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00:00Le grand rendez-vous de l'épargne, une émission présentée par Capital et Radio Patrimoine, en partenariat avec Fortuneo.
00:08On va parler d'un autre grand événement ?
00:13Oui, bien sûr, les élections législatives qui arrivent dans quelques jours.
00:18On pouvait craindre une réaction, une sorte de petite crise, même sur les marchés actions.
00:24Alors bon, on a eu des valeurs bancaires qui ont un petit peu souffert dernièrement, mais bon, ça s'est redressé.
00:29On est passé de quoi, sur le cas qu'on en parlait, de 8200 à 7600 points.
00:33Ce n'est pas non plus une dégringolade comme on a pu en connaître, par exemple, en mars 2020.
00:40La victoire, pardon, comment dire, les prochaines élections arrivent, donc pas de grosse réaction des marchés.
00:50Est-ce qu'Antoine Andriani, c'est rassurant selon vous, ou ça montre, encore une fois, que tout le monde est un petit peu dans l'attente ?
00:57Non, ce n'est pas rassurant parce que, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, on a atteint des niveaux de résistance absolument majeurs.
01:03Et on est rejeté à la baisse sans surprise.
01:06On a cet événement qui est arrivé et qui colle avec le mouvement des prix.
01:11Mais je pense qu'il y a d'autres événements qui pourraient prendre le relais, notamment aux États-Unis.
01:16Et donc, je vous le disais tout à l'heure, le ratio K-40 S&P 500 est en tendance baissière.
01:21Mais vraiment, vous regardez le graphique, ça fait un peu peur.
01:24C'est-à-dire qu'on a vraiment un escalier vers le bas.
01:27Et donc, ce K-40, il va continuer de sous-performer le S&P.
01:32Et donc, non, ce n'est pas une bonne nouvelle.
01:35On a atteint un support récemment, c'était hier.
01:37Et donc, on a un petit peu rebondi.
01:40Mais ça risque d'être un dead cat bounce, un petit rebond à contre-tendance.
01:44Je m'attends à des prix qui continueraient de descendre dans le K-40.
01:49Là, on parle évidemment du K-40.
01:51Le K-40 ne fait pas tout.
01:54Chez Fortuneo, Grégoire Montpré, c'est quoi à peu près la répartition des portefeuilles ?
02:00Est-ce que vos clients investisseurs sont principalement sur les grosses capitalisations ?
02:05Ou c'est assez particulier ?
02:07Oui, ils sont principalement sur des actions françaises.
02:09Cela étant dit, il y a un autre mouvement qui est apparu depuis et qui se renforce.
02:14C'est que nos clients particuliers investissent à peu près à 65% sur des actions.
02:19Et plus de 30%, 33% sur des ETF.
02:23Et donc, effectivement, dans les ETF, ils utilisent des ETF notamment pour diversifier.
02:29Alors, par zone géographique, par secteur, etc.
02:32Surtout que maintenant, avec des coûts moindres parfois.
02:36Et 2% sur des OPC.
02:38Donc, il y a vraiment un mouvement sur les ETF chez les particuliers qui prend de l'ampleur et de plus en plus.
02:42Et ça a été confirmé récemment par des chiffres de marché.
02:46Notamment l'AMF qui publie chaque trimestre cette tendance.
02:50Et nous, effectivement, on le voit, on le constate au quotidien.
02:53Qu'est-ce qui attire justement les Français sur ces ETF ?
02:58La simplicité, le fait qu'aussi vous pouvez diversifier facilement.
03:02Vous avez des ETF S&P, des ETF par zone géographique.
03:06Il est plus facile de prendre un ETF CAC 40 que prendre une part des 40 d'ailleurs.
03:12Donc, effectivement, c'est la facilité.
03:14Et donc, c'est un bon instrument.
03:16En plus, vous avez l'offre.
03:18C'est très nettement développé.
03:20Et vous pouvez mettre des ETF dans des PEA.
03:22Donc, voilà, c'est vraiment un véhicule qui intéresse particulièrement les nouveaux investisseurs.
03:29Les nouveaux investisseurs, nous, 50% en moins de 34 ans.
03:33Sur les nouveaux actionnaires en France.
03:35Effectivement, vous avez forcément des encours un peu moindres que quand vous êtes plus âgés.
03:40Donc, si vous avez un investissement plus bas au départ, c'est plus facile d'utiliser des ETF pour diversifier.
03:47On revient simplement, on ne va pas épiloguer non plus sur les élections législatives.
03:54Mais en fonction des résultats qui pourraient arriver au deuxième tour le 7 juillet prochain.
03:59On a évidemment plusieurs économistes qui se veulent alarmistes.
04:02Il peut y avoir une crise de confiance sur la France, tout simplement.
04:06Que ce soit au niveau de la dette et par conséquence sur les actions aussi.
04:11Antoine-André Annick, est-ce que pour vous, ça peut avoir un vrai impact, le résultat des élections ?
04:16Oui, sur le court terme, ça peut avoir un impact.
04:19Au niveau politique, bon, quelle que soit l'issue des élections, le vainqueur sera, disons, Macron compatible, l'Union européenne compatible.
04:30On n'aura pas l'équivalent d'un Trump qui arrivera ou de Millet qui arrivera avec sa tronçonneuse.
04:36Je pense qu'on aura une réaction sur les marchés comme on en a eu récemment.
04:41Et curieusement, on a les taux obligataires qui ont baissé quand l'annonce de Macron a eu lieu.
04:47Si jamais le CAC 40, pardon, les taux obligataires français cassaient à la baisse au niveau des 3,05%,
04:57ça voudra dire qu'on a eu affaire à un non-événement et que l'événement a été totalement digéré.
05:03Donc ce serait une surprise, mais pas au niveau technique.
05:07Donc voilà, au niveau du CAC 40, est-ce qu'on va continuer à utiliser ça comme prétexte pour baisser ?
05:14Je pense que non, c'est possible, mais je pense que non.
05:18– D'accord, bon, donc ça peut être finalement assez neutre.
05:22– Je pense que ça va finir par l'être, mais je peux me tromper.
05:25En bourse, on est très souvent, on passe souvent un peu pour des idiots,
05:30mais je peux me tromper, mais je ne pense pas.