Marine Tondelier : «Le Rassemblement national, à chaque fois qu'ils ont été au pouvoir, ils ont servi la classe dominante»

  • il y a 2 mois
La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, était l'invitée de La Grande Interview, ce jeudi 4 juillet, sur CNEWS. Elle s'est exprimée sur le Rassemblement national : «Le Rassemblement national, à chaque fois qu'ils ont été au pouvoir, ils ont servi la classe dominante».

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Transcript
00:00Ces gens-là, ils vous disent, nous, ce qu'on veut, c'est vivre de dignement de notre travail, vivre en sécurité,
00:05ni pour nous, ni pour nos enfants, continuellement dans la rue, que les flux migratoires soient régulés.
00:11Qu'est-ce que vous leur dites ?
00:12Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:12Qu'est-ce que vous leur dites ?
00:13Alors, vivre dignement...
00:14Vous sollez en venir des lecteurs du Rassemblement national, il y en a plein qui pensent ça.
00:17Non, mais, non, je dis que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils pensent.
00:19Sur vivre dignement, évidemment, et je pense qu'ils savent que le programme du Nouveau Front Populaire se bat aussi pour ça,
00:26très sincèrement, très concrètement, très efficacement, sauf que nous, on le fera vraiment.
00:30Le Rassemblement national, à chaque fois qu'ils ont été au pouvoir, leurs alliés, dans l'Europe, dans le monde,
00:36ils ont servi la classe dominante.
00:38C'est-à-dire qu'ils ont leur discours de campagne et leur discours quand ils gouvernent.
00:42Il faut regarder ce qui s'est passé.
00:43Toujours, ils ont servi les milieux d'affaires, toujours, ils ont servi les plus riches, les plus puissants.
00:47Jordan Bardella, en France, il est pour la justice sociale.
00:50Au Parlement européen, jamais, il n'a voté pour l'ISF, pour l'impôt sur les grandes fortunes.
00:54Ensuite, vous dites, ils veulent plus de sécurité.
00:56Plus de sécurité.
00:57C'est normal. C'est normal.
00:59Et d'ailleurs, j'aimerais qu'on puisse aborder la question de la sécurité dans son ensemble.
01:02Moi, quand je me sens en insécurité, en tant que femme, oui, je peux me sentir en insécurité, dans les transports en commun, etc.
01:07Mais je me sens aussi en insécurité alimentaire.
01:10Parce que des fois, quand on mange, on ne sait pas si ça va abîmer notre santé ou pas.
01:14Certains peuvent se sentir en insécurité financière.
01:17C'est ce que j'allais dire. 51% des Français se privent de nourriture pour des raisons financières.
01:2131% des Français, le 10 du mois, ont moins de 100 euros sur leur compte.
01:24C'est-à-dire que ce n'est plus des fins de mois difficiles, c'est des débuts de mois difficiles.
01:279 millions de pauvres dans ce pays, c'est ça le bilan d'Emmanuel Macron.
01:30Et après, vous dites, il y a une autre partie de l'électorat ou un autre argument,
01:33c'est qu'ils peuvent se sentir submergés par la migration.
01:36Je ne sais plus quel mot vous employez, mais c'est de sale idée.
01:38Réguler les flux migratoires.
01:39Les submersions migratoires, les vagues migratoires, ça n'existe pas.
01:44Tu n'as pas dit de subversion.
01:44Non, mais je vous donne les arguments qui sont utilisés pour leur faire peur.
01:47Ça n'existe pas.
01:51Sous-titrage Société Radio-Canada

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