L'ÉMISSION - J-2 avant France-Belgique - Vidéo Dailymotion

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Autour de Carine Galli, retrouvez Gilles Verdez, Stéphane Pauwels et Bruno Constant pour 1h30 de débats et d'information. Regardez On refait le match avec Carine Galli du 29 juin 2024.

Transcript

00:00:00Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver, on va refaire le match jusqu'à 20h30 et

00:00:20je vous annonce une émission ô combien animée avec tous nos spécialistes, mais

00:00:24la soirée se prolongera, la soirée foot jusqu'à 23h, RTL Foot continuera évidemment

00:00:29après on refait le match avec la suite des 8ème de finale de cet Euro 2024 avec notamment

00:00:35donc le match de l'Allemagne, pays haute à domicile face au Danemark après le résultat

00:00:40de Suisse-Italie, la seconde période va reprendre entre Suisse et Italien, avantage pour l'instant

00:00:45aux Helvètes, 1 à 0 le but de Freuler à la 37ème minute, ils sont là, ils sont chauds

00:00:50à 48h du match France-Belgique, pour nous les français on a envie d'aller chercher

00:00:54cet Euro, il a déjà mis son maillot belge, il nous provoque, ne serait-ce que dans sa

00:00:58tenue vestimentaire, mais il me regarde avec les gros yeux, bonsoir Stéphane Pauwels,

00:01:03vous lancez le match ? Ce n'est pas de la provoque de mettre ses couleurs, c'est l'amour

00:01:07de la patrie, c'est vrai qu'on ne lance pas le match, on le refait ce soir jusqu'à 20h,

00:01:11on refait le match, bel hommage à Eugène Sakomano, il a mis sa chemise à fleurs, lui

00:01:16il n'a pas encore mis de maillot, c'est quel pays ça ? Je ne sais pas, c'est Hawaï, peut-être

00:01:20qu'il a envie de partir en vacances, peut-être que les anglais ne vont pas durer dans cet

00:01:23Euro, c'est Bruno Constant, bonsoir Bruno Constant, bonsoir Eric, bonsoir à tous, et

00:01:27puis l'élégance, toujours, évidemment, de Maître Gilles Verdez, bonsoir Gilles, au

00:01:32menu ce soir, évidemment, tout ce qu'il faut savoir sur ce France-Belgique, est-ce

00:01:36que c'est le match idéal ? Pour la Belgique et pour la France d'ailleurs, pour lancer

00:01:40les huitièmes de finale.

00:01:41Quelle animation offensive pour les bleus, on a des grands joueurs mais on ne sait pas

00:01:44où les mettre, on ne sait pas lesquels mettre, Griezmann, Bappé, Dembélé, Barcola, quel

00:01:48choix faut-il faire pour Didier Deschamps ? Finalement c'est là où il y avait des

00:01:51doutes dans les deux équipes, où pour l'instant ça se passe bien, on parlera de la défense

00:01:54des bleus, on parlera de Mike Maignan également qui a levé tous les doutes, et puis où sont

00:01:59les stars de l'Euro ? On les cherche pour l'instant, qu'elles soient italiennes, allemandes,

00:02:04anglaises surtout, même espagnoles, voire portugaises et françaises, elles ne brillent

00:02:08pas, ce qui n'est pas le cas des équipes qui jouent collectives, on y reviendra sur

00:02:11l'Autriche, la Suisse et la Géorgie notamment, et puis à partir de 20h évidemment, les débats

00:02:16flash de David Lortelari viendra nous rejoindre, il sera question de Ballon d'Or avec Vinicius,

00:02:22il sera question d'entraîneurs de Ligue 1 qui changent de banc ou qui arrivent en Ligue 1,

00:02:26il sera question également de règles sur les pénaltys, ça nous a beaucoup agacé cette semaine,

00:02:31et puis toujours pas de diffuseurs pour les clubs de Ligue 1, pour les droits télé la

00:02:35saison prochaine, comment faire son marché ? On essaiera de répondre à cette question.

00:02:39On refait le match ? C'est parti jusqu'à 20h30 !

00:02:53Giezmann qui frappe ce corner, puis gauche, arrive au premier poteau, et il y a le but !

00:02:57Le but ! Pour l'équipe d'Ottawa !

00:03:01C'est tout presque !

00:03:09C'était un moment fabuleux et j'espère qu'il va être pareil lundi.

00:03:22Je l'avais dans les oreilles constamment, ça se charrie pas mal et ça fait partie du jeu.

00:03:26Si nous on bat la France, on n'aura pas vraiment le droit non plus de trop fanfaronner parce que

00:03:30le passé a déjà écrit un petit peu l'histoire, et si la France nous bat, ils diront que c'est toujours

00:03:36la même chose. Ce qui s'est passé dans le passé, c'est le passé, ils ont de grands joueurs qui

00:03:40savent faire la différence à tout moment. J'ai vu une phrase de Kevin De Bruyne qui disait que

00:03:45la France était favorite, non, faut pas tomber dans ce piège-là. Là, ils essaient de mettre

00:03:49toute la pression de l'autre côté, mais non, ça c'est faux, il n'y a aucun favorite.

00:04:03Ça m'inquiète pas, parce que le plus important c'est qu'à la fin du bal, on paie les musiciens,

00:04:06et à la fin du bal, on fera les comptes.

00:04:10On fera les comptes à la fin du match lundi soir entre la France et la Belgique, les meilleurs

00:04:14copains, les meilleurs ennemis, les meilleurs voisins, 76ème rencontre entre les deux nations.

00:04:18Évidemment, on n'a pas pu résister à vous mettre quand même le but d'Umtiti en 2018.

00:04:22Oui, ça vous fait plaisir.

00:04:23On a entendu Thomas Meunier qui a vécu avec cette petite musique pendant des années,

00:04:27on a entendu Eduardo Camavinga et Ibrahima Konaté. Est-ce que ce France-Belgique, messieurs,

00:04:31est le meilleur match pour lancer les huitièmes de finale ? Est-ce que ce n'est pas la plus

00:04:34belle affiche qu'on pouvait avoir ?

00:04:35Moi, je voulais d'abord, puisque vous me laissez le micro, vous dire un truc qui me dérange

00:04:40terriblement. Avant les France-Belgique, ça a toujours été la fête, et on a perdu des 5-0,

00:04:45et c'était Bon Enfant, tu vois, c'étaient les voisins, et moi j'ai mon épouse qui est

00:04:49française, j'ai une fille qui est française, et ça a toujours été bienveillant.

00:04:52Moi, ici, ce qui me dérange, et des deux côtés, j'insiste, des deux côtés.

00:04:56Moi, que les joueurs s'allument et se titillent, c'est de bonne guerre.

00:05:00Que les confrères m'allument, que vous me titillez, c'est de bonne guerre.

00:05:03Moi, ce qui me dérange, c'est quand à un moment, on tombe dans, c'est une équipe

00:05:07de pipe, c'est une équipe de vieilles voitures, j'ai entendu des confrères, c'est une équipe

00:05:11de voitures d'occasion et tout.

00:05:13Il y a un moment, tu peux chambrer, il faut rester quand même un tout petit peu respectueux.

00:05:17Les humoristes belges Pablo Andrés, ils veulent quasiment casser les tibias des Mbappés.

00:05:20Vous ne me laissez pas finir, vous ne me laissez pas finir.

00:05:21Quand ce sont des humoristes, que ça soit demain, Médénian qui vient, qui tacle le

00:05:27Québec, moi j'ai aucun problème avec tout ça.

00:05:29Là, c'était humiliant la vidéo, c'est une honte cette vidéo-là.

00:05:32Je vous fais toute la liste de ce que vous avez raconté sur les Belges.

00:05:35Heureusement qu'elle a été retirée.

00:05:36Les joueurs, c'est des pompes.

00:05:37Avant de battre nous, la Fédération Belge, on doit s'excuser, parce qu'on fait des

00:05:41Mais vous, que vous dites qu'on est des pompes, des pipes sur la chaîne d'équipe.

00:05:44On accepte vos excuses pour cette fois.

00:05:46Je vais terminer, je vais terminer.

00:05:47Quand je vois le journal Équipe, avec tout le respect, j'ai des copains au journal

00:05:50Équipe, qu'ils arrivent à faire 4 jours la route de la somme, il y a un moment les

00:05:53gars, il faut rester sérieux.

00:05:55Moi je veux bien taquiner.

00:05:56Il y a un moment, il faut que vous dégonflez.

00:05:58Ce n'est pas vous Gilles Verdez qui à l'époque détenait des vérités que Dortmund c'était

00:06:02une équipe de pompes et que Paris allait se gagner.

00:06:04Bien sûr, je maintiens.

00:06:05On se demande comment Paris a été éliminé.

00:06:07Ils ont été éliminés Paris.

00:06:08Il faut respecter un tout petit peu les Belges.

00:06:10Un tout petit peu.

00:06:11N'oublions pas la fête.

00:06:12Un peu d'humilité.

00:06:12Ce match sera une fête, tu l'as dit, je regrette Stéphane qu'il y ait de l'animosité,

00:06:17donc n'en mettons pas.

00:06:18Mais il ne faut pas en mettre.

00:06:19C'est un match de foot.

00:06:20Débattons, prenons de la hauteur.

00:06:21Gilles, est-ce que c'est la plus belle affiche ? Apparemment oui, j'ai l'impression

00:06:23que ça nous chauffe tous.

00:06:24Non mais c'est bien, parce que c'est une revanche de Coupe du Monde, les Belges n'ont

00:06:28pas digéré leurs éliminations.

00:06:31La Ligue des Nations aussi en 2021, le 3-2, on les a retournés.

00:06:33On parle toujours de 2018, mais il y a eu aussi la Ligue des Nations.

00:06:35C'est celle-là qui fait le plus.

00:06:36Le 5-0 à Nantes, j'y étais, vous avez été humiliés, laminés, vous n'existez plus.

00:06:435-0, du coup, c'est un match extraordinaire.

00:06:47Ne parlez pas en même temps.

00:06:48Gilles Verdes, continuez à dire qu'on est nuls, vous l'avez fait avec Dortmund,

00:06:54et Dortmund s'est qualifié.

00:06:55Ils ont gagné ou pas ?

00:06:56Ils ont gagné ? Ah ben ils ont éliminé Paris.

00:06:58Ah oui, ils n'ont pas gagné.

00:06:59Ils ont éliminé Paris.

00:07:00Un peu de neutralité dans tout ça, un peu de hauteur avec Bruno Constant pour ce France

00:07:05magique qui apparemment s'annonce très très chaud.

00:07:07Je vous dis d'ailleurs qu'Alex Vizorek, notre humoriste belge sur RTL, sera d'ailleurs

00:07:12avec nous lundi soir, dès 18h.

00:07:14On connaît bien Bruno Alex.

00:07:15Et puis en France, il y aura Jabari, Baptiste Durieux et Yannick Holland qui, eux, seront

00:07:18au stade à Düsseldorf.

00:07:19Voilà, grande soirée spéciale sur RTL à 18h.

00:07:21Bruno ?

00:07:22Moi, j'aime bien le folklore qui est un peu tour de smash, parce que c'est bien.

00:07:26Ça anime aussi cette rivalité qui existe depuis, pour moi, 2018.

00:07:29Parce qu'avant, je trouve qu'elle n'existait pas vraiment.

00:07:31Nous, les Français, on était plutôt face aux Allemands, qui étaient notre grand rival.

00:07:34Voir les Italiens assez récemment à la finale de la Coupe du Monde notamment perdue.

00:07:39La finale de l'Euro qu'on avait gagnée contre eux au but en or.

00:07:41Et là, on s'est un peu construit un adversaire.

00:07:43Ou les Belges se sont construit un adversaire avec nous, je ne sais pas.

00:07:46Peu importe.

00:07:47En tout cas, c'est réciproque.

00:07:48Après, moi, je trouve effectivement qu'on est en train de montrer un peu le mauvais

00:07:51côté français, un peu arrogant.

00:07:53Pour ne pas dire beaucoup.

00:07:54Merci.

00:07:55Parce que je trouve qu'on a montré peu de respect par rapport à ce qu'avait réalisé

00:07:58la Belgique à la Coupe du Monde 2018, qui était une belle équipe de football, qui

00:08:01avait quand même éliminé le Brésil.

00:08:03Et je trouve qu'on leur devait un minimum de respect, surtout la manière dont on s'était qualifié.

00:08:08En plus, on est derrière champion du monde, donc nous, on n'a rien à dire.

00:08:11Finalement, on a fait notre parcours.

00:08:13Il n'y a pas photo.

00:08:14Et on n'a pas besoin d'humilier non plus l'adversaire, comme ça a été dit parfois

00:08:17sur les derniers jours.

00:08:19Il n'y a pas besoin de ça.

00:08:20Et je trouve qu'on devrait s'en méfier davantage en plus.

00:08:21Ils n'ont pas été très performants, les Belges, depuis le début de la compétition.

00:08:24Mais ils ont quelques talents individuels un peu vieillissants, mais qui peuvent nous

00:08:27faire mal sur un coup de patte.

00:08:29Alors, on va y venir.

00:08:29Je fais une toute petite parenthèse.

00:08:30On évoquait les Italiens, la grande rivalité France-Italie.

00:08:34L'Italie, on risque de ne pas la retrouver en quart de finale de l'Euro, puisque les

00:08:36Suisses viennent de doubler la mise il y a quelques instants.

00:08:392-0 pour la Suisse face à l'Italie.

00:08:41C'est Vargas qui a inscrit le deuxième but après le but de Freuler en première période.

00:08:45Donc les champions en titre de l'Euro, on savait qu'ils étaient sur un fil.

00:08:48Ils sont qualifiés pour les huitièmes avec un but de Zacchani à la 98ème contre la

00:08:52Croatie venue de nulle part.

00:08:53Les Italiens sont en train, logiquement, de sauter.

00:08:57Là, il faudrait un miracle, maintenant plus qu'un miracle pour les Italiens.

00:09:00Parenthèse refermée.

00:09:01Il y a quelque chose pour être aussi juste par rapport aux Français et qui me désespère

00:09:05vis-à-vis des Belges.

00:09:06Des Belges, pardon.

00:09:07Vous savez qu'on fait des fanzones, comme partout.

00:09:09Il y a une fanzone à tourner.

00:09:10C'est une ville, 150 000 habitants, de côté de la frontière.

00:09:13Imaginez que ces matchs France-Belgique, ça a été pour moi la fête populaire, la

00:09:17bienveillance.

00:09:18Excusez-nous, en ce moment, les deux pays vivent les mêmes problématiques.

00:09:23Donc le foot, c'est normalement un lieu de fête.

00:09:25Dans cette fanzone, aujourd'hui, on ne pourra pas rentrer en Belgique avec un drapeau français.

00:09:29Ça me désespère.

00:09:31Ça me désespère.

00:09:32C'est normal.

00:09:33Sécurité oblige.

00:09:35Il faut faire très attention.

00:09:37Et si jamais il y a des menaces, il faut l'annuler.

00:09:39Moi, je trouve qu'il faut, alors là, une sécurité maximale.

00:09:43Tout le monde est sous tension.

00:09:44Et on marche sur la terre.

00:09:45Non, pas moi.

00:09:45C'est vrai que c'est un peu dommage pour un France-Belgique, Gilles.

00:09:48Que tu ne puisses pas aller avec un drapeau français dans une zone, c'est quand même un peu dommage.

00:09:52Alors, sur le plan moral, oui.

00:09:54Mais si les autorités compétentes belges prennent cette mesure, c'est parce qu'il y a forcément

00:09:57des renseignements remontés sur des risques, etc.

00:10:00Mais c'est des minorités tout le temps.

00:10:01Il y a des risques partout.

00:10:02Mais il y a des risques.

00:10:03Il y a des petits groupes.

00:10:03Mais ce match, il est de toute façon sous tension.

00:10:06Donc peut-être que les autorités ont été averties d'une tension potentielle liée au contexte.

00:10:11Ce match, il est sulfureux.

00:10:12Il ne faudrait pas que ça devienne justement ce derby-là un peu tendu de tension, de violence.

00:10:16Parce que pour moi, France-Belgique, on dit en Angleterre de Liverpool et d'Everton,

00:10:20quand ils se rencontrent, c'est les mêmes familles qui se rencontrent.

00:10:23Ils ont supporté des bleus ou des rouges.

00:10:25Mais ils appellent ça le friendly derby.

00:10:27Le derby de l'amitié.

00:10:28Et je trouve que la Belgique et la France, c'est exactement ça.

00:10:30On est un peu frère, un peu cousin.

00:10:32On est de l'autre côté de la frontière.

00:10:33Mais il faut que ça reste amical, joyeux.

00:10:35On peut se titiller, on peut se provoquer un petit peu.

00:10:37Mais il faut que ça reste gentil.

00:10:38Alors, est-ce que cette tension qui monte...

00:10:40Ce n'est pas dans la rivalité qu'on a eu, nous, avec l'Allemagne ou avec l'Italie,

00:10:43où ça pouvait être assez violent.

00:10:45Face aux Allemands de la génération 80, c'était violent.

00:10:47Est-ce que cette tension que vous décrivez,

00:10:49qui monte avant ce huitième final lundi,

00:10:51elle ne vient pas du fait que pour l'instant, il y a une espèce de déséquilibre

00:10:53dans ce duel de voisins ?

00:10:55À savoir que les Français ont pris tellement

00:10:57le dessus, entre guillemets, qu'ils se sentent

00:10:59un peu tout permis. Un peu trop.

00:11:01Et les Belges, du coup, au départ, ils trouvaient ça drôle,

00:11:03le chambrage, tout ça. Mais maintenant, ils en ont marre

00:11:05de se faire chambrer. Donc du coup, il y a un peu d'agressivité

00:11:10et une fois, est-ce que ça ne va pas se rééquilibrer ?

00:11:12On sent qu'ils sont excédés, les Belges. Ça se voit

00:11:14dans les déclarations, derrière,

00:11:16en filigrane, derrière les paroles officielles.

00:11:18Par votre boulardisme, on est excédés.

00:11:20Non mais on sent que De Bruyne, par exemple,

00:11:22il n'en peut plus de nous. De Bruyne, il est au bout du rouleau.

00:11:24On n'en peut plus de vous, tout court, sur vos déclarations.

00:11:26Moi, je préfère ce que vient de dire Bruno Constant.

00:11:28Laissez-moi finir ma phrase.

00:11:30Vous n'allez pas en finir

00:11:32beaucoup de sorges à moi, Serge Gilles.

00:11:34Les Belges ont un

00:11:36immense complexe d'infériorité, là,

00:11:38aujourd'hui.

00:11:40C'est compliqué.

00:11:42Du coup, ce match-là,

00:11:44c'est le match de la revanche absolue

00:11:46pour vous rendre compte.

00:11:48Je suis désolé, c'est plus qu'un match de foot.

00:11:50Alors, Gilles, sur le fond,

00:11:52tu n'as pas tort,

00:11:54mais moi, ça ne me plaît pas. Parce qu'on peut

00:11:56jouer contre toutes les équipes du monde,

00:11:58ça reste des matchs de foot. Et c'est ce qu'il me dérange,

00:12:00c'est que maintenant, c'est devenu,

00:12:02je suis d'accord qu'il y a 20% des Belges,

00:12:04enfin, peut-être même plus,

00:12:06maintenant, il faut battre absolument la France.

00:12:08Mais l'objectif, ce n'est pas de battre la France, c'est d'aller le plus loin possible.

00:12:10Il faut battre la France. Dans la compétition.

00:12:12Vous savez,

00:12:14par rapport au foot, il ne faut pas se leurrer,

00:12:16l'équipe de France a toujours été plus forte que les Belges.

00:12:18On a fait une illusion avec une bonne génération.

00:12:20Et on n'a rien gagné. On a fait illusion.

00:12:22Et comme on n'a rien gagné, on dit que c'est de la faute des Français.

00:12:24Mais ce n'est pas de la faute des Français qui nous ont battus.

00:12:26C'est parce que Didier Deschamps était meilleur coach

00:12:28que Martinez, qui était une clef, avec les Belges.

00:12:30Donc, je voulais juste vous terminer.

00:12:32Vous savez, je suis allé voir le match des Français le dernier,

00:12:34dans un bistrot français,

00:12:36avec mon maillot belge.

00:12:38Et il n'y avait que des mecs avec le maillot de l'équipe de France.

00:12:40On a fait des photos toute la soirée.

00:12:42On a bu des coups. On a dit peut-être qu'on va jouer l'un contre l'autre.

00:12:44Mais c'est un France-Pologne.

00:12:46Mais non, mais c'était...

00:12:48Non, parce que

00:12:50les gens intelligents savent que

00:12:52ce n'est qu'un match de foot, c'est ce que dit Bruno.

00:12:54Écoutez, moi, je vais vous dire,

00:12:56j'ai disputé avec une de mes meilleures amies, hier.

00:12:58Et là, du côté des Français, je dis, écoute, tu vas où en vacances ?

00:13:00Ah, dans les Alpes. Très bien.

00:13:02Tu vas où faire tes courses, tous les semaines, dans telle grande surface ?

00:13:04Tous les semaines, ils passent la frontière à trois kilomètres.

00:13:06Très bien. Tes enfants, d'un de tes fils, ne vont pas à l'école en France ?

00:13:08Oui. Tu vas arrêter d'être con, de faire de l'anti-français.

00:13:10Et en fait, c'est ça, quoi.

00:13:12On est venu de faire de l'anti.

00:13:14Et je pense que le Français, là, je vais être honnête,

00:13:16à la base, hormis une catégorie de journalistes français qui ont un gros problème de boulard,

00:13:18l'ensemble des Français

00:13:20est gentil avec les Belges. Ils aiment bien les Belges.

00:13:22On a un côté sympa, déconneur.

00:13:24Surtout que vous perdez, oui.

00:13:26Voilà, ça c'est votre côté boulard.

00:13:28Non, pas du tout.

00:13:30Et vous savez quoi, ce qui serait drôle ? Parce que nous, on est l'équipe Jean-Claude Duss.

00:13:32C'est-à-dire que sur un malentendu,

00:13:34on pourrait éventuellement, et imaginez que sur un malentendu,

00:13:36et on va le développer, football, après,

00:13:38on vous batte. Je voudrais bien avoir votre tête,

00:13:40Thierry Gilverdez.

00:13:42Rendez-vous lundi soir sur RTL en intégralité.

00:13:44Je vais oser une comparaison qui est peut-être un peu maladroite,

00:13:46et qui va faire bondir certains supporters. Je précise tout de suite

00:13:48qu'il n'y a pas de médisance dans mon propos.

00:13:50Est-ce que ça ne ressemble pas un peu,

00:13:52ce France-Belgique, désormais, à un

00:13:54PSG-OM, et où les supporters de

00:13:56l'OM vont te dire que ce n'est pas grave si on termine sixième

00:13:58et le PSG premier, tant qu'on gagne

00:14:00contre le PSG notre match

00:14:02direct. Est-ce qu'il n'y a pas un peu ça ?

00:14:04Même si la Belgique est éliminée en quart, mais qu'elle a éliminé

00:14:06la France en huitième, est-ce que ça ne suffira

00:14:08pas au bonheur des Belges ?

00:14:10J'ai du mal à voir la ressemblance, quand même, parce que

00:14:12l'OM peut

00:14:14rater son championnat, effectivement,

00:14:16battre le PSG, ça fait leur saison.

00:14:18Si c'est un tournoi match-élimination

00:14:20direct, il n'y a pas de...

00:14:22Si, les Belges gagnent, ils vont sortir

00:14:24de la gloire, évidemment, même s'ils ne gagnent pas le tournoi.

00:14:26Après, c'est à l'époque où tu joues en quart...

00:14:28Je ne sais pas si on est arrivé à ce stade de rivalité,

00:14:30parce que le PSG et l'OM, c'est violent, pour le coup.

00:14:32C'est violent. Il y en a qui brûlent des maillots,

00:14:34il y en a qui marchent sur les maillots, qui s'essuient

00:14:36comme des tapis avant de rentrer dans la boutique

00:14:38à Marseille, les maillots du PSG. Je pense qu'on n'est

00:14:40pas encore là entre la Belgique et la France.

00:14:42Moi, le seul truc qui me dérange, enfin qui me dérange, que je trouve dommage,

00:14:44c'est que le principal acteur

00:14:46de ce qui est devenu une grande rivalité, Thibaut Courtois,

00:14:48il ne sera pas là. Parce que c'est parti de lui, en fait.

00:14:50C'est parti de lui.

00:14:52S'il ne fait pas sa petite phrase, après le match,

00:14:54en disant qu'on était la meilleure équipe et que la France

00:14:56a passé son temps à défendre, jamais

00:14:58il n'y a cette histoire de seum.

00:15:00Mais tu sais ce qui est terrible ?

00:15:02Gilles, tu vois pourquoi je suis excédé ? Après, je te laisse la parole.

00:15:04Tu sais pourquoi je suis excédé ? Parce que j'aime profondément

00:15:06la France. Et je suis

00:15:08devenu, à un moment, c'était sur la chaîne

00:15:10de l'équipe où c'était ce fameux match

00:15:12de défaite. Après le match, je dis, écoutez,

00:15:14c'est une victoire à la régulière.

00:15:16C'était sur une phase arrêtée. On me dit,

00:15:18traître à la nation, je vous assure. J'ai fait tous les médias,

00:15:20parce que j'étais devenu un traître.

00:15:22J'avais dit que les Français méritaient de gagner. On en est là.

00:15:24Et ça vient de Courtois, qui est allé

00:15:26exciter tout le monde, Gilles, avec cette

00:15:28phrase à la con, à l'époque.

00:15:30D'abord, Courtois, c'est bien qu'il soit lourdé de l'euro,

00:15:32parce que les gars qui ont la grosse tête comme ça...

00:15:34Non, c'est le meilleur gardien du monde, Gilles.

00:15:36Oui, je suis le seul vice-capitaine.

00:15:38Dehors, rentre chez toi, va jouer au Réal,

00:15:40gagne tes trucs, mais laisse les Belges entre eux.

00:15:42D'ailleurs, son remplaçant Belge est très honorable.

00:15:44C'est un très bon début d'euro.

00:15:46Moi, j'aime pas les gars, vous parlez de Boulard,

00:15:48alors lui, bonjour, le super Boulard, il est exceptionnel,

00:15:50mais le Boulard va avec.

00:15:52Vous savez que c'est vrai.

00:15:54La deuxième chose, c'est que je suis d'accord avec votre analyse, mais elle est valable

00:15:56pour les Belges. Si les Belges nous battent,

00:15:58ils ont gagné l'euro.

00:16:00Nous, non.

00:16:02Mais nous, on est le PSG. Le PSG, c'est pas une victoire

00:16:04contre Marseille.

00:16:06Moi, je pense que si on bat les Français, ce serait génial,

00:16:08mais derrière, la compétition continue.

00:16:10Si tu bats les Français, tu vas dire, on a peut-être une chance.

00:16:12Non, non, je t'annonce, les Belges,

00:16:14s'ils battent les Français, ils peuvent rentrer à la maison.

00:16:16Mais ça, ça m'énerve, Gilles.

00:16:18Puisqu'on parlait de Courtois,

00:16:20Eduardo Camalinga, son coéquipier au Real Madrid,

00:16:22était aujourd'hui en conférence de presse, avant la rencontre

00:16:24de lundi, Düsseldorf, 18h,

00:16:26rendez-vous, n'oubliez pas, sur RTL.

00:16:28Il a été interrogé, justement, sur Courtois. Il a fait mine de ne pas tout comprendre,

00:16:30je pense, mais le moment était sympa, sur le fait que Courtois

00:16:32ne soit pas là. Est-ce que c'est plutôt bien ou pas bien pour les Bleus ?

00:16:34Déjà, je suis content que Thibault

00:16:36s'est embrouillé avec... Je sais pas, il s'est embrouillé,

00:16:38déjà. Il s'est embrouillé ? Ah ouais ?

00:16:40Ils ont dit quoi ?

00:16:42Ils ont dit quoi ?

00:16:44C'est une longue histoire

00:16:46que je peux te raconter, mais c'est par une histoire de brassard

00:16:48de capitaine qu'il n'a pas reçu à un moment

00:16:50où il le voulait. Tu m'expliques après.

00:16:52Bah,

00:16:54qu'il joue pas, forcément, c'est une bonne chose pour nous,

00:16:56parce que c'est un trainer gardien. Il arrête tout.

00:16:58Donc, qu'il joue pas contre nous,

00:17:00c'est forcément une bonne chose pour nous.

00:17:02Voilà, échange sympa avec un confrère belge.

00:17:04Évidemment qu'il est content de ne pas avoir Courtois dans les buts.

00:17:06Déjà que la France n'arrive pas à marquer le but.

00:17:08Et une aubaine, je veux bien croire que le gardien qui lui succède est bon

00:17:10sur la face de poule. Enfin, ils n'ont pas rencontré grand monde.

00:17:12Mais c'est juste le meilleur gardien

00:17:14du monde. Le mec a été absent

00:17:16toute la saison, il revient pour la finale de Ligue des Champions

00:17:18et il sort trois arrêts exceptionnels.

00:17:20Qui permet de garder son équipe debout.

00:17:22C'est vrai qu'on parle souvent de la tête assez

00:17:24grosse de Kyan Mbappé, mais Courtois,

00:17:26histoire de brassard qui va plus en sélection parce qu'il se prend la tête

00:17:28avec le sélection parce qu'il n'y a pas le brassard, c'est vrai qu'on touche

00:17:30aussi un monde pas mal.

00:17:32Et d'ailleurs, c'est un des problèmes de l'équipe

00:17:34belge. Tout comme l'équipe

00:17:36des Pays-Bas, elle a souvent été

00:17:38diminuée par ses querelles

00:17:40intestines et ses querelles, ses conflits

00:17:42claniques entre Wallon-Flamand,

00:17:44entre Anderlecht,

00:17:46ce que vous voulez, Standard ou Bruges, ça a rejailli

00:17:48les Pays-Bas aussi.

00:17:50Il y avait des conflits de couleur qui étaient très aigus.

00:17:52Mais la France a échappé

00:17:54globalement à ça. Alors qu'en

00:17:56Belgique, la désunion, souvent,

00:17:58a provoqué des faillites. Et ça vient de l'entraîneur.

00:18:00Quand on a eu Marc Wilmots sur un passage

00:18:02de 2-3 ans, je pense,

00:18:04quand Marc Wilmots est venu et avait réussi à fédérer,

00:18:06c'était de retour une vraie équipe

00:18:08nationale avec des couleurs, on jouait pour le maillot.

00:18:10Là, Gilles a raison, ça veut dire qu'on est

00:18:12de retour dans du combat Wallon-Flamand. On a

00:18:14en plus des sélectionneurs qui ne savent pas un mot des deux

00:18:16langues, ni le flamand, ni le français.

00:18:18Ça n'aide pas pour communiquer.

00:18:20Non, ça n'aide pas

00:18:22pour communiquer. Je vais vous dire un truc.

00:18:24Vous savez pourquoi j'aime bien Didier Deschamps ?

00:18:26Parce que Didier Deschamps, quand il a eu l'histoire du brassard,

00:18:28il a mis tout le monde autour d'une table.

00:18:30Il y en a qui n'étaient pas contents. Il y en a qui ont certainement grincé

00:18:32des dents. Et il a fait des choix.

00:18:34Et ça, la vie a continué.

00:18:36– On ne peut pas dire que ça n'a pas fait débat. – Mais ça a continué.

00:18:38– Ça a fait débat. – Nous, il n'y a même pas eu

00:18:40de débat. C'est-à-dire que Tedesco a dit

00:18:42je donne à lui. Pas eu de débat.

00:18:44L'autre, il a fait son grincheau et son boulard. – Après, quelque part,

00:18:46c'est l'autorité du sélectionneur. – Oui, mais alors l'autorité.

00:18:48Il venait d'arriver depuis trois mois. Il prend une décision

00:18:50comme ça. Qu'est-ce qui a eu cours, toi ?

00:18:52Boulard. Le problème, c'est que Tedesco, il a le même boulard.

00:18:54– Demain, il gagne l'Euro. On dirait que Tedesco a

00:18:56formaté un groupe et il a écarté…

00:18:58– On gagne l'Euro. Les Belges gagnent l'Euro.

00:19:00– C'est toujours pareil. – Je viens tout nu sur les Champs-Élysées.

00:19:02– Si la frappe de Baggio en quart de finale en 1998,

00:19:04elle passe un centimètre à côté, mais Jacques-Yves Lévy

00:19:06débrouille sur la place publique au lieu d'être un héros.

00:19:08– Le foot, c'est ça. Ça tient un centimètre.

00:19:10– On va parler de football un petit peu. – Tout à fait.

00:19:12– Parce que si on est vraiment objectif, et même si j'aime

00:19:14mon équipe nationale et que ce serait drôle de battre

00:19:16les Français, mais on va parler vrai.

00:19:18C'est qu'on est quand même en déficience

00:19:20de talent par rapport à l'équipe de France

00:19:22et on a une défense, pour l'instant, qui a joué qui ?

00:19:24A joué trois équipes très moyennes.

00:19:26– Attends. Déficience de talent. Sur le papier,

00:19:28il y a des talents des deux côtés. Mais ce sont

00:19:30deux équipes un peu malades, deux équipes qui ne marquent pas.

00:19:32Qu'est-ce que ça va être, l'animation

00:19:34offensive, notamment des Bleus ? Mais on parlera aussi

00:19:36de l'équipe belge, juste après la pub. Ne bougez pas.

00:19:38En tout cas, la première question de Refait le match, c'était

00:19:40est-ce que c'est l'affiche idéale pour les huitièmes de finale ?

00:19:42Quand je vois votre enthousiasme à en débattre,

00:19:44je me dis que la réponse est assez claire

00:19:46pour tout le monde. Rendez-vous lundi, 18h,

00:19:48pour ce France-Belgique. À tout de suite.

00:19:50– RTL. On refait le match.

00:19:52On refait le match.

00:19:56Avec Eric Sylvestre.

00:19:58– On refait le match jusqu'à 20h30, ce soir,

00:20:00avant la suite de la soirée foot, jusqu'à 23h RTL Foot,

00:20:02avec notamment Allemagne, Danemark

00:20:04en intégralité, avec Yannick Holland, envoyé spécial à Dortmund.

00:20:06Ce sera à partir de 21h.

00:20:08Ce sera le deuxième, huitième

00:20:10de finale de cet Euro 2024,

00:20:12puisqu'en ce moment même se disputent Suisse,

00:20:14Italie, et ce sont les Suisses

00:20:16qui mènent 2 à 0 après 65 minutes.

00:20:18Les buts de Freuler et de Vargas,

00:20:20la Suisse qui fait partie de ces équipes surprises,

00:20:22difficiles à manœuvrer, on en parlera un peu plus tard.

00:20:24On va parler de l'animation offensive

00:20:26de l'équipe de France. C'est LE gros

00:20:28problème de Didier Chant et des Bleus

00:20:30depuis le début de la compétition, peut-être même

00:20:32avant la compétition.

00:20:34Depuis plusieurs mois, comment jouer ?

00:20:36Mais avant, petite parenthèse, et je sais que Stéphane

00:20:38Pouels s'y tient. Vous avez vu, messieurs

00:20:40et dames qui nous écoutent, que Kylian

00:20:42Mbappé, le capitaine des Bleus,

00:20:44a testé un nouveau masque à l'entraînement.

00:20:46Un masque encore un peu plus

00:20:48fin, un peu plus aéré au niveau du nez,

00:20:50avec encore un peu plus de trous pour avoir plus

00:20:52d'air qui passe. Il ressemble encore plus

00:20:54à Batman maintenant Stéphane Pouels. Et ce masque-là

00:20:56a l'air plus adapté. Je sais que vous y

00:20:58tenez qu'on parle du masque de Kylian Mbappé.

00:21:00Peut-être qu'à insulter Lewandowski, peut-être qu'avec un nouveau masque,

00:21:02il ne va peut-être pas insulter un jour. On continue à

00:21:04chercher le meilleur masque pour mettre

00:21:06Mbappé dans les meilleures conditions, Gilles.

00:21:08Il teste tout ce qu'on peut tester. Tout ce qu'on peut,

00:21:10c'est vital. C'est notre capitaine emblématique,

00:21:12notre meilleur joueur, notre buteur.

00:21:14On a besoin de lui au plus haut niveau.

00:21:16Donc, qu'il y ait des recherches scientifiques

00:21:18sur le meilleur masque pour lui, moi je trouve ça génial.

00:21:20Il faudrait y trouver ce masque. Mais peut-être que grâce

00:21:22à Kylian Mbappé, la technologie

00:21:24sur les masques protecteurs va

00:21:26progresser d'un coup. Ma soirée l'est faite.

00:21:28J'espère qu'on ne brandira

00:21:30pas ce masque comme une

00:21:32potentielle excuse s'il ne brille pas.

00:21:34J'espère.

00:21:36Le fait qu'il ait le nez cassé

00:21:38et qu'il ne soit pas dans de bonnes conditions, ça sera une excuse.

00:21:40On en a tellement fait sur cette histoire de masque.

00:21:42J'ai vu d'autres joueurs jouer avec un masque, et notamment

00:21:44Victor Ozymane, ça ne l'a pas empêché d'être bon,

00:21:46de marquer des buts, d'être décisif, de marquer des buts

00:21:48de la tête. Pas une semaine après le nez cassé.

00:21:50Ça s'est étalé sur plusieurs mois.

00:21:52Oui, mais il s'est adapté très vite.

00:21:54L'adaptation

00:21:56n'est pas facile.

00:21:58C'est un joueur

00:22:00explosif, même si on peut discuter

00:22:02de l'amoindrissement de ses qualités de vitesse

00:22:04depuis quelques mois

00:22:06ou semaines.

00:22:08Mais en tout cas, d'un coup, il est

00:22:10confronté à un univers personnel différent

00:22:12et la manière d'aborder l'environnement

00:22:14est différente. Ce n'est pas évident.

00:22:16Je suis d'accord, Gilles. Ce qui m'inquiète le plus,

00:22:18ce n'est pas son nez, c'est son état physique,

00:22:20sa condition physique, parce qu'il a raté d'entraînement,

00:22:22il a raté des matchs, il a fait des bouts de match.

00:22:24Ça inquiétait déjà avant le début.

00:22:26Il devait se servir

00:22:28de la préparation de l'euro et de l'euro

00:22:30pour monter en puissance et au final, ça la ralentit

00:22:32dans sa montée en puissance. Je suis plus inquiet par ça

00:22:34que par son histoire. Moi, je suis plutôt inquiet

00:22:36sur tout le ramdam qu'on a fait

00:22:38sur ce masque et de focaliser

00:22:40sur son état psychologique. C'est-à-dire qu'à un moment,

00:22:42on n'a pu parler que du masque, on ne parle plus de football.

00:22:44Donc à un moment, on passe à autre chose.

00:22:46C'est dur, Gilles a raison, c'est dur de jouer

00:22:48avec un masque. Alain Bogossian nous a dit

00:22:50toutes les contraintes que ça peut faire.

00:22:52Il faut que vous arrêtez les français.

00:22:54En fait, vous voyez, votre côté boulardiste

00:22:56avec les autres, il n'est pas bon pour vous non plus.

00:22:58Parce qu'à force de nous dire que...

00:23:00Qu'est-ce que c'est avoir la boularde ? Parce qu'à force de nous dire que c'est le meilleur joueur du monde

00:23:02et que c'est un phénomène de chez Phénomène, vous vous retrouvez

00:23:04avec votre meilleur joueur du monde qui a un masque

00:23:06qui n'est pas bien et que vous commencez tous à douter.

00:23:08Le football, c'est un sport collectif, vous avez d'autres joueurs.

00:23:10Après, on en parlera tout à l'heure mais pour l'instant, il y a beaucoup de meilleurs

00:23:12joueurs du monde ou potentiels meilleurs joueurs du monde

00:23:14Cet euro ne brille pas, c'est pas le seul.

00:23:16Parenthèse refermée.

00:23:18On va parler un peu tactique

00:23:20comme ça vous ne nous accuserez pas de ne pas parler football.

00:23:22Quelle animation

00:23:24pour les Bleus lundi soir

00:23:26à 18h contre la Belgique ?

00:23:28C'est la question qu'on se pose depuis des jours, voire des semaines.

00:23:30Didier Deschamps ne trouve pas la formule.

00:23:32J'ai l'impression que les observateurs

00:23:34que nous sommes ne s'accordent pas

00:23:36non plus sur une formule. Alors j'ai envie de vous demander

00:23:38la vôtre. Si vous étiez Didier Deschamps,

00:23:40lundi, comment rendre une animation

00:23:42offensive à cette équipe de France pour qu'elle soit

00:23:44efficace et marquée des buts ?

00:23:46La grande question pour moi, c'était

00:23:48faut-il maintenir coûte que coûte

00:23:50jusqu'au bout Dembélé tout le temps ?

00:23:52Ma réponse est oui.

00:23:54Et dans ce cas-là, que faire de Griezmann ?

00:23:56Parce qu'à un moment, on ne peut pas empiler les joueurs.

00:23:58Donc, moi,

00:24:00j'aurais maintenu Dembélé,

00:24:02quitte à ne pas mettre Griezmann. Ce n'est pas ce que Deschamps va faire.

00:24:04Mais moi, j'aurais fait ça. Je maintiens

00:24:06Dembélé. Moi, je garde Dembélé.

00:24:08Parce que pour moi, Dembélé, c'est le joueur

00:24:10qui peut briser une défense adverse, qui peut

00:24:12la distendre, qui peut sur un coup obtenir un pénalty,

00:24:14peut-être pas marquer un but parce qu'il y a un problème

00:24:16de déchet, faire une passe décisive,

00:24:18servir Mbappé, créer la différence.

00:24:20On a besoin, je trouve, de frissons.

00:24:22Et lui, il nous fait frissonner. Il fait frissonner

00:24:24ses coéquipiers. Du coup, vous mettez la même équipe que contre la

00:24:26Pologne ? Moi, oui.

00:24:28Qui a été équilibrée et qui a bien...

00:24:30Non, mais...

00:24:32Moi, ce que je veux, c'est maintenir, voilà, moi,

00:24:34mon objectif, voilà.

00:24:36Je viens de trouver, pour la première fois,

00:24:38ça fait trois... L'Euro a commencé depuis qu'on...

00:24:4014 jours. C'est la première fois en 14 jours

00:24:42que je vois quelqu'un

00:24:44frissonner grâce à

00:24:46Dembélé. Et je dis que Gilles, il est fort.

00:24:48Non, parce que pour l'instant, moi,

00:24:50j'étais dans un bar français au dernier

00:24:52match, j'ai vu personne frissonner sur

00:24:54les débordements de Dembélé. Mais bon, voilà.

00:24:56Après, plus justement, pour être moins taquin,

00:24:58contre l'équipe belge...

00:25:00Une boulardise.

00:25:02Contre l'équipe belge,

00:25:04Dembélé, il peut faire mal parce qu'il y a théâtre.

00:25:06Et ça peut faire très mal.

00:25:08Sur le latéral gauche, c'est pas son poste.

00:25:10Et ça va vite, Dembélé, s'il a décidé

00:25:12de s'appliquer un petit peu et d'être plus performant,

00:25:14il peut faire mal.

00:25:16Donc, tu maintiens Dembélé aussi ?

00:25:18Et après, tu fais quoi ? Parce que moi, je veux bien,

00:25:20on maintient Dembélé, pourquoi pas ? Mais alors, après ?

00:25:22Écoutez, vous êtes plus spécialistes des français, je vais laisser la parole à Bruno.

00:25:24Mais par contre, ce qui est sûr contre l'équipe belge,

00:25:26c'est que Didier Deschamps, il n'est pas fou. On est lent,

00:25:28derrière. Burton Gunn n'avance pas.

00:25:30Wattfeist, c'est pas le roi de la vitesse.

00:25:32Un seul but encaissé.

00:25:36Moi, j'ai pas le boulard.

00:25:38On s'est qualifiés à l'arrache,

00:25:40on prenait un but de côté d'Ukrainien, on rentrait à la maison.

00:25:42Donc, on s'est qualifiés contre trois équipes qui n'étaient pas exceptionnelles.

00:25:44Ukraine, Roumanie, Slovaquie.

00:25:46Et défensivement, nous sommes assez lents.

00:25:48Donc, si c'est M. Deschamps, Bruno, il va mettre la vitesse.

00:25:50Les Barcolas, les Embélé vont nous faire mal.

00:25:52Je sais pas ce que va faire Deschamps.

00:25:54L'ADN de Deschamps, il est plutôt défensif.

00:25:56Moi, j'aime le football offensif.

00:25:58La Belgique, c'est pas le Portugal.

00:26:00C'est pas l'Allemagne, c'est pas l'Espagne.

00:26:02C'est pas un favori attendu ou quoi que ce soit.

00:26:04C'est un non.

00:26:06Avec des qualités, des joueurs individuels qui peuvent faire peur.

00:26:08Mais c'est plus faible que l'équipe de France.

00:26:10Moi, je jouerai quatre joueurs offensifs.

00:26:12Pour moi, il n'y a pas d'équipe de France sans un grand Antoine Griezmann.

00:26:14Et à chaque fois que l'équipe de France

00:26:16est allée loin dans une compétition,

00:26:18c'est parce que Griezmann est le porteur du jeu.

00:26:20Que le jeu était construit malgré tout autour de lui.

00:26:22Même si Mbappé a une part hyper importante dans l'équipe.

00:26:24Donc, il faut le mettre dans les meilleures conditions.

00:26:26Il a un rôle un peu d'électron libre.

00:26:28Moi, je maintiens Dembélé.

00:26:30Je n'irai pas jusqu'au frisson.

00:26:32Mais pour moi, il est capable de renverser n'importe quelle défense.

00:26:34Ça peut sourire.

00:26:36Et à un moment donné, j'ai trouvé plutôt pas mal contre la Pologne.

00:26:38Sauf qu'il n'y avait personne au bout de ses centres.

00:26:40Et surtout, au milieu de terrain, il y a un joueur qui m'inquiète un peu,

00:26:42c'est Chouameni.

00:26:44On l'a fait enchaîner. Il revenait de blessure, on l'a fait enchaîner.

00:26:46Il a raté pas mal de la préparation.

00:26:48On l'a fait enchaîner deux matchs.

00:26:50Et j'ai trouvé moins bon sur le deuxième.

00:26:52Il est capable de tenir face à la Belgique.

00:26:54Il est venu pour faire bon sur le bon.

00:26:56Rabiot-Kanté, c'était la formule contre l'Autriche.

00:26:58Qui, on rappelle, c'est le seul match que les Bleus ont gagné.

00:27:00C'était aussi à Düsseldorf, d'ailleurs.

00:27:02Ça nous portera peut-être chance lundi contre la Belgique.

00:27:04Le stade où l'équipe de France a gagné un match.

00:27:06Et il y avait, en effet, quatre joueurs à vocation offensive.

00:27:08Il y avait Dembélé, Griezmann, Thuram et Mbappé.

00:27:10Après, le choix, c'est

00:27:12est-ce que c'est Thuram ou Barcola

00:27:14qui accompagnent Mbappé devant ?

00:27:16Est-ce qu'on fait un truc un peu plus défensif

00:27:18avec Thuram qui compense à gauche

00:27:20comme ça Mbappé peut bouger un peu plus librement,

00:27:22moins défendre ?

00:27:24Ou est-ce qu'on met la vitesse de Barcola ?

00:27:26Moi, j'adore quand il sort du banc, il est fantastique.

00:27:28Parce que si tu le fais rentrer à 20 minutes de la fin,

00:27:30il va te mettre un feu pas possible dans la défense.

00:27:32Et il peut débloquer des situations.

00:27:34On fera peut-être pas Thuram quand il rentre.

00:27:36C'est un 4-2-3, Griezmann en 10.

00:27:38Et donc Dembélé à droite.

00:27:40Et Thuram qui compense. Et puis après, la deuxième charge.

00:27:42C'est vrai qu'on a un peu enterré Thuram qui a quand même joué les deux premiers matchs.

00:27:44Encore une fois,

00:27:46il trouvait très bon contre les Pays-Bas dans un rôle

00:27:48où il jouait un peu le rôle de pivot.

00:27:50Et c'est lui, je le rappelle, qui était à l'origine

00:27:52des trois occasions franches des Bleus.

00:27:54Moi je pense que la tendance,

00:27:56c'est parce que j'aurais fait, mais peu importe, la tendance de Deschamps,

00:27:58ça va être de sauver Griezmann, de le remettre.

00:28:00Il a raison.

00:28:02Si il arrive à remettre Griezmann

00:28:04dans de très bonnes dispositions,

00:28:06ça va nous faire regagner ce qu'on n'avait pas du tout,

00:28:08c'est-à-dire de la créativité.

00:28:10On est quand même en manque de créativité totale.

00:28:12Alors Barcola, ça peut être un feu folet.

00:28:14Gilles, on est en manque de créativité

00:28:16et pourtant on est l'équipe qui se crée le plus d'occasions de but.

00:28:18Oui, mais je trouve que...

00:28:20Quand on nous regarde,

00:28:22il y a une certaine idée de l'ennui.

00:28:24On peut discuter de l'ennui.

00:28:26C'est une vision personnelle de la vie, mais on peut discuter.

00:28:28Donc moi, je pense qu'il va sauver...

00:28:30Après l'ennui, ça mériterait peut-être un peu de...

00:28:32Je pense qu'il va sauver Griezmann

00:28:34et qu'il va mettre coup de queue coup de Chouamini.

00:28:36Donc à ce moment-là, vous pouvez faire un 4-4-2

00:28:38avec nos trois milieux.

00:28:40Vous faites jouer tous les milieux, Chouamini, Rabiot, Kanté.

00:28:42Griezmann, un peu plus créatif.

00:28:44Du coup, c'est un losange, ça ?

00:28:46Exactement.

00:28:48Je pense qu'il va faire sauter Dembélé pour sauver Griezmann.

00:28:50Les deux ne sont pas compatibles.

00:28:52Donc lui, je pense qu'il va choisir Griezmann

00:28:54et de condamner sur ce match Dembélé.

00:28:56Mais par contre...

00:28:58Dans ce système, il n'y a plus d'éli.

00:29:00Il n'y a ni à gauche ni à droite.

00:29:02Et à droite, c'est quand même le côté qui attaque le moins

00:29:04avec Koundé.

00:29:06Pour moi, ça fait embouteillage dans l'axe

00:29:08et on va être encore moins créatifs.

00:29:10Sachant que les Belges, il y a Castagne et Théâtre.

00:29:12C'est peut-être encore plus fragile, non ?

00:29:14Castagne, non. Mais Théâtre, oui.

00:29:16Non, il faut mettre des élis.

00:29:18Les côtés sont attaquables.

00:29:20Pour moi, il faut en mettre. Mais Gilles a peut-être raison.

00:29:22Il va peut-être sauver Griezmann.

00:29:24Moi, par contre, ce que je ne comprends pas, les gars,

00:29:26avec Didier Deschamps, et Dieu sait que j'aime bien,

00:29:28pourquoi il ne fait pas souffler à un moment

00:29:30Chouamini ?

00:29:32Pourquoi à un moment Kanté ?

00:29:34Et pourquoi Kanté ?

00:29:36J'ai un respect énorme.

00:29:38Le troisième match, pourquoi tu ne le fais pas souffler ?

00:29:40Quand tu es à Kamavinga, tu as des mecs

00:29:42qui ont même des craques.

00:29:44N'oubliez pas non plus que contre les Belges,

00:29:46le point fort, c'est quand même De Bruyne,

00:29:48dans cette animation offensive.

00:29:50Il va falloir le contrer.

00:29:52Et attention, Onana, il a de l'impact.

00:29:54Donc, vous allez jouer qui dans le milieu de terrain

00:29:56contre le milieu de terrain belge ?

00:29:58Jusqu'à dit Bruno, je m'intéresse

00:30:00sur la gestion des milieux.

00:30:02C'est vrai qu'on aurait pu se demander Bruno

00:30:04contre la Pologne, même s'il y avait un enjeu de première place,

00:30:06de Chouamini qui n'avait pas joué,

00:30:08de Rabiot qui n'avait pas joué, de Kanté qui a enchaîné

00:30:10alors qu'il venait d'Arabie Saoudite,

00:30:12qu'il y en ait au moins un, voire deux des trois

00:30:14qui soufflent un peu.

00:30:16Et qu'après, on les remette évidemment pour l'huitième de finale.

00:30:18Ça n'a pas été le cas.

00:30:20Moi, j'aurais fait tourner au moins

00:30:22une fois Rabiot, au moins une fois Kanté

00:30:24et je n'aurais pas fait enchaîner Chouamini

00:30:26deux matchs consécutifs.

00:30:28Parce que certes, il y avait ce match décisif,

00:30:30troisième match contre la Pologne, mais on a vu qu'au final,

00:30:32on n'a pas gratté cette première place.

00:30:34Au final, on est tout perdant.

00:30:36Et que l'Euro, il va commencer à partir de ces huitièmes de finale.

00:30:38Donc, il fallait préparer l'huitième

00:30:40en faisant monter en puissance ces trois milieux de terrain-là.

00:30:42Et je trouve qu'on risque d'avoir

00:30:44peut-être des mauvaises surprises sur ces milieux-là

00:30:46quand la compétition va commencer à s'élever un peu.

00:30:48Je ne suis pas du tout d'accord.

00:30:50On jouait la première place. On ne l'a pas eu,

00:30:52mais on jouait la première place.

00:30:54Contre une équipe qui était déjà en vacances.

00:30:56Oui, mais il faut mettre notre milieu d'excellence.

00:30:58Notre milieu d'excellence, c'est Kanté

00:31:00parce qu'il est deux fois meilleur joueur.

00:31:02Il n'y a eu pas un même point sur le troisième match.

00:31:04Donc Kamavinga,

00:31:06Gilles Kamavinga, qui jouait au Real Madrid,

00:31:08qui est au final de Ligue des Champions,

00:31:10il n'est pas capable de débuter face à la Pologne.

00:31:12Il n'y a pas de place.

00:31:14Vous avez Rabiot, qui est très bon à chaque fois qu'il joue avec les Bleus.

00:31:16Il n'y a pas sa place face à la Pologne de Frankowski.

00:31:18Rabiot, c'est le point d'équilibre de Deschamps.

00:31:20Il l'a toujours dit. Quand Rabiot est en forme,

00:31:22il l'a repris alors qu'il s'était engueulé.

00:31:24Pour qu'il fasse ça, c'est qu'il le trouve exceptionnel.

00:31:26Et vous avez Chouameni.

00:31:28Chouameni, vous êtes obligé de l'aligner.

00:31:30Ne mettez jamais Chouameni sur le banc.

00:31:32Si vous le mettez sur le banc, il ne supporte pas.

00:31:34Mauvaise ambiance.

00:31:36Des gos aussi.

00:31:38Chouameni a un gros antégo.

00:31:40J'en rassure.

00:31:42Parce qu'ils ont offusqué de ne pas débuter.

00:31:44Qu'est-ce que vous avez pensé de la déclaration d'Ibrahima Konaté

00:31:46en conférence de presse qui a dit

00:31:48« J'accepte la situation. »

00:31:50Évidemment, c'est Saliba désormais qui est titulaire

00:31:52à la Coupe Amecano alors que lui avait joué

00:31:54la dernière Coupe du Monde au Qatar.

00:31:56Quand Varane ne pouvait pas jouer.

00:31:58Et qui avait été bon.

00:32:00Et qui a dit aujourd'hui quand même, en gros,

00:32:02si je n'avais pas eu mes soucis physiques

00:32:04et que j'avais pu enchaîner un peu,

00:32:06Ibrahima Konaté ne serait pas sur le banc.

00:32:08Il l'a dit avec beaucoup de sourire.

00:32:10Il a quand même dit, Ibrahima Konaté

00:32:12ne serait pas sur le banc.

00:32:14Il a un peu raison quand même.

00:32:16Parce que s'il avait fait une bonne fin de saison,

00:32:18au moins une bonne deuxième partie de saison,

00:32:20ce qu'il n'a pas fait, évident que Deschamps

00:32:22se serait appuyé sur l'expérience, le vécu

00:32:24de la Coupe du Monde.

00:32:26C'était à la base un truc qui ne devait pas bouger

00:32:28dans ce 11 de l'équipe de France.

00:32:30Et il a dû rechambouler, refaire une charnière.

00:32:32Après, moi je suis content parce que je trouve

00:32:34que le meilleur des trois, c'est Saliba.

00:32:36Après, je ne comprends toujours pas pourquoi

00:32:38ce que fait Deschamps, encore une fois,

00:32:40sur la charnière, en faisant jouer Saliba

00:32:42qui habituellement, axe droit Arsenal,

00:32:44il le fait jouer à gauche.

00:32:46Il n'est pas Mecano qui a joué axe gauche

00:32:48avec l'équipe de France à la Coupe du Monde,

00:32:50il le fait jouer axe droit.

00:32:52Il y a des joueurs qui veulent jouer.

00:32:54C'est de bonne guerre, c'est drôle.

00:32:56Moi par contre, ce que je ne comprends pas

00:32:58avec Didier Deschamps, c'est que tu as quelques joueurs,

00:33:00tu parlais de Chouameni,

00:33:02on a 100 Belgiques avec Romelu Lukaku,

00:33:04ils ont l'immunité.

00:33:06C'est Koh-Lanta, ils ont le totem.

00:33:08Dembélé, je pense qu'il peut être

00:33:10nul de chez nul de chez nul,

00:33:12il joue.

00:33:14Il y a un moment, un entraîneur,

00:33:16il peut aussi de temps en temps...

00:33:18Tu n'aimes pas Lukaku quand même.

00:33:20Deux buts refusés pour un jeu...

00:33:22Pour retaper une belle nana,

00:33:24il faut se la taper, il ne faut pas passer à côté.

00:33:26Si c'est pour draguer pendant 6 mois

00:33:28une belle fille et qu'elle te met un râteau,

00:33:30c'est que tu as été mauvais.

00:33:32Combien il a marqué de buts en sélection Lukaku ?

00:33:34Combien il a marqué de buts en sélection Lukaku ?

00:33:36Contre Madagascar, Luxembourg,

00:33:38regarde bien ton Wikipédia.

00:33:40Excusez-moi,

00:33:42je vais vous répondre.

00:33:44Vous regardez Wikipédia,

00:33:46contre tous les grands, il n'est

00:33:48jamais là.

00:33:50Je vais vous prendre Fred Piquion,

00:33:52il m'a dit en télévision,

00:33:54il y a ça au dernier match,

00:33:56il me dit,

00:33:58il était meilleur que toi et moi.

00:34:00Piquion dit,

00:34:02Lukaku,

00:34:04c'est bien, mais Lukaku, c'est un attaquant,

00:34:06il doit jouer dans la verticalité,

00:34:08et il ne sait pas jouer quand les ballons viennent de droite et de gauche.

00:34:10On va mettre des buts sur les côtés alors,

00:34:12et on va jouer vertical. Lukaku,

00:34:14dans les grands matchs,

00:34:16ce n'est pas de l'anti-Belge,

00:34:18et vous pouvez le ressortir,

00:34:20Oupamecano, il va le manger,

00:34:22parce qu'en fait, physiquement,

00:34:24il va aller en 1 contre 1,

00:34:26et le mec ne sait pas se retourner, il n'y a plus l'explosivité.

00:34:28Celui qui est dangereux pour vous,

00:34:30même s'il ne finit pas, c'est Doku.

00:34:32Doku sur Koundé, ça peut créer des problèmes

00:34:34chez vous, parce qu'il va vite et qu'il peut dribbler.

00:34:36Alors sur Doku, la question a été posée

00:34:38aussi à Eduardo Camavinga, qui connaît bien

00:34:40Doku, et qui connaît bien Dembele,

00:34:42c'est le duel des driblleurs,

00:34:44des provocateurs, des dynamiteurs

00:34:46sur les côtés droits, mais ils ne vont pas au bout.

00:34:48Lequel est le meilleur, Doku

00:34:50ou Dembele ? Réponse d'Eduardo Camavinga.

00:34:52Déjà, Jérémy, j'ai joué avec la reine.

00:34:54Défendre contre lui, c'est difficile,

00:34:56parce que c'est quelqu'un qui est explosif.

00:34:58Après, ceux qui dribblent le mieux, entre Ousmane et Jérémy,

00:35:00c'est des dribbles différents. Jérémy, c'est plus agressif

00:35:02dans l'explosivité, et Ousmane, c'est plus en finesse.

00:35:04Mais les deux, c'est de très grands dribbleurs.

00:35:06Je n'irai pas à l'un ni à l'autre.

00:35:08Il s'en sort bien, Eduardo Camavinga.

00:35:10C'est vrai que c'est deux styles différents, mais le danger peut venir

00:35:12de ces deux-là.

00:35:14J'aime bien Jérémy Doku,

00:35:16il a fait des débuts assez tonitruants à Manchester City

00:35:18cette saison, et il s'est un peu éteint

00:35:20au fur et à mesure de la saison.

00:35:22Dembele, il a plus d'expérience, il fait plus de choses.

00:35:24Après, il y a ce manque d'efficacité

00:35:26qui est frustrant.

00:35:28La question, c'est est-ce qu'il faut se méfier des talents beiges ?

00:35:30Doku, De Bruyne,

00:35:32Lukaku, Trossard,

00:35:34qui rate son début de rôle, mais qui est un super joueur à personnel.

00:35:36Il y a quand même...

00:35:38Luké Bakio. Tillmans.

00:35:40Il y a de la qualité dans cette équipe belge.

00:35:42Grandement, il ne faut surtout pas les sous-estimer.

00:35:44Il y a eu des départs à la retraite,

00:35:46l'absence de Courtois, les retraités

00:35:48de la génération dorée, les Hazard, etc.

00:35:50Fellaini, Witzel,

00:35:52etc.

00:35:54Il y a toujours Ferreira Carrasco,

00:35:56qui arrive à gratter du temps de jeu.

00:35:58Mais il y a des talents incroyables.

00:36:00Pour moi, De Bruyne, c'est l'un des meilleurs

00:36:02joueurs du monde.

00:36:04Même s'il est loin de son niveau à City.

00:36:06Cette saison a été un peu moins convaincante,

00:36:08parfois un peu plus compliquée.

00:36:10Blessure.

00:36:12Il est moins le grand Kevin De Bruyne.

00:36:14Quelques kilos de plus aussi, peut-être ?

00:36:16Non, pas forcément.

00:36:18Il a raison.

00:36:20Après, c'est difficile.

00:36:22On le voit quand même

00:36:24sur tous les joueurs qui jouent à Manchester City

00:36:26sous Guardiola. On a du mal à les retrouver

00:36:28de même niveau en sélection. C'est le cas

00:36:30de De Bruyne, mais c'est aussi le cas de Foden, par exemple, avec l'Angleterre.

00:36:32Ou Bernardo Silva

00:36:34avec le Portugal.

00:36:36Vous pouvez tourner...

00:36:38On peut tourner ça comme on veut.

00:36:40L'équipe belge a raison.

00:36:42Là, on est vraiment, pour moi,

00:36:44KDB dépendant.

00:36:46Même s'il est moyen,

00:36:48on est déjà mieux.

00:36:50S'il passe à côté de son match, comme c'était le cas le premier match,

00:36:52on est nul.

00:36:54Je te rassure, l'équipe de France

00:36:56était Zidane dépendant.

00:36:58Si Kevin De Bruyne n'est pas...

00:37:00De Bruyne dépendante.

00:37:02Donc, il va faire quoi, monsieur Deschamps ?

00:37:04Il va mettre le petit Kanté au marquage tout le temps,

00:37:06à la culotte. Il va mettre un mec sur De Bruyne,

00:37:08ce qui est intelligent. De Bruyne, si tu lui laisses

00:37:10le ballon, il va donner des ballons en profondeur

00:37:12et il peut, en verticalité, en donner une

00:37:14à Lukaku. Par contre, je te rejoins

00:37:16sur Jean-Rémi Docu. Ça n'a rien à voir

00:37:18avec Dembele, parce qu'en fait, Camavinga,

00:37:20il ne se mouille pas trop. Dembele,

00:37:22quand il pousse le ballon, il va vite.

00:37:24Il peut, comme ça, dans la chaloupe.

00:37:26Un chaloupé, je l'appelle, est capable de dribbler et donner.

00:37:28Docu, en fait, c'est dans le dribble court sur les 3 mètres.

00:37:30Ça veut dire qu'au marquage, tu ne peux pas le coller. Si tu te colles,

00:37:32c'est sûr, il te passe. Le problème avec Docu, c'est derrière.

00:37:34Un jour, il va s'auto-dribbler.

00:37:36Un jour, il va se faire

00:37:38un propre petit pont, Jean-Rémi Docu.

00:37:40Il a progressé, parce qu'il a un bon entraîneur.

00:37:42Mais à un moment, c'est bien gentil

00:37:44de dribbler et de passer, mais à un moment,

00:37:46il faut donner un ballon. De temps en temps, contre le Luxembourg,

00:37:48il y en a mis un à Romelu Lukaku.

00:37:50Vous me disiez tout à l'heure, Dembele sur

00:37:52théâtre, c'est un point où les Français

00:37:54vont pouvoir appuyer. J'ai envie de vous dire,

00:37:56Docu sur Théo Hernandez, surtout Théo Hernandez

00:37:58qu'on voit depuis le début de la compète, qui n'arrive même pas lui non plus à finir.

00:38:00Docu, il joue à droite ou à gauche ?

00:38:02À gauche. Oui, il va être face à Koundé.

00:38:04Il met à gauche, parce qu'à droite, il met

00:38:06Bakayako de

00:38:08Pays-Bas, de PSV.

00:38:10Mais moi,

00:38:12j'aime beaucoup Luké Bakio. Je trouve que

00:38:14Luké Bakio, il fait pour l'instant un bon euro

00:38:16pour les Belges. Alors moi, j'attends de voir s'il ne va pas mettre

00:38:18Docu un peu à droite pour aller titiller Théo Hernandez

00:38:20qui n'a pas les qualités défensives de Koundé.

00:38:22Il ne fait pas le début d'euro de Koundé

00:38:24et qui est physiquement, en plus, juste.

00:38:26Je pense qu'il ne va pas mettre Bakayako à droite.

00:38:28S'il est côté droit, il ne peut pas revenir sur son pied droit, pour le coup.

00:38:30Il va être un peu moins dangereux.

00:38:32Il est capable de le faire. Il joue plus

00:38:34en idée de débordement. Mais moi, c'est un joueur qui est capable

00:38:36de tout, comme Dembélé. Et moi, ces joueurs-là,

00:38:38ils me font peur. Parce qu'ils sont capables du pire.

00:38:40On a beaucoup raté ces joueurs-là.

00:38:42Mais ils sont capables, sur un coup de patte,

00:38:44un ballon enroulé, pleine une carne opposée,

00:38:46on n'en parle plus. Mais c'est aussi pour ça que tu laisses les Dembélé,

00:38:48les Doku, les bapper aussi, sur les terrains.

00:38:50Parce qu'ils sont capables, sur une action, de faire la différence.

00:38:52Moi, ce que j'aime bien avec Doku, c'est que, sur un match,

00:38:54il offre le but, il perd un ballon

00:38:56stupide, il offre le but à l'adversaire

00:38:58tout au début, au premier match, je crois.

00:39:00Le double contact, en effet.

00:39:02Et

00:39:04il repart tout de suite. C'est-à-dire que, mentalement,

00:39:06ça, c'est sans doute aussi

00:39:08l'apprentissage avec Guardiola,

00:39:10il ne s'effrite pas du tout, il repart à l'assaut

00:39:12tout de suite de son côté pour venger

00:39:14son mauvais geste, sa mauvaise passe.

00:39:16Il a un mental. Ah ouais, ça c'est bien.

00:39:18C'est un joueur de rupture

00:39:20qui peut nous faire mal. Je pense que c'est un joueur qui peut

00:39:22déstabiliser parfois

00:39:24la latéralité française. Celui qui pourrait

00:39:26faire perdre les Belges, c'est notre entraîneur.

00:39:28Je m'explique. C'est-à-dire que le milieu

00:39:30de terrain, il faut absolument laisser De Bruyne

00:39:32au Nana. Il avait mis le troisième Mangala

00:39:34qu'il n'avait pas touché.

00:39:36Il s'est revenu, là.

00:39:38Avec lui, il est capable de tout

00:39:40et d'escoter. T'imagines qu'ici, il nous sort

00:39:42quand même dans le même match Doku et Thielemans

00:39:44qui sont pour moi parmi les deux meilleurs

00:39:46Belges. Il fait n'importe quoi. Au Panda, il lui donne

00:39:48deux minutes de temps de jeu. Au Panda, c'est un mystère.

00:39:50On a eu ça.

00:39:52C'est-à-dire que c'est l'immunité Romelu

00:39:54Lukaku. Et comme on joue avec un système, avec un seul

00:39:56attaquant, on a tué Michy Batchaoui en sélection.

00:39:58On est en train de tuer au Panda. Ils n'ont pas de temps

00:40:00de jeu. Mais Batchaoui-Lukaku, on ne peut

00:40:02pas comparer. Lukaku est bien supérieur

00:40:04quand même. Lukaku, c'est un joueur de grand club.

00:40:06Il est un joueur qui peut faire la différence.

00:40:08Va voir, et tu me feras plaisir pour la prochaine émission,

00:40:10les stats en équipe nationale

00:40:12de Michy Batchaoui. Le ratio est le même

00:40:14que Romelu. Chaque fois qu'il avait du temps de jeu, il l'a marqué.

00:40:16Mais moi, ce que je ne comprends pas, c'est

00:40:18que pourquoi on ne passe pas avec deux attaquants à un moment, les Belges ?

00:40:20Vous me tournez la perche, je l'ai saisi. Au Panda, c'est

00:40:22intéressant. Très peu de temps de jeu. Il y a quelqu'un

00:40:24qu'on n'a pas du tout cité tout à l'heure quand on a fait

00:40:26l'animation offensive des Bleus et que vous avez tous enterré.

00:40:28On a quand même le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe

00:40:30de France sur le banc. Olivier Giroud.

00:40:32Pas bon. Personne

00:40:38qui va se réveiller. Il ressemble un peu.

00:40:40Pour le moment, ça fait un peu baroud d'honneur

00:40:42avec des sorties

00:40:44pas convaincantes. Le

00:40:46geste qu'il rate sur un match, la reprise.

00:40:48On dit qu'il y a un fourbon, il n'y a pas de fourbon.

00:40:50Il est complètement...

00:40:52Il passe complètement au travers.

00:40:54La fameuse phrase, c'est un nouveau tournoi qui commence

00:40:56à élimination directe. À l'entraînement,

00:40:58il a été très bon l'autre jour. Il a marqué

00:41:00trois buts. Non, mais Giroud, il a l'expérience.

00:41:02C'est un vrai neuf. Ce qu'il manque...

00:41:04On l'oublie complètement.

00:41:06Si les mecs rapides tuent la défense

00:41:08belge et tu le fais rentrer... On ne l'oublie pas.

00:41:10Son expérience va être vitale sur

00:41:12des bouts de match. Après le voir débuter,

00:41:14il n'a pas montré qu'il pouvait débuter

00:41:16sur 7 euros.

00:41:18Pas grave.

00:41:20Je préfère qu'il ne joue pas.

00:41:2219h46, on marque une courte

00:41:24pause. On continue d'évoquer

00:41:26cette animation offensive de l'équipe de France.

00:41:28On va parler des points positifs également. On va

00:41:30s'intéresser à ces équipes qui nous enthousiasment

00:41:32finalement dans 7 euros, puisque les stars

00:41:34sont absentes. Mais il y a des équipes comme l'Autriche,

00:41:36comme la Suisse, comme la Géorgie

00:41:38qui ont montré le bout de leur

00:41:40nez, qui ont pointé le bout de leur nez et qui nous

00:41:42régalent. La Suisse qui met d'ailleurs 2 à 0 face à

00:41:44l'Italie, qui va se qualifier pour les quarts de finale

00:41:46puisqu'il reste moins de 5 minutes dans

00:41:48le temps réglementaire. Les Italiens n'y arrivent

00:41:50pas. Les Italiens tenant du titre vont être

00:41:52éliminés.

00:41:54RTL, on refait

00:41:56le match.

00:41:58On refait le match.

00:42:00Avec Eric Silvestro.

00:42:02On refait le match jusqu'à 20h30

00:42:04avec Bruno Constant, avec Gilles Verdez, avec

00:42:06Stéphane Pouels, David Lortollari

00:42:08qui va nous rejoindre à 20h pour les

00:42:10débafflages jusqu'à 20h30 avant une

00:42:12grande soirée de direct également à l'Euro

00:42:14avec l'Allemagne, Danemark

00:42:16à partir de 21h à Dortmund. Il y a Nicolas

00:42:18envoyé spécial de RTL au commentaire, là-bas

00:42:20à Dortmund. La Suisse donc

00:42:22repasse de se qualifier face à l'Italie 2 à 0

00:42:24dès que le coup de sifflet final est donné. On va

00:42:26en parler de cette équipe suisse qui fait

00:42:28peur, qui commence à faire peur. On rappelle que c'est

00:42:30l'équipe qui avait quand même éliminé la France en 8ème

00:42:32de finale du dernier Euro. Juste pour

00:42:34terminer sur les bleus, on a beaucoup parlé des

00:42:36problèmes offensifs, Gilles, Bruno, Stéphane

00:42:38ce qui donne satisfaction, c'est peut-être

00:42:40ceux qui inquiétaient avant

00:42:42la compétition, à savoir toute la partie

00:42:44défensive. Koundé, qui était

00:42:46extrêmement critiquée, fait un très bon début d'Euro.

00:42:48La charnière, ou pas Meccano, Saliba

00:42:50elle tient, et Meignan fait des miracles

00:42:52dans les bleus. Comme quoi, c'est là où on s'inquiétait, où tout

00:42:54va bien. Oui, et Meignan est non seulement

00:42:56revenu de blessure, mais il fait des

00:42:58arrêts déterminants. Il n'a pas

00:43:00de chance sur le pénalty

00:43:02de Lewandowski, ça va rester.

00:43:04Il y a eu sa publication sur les réseaux, après

00:43:06on sent qu'il n'a pas digéré. C'est un mini-débat

00:43:08tout à l'heure, un débat flash, on garde bien

00:43:10les arguments. Mais je pense que

00:43:12il devient aussi un leader.

00:43:14Ça se voit par rapport à sa défense qu'il commande.

00:43:16Il ne fait pas encore oublier, entre guillemets,

00:43:18Loris au niveau de l'impact hors terrain.

00:43:20Parce que Deschamps a besoin

00:43:22de s'appuyer sur des gens. Il a perdu Loris,

00:43:24il a perdu Varane, il a perdu les leaders.

00:43:26Les défenseurs disent que c'est un vrai leader,

00:43:28il nous crie dessus. Exactement, et il a

00:43:30pris une place qu'on ne subodorait pas

00:43:32et je le trouve vraiment très bon et très intéressant.

00:43:34C'est la grosse satisfaction. Il ne faut pas oublier

00:43:36que le tournant du match de votre

00:43:38Euro pour l'instant, c'est contre les Pays-Bas

00:43:40où il fait un arrêt au début du match.

00:43:42La frappe de Frimpong.

00:43:44Il va la chercher. Je ne suis pas sûr que

00:43:46beaucoup de gardiens vont la chercher.

00:43:48Il y a combien de sélections

00:43:50qui perdent un gardien de la stature de Loris

00:43:52et qui, derrière, récupèrent un gardien

00:43:54de la stature de Méliand ? C'est extraordinaire.

00:43:56Moi, je n'étais pas inquiet.

00:43:58J'étais étonné que vous parliez d'inquiétude sur le côté défenseur.

00:44:00Il y avait quand même une première grande compétition

00:44:02en tant que titulaire. Il y avait quand même pas mal de petits

00:44:04pépins physiques qui étaient parfois un peu psychosomatiques.

00:44:06Je trouve qu'il a montré en Ligue des Champions avec le Milan.

00:44:08Il a montré en Ligue des Champions avec le Milan.

00:44:10Il y a aussi eu des grands matchs qu'il a manqué parce que certains disaient

00:44:12même qu'il était un peu fragile et que ça créait des petits blessures.

00:44:14Vous êtes vite inquiets.

00:44:16Vous êtes quelqu'un de très vite inquiet.

00:44:18Il y avait des petits doutes sur son corps.

00:44:20Je trouve qu'il les a écartés.

00:44:22Après, défensivement, moi, certes, il n'y avait pas de charnière

00:44:24qui se dégageait. Il y avait des saisons compliquées

00:44:26pour Rompa Meccano-Bayern et Connaty à Liverpool.

00:44:28Pour moi, on a trois des meilleurs

00:44:30défenseurs d'Europe. À partir du moment

00:44:32où ils sont opérationnels, physiquement prêts,

00:44:34moi, je n'ai aucune inquiétude.

00:44:36Si demain, il y en a des deux qui ne peuvent pas jouer le match,

00:44:38le remplaçant avec Connaty,

00:44:40on est quand même sûr.

00:44:42Vous oubliez aussi vite tout ce qu'on a dit sur Koundé,

00:44:44nous les premiers, pendant des semaines, des mois entiers.

00:44:46Et tu es rassuré sur Koundé, maintenant ?

00:44:48En tout cas, il a fait un bon début.

00:44:50C'est lui qui nous a rassurés, pour le coup.

00:44:52Et puis, Théodore ?

00:44:54On l'a suffisamment critiqué, il faut assumer quand on critique.

00:44:56Après, il se plantera peut-être

00:44:58contre la Belgique, mais jusqu'à maintenant,

00:45:00l'euro de Koundé, il est tout à fait correct.

00:45:02Oui, mais moi, je suis un peu d'accord avec Stéphane là-dessus.

00:45:04Il n'a pas été testé au plus haut niveau encore.

00:45:06On ne peut pas dire qu'il a été mis dans une difficulté

00:45:08absolue.

00:45:10La défense belge non plus.

00:45:12L'Allemagne, la première fois où elle a été testée, elle a été en difficulté.

00:45:14A part l'Espagne, personne n'a été testé.

00:45:16Oui, donc on a dit

00:45:18l'Allemagne n'est peut-être pas aussi forte que prévu.

00:45:20On a dit, etc., quand les joueurs déclinent, ils déclinent.

00:45:22Là, pour le moment, Koundé

00:45:24n'a pas décliné.

00:45:26Mais j'attends de voir, face à un protagoniste direct,

00:45:28un adversaire sur son côté,

00:45:30s'il est aussi solide que ça.

00:45:32Là, pour le coup, il y a un vrai test.

00:45:34S'il domine Doku,

00:45:36un dribbler, quelqu'un puissant,

00:45:38quelqu'un rapide, là, pour le coup, on saura.

00:45:40Je voudrais qu'on parle des stars de cet euro

00:45:42qui sont aux abonnés absents.

00:45:44On peut parler d'Mbappé, malgré ses problèmes de nez,

00:45:46Harry Kane, Bellingham,

00:45:48il y en a d'autres. Les stars de l'euro

00:45:50sont absentes. On voit beaucoup Ronaldo qui se démène

00:45:52beaucoup, même s'il n'a pas marqué.

00:45:54Mais il y a un vrai problème de stars. Les stars ne prennent pas la lumière.

00:45:56Ils sont tous cramés.

00:45:58Il y a le point commun, c'est ça. Pour moi, ils sont tous cramés.

00:46:00En tout cas, ils s'apparaissent

00:46:02comme étant un peu cuits physiquement.

00:46:04Bellingham qui était déjà cuit sur sa fin de saison

00:46:06au Real Madrid. C'était le cas d'Harry Kane

00:46:08qui avait des pépins au dos depuis le mois de mars,

00:46:10qui a joué sous infiltration. Ce n'est jamais bon signe.

00:46:12Il a eu des soucis pendant la préparation de l'euro.

00:46:14Mbappé, on connaît sa saison avec le PSG

00:46:16et le nez cassé

00:46:18qui n'a pas aidé pour sa condition physique.

00:46:20Ou Bernardo Silva. De Bruyne, Lukaku,

00:46:22Zonic Roche, Griezmann.

00:46:24Griezmann, oui.

00:46:26C'est des joueurs qui avaient déjà montré...

00:46:28Griezmann, par exemple, c'est un joueur qui avait montré des signes

00:46:30de faiblesse sur sa fin de saison avec l'Atletico.

00:46:32Il était moins bon devant le but.

00:46:34Est-ce qu'elles peuvent se réveiller en tableau finale ?

00:46:36Encore une fois, c'est un autre tournoi qui commence.

00:46:38Est-ce que les stars vont être au rendez-vous à partir des huitièmes ?

00:46:40Bien sûr, Mbappé peut faire doubler

00:46:42et Bellingham peut faire deux passes décisives

00:46:44sur un match, bien sûr.

00:46:46La Suisse est la première qualifiée pour les quarts de finale

00:46:48à l'instant en battant l'Italie

00:46:502 à 0. Et alors, avec la manière,

00:46:52sans aucune contestation,

00:46:54les Suisses ont archi-dominé cette rencontre.

00:46:56Vous pourriez, Eric, rappeler le pari qu'on a fait avant le match

00:46:58tous ensemble devant la télévision ?

00:47:00J'avais dit 2 à 1 pour la Suisse.

00:47:02J'ai le seul à mettre la Suisse vainqueur.

00:47:04C'est vrai, mais il faut quand même,

00:47:06parce que c'est un pays aussi en termes de population

00:47:08du niveau de la Belgique,

00:47:10ce n'est pas un grand pays,

00:47:12il faut s'extraordinaire ce qu'ils font depuis 25 ans.

00:47:14Là, ils vous ont éliminés.

00:47:16C'est une équipe qui travaille bien. Il n'y a pas de grande star dans cette équipe.

00:47:18Mais ça bosse bien, c'est sérieux,

00:47:20c'est incroyable ce qu'ils font.

00:47:22Reuleur et Vargas sont les buts.

00:47:24Et tout ça, grâce à un entraîneur anglais.

00:47:26Roy, je ne mens pas.

00:47:28Celui qui a relancé la sélection de Suisse

00:47:30en 94-96,

00:47:32qui qualifie

00:47:34la Suisse pour une première coupe du monde

00:47:36en 30 ans, c'est Roy Hodgson,

00:47:38qui débarque de Malmö,

00:47:40en Suède, où il vient faire

00:47:42relancer cette sélection et lancer finalement

00:47:44ce qu'il veut.

00:47:46Il n'y a malheureusement plus de stars en Italie.

00:47:48C'est bien le problème, ça manque de talent cette Italie.

00:47:50Elle est à sa place, c'est déjà un miracle,

00:47:52mais ça illustre notre débat. Les stars absentes,

00:47:54ou les grandes nations pour l'Italie absentes,

00:47:56mais les équipes cohérentes, sans stars,

00:47:58Autriche, Suisse,

00:48:00performent. Le football redevient collectif.

00:48:02Oui, mais on ne peut pas banaliser

00:48:04l'élimination de l'Italie. Même si vous pouvez me dire

00:48:06footballistiquement, quand on voit le premier tour,

00:48:08on peut s'imaginer que ce sera dur.

00:48:10Mais là, c'est un naufrage.

00:48:12Tenant du titre, Spalletti,

00:48:14avec ses méthodes révolutionnaires, qui réussit partout,

00:48:16qui a fait à Annap quelque chose d'extraordinaire.

00:48:18Il vient d'arriver, Gilles. Spalletti, je le jugerai

00:48:20sur la prochaine compétition. Excusez-moi, est-ce qu'il va rester

00:48:22avec ça ? Vous vous rendez compte ?

00:48:24Oui, s'il change encore, ça va être compliqué.

00:48:26Gilles, t'es surpris

00:48:28que l'Italie, qui n'était pas la dernière coupe du monde,

00:48:30soit éliminée en huitième de place ?

00:48:32Pas footballistiquement, mais vous vous rendez compte,

00:48:34l'Italie, tenant du titre, cette nation-là,

00:48:36c'est pour moi… Il n'y a plus aucun joueur

00:48:38de niveau international dans cette équipe.

00:48:40Donnarumma, oui. C'est mauvais.

00:48:42Qui est-ce-là ?

00:48:44Du mal, depuis ses croisés.

00:48:46El Sharaoui, le bon vieux pharaon, il est revenu, on ne sait pas

00:48:48comment il est là. C'est incroyable. Il n'y a pas un joueur

00:48:50de classe mondiale. On était devant la télé,

00:48:52cette période, c'était d'une faiblesse technique,

00:48:54l'Italie. Il n'y a aucune ambition dans le jeu.

00:48:56C'était pauvre. On ne peut pas banaliser

00:48:58le fait que l'Italie soit éliminée

00:49:00piteusement en huitième de finale.

00:49:02La Suisse brillante, qui a tenu tête, qui a même dominé l'Allemagne

00:49:04une bonne partie du match. L'Autriche,

00:49:06qui termine première de son groupe devant les Pays-Bas et la France.

00:49:08Ces nations… Finalement,

00:49:10la mauvaise partie de tableau, soi-disant,

00:49:12où il y a toutes les grandes nations, de l'autre côté,

00:49:14avec l'Angleterre, il y a l'Autriche, il y a la Suisse, il y a ces équipes

00:49:16dont on ne se méfie pas. Souvenez-vous de ce qui s'est passé au dernier euro.

00:49:18Les grands noms sont tombés les uns après les autres.

00:49:20On avait l'Angleterre qui n'était pas

00:49:22forcément un favori et l'Italie

00:49:24qu'on n'a pas vu arriver dans cet euro.

00:49:26Mais l'Allemagne, le Portugal, la France,

00:49:28tout le monde est tombé. Il y a un exemple

00:49:30avec la Suisse et l'Autriche que je connais un peu aussi.

00:49:32C'est que les clubs,

00:49:34vous avez bien entendu, travaillent en symbiose

00:49:36main dans la main avec la Fédération. Surtout l'Autriche.

00:49:38C'est un cas à part, l'Autriche.

00:49:40J'ai vraiment suivi la Suisse

00:49:42pendant des années. C'est incroyable. Avec Rangnick,

00:49:44qui est quand même une des figures emblématiques

00:49:46de la politique du Red Bull,

00:49:48de Salzbourg, de Leipzig, etc.

00:49:50De toutes les curies.

00:49:52Un football très identifié,

00:49:54avec un football agressif,

00:49:56de pressing, etc. C'est pour ça qu'il en fait venir.

00:49:58Dans cette sélection,

00:50:00il y a 17 joueurs

00:50:02qui ont joué ou à Leipzig ou à Salzbourg,

00:50:04qui connaissent déjà ce football-là. C'est presque un club, l'Autriche.

00:50:06C'est aussi pour ça que c'est une belle surprise.

00:50:08N'oublions pas non plus la sensation de la Géorgie.

00:50:10Une équipe extraordinaire.

00:50:12Lannes, Agnol,

00:50:14un duo d'attaques formidables.

00:50:16Je trouve que ça a

00:50:18créé une sorte d'euphorie sur l'euro.

00:50:20Par rapport à des matchs

00:50:22au-delà du foot.

00:50:24On a de l'empathie pour ce que c'est.

00:50:26C'est le coup de cœur de l'euro.

00:50:28Qui va défier l'Espagne.

00:50:30Déjà gagné.

00:50:32Souvenez-vous,

00:50:34à la Coupe du Monde,

00:50:36la grande surprise de la Coupe du Monde, c'est le Maroc.

00:50:38Ils ont éliminé qui ? L'Espagne.

00:50:40La Géorgie, ce qui est intéressant,

00:50:42et respect M. Sagnol,

00:50:44ça ne fait pas n'importe quoi.

00:50:46Je me rappelle d'avoir lu un article dans France Football,

00:50:48il y a 4 ans, quand j'avais lu cet article, je me suis dit

00:50:50ça va être compliqué son chantier.

00:50:52Il y est et ça joue bien.

00:50:54Moi, ce qui m'embête un peu,

00:50:56c'est que Mikotadze a annoncé avant l'euro qu'il restait en Ligue 1.

00:50:58Et maintenant, tout le monde le veut.

00:51:00Là, je me dis qu'il y a beaucoup de clubs, même étrangers,

00:51:02qui vont se mettre sur le coup.

00:51:04Ils ont essayé.

00:51:06Il n'y a pas que Monaco.

00:51:08Il y a tous les clubs français qui veulent le garder.

00:51:10Ça sera une vingtaine de millions minimum.

00:51:12Apparemment, Monaco tient l'accord.

00:51:14Les meilleurs buteurs de l'euro avec 3 buts.

00:51:16Les Anglais vont arriver, les Allemands vont arriver, les Italiens vont arriver.

00:51:18Pour le coup, Mikotadze, ce ne sera pas qu'une surprise de l'euro.

00:51:20Parce qu'il était bon déjà avant l'euro, c'était un vrai buteur.

00:51:22Juste, les gars, le football commence à avoir vite.

00:51:24Tu parlais des belles histoires.

00:51:26Mikotadze était à Metz, ils l'ont prêté

00:51:28au club lié-jouet, un club qui est descendu en 2ème

00:51:30division en Belgique.

00:51:32Tu rigoles ? Il jouait ?

00:51:34Il est encore allé à l'Ajax.

00:51:36Messieurs, il y a 2 ans, ça.

00:51:38Imagine comment ça a été vite.

00:51:40Il va à l'Ajax, ça ne marche pas.

00:51:42Il revient à Metz, qui descend, mais qui met des buts.

00:51:44Et il est le meilleur joueur, le meilleur attaquant de l'euro.

00:51:46Le sourire de tous ces Georgiens,

00:51:48du peuple aussi Georgien, quand on sait l'importance

00:51:50du travail de Sagnol.

00:51:52C'est le coup de cœur de ce début d'euro.

00:51:54La Suisse, donc, qualifiée

00:51:56pour les quarts de finale après sa victoire 2-0

00:51:58face à l'Italie. Tout à l'heure, 21h en intégralité

00:52:00dans RTL Foot. On aura Allemagne,

00:52:02Danemark avec Yannick Holland au commentaire

00:52:04à Dortmund. Courte pause, les infos de 20h

00:52:06et les débats flash. Donc, refait,

00:52:08le match ne bougez pas. Le foot ce soir sur RTL,

00:52:10c'est jusqu'à 23h.

00:52:12RTL,

00:52:14on refait le match.

00:52:1619h,

00:52:1820h30, on refait le match

00:52:20sur RTL. Avec Eric

00:52:22Sylvestreau.

00:52:30On refait le match ce soir avec Bruno

00:52:32Constant, avec Gilles Verdez, avec

00:52:34Stéphane Powell, c'est avec David

00:52:36Lortelari qui nous rejoint pour la

00:52:38partie débats flash jusqu'à 20h30.

00:52:40Bonsoir David !

00:52:42Salut Eric, salut à tous !

00:52:44Le foot continue évidemment après 20h30

00:52:46avec la suite des huitièmes de finale

00:52:48de cet Euro 2024 avec une

00:52:50affiche qui nous fait vibrer déjà

00:52:52entre l'Allemagne et le Danemark.

00:52:54Yannick Holland est déjà sur place

00:52:56pour vous commenter cette rencontre.

00:52:58À partir de 21h, nous serons ensemble

00:53:00jusqu'à 23h au menu

00:53:02de ces débats flash. On va parler du ballon d'or,

00:53:04on va parler des nouveaux entraîneurs

00:53:06ou des entraîneurs qui changent de banc en

00:53:08Ligue 1, des règles également sur les

00:53:10pénaltis, ça nous agace depuis quelque temps

00:53:12et puis des clubs français toujours dans la panade

00:53:14financièrement puisqu'il n'y a pas d'accord

00:53:16pour un diffuseur pour la Ligue 1

00:53:18saison 2024-2025.

00:53:20Avant ça, avant qu'on lance les débats flash,

00:53:22un petit mot, on a dit juste avant les infos

00:53:24de la Suisse qui s'est qualifiée pour les

00:53:26quartes de finale en sortant le tenant du titre

00:53:28l'Italie 2 à 0 sur la moindre discussion.

00:53:30Freuler 37ème, Vargas

00:53:3246ème. David, toi qui suis, je sais,

00:53:34l'Allemagne mais aussi la Suisse avec beaucoup d'attention.

00:53:36Encore une fois, la Suisse

00:53:38dominatrice, la Suisse plus forte

00:53:40que l'Italie. Oui, tous les efforts qui étaient

00:53:42nécessaires à un match comme ça ont été faits.

00:53:44Je regardais les statistiques à l'instant, les 3 joueurs qui ont

00:53:46le plus couru, ça n'est qu'un chiffre, ça n'est qu'une stat.

00:53:48Les 3 joueurs qui ont le plus couru sont les 3 milieux de terrain

00:53:50suisses, notamment Freuler et Chaka

00:53:52qui vont peut-être par ailleurs

00:53:54plus tard dans le tournoi fatiguer un peu

00:53:56mais ça c'est un autre problème. Ils ont fait les efforts

00:53:58nécessaires et puis il y a eu la créativité

00:54:00nécessaire aussi en attaque, avec

00:54:02un super but notamment pour le 2-0 du jeune

00:54:04Vargas. Embolo intéressant

00:54:06aussi, il y avait eu un premier face-à-face face

00:54:08à Donnarumma, gagné par le gardien italien.

00:54:10On s'est dit peut-être va-t-il maintenir

00:54:12un espoir pour l'Italie. Finalement, la Suisse

00:54:14a été au-dessus sur l'ensemble du match. La Suisse qualifiée

00:54:16pour les quarts de finale, ce sera Düsseldorf

00:54:18le 6 juillet, ce sera soit contre l'Angleterre

00:54:20et là Bruno Constant me sourit, soit

00:54:22face à la Slovaquie. Les Anglais qui jouent

00:54:24demain à Gelsenkirchen, leur match contre

00:54:26la Slovaquie. Attention à cette équipe suisse,

00:54:28franchement cohérente, intéressante,

00:54:30pas de stars une nouvelle fois

00:54:32et elle a fait encore un très bon match, après celui

00:54:34contre l'Allemagne. Oui, la Suisse, on

00:54:36les met toujours un peu de côté parce qu'on n'y croit

00:54:38jamais. On dit que ce n'est pas vraiment un grand pays de

00:54:40football, il n'y a pas de club majeur qui brille sur la scène

00:54:42européenne, il n'y a pas de grand joueur majeur.

00:54:44Donc on les met toujours un peu de côté et en fait

00:54:46ils répondent souvent présent. Et c'est une équipe

00:54:48qui est hyper bien organisée, qui est solide et

00:54:50je crois que du côté d'Angleterre, on n'est pas mécontent de ne pas

00:54:52retrouver éventuellement l'Italie en quarts

00:54:54de finale, qui leur a fait tellement de mal en finale

00:54:56du dernier round. Oui, ça sera une belle affiche

00:54:58quoi qu'il arrive. C'est une équipe qui m'intéresse parce

00:55:00qu'elle est impossible à manœuvrer.

00:55:02Son adversaire n'arrive pas à la déstabiliser.

00:55:04C'est un bloc, c'est une sorte de

00:55:06construction, une sorte de jeu d'échec.

00:55:08Un coffre-fort suisse. Absolument.

00:55:10Ce n'est pas fascinant, ce n'est pas

00:55:12exubérant, ce n'est pas

00:55:14jouissif. Ah oui, ce n'est pas le football total.

00:55:16Voilà. Et c'est une équipe qui joue pour le coup

00:55:18contre l'Italie. Absolument et qui est

00:55:20tellement bien organisée qu'on

00:55:22l'aime bien. Avec des bons attaquants

00:55:24Gilles. Mais on l'aime bien. Deux attaquants

00:55:26de Monaco. Mbolo, qui est intéressant

00:55:28par son jeu en pivot notamment. Et l'autre,

00:55:30et Vargas qui... Vargas est celui

00:55:32qui est passé par tous. Ah, N'Doye qui est passé par tous.

00:55:34J'aime bien N'Doye. Ce ne sont pas des

00:55:36phénomènes mais ce sont des bons attaquants. La ville,

00:55:38tu les as cités pour les stats, ils ont surtout un milieu

00:55:40de terrain extrêmement cohérent.

00:55:42Oui, et Granit Xhaka, 97% de passes

00:55:44réussies, 97% sur ce match-là.

00:55:46C'est le Griezmann suisse non ?

00:55:48Alors peut-être que c'est lui qu'il va falloir cibler pour les adversaires

00:55:50qui viennent. Non mais enfin, il ne joue pas au même poste.

00:55:52Je vous taquine.

00:55:54Mais les attaquants, c'est ça, c'est intéressant.

00:55:56Alors, à retenir quand même Eric, c'est important.

00:55:58C'est la première fois que la Suisse gagne un match

00:56:00en match éliminatoire dans l'Euro.

00:56:02On les imagine en huitième

00:56:04de finale, en quart de finale.

00:56:06C'est ça que tu veux dire ?

00:56:08C'est la première fois qu'ils gagnent un match.

00:56:10Après, ça ne compte pas.

00:56:12Oui, bien sûr. C'est pour dire

00:56:14que pour les Suisses,

00:56:16il y avait toujours

00:56:18cette timidité.

00:56:20On n'est pas favoris contre l'Italie, contre l'Angleterre,

00:56:22contre le Brésil, contre la France.

00:56:24Ce sera encore le cas si c'est l'Angleterre.

00:56:26Oui, c'est la Slovaquie, ce sera différent.

00:56:28Oui, mais sur le terrain, comme tu l'as dit Eric, ils sont allés voir un peu dans la moitié

00:56:30de terrain à deux.

00:56:32Et un bon entraîneur, vous n'en parlez pas.

00:56:34C'est un excellent entraîneur.

00:56:36Et en club, il a bien travaillé.

00:56:38Très contesté au début de l'Euro et au final, il a mis tout le monde d'accord.

00:56:40Oui, oui.

00:56:42Je peux vous dire qu'en connaissant

00:56:44des grands agents suisses,

00:56:46comme Stéphane Bollendorf.

00:56:48Les mecs l'aiment bien.

00:56:50Il trouve qu'il a une bonne capacité de gestion

00:56:52de ses joueurs. Quand il travaillait au Grasshopper Jury,

00:56:54il a fait du magnifique travail. C'est un bon coach.

00:56:56Vous connaissez les agents suisses. Vous avez de l'argent à placer.

00:56:58Les agents suisses sont la plupart des

00:57:00grands joueurs allemands.

00:57:02Je connaissais l'agent de Mehmedi.

00:57:04Ces grands joueurs-là qui

00:57:06sont passés. Rappelez-vous Frey.

00:57:08Alexandre Frey. En Suisse, ils ont toujours eu

00:57:10du talent. Ils ont eu des bons joueurs.

00:57:12Il ne faut pas dénigrer. Mais on ne dénigre pas.

00:57:14On aime bien nos voisins

00:57:16belges, on aime bien nos voisins suisses.

00:57:18On les aime un peu moins depuis qu'ils nous ont éliminés.

00:57:20Les belges, on continue à les aimer. On espère qu'on les aimera encore

00:57:22lundi soir, après le match de

00:57:24finale des Bleus. 20h10, on lance les débats flash.

00:57:32Vous connaissez le principe. Un sujet chacun.

00:57:3445 secondes pour convaincre

00:57:36l'assistance. On vote derrière.

00:57:38Le premier sujet, il sera pour Stéphane

00:57:40Pouels. Il concerne

00:57:42la course au ballon d'or. On a parlé tout à l'heure

00:57:44dans la première partie d'On refait le match, des stars

00:57:46absentes de l'Euro et notamment de celles

00:57:48qui briguent ce ballon d'or. Bellingham,

00:57:50Kane, Bappé notamment.

00:57:52Est-ce que tout ça ne ferait pas le jeu

00:57:54de Vinicius Junior, qui lui est engagé

00:57:56dans la Copa America avec

00:57:58le Brésil, qui a évidemment brillé avec le Real,

00:58:00champion d'Espagne et vainqueur de la Ligue des Champions.

00:58:02Vinicius, la nuit dernière, pendant que les autres galèrent

00:58:04pendant l'Euro, il a marqué un doublé

00:58:06face au Paraguay lors de la victoire

00:58:084-1 du Brésil

00:58:10face au Paraguay. Écoutez,

00:58:12en version originale, ça fait toujours du bien.

00:58:14On se fait un petit plaisir.

00:58:32Ça faisait presque un peu Vini Vidi Vici.

00:58:34Ils ont oublié, ça ne marche plus.

00:58:36Vinicius fonce vers le ballon d'or.

00:58:38Écoutez, avant, il y avait une sonnette.

00:58:40Ah, il y avait une sonnette. Sonnette, s'il vous plaît.

00:58:4245 secondes.

00:58:44C'est parti. Écoutez, je n'ai pas attendu

00:58:46l'Euro pour savoir que Vinicius,

00:58:48moi, à titre personnel, je voulais lui donner le ballon d'or,

00:58:50parce que des joueurs comme Kylian Mbappé, qui sont des candidats

00:58:52avec des petits passages compliqués,

00:58:54et d'autres. Bellingham, que j'aime beaucoup,

00:58:56on sent là qu'il est un peu émoussé.

00:58:58Et effectivement, Vinicius, on aime ou on n'aime pas,

00:59:00on peut critiquer le personnage, mais chaque fois

00:59:02que le Real a été dans le dur,

00:59:04il a été là. C'est un joueur extraordinaire.

00:59:06C'est un joueur déroutant. Et d'ailleurs, je pense que

00:59:08si le coach Ancelotti peut

00:59:10formater son attaque avec Mbappé et Vinicius,

00:59:12ça va être compliqué d'aller les chercher.

00:59:14Pour moi, il sera ballon d'or. Je ne vois pas.

00:59:16Ou alors, Tony Kroos, pour l'ensemble de sa carrière.

00:59:18Voilà. Pour lui rendre hommage.

00:59:20Parce qu'il le mériterait.

00:59:22Mais pour moi, Vinicius, c'est le plus fort.

00:59:24C'est bien la première fois que vous ne dépassez même pas

00:59:26le temps qu'il vous importe. Vous ne l'utilisez même pas.

00:59:28Non, cadeau. C'est cadeau.

00:59:30Je ne sais pas si l'argument va suffire.

00:59:32Je me tourne vers Gilles Verdet. Est-ce convaincu, pas convaincu ?

00:59:34Vous donnez le point à Stéphane Poels ou pas ?

00:59:36Non, d'abord, je ne lui donne pas le point.

00:59:38Parce qu'il est belge, déjà.

00:59:42L'objectivité du débat.

00:59:44Non, mais tu vois, ça, c'est l'habitude franco-belge.

00:59:46Mais quel salopard !

00:59:48Oui, c'est le plus fort, je suis d'accord.

00:59:50Mais à la question, sera-t-il ballon d'or ?

00:59:52Stéphane dit oui. Moi, je ne dis pas encore.

00:59:54Si Bellingham gagne l'euro, ou si Mbappé gagne l'euro,

00:59:56on va en reparler.

00:59:58Vous allez me dire.

01:00:00La copain américain, peut-être.

01:00:02Mais pour moi, ce n'est pas encore fait.

01:00:04Il n'y a pas de point pour Gilles Verdet.

01:00:06C'est ce qu'il y a de point pour Bruno Constant.

01:00:08Pas de point non plus. Je ne vois pas comment on peut affirmer,

01:00:10après le deuxième match de poule de la Copa América,

01:00:12que grâce à un but de Vinicius...

01:00:14C'est ton côté anglais, ça.

01:00:16C'est ton côté anglais. Contre le Paraguay, c'est ça ?

01:00:18Non, mais tu attends le Bellingham, toi.

01:00:20En fait, ton rêve, c'est Bellingham, et lui, son rêve, c'est Mbappé.

01:00:22Parlons avec quelqu'un d'autre.

01:00:24Il peut se passer encore plein de choses, notamment à l'euro.

01:00:26David Lortelari, point pour Stéphane Poels ou pas ?

01:00:28Je comprends l'emballement de Stéphane.

01:00:30C'est vraiment une bande de salopards.

01:00:32Mais vous ne voulez vraiment pas que les Belges gagnent ?

01:00:34Non, mais je comprends l'emballement,

01:00:36avec notamment aussi la Ligue des champions,

01:00:38où Vinicius a parfois été bluffant, notamment sur la fin de la compétition.

01:00:40Je comprends l'emballement aussi par rapport au début

01:00:42d'un tournoi, là.

01:00:44Mais l'euro va nous donner d'autres orientations.

01:00:46La Copa América n'est pas terminée. Pour moi, c'est trop tôt.

01:00:48Mais les gars, si il se fait éliminer,

01:00:50si l'Angleterre est éliminée, il n'y a plus de Bellingham.

01:00:52Si les Français sont éliminés, il n'y a plus Mbappé.

01:00:54Il y a plus Mbappé. Il serait marié à Nathalie Portman.

01:00:56Vous n'écoutez pas.

01:00:58C'est impossible. C'est dans votre rêve.

01:01:00Stéphane, tu n'as pas été bon sur le coup.

01:01:02Est-ce que Vinicius est le meilleur joueur cette saison ?

01:01:04Non, j'ai dit « fonce-t-il vers le ballon ? »

01:01:06C'est pour ça. Si la question avait été

01:01:08« est-ce que c'est le meilleur joueur ? »,

01:01:10on aurait tous dit oui, parce que pour moi, c'est le meilleur joueur de la saison.

01:01:12Mais il va se passer plein d'autres choses.

01:01:14Et tu ne peux pas dire maintenant qu'il fonce vers le ballon.

01:01:16Vous êtes des petits joueurs.

01:01:18On verra si Bellingham gagne l'euro avec l'Angleterre.

01:01:20Je le donne quand même à Vinicius.

01:01:22Il y a quelque chose qui me saoule d'année en année,

01:01:24et je comprends pourquoi Mbappé

01:01:26aussi va au Réal pour cette raison,

01:01:28c'est le lobbying effréné du Réal

01:01:30à travers les médias, les consultants,

01:01:32même les instances

01:01:34pour faire gagner le ballon d'or.

01:01:36Mais là, ils vont avoir un problème, le Réal, parce qu'il y a aussi Bellingham au Réal.

01:01:38Donc la fameuse division des votes

01:01:40qui a coûté si cher à la France en 2014.

01:01:42Pourquoi il y a du lobbying ? Ils ont gagné la Champions League.

01:01:44C'est à chaque fois comme ça.

01:01:46C'est un lobbying effréné.

01:01:48Si Paris avait gagné la Champions League, Mbappé et tous les Français

01:01:50auraient voulu le ballon d'or.

01:01:52Vous êtes en train tellement de le mordre

01:01:54qu'on n'entend plus ce que vous dites.

01:01:56Ils n'achètent pas les votants, mais ils font de la pression

01:01:58incessante pour que leurs joueurs

01:02:00aient le ballon d'or.

01:02:02Au passage, tu as raison de le souligner,

01:02:04je parlais de la division des votes

01:02:06qui peut arriver, on l'a vu avec la France en 2018,

01:02:08Mbappé, Griezmann, Varane qui se sont fait piquer

01:02:10le ballon d'or par Modric.

01:02:12Là, il y a Bellingham et Vinicius dans le même club.

01:02:14On a tendance, au niveau du Real,

01:02:16à avoir un peu choisi son camp.

01:02:18J'ai l'impression qu'on pousse plus pour Vinicius.

01:02:20Ça énerve peut-être les Anglais, mais

01:02:22Ancelotti a été très clair, le club a été très clair.

01:02:24Bellingham vient d'arriver au Real Madrid,

01:02:26il peut attendre encore un an.

01:02:28C'était le transfert vedette de l'année.

01:02:30Bellingham, depuis

01:02:32les demi-finales des champions

01:02:34et depuis le début de l'Euro, on ne peut pas dire

01:02:36qu'il postule vraiment pour le ballon d'or.

01:02:38Gilles, il est vraiment drôle quand il dit qu'il y a du lobby du Real.

01:02:40Pendant un an, vous avez demandé

01:02:42qu'Mbappé avait le ballon d'or, c'était le meilleur joueur du monde.

01:02:44Et les journalistes françaises n'ont pas fait du lobby.

01:02:46Quelle année ? L'année passée, vous n'avez pas arrêté.

01:02:48Tous les ans, tous les ans,

01:02:50vous nous faites parler de Mbappé.

01:02:52C'est le moment de guerre que la presse espagnole demande

01:02:54On aurait dû le faire, le lobbying,

01:02:56en France en 2018, on ne l'a pas fait.

01:02:58Parce que Griezmann, parce que Varane, parce que ci, parce que là.

01:03:00Cette saison, Eric, il y a du lobby.

01:03:02Ne me dites pas qu'Mbappé mérite

01:03:04d'être dans la course au ballon d'or, dans les trois pour le ballon d'or.

01:03:06Avec ce qu'il a fait cette saison.

01:03:08Sauf s'il devient incroyable.

01:03:10Sauf s'il gagne l'euro à lui tout seul.

01:03:12En étant incroyable.

01:03:14Je vous renvoie à l'argument pour Bellingham.

01:03:16On a dit en effet, l'euro va

01:03:18être le juge de paix du ballon d'or.

01:03:20Bellingham, il est

01:03:22translucide pour l'instant.

01:03:24S'il gagne l'euro en ayant gagné la Ligue des champions

01:03:26le titre avec le Réal.

01:03:286 marques, demi-finale.

01:03:30La Ligue des champions et le

01:03:32championnat à l'Universus l'a gagné aussi.

01:03:34Il faut aussi des buts.

01:03:36Parce que le palmarès, c'est aussi que tu es au bon endroit au bon moment.

01:03:38Et Vinicius y met des petits arrières.

01:03:40Il y a mis des buts importants.

01:03:42Ben Vinicius, je suis d'accord. Mais je parle de Bellingham.

01:03:44Si Bellingham gagne l'euro

01:03:46sans être extraordinaire, c'est pas pour ça qu'il mériterait

01:03:48le ballon d'or. Il faut qu'il marque en demi-finale.

01:03:50En finale, il faut qu'il imprime un peu.

01:03:52Et si De Bruyne gagne l'euro ?

01:03:54Je voulais rebondir sur ce que vous disiez à propos de

01:03:56Vinicius favorisé.

01:03:58Vinicius, il faut qu'il le conforte.

01:04:00Il voit arriver Mbappé qui va lui

01:04:02péter son notoriété et son poste.

01:04:04Là, il milite pour lui, pour pas qu'il ait

01:04:06la tentation de partir en disant

01:04:08« Vous me mettez Mbappé dans les pieds, gens ? »

01:04:10Tu penses que Vinicius a peur de l'arrivée d'Mbappé ?

01:04:12Non, mais moi, je trouve que le Réal est très intelligent.

01:04:14Dans la gestion

01:04:16de son effectif, de pousser pour Vinicius.

01:04:18Une question, Kevin De Bruyne,

01:04:20il élimine la France et il gagne l'euro.

01:04:22Ballon d'or, Kevin De Bruyne ?

01:04:24Non, Stéphane.

01:04:26Il en mériterait un pour sa carrière.

01:04:28Mbappé peut l'avoir, mais pas Kevin De Bruyne.

01:04:30Il en mériterait un pour sa carrière.

01:04:32Je comprends votre logique.

01:04:34Non, je comprends.

01:04:36Vos auditeurs comprennent bien votre logique.

01:04:38Soyons sérieux, Stéphane.

01:04:40Mbappé, par rapport à De Bruyne,

01:04:42il est très loin des autres.

01:04:44Mais 44 buts dans la saison, s'il fait 1 euro,

01:04:46encore, c'est le bout.

01:04:48En Ligue 1, avec le PSG qui prend le temps.

01:04:50De Bruyne, la gestion se pose même pas.

01:04:52Il a été absent à moitié de la cible.

01:04:54Pour moi, il a qu'un.

01:04:56Gilles, ça répond précisément à la question

01:04:58qui était posée à Stéphane au départ.

01:05:00C'est vrai pour Bellingham,

01:05:02c'est vrai pour Mbappé, c'est vrai pour Croce et Rudiger

01:05:04qui ont joué au Réal, cette saison.

01:05:06Mais Rudiger, à un moment, il faut...

01:05:08Si c'est lui qui...

01:05:10Donnons-le à Carvaral, si l'Espagne...

01:05:12On ne pensait pas que ce débat serait si enflammé.

01:05:14En tout cas, zéro pointé, Stéphane, je suis désolé.

01:05:16Je ne sais pas si vous payez votre poignée aux Belges.

01:05:18J'espère que vous serez meilleur demain.

01:05:20Vous m'aurez donné n'importe quel thème.

01:05:22Gilles Verdes ne m'aurait pas donné le point.

01:05:24Bruno non plus. Mon copain, un côté, peut-être.

01:05:26Allez-vous quand même être honnête et joueur ?

01:05:28Parce que c'est Gilles Verdes qui va se coller désormais.

01:05:30Mais moi, j'ai déjà donné des points à Gilles.

01:05:32Vous avez eu tort.

01:05:34Au deuxième thème, Will Steele arrive à Lens.

01:05:38Roberto Deserbi débarque à Marseille.

01:05:42Bruno Genesio revient sur un banc de Ligue 1 à Lille.

01:05:46Et Franck Heys quitte Lens, remplacé par Will Steele,

01:05:50pour aller à Nice.

01:05:52Il y en a bien d'autres.

01:05:54Vous êtes entraîneur.

01:05:56Attendez-vous le plus au tournant, ou pas au tournant d'ailleurs,

01:05:58l'année prochaine en Ligue 1.

01:06:00Je vous fais juste écouter la première déclaration de Franck Heys

01:06:02lors de son arrivée à Nice.

01:06:04Une très belle page s'est tournée me concernant,

01:06:06que je n'oublie pas.

01:06:08Et je suis à fond maintenant dans cette nouvelle aventure.

01:06:10Parce que ça reste une aventure d'abord humaine,

01:06:12et évidemment sportive.

01:06:14Si j'ai pris cette décision, c'est aussi qu'il y avait certainement

01:06:16besoin de mon côté de me challenger.

01:06:18Il a besoin d'être challengé.

01:06:20Alors quel sera le challenge le plus intéressant cette saison ?

01:06:22Alors Heys, vous avez eu raison de me le faire écouter.

01:06:24C'est très intéressant. Steele, c'est intriguant.

01:06:26Et Genesio, c'est toujours bien.

01:06:28Mais le vrai truc pour moi, c'est De Zerbi.

01:06:30J'ai envie de voir ce théoricien arriver en France.

01:06:32Comment ça va marcher à Marseille ?

01:06:34De Zerbi pour moi, c'est un génie du foot.

01:06:36Alors peut-être qu'il va se casser la gueule.

01:06:38Ce jeu de passe courte.

01:06:40La supériorité numérique dans certaines zones.

01:06:42L'intelligence situationnelle des joueurs.

01:06:44Les permutations incessantes.

01:06:46Le mouvement. Moi j'ai envie de voir ça.

01:06:48Pour moi, De Zerbi,

01:06:50qui va être influent sur le mercato.

01:06:52Enfin, Longoria ne va pas s'occuper de tout.

01:06:54Ismaël Conné, c'est lui déjà, De Zerbi.

01:06:56Donc, j'ai passion De Zerbi.

01:06:58J'ai hâte de le voir. Et ça m'arrive rarement.

01:07:00Il va y avoir la prochaine recrue de Lilian Brassier.

01:07:02D'ailleurs, le joueur de Brest, qui était déjà entamé

01:07:04bien avant l'arrivée de De Zerbi.

01:07:06Écoutez, je ne sais pas si De Zerbi, on refait le match

01:07:08en se baladant, je sais qu'il est reparti

01:07:10et qu'il va revenir à Marseille.

01:07:12Mais en tout cas, s'il a besoin de changer d'agent,

01:07:14je pense qu'il peut vous embaucher, Gilles Verdez.

01:07:16Alors, vous avez peut-être convaincu De Zerbi.

01:07:18Avez-vous convaincu nos débatteurs

01:07:20d'en refaire le match autour de la table ?

01:07:22Je me tourne vers Bruno Constant. Point pour Gilles Verdez ou pas ?

01:07:24Il n'avait pas besoin de me convaincre

01:07:26parce que j'étais déjà convaincu.

01:07:28C'est un débat tellement facile sur le papier

01:07:30qu'évidemment, je donne mon point. C'est évident.

01:07:32Ça, ce n'est pas gentil.

01:07:34C'est tellement facile qu'avec un peu de condescendance,

01:07:36il a un bon point.

01:07:38J'ai l'impression qu'il me reproche presque d'avoir glissé De Zerbi

01:07:40au milieu des autres.

01:07:42C'est marrant la condescendance entre français. C'est beau à voir.

01:07:44Stéphane Pouels.

01:07:46Bien sûr que je ne donne pas mon point

01:07:48parce que là, c'est la plus grande masturbation intellectuelle

01:07:50que je n'ai pas entendue depuis bien longtemps

01:07:52avec un coach qu'on ne connaît que sur papier

01:07:54et qu'on attend au coup de génie.

01:07:56Et comme M. Gilles est le grand ami apparemment

01:07:58de M. Longoria, il faut nous expliquer

01:08:00qu'il fait un travail extraordinaire.

01:08:02On va attendre. Et Gilles, plus sérieusement,

01:08:04j'avais bien mis ton terme

01:08:06sur « c'est intriguant ».

01:08:08C'est le bon mot.

01:08:10Genesio, c'est tranquillité.

01:08:12Je vais plutôt aller avec mon petit côté.

01:08:14Genesio, c'est fort tranquille.

01:08:16Il va être dans la continuité que font ses cas.

01:08:18Et le dernier ?

01:08:20Grande interrogation dans un autre environnement.

01:08:22Je suis le plus sûr.

01:08:24C'est M. Genesio.

01:08:26Le débat, c'est lequel vous excite le plus ?

01:08:28M. Genesio.

01:08:30Vous dites que c'est tranquille

01:08:32mais ça vous excite ?

01:08:34Silence !

01:08:36Silence ! Cette année,

01:08:38joue en difficulté.

01:08:40Ils sont dans le classement.

01:08:42Imaginez que M. Haye s'en sort pas avec Nice.

01:08:44C'est bien possible.

01:08:46C'est bien gentil d'avoir un bon entraîneur de Zerbi.

01:08:48Mais si t'es une équipe de bras cassés à côté,

01:08:50tu vas jouer avec quoi ?

01:08:52Lille.

01:08:54Elle existe, cette équipe de Lille.

01:08:56Elle joue bien.

01:08:58M. Genesio va faire du bon boulot.

01:09:00À propos de l'Est, il s'intéresse à Jonathan Grady.

01:09:02Comme par hasard, son joueur de lance, son toli,

01:09:04on avait beaucoup parlé de Danso et Medina.

01:09:06Il aimerait bien le faire venir à Nice.

01:09:08Point pour Gilles Verdez ou pas ?

01:09:10Point pour Gilles Verdez qui s'est totalement enflammé.

01:09:12Je suis convaincu par l'argumentaire.

01:09:14Cependant,

01:09:16j'étais moins intéressé par les 4.

01:09:18J'attends de voir Will Steele collé à Lance.

01:09:20Je pense que ça peut être

01:09:22une conjonction

01:09:24de conneries.

01:09:26D'identité entre Lance et cet entraîneur-là.

01:09:28Il a déjà ramené ses deux frères.

01:09:30J'avais pas cousine comme attaché de presse.

01:09:32Demain, il y aura son grand-père qui va venir

01:09:34pour s'occuper des vélos.

01:09:36J'ai l'impression qu'il va faire les repas.

01:09:38Stéphane Kowals vient de réaliser un deuxième zéro pointé

01:09:40en deux débats.

01:09:42Avec Will Steele.

01:09:44Avec Will Steele.

01:09:46Gilles était d'accord avec moi la dernière fois.

01:09:48Il a fait 15 bons matchs en Ligue 1.

01:09:50Arrêtez de s'enflammer.

01:09:52C'est ce côté anglais que t'aimes bien.

01:09:54J'aime beaucoup Genesio.

01:09:56J'aime beaucoup Franquez.

01:09:58J'aime beaucoup aussi Will Steele.

01:10:00Je suis curieux de voir ce qu'il va se passer.

01:10:02Mais tu peux pas mettre deux Zerbis avec ces entraîneurs-là.

01:10:04Deux Zerbis.

01:10:06Deux Zerbis.

01:10:08Ce qu'il a réalisé à Brighton.

01:10:10C'est un club qui fonctionnait déjà très bien.

01:10:12Mais finir sixième avec Brighton en première Ligue

01:10:14où il n'y a que des poids lourds

01:10:16et avec le jeu qu'il a joué.

01:10:18Et Genesio était champion de France combien de fois ?

01:10:20La dernière fois qu'il y a eu un entraîneur

01:10:22de cet AKB LOM, c'était Marcelo Bielsa.

01:10:24Et ils ont gagné quelque chose avec Bielsa ?

01:10:26Les supporters t'en parles encore.

01:10:28Les supporters en parlent.

01:10:30Alors qu'ils n'ont pas gagné.

01:10:32Le jeu c'est important.

01:10:34Ce que je rends juste à Will Steele

01:10:36c'est qu'on aime tous son côté bon client

01:10:38pour les médias. Il faut presque plus parler de ça

01:10:40que par ses résultats. Encore qu'il a fait du bon boulot à Reims.

01:10:42Il nous avait vendu qu'il voulait absolument quitter Reims

01:10:44pour aller en Angleterre.

01:10:46Il a réussi à rester en France. Mais il a quand même réussi à expliquer

01:10:48que Lens était le club le plus proche de l'Angleterre.

01:10:50C'est qui ressemblait le plus au club anglais.

01:10:52Non mais il retombe toujours sur ses pattes.

01:10:54Il a fait plus fort cette semaine.

01:10:56Le mec qui habite à Charleroi quand même.

01:10:58Donc Charleroi-Lens, c'est 85 kilomètres.

01:11:00Il te dit en conférence de presse, première conférence de presse,

01:11:02il dit, attendez, on m'avait dit

01:11:04qu'il pleuvait à Lens.

01:11:06Mais quand je suis sorti ici des bureaux,

01:11:08c'était le Qatar.

01:11:10Il brosse les gens du Nord dans le sens du poil.

01:11:12Il essaie tout le temps de faire du show, à un moment,

01:11:14vu des résultats et du football.

01:11:1620h23, point pour Gilles Verdez, vous avez gagné 2-1.

01:11:18Là-haut Stéphane.

01:11:201-0-3, troisième démaquillage

01:11:22de la soirée dans ce match.

01:11:24Il concerne les pénaltys.

01:11:26On a tous en tête évidemment ce qui s'est passé avec Robert Lewandowski

01:11:28et Mike Maignan lors du France-Pologne.

01:11:30Avec cette course d'élan que

01:11:32Neymar maîtrisait bien, mais Lewandowski

01:11:34l'a poussé encore plus loin.

01:11:36Faut-il changer les règles sur les pénaltys

01:11:38pour les tireurs ? Est-ce qu'on condamne

01:11:40les gardiens ? Bruno Consoir, vous avez 45 secondes.

01:11:42D'accord, le règlement

01:11:44à changer c'est la course. Faut-il changer la course ?

01:11:46Empêcher les tireurs de s'arrêter

01:11:48ou de faire des feintes à tire-larigot ?

01:11:50Absolument, c'est d'une évidence en plus.

01:11:52C'est une phase arrêtée. Vous n'avez pas d'adversaire

01:11:54devant vous si vous êtes le gardien. Il n'y a pas de mur

01:11:56pour obstruer le but.

01:11:58Vous êtes à 11 mètres, vous avez tout le temps de vous préparer.

01:12:00Le taux de réussite des pénaltys,

01:12:02une étude qui a été faite en 2000,

01:12:04on est entre 75 et 80% de réussite

01:12:06pour les attaquants. Donc 7 à 8 fois

01:12:08sur 10, l'attaquant marque.

01:12:10Ce qui est quand même assez exceptionnel.

01:12:12C'est une situation assez facile pour l'attaquant.

01:12:14Si on ne laisse pas un peu plus de chance au gardien,

01:12:16qui ne peut déjà pas bouger sur sa ligne, voire toucher

01:12:18sa barre, à un moment donné, autant ne pas

01:12:20mettre gardien et puis l'attaquant tire

01:12:22le pénaltys en gardiant dans le but.

01:12:24Ce genre de course, pour moi,

01:12:26ce n'est pas le sens, ce n'est pas l'esprit du football.

01:12:28On peut faire des courses comme Neymar,

01:12:30mais pas ce genre de Lewandowski qui s'arrête deux fois.

01:12:32L'argument de Bruno Constant

01:12:34vous a-t-il convaincu ? David Lortelari.

01:12:36J'aimerais bien un monde idéal où

01:12:38l'attaquant s'élance,

01:12:40met toute sa force et frappe sous la barre

01:12:42comme Balak le faisait. Il peut frapper en

01:12:44douceur. Oui, aussi.

01:12:46Néanmoins,

01:12:48je ne donne pas mon point à Bruno,

01:12:50parce que pour moi,

01:12:52il n'y a pas de possibilité de juger si le joueur

01:12:54s'arrête ou non. Oui, il ralentit,

01:12:56oui, Lewandowski feinte, oui, il regarde,

01:12:58mais il ne s'arrête pas réellement.

01:13:00Physiquement, il ne s'arrête pas.

01:13:02Point pour Bruno Constant ou pas, Stéphane ?

01:13:04D'abord parce que j'aime Bruno et qu'il a une belle chemise,

01:13:06mais surtout que son argumentaire me plaisait.

01:13:08Moi, j'aime le foot et

01:13:10ça m'agace aussi, Bruno, quand on arrête,

01:13:12qu'on s'accorde des courses pour frapper. Mon point,

01:13:14je donne mon point avec grand plaisir à Bruno.

01:13:16Moi, c'est parce que je l'aime beaucoup

01:13:18que je ne lui donne pas mon point.

01:13:20Je n'ai pas le pouvoir de lui manquer.

01:13:22En fait, ça fait partie

01:13:24du spectacle maintenant. Vous ne pouvez pas

01:13:26changer Neymar. Neymar, il a introduit

01:13:28cette notion de course fragmentée.

01:13:30Mais Neymar ne s'arrête pas. Il trottine, il bouge,

01:13:32il est en mouvement. Lewandowski s'arrête,

01:13:34mais pas au moment

01:13:36de feinter le tir,

01:13:38puisqu'il n'aurait pas le droit. Il s'arrête deux fois.

01:13:40J'ai la loi sous les yeux, il a le droit.

01:13:42La loi, c'est la loi.

01:13:44Moi, je dis qu'il faut changer la loi.

01:13:46Gardons la loi.

01:13:48Vous savez quoi ? Je n'ai pas le pouvoir.

01:13:50Philippe s'en fout. J'aurais peut-être ce pouvoir, le présentateur.

01:13:52Je te le demande. C'est votre avis.

01:13:54Vous avez perdu Bruno Constant.

01:13:56Mais là, j'aurais aimé mettre tous vos arguments par terre

01:13:58et donner mon point d'office en tant que présentateur à Bruno Constant.

01:14:00C'est insupportable.

01:14:02Je ne suis pas dans mon rôle.

01:14:04On n'aime pas le football autour de la table.

01:14:06Vous avez raison. Mettez un bandeau

01:14:08sur les yeux du gardien. Attachez les mains dans le dos.

01:14:10Mettez-le en tribune.

01:14:12Ça m'énerve, ces courses saccadées. Lewandowski s'arrête

01:14:14deux fois au moment de frapper le tir.

01:14:16Ça ne compte pas.

01:14:18Désolé Bruno, j'ai essayé de vous défendre.

01:14:20Mais ça ne marche pas.

01:14:22Pour l'instant, Gilles Verdez est le seul qui a convaincu

01:14:24les débatteurs d'en refaire le match.

01:14:26Il nous reste trois minutes pour le dernier débat.

01:14:28Il concerne les droits télé.

01:14:30Vous le savez qu'il n'y a toujours pas de diffuseurs officiels

01:14:32pour la saison 2024-2025 de la Ligue 1.

01:14:34Cette semaine, Vincent Labrune, le président

01:14:36de la Ligue Professionnelle, a été auditionné

01:14:38par les commissions

01:14:40du Sénat.

01:14:42Toujours pas de diffuseurs.

01:14:44On s'inquiète pour leurs mercato.

01:14:46La question est simple.

01:14:48Les clubs français doivent-ils s'endetter ?

01:14:50Demander peut-être des prêts garantis par l'État

01:14:52comme lors du Covid ?

01:14:54Ou doivent-ils s'adapter et être intelligents

01:14:56à la situation ?

01:14:58Je vais jouer Jacques Le Fataliste.

01:15:00Ça ne va pas plaire à beaucoup qui auraient envie de rêver davantage.

01:15:02La situation de la pandémie de coronavirus

01:15:04était très exceptionnelle.

01:15:06Il y avait eu un prêt. De mémoire, il y avait eu 230 millions d'euros

01:15:08qui avaient été libérés.

01:15:10La situation d'aujourd'hui est suffisamment complexe

01:15:12sans cette pandémie-là pour pas qu'on en rajoute.

01:15:14Et je pense que pour avoir travaillé

01:15:16sur le sujet dans des nations voisines comme la Belgique,

01:15:18comme des pays de l'Est,

01:15:20comme d'autres encore, le Portugal aussi,

01:15:22il faut revoir ses ambitions à la baisse.

01:15:24Il faut d'ores et déjà s'adapter

01:15:26à une situation qui voudrait qu'il y ait moins

01:15:28de finances en faveur des clubs français.

01:15:30Il faut insister sur la formation. Il faut insister sur un modèle

01:15:32plus rationnel

01:15:34et renoncer, si besoin,

01:15:36à quelques centaines de millions d'euros.

01:15:38Argument très clair

01:15:40de David Lortelary. Est-ce qu'il vous a convaincu ou pas,

01:15:42Bruno Constant ?

01:15:44Absolument, bien sûr. Je l'étais déjà, mais oui, évidemment.

01:15:46Ok. Gilles Verdet ?

01:15:48Oui, je lui donne mon point.

01:15:50Ça ne me fait pas plaisir, mais je suis obligé de lui donner.

01:15:52Parce qu'il a été cohérent.

01:15:54Il faut la rigueur budgétaire.

01:15:56Il n'y a pas d'autre choix. Sinon, c'est le cataclysme

01:15:58et la faillite. Donc oui, je lui donne mon point.

01:16:00Stéphane Pouels ?

01:16:02J'aime pas donner les points. Moi, j'aime bien, par contre, donner les points

01:16:04à des gens que j'aime bien. Mais ça, c'est l'amour.

01:16:06Mais l'amour pour les Français. Non, mais plus sérieusement

01:16:08aussi, l'homme qui valait pas un milliard.

01:16:10À un moment, il faut que ça suffit. À un moment, il faut

01:16:12qu'on arrête de prendre les gens pour des cons et d'essayer de vendre du rêve.

01:16:14Et je pense que maintenant, David, il l'a complètement bien résumé.

01:16:16Il faut revenir à une échelle normale.

01:16:18Et pour les confrères qui ont

01:16:20fait marche arrière, comme Canal, par exemple,

01:16:22je les comprends tout à fait. À un moment, on peut pas

01:16:24être le sponsor officiel pendant

01:16:26des années et tout d'un coup, jouer avec tes pieds.

01:16:28Donc je pense que vous savez ce qui va arriver.

01:16:30C'est qu'au dernier moment, quand je dis pas

01:16:32que j'ai raison, il va arriver que comme on n'aura

01:16:34rien, en lieu, l'homme qui valait un milliard,

01:16:36il va en avoir 450 et il va rentrer

01:16:38la queue entre les jambes à la maison.

01:16:40Et c'est là où le football français va être

01:16:42en grande difficulté.

01:16:44Qui a versé deux fois moins que son salaire au président du Havre,

01:16:46par exemple, qui n'a pas touché tous les droits de CVC

01:16:48en tant que promu en Ligue 1.

01:16:50Après,

01:16:52sur la rigueur budgétaire, on peut peut-être juste rajouter

01:16:54que les clubs ont leur apprésenté un business plan

01:16:56sur lequel ils ont travaillé, qu'à l'arrivée, ils n'ont pas

01:16:58ce business plan et que peut-être la rigueur,

01:17:00ils l'auraient eu par rapport au business plan. Ils ont peut-être été

01:17:02trop gourmands, trop ambitieux, trop aveugles

01:17:04de confiance envers Vincent Lambrou et les dirigeants de la Ligue.

01:17:06Mais là, il faut mettre

01:17:08le frein et prendre un coup d'avance.

01:17:10Alors là, la bulle va exploser. Et Gilles, tu n'as plus de Neymar, plus d'Mbappé,

01:17:12plus de Bessy. Non mais c'est vrai.

01:17:14Donc s'adapter, plutôt que s'endetter.

01:17:16David Lortelary, vous êtes le grand gagnant

01:17:18des débats flash de On refait le match

01:17:20ce soir. Vous êtes le seul qui avait fait

01:17:22le grand schlème. Merci à Bruno Constant,

01:17:24à Gilles Verdez, à Stéphane Pouels,

01:17:26David, vous restez avec nous. Dominique Bailly va nous rejoindre.

01:17:28RTL Foot continue juste après On refait le match.

01:17:30On refait le match, je reviens évidemment,

01:17:32la semaine prochaine, même heure, même endroit.

L'ÉMISSION - J-2 avant France-Belgique

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