Le documentaire "Futuroscope : la techno des attractions" est une production française de 2024 qui explore les récents développements et investissements du parc d'attractions Futuroscope. Voici les principaux points à retenir sur ce documentaire :
Durée : Le film dure environ 65 minutes
.
Réalisateur : Romain Clément
.
Genre : Il s'agit d'un documentaire de découverte axé sur les sciences et la technologie
.
Le documentaire met en lumière les efforts récents du Futuroscope pour se moderniser et attirer de nouveaux visiteurs :
Investissement majeur : Le parc a investi 300 millions d'euros ces dernières années pour créer de nouvelles attractions
.
Nouveau parc aquatique : L'une des principales nouveautés est un parc aquatique dont l'ouverture est prévue pour début juillet 2024
.
Le film explore probablement les coulisses de la conception et de la réalisation de ces nouvelles attractions, mettant en avant les technologies innovantes utilisées pour créer des expériences immersives et spectaculaires pour les visiteurs. Ce documentaire offre ainsi un aperçu des défis et des innovations dans l'industrie des parcs à thème, en prenant le Futuroscope comme exemple de l'évolution constante nécessaire pour rester compétitif et attrayant dans ce secteur.
Durée : Le film dure environ 65 minutes
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Réalisateur : Romain Clément
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Genre : Il s'agit d'un documentaire de découverte axé sur les sciences et la technologie
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Le documentaire met en lumière les efforts récents du Futuroscope pour se moderniser et attirer de nouveaux visiteurs :
Investissement majeur : Le parc a investi 300 millions d'euros ces dernières années pour créer de nouvelles attractions
.
Nouveau parc aquatique : L'une des principales nouveautés est un parc aquatique dont l'ouverture est prévue pour début juillet 2024
.
Le film explore probablement les coulisses de la conception et de la réalisation de ces nouvelles attractions, mettant en avant les technologies innovantes utilisées pour créer des expériences immersives et spectaculaires pour les visiteurs. Ce documentaire offre ainsi un aperçu des défis et des innovations dans l'industrie des parcs à thème, en prenant le Futuroscope comme exemple de l'évolution constante nécessaire pour rester compétitif et attrayant dans ce secteur.
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00:00C'est l'un des parcs les plus célèbres et populaires de France.
00:06Depuis son ouverture en 1987, il a accueilli 60 millions de visiteurs,
00:11avec une moyenne aujourd'hui de 2 millions par an.
00:14Ça fait partie presque du patrimoine français.
00:17Cet ovni qui est venu se poser dans une région plutôt rurale.
00:21La promesse du Futuroscope, offrir des expériences immersives
00:26et souvent futuristes à tous les membres de la famille.
00:30Ce qu'on y découvre, c'est des concepts immersifs et innovants.
00:34Le parc a su associer son image à la modernité, de l'architecture,
00:39aux écrans toujours à la pointe de la technologie,
00:42en passant par les effets spéciaux, les décors et les univers thématisés.
00:47La force du Futuroscope, je dirais que c'est la faculté qu'on a
00:49à toujours innover et à créer des émotions chez nos visiteurs.
00:57Depuis 5 ans, le Futuroscope s'est lancé dans un ambitieux plan de développement.
01:02De nouvelles attractions avec chacune son lot de défis techniques,
01:05comme pour ce parc aquatique, l'Aquascope.
01:08Nous suivrons tous les challenges imposés par ce chantier,
01:11du bâtiment au montage des toboggans.
01:14C'est une phase complexe, c'est un véritable puzzle.
01:17On reçoit tout en kits.
01:19Autre défi de taille, installer un dispositif vidéo dernier cri,
01:23permettant mapping, projection interactive au beau milieu de l'eau.
01:27Tout le monde nous a dit, en milieu chloré, ça ne fonctionnera pas.
01:30Donc on y va quand même.
01:31Nous découvrirons toutes les technologies inventées pour embarquer le visiteur
01:35avec toujours plus de réalisme.
01:37Dans Objectif Mars, les spectateurs voient les plafonds s'embraser
01:40avant de recevoir la foudre.
01:42On a travaillé des effets spéciaux assez peu communs,
01:44qui ont des très grosses contraintes sécuritaires.
01:46Nous décortiquerons les secrets de fabrication de deux attractions majeures
01:50qui tournent chacune près de 80 fois par jour.
01:53L'extraordinaire voyage, un périple autour du monde
01:56à bord d'une plateforme révolutionnaire.
01:59Et chasseurs de tornades, élus meilleure attraction au monde,
02:03avec des dispositifs techniques innovants
02:05pour plonger les spectateurs au cœur de la tornade.
02:08C'est des ventilateurs industriels.
02:10Là, on peut envoyer 50 km heure de vent en un espace de deux secondes.
02:14Nous révélerons aussi comment le parc ambitionne de devenir
02:17l'un des pionniers du développement durable
02:20dans sa gestion de l'eau et des énergies.
02:23Nous avons choisi le modèle de pompe avec le peu haut rendement énergétique,
02:27donc c'est un coût financier aussi.
02:29Immersion avec les équipes de l'ombre du parc,
02:32créateurs de sensations, bâtisseurs,
02:34ils nous dévoilent les secrets de conception
02:37de leurs toutes dernières innovations.
02:48Si le Futuroscope nourrit de grandes ambitions,
02:51c'est parce qu'il pense pouvoir tirer un meilleur profit
02:54de sa situation géographique.
02:57Il se situe à 284 km de Paris,
03:00250 km de Bordeaux
03:03et à seulement 12 km de Poitiers.
03:06On est un des rares sites en France, peut-être même le seul,
03:09à avoir une gare de TGV, une sortie d'autoroute.
03:12Sur la 10, on a beaucoup de transferts de tous les gens
03:15qui partent sur la côte pendant les vacances,
03:18donc c'est soit un arrêt sur la route des vacances,
03:21soit un petit déplacement depuis le lieu de vacances.
03:24Troisième par sa superficie, quatrième en nombre de visiteurs,
03:27derrière Disneyland Paris, Astérix et le Puy du Fou,
03:30le Futuroscope s'est lancé dans une course audacieuse
03:33en investissant 300 millions d'euros
03:36dans le but d'attirer encore plus de monde.
03:39Principal chantier, l'aquascope et ce défi,
03:42injecter dans un parc aquatique l'ADN du Futuroscope
03:45avec ses promesses de technologie.
03:48Tout l'enjeu est là, comment on fait un parc aquatique
03:51qui ne ressemble pas à un parc aquatique ?
03:57On sait que l'eau est un élément extraordinaire
04:00pour ressusciter le partage, en famille ou entre amis.
04:03Au tout départ, on se dit « parc aquatique » et « parc du Futuroscope »,
04:06ça ne marche pas.
04:08Premier challenge, trouver comment, dans trois espaces dédiés,
04:11les bassins d'eau des allures de cinéma immersif
04:14et renouer ainsi avec le savoir-faire historique du site.
04:17Je trouve là un terrain de jeu génial,
04:20c'est-à-dire une activité qui va plaire à nos visiteurs,
04:23complétée avec tout ce qu'on va pouvoir lui apporter,
04:26c'est-à-dire le show, le scénique, tous nos savoir-faire Futuroscope,
04:29on va pouvoir les mettre dans un parc aquatique.
04:32On est partis chercher des choses que vous ne verrez pas ailleurs,
04:35un travail sur l'image, un travail sur l'eau,
04:38qui permettra de sortir en se disant « waouh ».
04:42Trois zones sont imaginées, chacune avec des ambitions bien précises.
04:46La première baptisée « Immersion » pour impressionner les amateurs d'innovation
04:50grâce à des effets visuels inédits.
04:55La deuxième intitulée « Distraction » pour plonger les plus jeunes
04:58dans tout un imaginaire sous-marin.
05:01On est à l'intérieur d'une faille sous-marine,
05:03et l'idée c'est de créer le rêve chez les enfants
05:06avec des personnages, des choses comme ça.
05:09Dernière zone « Sensation » avec des toboggans sur mesure.
05:13Les grands clients des parcs aquatiques, c'est aussi les jeunes ados,
05:16les jeunes adultes, et eux, ils viennent chercher des sensations,
05:19ils viennent chercher le défi, ils viennent chercher de se faire peur.
05:23On aura des toboggans qu'on ne verra nulle part.
05:27Ultime ambition pour cet aquascope,
05:29trouver sa place parmi un ensemble de bâtiments audacieux.
05:33C'est un pari aussi, l'architecture,
05:35pratiquement chacun des bâtiments du parc du Futuroscope
05:38a une architecture singulière, iconique,
05:41donc il faut continuer à inventer des bâtiments de ce type-là.
05:47À huit mois de son ouverture,
05:49le bâtiment qui accueillera l'aquascope est loin d'être achevé.
05:52Il faudra ensuite se lancer dans le montage façon puzzle des dix toboggans,
05:56puis réaliser tout l'intérieur,
05:58notamment cette forêt de pompes pour filtrer l'eau,
06:01sans oublier toute la conception des chaux en images.
06:04Déjà, les enjeux planiques sont relativement serrés.
06:07Celui-là est même complètement déraisonnable,
06:09si je peux être complètement transparent, mais on va y arriver.
06:13Le compte à rebours est déclenché pour être dans les temps.
06:16C'est l'attraction majeure de cette nouvelle saison.
06:19Et il reste pas mal de défis à surmonter.
06:28Si le parc voit aussi grand,
06:30c'est parce qu'il est à un tournant de son histoire.
06:32Débuté le 16 juin 1987,
06:35sous l'impulsion de René Monnory, ancien ministre et sénateur.
06:39L'ambition originelle est de créer,
06:41dans ce département rural de la Vienne,
06:43un lieu unique tourné vers les sciences, l'innovation.
06:48La force du Futuroscope, c'était que c'est un parc à thème,
06:51un parc totalement innovant, basé sur le futur.
06:56Et il y a très peu de parcs, à part aux Etats-Unis,
06:59qui étaient positionnés sur ce créneau.
07:03A peine inauguré, le parc est un succès populaire.
07:06L'enthousiasme pour le futur
07:08et l'émergence de bâtiments devenus emblématiques,
07:10comme le pavillon avec cette imposante boule blanche,
07:13attirent les Français.
07:16Il y a une certaine forme de curiosité.
07:18Oui, l'architecture y a participé, évidemment.
07:21D'emblée, ce qui se détache comme sa grande force, c'est l'image.
07:24Elle est omniprésente.
07:27Le Kinemax, avec le plus grand écran d'Europe de l'époque,
07:31en est le symbole.
07:33600 m2, la moitié d'une piscine olympique.
07:39Les dix premières années, la fréquentation est exponentielle,
07:42jusqu'à un coup d'arrêt brutal, à l'aube des années 2000.
07:48Très vite ensuite, le Futuroscope passe de 2,7 millions de visites
07:52à 1,2 millions de visites en deux ans.
07:54Quelque chose qui est très violent.
07:58On découvre nos grandes problématiques environnementales.
08:01On découvre un futur peut-être moins rêvé et plus réaliste.
08:05Et du coup, il y a un peu ce désaveu dans les années 2000 du futur.
08:11La peur du futur se combine avec l'apparition du numérique
08:14qui donne un sérieux coup de vieux aux salles de cinéma.
08:19Le parc cherche un nouveau souffle, une manière de se réinventer.
08:22En 2006, une attraction va symboliser cette renaissance.
08:27Danse avec les robots, c'est le déclic.
08:29C'est le déclic d'un renouveau du Futuroscope.
08:34L'arrivée des sensations a fait revenir les foules.
08:37Sur les musiques d'un DJ Star, des milliers de passagers
08:40se pressent pour danser, parfois à la tête en bas,
08:43portés jusqu'à 7 m de haut par des bras robotisés.
08:48On arrive là à trouver quelque chose d'inédit, de technologique.
08:52Qui nous fait aller vers la sensation, mais en même temps avec de l'humilisme.
08:57En 38 ans d'existence, le parc a accueilli plus de 60 millions de visiteurs.
09:02Recense aujourd'hui 40 attractions sur une superficie de 53 hectares.
09:08Des ambitions toujours plus hautes portées par l'audace des créateurs de spectacles.
09:13L'une des ambitions majeures est lancée en 2020.
09:16Le parc veut marquer les esprits en plongeant le spectateur au cœur d'une tornade
09:21grâce à des dispositifs intégrés à tous les niveaux.
09:24De la plateforme aux écrans, en passant par les plafonds.
09:28La direction se rend à Dubaï, où un prototype encore en phase de test les intéresse.
09:36On y va, on y va.
09:39On a un dispositif qui est en train d'être mis au point, dont le fabricant ne sait pas trop quoi en faire.
09:45Donc il nous le montre.
09:49Là on avait la possibilité de mélanger de la projection vidéo, du virtuel, avec des scènes d'action réelles.
09:54Donc c'est là-dessus qu'on a retenu ce dispositif.
09:58Ce qui a séduit, c'est une tribune capable de tourner à 360 degrés.
10:02De quoi leur permettre de réaliser un spectacle.
10:05Depuis 5-6 ans, on se disait que l'environnement devient un vrai sujet du futur.
10:11C'est-à-dire que maintenant on ne peut plus séparer la problématique environnementale du futur.
10:15C'est une des conséquences immédiates du réchauffement climatique qui est choisie.
10:19Un phénomène météo extrême, pour lequel ils vont dépenser 21 millions d'euros.
10:25On s'est arrêté sur un scénario des ouragans.
10:27Et finalement on s'est rapproché des tornades,
10:29puisque on voulait contextualiser l'histoire avec le site du Futuroscope Poitiers.
10:33L'histoire se passe au sein du parc.
10:35Un ouragan ne peut pas se produire au Futuroscope, pas la mer.
10:37Mais par contre une tornade peut se produire.
10:39C'est comme ça qu'on en est arrivé au scénario de Chasseurs de tornades.
10:45Pour plonger au cœur de la tornade, la plateforme circulaire de 11 mètres de diamètre
10:50a été transformée en un espace de 10 mètres.
10:52Pour plonger au cœur de la tornade, la plateforme circulaire de 11 mètres de diamètre
10:57va être acheminée dans ce bâtiment.
10:59C'est le début d'une course contre la montre pour, en moins de 6 mois,
11:03renforcer le sous-sol.
11:06La plateforme peut pèser 80 tonnes chargée.
11:11Et elle peut se soulever de plus ou moins 1,50 mètre par rapport au sol.
11:14Donc c'est énormément d'efforts, des efforts d'arrachement, de compression.
11:17Donc on a une dalle béton qui fait 1,50 mètre d'épaisseur.
11:21On a 200 mètres cubes de béton, 60 tonnes d'acier.
11:23Donc c'est énorme.
11:27Une dalle en béton de 75 tonnes, avec des poutrelles en acier, appelées aussi IPN,
11:31viennent littéralement harnacher la plateforme au sol
11:34pour éviter les effets de fissuration, d'arrachement
11:37et permettre à l'installation de résister au moins 20 ans.
11:44Cette plateforme repose sur trois appuis.
11:46Sur chacun des appuis, on a des moteurs.
11:48Deux moteurs qui viennent actionner ce qu'on appelle les mouvements de Yves.
11:51C'est-à-dire, c'est la montée et la descente de la plateforme.
11:53Sur chacun des appuis.
11:54Donc on peut vraiment la faire tanguer, chercher, si on veut, comme on le souhaite.
11:59Au-dessus de ces trois appuis,
12:01trois nouveaux moteurs permettent à la structure d'effectuer la rotation à la vitesse exigée.
12:08Les mouvements de yaw, qu'on appelle,
12:09et qui peut la faire tourner à 30 km heure autant de fois dans un sens que dans l'autre.
12:14La plateforme n'est que le point de départ nécessaire.
12:18Deux millions sont investis pour la fabrication d'un film en haute résolution.
12:23Et quatre millions pour équiper la salle des dernières avancées technologiques.
12:30La plus grosse innovation, c'est ce fameux écran LED synadrique,
12:33qui fait quand même 420 m².
12:34On a 800 dalles LED qui sont mises bout à bout.
12:36C'est le plus grand écran LED d'Europe.
12:40L'écran LED offre plein de possibilités,
12:42notamment celle de pouvoir éclairer la salle en même temps qu'on a une projection.
12:47Vous voulez faire plein d'effets d'éclair dans la salle,
12:49avec un écran LED, ça devient possible.
12:53Les concepteurs du show veulent aller encore plus loin dans l'immersion
12:56et tromper le spectateur entre les scènes réelles et virtuelles.
13:01Comme avec ce 4x4 de 2 tonnes,
13:03la voiture bien présente du chasseur de tornades.
13:07On l'a désossé, on l'a légé au maximum,
13:08puisque ce pick-up, on l'a monté sur un pivot qui permet de le faire tourner à 360 degrés
13:13et le dépalacer à une vitesse de 10 km heure sur un rail qui fait un quart de cercle.
13:18Comme ça, on a vraiment le pick-up qui démarre.
13:21Le 4x4 réel ne devient virtuel qu'à quelques secondes de l'entrée en zone de turbulence.
13:28Il quitte la première scène pour aller se cacher derrière l'écran LED
13:31et on a ce raccord entre le pick-up qui est réel et le pick-up qui passe à l'image.
13:35Comme ça, on peut lui permettre de faire plein de choses en virtuel.
13:38Dans la salle, pendant que les 120 spectateurs sont projetés dans la tornade,
13:42d'autres mécanismes entrent en action pour simuler la pluie, les rafales.
13:49On a pris beaucoup de plaisir à associer des nuages,
13:52à voir comment on pouvait donner du vent au départ.
13:55On s'est dit, on va mettre 6 ventilateurs pour faire le vent.
13:59Quelle déception quand on a vu que 6 ventilateurs dans un volume comme ça, ça faisait rien.
14:03Aujourd'hui, on en a 45.
14:05Ce sont des ventilateurs industriels, ça démarre en quart de tour.
14:07Ce n'est pas un petit ventilateur chez soi qui tout doucement fait la brise.
14:10Là, on peut envoyer un gros volume d'air, 50 km heure de vent, en un espace de 2 secondes.
14:16Ces rafales s'accompagnent d'une série d'effets spéciaux.
14:20De la fumée qui tombe du plafond, des gaines qui vont commencer à chuter.
14:23On a mis des machines à étincelles pour faire comme des arcs électriques qui tombent au niveau des scènes.
14:28Tous ces effets spéciaux sont déployés au même moment que lorsque les capacités de la plateforme tournante
14:33sont utilisées à leur maximum.
14:36On fait tourner la plateforme à 30 km heure, 4 à 5 fois dans le même sens.
14:39Et en même temps, on la fait monter et descendre de plus ou moins 1m50
14:42pour vraiment avoir toutes les vibrations et secousses qu'on pourrait ressentir dans une tornade.
14:53En avril 2023, ce spectacle a reçu à Los Angeles,
14:56lors d'une cérémonie annuelle qui récompense l'excellence dans l'industrie du divertissement,
15:01le titre de meilleure attraction au monde.
15:06D'abord en interne, c'est une grande fierté.
15:08Donc ça donne une certaine forme de confiance et une certaine forme d'élan.
15:12Ce titre salue la complexité de l'assemblage technique qui est réussie,
15:15qui est bien calée, l'immersion on y croit.
15:17Dans un budget qui est limité, on n'a pas les budgets de certains grands parcs américains.
15:23C'est précisément ce que le Futuroscope doit faire.
15:25Prendre des risques dans chacune de nos créations
15:28pour avoir quelque chose d'inédit et de bluffant à offrir à nos visiteurs.
15:34Le Futuroscope est le seul parc en France avec le Puy du Fou
15:37à avoir connu une telle consécration pour l'une de ses créations originales.
15:47Il n'y a pas que les attractions primées qui séduisent.
15:50Le parc Poitvin a su se démarquer en misant sur ce qu'ils appellent des préchaux.
15:55Un des problèmes, si on peut dire, dans les parcs d'attractions, c'est l'attente.
15:58C'est que c'est un vrai fléau, malheureusement on attire de plus en plus de monde,
16:01on a des expenses qui sont une capacité qui est limitée par rapport au dispositif.
16:04Donc les gens doivent attendre.
16:08Pour rendre cette attente plus agréable, les files d'attente thématiques sont inventées
16:12où le visiteur plonge dans un nouvel univers.
16:17On fait du décor, on fait un petit peu de design,
16:20on invente aussi des objets qui permettent de dire au visiteur,
16:23tiens mais qu'est-ce que c'est que cet objet ?
16:27Chacun travaille son imaginaire pour que ça ne soit pas du temps perdu
16:30mais que ça soit déjà du temps d'expérience.
16:33Pour un autre spectacle, l'extraordinaire voyage,
16:36le préchaud est réparti en trois salles, trois ambiances,
16:39de quoi combler en moyenne 30 minutes d'attente
16:42tout en se préparant de manière ludique à l'embarquement.
16:45On a une première salle où on appelle ça la salle des portes de départ de voyage,
16:48où vous rentrez un petit peu comme dans un hall de gare ou un hall d'aéroport.
16:52On a un tableau digital qui permet de dire,
16:54vous pouvez aller voyager dans tel endroit, tel endroit, tel endroit.
16:57Ils vivent quelque chose d'unique parce qu'on ne peut pas le vivre ailleurs.
17:05Et puis après on continue un autre préchaud, on change d'univers,
17:08on change d'endroit, on change d'endroit, on change d'endroit,
17:10on change d'endroit, on change d'endroit.
17:13Et puis après on continue un autre préchaud, on change d'une autre salle.
17:15Donc les visiteurs avancent, ils vivent encore une autre expérience,
17:18donc ils découvrent encore quelque chose, un nouveau spectacle, un nouveau décor.
17:23Après, à chaque fois qu'on peut, on essaye de mettre des petits ingrédients.
17:27Il faut rester grand enfant, c'est-à-dire qu'à un moment on se dit,
17:29bon ben là qu'est-ce qu'on pourrait amener pour passer d'une salle à l'autre ?
17:32C'est ennuyeux de passer d'une salle à l'autre.
17:36Par contre si on utilise un métro aérien pour aller d'un endroit à l'autre,
17:39tout de suite on a créé le divertissement.
17:43Ces préchauds sont aussi une manière de renforcer la dimension pédagogique assumée.
17:49Pour chasseurs de tornades, l'une des salles sert à décrypter de manière scientifique
17:53ce phénomène extrême qu'est cette tornade dans laquelle les spectateurs s'apprêtent à entrer.
17:59On a quand même aussi des scolaires qui viennent sur le parc,
18:01et donc il faut qu'il y ait un intérêt que l'attraction soit sensationnelle,
18:04ils prennent du plaisir, ils ont des sensations, mais que ça n'a pas servi à rien.
18:08Derrière on a abordé un sujet pédagogique, un sujet scientifique,
18:11et on ressort en ayant appris quelque chose dans les différentes expériences qu'on peut proposer au Futuroscope.
18:17Chaque année, la direction met toujours plus de moyens et d'innovation dans ses préchauds
18:21pour introduire du spectaculaire, comme avec ce théâtre holographique,
18:26où le spectateur ne sait plus s'il a face à lui un écran ou des acteurs en chair et en os.
18:33On a un écran LED, on est parti sur un écran LED qui est posé au sol.
18:37Les images diffusées sur cet écran LED sont projetées sur un miroir transparent incliné à 45 degrés.
18:43Le reflet de cette image dans le décor réel provoque une illusion d'optique.
18:50Ça nous permet d'intégrer des personnages fictifs qu'on croit réels,
18:53s'ils apparaissent devant nous, dans un décor à l'arrière-plan qui est réel.
18:56On mélange du fictif et des personnages dans un décor réel.
18:59C'est une technologie un peu oubliée parce que désuète,
19:01mais qu'on arrive à remoderniser grâce aux nouvelles technologies.
19:06Les préchaux sont systématiquement imaginés pour toutes les attractions dites majeures,
19:10celles capables d'attirer 10 000 spectateurs par jour.
19:21Les équipes créatives, au début de l'année 2017, ne le savent pas encore,
19:25mais elles sont sur le point de créer l'une de ses attractions phares.
19:29L'extraordinaire voyage, avec sa promesse de plonger le spectateur dans un voyage autour du monde,
19:34grâce à une plateforme et un écran aux dimensions monumentales.
19:39On avait des attentes visiteurs qui étaient différentes.
19:41Et voilà, ils demandaient d'autres choses.
19:44Et on a vraiment voulu répondre à une attente avec une installation beaucoup plus grosse.
19:50L'objectif de départ ?
19:51Identifier un thème fédérateur, propice aux sensations et jamais abordé encore sur le parc.
19:56Et alors on se rend compte qu'un des rêves les plus répandus à tout le monde, c'est celui de voler.
20:03Les créatifs commencent à esquisser des ballons, des contrées lointaines.
20:07Tout un imaginaire qui les rapproche d'un des plus célèbres auteurs français du 19e siècle.
20:13Dans l'univers de Jules Verne, il y a le tour du monde en 80 jours,
20:16qui est un récit qui est assez prenant.
20:19On se dit, nous on va offrir un tour du monde.
20:22Alors ce n'est pas en 80 jours, c'est en 4 minutes.
20:24C'est 4 minutes, mais on vient vraiment immerger le visiteur dans ce voyage qui est un petit peu extraordinaire.
20:34Débute ensuite la phase de réalisation du film, alliant 3D et prise de vue réelle, vers des destinations à couper le souffle.
20:41De leur côté, les responsables techniques cherchent un industriel capable de leur fabriquer un système révolutionnaire pour embarquer les visiteurs dans ce périple.
20:52Nous on voulait faire une grosse structure, mécanique précise, avec une immersion globale, on veut envoyer le visiteur quelque part.
20:58Ils identifient à Vancouver au Canada, un partenaire potentiel.
21:02On arrive à prendre contact avec une entreprise qui à l'origine fabrique des systèmes de suivi astronomique.
21:06Donc ils ont cette expérience déjà de la grosse mécanique de précision.
21:09Donc on fait un projet avec eux, on travaille sur un des prototypes.
21:14Leur objectif, c'est d'envoyer le visiteur dans ce périple,
21:17pour qu'ils puissent s'intégrer à l'univers de Jules Verne,
21:19pour qu'ils puissent s'intégrer à l'univers de Jules Verne,
21:21pour qu'ils puissent s'intégrer à l'univers de Jules Verne,
21:23pour qu'ils puissent s'intégrer à l'univers de Jules Verne,
21:25donc on fait un projet avec eux, on travaille sur un des prototypes.
21:31Donc le constructeur propose une machine qui accepte 42 places,
21:34et nous on s'aperçoit très vite que c'est insuffisant pour le futuroscope.
21:38Pour répondre à la fréquentation du parc,
21:41qui peut compter jusqu'à 15 000 visiteurs par jour,
21:44il faut multiplier par deux la capacité d'accueil.
21:49Il faut que chacune de nos grandes et belles attractions,
21:52qui est donc consommée par 70 ou 80% de notre clientèle,
21:55puisse faire des débits horaires entre 800 et 1 000 à voix.
21:59Le constructeur est mis au défi.
22:01Après six mois de travail,
22:03il est parvenu à joindre côte à côte
22:05deux plateformes pouvant accueillir au total 84 personnes.
22:11Ça fait une machine de 110 tonnes le poids d'un avion commercial,
22:14un Boeing par exemple.
22:16Après on se met d'accord sur comment on veut que ça bouge,
22:18comment on veut que ça se déplace, ce qu'on veut vraiment faire.
22:21L'enjeu est désormais d'imaginer les déplacements,
22:23rotations et motorisations idéales
22:25pour réussir l'immersion au cœur du film en 3D,
22:28qui est lui aussi toujours en chantier.
22:32Ils vont s'orienter vers trois mouvements hyper précis.
22:39C'est une plateforme qui a trois axes,
22:40c'est-à-dire trois mouvements principaux.
22:41Donc on a ce qu'on appelle le pivot.
22:43Ça veut dire que le plancher à un niveau zéro horizontal,
22:45on va le monter à la verticale.
22:46Donc ça on va passer de 0° à 82° en 12 secondes.
22:50Donc il y a deux moteurs qui vont monter sur vis sans fin,
22:53qui vont faire tourner un gros pivot
22:54et monter toute la structure à la verticale.
22:58L'effet attendu,
22:59donner au public l'impression qu'il s'apprête à plonger dans l'image.
23:07Le deuxième mouvement vise à faire frissonner les spectateurs.
23:13La plateforme peut monter et descendre sur une faible distance,
23:16mais avec une accélération très brusque.
23:21À un moment donné dans le film, il y a une petite chute libre.
23:23On saute, on baisse, on jump.
23:24Cette chute, on la ressent.
23:26On ne va pas descendre de 10 m, on va descendre de 400 mm,
23:29mais la vélocité qu'on va donner au vérin de pouvoir descendre très vite
23:32va donner déjà cette sensation de chute.
23:36Et là déjà, il y a un ressenti qui est plutôt impressionnant.
23:40Ce qui a été développé pour permettre cette accélération
23:42et ce freinage très rapide,
23:44c'est un système de vérins électriques
23:46assisté de vérins hydrauliques.
23:48Ces derniers servent à accompagner en douceur la fin de mouvement.
23:54Troisième mouvement, celui du siège.
23:56Synchronisé avec le pivot de la plateforme,
23:58il peut aller jusqu'à une inclinaison de 92 degrés.
24:03Voilà vraiment que le visiteur se retrouve un petit peu plus à l'aplomb de son corps
24:06et qu'il soit un petit peu plus dans le vide.
24:08Cette sensation-là, elle fait faire des frissons
24:11et elle fait reculer les gens dans le siège.
24:14À 8 mois de l'ouverture,
24:16trois étapes cruciales doivent encore être menées à bien.
24:20D'abord, le challenge logistique
24:22pour démonter la plateforme
24:24et l'acheminer en camion, bateau et train
24:26à 8 000 kilomètres de Vancouver.
24:30Enfin, place aux gros œuvres.
24:32L'une des prouesses évidemment techniques,
24:34c'est que le bâtiment existait, il y avait une attraction déjà.
24:36Et la plateforme, évidemment, elle ne rentre pas par la porte.
24:38Et donc, il a fallu découper le toit
24:40de façon de boîte de conserve
24:42pour pouvoir mettre la plateforme et ensuite recoller le toit.
24:46Futuroscope a pris le parti de conserver
24:48ces bâtiments existants.
24:50Pour éviter à tout prix de les raser,
24:52ils sont soumis à des travaux complexes
24:54pour les adapter aux nouvelles exigences.
24:56Donc, on a commencé par enlever
24:58complètement l'existant à l'intérieur,
25:00donc un plancher énorme avec des poutres
25:02de très grosse capacité, des poutres de 20 tonnes
25:04qu'il a fallu découper sur place, démonter.
25:06Donc tout ça sortir par le toit.
25:08Et on enlève par petits morceaux
25:10avec un système de manutention,
25:12une grue qui est au-dessus.
25:14La phase la plus exigeante,
25:16le sous-sol,
25:18où une imposante dalle en béton est posée
25:20à 15 mètres sous la fosse.
25:22L'équivalent d'un système antisismique.
25:26Un dispositif contraignant,
25:28mais indispensable,
25:30sans quoi les vibrations créées par la plateforme
25:32pourraient engendrer des fissures.
25:34Six mois avant l'ouverture,
25:36la plateforme est enfin remontée.
25:38Prochaine étape,
25:40tout faire pour que le film qui vient d'être livré
25:42procure les sensations attendues.
25:46On commence à faire une association technique et image.
25:48Et là, très rapidement, en effet,
25:50on voit que les décrochages, ça marche très bien,
25:52que les basculements, ça marche aussi
25:54pour accompagner l'image,
25:56et que le dispositif qui se relève
25:58face à l'écran, c'est génial.
26:02Pour aller encore plus loin dans l'immersion,
26:04les concepteurs ont misé sur plusieurs ingrédients.
26:06Un écran incurvé de 600 mètres carrés,
26:08l'équivalent d'un terrain de foot,
26:10pour offrir un réalisme accru.
26:12Des projecteurs lasers ultra-puissants
26:14pour diffuser des images
26:16en très haute résolution.
26:18Sans oublier une prouesse technique
26:20pour stimuler l'imagination.
26:22Nous, on aime bien travailler les 5 sens.
26:24Et là, on va aller jouer sur un des sens
26:26les plus intéressants, c'est l'odorat.
26:28Les odeurs de pin sont diffusées
26:30au-dessus des fascinantes forêts
26:32de Yellowstone, aux Etats-Unis.
26:36Des senteurs d'épices,
26:38lors du survol du célèbre fleuve indien,
26:40le Gange.
26:42Quand on simule ce sens,
26:44tout le monde le ressent,
26:46le reconnaît et se dit,
26:48waouh, comment ils ont fait ça ?
26:50Un système dit de
26:52Venturi d'air est utilisé.
26:54Les odeurs, sous forme au départ de liquides,
26:56sont transformées en particules volatiles
26:58sous l'effet d'air comprimé.
27:00Ces particules sont tellement légères
27:02qu'elles vont rester en suspension dans l'air.
27:04Et on vient les diffuser
27:06dans ce qu'on appelle la canopée.
27:08C'est un système qui est au-dessus du siège
27:10pendant que vous êtes en train de voyager.
27:14C'est encore un petit effet supplémentaire
27:16qui permet encore d'immerger le visiteur
27:18et de faire imaginer les gens un petit peu,
27:20peut-être à faire aussi rappeler des souvenirs.
27:22Depuis son inauguration en 2017,
27:24l'extraordinaire voyage
27:26est loin devant les autres,
27:28l'attraction la mieux notée des visiteurs.
27:30C'est une attraction bluffante
27:32parce que vraiment la première fois
27:34qu'on se retrouve face à l'image,
27:36il y a une sorte de vertige qui nous prend.
27:38De 5 à 77 ans,
27:40de ceux qui aiment les sensations
27:42à ceux qui aiment moins les sensations,
27:44il y a une sorte de communion,
27:46tout le monde est aligné dans la même expérience
27:48et dans le même plaisir
27:50et elle plaît à tous nos publics.
27:54Pour séduire tous les publics,
27:56le parc a choisi de créer
27:58la surprise partout,
28:00surtout là où on ne l'attend pas,
28:02comme au cœur de cet hôtel
28:04aux allures de basse spatiale
28:06inauguré en 2022.
28:10On sait que l'une des motivations principales
28:12pour venir dans un parc d'attractions,
28:14c'est une déconnexion avec son quotidien.
28:16Donc tout ce qu'on arrive à faire
28:18qui déconnecte de l'habitude du quotidien
28:20est quelque chose d'intéressant à travailler.
28:24Dans la journée de visite,
28:26il y a beaucoup d'attractions,
28:28mais il y a aussi du temps en dehors des attractions.
28:30Donc on travaille beaucoup les expériences
28:32en restauration dans le boutique
28:34et puis tout au long de la visite
28:36avec des petites épices par-ci, par-là
28:38qui peuvent surprendre le visiteur
28:40dans sa journée de visite.
28:42La direction mise sur un concept inédit,
28:44un nouveau restaurant de 1000 places
28:46baptisé Space Loop,
28:48une exclusivité en France.
28:50Imaginons une expérience
28:52qui ne soit jamais vue,
28:54descendre les plats du plafond,
28:56c'est du jamais vu.
28:58Donc toutes ces expériences qui nous permettent
29:00de créer ce qu'on appelle l'effet waouh,
29:02tout ça sont des sujets d'exploration évidemment.
29:04Le principe ?
29:06Les clients commandent leur repas
29:08sur des tablettes numériques
29:10puis scrutent leur arrivée,
29:12les yeux rivés sur ces drôles de rails
29:14en quasi-apesanteur.
29:16Pour réussir cette expérience,
29:18les architectes dessinent un bâtiment
29:20aux dimensions XXL,
29:226 mètres carrés au sol,
29:249 mètres de haut,
29:26avec cet immense dôme en couverture zinc
29:28de 18 mètres de diamètre.
29:30Le dôme qui est une prouesse technique
29:32puisqu'en fait c'est du béton projeté,
29:34donc il a fallu faire un charpon de bois
29:36qui a ensuite été projeté,
29:38ensuite on a mis une couche d'isolant
29:40qui d'habitude est usinée de manière rectangulaire
29:42qui là a été courbée pour suivre au plus près
29:44avant d'accueillir la couverture zinc.
29:46Les designers ont ensuite
29:48travaillé sur l'éclairage
29:50avec deux objectifs.
29:52Garantir le côté intimiste
29:54avec des lumières maîtrisées,
29:56offrir une touche futuriste
29:58en mettant en évidence
30:00les rails du rollercoaster
30:02et même ce qui est habituellement caché
30:04comme les gaines techniques.
30:06C'est difficilement
30:08esthétique une gaine,
30:10et là on a réussi avec cet halo lumineux
30:12avec juste un simple ruban LED
30:14à la rendre presque esthétique
30:16et même servant
30:18la thématisation du restaurant.
30:22La prouesse est celle
30:24de réussir à livrer un plat
30:26comme le filet mignon en sauce sans casse.
30:28Au terme d'un parcours
30:30spectaculaire se met d'étapes bien précises
30:32et ça commence en contrebas du restaurant
30:34par les cuisines.
30:38Il sort de l'embauche des cuisines,
30:40il monte via deux convoyeurs
30:42à 8m50 dans une zone
30:44qu'on appelle le dispatch.
30:46Là, un opérateur récupère
30:48ses plats appelés cassolettes
30:50avant de les envoyer vers l'une des 16 tables.
30:54Et ensuite c'est parti pour une descente
30:56environ 15 degrés au départ
30:58et ensuite
31:00vous avez deux tables qui ont
31:02deux loopings, vous avez des tables
31:04qui ont 3 virages et vous en avez d'autres qui en ont 7.
31:06Voilà, ça varie en fonction des tables où vous êtes.
31:08Des semaines
31:10de tests ont été nécessaires
31:12car au départ, beaucoup de casses
31:14ou de plats assez déstructurés
31:16et peu présentables.
31:18Le looping nous a donné
31:20du filet à rattraper.
31:22Ça a été le test pour pas mal
31:24de nos plats. Pour les desserts par exemple,
31:26c'est certainement ce qui est le plus compliqué
31:28puisque les desserts ne prennent pas l'emprise
31:30d'une cassolette complète.
31:32Pour les 3 poulons au chocolat par exemple,
31:34des adaptations ont été nécessaires
31:36sur la température du contenant
31:38et la texture de la chantilly.
31:40Il a fallu user d'astuces
31:42avec la chantilly, etc.
31:44pour justement pouvoir bloquer ces 3 fondants
31:46pour pas que ça arrive et qu'ils s'entrechoquent
31:48les uns avec les autres dans la descente.
31:52Il y a eu beaucoup de tests qui ont été faits de calage
31:54et on arrive aujourd'hui à des plats qui sont
31:56capables de subir un looping et d'arriver
31:58en parfait état sur notre table.
32:02Le Space Loop, une pause intemporelle
32:04dans un univers quasi-lunaire.
32:06Un intermède
32:08avant de reprendre le chemin de sensation
32:10des coiffures.
32:16Il ne reste que 3 mois avant l'ouverture au public
32:18de l'Aquascope, la toute nouvelle expérience
32:20sur laquelle 60 millions
32:22d'euros ont été investis.
32:24Comme le timing
32:26est très serré, tous les corps de métier
32:28au total 200 personnes
32:30travaillent en parallèle.
32:32Les chefs de projet
32:34ont dû imposer un outil informatique
32:36qui s'est avéré indispensable.
32:38C'est une maquette
32:40en 3 dimensions qui vient rassembler
32:42tous les corps d'état
32:44architecturaux et techniques du bâtiment
32:46et qui permet de vérifier que
32:48tout fonctionne bien, que l'électricien passe au bon endroit
32:50que le plombier passe au bon endroit
32:52et que l'architecte n'ait pas mis un mur
32:54là où il ne fallait pas en mettre.
32:56Le logiciel permet d'avoir une vision
32:58en temps réel de l'avancée du chantier
33:00particulier dans les deux zones les plus techniques.
33:02D'abord ce sous-sol
33:04avec tout le système
33:06de filtration de l'eau étendu
33:08sur 7500 mètres carrés.
33:10Deuxième zone sensible,
33:12ce hub.
33:14Cette impressionnante spirale à 360°
33:16l'emblème de l'Aquascope.
33:20C'est vraiment le phare du projet
33:22il est construit en ETFE.
33:24ETFE c'est vulgairement
33:26deux plaques de plastique gonflées
33:28qui nous permettent d'éclairer
33:30et d'avoir vraiment ce phare au milieu de la nuit
33:32qui monte à 27 mètres de haut
33:34qui est plus haut que tous les bâtiments aux alentours.
33:36De ce hub, débute l'opération
33:38la plus complexe.
33:40Le montage de ces dix toboggans imbriqués
33:42dont les courbes s'entremêlent.
33:44On a l'impression de voir un plat de spaghettis
33:46quand on voit le plan des différents toboggans.
33:48C'est une phase complexe,
33:50c'est un véritable puzzle.
33:52On reçoit tout en kits.
33:54Comme les toboggans sont très proches
33:56il y a un ordre bien précis.
33:58Les monteurs s'attaquent d'abord
34:00à ce grand toboggan en spirale.
34:02Ensuite c'est au tour
34:04des deux parties les plus volumineuses
34:06d'être assemblées au sol
34:08avant d'être arrivées au poteau.
34:10Puis les quatre débars
34:12chacun à leur niveau sont positionnés.
34:16En fait on monte bloc par bloc
34:18et on avance petit à petit
34:20ce qui engendre plusieurs parties
34:22on ne part pas d'un point A pour aller à un point B
34:24mais on passe par plusieurs points intermédiaires
34:26sans être sûr qu'à la fin on arrive au bon endroit.
34:30Un assemblage ardu
34:32pour des toboggans qui doivent détonner.
34:34Pas de plastique
34:36mais de la résine
34:38plus esthétique et résistante à la corrosion.
34:42Là on est allé voir un fabricant
34:44qui nous a proposé une solution
34:46d'imprimer en numérique
34:48tous les toboggans
34:50pour que chaque toboggan puisse raconter une histoire.
34:54Un choix qui doit aussi servir
34:56à attirer deux clientèles précises
34:58les familles
35:00et les amateurs de sensations fortes.
35:04C'est notre fameuse torpille
35:06on est dans une fusée
35:08on a un sol sous nos pieds
35:10et on part en chute libre à une vitesse folle.
35:14C'est sécuritaire pour ne pas s'inquiéter
35:16tout est prévu pour
35:18une dose d'adrénaline au 3, 2, 1, c'est parti
35:20le sol qui se dérobe.
35:26On a un deuxième gros toboggan
35:28qui est un toboggan familial
35:30où là on pourra monter en famille
35:32et donc ce toboggan est une exclusivité mondiale
35:34personne ne l'a jamais fait nulle part
35:36ce qui nécessite beaucoup de tests.
35:38À 90 jours de l'ouverture
35:40les toboggans sont toujours en assemblage
35:42tandis qu'une autre étape cruciale
35:44mobilise déjà toutes les attentions.
35:46L'immersion est sa grande promesse
35:48d'incarner l'ADN futuriste du parc.
35:52Une zone presque signature
35:54iconique, futuroscopienne
35:56mariée de l'eau avec de l'image.
36:00Une inconnue majeure inquiète
36:02la réaction des matériels vidés au dernier cri
36:04immergés au coeur d'un espace aquatique.
36:08Tout le monde nous a dit en milieu chloré ça ne fonctionnera pas
36:10donc on y va quand même, on verra.
36:12Des prototypes invisibles
36:14ont été spécialement fabriqués
36:16pour mettre à l'abri les matériels sensibles
36:18avec des climatisations intégrées.
36:22Donc on a imperméabilisé
36:24entre les deux espaces
36:26et on a fait sortir
36:28des régies invisibles
36:30envers du plafond
36:32pour ne pas avoir de vieillissement prématuré.
36:36La résistance de ces matériels
36:38à ce milieu chloré hostile est vitale
36:40car toute la magie
36:42repose sur les effets vidéo.
36:46L'idée c'est d'emmener
36:48le visiteur dans un monde
36:50qui n'est pas le sien.
36:54Vous arrivez, vous avez un mur de 7 mètres
36:56un faux rocher complètement mappé
36:58qui va évoluer en fonction des cycles.
37:02Le plus surprenant,
37:04ces plages immergées propice à l'onyrisme.
37:07Des plages immergées, ce sont des zones
37:09où vous allez avoir un léger filet d'eau
37:11avec de la projection
37:13et une interaction directe avec les visiteurs.
37:15L'environnement évoluera
37:17avec vos pas, vos mouvements d'eau.
37:20Avec un détecteur de présence
37:22on arrive à lier l'image
37:24au mouvement réel de tous nos visiteurs
37:26et donc on arrive à semer le doute
37:28chez nos visiteurs, est-ce que c'est l'eau qui est spéciale ?
37:30Est-ce que c'est de l'image ? Comment ils ont fait
37:32pour avoir cette sensation
37:34de vivre la vie avec eux ?
37:37Les équipes ont d'autant moins le droit à l'erreur
37:39que les tests des toboggans et des vidéos
37:41n'auront lieu qu'au dernier moment.
37:44A peine 3 semaines avant l'ouverture au public.
37:51Le parc a par le passé déjà su relever
37:53des défis de construction
37:55comme en 2020
37:57lorsque les équipes ambitionnent de lancer
37:59le tout premier roller-coaster.
38:01500 mètres de rails avec des wagons
38:03rotatifs pour plus de frissons.
38:05Une partie extérieure pour les accélérations
38:07et un parcours intérieur
38:09plein de surprises.
38:11Le public a été un peu insistant
38:13et on a cédé, on a essayé de regarder
38:15comment on pouvait intégrer
38:17une attraction à sensation.
38:21Le roller-coaster ça fait partie
38:23des incontournables de bon nombre
38:25de parcs à thème, il n'y en avait pas
38:27au Futuroscope.
38:29Si un roller-coaster devait exister
38:31au Futuroscope, ce serait quoi ?
38:33Pour ce premier roller-coaster,
38:35les créateurs ont imaginé un concept.
38:37Mesurer l'aptitude des passagers
38:39à partir vers Mars.
38:41Premier test, la gravité
38:43avec cette descente vertigineuse.
38:47Une accélération passant
38:49de 10 à 55 km heure
38:51en 3 secondes seulement.
38:53Avant de s'engouffrer dans ce tunnel
38:55avec ses deux surprises majeures.
38:59On a travaillé des effets spéciaux
39:01assez peu communs, qui ont des
39:03très grosses contraintes sécuritaires
39:05donc ça nous a un peu challengeé
39:07sur l'organisation.
39:09Premier défi, simuler une éruption
39:11solaire avec ses projections de plasma.
39:15Ce qui est certainement le plus compliqué
39:17dans un bâtiment, c'est de mettre du feu.
39:19Parce que des faux effets de feu,
39:21il y en a beaucoup, mais la différence
39:23c'est que le vrai feu en sent sa chaleur
39:25en intérieur.
39:27Donc ça fait un petit effet waouh
39:29quand les passagers passent avec le train.
39:31Le parc s'est doté
39:33d'une technologie de feu indoor.
39:35Trois brûleurs, l'équivalent de lance-flammes
39:37provoquent des jets de feu
39:39sur une envergure de 3 mètres de large.
39:43Donc là pour le plafond,
39:45c'est des tôles unifugées qui permettent
39:47de maintenir la flamme et de ne pas dégrader
39:49le bâtiment. Après on a un système d'aspiration
39:51qui permet de capter toutes les fumées
39:53que ça peut dégager.
39:55Deuxième effet spectaculaire,
39:57à quelques mètres seulement, la traversée
39:59de champs magnétique, avec cette détonation
40:01à près de 120 décibels.
40:03Un effet qui surprend aussi.
40:05Déjà c'est très bruyant, on ne s'attend pas à ça,
40:07ça choque un petit peu.
40:09C'est vraiment un effet qui est un petit peu
40:11hors du commun. J'ai l'impression qu'on vient
40:13toucher la maîtrise de la foudre.
40:15Pour réaliser cet effet foudre,
40:17trois bobines Tesla sont utilisées.
40:19Elles ont la capacité
40:21de transformer l'énergie électrique
40:23en un spectacle visuel impressionnant.
40:25Pour protéger le public
40:27et limiter ses arcs électriques,
40:29cette cage de Faraday joue le rôle
40:31d'un bouclier grâce à sa structure
40:33métallique étanche aux champs magnétiques.
40:35La cage de Faraday
40:37est calculée de façon à ce qu'elle soit
40:39très très loin du visiteur
40:41pour ne pas qu'il y ait de problème.
40:43Mais en fait, quoi qu'il arrive, cette cage est vraiment planétaire.
40:45L'arc électrique va toujours chercher ce point
40:47d'évacuation au plus vite.
40:49Il va vraiment se connecter au plus près de la partie métallique
40:51pour pouvoir évacuer
40:53en toute sécurité l'arc.
40:55Des effets de flammes
40:57et des explosions répétées toutes les deux minutes.
40:59A chaque attraction,
41:01son lot de sensations.
41:03Une cadence qui nécessite des opérations
41:05de maintenance et de sécurité
41:07dont les spectateurs sont loin de se douter.
41:13Au maximum, on recense
41:15lors des pics de fréquentation 15 000 spectateurs
41:17chaque jour.
41:19Des attractions comme l'Extraordinaire Voyage
41:21ou Chasseurs de Tornades
41:23tournent jusqu'à 80 fois sur une journée d'exploitation.
41:27Pour la sécurité et le fonctionnement dans la durée du matériel,
41:29une équipe technique
41:31de 10 personnes veille en permanence.
41:33Chaque matin, 2 heures avant l'ouverture,
41:35se déroule l'inspection des plateformes
41:37comme ici sur l'Extraordinaire Voyage.
41:41On fait les tests de sécurité.
41:43On lance des procédures où elle vient faire ses propres autotests.
41:45Notamment sur le positionnement,
41:47sur le système de freinage.
41:49Si jamais il fallait que le système s'arrête,
41:51pour x raisons,
41:53le système s'arrête bien en sécurité.
41:55Une fois la mécanique vérifiée,
41:57place à des contrôles visuels et techniques
41:59suivant une checklist prédéterminée.
42:03C'est ce qui permet aujourd'hui de dire
42:05la machine est ok, elle a été checkée,
42:07on sait par qui, à quelle heure, et ainsi de suite.
42:09Et c'est ce qui permet de donner l'autorisation d'ouvrir
42:11aux visiteurs.
42:13Enfin, quelques minutes avant l'embarquement
42:15des visiteurs, ultime vérification
42:17des barres aux ceintures de sécurité.
42:21L'Extraordinaire Voyage est équipé d'une ceinture
42:23de sécurité ventrale avec des doubles détections
42:25de position.
42:27On assure que le visiteur est bien attaché.
42:29Les ceintures sont verrouillées.
42:35Si tous les voyants sont au vert,
42:37les attractions peuvent ouvrir.
42:39Les équipes techniques doivent, elles,
42:41pouvoir rester en alerte.
42:43C'est pour cette raison qu'elles sont parvenues
42:45à automatiser certaines opérations
42:47qui pouvaient s'avérer chronophages.
42:49Comme sous le dôme
42:51du restaurant Space Loop,
42:53afin de s'assurer de la fluidité du rail
42:55sur lequel roulent jusqu'à 2000 plats
42:57ou boissons chaque jour.
43:01Le concepteur a imaginé un petit robot
43:03auquel on vient ajouter des petites lingettes
43:05et on fait, à raison
43:07d'une à deux fois par mois,
43:09un nettoyage complet des rails
43:11pour atteindre
43:13une adhérence suffisante
43:15mais pas trop, justement, pour que
43:17les cassolettes ne partent pas trop rapidement.
43:25Sur scène, des dispositifs visent aussi
43:27à protéger opérateurs et comédiens.
43:29Pour chasseurs de tornades,
43:31l'acteur doit se trouver à proximité
43:33d'une porte de 4 tonnes et demie
43:35qui se ferme en quelques secondes.
43:37Pour éviter tout danger,
43:39un tapis de présence a été installé.
43:41C'est un petit tapis qui fait à peu près
43:4350 cm par 50 cm,
43:45qui a des capteurs
43:47et qui est relié à notre chaîne de sécurité.
43:49Et à un moment, dans le time code,
43:51on dit que la porte 1 va descendre
43:53uniquement s'il y a
43:55quelqu'un sur ce tapis.
43:57Donc l'opérateur doit être obligatoirement dessus
43:59pour se dire que je suis loin de cette porte
44:01et peut bouger en toute sécurité.
44:03Autre système, quelques secondes plus tard,
44:05ce même comédien court pour rejoindre
44:07un véhicule qui ne démarque
44:09à une seule condition.
44:11Ce n'est pas l'opérateur qui fait rouler le bulli,
44:13il est obligé d'être installé
44:15derrière le volant en fermant bien la porte
44:17en tenant deux boutons, qu'on appelle des hommes morts,
44:19sur le volant pour dire je suis installé,
44:21je suis bien présent,
44:23le véhicule peut se mettre en mouvement.
44:29Certaines interventions se révèlent plus délicates
44:31comme celles répétées ce matin
44:33sur l'attraction Danse avec les robots.
44:37On a dix robots qui sont synchronisés
44:39puis il y en a un à un moment donné qui a une défaillance
44:41donc il va s'arrêter.
44:43Les opérateurs qui sont présents et qui exploitent
44:45sont formés à ce qu'on appelle la télécommande.
44:47On a une télécommande où on peut prendre la main individuellement
44:49sur le robot et on vient ramener
44:51la visiteur tranquillement visible.
44:53Robot par robot c'est possible.
44:55Tous les trois mois,
44:57un scénario catastrophe est simulé.
44:59Une panne généralisée de courant
45:01avec des défaillances successives
45:03de tous les groupes électrogène et onduleur de secours.
45:07On est formé à l'évacuation manuelle.
45:09On a des systèmes qui permettent
45:11de ramener la plateforme manuellement
45:13et d'évacuer les gens en toute sécurité.
45:17En moins de 25 minutes,
45:19les passagers doivent pouvoir être libérés
45:21qu'ils soient bloqués la tête en bas
45:23sur un robot qui s'est brutalement arrêté de danser
45:25ou sur une plateforme en hauteur.
45:27Chaque nouvelle création
45:29est désormais conçue
45:31avec l'ambition d'intégrer
45:33les meilleures technologies environnementales.
45:35Pour optimiser
45:37ses ressources en énergie,
45:39consommer le moins possible,
45:41le parc s'est d'abord doté en 2022
45:43de cette thermo-frigopompe.
45:45Un système qui permet
45:47d'économiser chaque année
45:49200 tonnes de rejet de CO2,
45:51soit 100 tonnes
45:53par an.
45:55Vous allez avoir un gaz
45:57au sein d'un circuit fermé
45:59que vous allez venir successivement
46:01comprimer et détendre.
46:03Ça fonctionne comme un frigo en fait.
46:05Et cela va vous permettre
46:07d'avoir deux circuits sortant
46:09des thermo-frigopompes.
46:11Un pour permettre de la chaleur,
46:13donc du chauffage
46:15ou produire de l'eau chaude sanitaire
46:17ou bien du froid pour avoir effectivement
46:19les systèmes de refroidissement d'installation
46:21et de climatisation.
46:23La grande révolution
46:25vient surtout du circuit de l'eau
46:27de l'ensemble du parc,
46:29entièrement repensé
46:31dès l'ébauche du projet de l'Aquascope.
46:33Pour construire un parc aquatique,
46:35c'est un objet qui est énergivore,
46:37qui consomme de l'eau,
46:39comment on fait pour qu'il le soit le moins possible ?
46:41L'eau est une ressource
46:43de plus en plus rare
46:45avec les sécheresses successives.
46:47Or, pour remplir tous les bassins
46:49de l'infrastructure,
46:51l'eau est remplie de 500 mètres cubes d'eau au quotidien.
46:53On a la chance ici
46:55d'avoir des naphréatiques qui sont pas du tout en besoin d'eau,
46:57qui sont remplies en permanence,
46:59même en période de sécheresse.
47:01Donc on la prélève sur le site,
47:03on l'injecte dans les bassins de l'Aquascope.
47:05En permanence,
47:07cette eau est filtrée avec le système le plus abouti,
47:09englobant des filtres
47:11sous les bassins,
47:13actionnés en sous-sol par une forêt de ponte.
47:15On a une technologie
47:17de filtration à diatomée,
47:19c'est la technologie de la filtration la plus performante
47:21à la fois en qualité d'eau et à la fois en consommation d'eau.
47:23Typiquement,
47:25on vient filtrer des particules entre 2 et 5 microns,
47:27là où sur un filtre à sable,
47:29on va plutôt filtrer des particules
47:31entre 30 et 40 microns,
47:33donc on est beaucoup plus efficace.
47:37On consomme quasiment 100 fois moins d'eau
47:39qu'une filtration à sable classique.
47:41C'est un surcoût de 1,5 million pour tout vous dire,
47:43donc c'est vraiment un enjeu qui a été pris
47:45très au sérieux dès le départ.
47:49Chaque soir,
47:51c'est une obligation légale
47:53pour toutes les piscines en France,
47:5530 litres par baigneur
47:57doivent être vidé.
47:59Nous avons réfléchi
48:01à pouvoir recycler l'eau
48:03et du coup, cette eau va passer
48:05dans une bâche de déclaration,
48:07va ensuite passer à travers des jardins filtrants
48:09de 2000 mètres carrés
48:11qui sont en toute proximité du bâtiment aquascope
48:13et qui permettront donc à ces molécules d'eau
48:15d'être utilisées ensuite
48:17pour venir alimenter
48:19d'autres installations à proximité
48:21telles que l'hôtel ici pour les besoins éventuels
48:23et les apports en arrosage.
48:27Toute l'infrastructure a été faite
48:29pour que l'eau ne se perde jamais
48:31et revienne à l'état
48:33naturel de la meilleure des qualités possibles
48:35donc qu'elle retourne dans le clin,
48:37qu'elle arrive bien à proximité après avoir servi
48:39trois fois.
48:41Des investissements lourds
48:43mais qui permettent de mieux préserver
48:45l'eau précieuse et de répondre aussi
48:47aux attentes d'un public toujours plus en demande
48:49d'initiatives vertueuses.
48:55À trois semaines de la date
48:57fatidique, le chantier est terminé
48:59dans ses grandes phases.
49:01Il reste encore une somme de petites
49:03opérations avant le passage des commissions
49:05de sécurité.
49:07Il nous reste
49:09à désinfecter les bassins, grosse
49:11période de nettoyage, des finitions.
49:13Tu peux sortir de la zone dans combien de temps ?
49:15C'est le sprint final donc on est à fond,
49:17on se lève tôt, on finit tard
49:19et l'objectif c'est qu'on soit prêt à la date annoncée.
49:21Je crois qu'il y a un petit supplément
49:23d'âme au Futuroscope qui permet
49:25de décupler une énergie collective
49:27et puis de dépasser
49:29les challenges et les défis.
49:31Je crois que c'est ça aujourd'hui qui fait vraiment la différence.
49:35Dans cette dernière ligne droite,
49:37tous les effets vidéo peuvent
49:39enfin être testés.
49:41Les équipes présentent la grande promesse du projet
49:43et doivent incarner l'ADN du Futuroscope.
49:47C'est tout à fait cohérent
49:49avec toutes les images de synthèse qu'on a validées
49:51à la fin de la conception.
49:53On prend les photos, on prend la réalité,
49:55on est exactement dans ce qu'on imaginait
49:57donc on est hyper fiers, hyper contents
49:59d'avoir réussi à traduire les intentions artistiques
50:01dans la réalité.
50:03Les équipes sont partagées
50:05entre joie du travail accompli
50:07et appréhension avant l'ouverture au public.
50:0960 millions ont été investis
50:11et tous le savent.
50:13Une part de l'avenir du parc
50:15se joue dans ces prochaines semaines.
50:17Tant qu'on n'a pas vu le visage des enfants,
50:19tant qu'on n'a pas vu le visage des familles,
50:21on ne sait pas.
50:23Donc c'est ça qu'on va aller scruter
50:25avec de la curiosité, un peu d'anxiété aussi.
50:29Je vous avoue que je suis un peu émue.
50:31C'est un peu comme un bébé,
50:33c'est un peu comme un accouchement.
50:35On a porté le projet pendant très longtemps
50:37pour voir quelqu'un rentrer sur ce site,
50:39passer du bon temps,
50:41s'amuser.
50:43Vraiment, j'ai hâte.
50:45Je suis très émue.
50:47À peine le temps de souffler,
50:49Cap déjà sur la prochaine attraction majeure
50:51baptisée Bermude.
50:53Un roller-coaster aquatique,
50:55une première mondiale.
50:57Date d'ouverture prévue,
50:59printemps 2025.