Le préfet de police de Paris a interdit une manifestation d'antifascistes devant se dérouler dimanche devant l'Assemblée nationale. L'organisation Action Antifasciste Paris-Banlieue avait appelé à un rassemblement "face à l'extrême droite et ses alliés" "quelle que soit l'issue" du second tour
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00:00Et puis il y a aussi cette manifestation, Dominique Rizet, des antifas qui étaient donc prévues dimanche soir à l'Assemblée Nationale, devant l'Assemblée Nationale,
00:09et qui a donc été interdite ce soir par le préfet de police de Paris. Juste Marine Le Pen y a fait référence à ce rassemblement avant qu'on apprenne qu'elle soit interdite,
00:20avec ces mots, l'assaut du capital, version extrême-gauche française. Emmanuel Macron, toujours sûr de vouloir les faire élire. Sur le rassemblement, qu'il soit interdit, logique,
00:33qu'en savait-on exactement de ce rassemblement ? Évidemment c'est logique, parce que l'ultra-gauche est un mouvement violent, qui provoque toujours des problèmes dans les manifestations.
00:42Ce n'est pas une manifestation du peuple de gauche qui va aller s'indigner de l'élection de l'extrême droite. On n'est pas du tout là-dedans. On est vraiment dans des mouvements violents.
00:52On a une ultra-gauche extrémiste violente qui continue de dénoncer l'extrême droite, qui prône parfois l'insurrection, l'anarchie. Et puis il y a aussi des groupes antagonistes qui peuvent intervenir.
01:03Supposer que dimanche soir, le rassemblement national gagne, ou s'approche de la majorité absolue de 289 sièges, et que l'ultra-gauche descende dans la rue, et que ceux d'en face, l'ultra-droite, se sentent fortes et descendent les affronter.
01:19Donc il est hors de question, et c'est normal, le préfet de police réagit ainsi, de laisser s'organiser comme ça par endroits des manifestations sauvages.
01:28Donc il y aura, je vous rappelle, la France insoumise qui appelle à un rassemblement dimanche soir, place de Stalingrad. C'est un parti politique qui appelle à un rassemblement.
01:38On est dans quelque chose de plus construit, donc celui-ci, à partir de 22h, est autorisé. Jusqu'ici, il est autorisé. Ce qui serait problématique, c'est que ceux qui voulaient aller devant l'Assemblée nationale ultra-gauche à 20h,
01:52se retrouvent place de Stalingrad à 22h, et que ça les génère. De toute façon, cette soirée de dimanche, elle est attendue comme une soirée ultra-sensible, extrêmement sensible.
02:01Et pas seulement à Paris, parce qu'il y a une série de villes qui font l'objet d'une attention particulière. Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Lille, Rennes, Angers, Saint-Etienne, Nancy.
02:10Avec des villes qui ont chacune leur coloration politique, avec une ultra-gauche. Je parle uniquement des ultra-puissantes dans certaines villes, droite plus dans d'autres villes, Nancy par exemple.
02:22Tout ça va être surveillé. Je vous rappelle qu'il y a 30 000 forces de l'ordre qui vont être déployées.
02:27Partout en France ?
02:28Policiers, gendarmes dans toute la France, dont 5 000 à Paris.