Marc Menant rend hommage à Jean-Pierre Descombes dans "Eliott Deval sur Europe 1"

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00:00Et pourquoi vous êtes dans ce studio Marc ? Parce que vous avez collaboré avec Jean-Pierre Décombe.
00:06J'ai présenté les Jeux de 20 heures pendant trois ans, les trois dernières années des Jeux de 20 heures,
00:12et Jean-Pierre était celui qui était dans la foule.
00:15Et je dois dire que le contact avec le public était sans doute sa façon d'envisager l'existence,
00:23c'est-à-dire donner de l'amour, donner de la complicité, d'être dans la générosité.
00:28C'est le garçon le plus charmant que je n'ai jamais rencontré.
00:31Dans ce métier, il y a parfois des petites haines, des jalousies, enfin bon,
00:35c'est pas toujours on se tape sur l'épaule, mais avec lui, c'était l'embrassade fraternelle.
00:42C'était le garçon qui faisait attention à tout, et un humour débordant,
00:48c'est-à-dire qu'on passait son temps à pleurer de rire.
00:51Mais avec vous aussi on passe son temps à pleurer de rire.
00:54Ça ne m'étonne pas que...
00:57Comme à chaque fois, c'est ce que je dis, et on dit tout autre aux auditeurs ou aux téléspectateurs
01:02quand c'est sur CNews, en fait je vous ai croisé, je vous ai appelé, pardonnez-moi Marc,
01:07et je vous ai annoncé la disparition de Jean-Pierre Décombe.
01:11Et je vous ai dit mais venez lui rendre hommage parce que je suis sûr que cette voix,
01:14cette émission, elle parle à des centaines de milliers d'auditeurs.
01:18Il y avait 5 millions de téléspectateurs tous les soirs.
01:20Combien ?
01:205 millions tous les soirs.
01:215 millions de téléspectateurs.
01:24Et c'était quoi le cœur de l'émission à ce moment-là ?
01:28Alors il y avait 3 invités qui étaient souvent des chansonniers, des chanteurs.
01:32On a reçu, on a été les premiers à recevoir Céline Dion,
01:35on a reçu Richard Cochiante,
01:38puis vous aviez Jean Amadou,
01:40vous aviez toute cette brochette de gens qui faisaient de l'humour leur quotidien.
01:46On tournait les événements en dérision,
01:49et alors il y avait des jeux de français.
01:51Aujourd'hui la langue elle est là, elle se perd.
01:53Il n'était pas question de langue inclusive.
01:55Non.
01:56C'était de, par exemple, aussi interpréter un adjectif.
01:59Et tout ça sous le contrôle de Maître Capello.
02:02Il y avait le Nouran.

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