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NewsTranscription
00:00Mesdames et messieurs, bonjour. C'est avec un immense plaisir que nous vous retrouvons
00:17en tout cas pour ce premier numéro de votre émission, L'Ultime Conviction. Aujourd'hui,
00:22nous avons le plaisir de recevoir sur ce plateau, bien sûr, M. Alakane. Il est le coordonnateur
00:28de Magui Passef, la plateforme qui s'occupe des cadres, qui regroupe en tout cas les cadres
00:35et les patriarches de cette formation politique. Au cours de cette émission, bien sûr, nous allons
00:40revenir sur beaucoup de points sains de l'actualité, mais également sur son parcours personnel parce
00:46que, comme vous le savez, c'est un patriarche qui a lutté pour le Sénégal dans le cadre politique,
00:51bien sûr, depuis des décennies et des décennies. L'émission sera riche en enseignements. Mesdames
00:56et messieurs, c'est ça donc le débat aujourd'hui et donc, invité, M. Alakane, bonjour. Bonjour,
01:01bonjour, bonjour à vous tous et c'est également un très grand plaisir que je puisse ce matin en
01:10recevant Sénégal News et avec qui déjà je suis passé devant les caméras. Aujourd'hui, c'est un
01:22plaisir pour nous permettre encore de voir, de discuter des problèmes de notre pays, de l'Afrique
01:28et surtout du monde. C'est un très grand plaisir que j'ai pour vous. Pour commencer, M. Kan, vous avez fait 66 ans de lutte
01:36dans l'arène politique sénégalaise. Aujourd'hui, quelles sont vos plus grandes satisfactions?
01:41Mais d'abord, mes plus grandes satisfactions, la plus grande, c'est d'avoir participé et de
01:50toujours participer et de continuer à participer pour l'évolution de mon pays, pour la libération de
01:55mon pays et surtout du peuple sénégalais, de sa jeunesse, de ses femmes, de ses travailleurs et
02:02c'est ça vraiment les plus grandes joies que j'ai pour vous. C'est d'être toujours dans le champ, dans le combat pour
02:10d'abord l'éveil des populations, pour l'éveil de la classe ouvrière, pour l'éveil des paysans, pour l'éveil des
02:15jeunes, pour enfin prendre en charge le destin de notre pays qu'est le Sénégal, qui depuis des
02:23décennies, des siècles, est entre les mains des Sénégalais. Vous n'avez pas de crainte par rapport à ce que vous avez
02:29réalisé depuis 66 ans quand même, vos combats, les réussites que vous avez eues aujourd'hui, quelles sont
02:34vos plus grandes craintes, surtout pour ce nouveau projet que vous entamez? Dans ce combat, il y a
02:39des hauts et des bas, des succès et des échecs. C'est la juridique de la vie, les contradictions qui
02:44vont avancer. Des fois, c'est des reculs, des pas arrière, des fois, c'est des pas en avant. Le pas le plus sérieux, le plus
02:51important que nous avons réalisé ici en tant que patriotes, en tant que panafricanistes, c'est le pas qui est
02:56intervenu le 24 mars dernier, 2024, où enfin le peuple s'est réveillé et a donné aux patriotes que
03:05nous sommes la victoire à un taux aussi élevé que 54,20% pour des élections organisées par l'adversaire.
03:15Donc en réalité, on peut comprendre que c'est plus de 54%, on peut aller jusqu'à 70%, parce que c'est le
03:23pouvoir lui-même qui était en face, qui a organisé ces élections-là. Et on se rappelle, l'éval vient
03:29du secrétaire, du représentant de Proches au ministère de l'Intérieur pour aller prendre ses fiches, les
03:36difficultés que nous avons rencontrées de ce temps-là. Donc les 54%, c'est des choses que le pouvoir ne
03:42pouvait pas aller en dessous. Mais en réalité, on peut dire que ça ne peut plus se dégager. Mais n'empêche,
03:48nous avons remporté la victoire, on a gagné. Et ça, c'est un grand succès pour nous, pour le peuple
03:53sénégalais et pour l'Afrique. C'est important. C'est important. C'est une victoire acquise à la
03:59suite d'une lutte âpre, sinon des combats âpres que vous avez menés. Je me rappelle, durant la crise,
04:06vous avez eu à perdre un de vos fils qui vivait aux Etats-Unis. Le monde pensait que sinon, beaucoup
04:12pensaient que le monde allait s'effondrer chez vous et que vous alliez vous tenir à retrait un peu dans
04:16les activités politiques. Mais on a vu un Alakam qui a été encore plus au-devant de la scène, malgré
04:23la souffrance que l'on a eue. C'est la vie, c'est la vie. Il y a des moments de bonheur, il y a des moments de
04:31malheur, etc. Mais il faut savoir dépasser ces situations. A mon âge, j'ai vécu des situations
04:42les plus complètes, les plus difficiles, mais j'ai tenu quand même. Jusqu'à présent, je vais continuer à tenir.
04:49Je vais appuyer le nouveau pouvoir qui est là. Et cette force, vous l'attirez d'où ? De votre spiritualité
04:58ou bien de vos convictions ? De mes convictions et de ma formation. Depuis que j'ai appris à connaître le monde,
05:06j'ai fait des leçons d'histoire, j'ai suivi l'évolution du monde, l'évolution de notre pays, du continent africain.
05:12J'ai vu que des peuples sont organisés, obligés d'obtenir l'indépendance. Et je me suis posé la question
05:19pourquoi pas nous ? Pourquoi pas continuer à lutter, quelles que soient les difficultés ? Et c'est ce qui
05:24me mène, c'est ce qui me pousse à agir. Et je vais continuer d'agir parce que j'ai cette formation idéologique
05:31très forte, très profonde, qui me donne cette force-là, qui me permet de dépasser les situations familiales,
05:38les situations amicales, les situations sociales, pour voir en tout lieu et en tout temps l'intérêt du peuple sénégalais,
05:45l'intérêt des peuples africains, et pour comprendre qu'il faut lutter. Il faut lutter et seul dans le pays.
05:51Depuis quand vous avez commencé à lutter ?
05:55Depuis l'âge de 21 ans. Je le dis souvent, j'ai deux âges. Il y a l'âge biologique, la tête à laquelle je suis venu au monde,
06:09c'était en 1936, le 22 janvier. Aujourd'hui, le 22 janvier prochain, j'aurai 88 ans. Mais j'ai un autre âge,
06:20c'est l'âge politique, l'âge de l'action, l'âge de la lutte, que j'ai conservé à 21 ans, la date à laquelle j'ai adhéré au parti africain de l'indépendance,
06:30PAI. Et je vais, avec ces deux âges-là, aujourd'hui, devant vous, je manifeste l'âge de 21 ans, l'âge politique.
06:41Mais l'autre âge, c'est mon âge, je le conserve. Mais quand il s'agit de se lever et de faire face à l'ennemi,
06:49je mets l'âge biologique de côté et je prends l'âge politique de 21 ans. J'ai vu avec les jeunes, je me bats, je combats, je fais avancer la lutte.
06:58Donc, je stimule les coups, je passe des coups. Voilà, c'est l'action.
07:04Vous avez eu à combattre en face des régimes, celui d'Abdou Diouf, de Saint-Laurent, Cézanne Mabuse, d'Abdou Diouf et de Maitre Aboul Awad,
07:14et aujourd'hui, face au dernier régime, à Kissal. Lequel de vos combats a été le plus difficile ?
07:20Mais, comme tu le dis, j'ai commencé l'action politique en 1957. Donc, contre l'économie française qui était là,
07:30où l'économie était entièrement occupée par les Français, les compagnies commerciales. Il y avait la Nozoco, la Moré-les-Promes,
07:37il y avait la CFAO, le Deux Chemins, la Périssac, les unités coloniales françaises qui étaient là.
07:46Il y avait les commandants de serre qui étaient des blancs. Il y avait le gouverneur, à l'époque, ici.
07:51Il y avait les chefs de subdivisions. Nous avons fait face à ces gens-là pour poser les premiers verrons de la lutte pour l'indépendance nationale.
08:00Ensuite, quand les Mauritiers et les Senghors sont venus au pouvoir, nous avons condamné en disant que le pouvoir que nous avions,
08:10ce n'était pas notre pouvoir à nous, en tant que Sénégalais. C'est un pouvoir dégué, confié à des Sénégalais qui ont la peau noire.
08:20Mais la même politique allait continuer et ça a connu jusqu'à présent. Donc, je me suis opposé à Senghor.
08:28Durant tout son règne, j'ai été opposé. Et c'est durant ce règne que j'ai été par deux fois exclu de l'administration et de Senghor.
08:37D'abord, en 1962, j'étais ragé du corps d'exercice. En 1972, ils ont intervenu à l'aéroport. J'étais agent de défense.
08:47Et ils ont fait pression pour moi de descendre de là-bas. Ensuite, quand Abdou Diouf est venu, je me suis opposé à Abdou Diouf.
08:59Dans des organisations politiques sénégalaises, c'est différent. Et quand Abdel Abad est venu, c'est la même chose.
09:06On a commencé par l'élite. Et ensuite, on a vu que la politique libérale n'entrait pas dans le cadre de nos commissions. On s'est opposés.
09:22Et moi, j'ai participé aux Assises nationales, dans la commission finance. Et j'ai participé à l'élaboration de tous les textes
09:33qui sont sortis des Assises nationales. Et c'est dans ce cadre-là que nous avons appuyé la candidature de Macky Sall en 2012.
09:44Oui, des Assises nationales.
09:46Je me suis opposé parce que, simplement, il y avait un système qui était en place. Les Français sont partis avec la peau blanche,
09:54mais ils sont restés avec la peau noire. Et c'est pourquoi, je me suis dit que la lutte doit continuer. C'est parce que c'est le système qui est là.
10:01Ils ne sont pas indépendants. Et moi, je me suis dit que tant que le ciel ne s'épanouit pas, je ne vais pas déposer les armes. Je vais lutter.
10:09Alors, M. Kana, avec toutes les convictions qu'on vous connaît, on vous voit se ranger derrière un jeune leader qui s'appelle Ousmane Sonko.
10:21Est-ce qu'on peut savoir aujourd'hui, qu'est-ce que vous trouvez en cet homme ? Qu'est-ce qui vous intéresse dans sa vision ?
10:28Pour que vous puissiez aujourd'hui l'accompagner jusqu'à son accession au pouvoir, l'accession au pouvoir de passer, mais de ses alliés.
10:34Voilà. C'est-à-dire que, on dit que dans ce pays, il y a 300 partis politiques. J'ai appartenu au Parti africain de l'indépendance.
10:45J'ai milité en partie dans le PYT, qui était la continuation sous d'autres formes et sous d'autres lieux du PYI.
10:54Ensuite, j'ai participé à la mise en place du comité national pour la commémoration du 50e anniversaire du PYI.
11:08Et j'ai vu la structure politique de la situation du PYI. J'ai vu un parti politique qui véhiculait mes convictions.
11:21Ce parti politique, c'est le parti qu'on appelait Yoni Askanbi, Mouvement pour le peuple. Et je suis allé adhérer à ce parti-là.
11:30Ce parti, celui qu'ils disent aujourd'hui, s'appelle Medienne mode. C'est lui qui est le député général.
11:37Quand j'ai vu que, sur l'ensemble des partis qui existent au Sénégal, on n'avait pas intérêt à créer notre parti pour avoir un résultat,
11:46mais j'ai étudié et j'ai dit que ce parti-là allait dans le sens de mes convictions. Je vais adhérer. Et j'ai adhéré à ce parti Yoni Askanbi.
11:57Je suis devenu membre du PYI et j'ai accédé à l'adhésion de ce parti. Et on a travaillé. Et dans le cadre de l'action de ce parti-là,
12:06on a rencontré le parti d'Ousmane Sonko. Donc, je suis venu à passer par le biais de Yoni Askanbi. Et quand on a rencontré ce parti-là,
12:18Ousmane Sonko, c'est un esprit des emplois du domaine. Moi, je suis un esprit des emplois du domaine. Et dans le cadre de Yoni Askanbi, chaque année,
12:28à l'occasion de l'apparition du budget, je tenais une conférence annuelle devant les militants de Yoni Askanbi sur le budget.
12:36Et Ousmane Sonko participait à ces conférences. Et c'est ainsi que les deux partis sont entrés en collision.
12:44Et qu'aux élections législatives, d'abord au référendum de 2016, nous avons fait la campagne du non à les deux partis.
12:54Et c'est dans l'effet de l'action que les deux partis se sont rapprochés. Et en 2017, aux élections législatives, on a monté David Askanbi
13:02comme une coalition pour aller aux élections. Pour le tête de liste, on a eu Ousmane Sonko qui était le plus jeune.
13:09Et c'est ainsi qu'on s'est rencontrés et il est allé à l'Assemblée Nationale. Et nous avons aussi une structure qu'on appelle l'ASCAD.
13:22Sur le plan idéologique, je veux dire, qu'est-ce qui vous a impressionné chez Ousmane Sonko ?
13:27Je vais en arriver. Ce qui m'a impressionné, c'est que nous avons les mêmes convictions sur le plan du patriotisme, sur le plan de l'africanisme,
13:35sur le plan de l'antisystème. Alors là, il a posé le problème, même dans son livre « Solutions », le chapitre 1er,
13:43il pose carrément que tout ce qui nous arrive, c'est le système. Et que donc, il faut avoir ce système-là.
13:50Comme nous, nous étions là pour avoir le système depuis les années 57, mais voilà, un parti qui vient, avec la jeunesse, etc.,
13:59nous devons apporter notre contribution, notre expérience à ces jeunes-là, les encadrer pour qu'ils puissent avancer.
14:05Et c'est pourquoi, aujourd'hui, après l'ASCAD 2017, en 2019 aussi, on est allé à l'Assemblée Nationale, mais en conservant les structures.
14:19Parce que d'un côté, il y a une astute d'autres, mais on a fait une coalition, Sonko président, en 2019.
14:27Bon, mais en avançant dans la coalition, on a vu que pourquoi ne pas fusionner, puisque c'est les mêmes idées, c'est les mêmes pratiques.
14:37Et on a fusionné. Aujourd'hui, on est dans le passé. Voilà comment on est arrivés. Et je pense qu'on s'est battus.
14:46Et ce qui est arrivé en 2014, il fallait être dans le passé pour comprendre. On s'est battus, on s'est engagés, on s'est dépensés, on s'est organisés.
14:54Le monde est témoin des sacrifices que les responsables de ce parti-là, de cette formation et des alliés qu'ils ont fait.
15:03On a eu quatre semaines à sa mort, on a eu des centaines de prises politiques, etc. On a affronté le cœur de l'action mondiale.
15:12Aujourd'hui, vous êtes dans le cabinet du Premier ministre, M. Ousmane Sow.
15:15Non, non, je ne suis pas dans le cabinet du président du parti. Je ne suis pas encore dans l'aspect gouvernemental.
15:22Est-ce que vous attendez justement, parce que les gens aussi se demandent cette question-là, pourquoi les sages, M. Passef, n'ont pas encore accès, n'ont pas tellement accès à l'Assemblée ?
15:31Peut-être que ça va venir, ça va venir. Mais moi je suis dans le cabinet politique.
15:35J'arrive en tant que conseiller d'Ousmane, président de Passef. On dit comme vous l'entendez souvent, du proche-proche, moi, président Ousmane Sow.
15:49Donc, je suis membre de son cabinet politique. Mais je ne suis pas membre de son cabinet primordial.
15:56Pas encore, d'accord. Et les nominations fusent de partout. Justement, vous avez joué également un rôle quand même prépondérant dans cette élection-là.
16:06Et que tout le monde sait qu'aussi les sages quand même regorgent de potentialité et de compétences qui nécessitent quand même d'occuper certaines fonctions.
16:17Mais on vient justement de démarrer. Bon, c'était hier, vous parlez du cinquième jour. Alors que nous, le mandat que nous avons, c'est un mandat de 5 ans.
16:27Bon, les nominations sont en train de se dérouler. Et je pense que moi, en tant que responsable de Magui Passef, j'ai vu que ces Magui Passef là sont une formation
16:41qui peut permettre aux pays d'avancer et que tout le monde sait, dans les nominations à venir, on en tiendra compte.
16:48Et même dans l'action de construction nationale, du système qu'on est en train d'installer, il faudra nécessairement faire appel à la compétence des Magui Passef.
16:58Et là, le moment venu, on verra comment on va disperser ces Magui Passef là qui sont à travers le monde, à travers le 5H, dans la diaspora,
17:07comment utiliser leurs compétences et leurs expériences dans le cadre du projet en construction.
17:12Vous avez parlé tout à l'heure, vous avez évoqué surtout ces 100 jours au pouvoir du Résil. En tout cas, les commentaires fusent de partout.
17:21Chacun y va de son point de vue et de son opinion. On ne parle pas de bilan, bien sûr, mais on parle de conviction, on parle d'inspiration.
17:29On parle aussi d'impact de ces 100 jours-là sur le quotidien des Sénégalais.
17:33Vous, en tant que Sénégalais, qui a participé à l'élection de son Excellence M. Basirou Di Magui Harfaï à la présidence,
17:41qu'est-ce que ces 100 jours-là vous inspirent ?
17:43Premièrement, le changement. Le changement, c'est que ces 100 jours, c'est qu'à la présidence, comme à la premature, il est arrivé des hommes nouveaux.
17:57Des hommes qui ont un projet et qui vont le mettre en application, qui ont pour mission de la construction d'un nouveau Sénégal.
18:08Un Sénégal qui a été marmonné depuis plus de 60 ans et qu'on veut refaire, qu'on veut réussir.
18:18Maintenant, les 100 premiers jours, il faut avoir toutes les mesures qui ont été prises.
18:22Et il faut que les gens comprennent que ce qu'on est en train de faire, c'est sur la base du budget voté par le pouvoir qui a été renversé.
18:34Et qu'il faut attendre que nous, nous ayons confessionné un budget et qu'on passe à l'application pour voir les changements fondamentaux qui vont se manifester.
18:46Mais actuellement, on est lié par ce budget qui a été conçu et voté par le pouvoir qui a été bâti le 24 mars.
18:55Donc ça, c'est important. Deuxièmement, les premières mesures qu'on a, c'est qu'on prend de l'agriculture, qu'on prend de la diminution des prix.
19:02Les nominations, les changements qui sont interdits à certains postes, à certaines directions.
19:09Pour 600 jours, c'est rien du tout. Sur 50 ans, c'est 5 ans. 5 fois 300, c'est 65.
19:15Oui, mais sur le plan, dans les grandes démocraties, quand même, les 100 jours sont un peu symboliques.
19:21Mais quand même, pour revenir sur ce que vous avez évoqué tout à l'heure, vous reconnaissez quand même que vous avez des contraintes liées surtout à ce budget-là.
19:28On ne peut pas vouloir mettre le pied sur le budget. On applique les grandes lignes du budget et on est en train de faire des audits.
19:38On a publié les rapports. On va étudier. On va voir maintenant quelle est la suite qu'il faudra donner à ça. Il faudra donner une suite à ça.
19:47Mais les Sénégalais attendent justement parce que les rapports ont été publiés. Il y en a qui ont été épinglés.
19:51Certains attendaient que certains dossiers soient transmis directement sur la table des procureurs et que celui-ci également.
19:58Les Sénégalais attendent, mais nous serons au rendez-vous. Ils vont nous voir.
20:02C'est-à-dire que ça, il faut que les gens s'en aillent. Nous serons au rendez-vous, mais on est méthodique. On est scientifique.
20:09Qu'est-ce qui bloque aujourd'hui ? Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui les choses se ralentissent, surtout concernant certains qui sont épinglés justement par des rapports ?
20:16Non, non. Rien ne bloque. C'est-à-dire qu'on a une méthode et c'est à part cette méthode-là que nous avançons.
20:25On a la programmation. On fait la programmation. Pas à part. Ils n'ont qu'à attendre les gens. Ils nous verront.
20:35Il n'y a pas de moins de pression pour ceux qui sont exercés sur le régime et qui font quelques choses.
20:41Il n'y a pas de moins. Heureusement, parce que c'est nous-mêmes qui nous sommes bâtis pour prendre le pouvoir. Personne n'est interdit. Personne ne nous a allé.
20:49Et ce pouvoir-là, nous allons le conserver, quels que soient les manœuvres que nous voyons sur le terrain et les gens qui passent par d'autres voies pour faire pression sur le pouvoir. Mais ça nous laisse.
21:05Il y a certaines déclarations du Premier ministre Monsieur Osuna Nsonko qui ne plaisent pas beaucoup, même parfois certains militants de plus de passifs aussi qui dénigrent.
21:15Sinon, qu'ils ne se trouvent pas dans certaines déclarations. Aujourd'hui, sur le plan communicationnel, il y a du travail à faire parce qu'il faut que Ousmane Nsonko, le Premier ministre,
21:22puisse se débarrasser de ses avis de l'opposant et se remettre de celui-là du chef du gouvernement.
21:29Ça, ce n'est pas moi le doyen. Ce n'est pas mon point de vue. Ousmane Nsonko a eu un comportement dans le Poitou qui lui a permis de prendre aujourd'hui le pouvoir.
21:46Les gens veulent mettre dans un cadre en disant non, ne parle pas, ne parle pas, fais occupe-toi des autres. Je dis à chaque fois que j'en ai l'occasion, parle.
21:55Il faut parler, il faut que Ousmane parle parce qu'il est encore le président du parti passif. Il ne faut pas que les gens le détachent du peuple sénégalais et c'est ça leur objectif.
22:07Ils ont deux objectifs, faire sortir le verrou du diorat Basirou Ousmane et ensuite détacher ces deux-là du peuple. Et nous venons à ça.
22:21Il faut que Ousmane descende sur le terrain. Il faut que Ousmane continue de parler, quel que soit le statut du Premier ministre qu'il a. Et d'ailleurs, à cause de ce statut-là, il doit expliquer.
22:33Et toutes les décisions qu'on prend pour faire l'objet d'explications, de descendre sur le terrain, il faut qu'ils mobilisent son parti. Il faut que le parti soit présent. C'est ce parti-là qui a donné la victoire le 24 mars.
22:45Il faut donc que ce parti-là reprenne les activités et que Ousmane soit là. Mais si jamais les gens arrivaient à leur objectif qui consiste à dire « mais occupe-toi seulement de la primauté, ne descends plus sur le terrain, ne parles plus »,
23:08parce que quand tu parles vraiment, les gens... Moi, je dis que ça, c'est une stratégie qui consiste à détacher, en tout cas, Ousmane Sonko, du peuple, à créer les conditions de la disparition, en tout cas, de Basirou Ousmane sur la scène politique.
23:31Et si on m'écoute, Sonko, il a parlé pour prendre le pouvoir, Sonko doit parler pour conserver le pouvoir.
23:41Oui, c'est ça. C'est votre point de vue, en tout cas.
23:43Oui, c'est mon point de vue.
23:45D'accord. Alors, je vais le demander.
23:46Pour avancer, quand même, les Sénégalais vous attendent sur plusieurs chantiers, sur plusieurs questions, notamment d'ordre économique. Il y a beaucoup qui se disent que, en tout cas, les temps sont durs.
23:59Il y a l'apparition, sinon l'exploitation du pétrole qui commence au Sénégal. Aujourd'hui, est-ce que vous pensez que cette ressource-là peut financer, sinon peut-être, quand même, une lueur d'espoir par rapport aux ambitions que le nouveau régime a pour le Sénégal ?
24:14Oui, vous savez qu'il faut intégrer le pétrole, le gaz, l'ensemble de nos richesses naturelles, qui sont, mâchallah, nombreuses et variées.
24:28Le premier combat, c'est de faire en sorte que ces richesses reviennent entre nos mains et qu'on puisse créer les conditions d'un partenariat gagnant-gagnant.
24:38Parce qu'à l'heure actuelle, je l'ai dit d'ailleurs dans une de mes vidéos, les industries extractives n'apportent pas grand-chose à l'économie nationale réelle.
24:48Parce que, si vous prenez le... ils représentent, en tout cas dans les sensiques, 35% des exportations. C'est costaud ! 35% des exportations, c'est 12% du balancement considéré par les industries extractives, des richesses naturelles.
25:03Mais sur le plan financier, c'est un...
25:05Mais, j'arrive, ils participent pour 4,5%, tu vois, aux dépenses courantes, c'est-à-dire aux impôts, c'est-à-dire aux dépenses de l'État. 4,5%, avec 35%.
25:16Ensuite, pour le PIB, ils contribuent pour 1,9%. Et on dit que pour la création d'emplois, c'est 0,3%. Mais ça, c'est la catastrophe ! Il faut renverser ces choses-là !
25:33Et ça doit aller jusqu'au niveau du pétrole et du gaz. Il faut que vous vous ramenez, trouver des méthodes pour que ces richesses-là reviennent.
25:46Pas peut-être qu'à 100%, mais que ceux qui sont là, que nous soyons des partenaires avec des intérêts qui sont également partagés.
25:56Gagnant-gagnant ! Mais actuellement, quand on parle du taux de 10% de sécheresse avec le pétrole, c'est inadmissible !
26:06Vous prenez l'outside, là. 92% du capital, c'est pour l'outside. C'est seulement 18% qu'il y a.
26:16— Alors, le régime est toujours dans sa logique de renégocier ces contrats-là ?
26:22— Oui, c'est sûr. On va le négocier. On va négocier. C'est un minimum. Et puis je pense qu'ils vont comprendre.
26:30C'est-à-dire négocier, c'est-à-dire... Bon, on peut comprendre qu'ils rentrent en intégralité sur les fonds qu'ils ont dépensés,
26:44le cadre de la richesse, de l'exploitation, etc. Mais quand ils vont entrer en position de tout ça, le reste,
26:52il faut quand même qu'ils acceptent de renégocier et de comprendre que c'est une richesse nationale et que les nationaux doivent en profiter.
27:01C'est un minimum. C'est-à-dire qu'ils avaient en face d'eux, en négociant, des gens qui n'avaient pas l'intérêt national en vue,
27:08ce n'étaient pas des patriotes qui ont négocié, ce n'étaient pas des panafricanistes. Mais aujourd'hui, le pouvoir qui est en place,
27:15c'est un pouvoir patriote, c'est un pouvoir panafricaniste, c'est un pouvoir qui lutte pour la souveraineté du pays.
27:23Et la souveraineté doit être assise sur la possession des richesses.
27:27— Donc vous avez le devoir de renégocier tous ces contrats-là qui sont signés et qui, selon vous, sont signés à l'encontre des intérêts...
27:35— Des intérêts sénégalais. Nous avons le devoir. Et c'est pourquoi, d'ailleurs, nous nous battions pour ça. Et on a dit que nous avons vendu aux propres Sénégalais l'antisystème.
27:45Et le système qui est là, on peut le démanteler. Et dans le cadre de ce démantèlement, il y a la renégociation des contrats.
27:54Mais c'est les seules richesses que nous avons. Et si aujourd'hui, les jeunes Sénégalais meurent au fond de l'océan,
28:01ou bien le sable mouvant et chaud du désert, etc., et qu'aujourd'hui, ils envahissent nos vies, etc., et puis les gens se déguerpissent de cette façon.
28:13Moi, je suis content. Moi, je pense qu'il faut trouver des solutions.
28:17— Alors il y a aussi sur le plan de la justice, où votre formation politique, le régime actuel, est attendu, parce qu'il y a eu beaucoup de dérives,
28:26beaucoup d'exactions qui ont été commises, beaucoup, en tout cas, de choses qui ne sont pas tellement contradictoires,
28:31qui ne vont pas dans le sens, justement, d'éclaircir, sinon d'acter une séparation des pouvoirs. Donc vous êtes rendu sur ces questions-là.
28:42Il y a des dossiers qui avaient été jugés ici, que vous aviez contestés dans le passé. Est-ce qu'aujourd'hui, on peut s'attendre aussi
28:49à ce que tous ces dossiers-là également puissent être jugés ? Pourquoi pas pour l'éclatement, sinon pour la manifestation de la vérité ?
28:56— C'est-à-dire que vous voyez la démarche. Le premier pas du président de la République, c'est d'avoir organisé un dialogue autour de la justice.
29:08Ça aussi, c'est révélateur. On veut rétablir la justice sur les pieds. Et quand maintenant, cette justice-là va être rétablie sur ses pieds,
29:19on sera en train de voir tout ce qui s'est passé, de dire la justice. Parce que c'est comme ça que nous passerons.
29:30On est en train de nettoyer le secteur. Et quand on aura terminé tout ça, il y aura de nouveaux éléments qui seront là.
29:40Mais ils vont prendre tous les dossiers pour voir quels sont. Il faudra les réserver. Et ça, le justice n'aura pas à intervenir.
29:50Ça aussi, nous nous sommes bâtis pour l'indépendance des institutions. Et c'est comme dans la mesure du possible de respecter cette offre
30:01que nous avons faite au peuple sénégalais. Il faut que nous respections. — Oui. Il y a un dossier quand même qui a terné l'image du Sénégal
30:11sur le plan international, comme sur le plan national aussi. C'est le dossier Agissa, Ousmane Sonko.
30:16— Le dossier ? — Le dossier Sud-Bouty, bien sûr. Aujourd'hui, vous, M. Kham, est-ce que vous êtes d'avis pour que ce dossier-là soit rejugé de nouveau ?
30:24— Le dossier... Il faut voir l'état auquel il se situe. Est-ce qu'il est définitivement jugé ? Non, il n'est pas définitivement jugé.
30:39Il faut peut-être laisser à la nouvelle formule, la nouvelle forme de justice qui va venir. Mais qu'est-ce qu'il faut réserver à ce dossier-là ?
30:50Il faut-il le classer ? Mais il n'y a pas de résultat à la justice qui va apparaître dans quelques instants de voir quel sort réserver à ce dossier-là.
31:02— Oui. Sur le plan politique aussi, vous êtes celui qui souffle à l'oreille d'Ousmane Sonko. C'est lui qui est incriminé justement dans ce dossier-là.
31:08Il a été jugé à son absence, bien sûr, dans ce dossier-là. Est-ce qu'aujourd'hui, vous lui conseillez de revoir ce dossier-là
31:15ou bien est-ce que vous préférez que la page soit tournée ? — Non. Moi, je pense que nous avons vraiment un chantier en tant que politique,
31:24en tant que responsable de la conduite de la nation actuellement. Les chantiers sont tellement immenses que nous n'avons pas à nous préoccuper de ceux-là.
31:33Maintenant, nous laissons à la justice qui va accompagner le nouveau pouvoir anti-système de revoir tous les dossiers qui ont été faits
31:47durant la lutte pour accès au pouvoir et de voir quel sort réserver à chaque dossier. Ce ne sera pas l'exécutif qui va dire aux législatives ou à la justice
31:59« Voilà dans quelles décisions il fallait. Voilà les dossiers qu'il faut prendre ». C'est ça. Donc moi, je pense que nous avons vraiment beaucoup de choses à faire.
32:10Et je suis convaincu qu'Ousmane Depp est au-dessus de tout ça et qu'il a une mission beaucoup plus importante, des dimensions beaucoup plus importantes que de dire...
32:27En tout cas, en général, aujourd'hui, il est Premier ministre. Donc, l'évolution, l'histoire a jugé. L'histoire a jugé. Maintenant, il faut que les hommes jugent.
32:44Et pour que les hommes jugent, bon, il y a eu tout ce qu'on a vu sur l'histoire d'Alissar, Sonko, etc. Maintenant, il y a une nouvelle situation qui est créée.
32:54Il y a de nouveaux pouvoirs qui sont installés. Il y a déjà le pouvoir exécutif qui est là. On est en train de nettoyer la place pour installer le nouveau pouvoir judiciaire.
33:05Et dans quelque temps, on va balayer. Il faut installer un nouveau pouvoir législatif. Et c'est sur ces pouvoirs-là qu'ils vont essayer de transformer fondamentalement, profondément, la situation au Sénégal.
33:18Et on va voir apparaître au Sénégal le Sénégal qu'on attendait depuis des années.
33:23Justement, avant la dernière question, bien sûr, on fait signe que nous sommes presque en terme de cette émission. Il y a quand même le poids de l'histoire sur le plan moral aussi.
33:35L'intégrité de Ousmane Sonko, son image a été ternie dans ce dossier-là d'Alissar. Aujourd'hui, c'est vrai qu'il est Premier ministre, qu'il a d'autres missions.
33:47Mais aujourd'hui, ne serait-ce que pour ces gens-là qui sont disparus dans ces accusations-là, aujourd'hui, est-ce qu'il n'y a pas lieu de refaire la lumière, sinon de faire la lumière justement sur ça ?
33:59Pour les gens qui ont disparu, ça aussi c'est un dossier à part. C'est-à-dire qu'il faut quand même que justice soit rendue. Parce qu'on a vu, c'est des gens qui ont été tués comme ça.
34:11Les pièces à commissions sont là. Il faut quand même que... Mais peut-être que c'est le pouvoir qui voulait mettre fin à la mission d'Ousmane qui a créé cette situation-là.
34:27Comme il le dit, un coup de poing a été monté contre lui. Mais ils ont mis de côté le viol pour parler de la jeunesse. Ils ont changé la nature du jeu.
34:46Mais donc, moi je pense qu'encore une fois, on a commencé à installer les institutions, les pouvoirs en place. On n'a pas terminé. Le seul qui est installé, c'est le pouvoir exécutif.
35:03Vous n'êtes pas contre la loi d'Amnesty pour ces faits-là ? Vous êtes contre ou vous n'êtes pas contre qu'on revoie cette loi d'Amnesty ?
35:11Il faut qu'on revoie cette loi d'Amnesty. Il faut qu'on la revoie. Parce que on ne peut pas passer un préfix de 80 à 100 morts. Ce n'est pas possible. Il faut qu'on revoie cette loi d'Amnesty.
35:26Et même les premiers maquis, il a des contraintes. C'est facile qu'il aille se reposer au Maroc et puis comme ça, qu'on laisse passer. Bon, je pense qu'aussi, il faudra fouiner son dossier et voir quel sort il faudra réserver à son dossier.
35:48Et même les rapports qui circulent, les audits qui sont en train de se faire. Mais il faut qu'on fasse des choses pour qu'on n'ait plus à connaître ces situations-là.
36:01D'accord. Alors, dernière question, c'est surtout cette crise ou semblant de crise des institutions à l'Assemblée nationale, notamment avec la déclaration de politique générale du Premier ministre qui tarde à se faire, qui demande à ce que le règlement intérieur de l'Assemblée nationale soit revu, soit corrigé pour qu'il puisse le faire.
36:19Il y a aussi la majorité à l'Assemblée nationale qui s'est opposée également à ces idées-là. Vous, en tant que sage du parti, qu'est-ce que ça vous fait dire ?
36:28D'abord, si on part de la Constitution comme ils le font tous, c'est l'article 55. L'obligation est là. Mais l'article 55 n'a pas précisé les dates auxquelles il faut venir devant les députés présenter la déclaration de politique générale à l'époque.
36:47Et l'histoire a fait qu'à un moment donné, c'est le règlement intérieur de l'Assemblée qui avait précisé la date. Mais avec les tribulations, avec la méthode d'action, les méthodes de maquillage, on a supprimé le poste de Premier ministre.
37:04On a nettoyé, tu vois, ce qui a été dit dans le règlement intérieur. Mais quand on a maquillé le poste de Premier ministre, ils ont oublié de le mettre. Pourquoi ? Dans quel but ? C'est la grande question. On parle de participation et de suicide.
37:17Aujourd'hui, Ousmane Sonko n'a pas dit que je ne devais pas faire de déclaration présidentielle. Mais que ça soit dans les normes. Il va faire ça où ? À l'Assemblée nationale. L'Assemblée ne prévoit pas dans son règlement intérieur le poste de Premier ministre.
37:32Même si on sait que son prédécesseur Hamoudouba a fait sa déclaration de Premier ministre. Dans ces conditions-là.
37:39Non, Ousmane Sonko n'est pas Hamoudouba. Un. Deux, Ousmane Sonko, il est légaliste. Il respecte les dispositions constitutionnelles et les dispositions de la loi organique qui organise le règlement intérieur de l'Assemblée.
37:54Cette loi-là est muette en ce qui concerne la déclaration. Il est légaliste mais quand même il n'y a pas de loi qui prévoit pour lui de faire une déclaration de propre devant l'Assemblée avec ses députés.
38:09Il est prêt. Il est prêt depuis longtemps. Et puis, je ne sais pas, il fera la meilleure déclaration de politique générale que le Sénégal a connue.
38:18À l'Assemblée nationale ?
38:19Je ne sais pas, Ousmane. Quand les conditions sont réunies, devant les députés, il va faire la meilleure déclaration de politique générale que dans l'histoire de notre pays.
38:28Et deuxièmement, les gens là, ils menacent maintenant de supprimer les dispositions qui parlent du territoire. Il faut qu'il soit sérieux. Mais ça c'est une forme de créer...
38:44De défiance.
38:46Des difficultés au pouvoir en place. Et en se faisant, ils sont en train d'aller à l'encontre de la décision du peuple. Le peuple qui a décidé, le 24 mars dernier, de donner le pouvoir à la coalition Djamal Président.
39:05Et ce qui a entraîné le fait aujourd'hui que Djamal est prisonnier de la ville, Ousmane Sonko est Premier ministre. Donc, il veut aller à l'encontre de ça en planifiant l'histoire de cette motion de censure.
39:17Suppression.
39:18Ils sont en train de chercher une loi pour supprimer. Mais non. Mais vraiment, s'ils précisent, nous on va faire appel au peuple. Le peuple qui a décidé le 24 mars.
39:28Vous allez faire appel à le peuple comment ?
39:30Un référendum. Un référendum. C'est le 25 anniversaire de la constitution. Mais s'ils précisent, c'est le peuple qui a décidé. Parce que l'articel de la constitution dit que le président public, après avoir recueilli les avis du président de l'Assemblée et du conseil constitutionnel, peut organiser un référendum.
39:52Et même, un autre aliénéa de ce même a dit que le premier ministre peut proposer au président de l'Assemblée une deuxième loi pour faire passer le référendum.
40:09Mais non. S'ils précisent, nous allons demander au peuple suréel de donner son mot. De dire ce mot. De dire à ces gens là, stop ! Voilà dans quelle direction nous voulons aller. Et laissez-nous foutre de la paix. Laissez les gens aller dans cette direction.
40:26Mais c'est la constitution qui nous permet. Allons-y. Laissez-le continuer.
40:31Il n'y a pas quand même un manque de communication de la part au sommet de l'État ? C'est-à-dire que ce sont des questions qui devraient se régler par des discussions entre le pouvoir et la majorité à l'Assemblée nationale, bien sûr.
40:44Des discussions simples qui devraient se faire au PAS pour que nous n'arrivions pas à cette situation-là.
40:48Mais je pense que les derniers développements montrent qu'il y a quand même des députés qui ont déposé des projets, des propositions de loi.
40:56Et les députés du PSF pouvaient le faire aussi ?
40:58Les députés des propositions de loi. C'est-à-dire qu'au niveau de l'Assemblée, il y a des structures qui peuvent entrer en relation pour discuter.
41:06Ça, c'est le rôle qui revient à l'Assemblée nationale et ce qui est en train de se faire actuellement.
41:11Je peux dire encore une fois à ces gens-là, mais s'ils veulent qu'il y ait une crise électionnelle et postulaire ici...