• il y a 4 mois
L'invitée du jour de ce dimanche est Julie Depardieu. 

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00:00Elle est à l'affiche du très beau festival Pierre Cardin de Lacoste dans le Vaucluse.
00:05Elle va se produire là-bas, dans ce magnifique cadre du château du Marchitsa, ce sera le
00:1014 juillet.
00:11Bonjour Julie Depardieu !
00:12Bonjour !
00:13Merci d'être là ce matin !
00:14Merci à vous !
00:15Donc c'est un très beau festival qui a initié, qui a créé Feu Pierre Cardin, donc ça va
00:20se dérouler sur plusieurs jours, du 11 juillet au 24 juillet, mais je le disais, vous, vous
00:24allez, le 14 juillet, jouer la pièce qui a cartonné à Paris, qui s'appelle Bunker.
00:29Alors Bunker, c'est vrai que comme ça, à brûle pour poing, c'est l'histoire de Magda
00:34Goebbels, donc qui était la femme de Joseph Goebbels, triste personnage nazi.
00:40C'est l'histoire en fait Julie, d'une femme qui sombre dans la monstruosité, parce qu'à
00:46la base elle est plutôt sympathique.
00:48À la base elle est plutôt sympathique, elle est plutôt très intelligente.
00:51Donc on s'est dit juste au début que l'intelligence ne protège pas de ce genre de discours.
00:57Et en fait, elle est, oui c'est une jeune fille tout à fait ambitieuse, mais très
01:03intelligente.
01:04Et au début, son premier fiancé est un des fondateurs d'Israël en 1920, donc son beau-père
01:10est juif.
01:11C'est quelqu'un qui est né dans l'ouverture d'esprit.
01:14Sur scène, vous êtes aux côtés de Stéphane Druet qui fait Joseph Goebbels, on va voir
01:19quelques images de vous et de Stéphane sur scène, regardez.
01:22Il suffit d'une voix pour comprendre où est la vérité.
01:27Hitler me demande de quitter la Réunion, nous nous isolons.
01:31Il dit qu'une femme aussi intelligente et belle me portera au plus haut.
01:36Il dit, soyez heureux, je vais épouser Magda.
01:40Il sera notre témoin et l'ami le plus chiffre.
01:45Joseph et moi avons fait le seul choix possible.
01:49Accompagner le Führer jusqu'au bout.
01:52Tu es le nouveau chancelier du Reich, alors debout, relève-toi !
02:02Quand on parle d'horreur, Julie quand même, elle a été mère six fois infanticide quand
02:05même.
02:06Et elle a terminé dans le bunker d'Adolf Hitler, cette Magda Goebbels.
02:09Elle a terminé dans le bunker, elle a amené ses six enfants avec elle et quand elle a
02:13vu que c'était vraiment perdu, que Hitler s'est suicidé, là elle a commis l'irréparable.
02:20C'est-à-dire qu'elle a, dans la pièce qui sont des lettres imaginaires de Magda,
02:26mais inspirées des vraies, elle lui dit, mais qu'est-ce que je fais ? Elle se demande,
02:31elle demande à Joseph et il n'arrête pas de lui dire, décide.
02:34C'est elle qui doit décider du sort des enfants et donc elle les tue pour les sauver,
02:41soi-disant, mais en même temps, il n'y a aucun autre enfant du 3e Reich dans cette
02:45situation qui est mort.
02:47Il n'y a qu'elle qui a fait ça, c'est pour ça que c'est un personnage d'une monstruosité
02:52mais humaine.
02:53Et donc je pense qu'en ces temps, c'est quand même bien de montrer jusqu'où les
02:59extrêmes peuvent aller.
03:00C'est-à-dire que c'est une femme, au début, elle a tout.
03:02Elle est belle, elle est intelligente, elle est ambitieuse, elle plaît à tout le monde
03:06et elle va terminer à 44 ans dans un bunker, se faisant suicider par son mari en tuant
03:12ses six enfants.
03:13Elle a découvert ce spectacle, donc ce sera le 14 juillet au festival Pierre Cardin à
03:17Lacoste.
03:18C'est un rêve pour vous, non, d'aller dans ce festival ?
03:19C'est mon rêve, d'ailleurs.
03:20Les châteaux du Marquis de Sade, c'est d'une beauté là-bas.
03:22Mais c'est mon rêve !
03:23Eh bien voilà, c'est réel.
03:24Je vais découvrir !
03:25Eh bien oui, et puis il n'y a pas que vous, il y a aussi les spectateurs qui viendront
03:27vous applaudir.
03:28J'aime bien, quand je reçois une comédienne à la riche filmographie, m'amuser à m'arrêter
03:32sur quelques films.
03:33Si vous êtes d'accord, je lis, vraiment spontanément, je ne vous ai prévenu de rien,
03:37vous me dites les souvenirs qui vous viennent, si je vous dis La Petite Lily 2003, le film
03:40de Claude Miller.
03:41Quels souvenirs ?
03:42Alors, très bons souvenirs, sauf que je me souviens, c'était sur une île, c'était
03:48sur l'île aux moines.
03:49J'ai dit à Claude, moi je crois que je n'aime pas trop les îles.
03:51Qu'est-ce qu'on s'en fout ? J'y suis quand même allée sur l'île, et donc on est resté
03:56un mois sur l'île.
03:57Je n'arrêtais pas de poursuivre Jean-Pierre Mariel parce qu'il faisait du vélo et je
04:00m'étais mise en tête qu'il fallait que j'en fasse avec lui, que j'avais une scène
04:04parlante et que le reste du temps, j'étais tout le temps là et j'avais dit à Claude,
04:08vous ne pouvez pas me la mettre en dernier ?
04:09Le voilà Jean-Pierre Mariel, la photo.
04:12Vous ne pouvez pas me mettre ma scène parlante en dernier comme ça, j'aurais l'impression
04:16de… Et c'est ce qu'il avait fait.
04:17J'ai un super souvenir.
04:19Je me dis, si tout est comme ça, mais qu'est-ce que c'est génial ?
04:21Regardez la belle photo de Jean-Pierre Mariel.
04:24Non, mais j'étais tout le temps collée à Jean-Pierre, j'adorais Jean-Pierre Mariel.
04:27Vous n'étiez pas la seule, qu'est-ce qu'on l'aimait Jean-Pierre Mariel.
04:30Quelques mois plus tard, podium, il y a de moi que ça n'a rien à voir, vous êtes
04:34la femme de Benoît Poulvord, qui est le sosie de Claude François.
04:38C'était un film joyeux à tourner.
04:40Très, très, très joyeux et Benoît prenait vraiment son travail à cœur, hyper doué.
04:45Il chante bien dans le film, c'est la vraie voix de Benoît.
04:47Oui, et puis en tant que Belge, je veux dire, il se réservait une bière seulement le vendredi
04:51soir.
04:52C'est quelqu'un qui faisait hyper bien, très consciencieux.
04:55Les chorégraphies, j'ai un très, très bon souvenir.
04:57Elle en avait ras le bol, évidemment, parce que c'est vrai, ça lui bouffait la vie.
05:01Son mari se prenait pour clos-clos au matin, midi et soir.
05:04Oui, mais c'était très, très drôle à tourner.
05:062010, Julie, je suis un no man's land.
05:11Ah, bien sûr, alors, donc, en fait, 2010, je me souviens, ça allait moyen parce que
05:18c'est vrai que mon frère nous a fait la plaisanterie de disparaître en 2008.
05:22Vous perdez Guillaume.
05:23Donc, 2010, vous voyez, je n'étais pas au top, non, puis j'avais dit oui, je ferais
05:28ton film, bien sûr, et c'est vrai que j'avais envie de rien, mais comme j'avais dit oui
05:33et que je pense qu'on ne peut avoir qu'une parole, je l'ai fait et je rencontre Philippe
05:37Quatré.
05:38Je me dis mais quel très drôle de personne.
05:39Et c'est ça, j'allais vous le dire, donc évidemment, Guillaume part, vous allez le
05:43cœur très lourd sur ce film, mais vous allez rencontrer l'homme de votre vie.
05:46Oui, mais je ne savais pas encore.
05:48Il était très gentil et il connaissait extrêmement tous les textes de tout le monde.
05:53C'est vraiment quelqu'un d'assez stupéfiant quand on le voit la première fois.
05:56Nous, on l'adore aussi.
05:57Quand il est ici, c'est un soleil quand il vient sur ce plateau.
05:59Il est tout le temps comme ça, à la maison ?
06:00Il est tout le temps comme ça.
06:01De bonne humeur ?
06:02Oui, il est d'humeur assez égale, même quand ça ne va pas trop, lui, il ne te le
06:05montre pas.
06:06Moi, ça se voit.
06:07C'est vrai ?
06:08Oui.
06:09Ben oui.
06:10L'essentiel, c'est d'être complémentaire dans un couple.
06:11Mais c'est vrai que moi, je le montre.
06:12Quand ça ne va pas, ça se voit.
06:13Mais là, ce matin, ça a l'air d'aller.
06:14Oui, ça va.
06:15Très bien.
06:22On va parler du festival Pierre Cardin à Lacoste le 14 juillet et on va parler aussi
06:25d'un mot du festival NAVA le 2 août.
06:28Vous allez jouer « Vive l'amour ». Rien à voir, là, c'est votre passion pour la
06:31musique classique.
06:32Oui.
06:33C'est par exemple Mozart qui écrivait à sa femme Constance deux fois par jour.
06:37Mozart, il écrit même des fois, quatre fois.
06:39Il a 35 ans, il est très malade, il est mort à 35 ans.
06:43Sa femme, elle est en cure thermale.
06:45Elle est mignonne, la femme, elle a déjà perdu deux enfants, donc il fait hyper gaffe
06:49à elle.
06:50Donc, on apprend plein de choses sur les correspondances ?
06:52Il lui écrit quatre fois par jour, il fait des blagues.
06:54C'est beau, ça.
06:55On est en 1791 et il lui dit « Ma chère petite épouse, je vous envoie 4 999 baisers
07:02et demi ».
07:03C'est mignon.
07:04C'est mignon.
07:05On est en 1791.
07:06Il va mourir très peu de temps après, mais il ne s'en quiere que d'elle.
07:08Il ne dit pas « ça ne va pas », alors qu'il est vraiment, il a viré sa domestique,
07:14il n'a plus d'argent.
07:15C'est une cata et il n'arrête pas de lui écrire.
07:16Moralité, embrassez-vous.
07:17Faites des bisous.
07:18Voilà.
07:19Faites des bisous.
07:20C'est la fin du Festival Navas, donc le 2 août.
07:22Vive l'amour.
07:23Et ce sera à Limoux.
07:24Oui, à Limoux.
07:25À un petit gratin au milieu de cette extrêmement belle région.
07:28Et c'est dans le château de Flandry, je crois.
07:31Oui, c'est devant.
07:32Vous êtes dans tous les châteaux cet été.
07:33Oui.
07:34C'est la vie de château.
07:35Je suis hyper contente.
07:36Bon Julie, vous restez avec nous.
07:37Un ami de la famille va arriver, c'est Philippe Collignon.
07:40Je sais que vous jardinez.
07:42Vous savez que ce matin, quand je me suis réveillée, j'ai vu le figuier que Philippe
07:45m'avait acheté ici il y a six mois.
07:47Très bien.
07:48On va parler jardin dans quelques instants.
07:50On se fait plaisir.
07:51On part en pause avec Philippe Catherine.
07:53Allez.
07:54Vous êtes d'accord ?
07:55Oui.
07:56Nous, on l'adore.
07:57À tout de suite.

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