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NewsTranscription
00:00:00Bonsoir à tous et à toutes.
00:00:03Bonjour à tous et à toutes.
00:00:08Nous sommes le 4 juillet 2024 à l'internet de Zalmnus TV.
00:00:13Ravie de vous retrouver dans votre émission préférée sans détour.
00:00:18Comme d'habitude, nous avons des nouvelles sur les filles pour vous parler de l'actualité politique.
00:00:24Avec nous, il y a Ami Bikté et Bachir Fofana.
00:00:28Il est expert en communication et journaliste chroniqueur également.
00:00:32Nous allons parler avec notre consœur journaliste de la maison, Amina Tabane.
00:00:38Amina, s'il te plait, présente-nous notre invité du jour.
00:00:42Bonjour à tous et à toutes sur Zalmnus TV.
00:00:46Bienvenue dans votre émission sans détour.
00:00:49Comme vous le savez, Ami est actuellement à Yongo et nous voulons qu'elle parle avec nous sur ce sujet.
00:00:58Donc, nous allons la présenter au plateau.
00:01:00Merci Mr Fofana, bonjour Ami Bikté.
00:01:04Oui, Amina et moi, nous sommes tous de bons amis.
00:01:09C'est la première fois que Ami Bikté est ici.
00:01:12Je suis là pour vous dire que vous avez cherché plusieurs fois à nous parler.
00:01:17Mais les contraintes nous ont fait qu'on a dû s'éloigner.
00:01:21On ne s'entend pas beaucoup parce qu'on me voit sur le plateau.
00:01:26Ce n'est pas mon travail de venir sur le plateau.
00:01:30J'ai un travail et j'ai une agence qui m'accorde des responsabilités.
00:01:37Donc, ça me prend du temps et je n'ai pas beaucoup de temps pour le respecter.
00:01:41Mais on parle toujours quand on a le temps.
00:01:45On avait calé quelque chose et j'ai essayé de respecter le débat.
00:01:49Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:01:52On a beaucoup de questions pour vous Amina.
00:01:56L'actualité politique, les 100 jours du président Basseur Diomaye,
00:02:00l'Assemblée nationale, le pouvoir législatif, exécutif entre autres.
00:02:06Le problème de la RTS, on a beaucoup de questions pour vous.
00:02:11M. Fafana, on va conclure sur les 100 jours du président Basseur Diomaye.
00:02:17Quel est votre bilan par rapport à ces 100 jours?
00:02:22On a vu qu'il n'y avait pas d'accord comme vous l'avez dit.
00:02:26L'heure n'est pas au jugement mais on a posé des questions.
00:02:32Quel est votre exact bilan pour ces 100 jours?
00:02:37Je suis d'accord avec Gagné Demba Touré car un pouvoir est élu pour un mandat de 5 ans.
00:02:46On ne peut pas faire un bilan sur 100 jours.
00:02:49Ce serait trop tôt et prématuré de faire un bilan sur 100 jours.
00:02:56Le bilan sera fait pour moi au bout de 1 ou 2 ans.
00:03:02Pour avoir des décédents et ainsi de suite.
00:03:06Par contre, il y a une histoire sur ces 100 jours.
00:03:14En 1615, Napoléon avait fait une reconquête du pouvoir après l'avoir perdu.
00:03:25Il s'est passé 100 jours entre la réconquête et la victoire.
00:03:32C'est pour ça qu'on dit que l'on ne peut pas laisser passer ces 100 jours.
00:03:37C'est pour cela qu'on utilise aussi le délai de grâce.
00:03:42C'est pour cela qu'Amina est allée à son mariage.
00:03:49C'est un mariage qui lui permet de faire tout ce qu'il veut.
00:03:53On ne peut pas lui dire de ne pas dormir jusqu'à 11h.
00:03:57On ne peut pas lui dire de ne pas dormir jusqu'à 11h.
00:04:03C'est pour cela qu'on utilise aussi le délai de grâce.
00:04:10On ne peut pas apprécier ce qu'on a fait pendant ces 100 jours.
00:04:17Mais là, il y a un problème.
00:04:20Il faut dire que c'est Ousmane Ndiaye qui a fait la réconquête.
00:04:27C'est lui qui a dit qu'on ne peut pas laisser passer ces 100 jours.
00:04:40Donc, ils avaient une position d'alerte.
00:04:46En temps normal, on ne peut pas laisser passer les choses comme ça.
00:04:50On peut avoir des solutions et quand on a eu l'excès, on peut le faire.
00:04:59Mais il y a beaucoup d'actes que l'on peut apprécier.
00:05:05Je n'apprécie pas le délai de grâce.
00:05:12Surtout avec le délai de grâce que vous avez mentionné tout à l'heure.
00:05:21Est-ce qu'on ne l'avait pas fait?
00:05:24Parce que le délai de grâce, on ne peut pas le faire.
00:05:27Oui mais c'est ce qu'on a fait au Sénégal.
00:05:30Il y a des gens qui l'ont fait et d'autres qui ne l'ont pas fait.
00:05:35Parce qu'il y a des Sénégalais comme moi qui ont pensé qu'on ne pouvait pas le faire.
00:05:41Il y a des actes que l'on peut apprécier et d'autres que l'on ne peut pas le faire.
00:05:50Par exemple, la baisse des denrées que j'apprécie.
00:05:54Aujourd'hui, il y a beaucoup de changements dans la distribution des semences.
00:05:59Mais comme je l'ai déjà dit, il y a des semences de mauvaise qualité.
00:06:04Mais quelle est la quantité de semences de mauvaise qualité par rapport à la masse de semences?
00:06:09Si je te dis que les semences sont bonnes, ça veut dire que tout va bien.
00:06:14Donc, il faut apprécier ce qui se passe et les autres.
00:06:18Il y a des semences que l'on peut apprécier moyennement et d'autres que l'on ne peut pas le faire.
00:06:23Mais l'un dans l'autre, le gouvernement n'est pas très bon.
00:06:27Si on prend le gouvernement, il n'y a personne qui n'a pas d'expérience gouvernementale.
00:06:34C'est Moustapha Agirassi.
00:06:36Ainsi que le professeur Marito Ndiaye.
00:06:38Le professeur Marito Ndiaye n'est pas au gouvernement mais au cabinet du président.
00:06:41Le professeur Ndiaye a été ministre sous Macky mais sans portefeuille au cabinet du président.
00:06:47Mais Moustapha Agirassi n'a pas d'expérience gouvernementale.
00:06:51Il n'a jamais été à ce niveau de responsabilité.
00:07:00Donc, il faut qu'on se prépare et qu'on comprenne les dossiers pour commencer à dérouler.
00:07:08Pour la rupture à 100%, est-ce qu'il faudrait qu'on aille à l'étage du Sénégal?
00:07:19Parce que la rupture, c'est à dire qu'on ne peut pas le faire à 100%.
00:07:24Si on prend le gouvernement, est-ce qu'on peut avoir une rupture à 100%?
00:07:31Si on écoute ce que l'a dit le premier ministre et le président de la république
00:07:39et qu'on s'assure que tout le monde s'occupe de ce projet
00:07:42et qu'on s'assure qu'il s'adapte à la situation et qu'on s'assure qu'il s'adapte au projet.
00:07:51Il y a beaucoup de choses qu'on peut faire sur les 100 jours.
00:07:56On peut s'assurer qu'on arrive dans des endroits meilleurs.
00:08:01Le plus important est la réforme de la justice assise.
00:08:06Je pense que le président doit prendre les conclusions du dialogue.
00:08:11Parce qu'on a vu que la justice n'a pas été réunie depuis février 2021.
00:08:21La justice n'a pas eu de problème?
00:08:22Non, elle n'a pas eu de problème.
00:08:24En Sénégal?
00:08:25Non, pas du tout.
00:08:26En 2021, on a 80 morts.
00:08:3180 morts avec la justice c'est différent.
00:08:33Dans ce pays, il faut éviter de faire les amalgames.
00:08:36Il y a des choses que j'ai appréciées et d'autres que je n'ai pas appréciées.
00:08:42Les assises de la justice ne m'ont pas appréciées.
00:08:45Parce que je pensais que c'était une perte de temps.
00:08:49On a réuni des gens, on leur a payé des perdièmes
00:08:55on a loué des hôtels et ils sont arrivés aux mêmes conclusions qu'ici.
00:09:00Donc on pouvait gagner du temps et les appliquer.
00:09:04Il y a deux façons d'appliquer les conclusions des assises de la justice.
00:09:07Le président et ses collègues s'engagent à appliquer les conclusions des assises.
00:09:15Parmi les conclusions des assises, on pensait qu'il n'y avait qu'une seule chose à faire.
00:09:21Malheureusement, le pouvoir de la justice s'est éloigné de tout ça.
00:09:26Donc, il ne faut pas appliquer.
00:09:27Mais pourquoi?
00:09:29C'est une blague.
00:09:30Les magistrats de l'Union des magistrats du Sénégal ont fait le même boulot.
00:09:36Ils ont demandé à Ismaël Madior Fall de dire qu'il a été envoyé pour diriger les travaux.
00:09:44Ils ont fait 50 jours de réflexion pour produire plus de 70 pages de documents.
00:09:49Sur chaque segment de la justice, ils ont dit que c'était le problème.
00:09:53C'était la blague et c'était la blague.
00:09:57Mais comme ils ne l'appliquaient pas, ils ont appris à appliquer.
00:10:03Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas eu de problème?
00:10:06Cela peut paraître choquant pour les gens.
00:10:09Le Sénégal a 45 ou 47 départements.
00:10:14Chaque département a un tribunal.
00:10:18Il y a un tribunal pour les familles,
00:10:22un tribunal pour les commerçants,
00:10:26un tribunal commercial et un tribunal administratif.
00:10:30Mais on ne parle que du pénal.
00:10:33On a eu des problèmes avec Bachir Fafana et Amina et c'est ce qu'on veut que ce soit la justice.
00:10:40Donc, il ne faut pas réduire le fonctionnement de la justice
00:10:46au cas de personnes qui sont des acteurs politiques.
00:10:50Aujourd'hui, les procureurs se sont rendus compte qu'ils n'ont pas de problèmes.
00:10:57Ce sont les gens qui ont des problèmes mais pas le procureur.
00:11:01Ce qu'il a fait et ce qu'il va faire, c'est comme ça.
00:11:05Il a fait des erreurs à Ali Ndoua.
00:11:10Il a fait des erreurs à tous les deux.
00:11:14Je pense qu'on doit le remettre dans la main.
00:11:18Il n'a pas le droit de dire ce qu'il veut.
00:11:24C'est ce qui est le problème.
00:11:27Le premier ministre est sorti de sa chambre il y a quelques temps
00:11:32et il a dit que les magistrats étaient corrompus et qu'ils allaient à la justice.
00:11:36Il faut avoir deux choses.
00:11:38Premièrement, quand le PDS a accusé le conseil conventionnel de corruption
00:11:46et que l'UMS était un des magistrats du Sénégal,
00:11:49le premier ministre a accusé des magistrats de corruption.
00:11:54C'est la première chose.
00:11:55Pourquoi l'UMS a-t-il accusé des magistrats de corruption?
00:11:57C'est la question à se poser.
00:12:00Pourquoi quand le PDS a accusé le conseil conventionnel de corruption
00:12:05l'UMS n'a-t-elle pas accusé des magistrats de corruption?
00:12:08C'est ça la question à se poser.
00:12:10Deuxièmement, le premier ministre est le ministre de la justice
00:12:14et le ministre de la justice est le procureur.
00:12:16Donc, s'il y a des magistrats corrompus, pourquoi ne pas les poursuivre?
00:12:21Ce n'est pas parce que deux journalistes sont corrompues que la presse est corrompue.
00:12:26Je peux comprendre que les deux journalistes aient des problèmes.
00:12:29Mais ça ne veut pas dire que toute la presse a un problème.
00:12:33Donc, les magistrats n'ont pas de problème et la justice n'en a pas.
00:12:37Il faut savoir faire la différence.
00:12:39Je ne vais pas l'aider, j'attends qu'ils soient matérialisés
00:12:44et qu'ils nous demandent de les soutenir.
00:12:47Ce n'est pas parce qu'ils sont matérialisés que toute la justice a un problème.
00:12:52Refusons de généraliser.
00:12:54Si on disait que les femmes étaient bonnes, tu ne l'auras pas vu.
00:12:56Je crois que tu es une bonne femme.
00:12:59Si on disait que les hommes étaient bons, je ne l'oublierai pas.
00:13:02Est-ce que tu as compris qu'il n'y a pas de séparation des pouvoirs
00:13:08entre l'exécutif, la législative, le judiciaire et autres?
00:13:13La séparation des pouvoirs est une chose.
00:13:17Nous sommes dans un pays où nous sommes dans un régime présidentiel.
00:13:22C'est une autre chose.
00:13:24La séparation des pouvoirs est une autre chose.
00:13:31Le procureur de la république, au Sénégal, au Japon,
00:13:36aux Etats-Unis et en France, obéit toujours aux ordres.
00:13:41Le procureur obéit toujours aux ordres.
00:13:44Mais le procureur n'a pas été arrêté et heureusement.
00:13:50Si le procureur avait été arrêté, il n'aurait pas été considéré comme un terroriste.
00:13:55Le procureur n'aurait pas été arrêté.
00:13:58Il aurait juste pris des instructions pour voir si ce qu'il a dit était vrai ou non.
00:14:03S'il a vu qu'il y a des raisons pour les arrêter, il n'aurait pas été arrêté.
00:14:10Si le procureur a été arrêté, il n'aurait pas été considéré comme un terroriste.
00:14:15Mais dans tous les pays du monde, on sera toujours avec un procureur aux ordres.
00:14:23Personne ne peut l'oublier.
00:14:25Donc, la séparation des pouvoirs est une chose que nous voulons installer.
00:14:29Ma question est, est-ce que la séparation des pouvoirs
00:14:33n'a pas lieu dans le régime où le président a dit qu'il y a des dossiers?
00:14:39Si le président a dit qu'il allait s'occuper de ses affaires, qu'est-ce que ça veut dire?
00:14:43Attends, il y a une grande différence.
00:14:46Laisse-moi te dire pourquoi il n'y a pas de différence.
00:14:49Il y a deux cartes qui sont différentes.
00:14:53La première, c'est qu'il veut réduire l'opposition à sa plus simple expression.
00:15:03Il veut réduire l'opposition à sa plus simple expression mais personne ne l'a dit.
00:15:10Si vous étiez payés pour cette affaire, vous ne l'auriez pas dit.
00:15:18Vous l'auriez raisonné.
00:15:20Donc, c'est une erreur.
00:15:21Deuxièmement, il y a des gens qui veulent vous aider
00:15:27sans vous aider, ils vont vous dire que c'est de leur faute.
00:15:31Tout le monde l'entend.
00:15:33C'est vrai que c'est une erreur.
00:15:36Il y a des gens qui veulent vous aider sans vous aider.
00:15:39Si vous l'aviez aidé, vous l'auriez réussi.
00:15:46Il y a des gens qui veulent vous aider sans vous aider.
00:15:49Ca dépend des gens.
00:15:51Mais personne ne l'a dit.
00:15:55Troisièmement, il y a des dossiers sur lesquels j'ai mis le coude.
00:15:58Effectivement, c'est ce que j'ai dit.
00:16:00Si le ministre de la justice m'avait dit qu'il était un militant passif
00:16:08pour moi, c'est une erreur.
00:16:12Sonko et Macky Salle?
00:16:14Non, c'est une erreur.
00:16:18Si le président Basseur Diomaye avait été présenté au public
00:16:24et qu'il avait été présenté au public, c'est une erreur.
00:16:28Non, c'est un slogan de campagne.
00:16:32Non, c'est un slogan de campagne.
00:16:36Donc, je n'ai rien à dire sur la base de ce que j'ai dit.
00:16:42Je vous laisse différencier.
00:16:46Le président Basseur Diomaye n'a pas été présenté au public.
00:16:49C'est juste un slogan.
00:16:51Il n'a pas été présenté au public, c'est Sonko qui l'a présenté.
00:16:55Sur la base de ça, c'est ce que le président Ousmane Sonko a dit.
00:17:00En public, c'est une erreur.
00:17:04Si c'est vrai, on n'a pas le droit de le dire.
00:17:08Donc, c'est ce que j'ai dit à Macky Salle.
00:17:13Je pense qu'il n'y a pas de procureur...
00:17:17Il y a des affaires signalées dans toutes les juridictions.
00:17:25On a même dit qu'il y avait un ministre pour les femmes.
00:17:29C'est parce que c'est une affaire signalée.
00:17:32Parce qu'il y a des gens qui pensent qu'on ne le ferait pas.
00:17:37C'est normal car l'Etat a des mots qui ne sont pas de l'Etat.
00:17:43C'est le secret de l'Etat.
00:17:44Oui mais personne ne le dit.
00:17:47Personne ne le dit dans ce cas-là.
00:17:49Certains pensent que l'affaire signalée par le commissariat n'a pas de rôle.
00:17:54Ils veulent gérer le cas en toute discrétion.
00:17:57Sur les 5 jours de la bataille Amina,
00:18:00que penses-tu de la présence du président Jomaye Fayy
00:18:05et du premier ministre Ousmane Sonko?
00:18:08Ce sont deux personnalités différentes.
00:18:13Autant que le président de la république est très discret.
00:18:16Donc, Jomaye n'est pas Sonko?
00:18:18Non, c'est les contraires qui s'attirent.
00:18:22Si tu fais ça, tu seras en retard.
00:18:26Parce que c'est les contraires qui s'attirent.
00:18:29Autant le président est très discret, autant le premier ministre est très en avant.
00:18:34A la limite, ce qu'il fait protège le président.
00:18:40Parce qu'il attire les critiques sur lui.
00:18:43Il critique plus le premier ministre qu'il ne critique le président de la république.
00:18:50Donc, c'est un jeu de rôle pour les deux.
00:18:53Au tout début, quand Jomaye a été élu,
00:18:59je leur ai demandé de choisir entre les deux positions.
00:19:03Ousmane Sonko a l'influence.
00:19:08Ousmane Sonko a le pouvoir.
00:19:10Avoir le pouvoir c'est être le directeur de cabinet du président.
00:19:17Tu es l'influence sur tout ou aller au poste de prématurité.
00:19:21Mais après tout, ça dépend de l'intelligence des deux.
00:19:25Mais apparemment, ils sont d'accord là-dessus.
00:19:28Ils s'entendent pourvu que ça dure et continue.
00:19:33Mais pour l'instant, le premier ministre cristallise plus les critiques que le président de la république.
00:19:38Parce que le président de la république a posé des actes symboliques que les gens ont salué.
00:19:43Comme le président de la république qui est allé au tabasco,
00:19:49ou l'imam de Diop qui a eu des problèmes et qui est allé à la chapelle de Diop.
00:19:54Ils l'ont rappelé.
00:19:56Il a aussi allé voir les députés parce que ça fait partie de la diplomatie de voisinage.
00:20:03Il a aussi allé voir les députés pour voir s'ils étaient d'accord.
00:20:07Parce que c'est la tradition du Sénégal.
00:20:11Au même moment, le premier ministre dans des actions très polémiques
00:20:15a invité Jean-Luc Mélenchon avec ses histoires de borome et tout ce qui s'en est suivi.
00:20:21Il a aussi parlé de l'arrivée de Baadja Hatessi.
00:20:25Il est allé au Grand Théâtre et a parlé de tout ça.
00:20:29Après avoir dit tout ça, une certaine opposition s'est même réveillée.
00:20:34Parce qu'il y avait beaucoup de gens qui n'avaient rien à dire.
00:20:38Mais après l'arrivée d'Osmane Sonko, les gens ont commencé à élever la voix.
00:20:41Est-ce que le mot qui dérange l'opposition ne gêne pas à l'adresser à l'opposition?
00:20:48Oui mais peut-être que c'est ça l'erreur aussi.
00:20:51Il a dit qu'il ne s'adresse pas aux politiques mais aux médias.
00:20:56Et aux journalistes aussi.
00:20:57Oui, je parle au peuple.
00:20:59Mais c'est un peu trop tard car si vous étiez là-bas, vous n'alliez pas parler à Ousmane Sonko.
00:21:04C'est pour ça que vous vous êtes élevés.
00:21:06Le média n'est donc rien qu'un relais pour parler aux Sénégalais.
00:21:11Les politiques sont aussi des députés du peuple.
00:21:15C'est le peuple qui vous fait plaisir donc parlez-en aux députés.
00:21:19Mais ce n'était pas une stratégie politique?
00:21:21Certainement, peut-être que sa stratégie a été de titiller les gens.
00:21:26Car comme je l'ai dit, Ousmane Sonko attire la critique sur sa personne.
00:21:31Ce n'est pas une façon d'attirer la critique sur sa personne
00:21:34mais pour moi, la stratégie que je voyais était d'élever les hommes et les femmes.
00:21:41Mais qu'est-ce que ça veut dire?
00:21:44C'était très grave de dire de tolérer.
00:21:48Le Président Maxime l'avait dit absorber?
00:21:50Oui, c'est vrai mais les gens qui critiquaient le Président Maxime
00:21:56y compris moi, c'est eux qui l'ont critiqué.
00:22:01Mais les gens qui critiquaient le Président Maxime
00:22:06se sont rassurés sur Ousmane Sonko.
00:22:08Mais vous avez entendu ce qu'a dit Anna Sambou-Djikoyi?
00:22:12Anna Sambou-Djikoyi?
00:22:14C'est elle qui a dit que les hommes et les femmes devraient être séparés.
00:22:18Mais Mame Marthar Gaye a pas parlé au nom d'Anna Sambou-Djikoyi.
00:22:28Mais je l'ai déjà dit.
00:22:29Amina, je t'ai déjà dit que nous ne le connaissons pas.
00:22:33Mais Mame Marthar Gaye...
00:22:35Mais en tout cas, Anna Sambou-Djikoyi est une organisation.
00:22:41Je peux dire que Anna Sambou-Djikoyi n'a pas parlé de moi.
00:22:44C'est l'organisation qui l'a dit.
00:22:48Mais elle ne représente pas l'organisation.
00:22:51Tu n'es pas représentée au Sénénews.
00:22:55Pour représenter au Sénénews, il faut avoir un mandat de Sénénews.
00:23:00Anna Sambou-Djikoyi n'a pas donné le mandat à Mame Marthar Gaye.
00:23:04Mame Marthar Gaye a parlé au nom de son organisation Djamra
00:23:07Anna Sambou-Djikoyi n'a rien dit.
00:23:10Est-ce que le contexte est différent?
00:23:13Aujourd'hui, le premier ministre doit accueillir Adina pour qu'elle parle avec elle.
00:23:26Il n'y a pas de nombre de temps avec Adina, c'est juste un homme politique en France.
00:23:29Un homme politique en France?
00:23:30Il ne représente rien.
00:23:32Les insoumis.
00:23:33Il ne représente rien.
00:23:35Il n'y a pas de nombre de temps avec Adina.
00:23:37Il représente ses militants à lui en France.
00:23:41Il n'y a pas de nombre de temps avec Adina.
00:23:44Il n'y a pas de ministre en France ni d'officiel en France.
00:23:46C'est un opposant.
00:23:47C'est un chef de partie.
00:23:48N'est-ce pas?
00:23:49N'est-ce pas?
00:23:50C'est un chef de partie.
00:23:51Aujourd'hui, si on n'a pas de nombre de temps avec Adina, qu'est-ce qu'il représente au Sénégal?
00:23:56Un homme politique comme tout le monde.
00:23:58Mais il est connu quand même.
00:23:59Ce n'est pas parce qu'il est connu qu'il va aller dans un pays et qu'on le déroule avec lui.
00:24:04Mais peut-être qu'ils l'ont déroulé pour qu'on le déroule avec lui.
00:24:07Tu sais bien qu'il n'y a aucun contexte.
00:24:09C'est un problème qu'on doit réfléchir.
00:24:12Au moment où nous sommes, peut-être que le Premier ministre Ousmane Sengho
00:24:15étant un opposant, il va criminaliser ce qui est un homme politique.
00:24:21Il n'est pas encore président de la République.
00:24:23On attend peut-être qu'il soit président de la République pour qu'on le voit.
00:24:26Mais comme il n'y en a pas, on peut le laisser...
00:24:29Mme, Ousmane Sengho n'est pas sûr qu'il soit au pouvoir.
00:24:34Mais il n'est pas le président.
00:24:35Non, mais il agit aujourd'hui.
00:24:37On a un président de la République auprès du Premier ministre.
00:24:42On a un président auprès du Premier ministre.
00:24:44Mais attendez...
00:24:45Donc aujourd'hui, Ousmane Sengho est au pouvoir.
00:24:47Un président auprès du Premier ministre?
00:24:49Comme si notre président de la République était un hui hui.
00:24:51Je ne sais pas, c'est vous qui le dites.
00:24:53Mais moi je dis qu'on a un président auprès du Premier ministre.
00:24:55Mais Mme, la personnalité du Premier ministre est plus forte que la personnalité du Président.
00:24:59Ah bon?
00:25:00Oui, la personnalité du Premier ministre agit sur la personnalité du Président de la République.
00:25:07Maintenant, aujourd'hui, je ne vais pas dénoncer quelqu'un.
00:25:10Je vais dire qu'il y a une polémique sur la venue de Mélenchon.
00:25:15Cette polémique, quand elle a eu lieu, on s'est dit qu'on allait se calmer.
00:25:21Voilà tout ce que j'ai dit.
00:25:22Et ça, vous ne voulez pas le constater avec moi?
00:25:24Ce n'est pas grave mais c'est ce qu'il y a.
00:25:25Parce qu'on s'est dit qu'on allait se calmer.
00:25:28On l'a vu, maintenant...
00:25:30Est-ce qu'on allait se calmer?
00:25:33Parce qu'en réalité, ce n'était rien d'autre qu'Anne de Samou Ousmane Sonko.
00:25:38Point final.
00:25:41C'était Anne de Samou Ousmane Sonko mais malheureusement,
00:25:44on s'est dit que ce sont des faits qui intéressent les Sénégalais à des fins politiciennes.
00:25:51Tu sais ce que je veux dire, ça nous a mis sur le secteur de l'énergie.
00:25:55On a vu qu'il y avait de l'énergie dans ces périodes où tout le monde était en silence.
00:26:02Et on l'a vu, on a fait la même émission.
00:26:05Pourtant, on a parlé d'énergie aujourd'hui.
00:26:08Est-ce qu'on n'aurait pas...
00:26:09Il y a déjà une pétition sur l'énergie.
00:26:12Il y a déjà une pétition sur l'énergie.
00:26:15On a déjà 80.000 signatures.
00:26:17Mais qui a initié la pétition?
00:26:19Je vais te le dire.
00:26:20Qui l'a initiée?
00:26:21Je vous l'ai déjà expliqué, on a fait la même pétition.
00:26:27C'est ce que je dis.
00:26:29Est-ce qu'on est là pour soutenir?
00:26:32Est-ce que c'est pour ça qu'on s'est dit qu'il y a une troisième tranche?
00:26:36Non, non, non...
00:26:38Non, non, non...
00:26:39D'abord, j'ai déjà parlé de l'énergie aujourd'hui.
00:26:46Tout le monde s'est dit que c'était cher et qu'il fallait consommer.
00:26:50C'est ce que j'ai dit et c'est ce que je vais encore dire.
00:26:53Tout le monde se dit que c'est cher et qu'il faut consommer.
00:26:57Parce qu'on ne peut pas rester là et attendre les enfants.
00:27:01On ne peut pas rester là jusqu'à minuit.
00:27:05Il faut que tu mettes la clim ou un ventilateur.
00:27:08On ne peut pas rester là et attendre les enfants.
00:27:12On ne peut pas rester là et faire ce qu'on veut.
00:27:14C'est ce qu'on a dit.
00:27:16Face à cette situation, que faire?
00:27:19Faire de l'économie d'énergie, c'est ce qu'on a dit.
00:27:22Faites ce que vous voulez consommer.
00:27:25Vous n'êtes pas dans une salle pour prendre soin des appareils.
00:27:29Il y a beaucoup de chargeurs qui ne vont pas les débrancher.
00:27:31C'est ce qu'on a dit et c'est ce qu'on va faire aujourd'hui.
00:27:35Mais je constate qu'on ne devait pas y aller.
00:27:40Est-ce qu'il peut y avoir un changement?
00:27:42Parce qu'il y a trois mois, on ne pouvait pas y aller.
00:27:46Est-ce qu'il y a un changement?
00:27:48Oui, il n'y a pas de changement.
00:27:50Est-ce qu'il peut y avoir un changement dans ces trois mois?
00:27:54Le changement, c'est qu'on ne peut pas avoir un baisse de prix de l'électricité
00:28:00tant qu'on n'a pas commencé à exploiter nos gaz.
00:28:03Comme je l'ai dit il y a deux minutes,
00:28:08parce qu'il nous faut exploiter le gaz du Sénégal
00:28:11pour produire de l'énergie pour baisser les coûts.
00:28:14Mais d'ici là, on ne peut pas y aller.
00:28:17C'est ce qu'on a dit.
00:28:18On a dit qu'on ne pouvait pas y aller.
00:28:23On ne pouvait pas y aller.
00:28:25Mais aujourd'hui, c'est ce que vous êtes en train de faire.
00:28:29Je vous en prie, le maximum, le minimum.
00:28:32Ce que vous aviez refusé de faire hier, c'est ce que vous avez refusé de faire.
00:28:36Pendant 12 ans.
00:28:40Non, pendant 12 ans.
00:28:42Je suis désolé madame.
00:28:44Ce que vous aviez refusé de faire, c'est ce que vous avez refusé de faire.
00:28:49Je suis désolé parce qu'il faut comprendre
00:28:53que sur les 12 ans, le prix de l'électricité n'a pas augmenté.
00:28:56Il faut dire les choses.
00:28:58Le prix de l'électricité a augmenté à partir de 2022.
00:29:05Quand l'Etat a décidé de diminuer la subvention.
00:29:08Il faut dire les choses.
00:29:09Le prix de l'électricité a augmenté en décembre de 2022.
00:29:13Et en été de 2023, tout le monde n'a pas payé.
00:29:15En été de 2024, tout le monde n'a pas payé.
00:29:18Voilà tout ce que j'ai dit.
00:29:20C'est ce que j'ai dit.
00:29:21Le troisième transfert n'a pas eu d'impact sur le prix de l'électricité.
00:29:24Le troisième transfert a concerné 200.000 personnes sur 2 millions de clients.
00:29:30C'est ce qu'on a dit.
00:29:32Je vous ai dit qu'il y a des gens qui ont des problèmes avec l'électricité.
00:29:36Mais il y en a d'autres qui n'ont pas de problème avec l'électricité.
00:29:39Il avait été prouvé que les clients Sénélec
00:29:43avec le troisième transfert
00:29:46n'avaient pas beaucoup de consommation.
00:29:49Ils étaient entre la première et la deuxième tranche.
00:29:52Mais entre 150 et 250 KW de consommation
00:29:57ils n'étaient pas concernés par l'impact de la hausse.
00:30:00C'est ce qu'on a dit.
00:30:03Mais effectivement, c'est à toi de chercher.
00:30:05Rapidement Amina, on va parler de la déclaration de politique générale du Premier ministre.
00:30:12Quelles analyses as-tu faites?
00:30:15Le premier ministre n'a pas eu l'occasion d'y réfléchir.
00:30:21On a vu que les députés de la coalition de Wallou
00:30:26ont déposé une proposition de loi pour réactualiser le règlement intérieur
00:30:33de l'Assemblée Nationale. Quelle est l'appréciation qu'il y a?
00:30:36Je voudrais vous en parler dans ce réunion.
00:30:41Je pense qu'il y a un charia, un Al-Khoran et un Sunna.
00:30:46C'est le charia qui fait que les Al-Khorans et les Sunnas
00:30:51ne veulent pas qu'on oublie les Al-Khorans.
00:30:54C'est simplement pour dire qu'on ne peut pas, par n'importe lequel des artifices
00:31:01vouloir justifier la non-présence du premier ministre à l'Assemblée par le règlement intérieur.
00:31:07Ce n'est pas possible.
00:31:10Parce que la constitution dit ce qui est.
00:31:13Et c'est la seule constitution qui permet au premier ministre d'aller à l'Assemblée.
00:31:18Maintenant, ce que les députés font n'est pas la même chose.
00:31:22Les députés?
00:31:24Les députés, la majorité comme le pouvoir, comme l'opposition, ce n'est pas pareil.
00:31:28Tu sais pourquoi?
00:31:32Parce que les députés doivent parler de débats d'orientation budgétaire.
00:31:38Ce sont les états du Sénégal
00:31:43Devin, en 2025, qu'est-ce qu'il va faire dans le budget?
00:31:47Et où va-t-il entrer?
00:31:49C'est ce qu'on va discuter.
00:31:50Il va donner la loi de finances.
00:31:53La loi organisante de la loi de finances.
00:31:56Il dit qu'avant le 30 juin de l'année
00:32:01on doit déposer à l'Assemblée nationale
00:32:03le document de programmation économique et budgétaire
00:32:08pour qu'on en parle.
00:32:09Pour que les députés comprennent ce que c'est l'orientation budgétaire.
00:32:15Les députés sont là
00:32:18parce que le Premier ministre n'est pas venu et qu'on ne va pas en parler.
00:32:22Ce n'est pas pareil.
00:32:26On ne soigne pas une injustice en créant une injustice.
00:32:30On ne soigne pas le mal en faisant du mal.
00:32:34Ce n'est pas parce que je t'ai épousé que tu peux épouser quelqu'un d'autre.
00:32:39Aujourd'hui, le Premier ministre soigne l'Assemblée nationale
00:32:42mais les députés du peuple le soignent.
00:32:44En refusant cela, ils empêchent le peuple de savoir
00:32:48ce qu'ils peuvent faire avec ce pouvoir.
00:32:51Ce n'est pas pareil.
00:32:52C'est la même chose.
00:32:54Si c'est la même chose, le Premier ministre n'a aucune raison
00:33:00de ne pas aller à l'Assemblée nationale.
00:33:04Même si le règlement intérieur est jugé faux.
00:33:07Arrêtez de parler de règlement intérieur, parlons de constitution.
00:33:12C'est ça le problème de ce pays.
00:33:13On vous embarque dans des éléments de langage que vous répétez sans réfléchir.
00:33:19La constitution est au-dessus du règlement intérieur.
00:33:22La constitution dit que le Premier ministre va aller à l'Assemblée.
00:33:25Il n'y a rien de faux dans cette constitution.
00:33:27On l'a déjà écrite dans des textes et des règles.
00:33:30Il a été écrite dans le règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
00:33:33La constitution n'est pas la même chose.
00:33:36Je n'ai pas dit que la constitution est au-dessus du règlement intérieur.
00:33:41Je veux juste dire que c'est ce qu'on voit dans le premier ministre.
00:33:45C'est un groupe de presse comme d'autres groupes de presse.
00:33:50Le règlement intérieur de CNews ne s'applique pas à CNews.
00:33:55Parce que ça organise le travail à CNews.
00:33:58Alors, ce qu'on trouve dans le règlement intérieur.
00:33:59Ce qu'on trouve dans le règlement intérieur, ça organise le travail à l'Assemblée.
00:34:03Ça n'organise pas le travail ou les rapports entre l'exécutif et le législatif.
00:34:08Donc, c'est ce que l'on trouve dans le règlement intérieur.
00:34:11Tout ce que l'on connait aujourd'hui, c'est ce qu'on trouve au poste du Premier ministre.
00:34:15Si on supprimait le poste du Premier ministre,
00:34:18si on l'installait, est-ce qu'on ne l'aurait pas fait?
00:34:21On ne sait pas tout ce qu'on trouve dans le règlement intérieur.
00:34:23C'est pour cela qu'il faut distinguer le Premier ministre qui doit aller à l'Assemblée
00:34:28pour faire une déclaration de politique générale
00:34:31et les problèmes du règlement intérieur.
00:34:33Je veux que tu parles de ça.
00:34:35Parce qu'en 2019, Macky Salle a dit qu'elle supprimait le poste du Premier ministre.
00:34:40Comme on supprime le poste du Premier ministre dans la Constitution,
00:34:44on a fait que le règlement intérieur n'est pas lié à la Constitution.
00:34:49Donc, les députés se sont réunis pour discuter de leurs billes
00:34:52et tout ceci a été renvoyé au Premier ministre pour qu'il l'installe dans le règlement intérieur.
00:34:57C'est normal.
00:34:59Mais quand on ramène le poste du Premier ministre,
00:35:02il faut que ce soit fait et ce n'est pas le cas.
00:35:05C'est la faute aux députés, à l'ancienne législature
00:35:11et particulièrement à Moustapha Agnès président de l'Assemblée nationale.
00:35:15Parce qu'il faut que les députés se réunissent pour discuter du règlement intérieur.
00:35:23Est-ce que ce n'est pas la raison pour ne pas l'installer?
00:35:25Je ne sais pas pourquoi mais le règlement intérieur est un.
00:35:29Mais en l'absence d'une loi, il y a deux choses qu'il faut faire.
00:35:35La première est d'interroger la pratique.
00:35:37La deuxième est d'aller vers la jurisprudence.
00:35:40Qu'est-ce que c'est la pratique?
00:35:41Si on dit que la rédaction est en train de s'améliorer
00:35:45et qu'on regarde le règlement intérieur,
00:35:48est-ce qu'on voit qu'il n'y a pas d'article renvoyé à l'autre?
00:35:51Qu'est-ce qu'on va faire de la rédaction?
00:35:53Qu'est-ce qu'on va régler?
00:35:56C'est ça la pratique.
00:35:58Si on ne fait pas ça, on va aller chercher d'autres solutions.
00:36:04C'est ça la jurisprudence.
00:36:06La pratique est d'interroger le premier ministre alors qu'il n'y a pas de règlement intérieur.
00:36:14Si on interroge le premier ministre sur le règlement intérieur,
00:36:18on peut interroger Ousmane Sonko.
00:36:20C'est la pratique.
00:36:21Les députés de Yéoui pensent que Amadou Ba a fait sa déclaration de politique générale dans le faux.
00:36:28Non, Amadou Ba n'a pas fait de déclaration dans le faux
00:36:31parce que la constitution prévoit la déclaration de politique générale.
00:36:34Il n'y a pas de faux.
00:36:35Il n'y a pas de faux encore une fois.
00:36:37Le faux est dans le règlement intérieur et pas dans la constitution.
00:36:41Si tu es dans la constitution, tu peux faire ta déclaration de politique générale.
00:36:45C'est pourquoi je t'interroge sur la pratique.
00:36:48Les députés ont accueilli Amadou Ba avec ce règlement intérieur
00:36:52qui ne prévoit pas de disposition sur le premier ministre.
00:36:55Deuxièmement, interrogeons la jurisprudence.
00:36:59En 1970, le poste de premier ministre n'avait pas de disposition sur le premier ministre
00:37:09et c'est pourquoi Abou Diouf a fait sa déclaration de politique générale.
00:37:14En 1980, on a nommé Moustapha Agnès pour supprimer le poste.
00:37:20En 1991, on a supprimé le poste avec l'aide d'Abou Diouf.
00:37:28Le règlement intérieur prévoit qu'il fasse sa déclaration de politique générale.
00:37:32En 1998, on a supprimé le poste d'Abou Diouf avec l'aide d'Abou Lamine Loum.
00:37:38On a supprimé le poste d'Abou Diouf avec l'aide d'Abou Diouf.
00:37:41A l'alternance, on a supprimé le poste d'Abou Diouf avec l'aide d'Abou Moustapha Agnès.
00:37:47Le parlement est un parlement dominé par le parti socialiste.
00:37:51Mais Moustapha Agnès a fait la déclaration de politique générale.
00:37:57Pour la petite histoire, les députés n'ont pas entendu.
00:38:01Si Moustapha Agnès a fait sa déclaration, il n'y aurait pas de débat.
00:38:06Il n'y aurait pas de débat.
00:38:08Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui.
00:38:10Ce n'est pas le cas si les députés n'ont pas entendu.
00:38:13Moustapha Agnès a fait sa déclaration en octobre 2000.
00:38:24Il s'est passé 7 mois.
00:38:27Les gens ont commencé à dire qu'il faut que le Premier ministre vienne vers l'assemblée un peu plus tôt.
00:38:34En 2001, on a changé la constitution, on est allé à l'assemblée
00:38:38et on a mis en place le règlement intérieur.
00:38:39On a dit qu'il fallait qu'il vienne et qu'on le mette en place.
00:38:45Je ne suis pas un juriste mais j'ai entendu Ismaël Major Fall dire
00:38:49que ça ne devait pas être dans le règlement intérieur et je suis d'accord avec lui.
00:38:54Parce que c'est ce qu'il faut qu'on mette en place dans la constitution.
00:38:57Le délai pour le poémiste, il faut le mettre dans la constitution.
00:39:01En disant qu'il faut que le Premier ministre vienne ou qu'il ne vienne pas
00:39:05pour faire une déclaration de politique générale.
00:39:07Mais le règlement intérieur ne dit pas ce qu'il doit faire.
00:39:10C'est un fait mais ça ne peut pas dédouaner le Premier ministre.
00:39:18Parce que le Premier ministre ne respecte pas les institutions et le peuple sénégalais.
00:39:23Ce n'est pas nouveau en soi, Ousmane Sonko n'a jamais respecté le peuple ni les institutions.
00:39:29Il a toujours respecté les magistrats, les gendarmes et les autres.
00:39:33Il n'a jamais respecté les députés et les commissions d'enquête l'ont fait.
00:39:38Donc, ce n'est pas aujourd'hui que ça va se faire.
00:39:40Au moment où on parle de 55 jours et qu'on est un citoyen sénégalais.
00:39:46Tout dépend de comment on voit les choses.
00:39:49Je pense que ce n'est pas normal parce qu'on doit avoir un acte administratif ou juridique.
00:39:58Mais ça ne dédouane pas, on ne soigne pas le mal par le mal.
00:40:03Ce n'est pas parce qu'on a fait le bon qu'on fait ce que l'on veut.
00:40:07C'est cette forme de réflexion que je ne pourrais accepter avec vous.
00:40:10Que pensez-vous de la position des députés de Wallouf?
00:40:14C'est une position des gens qui cherchent à sortir de l'impasse et c'est moi que je salue.
00:40:19Parce qu'il y a deux façons de faire le problème.
00:40:23Il y a deux façons de sortir de l'impasse et il y a deux façons de sortir de l'impasse.
00:40:26Parce qu'il y a deux façons de sortir de l'impasse.
00:40:30Mais régler ces règlements intérieurs n'a rien à voir avec la déclaration du premier ministre.
00:40:36Le premier ministre doit s'assembler pour faire sa déclaration.
00:40:40Mais si on met des propositions douloureuses, c'est juste pour permettre au premier ministre de faire sa déclaration.
00:40:45Non, c'est autre chose.
00:40:48Mais je vous explique, c'est deux choses différentes.
00:40:52La déclaration de politique générale est une obligation constitutionnelle.
00:40:57Conformer les règlements intérieurs à la constitution, c'est quelque chose qu'on ne doit pas faire.
00:41:04C'est une proposition de sorte de crise que j'apprécie mais encore une fois,
00:41:11si on dit que ça n'a pas de sens, c'est ça la différence.
00:41:14Mais si le premier ministre reste catégorique et doit danser pour régler les règlements intérieurs,
00:41:21il ne sera pas un assemblée nationale.
00:41:23Si le premier ministre fait ça, il est en faute.
00:41:26C'est le premier ministre qui ne respecte pas la constitution.
00:41:30Parce que la constitution le permet de faire des déclarations de politique générale.
00:41:36Si le premier ministre le fait, il ne respecte pas la constitution.
00:41:44Alors, est-ce qu'on ne peut pas disputer l'assemblée avec des députés qui ne sont pas d'accord?
00:41:52Encore une fois, ils utilisent des armes politiques sur lesquelles je ne suis pas d'accord.
00:41:58Si on fait la déclaration de politique générale, ils adopteront une motion de censure aussi.
00:42:06Non, je vous en prie.
00:42:08La motion de censure n'est pas la même que la déclaration de politique générale.
00:42:13La motion de censure est un gouvernement assemblée que l'on doit soutenir.
00:42:20Aujourd'hui, Ousmane Sonko n'arrête pas de proposer des motions de censure à ses députés.
00:42:29La motion de censure n'a aucun lien avec la déclaration de politique générale.
00:42:33La déclaration de politique générale est une constitution à prévoir.
00:42:37La motion de censure est une constitution à prévoir.
00:42:39Mais ce n'est pas la même que la déclaration de politique générale.
00:42:43Mais les nations sont-elles en paix?
00:42:44Non, elles ne sont pas en paix.
00:42:45La déclaration de politique générale est une motion de confiance.
00:42:53Si le premier ministre explique tout ce qui s'est passé à l'assemblée
00:42:58c'est parce que la déclaration de politique générale décline les intentions du gouvernement.
00:43:05Encore une fois, le gouvernement doit expliquer tout ce qui s'est passé à l'assemblée.
00:43:09Le gouvernement doit parler à travers les députés qui sont les représentants du peuple.
00:43:15Après avoir fait tout ça, nous devons proposer des motions de confiance.
00:43:21Je vous demande de voir si vous avez refait ce que vous avez proposé ou non.
00:43:29Si vous avez refait ce que vous avez proposé, c'est bon.
00:43:34Mais si vous n'avez pas refait ce que vous avez proposé, ça entraîne la démission du premier ministre.
00:43:40C'est une motion de confiance mais ce n'est pas forcément le cas.
00:43:44C'est le premier ministre qui le fait.
00:43:46Mais dès qu'il sait qu'il n'y a pas de majorité parlementaire
00:43:50je ne suis pas sûr qu'il soit assez fou pour demander ça.
00:43:53Mais si nous le censurons, le président de la République peut le reconduire.
00:43:57Merci beaucoup.
00:43:58La motion de censure est une assemblée de 16 députés.
00:44:14Nous allons faire une motion de censure.
00:44:17Nous voulons examiner le gouvernement.
00:44:22Birame Soleil Diop ne l'a pas déposé.
00:44:25Maintenant, le premier ministre est là et les députés portent la motion de censure.
00:44:29Ils expliquent pourquoi nous devons défendre le gouvernement.
00:44:33Le premier ministre les tente et les députés votent.
00:44:38Si le oui l'emporte, le gouvernement tombe.
00:44:42Si le non l'emporte, le gouvernement n'a pas de travail.
00:44:44Mais au cas où le oui l'emporte, vous avez parfaitement raison.
00:44:49Le premier ministre peut venir le lundi matin à 8h05
00:44:53à 8h10 pour l'appeler le président.
00:44:55Personne n'y peut rien.
00:44:57Deuxièmement, la motion de censure est une arme qu'on utilise qu'une seule fois dans la session.
00:45:04Si vous la mettez à la fin d'une session, vous ne l'utilisez plus.
00:45:08Si vous la mettez à la fin de 2023, vous ne l'utilisez plus.
00:45:14Vous ne l'utilisez que à la fin de 2024.
00:45:16Quel est donc le problème?
00:45:18Ils peuvent venir le lundi matin à 8h05 pour l'appeler.
00:45:21Pour qu'il continue de travailler et appeler les mêmes ministres.
00:45:24Avec les mêmes portefeuilles et personne n'y peut rien.
00:45:26Maintenant, par rapport à la dissolution qu'on a faite.
00:45:31Lorsque l'Assemblée nationale a appelé le président Diomaye,
00:45:38c'est quand leur mandat a commencé.
00:45:41On l'a appelé le 24 mars mais il a prêté serment le 2.
00:45:46Donc entre le 24 mars et le 2, il n'était pas président de la république.
00:45:50Il était président élu.
00:45:55Donc, le mandat commence le 2 avril.
00:45:58Donc, le mandat se termine le 2.
00:46:01Les députés, c'est la même chose.
00:46:03Ce n'est pas important, c'est le mandat qu'ils ont installé.
00:46:07Les députés ont été installés le 12 septembre.
00:46:11Donc, jusqu'à le 12 septembre, personne ne pouvait l'assembler.
00:46:16Après le 12 septembre, le président peut l'assembler mais
00:46:20pour l'assembler, la constitution dit qu'il doit organiser les élections dans les 90 jours qui suivent.
00:46:29C'est une autre chose.
00:46:30Ils disent que même si l'assemblée est assemblée,
00:46:32les députés continuent de garder leurs fonctions jusqu'à la fin de l'assemblée.
00:46:38Mais il y a un problème de cohérence entre la constitution et le code électoral.
00:46:47Dans le processus électoral, les listes de parrainage doivent être déposées 150 jours avant l'élection.
00:46:58150 jours, c'est presque 6 mois.
00:47:01La constitution doit être déposée 45 jours avant l'élection
00:47:07ou elle doit être fixée par arrêtée 45 jours avant l'élection.
00:47:10Donc, si l'assemblée n'est pas assemblée aujourd'hui,
00:47:15on aura un problème avec notre code électoral.
00:47:18Car le code électoral ne peut pas organiser les élections.
00:47:22Et si on le fait gentiment, on aura un problème.
00:47:30Le président des groupes parlementaires a dit qu'il allait nous parler.
00:47:34Mais dans un pays normal, pouvoir et opposition doivent discuter.
00:47:40Dans un pays normal, un président de l'assemblée et un président de la république
00:47:44ne doivent pas parler dans un camp politique.
00:47:48Car c'est l'intérêt réel qui les laisse ici.
00:47:50Si on veut une radicalité, on doit faire face à tout le monde.
00:47:58Le ministre Cheikh Diba a-t-il dit qu'il allait faire une session ordinaire pour l'assemblée?
00:48:12Non, on fait des sessions ordinaires et extraordinaires.
00:48:18Les députés sont conviés en session ordinaire ou en session extraordinaire.
00:48:29Pour éviter que le président prenne des décrets, on fait des sessions uniques.
00:48:36La session est ouverte le 1er octobre jusqu'au 30 juin de l'année suivante.
00:48:41Les députés ne peuvent pas vous attendre car ils sont en session.
00:48:45Entre le 30 juin et le 1er octobre, le président convoque une session extraordinaire.
00:48:54C'est ce qui s'est passé.
00:48:55En ce moment, le débat d'orientation budgétaire
00:49:01était une occasion donnée au gouvernement pour expliquer au parlement leur budget.
00:49:10Mais les députés ont rendu cela impossible.
00:49:16Les Sénégalais sont en colère.
00:49:20Amina, je voudrais parler au local de la RTS.
00:49:24On sait que la situation n'est pas très agréable.
00:49:28Il y a plus de 253 lignes téléphoniques qui seront remplacées par l'automobile RTS.
00:49:38Il y a aussi des primes sur le salaire.
00:49:43Que pensez-vous de ce qui s'est passé?
00:49:46Le président a sa propre nommée.
00:49:51Le président a appelé à la candidature et il l'a fait.
00:49:55Maintenant, on ne peut pas croire qu'il va réussir.
00:49:59Il est venu voir ce qu'il a vécu et il l'a fait.
00:50:03C'est normal qu'il ait fait ce qu'il a voulu.
00:50:09C'est ce que l'on attend de l'autorité.
00:50:11On a tous le droit d'accueillir un état à travers un budget.
00:50:18Cet état est soudé dans les ministères, les agences et les directions.
00:50:24Donc, on doit l'assurer de la meilleure façon possible.
00:50:29Dans cette situation, le directeur général a supprimé les lignes téléphoniques.
00:50:37Si ce sont des agents de la RTS, il n'y a pas de problème.
00:50:43Si ce sont des retraités de la RTS, il n'y a pas de problème.
00:50:46Supprimer les lignes, c'est une chose
00:50:50mais combien de temps ces retraités ont-ils utilisé ces lignes sans payer?
00:50:56C'est ce qu'on doit s'assurer.
00:50:58Si ce n'est pas le cas, je suis d'accord avec vous sur ce point.
00:51:04Deuxièmement, il y a des problèmes avec les syndicats.
00:51:10Il veut revenir sur l'accord d'établissement.
00:51:17Qu'est-ce qu'un accord d'établissement?
00:51:19C'est un accord d'établissement qui permet aux travailleurs d'obtenir des primes
00:51:25pour les signer et les valider.
00:51:28C'est ce qu'on appelle un accord d'établissement.
00:51:29L'accord d'établissement dispense l'entreprise de faire recours à la convention collective.
00:51:35Parfois, l'Etat fixe des barèmes de salaire à travers une convention
00:51:39mais ce sont des barèmes qui ne sont pas connues.
00:51:42Parfois, les grandes entreprises prennent des accords d'établissement
00:51:46pour permettre aux travailleurs de gagner plus.
00:51:48C'est ce qu'on appelle l'accord d'établissement le 26.
00:51:53Je n'ai pas de problème sur la date.
00:51:55Je vous pose un autre problème.
00:51:57Est-ce que l'accord d'établissement est légal?
00:52:02C'est mon problème.
00:52:03La légalité s'apprécie à trois niveaux.
00:52:06Le premier niveau est que la RTS dépend du ministère de la communication.
00:52:11Donc, il faut avoir une autorisation de tutelle.
00:52:15Est-ce qu'on peut avoir une autorisation de tutelle avant de le signer?
00:52:20Deuxièmement, l'accord d'établissement a une incidence financière.
00:52:24Donc, tu dois avoir l'autorisation du ministre en charge du budget.
00:52:27Est-ce qu'on peut l'obtenir?
00:52:28L'accord d'établissement est un décret, est-ce qu'on peut l'obtenir?
00:52:32C'est ce que j'ai besoin de savoir.
00:52:33Si c'est le cas, on peut en parler.
00:52:36Mais si ce n'est pas le cas, je le soutiens.
00:52:41Même si c'est le cas?
00:52:43Justement, est-ce qu'on peut sortir des fonds communs dans les structures états?
00:52:51Non, c'est une erreur.
00:52:54Il ne faut pas rendre cet état misérable.
00:53:00Je pense qu'Amina aurait dû te payer 3 millions pour venir ici.
00:53:08Pourquoi vouloir être misérable?
00:53:10Pourquoi vouloir se rendre misérable?
00:53:12Tu sais bien que les fonds communs sont des impôts.
00:53:16Tu sais bien qu'on ne peut pas être heureux.
00:53:23On t'a dit qu'on devait payer les impôts de Bachir et Amina.
00:53:31On t'a dit qu'on devait payer 100 millions d'impôts.
00:53:37Tu n'as pas payé les impôts donc on t'a donné 50 millions.
00:53:43Il y a une pénalité équivalente à la moitié de l'impôt dû.
00:53:49Donc, on t'a donné 50 millions de plus.
00:53:53Tu as fait 50 millions de plus dans les comptes de l'état.
00:53:59On t'a donné 1% de la prime.
00:54:02Après, on t'a donné 50 millions de plus et on t'a donné 10% dans un fonds commun.
00:54:09On t'a donné la moitié de l'impôt.
00:54:11Ce n'est pas normal.
00:54:14On ne peut pas donner autant d'impôts à quelqu'un.
00:54:19On ne peut pas donner autant d'impôts à quelqu'un.
00:54:23Ca a été une surprise de découvrir qu'il y a des fonds communs à la RTS.
00:54:27Il n'y a pas que des fonds communs à la RTS, il y a des fonds communs au ministère du commerce.
00:54:30Il y a des fonds communs au ministère de la justice.
00:54:33Il y a des fonds communs au ministère des finances.
00:54:36Le problème n'est pas les fonds communs.
00:54:39Est-ce que ce que tu dis est dans les règles de l'art?
00:54:43Est-ce qu'on peut prendre une date égale?
00:54:46A moins de 3 mois du départ du président Macky Sall, on a pris votre décret.
00:54:50Si vous augmentez votre salaire, il peut y avoir des incidences financières.
00:54:55Est-ce qu'on peut prendre ça en compte?
00:54:57Macky Sall est le président de la république jusqu'au 2 avril.
00:55:01Pourquoi le faire pendant ce temps?
00:55:03Je suis venu, il est le président de la république jusqu'au 2 avril.
00:55:06Le 29 avril, il a pris un décret sur les militaires.
00:55:09Quand on a affecté le général Kande, on a dit que c'était Macky Sall qui l'a pris.
00:55:13Pourquoi on ne s'est pas interrogé sur ce décret?
00:55:15C'est-à-dire qu'on peut réfléchir.
00:55:20Vous êtes la présentatrice de cette émission jusqu'à la fin.
00:55:25Donc, on ne va pas vous reprocher d'avoir bien managé votre plateau.
00:55:29Depuis 2005, le problème n'est pas là.
00:55:31C'est pour ça qu'on ne l'a pas arrangé.
00:55:34C'est vrai, il y a eu un dernier accord d'établissement à la RTS en 2005.
00:55:40On est allé jusqu'en 2010, peut-être en 2012, je ne sais pas.
00:55:44Mais les travailleurs, à travers le syndicat, ont dit qu'ils renégociaient leur convention.
00:55:49Les renégociations, comme dit Pape Alé dans son communique
00:55:54avec une incidence de 1 milliard, ça ne se distribue pas du jour au lendemain.
00:55:58ça prend du temps, peut-être trois ou cinq ans.
00:56:03Comment jugez-vous cette réaction?
00:56:05Surtout qu'on est allé jusqu'à la fin du mandat, le président de l'Assemblée
00:56:11n'a pas accepté la nomination d'Abdoulaye Ndiaye.
00:56:18On est allé jusqu'à un moment où je me suis dit qu'il allait me faire un coup de foudre.
00:56:22On peut le voir comme ça.
00:56:26Mais encore une fois, le décret de PASTEF, son parti politique et son récépissé
00:56:33a été accepté le 29 le même jour.
00:56:36Pourtant personne ne l'attaque.
00:56:38Parce qu'on peut juger que c'est normal?
00:56:42Madame, les gens sont dans de l'indignation sélective.
00:56:46Ah oui?
00:56:47Parce que le décret de PASTEF a été accepté le 29.
00:56:53C'est pour ça qu'on a demandé à Suleymane Kandé d'accepter le 29.
00:57:00Mais c'est l'amnestie qui est la plus importante.
00:57:03Mais Macky Salle aurait dû laisser passer son parti.
00:57:09Pour la petite histoire,
00:57:11on a demandé à Macky d'accepter son parti.
00:57:15Ah bon?
00:57:17Oui, ils ont demandé à Macky de prendre ce décret.
00:57:20Elles ont dit que ce serait mal vu et qu'ils l'accepteraient.
00:57:25Sérieusement?
00:57:26Très sérieusement, je parle à la télé.
00:57:28Tout le monde m'entend.
00:57:30Si je ne l'avais pas, je ne l'aurai pas dit.
00:57:33Mais tu l'as déjà fait.
00:57:34Madame, il faut demander à un journaliste en source.
00:57:37On ne veut pas savoir exactement parce qu'on parle d'amnestie.
00:57:40Président Macky Salle a pris l'initiative d'amnestier.
00:57:44Je ne parle pas d'amnestie, vous ne m'avez pas compris.
00:57:47Je ne parle pas d'amnestie mais le président Diomaye et Ousmane Sonko
00:57:51ont demandé à Macky Salle d'accepter son parti.
00:57:59Macky Salle leur a dit de le faire eux-mêmes.
00:58:03Elles ont dit que ce serait mal vu et qu'ils l'accepteraient.
00:58:07On te demande ça comme un service.
00:58:10Vous étiez là-bas?
00:58:11Macky Salle leur a donné ce décret et on ne l'attaque pas.
00:58:15Sérieusement?
00:58:16Sérieusement, on l'a pris comme d'autres décrets.
00:58:20Vous voulez me dire que si on avait attaqué le Sénégal,
00:58:26il fallait attendre que Diomaye soit installé pour défendre le Sénégal?
00:58:29Un président reste un président jusqu'au dernier jour.
00:58:32Il exerce pleinement la plénitude de sa fonction jusqu'au dernier jour.
00:58:36Voilà ce qui s'est passé.
00:58:38Aujourd'hui, ce qui se passe à la RTS
00:58:41c'est que si l'acte est légal, je n'ai pas de problème.
00:58:47Si l'acte n'est pas légal, c'est tout mon problème.
00:58:50Je demande à vous de comprendre si l'accord d'établissement a été signé dans les règles de l'art.
00:58:56Si c'est le cas, je n'ai rien à vous dire.
00:58:59On appelle la RTS un fonds commun mais il y a beaucoup d'autres structures.
00:59:05Le ministère des affaires étrangères, le ministère du commerce, le ministère de justice...
00:59:11Le ministère des finances a un fonds commun.
00:59:13Mais pourquoi est-ce qu'on est là?
00:59:15Aujourd'hui, la RTS est une partie commerciale
00:59:22parce que les gens viennent payer pour faire de la pub.
00:59:24Dans les radios non commerciaux, il y a un fonds commun.
00:59:31Parce qu'il y a 10% de publicité dans le commercial.
00:59:33Mais ce 10% est seulement pour le travail.
00:59:40C'est tout à fait normal, mais quel est le problème des fonds communs?
00:59:44J'ai toujours dit que c'est parce qu'on veut la gouvernance spectacle.
00:59:50On veut créer du buzz, on va essayer de dépeindre les gens.
00:59:54Si vous le faites, les charges seront plus élevées.
00:59:58Les Sénégalais vous attendent et vous n'allez pas vous mettre la pression.
01:00:03D'accord, les charges seront plus élevées.
01:00:06Mais les recettes et l'entrée d'argent seront plus élevées.
01:00:09L'essentiel de la publicité dans ce pays passe à la RTS.
01:00:14L'essentiel de la publicité passe à la RTS.
01:00:17Mais est-ce que tout le monde bénéficie de ça?
01:00:20Si vous regardez les directeurs, tout le monde bénéficie de ça.
01:00:25C'est ce qu'on a détaillé dans l'article d'Akdeb.
01:00:28Il dit qu'à chaque fois qu'on souffre, on n'est pas là.
01:00:34On ne peut pas comparer les avantages d'un directeur général à un agent.
01:00:41Respectons-nous, le Sénégal a un fonds commun.
01:00:44Je vous l'ai dit, le Sénégal a un fonds commun.
01:00:47Tu sais où ça vient?
01:00:49Si tu dois payer le courant, fais-le.
01:00:51Si je dois payer le courant, on m'envoie un bon de coupure.
01:00:54Avec ce bon de coupure, il y aura un pourcentage de travailleurs.
01:00:58En termes de fonds communs.
01:01:01Est-ce normal que le directeur général de la Sénégal
01:01:04ait la même prime que l'agent de recouvrement?
01:01:07Non, c'est le drame du système capitaliste.
01:01:12Le système capitaliste est fait de sorte que
01:01:15plus tu as des responsabilités, moins tu travailles et plus tu gagnes.
01:01:19Malheureusement, c'est comme ça.
01:01:22Si notre système de garde-maison
01:01:27s'éloigne de toi, tu pourras le payer sans doute.
01:01:32D'accord, on termine avec le patronat qui nous soutient.
01:01:38Pour le fisc.
01:01:39La fiscalité est très importante.
01:01:46Si on ne fait pas le courant, les écoles
01:01:51c'est parce que l'état ne fait pas ses recettes.
01:01:55L'état n'a pas de recettes sur la fiscalité.
01:01:58Il n'y a pas de recettes sur les droits de douane ou sur les conventions.
01:02:04Mais il y a des recettes sur la fiscalité.
01:02:06Donc, on encourage tout le monde à payer ses impôts.
01:02:10C'est pour ça qu'on doit payer tous les impôts.
01:02:13Et on doit encourager l'état à payer ses impôts.
01:02:18L'unique chose qu'on ne peut pas faire
01:02:21c'est d'utiliser l'arme fiscale à des fins de règlement de comptes politiques.
01:02:25Si on ne peut pas faire ça, tout le monde sera mort.
01:02:28Parce qu'on ne peut pas payer ses impôts.
01:02:33Mais on a déjà payé 15 ans.
01:02:35On veut politiser notre administration.
01:02:38Mais on a déjà payé 15 ans.
01:02:41C'est fini.
01:02:42Mais pourquoi ne pas payer ses impôts?
01:02:46Je ne parle pas de personne, je parle dans le général.
01:02:52Je vous jure qu'il n'y a pas de fiscalité.
01:02:59Les impôts devraient être payés normalement.
01:03:02Mais on ne peut pas payer ses impôts parce qu'il est opposant.
01:03:07Ou parce qu'on ne peut pas payer ses impôts.
01:03:11Amina, j'espère que j'ai répondu à tes questions.
01:03:14Beaucoup d'hommes disent qu'il faut rédiger des articles sur les impôts.
01:03:22C'est ce qu'ils disent quand ils parlent de l'impôt.
01:03:26Mais ce n'est pas normal.
01:03:29Ce n'est pas normal parce qu'on ne peut pas payer ses impôts.
01:03:38Donc, j'encourage tout le monde à payer ses impôts.
01:03:41On va se réunir dans la salle des invités.
01:03:46Tu as aussi la disponibilité, tu peux t'inviter à l'invitation.
01:03:51Pas de souci.
01:03:52C'est un plaisir parce que c'est la première confrontation et pas la deuxième.
01:03:58Je vais m'attendre à la troisième.
01:04:02Tu peux t'inviter à l'invitation.
01:04:04Merci maman, ça valait la peine de venir ici parce qu'on a parlé sans détour.
01:04:11Comme on dit, on a dit les choses telles que nous le pensions.
01:04:15On a apprécié ce qui s'est passé parce qu'on n'a pas eu le temps de s'excuser.
01:04:23Comme je dis souvent, il y a des choses qu'on aime et qu'on ne peut pas aimer.
01:04:27Mais on ne peut pas le dire à tout le monde.
01:04:29Chacun a le droit d'exprimer ses opinions.
01:04:32L'essentiel est de le faire dans le respect et la courtoisie.
01:04:35Et que tout le monde sache ce qu'il doit faire.
01:04:38Merci à vous aussi pour votre disponibilité et votre travail.
01:04:42Merci aussi aux techniciens qui nous ont accompagnés ce dimanche.
01:04:47Merci aussi aux internautes qui nous ont accompagnés à la présentation.
01:04:53On se donne rendez-vous à la prochaine sur une émission sans détour.
01:04:58D'ici là, portez-vous bien et gardez le sourire.
01:05:08Sous-titrage Société Radio-Canada