Au Cameroun, les opposants Maurice Kamto et Cabral Libii dénoncent des "manœuvres" pour les écarter
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NewsTranscript
00:00Au Cameroun, un peu plus d'un an de la prochaine élection présidentielle
00:03prévue en octobre 2025, le climat politique reste tendu.
00:07Après 42 ans de pouvoir, les partisans du président Paul Biya
00:10l'appellent à briguer un nouveau mandat de 7 ans.
00:12Mais ses opposants l'accusent de manœuvrer pour les écarter de la course.
00:16On fait le point avec notre correspondant Yaoundé, Marcel Amoncourt.
00:20À un peu plus d'un an d'un scrutin présidentiel prévu en octobre 2025
00:24et alors que les partisans du président Paul Biya, 91 ans dont 41 au pouvoir,
00:29l'appellent à rempiler pour un nouveau mandat de 7 ans,
00:32Cabral Libé, classé 3e, et le professeur Moïse Camteau,
00:36arrivé en 2e position lors du scrutin présidentiel de 2018,
00:40accusent au pouvoir de manœuvrer pour les écarter de la course.
00:44Au prochain scrutin, des accusations balayées d'un revers de la main
00:48par le ministre camerounais de l'administration territoriale
00:51qui s'exprimait sur les antennes de la CRTV, la télévision nationale.
00:54Il s'agit de terrain qui a créé son politique politique.
00:59Et il a permis à quelqu'un d'autre de se servir de son parti politique
01:05pour aller à l'Assemblée.
01:06C'est des clauses qui sont claires.
01:10Alors aujourd'hui, vous prenez le parti de quelqu'un,
01:14vous allez à l'Assemblée et vous dites que vous voulez devenir propriétaire
01:17de ce parti politique.
01:19Mais je vous pose la question, nous avons les nounous dans nos maisons.
01:21Les nounous sont là pour garder les enfants.
01:23Donc vous voulez dire que la nounou va à l'hôpital ?
01:26C'est déjà mon enfant.
01:27Rappelons que la direction du PCRN,
01:29le parti camerounais pour la réconciliation nationale de Cabral-Libye,
01:33lui a été retirée au profit de l'un de ses fondateurs,
01:36Robert Kona, adoubé par le ministre camerounais de l'administration territoriale.
01:41Une situation qui l'empêcherait d'être candidat à la prochaine élection présidentielle.
01:46Dans le même temps, le MRC, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun,
01:49du professeur Moïse Camteux qui avait boycotté les élections législatives
01:53et municipales de 2020, n'est pour l'instant, en tout cas,
01:56pas apte à se présenter au prochain scrutin présidentiel
01:59selon le code électoral camerounais.