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MusiqueTranscription
00:30Comme avant, allumer le soleil, être faiseur de pluie et faire des merveilles.
00:51Les grenouilles dans un rythme mondial, prient son vol pour gagner le ciel.
01:05Un jour, ou peut-être une nuit, près d'un jardin, j'aimerais s'en amener.
01:29Comme soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir.
01:44Un jour, ou peut-être une nuit, près d'un lac, je m'étais endormie.
01:57Comme soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir.
02:10Un jour, ou peut-être une nuit, près d'un lac, endormie.
02:25Comme soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir.
02:38Un jour, ou peut-être une nuit, près d'un lac, endormie.
02:52Comme soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir.
03:05Un jour, ou peut-être une nuit, près d'un lac, je m'étais endormie.
03:18Comme soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir.
03:48Tout se passait si vite, qu'on ne l'entendait pas.
03:55Près des paniers douciers de la salle des menteurs, une femme pleurait ses folles années trente.
04:07Et revoyait soudain des filets sont passés, des filets sont passés, des filets sont passés.
04:16Quand il est surgit, du fond de sa mémoire, du fond de sa mémoire,
04:24un âge oublié, un visage chéni, du fond de sa mémoire, son seul amour de femme, son seul amour de femme.
04:40À gare de la sortie de la salle des menteurs, froissant quelques billets de danser en tremblante,
04:52froissant quelques billets du bout de s'éloigner, quelques billets froissés pour en passer perdu.
05:01À gare de la sortie de la salle des menteurs, je ne m'avais éloigné qu'aux bouées déchirantes.
05:11Ses amours d'antan, rien ne me restait plus, pas même ce souvenir, aujourd'hui, disparaît.
05:30Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
06:00Cette fois, c'est le dernier voyage, pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage.
06:08Au printemps, tu verras, je serai de retour. Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour.
06:16Nous irons voir ensemble les jardins refleuris et déambulerons dans les rues de Paris.
06:24Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu, que tout le temps passé ne sera pas de guerre,
06:47que tout le temps perdu ne sera pas de pluie.
06:55Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà. Traque les feuilles mortes, brûle les feux des bois.
07:01À voir Paris s'quivre en cette fin d'automne. Soudain, je m'allongue, je rêve, je frissonne, je tente, je chavire.
07:07Comme la bandoulière, je vais, je viens, je vide, je tourne et je me traîne.
07:12Ton image me rend, je te parle, tu parles, mais j'ai le mal d'amour, j'ai le mal de toi.
07:22Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu, que tout le temps passé ne sera pas de guerre,
07:44que tout le temps perdu ne sera pas de pluie.
07:51J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours, j'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour.
07:57Si tu ne comprends pas qu'il est temps de revenir, je te ferai de nouveau des beaux souvenirs.
08:03Je reprendrai la route, le monde de mes merveilles, j'irai me réchauffer à un autre soleil.
08:08Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, je n'ai pas l'averti des fleurs de parrain.
08:19Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu, que tout le temps passé ne sera pas de guerre,
08:41que tout le temps perdu ne sera pas de pluie.
08:54Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu, que tout le temps passé ne sera pas de guerre,
09:01la vie effaçant toute chose, je veux dans mon cœur qu'un souvenir appose plus fort que l'autre amour.
09:18Le souvenir du chemin où, tremblant, tout est perdu, un jour j'ai senti sur moi brûler tes mains.
09:39Je vous cherchais toujours, je m'imperdus, vous n'êtes plus les fausses écorces en son.
09:59Chemin qui désespère, chemin de souvenir, chemin de premier jour,
10:16chemin de premier jour d'amour.
10:46Applaudissements.