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Dans son édito du 08/07/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la deuxième place de la majorité présidentielle au second tour des élections législatives. 

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00:00Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews et sur Europe 1.
00:04On le disait perdu, déboussolé, reclus en son château, où il valait mieux raser les murs pour éviter son courroux présidentiel.
00:10Ses ministres se répandaient dans tout Paris pour dire pique-pendre de lui, on entendait les dissonances de son premier ministre
00:16parlant d'une dissolution subie et non choisie, son ministre de l'économie traitait de cloporte ses conseillers de l'ombre,
00:22sans oublier son meilleur ennemi Edouard Philippe l'accusant d'avoir tué la majorité présidentielle.
00:27Et pourtant, au sortir de ces trois semaines de fortes turbulences, un constat s'impose,
00:32Emmanuel Macron n'a certes pas de majorité pour gouverner, le pari de la dissolution est donc raté,
00:37mais son groupe reste la deuxième formation politique du pays.
00:41Il a empêché avec la stratégie de désistement le Rassemblement National d'accéder au pouvoir,
00:46alors que ce dernier a recueilli plus de 2 millions de voix, et il va très vite installer la zizanie à gauche,
00:52si ce n'est déjà fait, en écartant la France insoumise d'un éventuel accord de gouvernement,
00:56tout en permettant au républicain canal historique de conserver un groupe solide,
01:00auquel il pourra s'arrimer, voire plus, si affinité.
01:03Pas si mal pour un chef de l'État dont Jean-Luc Mélenchon réclamait à Corée acrée la démission.
01:07Divisé pour mieux régner, la devise est vieille comme le monde.
01:11On va en débattre ce soir dans Crunchline.

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