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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 30/06/2024.

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Sport
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00:00C'est l'équipe du soir, l'Espagne qualifiée pour les quarts de finale, l'explication magnifique qui aura lieu ce vendredi le 5 juillet prochain à Fulgart avec l'Allemagne, pays haute.
00:22L'Espagne ce soir s'est imposée 4-1 contre cette géorgique quand même qui est épatante.
00:27L'équipe de Willis-Agnol est donc éliminée mais sort vraiment la tête haute de cette compétition et puis on aura la qualification sur le fil de l'Angleterre avec une légalisation dont on va vous parler, celle de Jude Bellingham.
00:40Présentation pas si express que ça ce soir puisqu'on a le temps, il n'y a pas eu d'orage et il n'y a pas eu de temps qui a été perdu.
00:47Le président et l'élégante de l'équipe du soir, Johan Mikko, bonsoir.
00:50Bonsoir.
00:51Vous allez bien Président ?
00:52Ça va mais j'ai vu qu'il n'y avait pas de quiz donc ça va un peu moins bien.
00:55Oui mais il y a le Tour de France, il y a beaucoup d'actualités, c'est chargé.
00:59Pas de problème, merci beaucoup.
01:01Avec plaisir.
01:01Vous restez ?
01:02Oui.
01:02Oui vous restez.
01:04Emile Gillet, votre ami en régime, dit de toute façon que vous êtes nul au quiz.
01:07Voilà, je préfère comme ça qu'il y ait un peu de transparence.
01:10Je vous présente votre ville-peuple, Rico Blanco de La Plata, bonsoir.
01:14Bonsoir.
01:15Bon ce soir l'Espagne vous a enchanté j'imagine, on va débriefer ça.
01:18C'est du football de haut vol et peut-être pas suffisant pour gagner.
01:23Attention ce qui est un peu long dans vos explications, vous pourriez vous faire mordre les mollets
01:27par la hyène de l'équipe du soir.
01:28Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.
01:30C'est vrai ?
01:30Quand je le voyais à travers la télé, non mais tu y es de moins en moins, ça m'inquiète.
01:36Je sais, t'as raison.
01:38C'est mon émission, c'est ma chaîne, c'est mon groupe.
01:40Voilà, j'ai Marie-Edwina Mori qui veut vous parler dans quelques minutes.
01:45Attention Etienne, nous avons Hervé Penaud, un chanteur, un baladin, regardez, regardez.
01:51Bonsoir à toutes et à tous, quel bonheur d'être avec vous.
01:54Il y a eu des bons matchs aujourd'hui.
01:55Il y a eu des bons matchs ?
01:56Ah oui.
01:57Il y a eu des résultats moyens mais...
01:59Il y a eu des bons matchs quand même, d'accord, très bien.
02:01Et Nabil Zelli, t'es dans la place.
02:03Bonsoir mon Fenech, comment ça va avec l'Espagne ?
02:06Ça va bien, pour l'instant tout va bien.
02:09Pour l'instant tout va bien, il n'y a pas de problème.
02:11Pour les infos, c'est Camille Macalli ce soir.
02:14Bonsoir Camille, donc évidemment la calife de l'Espagne en image.
02:18Et puis ce qu'il faut retenir également de l'actualité de ce dimanche,
02:20c'est avec vous Camille, allez au boulot.
02:23Une belle victoire de la Rora, 4 buts à 1.
02:2518ème minute, on commence avec une contre-attaque de la Georgie.
02:28Mikotadze qui oriente à droite, Kakabadze qui s'entrefend.
02:31Le normand marque contre son camp, la Georgie ouvre le score.
02:35Nico Williams à gauche, centre en retrait.
02:37Rodry contrôle du droit et croise du gauche.
02:39Égalisation juste avant la pause.
02:4151ème minute, suite à un coup franc de l'Espagne, Yamal s'entre-droit.
02:44Ruiz conclut de la tête.
02:4675ème minute, Femme Bienne-Ruiz adresse un long ballon sur Williams
02:50qui s'amuse et marque en force.
02:51Et puis l'Espagne qui en remet une couche avec un bel enchaînement de Dani Olmo.
02:554 à 1, score final, on l'a dit, le choc.
02:58Ce sera vendredi, l'Espagne affrontera l'Allemagne.
03:01Deuxième étape du Tour de France et Tadej Pogacar s'empare déjà du maillot jaune à Bologne.
03:08Et encore un Français à l'honneur aujourd'hui.
03:11On ne s'arrête plus après Romain Bardet.
03:13Kevin Vokelin s'impose après un magnifique numéro.
03:16Première victoire pour son premier tour.
03:19À trois semaines des Jeux Olympiques, les Voléais français frappent un grand coup en Pologne
03:23après avoir renversé l'Italie, la Pologne.
03:26Les Bleus de Jean-Patrice s'imposent 3-7 à 1 face au Japon
03:29et décrochent l'or avant de défendre leur titre olympique à Paris dans quelques semaines.
03:36T'as une bonne augure, franchement.
03:38Quel exploit, bravo.
03:40Deux questions sur la qualification de l'Espagne.
03:42La deuxième, elle est classique, c'est le MVP.
03:46Quel joueur, voyez-vous, MVP de cette rencontre ?
03:49C'est partagé parce qu'on a vu beaucoup de talent.
03:51Et puis ce soir, l'Espagne nous avait laissé sur une très belle impression au premier tour.
03:55Mais là, c'est le basculement.
03:57C'est une autre compétition qui commence, comme dirait Didier Deschamps.
04:00L'Espagne devient-elle le grand favori de l'euro ?
04:03Habillage à l'espagnol.
04:06Et Hervé Penaud va répondre à cette première question par un oui ou par un non ce soir-là.
04:10Je vais me mettre un rien de son but, pas tellement plus.
04:12Je vais me mettre Nico Williams.
04:14Non, la question, c'est est-ce qu'ils sont favoris de l'euro ?
04:16Ah, je ne comprends pas le MVP.
04:17Ah, je ne comprends pas le MVP.
04:18Un favori de l'euro aussi ?
04:20Alors, l'Espagne devient-elle le grand favori de l'euro ?
04:22La réponse, Nico Williams.
04:23Oui.
04:24OK, merci beaucoup.
04:25Il suit quand même l'émission.
04:25Hervé, l'émission a commencé, mon piquet.
04:28Mais non, vous m'avez parlé tout à l'heure.
04:29Non, je précisais la deuxième question, mais la première était là.
04:33Je pensais avoir été clair, mais c'est moi.
04:35Je vous transmets mes excuses.
04:37C'est moi, c'est moi.
04:38Nabil Jelit ?
04:39Non.
04:40Non ? OK.
04:41Eric ?
04:44Il y a quand même des équipes derrière.
04:46Mais je vais dire oui.
04:47Oui, OK.
04:48Etienne ?
04:49C'est un souhait et un prono.
04:51Un souhait et un prono, c'est un double oui.
04:54Il y avait des problèmes pour lancer le jingle.
04:57On en a reparlé après l'émission.
04:58Je ne sais pas ce que vous avez fait, mon cher Joan.
05:01Vous regardez la caméra, puis voilà.
05:02Vous créez, vous lancez tout ça.
05:04Jingle.
05:07Ah, là, c'est mieux.
05:08C'est mieux.
05:08Ah, là, c'est mieux, là.
05:09Là, c'est mieux.
05:10Eh bien, Nabil, vous êtes le seul à avoir dit non.
05:12Nabil, est-ce que vous voulez affronter Rico, Etienne ou Hervé ?
05:16Je vais affronter Hervé pour une raison,
05:19parce qu'il ne comprend pas les questions.
05:21Je vais lui donner plus de chance.
05:22OK, très bien.
05:23L'Espagne devient-elle le grand favori de l'euro ?
05:26Ce soir, une nouvelle démonstration,
05:28mais en match et en élimination directe.
05:30Vous répondez non.
05:32Ben voilà, l'habillage est prêt.
05:34Non.
05:35Pourquoi ?
05:36Non, mais il n'y a pas un favori.
05:37Pour moi, il y a des favoris.
05:39Et puis, de toute façon, on va être fixé sur le prochain match face à l'Allemagne.
05:42Certains avaient déjà enterré l'Allemagne après son match poussif contre la Suisse.
05:46Mais on a vu que la Suisse était une très bonne équipe.
05:48Il y a le Portugal qui est également intéressant dans ce qu'ils proposent.
05:52Alors évidemment, elle est séduisante, cette équipe.
05:54Mais l'Allemagne, ça va être quand même une autre histoire, un autre niveau.
05:57Et je rappelle que l'Espagne va jouer l'Allemagne à l'extérieur en Allemagne.
06:01Donc pour le coup, pour moi, je ne peux pas dire définitivement que c'est les favoris.
06:05OK, mais il y a encore un petit peu de nuance du côté de Nabili pour vous.
06:09Oui, mais à un moment, on fait une émission, il faut se mouiller.
06:12Bon, et pour se mouiller, l'équipe la plus forte,
06:14celle qui est la plus séduisante, la plus impressionnante,
06:17avec des joueurs qui sont capables de faire des différences.
06:18Ils ne prennent pas de but, ils ont pris un but ce soir, mais un CSC.
06:21C'est une équipe impressionnante, c'est l'Espagne.
06:24Quand on a vu toutes les autres équipes, justement, on a vu des failles, des défauts,
06:28à la fois dans la qualité collective, parfois dans la qualité individuelle.
06:31Du côté de l'Espagne, on a l'impression que tout le monde maîtrise son jeu.
06:34Et c'est une équipe qui s'avance comme favori.
06:36Alors, est-ce qu'elle gagnera ? C'est un autre débat.
06:38Mais en tout cas, elle a tout pour être la favorite de ce tournoi-là.
06:41Une seconde, il vous reste une seconde, Nabil.
06:43Personnel, merci. Ou avez-vous quelque chose à nous dire ?
06:45Non, mais moi, je ne suis pas ici pour donner des notes artistiques.
06:51Ils ont tout gagné.
06:51Vous ? Non, mais si, vous êtes un esthète.
06:54Non, mais ce n'est pas toujours la meilleure équipe qui va au bout dans le contenu.
06:56On le sait très bien, c'est rare.
06:58Sinon, on n'aurait jamais rien gagné.
07:01Je vous remercie, je vous remercie.
07:02Je suis déporté en tant que ça, ce n'est pas la peine.
07:03L'Espagne devient-elle le grand favori de l'Euro ?
07:05Sur le site de l'équipe, vous votez soit Hervé, soit Nabilou.
07:08Et puis, le président va trancher.
07:11Non, mais par rapport à ce qu'on a vu depuis le début de la compétition,
07:15je pense que oui, ils deviennent les grands favoris de cet Euro.
07:19Par rapport au style de jeu, le problème qu'ils avaient,
07:22ils avaient tendance à être pris souvent en contre et à être en difficulté.
07:26Je trouve qu'ils l'ont moins, même s'il y a eu un coup ou deux.
07:28On sait que la qualité aussi des attaquants géorgiens en contre.
07:31Mais sinon, dans l'ensemble, c'est une vraie maîtrise sur ce match-là.
07:34C'est à la fois très fort défensivement.
07:37Au milieu, c'est quand même d'un niveau exceptionnel.
07:40Et puis offensivement, ils ont deux joueurs de talents exceptionnels
07:42sur les côtés qui peuvent faire la différence.
07:45Donc, c'est très difficile à défendre face à eux.
07:47Et en plus, c'est une équipe qui est quand même très agréable à voir jouer,
07:50très technique, très spectaculaire.
07:52Donc, pour tout ça, je dis que oui, aujourd'hui, avant l'Euro,
07:55je me disais qu'ils faisaient partie de ces équipes-là.
07:58Et après quatre matchs ?
07:59Après ces huitièmes-là, ce qu'ils ont fait en poule et tout,
08:02je les mets devant un peu toutes les autres équipes.
08:05– On va sur la droite du plateau y retrouver, on va dire,
08:08je pensais que c'était le plus espagnol, c'était Rico,
08:11sans du barsac ou de l'envol.
08:12Eh bien, finalement, avec la réponse, la première réponse d'Etienne Moatis,
08:15c'est un double oui, parce que c'est à la fois un constat et aussi un souhait.
08:19J'aimerais que vous développiez sur le souhait.
08:21C'est par rapport à cet Euro, ce que vous avez dans cet Euro ?
08:24C'est un souhait ?
08:25– Oui, bien sûr, parce que c'est extrêmement agréable de voir une équipe,
08:28je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit sur la qualité du jeu de l'Espagne,
08:30qui est quasiment exceptionnelle depuis le début de la compétition,
08:33et l'idée qu'elle puisse aller au bout en produisant ce jeu-là,
08:36pour le football, ce serait sympa aussi.
08:39C'est-à-dire que c'est agréable de voir des équipes,
08:42quand c'est la vôtre, gagner, c'est vrai,
08:43mais c'est encore plus agréable de voir une équipe qui produit quelque chose,
08:46qui propose un football hyper spectaculaire, ultra collectif,
08:51et qui a gommé quelques petits défauts qu'elle avait,
08:53quand elle pouvait ronronner, parfois devenir ennuyeuse.
08:55Aujourd'hui, elle est aussi capable d'avoir de la vitesse sur les côtés,
08:59d'avoir de la maîtrise, d'avoir de la transition à certains moments aussi,
09:03et quand vous regardez le banc aujourd'hui de l'équipe d'Espagne,
09:06c'est exceptionnel, donc c'est vrai qu'on a plutôt envie,
09:09même si on soutient quand même l'équipe de France,
09:10on a quand même envie que ce n'est pas l'équipe de France,
09:12ce soit cette équipe-là qui aille au bout.
09:14– Éric, qu'est-ce que vous apprends de ce match-là ?
09:16Est-ce que vous pensez, là, que ce soir, face à l'RJ,
09:19à certains moments de la partie,
09:21et notamment lorsque le score n'était pas acquis, il y a eu 0-0 et tout ça,
09:24vous vous dites, tiens, il y a un test, il y a un petit truc,
09:26comment va répondre cette Espagne ?
09:28Qu'est-ce que vous apprenez de cette histoire-là ?
09:29– Quand on a vu le match en Angleterre, avant, et mener 0-1 avec ce but,
09:34tout se dit, quelque part, est-ce que l'Espagne va être capable de renverser ?
09:38Ils ont mis du temps, mais ils ont un ADN commun, ils ont des principes de jeu.
09:42De La Fuente, l'entraîneur, a pris la succession,
09:44n'oublions pas, après la Coupe du Monde, de Luis Enrique,
09:47on s'est moqué d'eux en disant qu'ils n'avaient pas trop d'attaquants.
09:50Aujourd'hui, tout le monde l'a dit,
09:52Nico William, c'est titulaire à gauche,
09:56Lamine Yamal, 16 ans et demi, à droite, ça met de la verticalité,
09:59ils ont toujours l'emprise du milieu, avec Rodry et Pedric,
10:03qui a été très bon pour moi, parce qu'ils se mettent dans les interlignes.
10:07Et puis, il y a la charnière française, on ne donnait pas 2 euros.
10:12– Ça ne ressemble pas au point faible de l'équipe, ça ?
10:14– Non, non, non, c'est des workers classe héros,
10:18ça veut dire qu'on se fout de leur gueule, ils sont partis,
10:20on ne les connaissait pas, on les a découverts…
10:23– Non, non, non, c'est un peu plus assidu.
10:25– Ça n'importe, on sait qui c'est, le normand,
10:27Damien De Gaulle nous en parle déjà depuis 2-3 ans.
10:29– Non, mais le normand, on l'a découvert, entre guillemets,
10:31à la Real Sociedad, la porte, pas d'apparition,
10:34Deschamps ne le calculait pas, bon, il avait peut-être 5-6 mecs devant,
10:38il faut être sérieux, et il est assidu,
10:40il lui a fait comprendre qu'il ne le ferait plus jouer,
10:42et donc on se demandait, bon, tout ça pour dire que,
10:45pour moi, cette équipe espagnole, j'aime parce que,
10:48moi, je la trouve dans l'ADN de tout ce que j'ai vu,
10:51un milieu fort, des passes, des redoublements, de la vitesse,
10:54maintenant, ça suffira pour gagner, j'en sais rien, il a raison,
10:58mais aujourd'hui, c'est quand même le favori, 4 matchs, 4 victoires,
11:01ils savent où ils vont, quand ils changent des joueurs,
11:03ils ne changent pas de système, Fabien Nourris prend de la dimension
11:07qu'on ne connaissait pas, suite à la saison du PSG,
11:10mais là, en équipe d'Espagne, il est peut-être en confiance installée,
11:12puis surtout, c'est de la foineté, parce qu'il connaît beaucoup de jeunes,
11:15il met des jeunes, et il a su faire la transition.
11:18– Je reviens à un superbe portrait de cette nouvelle Espagne de Nuist,
11:22non, mais moi, il y a un truc, est-ce que ce soir,
11:24la Géorgie, qui est 74e au classement FIFA,
11:27à un moment, vous vous êtes dit, tiens, il y a un test,
11:29et comment il veut répondre ? Non, il n'y a pas eu de test pour vous là ?
11:33– Pas de test dans le sens où est-ce qu'on a pensé
11:35que la Géorgie pouvait renverser l'Espagne ?
11:37– Bah, 0-1, 0-1…
11:39– Ce n'est pas l'Angleterre, le test, il a été pour l'Angleterre.
11:41– C'est la circonstance du match qui fait que la Géorgie mène au score,
11:44et finalement, le match, il peut se terminer à 7 ou 8-1 quand même.
11:47– Alors, je reprends ma question, comment imaginez-vous 100-100 ?
11:51– Parce qu'ils ne l'ont pas mené au score,
11:53ils n'ont pas changé leur philosophie de jeu, donc c'est un vrai test.
11:56– Et comme dirait un des grands penseurs de ce jeu,
11:59Joan Mikou, on peut aussi défendre en ayant le ballon et en étant offensif,
12:06et quand tu regardes cette équipe d'Espagne,
12:07ce que Nabil s'interroge sur le niveau des deux défenseurs centraux,
12:10moi je les trouve plutôt pas mal en plus, les deux,
12:12je trouve qu'ils sont d'un très bon niveau, d'abord en club,
12:16ils montent des choses et en sélection, c'est assez cohérent,
12:19mais surtout, ils ne concèdent très peu, quasiment pas d'occasion en fait, les Espagnols,
12:23donc pour les mettre en difficulté, il faut déjà avoir un peu le ballon,
12:25et c'est assez exceptionnel la maîtrisation et la vitesse au cycle.
12:30– Mais c'est vrai que la Géorgie a joué en bloc bas,
12:33c'est plus facile pour les Espagnols, c'était 5-4…
12:37– Non, mais en fonction de leur qualité.
12:38– Il y avait deux lignes, il y avait 4, 5, et puis deux mecs,
12:41ils les laissaient venir, c'est pour ça que les Espagnols
12:44ont récupéré un maximum de ballons dans le camp adverse.
12:46– Tu dis que c'est plus facile pour l'Espagne, alors que tout le monde dit
12:47que quand c'est bloc bas, c'est hyper dur à jouer une équipe de bloc bas.
12:49– Non, mais pour les Espagnols, non.
12:51– Non, mais on en parlait, ils ont un peu plus d'idées que nous sur le jeu,
12:53quand ils ont un bloc bas, ça les a mis un peu loin.
12:55– Si il y a une équipe, tu peux lui reprocher l'avancement,
12:58la manque d'efficacité, c'est ce qu'on leur…
13:01– Mais les mille passes, ils les font, les 70% ils les ont, ils n'ont pas peur.
13:04– Mais ils les faisaient avant et tout le monde disait que ça ronronnait.
13:06– Non, mais là, ils mettent un peu plus de vitesse peut-être sur les ailes,
13:10c'est ça aussi, l'incertitude du jeu.
13:12Mais quand ils pressent les ballons et qu'ils les récupèrent dans le camp adverse,
13:15les Georgiens ont été étouffés, après ils ont fait un super go-fast,
13:20c'est-à-dire une contre-attaque, un but contre son camp,
13:22il y a un zéro, tu te demandais comment c'était possible,
13:24et là, il y a eu le match.
13:25– Non, mais là, on parlait par rapport aux défenseurs centraux,
13:28mais les défenseurs centraux n'ont pas pu être mis en difficulté ce soir,
13:31parce que quand vous avez deux joueurs, parce qu'ils ont défendu en plus,
13:33les deux attaquants…
13:35– Quand ça part à 2000 à l'heure, c'était pas mal.
13:38– Oui, mais la difficulté pour ces deux attaquants,
13:41c'est de jouer quand même très bas dès le départ,
13:43de travailler à la récupération et de repartir sur des springs de 60 mètres.
13:46– Pardon, mais ils ne sont pas surpris, quand vous dites finalement,
13:50moi je cherche un petit peu le profil d'une équipe
13:52qui pourrait éventuellement poser des difficultés ou finalement battre l'Espagne.
13:57– Non, mais même la France.
13:58– Et ce serait d'exister à la récupération et d'avoir des projections, on va dire, rapides.
14:03– Et de la vitesse devant, et là, le problème, ils ne l'avaient pas,
14:06parce qu'à partir du moment où vous avez deux joueurs…
14:08– On avait deux ou trois séquences où c'était pas mal.
14:10– Oui, parce que les Espagnols étaient très hauts,
14:13mais il manquait peut-être de la vitesse quand même pour leurs attaquants,
14:16pour pouvoir faire des différences, pour jouer dans le dos de la défense.
14:18C'est pour ça qu'ils n'ont pas été tellement testés.
14:19– Je suis surpris quand même, je ne partage pas ton avis sur les deux attaquants,
14:23ils ont gardé du gaz, les autres défendaient,
14:26mais eux, Sagnol avait dû leur dire, vous, on l'a vu, vous gardez du jus,
14:30vous êtes là au premier rideau, mais souvent ils étaient transversés,
14:34c'est les autres qui prenaient les vagues,
14:36et vous, on va vous solliciter pour mettre du gaz,
14:38parce que les mecs en avaient sur les côtés, ils n'avaient que ça,
14:41c'était pas un rouroi football, mais de contre-attaque, il n'y avait que ça à faire.
14:46Et puis juste une chose, il faut le dire, ils ont eu deux jours de moins de récup.
14:50Et là, les Espagnols, quand même, ça les favorise au maximum, je suis désolé.
14:54– Quand on les met ultra-favoris ou grands favoris, de l'or et tout ça,
14:57est-ce que vous voyez encore une équipe en lice capable d'enquiquiner ces Espagnols ?
15:01– Oui, bien sûr.
15:02– L'Allemagne, bon, l'Allemagne, ok, c'est capable.
15:04– Mais la France…
15:05– Si tu laisses le ballon à l'Espagne, tu fais bloc bas, tu récupères,
15:07tu peux aller très vite en contre aussi.
15:09T'as une équipe qui est capable de faire ça.
15:10– Donc, en fait, la méthodologie, ce n'est pas d'essayer d'avoir la possession, c'est de…
15:15– L'Allemagne est capable aussi, parce que c'est un peu le même esprit,
15:18c'est le même jeu, et puis il va y avoir des espaces un peu partout, quoi.
15:20Donc, ils sont capables, les Allemands, de trouver des situations offensives.
15:24– Ils sont sur tous les joueurs pour ça.
15:25– Et puis, il y a des qualités individuelles, des Moussiala, des Geertz,
15:27qui sont capables individuellement aussi de faire des prises.
15:29– Ils sont moins forts à la perte, quand même, non, ces Allemands ?
15:31– À la perte de balle ?
15:32– À la perte de balle.
15:33– De l'adversaire ou de…
15:34– Non, à eux, à leur propre perte de balle,
15:36je trouve qu'ils sont plus facilement transpercés,
15:39plus facilement à mettre sur les talons, je trouve.
15:42– Ils ont montré moins de choses.
15:43– S'ils ne corrigent pas ça…
15:44– Mais déjà, collectivement, ils sont forts, les Espagnols.
15:46Parce que moi, ce qui était impressionnant, ce soir,
15:48c'est quand même d'être capable de se procurer autant d'occasions
15:51dans une défense renforcée.
15:51Parce que tu parlais, tu disais, jouer des blocs bas, c'est dur,
15:53mais contre toutes les équipes, c'est dur.
15:55Mais créer, quoi, les dix occasions, quasiment, dans le match, c'est énorme.
15:58C'est-à-dire, sur la vitesse de jeu, sur des passes rapides…
16:02– Et puis surtout, il y a une variété dans leurs attaques.
16:05Parce qu'on parle des côtés, bien sûr,
16:06c'est ce qui saute aux yeux, un peu, ce soir.
16:08Et ça, c'est passé aussi dans l'axe.
16:10Ça fait des combinaisons avec Pedry, moi, j'ai adoré aussi, ce soir.
16:13À chaque fois qu'il fait une passe, il illumine un peu le jeu.
16:16Et le premier but vient de l'axe, quand même, quoi.
16:18Ça prend sur un côté, ça revient dans l'axe avec la frappe.
16:20Donc, il y a du jeu, il y a beaucoup de variété dans leur jeu.
16:23– Pour confirmer ça, sur le jeu, la variété, l'alternance,
16:25les quatre buts, ce ne sont pas les mêmes.
16:27Il y a de la contre-attaque, il y a de l'alternance,
16:30il y a du jeu en première équipe sur le but de Ruiz,
16:33il y a un but en dehors de la surface, 4-1 de Lowe.
16:37– Il a un 11 de départ très clair, très net.
16:39– Une hiérarchie, oui.
16:41– Non, mais c'est important, à ce moment-là, de la contre-attaque.
16:43– Non, mais je pense aux Français, c'est pour ça que j'aurais…
16:45– Oui, c'est l'entité, lui aussi, il dit ça, il pense aux Français.
16:47– Il a un système, il s'y tient, finalement, il y croit,
16:50il n'est pas obligé de changer à chaque match.
16:53Il a un 11 de départ parce qu'il a fait des vrais choix
16:55qui n'étaient pas forcément évidents à tous les postes.
16:57Il les a faits, c'est des réussites.
16:59Quand on suit le Paris Saint-Germain et qu'on voit Fabienne Ruiz,
17:02qu'on voit en sélection, ce n'est franchement pas le même.
17:04Donc, ça doit vouloir dire aussi qu'il s'épanouit dans ce jeu-là
17:07et qu'en tout cas, son entraîneur, son sélectionneur,
17:09considère qu'il apporte quelque chose, c'est d'ailleurs le cas.
17:12Donc, je trouve qu'il y a beaucoup d'éléments qui plaident en France.
17:14– C'est-à-dire qu'il y a des équipes qui arrivent à l'Euro,
17:16qui ne savent pas trop comment elles vont jouer,
17:17et puis, suivant comme ça évolue dans l'Euro,
17:19on fait bouger le truc.
17:22– Ça peut arriver.
17:23– Camille McAlee parle le georgien couramment,
17:25elle a fait évidemment tous les médias georgiens,
17:28c'est en cyrillique…
17:30Ah non, c'est l'Espagne !
17:32– C'est plus facile, c'est plus facile !
17:35Alors, les médias espagnols qui ne sont pas forcément d'accord
17:37avec ce que disait Etienne, pour eux, c'était un vrai choc,
17:40un vrai premier test, en tout cas pour cette Espagne.
17:43Mundo Deportivo nous dit que l'Espagne réagit très bien
17:45après avoir été bougée, notamment en première période,
17:48et file en quart de finale.
17:50As parle d'un choc avec plein de buts et places à l'Allemagne.
17:54Donc là encore, pour eux, c'était déjà un petit choc.
17:56En revanche, Marca montre toute sa confiance,
18:00tout son optimisme avec l'Aurora, tremble Allemagne.
18:05– Attention, parce que depuis 2012, l'Espagne se prend des gadins,
18:09on se souvient de 2014, 2016, 2018, 2021 et 2022.
18:15Là, on se dit, est-ce que ce genre de match,
18:17il y a encore quelques tournois,
18:18c'est un match que peut-être l'Espagne aurait perdu ?
18:21Se serait laissé embarquer dans une prolongation ?
18:23– Non mais déjà, c'est pas la même équipe, on ne peut pas comparer.
18:27– Mais non, mais c'est pour mesurer aussi l'évolution du jeu de l'Espagne.
18:30– La différence, c'est que ce n'est plus une équipe de hand en fait.
18:34C'est-à-dire que s'ils sont menés à zéro,
18:36à un moment, les équipes, elles ont trouvé la parade,
18:38comme par rapport à l'Allemagne aussi,
18:39qui était un peu dans ce registre-là d'équipe de possession.
18:42Là, c'est vrai qu'Éric, à juste titre, rappelle qu'ils ont des profils
18:45sur les côtés qu'ils n'avaient pas par le passé,
18:47qui changent de rythme avec un qui est en rupture
18:49et l'autre qui prend la profondeur.
18:51Nico Williams, qui d'ailleurs crève l'écran,
18:52parce qu'on parlera peut-être à l'heure du MVP probablement.
18:55– Oui, mais Williams, il est déjà à la Coupe du Monde en 2022.
18:58– Pas avec ce rendement-là en tout cas.
18:59– Ah non, pas avec ce rendement, il était là.
19:00– Il n'est pas sur le terrain aussi si souvent.
19:02– Il n'était pas tout le temps en situ.
19:03– Voilà, donc ce n'est pas exactement la même configuration.
19:06Mais là, ce soir, pour être direct,
19:08moi j'ai vu les deux matchs là, Angleterre-Slovakie et Espagne-Georgie.
19:12– Ça tombe bien, il a fait bon boulot, c'est bien.
19:14– À aucun moment, je me suis dit, l'Espagne ne va pas retourner le truc.
19:21Angleterre-Slovakie, on l'a tous vu venir le truc,
19:22c'était en train de s'enliser, etc.
19:25Mais là, même quand ils prennent le but, très vite,
19:27en fait, ils récitent tellement leur football,
19:29ça va tellement vite, ils créent tellement de situations,
19:32tu dis que ça va finir par passer.
19:33Et en plus, la Georgie, qu'on le veuille ou non,
19:35c'est une équipe qui est quand même un peu fatiguée.
19:37– C'est pour ça aussi que moi je dis que c'est un souhait,
19:39parce qu'en fait, quand tu regardes au départ l'effectif espagnol,
19:44puisqu'il y en a même qui se moquent comme Nabil
19:46de leurs deux défenseurs sans-soupir.
19:47– Je ne me suis pas moqué, j'ai émis des réserves.
19:50– Il s'interroge, il s'interroge.
19:53– Il a un peu moqué.
19:54– Non mais j'ai entendu des choses ici,
19:55j'espère qu'on les a répétées, mais ça pourrait faire mal.
19:58– Éric Laporte, il est en sélection espagnole
20:01parce qu'il n'était pas pris en sélection française.
20:04Le Normand, la question ne s'est même jamais posée,
20:06de savoir qu'on pouvait venir jouer avec l'équipe de France.
20:09Et quand tu regardes, à part 3-4,
20:12ce n'est pas forcément à la base des joueurs
20:14dont tu te dis que ce sont des joueurs de classe mondiale.
20:16Mais tu as un projet de jeu, tu as quelque chose qui se passe.
20:19– Il faut quand même redire que tu es Rodry, tu es Ayaral, tu es Rodriens.
20:24– 4-5, les deux défenseurs centraux,
20:27évidemment, c'est l'équipe d'après Nabil.
20:29– Non mais attends, je n'ai jamais dit ça.
20:31– Carvaral, je sais qu'on n'est plus dans une société
20:35où il y a l'art de la nuance.
20:36– Fabienne Ruiz, on le considère comme un joueur
20:39assez moyen au Paris Saint-Germain, etc.
20:41– Ce qui est vrai, quand il joue avec le PSG, il est moyen.
20:43– Et entre guillemets, ils n'ont pas vraiment d'avant-centre de classe mondiale
20:48comme normalement une sélection qui veut gagner un grand moment.
20:50– Ils sont des mecs comme en humour.
20:51– Oui, mais tu veux dire que c'est comme toutes les équipes.
20:52Il y a 2-3 joueurs qui sont un peu moins bien que les autres.
20:55– C'est le foot de sélection.
20:56– Ce n'est pas l'équipe dont, au départ, tu te dis
20:57que sur ses individualités, elle va faire la différence.
21:00Elle est obligée d'avoir un projet de jeu et elle a un projet de jeu,
21:02c'est intéressant.
21:03– Oui, mais c'est collectivement, ils font la différence
21:04et puis après, ils ont individuellement des joueurs
21:06qui sont capables de faire la différence.
21:07Ils le sont, on l'a vu quand même.
21:08– Parce que collectivement, c'est fort.
21:10– Non, et puis en plus, tu parlais des défenseurs,
21:11mais la chance aussi, c'est d'avoir des défenseurs
21:14qui ont la qualité technique de pouvoir jouer comme ils veulent jouer l'Espagne.
21:17Parce que tu peux avoir des joueurs peut-être individuellement plus forts
21:19mais qui n'ont pas cette ADN-là, alors qu'aussi bien le Normand
21:22que Laporte ont cette capacité, cette qualité de passage.
21:24– Ils ont une qualité technique, ils accompagnent les actions.
21:26– Exactement, ils ont la mentalité du joueur espagnol.
21:28– Oui, mais ce n'est pas un hasard parce qu'ils sont tous formés comme ça.
21:30– Oui, c'est ça.
21:31– La chance, c'est que je te dis, il y a un ADN commun,
21:34un référentiel commun, et ils jouent,
21:36même s'il y a des différences dans des équipes espagnoles,
21:40ben non, c'est leur jeu.
21:41Moi, ce que j'aime, c'est qu'ils remplacent un mec, c'est le même.
21:44Peut-être un peu moins bon, voire peut-être meilleur sur 20 minutes,
21:47mais tu comprends, tu sais ce qu'ils font.
21:50Ils sont fidèles à des principes de jeu, des automatismes, ils se connaissent.
21:53– Et puis ce n'est pas l'Espagne d'Henriqué, quand même,
21:54ce n'est pas l'Espagne d'Henriqué, là tu sens qu'il y a quelque chose en plus.
21:57– Oui, mais Henriqué, il a perdu, rappelez-vous,
21:59le tiers de Sarabia sur le poteau, ils peuvent sortir de Maroc,
22:02ils vont avoir fait des tonnes qu'ils étaient nus
22:04parce qu'ils perdent prolongation.
22:06– Oui, enfin, ils n'étaient pas très bons quand même, on va le dire.
22:09– Mes amis, en 2021, je me souviens que l'Italie, au premier tour,
22:15nous avait enchanté, vous vous souvenez, 3-0 contre la Turquie,
22:193-0 contre la Suisse, et puis venu le temps des matchs,
22:22les éliminations directes, ce style, on va dire très collectif,
22:25c'était quand même vachement écheulé, j'ai regardé,
22:29l'Autriche avait été éliminée 2-1 après prolongation,
22:31la Belgique 2-1, l'Espagne et l'Angleterre donc éliminées,
22:34mais à partout, puis à l'issue des trucs, et là, ça ne bouge pas là.
22:37– Mais t'es pas en train de comparer le jeu de l'Italie à l'Espagne quand même ?
22:40– Bah, il essaye quand même, je le connais, il tente sa chance.
22:43– Il est parti en tout cas.
22:45Je compare le jeu sur la bonne impression,
22:49laissé au premier tour de l'Italie en disant,
22:51tiens, ça joue, c'est plaisant, ça joue sur le côté.
22:55– La bonne impression, c'est qu'il y a deux joueurs avec ce but à la 95ème,
22:58en pleine lunette, sinon ils sont sortis devant les Croates.
23:01– Non, mais pas là.
23:02– Non, mais pareil, il y a 3 ans.
23:03– Mais il y a 3 ans, ils étaient nuls.
23:07Alors ici, je peux revenir, il y a 3 ans,
23:08l'Alliance, c'est un grand champion d'Europe,
23:11j'ai dit, une trace de sandalette, rien du tout,
23:13on s'est foutu de ma gueule, puisque j'avais tort,
23:15ils sont champions d'Europe, qu'est-ce qu'ils ont fait depuis ?
23:18– Non, là, on disait qu'un pouls, ils avaient…
23:20– Mais il s'est trompé au début.
23:21– Mais non, mais rien, arrête, yaya,
23:23on ne peut pas comparer l'Espagne et les Italiens.
23:26– Non, c'était le moment, l'auto-débat de Yann Blanc,
23:29je reprends la question, je la retourne, je me la remets,
23:31je la lâche et je réponds à ma propre question.
23:33– Depuis quand vous dites des mensonges, Bahéry ?
23:36Non, ce n'est pas dans votre contrat.
23:37– L'Espagne, il faut qu'elle continue sur son jeu collectif,
23:40je ne pense pas que l'Espagne, elle puisse se mettre
23:43à jouer un autre football dans les matchs à élimination direct
23:45pour aller au bout, ce projet-là, elle n'en a pas d'autre.
23:48– Résultat de ce duel entre Napoli, Hervé Penault, Nabil,
23:53c'est une défaite ce soir.
23:54– Non, une petite défaite.
23:54– Je vous le dis dans le plus grand carré,
23:57on en reparle après le match face à Vernal.
23:59En plus, je suis très confiant, en plus t'as pris le mec
24:02qui ne comprenait pas les questions.
24:03– On va se voir si je l'avais compris, si je l'avais compris.
24:08– Il y a 69% des gens qui ne comprennent pas non plus les questions.

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