.
01:31:30On a des infos importantes concernant Kevin Mayer,
01:31:32le décathlonien français.
01:31:34Oui, ça nous a glacé.
01:31:36Hier, cette image, c'était sur la chaîne L'Equipe
01:31:38lors de la Ligue de Diamants.
01:31:40Et justement, Kevin Mayer, il souffre d'une lésion importante
01:31:42à l'isqueau jambier de la cuisse gauche.
01:31:44Et donc, il va suivre un protocole de soins.
01:31:46Mais pour le moment, sa participation au JO est forcément compromise.
01:31:48Le vendredi 2 août, à 10h05,
01:31:50début des épreuves du décathlon.
01:31:52Donc ça fait 25 jours,
01:31:54comme vous l'avez dit, Romain.
01:31:56Vous avez bien calculé.
01:31:58Félicitations.
01:32:00Alors, on s'est renseigné.
01:32:02L'Institut de recherche de la médecine du sport évoque
01:32:04élongation de 10 à 15 jours.
01:32:06On est sur un peu plus, visiblement.
01:32:08Et 25 jours, 15 à 30 jours,
01:32:10si c'est une déchirure,
01:32:12là, Ludo, vous êtes très inquiet,
01:32:14sur ce que vous avez lu.
01:32:16Ça me fait de la peine pour lui.
01:32:18Parce que ce garçon s'accroche pour essayer
01:32:20d'aller réaliser son rêve
01:32:22qui est de briller à Paris.
01:32:24Et c'était une chance de médaille,
01:32:26d'ailleurs, importante.
01:32:28Déjà, il y a la remise.
01:32:30Mais après, vous voyez ce que c'est,
01:32:32ce sport-là.
01:32:34Il faut s'entraîner.
01:32:36Là, il va faire que des soins.
01:32:38Et puis, il va arriver le jour de la compète.
01:32:40En athlétisme, ça n'existe pas.
01:32:42Pour moi, je suis désolé de le dire,
01:32:44mais j'ai l'impression que ce n'est pas compromis.
01:32:46C'est fini.
01:32:48On rappelle une lésion importante
01:32:50au niveau de l'ischiojambier de la jambe gauche.
01:32:52Kinésithérapie,
01:32:54à haute dose,
01:32:56et un traitement en caisson hyper-barre
01:32:58en espérant, Benoît, qu'il réagisse bien
01:33:00à ce protocole.
01:33:02Vous avez connu des blessures musculaires ?
01:33:04Certainement, ils vont vouloir tenter.
01:33:06On a déjà vu des miracles.
01:33:08Il y a des gars qui sont revenus au foot en 10 jours
01:33:10alors qu'on annonçait 2 mois.
01:33:12Il y avait ce souci à la cuisse en finale
01:33:14qui a fait 5 minutes et qui est ressorti.
01:33:16Ce n'est pas du foot.
01:33:18Il y a eu la violence des efforts.
01:33:20Et là, c'est 10 sports.
01:33:22C'est ça le problème.
01:33:24Là, on n'est pas sur une course.
01:33:26Là, on est sur plusieurs sports en même temps.
01:33:28C'est traumatique à chaque fois.
01:33:30Charlotte, inquiète aussi ?
01:33:32C'est marqué important.
01:33:34Ce n'est pas juste une petite contracture ou une lésion.
01:33:36Il le sait.
01:33:38C'est un gros coup de poignard qu'il a dû ressentir.
01:33:40J'en ai eu pas mal.
01:33:42On dit qu'un centimètre,
01:33:44c'est une semaine.
01:33:46Mais je vois mal.
01:33:48Même au niveau de la cicatrisation.
01:33:50Quand c'est résorbé, il y a une cicatrice
01:33:52qui peut tirer.
01:33:54C'est ça qui refait mal.
01:33:56Même s'il n'y a pas une autre lésion derrière,
01:33:58la cicatrice peut faire très mal.
01:34:00Voilà pour Kévin Maillard.
01:34:02Très incertain en vue des JO.
01:34:04Demain, J-1, c'est France-Espagne.
01:34:06On avait commencé à évoquer l'expérience.
01:34:08Olivier Bossard,
01:34:10Didier Deschamps et Adrien Rabiot
01:34:12ont dit que l'Espagne était la meilleure équipe de 7 euros.
01:34:14Qui est favori pour vous de ce match ?
01:34:16La France, sans aucun doute.
01:34:18Je suis assez confiant.
01:34:20Déjà parce qu'il y a beaucoup d'absence
01:34:22du côté de l'Espagne,
01:34:24notamment Carvaral.
01:34:26Le Normand aussi derrière.
01:34:28L'équipe d'Espagne est une équipe joueuse.
01:34:30Je ne les vois pas fermer le jeu
01:34:32comme a pu le faire le Portugal juste avant.
01:34:34Leur milieu de terrain est un milieu très joueur
01:34:36entre Rodry et Ruiz.
01:34:38Yamal, Williams,
01:34:40ça joue beaucoup.
01:34:42Je pense que c'est une équipe
01:34:44qui va se casser les dents
01:34:46sur notre magnifique bloc défensif.
01:34:48Je pense qu'il y a un vrai déficit
01:34:50athlétique du côté de l'Espagne.
01:34:52Je n'oublie pas, la dernière fois,
01:34:54la Coupe du Monde 2021,
01:34:56l'Espagne fait 1000 passes
01:34:58mais se casse les dents sur le bloc défensif du Maroc.
01:35:00En huitième de finale terminée,
01:35:02il n'y a plus personne.
01:35:04Je pense que la France est devant.
01:35:06Tu n'avais pas Yamal ni Williams.
01:35:08Oui, il y a un nouveau joueur.
01:35:10Vous m'avez parlé des blessés
01:35:12quand on préparait l'émission.
01:35:14Pour vous, ça a des conséquences ?
01:35:16La France a un peu plus d'avance
01:35:18par rapport aux trois suspendus
01:35:20et blessés.
01:35:22Il faut enlever l'Espagne
01:35:24d'il y a quelques années.
01:35:26C'est une nouvelle Espagne
01:35:28avec un jeu un peu plus en transition.
01:35:30Quand ils n'arrivent pas à trouver cette possession,
01:35:32ils jouent beaucoup plus vite
01:35:34parce qu'ils ont les joueurs avec
01:35:36Williams et Yamal.
01:35:38Mais à partir du moment où une qualité technique
01:35:40que l'Espagne l'a montrée depuis le début de cet Euro,
01:35:42cette solidité, même si face à un bloc
01:35:44qui va être compact de la France
01:35:46et qui va essayer de jouer en transition,
01:35:48c'est compliqué avec les joueurs qui ne sont pas à 100%,
01:35:50l'Espagne, pour moi, va avoir le ballon
01:35:52et ne va peut-être pas être si nul
01:35:54que ça par rapport à la France.
01:35:56Bertrand Latour est de retour avec nous.
01:35:58Il était là dans la première partie de l'émission.
01:36:00Bonsoir Bertrand.
01:36:02On a parlé de l'expérience des Bleus
01:36:04il y a quelques minutes.
01:36:06Maintenant, je vais aller franco.
01:36:08J-1, c'est notre spécialité.
01:36:10François Espagne, Bertrand ?
01:36:12Ce n'est pas une simple question.
01:36:14Puisque je suis optimiste,
01:36:16étonnamment optimiste,
01:36:18je vais dire les Français.
01:36:20Je suis proche de la pelouse là,
01:36:22mais je n'y serai pas demain.
01:36:24Heureusement pour nous.
01:36:26On a trouvé une grande expérience.
01:36:28La régularité dans les dernières compétitions,
01:36:30dans le dernier carré.
01:36:32On a des joueurs d'exception
01:36:34qui s'ignorent pour le moment,
01:36:36mais je ne désespère pas que le meilleur d'entre eux
01:36:38à priori puisse se réveiller un jour.
01:36:40Les Espagnols ont
01:36:42à leur débit quand même des absents.
01:36:44Des absents qui comptent,
01:36:46qui peuvent être difficilement remplacés.
01:36:48L'absence de Carvara pose beaucoup de problèmes.
01:36:50Ils ont un cent trois au moins,
01:36:52un milieu de terrain en moins aussi.
01:36:54Forcément, ça ampute l'équipe qui est en ligne,
01:36:56qui est en passant sur de bons niveaux.
01:36:58Mais également aussi,
01:37:00si le match était amené à durer,
01:37:02on a vu que c'était extrêmement serré.
01:37:04Il y avait beaucoup de prolongation.
01:37:06Votre banc et les solutions que vous avez sur le banc.
01:37:08Je pense que le style de l'adversaire
01:37:10peut aussi un peu nous convenir.
01:37:12Avec Charlie Ford qui m'accompagne,
01:37:14on était à la conférence de presse
01:37:16des Espagnols du coach et de Rodri.
01:37:18Pas inintéressante du tout.
01:37:20Ils s'attendent à ce que les Français
01:37:22jouent en transition, jouent au contre-attaque.
01:37:24C'est l'un des enjeux de ce match,
01:37:26de s'adapter à ça.
01:37:28Ils savent parfaitement où ils mettent les pieds.
01:37:30Rodri a également prolongé.
01:37:32Qui est le meilleur joueur français pour toi ?
01:37:34Il a dit qu'à priori, sur la capacité
01:37:36à faire la différence, Bappé.
01:37:38Mais on est loin de se concentrer que sur un joueur.
01:37:40Il y a énormément de joueurs qui sont capables
01:37:42de faire des différences dans cette équipe-là
01:37:44et en jouant de manière très différente.
01:37:46Ce n'est pas intéressant d'avoir le son de cloche
01:37:48de nos adversaires.
01:37:50Il y en a un qui pense que l'Espagne
01:37:52est le meilleur.
01:37:54Vous avez marqué ça sur l'ardoise.
01:37:56L'autre, c'est la France.
01:37:58C'est peut-être dans la continuité
01:38:00du débat qu'on avait tout à l'heure.
01:38:02Même si,
01:38:04évidemment, pour la France
01:38:06et dans le contexte actuel,
01:38:08ce serait bien que la France gagne.
01:38:10On a besoin de vivre un moment de gaieté,
01:38:12un moment de partage.
01:38:14Ce serait l'idéal en ce moment.
01:38:16Je souhaiterais que la France gagne.
01:38:18Mais en même temps,
01:38:20j'aimerais aussi écouter
01:38:22ce que je dis et ce qui me fait vibrer.
01:38:24C'est la prime à la philosophie de jeu
01:38:26et à l'esthétisme.
01:38:28Vous pensez qu'ils vont jouer
01:38:30esthétiquement contre la France ?
01:38:32Je pense que c'est une histoire,
01:38:34c'est une culture en Espagne.
01:38:36Au Pays-Bas, c'était une culture.
01:38:38Encore plus.
01:38:40Ça a été le cas pendant un moment.
01:38:42Mais c'est vrai qu'on n'est plus dans l'ère Creuil.
01:38:44On est moins dans l'ère Creuil.
01:38:46L'Espagne, c'est quand même
01:38:48plus marqué que les Pays-Bas.
01:38:50Je ne suis pas d'accord avec vous.
01:38:52Vous prenez les derniers résultats
01:38:54et la maîtrise des Espagnols.
01:38:56Je vous parle de jeu.
01:38:58Même en perdant, les Hollandais attaquaient.
01:39:00Ils attaquent mal.
01:39:02J'ai regardé les Pays-Bas
01:39:04pendant la dernière Ligue des Nations.
01:39:06Ce n'est plus le jeu chatoyant
01:39:08des Pays-Bas.
01:39:10Ils ont une ADN d'attaque.
01:39:12Mais ils l'ont un peu perdue.
01:39:14L'Espagne n'a pas vraiment perdu ça.
01:39:16Il y a eu des difficultés à conclure.
01:39:18À un moment donné,
01:39:20parce que c'était les 3000 passes
01:39:22et 100-100 qui ne se passent rien.
01:39:24Aujourd'hui, ils ont apporté une variété
01:39:26dans cette culture-là.
01:39:28C'est les deux détonateurs.
01:39:30C'est eux qui peuvent créer une vraie différence.
01:39:32Je souhaite que ce soit la France qui gagne
01:39:34parce que le pays en a besoin.
01:39:36Je vais les mettre un peu favoris
01:39:38parce que c'est toujours plus difficile
01:39:40de marquer des buts que d'en encaisser.
01:39:42Bertrand va devoir s'en aller
01:39:44parce qu'il n'a pas signé là-bas.
01:39:46Il ne rejoint pas Michael au lycée.
01:39:48A vous le mot de la fin, Bertrand,
01:39:50ce que je voyais réagir.
01:39:52Pour tout vous dire,
01:39:54je disais des bêtises un peu
01:39:56avec ce brillant chef d'édition
01:39:58qui est romain, âgé que vous
01:40:00et qui parfois me déstabilise.
01:40:02Non, on va partir avec les copains,
01:40:04notamment avec Loic.
01:40:06Loic vient, on va dire au revoir.
01:40:08Il fait semblant d'être gêné.
01:40:10Il adore ça, c'est un cabot.
01:40:12Ensuite, on va se coucher tôt
01:40:14parce que demain c'est match.
01:40:16Jamais de bêtises, on est focus
01:40:18sur l'objectif de demain,
01:40:20il faut taper les Espagnols.
01:40:22Dites à Loic de disparaître en ascenseur.
01:40:24Oui, disparaître en ascenseur.
01:40:26Je te laisse faire, Loic.
01:40:28Disparaître en ascenseur.
01:40:30Moins un.
01:40:36Merci.
01:40:38Benoît, vous avez une minute
01:40:40pour la France.
01:40:42La France a un peu plus
01:40:44d'expérience que l'Espagne.
01:40:46L'Espagne a l'insouciance
01:40:48avec ces deux détonateurs
01:40:50comme disait Ludo
01:40:52qui font plus la différence
01:40:54que les années précédentes.
01:40:56Ils garderont leur ADN,
01:40:58les Espagnols,
01:41:00parce qu'ils n'en changeront pas.
01:41:02Mais attention,
01:41:04les deux sur les côtés,
01:41:06ils ne les avaient pas.
01:41:08Avec peut-être un réveil
01:41:10d'Ambappé, d'Ambélé,
01:41:12en contre-attaque, on peut leur faire très mal.
01:41:14Un dernier mot.
01:41:16Il y a une polémique en Espagne
01:41:18suite à une interview du capitaine
01:41:20de la Roja Alvaro Morata
01:41:22accordée au journal El Mundo.
01:41:24Morata a eu des mots assez forts.
01:41:26En Espagne, on ne respecte rien
01:41:28ni personne, a-t-il déclaré.
01:41:30Il a aussi dit qu'il n'était pas heureux en Espagne.
01:41:32Il a laissé entendre que certains
01:41:34se seraient réjouis de sa potentielle absence
01:41:36en France après avoir reçu un carton jaune par l'UFA
01:41:38par erreur lors du match face à l'Allemagne.
01:41:40Bref, il n'est pas heureux,
01:41:42Alvaro Morata, en Espagne.
01:41:44Il a aussi dit que ce serait sans doute son dernier euro.
01:41:46Très intéressant aussi pour
01:41:48le climat actuel dans la sélection espagnole.
01:41:5020h43, avant la petite hucarne de Padame.
01:41:52Vous et nous, on joue.
01:42:00Pour savoir qui démarre à quelle heure
01:42:02a lieu le match de demain.
01:42:04Trouvez-moi les 12 internationaux
01:42:06espagnols passés par la Ligue 1
01:42:08depuis 2010.
01:42:10Les 12 joueurs internationaux espagnols
01:42:12passés par la Ligue 1 depuis 2010.
01:42:14Romain, je vous écoute.
01:42:16Pablo Sarabia.
01:42:18C'est bon.
01:42:20Ludo.
01:42:22Fabien Nouïs.
01:42:24Charlotte.
01:42:26J'ai pas eu le temps de réfléchir.
01:42:28C'est pas la Ligue 1.
01:42:30C'est pas ça.
01:42:32Sergio Ramos.
01:42:34Bien sûr.
01:42:38Juan Bernat.
01:42:40C'est bon.
01:42:44Moyentes.
01:42:46C'est bon.
01:42:50Alicia.
01:42:54Carlos Soler.
01:42:56Bien joué.
01:42:58Ander Herrera.
01:43:00C'est bon.
01:43:02Chargé de com du PSG.
01:43:04Ludovic Aubameyang.
01:43:06Il parlait bien dans la presse.
01:43:08César Azpilicueta.
01:43:10C'est bon.
01:43:12Charlotte.
01:43:14Robin Le Normand.
01:43:16Il n'est pas passé par la Ligue 1.
01:43:18Il était à Brest.
01:43:20Il n'était pas en Ligue 1 ?
01:43:22Si, c'était pas en Ligue 1.
01:43:24Moi, j'ai pas Le Normand en Ligue 1.
01:43:26J'ai pas Le Normand en match de Ligue 1.
01:43:28Je peux pas.
01:43:30Benoit.
01:43:32Berchiche.
01:43:34Jamais international espagnol.
01:43:36Olivier Bossard.
01:43:40Est-ce que Paul Lopez a une sélection ?
01:43:42Paul Lopez. C'est bon, il a deux sélections.
01:43:44Bien joué.
01:43:46Alicia.
01:43:48Attention, comédienne.
01:43:50C'est extraordinaire.
01:43:52Il y a de l'émotion, de la vie.
01:43:545-4.
01:43:56C'est non.
01:43:58Il me reste Romain, Ludo et Olivier.
01:44:00Romain.
01:44:02Pressé.
01:44:04Jamais international.
01:44:06Avec les espoirs, mais jamais.
01:44:08Ils voyaient les matchs.
01:44:10Ludovic Obraniac.
01:44:14Sinon, c'est Olivier.
01:44:16Le Normand, jamais en Ligue 1.
01:44:18Je vous garantis.
01:44:205-4.
01:44:223-2-1.
01:44:24Balle de match pour Olivier Bossard, mesdames, messieurs.
01:44:26À Calabos.
01:44:28Olivier, pour gagner, c'est le survivant.
01:44:30Oui, je l'ai.
01:44:32Je l'ai vu qu'entre deux.
01:44:34C'est incroyable.
01:44:36Franchement, vous connaissez ses noms.
01:44:38Vous allez vous en vouloir.
01:44:405-4.
01:44:423-2-1.
01:44:44Je n'ai pas de gagnant à ce jeu.
01:44:46Vous avez oublié Fabregas.
01:44:48Vous avez oublié Sergio Rico.
01:44:50Il y a eu une sélection.
01:44:52Et là, vous avez oublié Asensio.
01:44:54Au Paris Saint-Germain.
01:44:56Asensio, pour gagner, Olivier Bossard.
01:44:58Allez, voici la petite lucarne.
01:45:00C'est Pierre-Antoine Damcourt.
01:45:02Jingle.
01:45:10Avant de partir pour les bleus du basket.
01:45:12Ça va être super.
01:45:14J'espère que les gens ont mangé.
01:45:16Pour l'instant, nous verrons le concours
01:45:18de hot-dogs aux Etats-Unis.
01:45:20Et je peux vous dire qu'ils se sont envoyés
01:45:22de la saucisse.
01:45:24Titres.
01:45:26Ma mère qui regarde ne comprend pas.
01:45:28C'est pour ça que je me dis qu'à ce temps-là, je peux.
01:45:30Petit tour des terrains pour se mettre en forme.
01:45:32On commence par le but du week-end.
01:45:34Il nous vient des Îles Ferroé.
01:45:36C'est un petit bijou.
01:45:38C'est un régal.
01:45:40Directement dedans.
01:45:44Je n'ai pas compris ce qu'il avait dit, le commentateur.
01:45:46Mais il a l'air d'être content.
01:45:48Après le golasso, voici le but gag du week-end.
01:45:50Je peux vous dire
01:45:52qu'il n'a plus de mâchoire, mais il a marqué.
01:45:54Aïe, aïe, aïe.
01:45:56C'est une tête.
01:45:58On a envie d'être en vacances, Greg.
01:46:00Des nouvelles de Zlatan Ibrahimovic qui profite
01:46:02bien de ses vacances, visiblement.
01:46:04C'est génial, ça.
01:46:06Il parait que c'est dur.
01:46:08Ça ne serait pas comme ça, Greg.
01:46:10Wemby joue ce soir sur la chaîne L'Equipe.
01:46:12Connaissez-vous son talent caché ?
01:46:14Regardez.
01:46:16Très chaud de faire ça.
01:46:18Magnifique.
01:46:20Départ canon en moto.
01:46:22Ou pas.
01:46:24Mets-toi sur le côté.
01:46:26Et enfin, ce papa anglais s'est vu offrir
01:46:28une nouvelle télé pour regarder
01:46:30les demi de l'euro.
01:46:32Mais...
01:46:34Arrête, c'est horrible.
01:46:36J'adore le départ du père.
01:46:38Regardez.
01:46:40Oh putain.
01:46:42Il ne va même pas les aider.
01:46:44C'est quoi ces enfants que j'ai faits.
01:46:46Pas de télé.
01:46:48Direction les Confs des Bleus.
01:46:50Je vous tape à Paderborn.
01:46:52J'ai découvert le responsable sono
01:46:54de l'équipe de France. Je l'adore.
01:46:56Tu ne m'entends pas ?
01:46:58Alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
01:47:00C'est en line.
01:47:02On est en line.
01:47:04On est en line.
01:47:06On est en line.
01:47:08Comment ça on s'en fout ?
01:47:10Ah bon ?
01:47:12Vous voulez que je teste aux pupitres ?
01:47:14C'est ça l'idée ?
01:47:16J'y vais.
01:47:18Alors ?
01:47:20Je l'adore.
01:47:22Bonjour. Est-ce que vous m'entendez bien ?
01:47:24C'est bon ?
01:47:26Nico, c'est bon ?
01:47:28Je n'ai pas envie d'être viré.
01:47:30C'est parti.
01:47:32C'est Didier Deschamps de l'Impressionné.
01:47:34On adore la réponse.
01:47:36Comment ? Il me surprend ?
01:47:38Non.
01:47:40Personne ne m'impressionne.
01:47:42Personne ne m'impressionne.
01:47:44Personne ne m'impressionne.
01:47:46Et puis sur les critiques,
01:47:48on a adoré aussi la réponse
01:47:50de Fofana.
01:47:52C'est parti.
01:47:54Comment vous vivez de l'intérieur
01:47:56les critiques qui émanent
01:47:58du jeu parfois
01:48:00un petit peu ennuyeux,
01:48:02le fait de ne pas avoir marqué.
01:48:04Est-ce que ça vous touche ou pas du tout ?
01:48:06Alors moi personnellement, je m'en fous.
01:48:08Ils sont là. Ils s'en fout.
01:48:10Magnifique.
01:48:12Et en tout cas, cet après-midi,
01:48:14Didier Deschamps a encore adoré
01:48:16avoir une question en anglais.
01:48:18Hello Didier. I'll ask in English.
01:48:20Thank you. Merci.
01:48:22Mbappé is trying to get
01:48:24the right headspace.
01:48:26Vous allez voir.
01:48:28J'ai rien compris.
01:48:30On m'a traduit en anglais.
01:48:34Vous parlez anglais, on me traduit en anglais.
01:48:36Et puis Didier ne s'est pas fait avoir
01:48:38par un journaliste déguisé visiblement.
01:48:40What do you think about this
01:48:42thing as boring
01:48:44compared to people
01:48:46wanting more exciting football ?
01:48:50Vous êtes Suédois, vous êtes sûrs ?
01:48:52Non, vous êtes déguisés.
01:48:54Ah, il est fort.
01:48:56C'est sûr.
01:48:58C'est sûr.
01:49:00Même les Suédois se demandent.
01:49:02Mais bon, c'est pas grave.
01:49:04On est en demi-finale.
01:49:06Après, c'est un euro, on a le droit
01:49:08de parler en anglais.
01:49:10Exactement.
01:49:12Alors, ça y est, on est en demi-finale
01:49:14avec zéro but encaissé dans le cours du jeu.
01:49:16Je ne me trompe pas.
01:49:18Et on attendait Mbappé et Griezmann en star.
01:49:20Et c'est plutôt Randall Colomoy...
01:49:22Oui ? Non ?
01:49:24Ça a des répercussions sur les clubs amateurs
01:49:26et les prises de licences.
01:49:28Et l'équipe L'Enquête a rencontré
01:49:30un monsieur dans son club.
01:49:34Aujourd'hui, dans L'Enquête
01:49:36l'équipe, nous avons rendez-vous avec Sébastien Fronsac.
01:49:38Il est entraîneur du FC Lusarche
01:49:40dans le Val d'Oise et il fait face depuis
01:49:42quelques jours à un phénomène jamais observé
01:49:44auparavant dans son club.
01:49:46Ah non, c'est un phénomène jamais observé
01:49:48auparavant dans mon club.
01:49:50Normalement, quand la France va loin dans une grande compétition,
01:49:52on a plein de licenciés, plein de nouveaux joueurs.
01:49:54Donc c'est top. Mais là, c'est complètement différent.
01:49:56C'est...
01:49:58Vous avez plus de joueurs ?
01:50:00Ah si, on en a plein des joueurs.
01:50:02Mais ils ne sont plus fans de Griezmann ni d'Mbappé.
01:50:04Ils sont tous fans de Koundé et Saliba.
01:50:06Résultat, ils ne veulent que jouer en défense.
01:50:08Regardez l'équipe de l'année prochaine.
01:50:10Comment je fais avec ça ? J'ai que des défenseurs.
01:50:12Mais ce n'est pas possible.
01:50:14Les gamins ne sont pas cons. Quand ils voient qu'on peut aller en demi-finale de l'Euro
01:50:16sans mettre un seul but,
01:50:18ils restent derrière tranquille. Ils ne vont pas aller se faire chier à courir devant.
01:50:20Et pour Sébastien,
01:50:22il faut aussi s'adapter au nouveau look de ses joueurs.
01:50:24Ah non, le football, il a changé.
01:50:26Avant, les gamins, ils venaient en survête, craquaient de chaussettes.
01:50:28Ce matin, j'en ai un qui a débarqué en Santiago
01:50:30avec des talons de 18 cm et un jean pas de def.
01:50:32Donc voilà, c'est l'effet Koundé.
01:50:34Il n'y a plus de projet Mbappé, c'est le projet Koundé.
01:50:36Vous avez créé un attaquant ?
01:50:38Ah oui, je suis obligé de mettre un attaquant.
01:50:40C'est lui, le petit. Mais je n'ai pas prévenu son papa encore.
01:50:42Donc...
01:50:44Oh putain, qu'est-ce qu'il y a ?
01:50:46C'est la honte de jouer devant et de jouer derrière.
01:50:48C'est la honte de jouer devant et de jouer derrière, mon fils.
01:50:50L'année dernière, je l'avais mis derrière, vous m'avez dit d'engueuler.
01:50:52Rien à foutre, tu le mets derrière.
01:50:54C'est un Koundé, mon fils.
01:50:56Calmez-vous.
01:50:58Oh la vache.
01:51:04Bravo à l'enquête, l'équipe, à Kevin Juvin pour ce montage.
01:51:06Allez, direction.
01:51:08Il faut rappeler à tous les papas et toutes les mamans qui sont sur les bords-terrains
01:51:10toute l'année avec les gamins.
01:51:12Respectez les éducateurs parce que je vois des choses.
01:51:14Je vous jure.
01:51:16Je prends 10 secondes, mais j'en profite parce que la fin du sketch est pertinente.
01:51:18C'est absolument odieux.
01:51:20Vous n'avez pas tous le nouveau Bapé ou le nouveau Koundé ?
01:51:22Non, ça c'est sûr.
01:51:24Vous avez raison.
01:51:26Moi aussi, ça me rend fou.
01:51:28Allez.
01:51:30Si, mais moi il est...
01:51:32Si, regarde, je vais le dire en anglais.
01:51:34He's not very good.
01:51:36He doesn't speak English.
01:51:38Il plaît les balles ?
01:51:40He will not be the future Mbappé.
01:51:42Like his father ?
01:51:44C'est pas notre truc.
01:51:46Mais il fera des blagues.
01:51:48Direction l'endroit préféré de Greg, juste après le bassin de l'Arcachon.
01:51:50Les Etats-Unis d'Amérique.
01:51:52Où avait lieu le traditionnel concours des hot dogs.
01:51:54Le jour de la fête nationale, Joey Chesnuts a été exclu
01:51:56car il a eu l'audace de prendre un
01:51:58consort vegan.
01:52:00Donc ça, ils n'aiment pas du tout.
01:52:02C'est parti, direction Brooklyn.
01:52:04On y va pour la
01:52:06Nathan's Hot Dog Hitting Contest.
01:52:0876 hot dogs en 10 minutes.
01:52:10C'est le record de Joey Chesnuts.
01:52:12Il n'est pas là, va-t-il être battu ?
01:52:14Lui est très chaud, regardez.
01:52:16Joffrey Esper.
01:52:18Il a mis sa petite crête
01:52:20aux couleurs des Etats-Unis.
01:52:22Regardez ça, il bat très fort.
01:52:24Bon appétit, surtout si vous êtes à table.
01:52:26Il est sur une triple saucisse.
01:52:28Et Patrick Bertoletti.
01:52:32C'est lui le plus chaud.
01:52:34Vous allez voir, ça va être incroyable.
01:52:36Attention.
01:52:38Regardez ça.
01:52:40Attention.
01:52:42C'est du sport, Greg.
01:52:44Attention.
01:52:4656.
01:52:48Il en a mangé moins que
01:52:50Joey Chesnuts. 20 de moins que Joey.
01:52:52Il est quand même content.
01:52:54Il est troublant.
01:52:5658 hot dogs.
01:52:58C'est pas possible.
01:53:00Impossible.
01:53:02Bravo au nouveau champion.
01:53:04Bravo à Patrick Bertoletti.
01:53:06Ce que t'as fait, c'est que t'as rendu
01:53:08tout le plateau éclairé.
01:53:10On va aller manger après un petit hot dog.
01:53:12J'ai cru qu'Olivier allait tourner de l'oeil.
01:53:14Allez, on se quitte avec le joueur
01:53:16qui a un peu trop fêté la victoire de la France.
01:53:24A consommer avec modération, bien évidemment.
01:53:26Il est peut-être juste une perte d'équilibre.
01:53:28Non, je crois vraiment que c'était sans modération.
01:53:30Merci, Madame.
01:53:32A plus tard, à demain.
01:53:34Vous le savez, la chaîne d'équipe,
01:53:36c'est la chaîne des Bleus.
01:53:38Et on a la chance exceptionnelle de vivre
01:53:40les aventures des Volleyeurs,
01:53:42de vivre également l'équipe de France du rugby.
01:53:44Ce sera contre le Uruguay, les Grands Bleus,
01:53:46les U20 également en ce moment en Coupe du Monde.
01:53:48De vivre le hand, de vivre le foot.
01:53:50Les Jeux Olympiques arrivent.
01:53:52Et on va avoir également le basket
01:53:54une nouvelle fois ce soir.
01:53:56Troisième match de préparation de l'équipe de France.
01:53:58Mais Saoud Ben Terki, vous êtes du côté de Montpellier.
01:54:00La Sud Arena, 10 000 personnes
01:54:02et les Bleus, une star NBA de l'Euroleague.
01:54:06C'est absolument extraordinaire.
01:54:08Greg, on est en train de monter en pression
01:54:10dans cette préparation de l'équipe de France.
01:54:1210 000 personnes, c'est plein pour accompagner
01:54:14l'équipe de France dans ce troisième match de préparation
01:54:16face à la meilleure équipe d'Allemagne.
01:54:18Comment NBA ? Vous avez parlé de NBA.
01:54:20Eh bien, il y a des ultra-privilégiés au premier rang.
01:54:22Familles de joueurs et des invités prestigieux.
01:54:24Au bout de la ligne,
01:54:26Vincent Ocadre va pouvoir aller vous chercher
01:54:28un champion olympique.
01:54:30Je vous donne un indice.
01:54:32Des tatamis, multiples champions olympiques.
01:54:34Je pense que vous avez trouvé Greg.
01:54:36Vous n'avez pas trouvé Teddy Riner.
01:54:38Attendez, attendez.
01:54:40Vincent.
01:54:42Non, je ne vois pas.
01:54:44Dites-moi tout.
01:54:46Teddy Riner.
01:54:48On le retrouvera, Teddy Riner,
01:54:50qui sera là ce soir.
01:54:52Et puis, à l'hôpital,
01:54:54il y a un autre champion olympique
01:54:56qui vient de s'installer.
01:54:58Teddy Riner qui sera là ce soir.
01:55:00Et puis, il y a encore plus privilégiés.
01:55:02Ceux qui vont passer la meilleure soirée.
01:55:04Ils sont là, Pascal et Christelle
01:55:06qui ont gagné un concours et qui vont vivre
01:55:08la soirée de leur rêve.
01:55:10On a les meilleures places ce soir.
01:55:12On va pouvoir voir les bleus avant les JO.
01:55:14C'est extraordinaire.
01:55:16Allez les bleus parce que là,
01:55:18on est super bien placés.
01:55:20Il est impressionné encore.
01:55:22Il n'en revient pas, Greg.
01:55:24On va se tourner rapidement vers les joueurs
01:55:26qui ont la pire fièvre.
01:55:28Mais vendredi, il sera là face à la Serbie.
01:55:30Du coup, on va se tourner vers l'étolier.
01:55:32Nicolas Batum qui est juste là.
01:55:34Vincent va intégrer le 5 majeur
01:55:36de l'équipe de France.
01:55:38Et il y a également Nando Decolo
01:55:40qui va vivre sa 200ème sélection.
01:55:42Il sera fêté juste avant le coup d'envoi.
01:55:44Vous voyez la jeunesse avec Wemba Nyama
01:55:46et les anciens qu'on va voir ce soir
01:55:48pour mener l'équipe face à l'Allemagne.
01:55:50Un mot, mais ça out quand même
01:55:52parce que vous l'avez dit tout à l'heure.
01:55:54En France, une salle de 10 000 places
01:55:56pour du basket.
01:55:58Il va falloir en profiter.
01:56:00C'est sur la chaîne équipe.
01:56:02C'est rare et on a vraiment cette chance-là.
01:56:04On a ajouté 2600 places.
01:56:06Vincent, pareil, va pouvoir vous montrer
01:56:08la tribune qui est au fond là-bas.
01:56:10On peut se tourner au fond là-bas.
01:56:122600 places supplémentaires pour pouvoir
01:56:14répondre à la demande.
01:56:16Et la configuration, pour ceux qui connaissent
01:56:18cette salle-là, ils trouvent que c'est
01:56:20la plus jolie configuration.
01:56:22Le spectacle à l'image et sur le parquet
01:56:24va être fantastique. Il y a une vraie frénésie
01:56:26autour de cette équipe de France et ça ne se dément pas
01:56:28depuis le début.
01:56:30Dites à Vincent de faire attention
01:56:32parce que vous le faites tourner, il va avoir un torticolis.
01:56:34Bonne soirée. On vous quitte très vite parce qu'on
01:56:36file vers le basket à Montpellier.
01:56:38La Sud Arena avec ce match entre la France
01:56:40et l'Allemagne. Allemagne, championne du monde en titre.
01:56:42Bon match de basket à toutes et à tous
01:56:44et on revient demain à 18h.

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