Hype - Spéciale La Légende

  • il y a 2 mois
Émission spéciale avec l'acteur et réalisateur Florian Hessique ! En 2018, il a réalisé le film La Légende qui nous plonge dans la reconstruction d'un basketteur professionnel après avoir subi une blessure grave. De ses débuts dans le cinéma à son métier de préparateur mental en passant par sa passion pour les cheveaux, vous allez découvrir ,à travers cette émission, qui se cache réellement derrière Florian Hessique !

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Transcript
00:00Quand le cinéma rencontre le basketball, cela donne un film de légende, ou plutôt
00:26la légende, vous l'avez compris, un numéro de hype un petit peu particulier au plein
00:30cœur de l'été puisque je suis avec l'acteur réalisateur du film, Florian Essig.
00:35Bonjour Florian.
00:36Bonjour.
00:37Comment vas-tu ?
00:38Ça va.
00:39Ça va ?
00:40Ça va impeccable.
00:41Merci d'avoir accepté l'invitation.
00:42On va parler de ton film et puis aussi de ton histoire, ta relation aussi avec toute
00:45la partie basket et audiovisuel.
00:48Le film a très bien marché puisqu'il y a 63 prix glanés à peu près partout dans
00:53le monde.
00:54Un casting de dingue avec Patrick Préjean, Géraldine Lappalue notamment, je te propose
00:59et je vous propose tout de suite de regarder une bande-annonce.
01:02C'est une vraie personnalité, il est spectaculaire, la foule l'adore.
01:10Jean-Christophe retrouvera l'année prochaine son club formateur, celui d'Angers, le plus
01:15haut niveau.
01:16Tout le monde parle de lui, est-il préparé à une dépression ?
01:20Je crois qu'on n'est jamais préparé à une dépression.
01:22Je te préviens Marco, dans ce vestiaire, t'es personne, ok ?
01:25Je veux une équipe soudée, une équipe qui se batte.
01:28On va voir ce que vous avez dans le ventre.
01:39C'est grave ?
01:40C'est très grave, Monsieur le Président.
01:41Film qui sera disponible sur toutes les plateformes de Sport en France tout l'été.
01:46N'hésitez pas, le site web et également bien sûr la chaîne de Sport en France pour
01:51voir ce film de légende, la légende avec Florian Essig, acteur et réalisateur.
01:56Avant de se plonger dans ce contenu, revenons un peu avec toi sur les raisons de ton métier.
02:02Pourquoi acteur, pourquoi réalisateur et comment justement on arrive à concilier les deux.
02:07C'est une bonne question.
02:09J'ai commencé ça, pas très tôt, parce que j'ai commencé en 2009, j'ai eu une
02:18opportunité en fait à la base de tourner dans une pub, ce qui m'a un peu amusé.
02:26Ça m'a permis de découvrir l'envers du décor, ce qu'on n'imagine jamais finalement.
02:32Parce qu'une pub, c'est court, ça paraît simple.
02:34En fait, on se rend compte que tout est beaucoup plus compliqué que ce qui n'y paraît.
02:38Et ça m'a donné envie de pousser un petit peu, de voir la fiction notamment, comment
02:44ça se passait.
02:45Et j'ai commencé à développer une première série qui s'appelait Autoroute Express à
02:50l'époque.
02:51Et c'est comme ça en fait que tout a commencé, j'avais envie, moi je suis quelqu'un qui
02:56aime bien créer des choses, je n'aime pas attendre.
02:58Donc je me suis dit qu'allier les deux, ce serait la meilleure solution.
03:0348 épisodes, je crois, disponibles sur la TNT, on est en 2009, effectivement ça remonte
03:09un peu.
03:10On avance dans le temps.
03:11On a l'occasion de vous enchaîner en 2012 avec le casse-décasse, donc là on est sur
03:16un long métrage.
03:17Comment on arrive justement à transiter du court au long métrage ?
03:20J'ai eu la chance que, en fait le casse-décasse, c'est l'adaptation de Autoroute Express en
03:26long métrage, la série courte en long métrage, j'ai eu la chance que la série fonctionne
03:31plutôt bien.
03:32Et donc derrière, c'est plus facile d'aller chercher des budgets et d'avoir des partenaires
03:37pour poursuivre ce projet.
03:39Donc ce projet, le casse-décasse, est venu directement de la série.
03:44Jean-Pierre Castaldi est au casting, donc un grand nom du cinéma français.
03:49Comment on arrive justement à diriger ou à travailler avec ce type de personnalité ?
03:53C'est plutôt simple en fait, parce que c'est vraiment ce type d'acteurs, ils connaissent
04:01le métier par cœur, il n'y a pas grand chose à leur apprendre, il y a même des conseils
04:05à apprendre à chaque fois.
04:08Et puis c'est très facile parce qu'il y a une préparation en amont, c'est des comédiens
04:14qui posent beaucoup de questions sur le rôle, ce qu'on attend d'eux, etc.
04:18Comment on va le chercher ? Est-ce qu'il vient ? Enfin j'imagine qu'on va le chercher.
04:21Mais quelle approche il faut mettre en place pour attirer justement ce type de comédiens ?
04:26Déjà le scénario, ce qui est important, c'est un peu la base de tout.
04:31Il nous demande de quoi ça parle, quel est son rôle.
04:35Et effectivement, ce qu'on attend de lui dans ce film.
04:39Et puis après, ça se fait naturellement ou pas.
04:41Là, ça s'est fait et c'était plutôt chouette, on est partis sur une belle aventure.
04:45Moi, c'était mon premier film et c'est vrai que c'est une chance de pouvoir compter
04:50sur des personnalités telles que Jean-Pierre Castaldi sur un premier film.
04:542015, on revient sur le court-métrage avec un court-métrage qui s'appelle À votre service.
04:59Ça, c'est une série.
05:00Série, pardon.
05:01Série courte.
05:02Série courte, du coup, À votre service avec, pareil, un casting de renom.
05:06Pascal Legitimus, Martin Lamotte, Isamel Mergaux.
05:10Pareil, comment on arrive justement à gérer ou à travailler avec ce type de personnalité ?
05:15Là, c'était plus simple parce que c'est une série courte, humoristique.
05:20C'est que des épisodes de trois minutes.
05:22Et en fait, dans chaque épisode, il y a un nouveau guest.
05:26Donc il y a 85 épisodes, il y a à peu près 85 guests.
05:30Et à chaque fois, effectivement, on a une personnalité qui monte dans le VTC
05:35pour une aventure un peu déjantée.
05:38Et bon, comme j'avais l'expérience de la première série courte,
05:42on s'appuie là-dessus et c'est forcément plus facile.
05:45Martin Lamotte, c'est vrai qu'il est devenu un ami depuis,
05:48mais j'avais tourné avec lui sur Nos Chers Voisins.
05:53Il y en a, c'est des rencontres et il y en a avec qui j'avais déjà travaillé.
05:57Jean-Marie Bigard, Joey Esther, Gérard Hernandez, Samy Nasseri,
06:01Gérardine Lapalue, Gérard Klein.
06:03Ça fait du monde.
06:05Oui, dit comme ça, ça fait du monde.
06:08C'est vrai qu'on a fait trois saisons et deux primes.
06:11Et ça, c'est une belle aventure aussi.
06:13J'aimerais bien qu'on puisse la reprendre, peut-être.
06:16Mais en tout cas, c'était une chouette aventure sur trois ans.
06:21Ce serait un projet d'essayer de remettre tout ça en route ?
06:25De le reprendre, je ne sais pas, mais peut-être des épisodes spéciaux.
06:30C'est en discussion et ça pourrait être sympa.
06:33Format court ou format long, du coup ?
06:35Plutôt format court.
06:37Où est-ce que vous vous situez un petit peu le mieux ?
06:40Sur du format long ou du format court ? Avec l'expérience des deux, maintenant.
06:43Maintenant, je suis plus sur du long.
06:45Mais c'est vrai que la série courte, notamment humoristique,
06:49j'aime bien, c'est des choses qui vont vite.
06:51Il y a des punchlines à chaque fois.
06:53On n'a pas le temps de s'ennuyer vraiment.
06:55Le long, on n'a pas le temps de s'ennuyer non plus.
06:57Mais c'est vrai qu'on est toujours sur un personnage, sur plusieurs semaines.
07:00Alors que là, on peut laisser libre cours à plein d'histoires
07:03et changer radicalement de personnages.
07:05Donc, c'est plutôt sympa.
07:072017, la légende, on y va.
07:10Avant de se lancer dans le cœur, il y a un lien avec le basket
07:14qui fait qu'on réfléchit à faire un film sur un support sportif basket ?
07:19Oui, moi, je viens de là.
07:21Je viens du basket à la base.
07:23Et c'est vrai que j'ai toujours été un petit peu étonné.
07:26Puisque le basket, c'est quand même...
07:28En tout cas, à l'époque où on a fait le film,
07:30c'était quand même le deuxième sport avec le plus de licenciés en France.
07:34Et quand on voit le peu de médiatisation du basket français en France,
07:40il y a beaucoup de NBA, de choses comme ça,
07:42mais le basket français, c'est compliqué.
07:45Et je me suis dit, pourquoi pas allier un domaine que je connais,
07:51et le cinéma.
07:53Et le basket est venu assez naturellement,
07:55mais je voulais faire quelque chose de plutôt sur le off,
07:57qui n'est pas forcément d'ailleurs...
08:00Autour du terrain, puisque...
08:01Oui, exactement.
08:02L'histoire ne dépeint pas forcément la réalité du basket français,
08:06mais je voulais une histoire un petit peu sur les coulisses.
08:09Et c'est vrai que j'ai toujours trouvé ça dommage
08:12qu'il n'y ait pas plus de basket français en France,
08:14en tout cas plus de valorisation et de médiatisation de ce sport.
08:16Alors, le basket français, il y en a sur les chaînes de sport en France.
08:19Absolument.
08:20Parce que nous sommes diffuseurs de la Bête Kilik Elite,
08:22il faut le rappeler.
08:23Et donc le championnat de France devrait reprendre dans quelques mois,
08:26après l'été.
08:27On se lance peut-être dans la deuxième partie de l'enregistrement d'annonce,
08:30et ensuite je vous pose quelques questions.
08:32Décidément, je ne vais pas y arriver.
08:33Il n'y a pas de souci.
08:34Sur le contenu, les raisons et les messages qu'on peut avoir dans ce film.
08:39T'as le genou d'un vieux papi de 150 ans qu'on aurait passé à la broyeuse.
08:42Nous sommes sur une blessure extrêmement grave pour le commun des mortels.
08:45Alors pour un sportif de haut niveau...
08:48Vraiment, il faut que tu t'arrêtes.
08:50C'est hors de question.
08:51Vous n'avez pas le droit de briser mon rêve comme ça.
08:55C'est quoi ton rêve ?
08:56C'est l'équipe de France.
08:58T'es prêt à tous les sacrifices pour ça ?
09:00Sans condition.
09:13Moi, je ne suis pas ton coach.
09:14Faut que tu me dises la vérité.
09:16Il va falloir un peu plus que la bonne volonté pour faire passer cette putain de douleur.
09:20Je sais, c'est de la folie.
09:22Tu joues avec ta vie.
09:25J'essaie de réveiller toi !
09:28Je ne veux pas me contenter d'être au-dessus.
09:31Je vais être le meilleur.
09:33Et c'est une trace.
09:36Un film de Florian Hessic réalisé par Florian Hessic
09:39et incarné par Florian dans le rôle principal.
09:44Comédie dramatique sorti le 6 juin 2018.
09:48On peut peut-être situer un peu dans le pitch l'histoire.
09:51Jean-Christophe Markovitch est un talent français
09:55qui peut aller dans les meilleurs clubs européens
09:58mais qui décide de revenir chez lui, dans son club formateur,
10:01pour exceller et tenter d'atteindre l'équipe de France.
10:05Il est prêt à atteindre l'équipe de France à tout prix.
10:07Sans spoiler un petit peu.
10:09On accompagne l'évolution de son retour à Angers.
10:14Oui.
10:16A la fois dans son rôle de leader
10:18mais avec toute la pression qu'il peut y avoir sur ses épaules
10:20et tout l'environnement qui souhaite maximiser le retour
10:23de Jean-Christophe Markovitch.
10:25J'ai une question quand on va sur ces contenus un peu dramatiques
10:29et qu'on essaie de montrer l'envers du décor.
10:32Quelles sont les inspirations qui vous ont animés
10:35pour aller chercher justement pression, du résultat,
10:40dérive sur le plan médical, etc ?
10:43Plusieurs choses.
10:45Déjà mon expérience dans le basket.
10:48Je me suis servi un petit peu de tout ce que j'ai pu voir.
10:52Alors encore une fois, c'est ce que je tiens à préciser,
10:55ce n'est pas ni un procès du basket
10:59mais comme dans toute fiction, il faut un point de départ.
11:02Le sport, les dérives qu'il peut y avoir justement
11:06par rapport à la pression du résultat, à l'argent, aux sponsors.
11:10Les blessures.
11:12Voilà, les blessures.
11:14C'est des choses qui existent régulièrement
11:16et que j'avais envie de montrer parce qu'on voit souvent,
11:19on rencontre beaucoup de fans de sport, quel que soit le sport
11:23et la critique est souvent facile.
11:26Oui.
11:28C'est ce que je veux dire.
11:29C'est souvent cette critique qui revient souvent
11:33avec les salaires.
11:35Dans le basket, c'est un peu différent.
11:37Il y a des bons salaires, mais ce n'est pas le foot.
11:39Mais avec les salaires qu'il gagne, etc.
11:41Je dis toujours, mais un salaire ne change pas la plus-value d'un joueur.
11:44C'est-à-dire qu'on peut lui doubler son salaire,
11:46il ne sera pas meilleur.
11:48Exactement.
11:50Oui, ça n'aide pas forcément.
11:52Je trouve que c'était important de voir plutôt une histoire de vie
11:55de ce que peut en durer.
11:56Parce que sportif de haut niveau, c'est vraiment quelque chose
12:00qui n'est pas simple à vivre.
12:02On est souvent loin de sa famille, loin de ses racines.
12:05On est dans des sphères ou dans des bulles
12:08où les priorités sont parfois très différentes
12:12de la réalité de la vie de tous les jours.
12:15Du quotidien, on a tendance à se focaliser sur des aspects
12:19particuliers de la vie.
12:21Du résultat.
12:23La structure du résultat.
12:24C'est quelque chose qui anime le sportif
12:28et qui peut le mettre dans des états…
12:32Et l'entourage aussi.
12:34Ce qu'on voit bien dans le film, c'est l'engrenage
12:36lié justement à cette exigence du résultat.
12:39Tout le monde, que ce soit le président, le coach,
12:42bien sûr les joueurs, les coéquipiers et le staff médical,
12:45on ne va pas tout révéler,
12:47mais tout le monde se met un petit peu comme ça
12:49pour que ça puisse fonctionner parce qu'on a besoin de gagner.
12:51C'est ça.
12:53Le résultat est plus fort que tout, parfois.
12:55Parfois non, mais en tout cas, dans ce film, c'est ça.
12:58On est vraiment, je trouve, dans le sport de haut niveau
13:01aveuglés par le sport.
13:03On est beaucoup moins sur l'humain.
13:05L'humain compte moins que le résultat.
13:07Après, ça peut se comprendre.
13:09Il y a des investissements, il y a des enjeux.
13:11Il y a des sponsors à contenter, des supporters.
13:15Donc, il faut qu'il y ait des résultats.
13:17Le casting, on en a parlé.
13:18Géraldine Lapalue, Olivier et Patrick Préjean.
13:23Alors, je n'ai pas le nom d'Olivier.
13:25Olivier Pagès.
13:27Comment, justement, on s'entoure pour ce type de film ?
13:30Est-ce qu'on a déjà en tête des profils
13:32ou est-ce que finalement, on écrit
13:34et ensuite, on essaye de caster au mieux ?
13:36Alors, ça dépend.
13:38Vraiment, pour ce film, c'est vrai que je l'ai écrit
13:40en pensant au rôle dès le départ.
13:42Patrick Préjean, je le trouvais parfait
13:45dans le rôle d'un président.
13:47Que les gens aiment.
13:50Et je trouvais intéressant d'avoir ce côté.
13:53En fait, moi, ce président, dans ce film,
13:55je trouve qu'on ne peut pas lui en vouloir vraiment.
13:57Il a ce double jeu.
13:59Je pense qu'il aime vraiment son joueur, son club.
14:02En tout cas, c'est comme ça que ça a été écrit.
14:04Mais que derrière, il est président d'un club.
14:07Il faut qu'il justifie, notamment, de son investissement.
14:10Oui, et puis toute la stature de président
14:12qui a pris des décisions et qui ne veut pas se voir
14:14être dégoûté parce qu'il a pris la mauvaise décision.
14:17C'est exactement ça.
14:19Le rôle d'un président, ils sont souvent décriés, d'ailleurs.
14:21Mais ce n'est vraiment pas simple.
14:23Parce que toutes les décisions qu'ils prennent
14:25sont commentées, sont analysées.
14:28Ils vont mettre de l'argent sur un joueur, sur un entraîneur.
14:31Si les résultats ne sont pas là, il faut arriver à le justifier.
14:34Ce n'est pas simple.
14:36C'est assez facile de juger du rôle d'un président.
14:40Mais en réalité, c'est assez compliqué.
14:41Parce que c'est finalement le tampon entre le financier et le sportif.
14:45Et ce n'est pas toujours simple.
14:47Le film s'est exporté aux Etats-Unis.
14:49Oui, absolument.
14:51Ça a très bien marché aux Etats-Unis, le berceau du basket.
14:53On peut penser que les critiques peuvent être très importantes
14:56avec quelques films bien sentis qui ont pu sortir sur la thématique.
15:00Comment le film a marché ?
15:02Quels ont été les retours ?
15:04Curieusement, je dois avouer que quand on fait un film
15:07sur le basket français, on ne s'attend pas spécialement
15:09à ce qui s'exporte aux Etats-Unis.
15:11Et curieusement, c'est le premier pays à avoir acheté le film.
15:14Et c'est l'un des pays dans lequel ça a le mieux marché.
15:17Ça a été très bien accueilli.
15:19Et peut-être pour une raison assez simple,
15:22c'est qu'il y a un côté anti-héros dans ce film.
15:25Et le côté American Dream,
15:28à se donner tous les moyens, peu importe, pour y arriver.
15:33Et c'est ce qui leur a plu.
15:35Et c'est d'ailleurs ce qui est assez drôle,
15:37c'est que dans mon prochain film qui sortira en novembre,
15:39il y a l'acteur américain Corinne Nemec,
15:42qu'on connaît pour ses rôles de Parker Lewis ou autre,
15:45ou Stargate, et qui a vu ce film là-bas.
15:49Le défi de Noël, c'est ça ?
15:51Le défi de Noël, absolument.
15:53Et c'est comme ça qu'on s'est plus ou moins rencontrés.
15:55Donc c'est assez marrant.
15:57Acteur, réalisateur, mais également préparateur mental.
16:02Comment vous est venue cette idée d'exercer ce métier ?
16:06Et est-ce que c'est conciliable avec les deux autres fonctions
16:09que vous occupez ?
16:11Alors oui, c'est conciliable, ça prend du temps,
16:14parce que j'essaye de rester concentré sur très peu d'athlètes,
16:19parce que le but, c'est d'avoir un maximum de résultats,
16:22d'individualiser vraiment la prépa en fonction des besoins
16:26de chacun et de chacune.
16:28Donc c'est conciliable à partir du moment où on n'a pas 50 athlètes.
16:32Justement, vous travaillez avec qui ?
16:34Je travaille dans le basket avec Marie-Eve Paget, notamment.
16:39Avec Colline Franchelin, dans le foot avec Louise Fleury.
16:44Et j'ai travaillé aussi cette année avec un joueur du SCO d'Angers,
16:49le gardien de but, Daniel Petkovic.
16:52Florian, on a une petite surprise pour vous,
16:55puisque l'une d'entre elles est là avec nous, dans Hype.
17:00Bonjour Marie-Eve !
17:02Bonjour tout le monde, salut Flo !
17:04Salut Mep, ça va ?
17:06On est content de vous réunir,
17:08on sait que vous collaborez ensemble,
17:11on le disait Florian ici, qui est également préparateur mental.
17:15On va représenter quand même Marie-Eve,
17:17parce qu'il y a gros CV quand même.
17:19Marie-Eve, c'est Coupe de France 2022 avec Basketland,
17:22donc gagnée cette année.
17:24Première sélection en équipe de France A en novembre au dernier,
17:27c'est ça Marie-Eve, championne du monde de 3-3,
17:31il y a encore quelques jours du côté de la Belgique.
17:33C'est tout simplement l'athlète féminine la plus titrée maintenant en basket 3-3.
17:39On est vraiment content de t'avoir Marie-Eve,
17:42on parlera d'ailleurs de ses exploits avec toi dans quelques minutes.
17:45Je voudrais qu'on s'attarde un peu avec vous deux maintenant,
17:48sur votre collaboration de travail.
17:51Donc Florian, comment on arrive à travailler
17:53avec désormais une championne du monde de basket ?
17:57Comment on travaille ?
18:00Déjà travailler avec Marie-Eve, c'est quand même assez simple.
18:03On ne va pas se mentir,
18:05il y a des athlètes un peu plus complexes.
18:08Marie-Eve, c'est quelqu'un qui est très à l'écoute,
18:11qui sait ce qu'elle veut,
18:13qui sait d'où elle vient et où elle veut aller.
18:15Donc c'est quand même très agréable de travailler avec elle.
18:19Elle le sait, je ne dis pas ça parce qu'on est là.
18:22Sinon, on ne travaillerait pas ensemble,
18:25mais c'est très agréable et c'est quelqu'un qui est toujours
18:29à la recherche de la performance,
18:30mais qui est aussi, dans ce dont on parlait tout à l'heure,
18:33focalisé sur l'humain.
18:36C'est quelqu'un de profondément humain.
18:38Et donc c'est quand même assez simple de travailler avec Marie-Eve.
18:43Marie-Eve, petite question concernant Florian.
18:46Il a joué dans le film La Légende en 2018,
18:49sorti en salle en 2018.
18:51Est-ce que tu lui as donné quelques conseils
18:54sur le plan basket, pour le tir ou le dribble ?
18:57Se mouvoir en tant que basketteur
19:00de la manière la plus crédible qu'il soit ?
19:05Non, pas du tout.
19:07Je n'ai pas du tout donné de conseils à Flo,
19:09parce que je pense que Flo, comme c'est un ancien joueur,
19:11il n'en avait tout simplement pas besoin.
19:13Très bien.
19:15Mais je ne suis pas champion du monde, j'aurais pu en avoir besoin.
19:17Pourquoi ?
19:19J'ai entendu d'autres noms dans le basket féminin.
19:22Pourquoi justement s'intéresser à ce type de public
19:24quand on parle de vous en tant que préparateur mental ?
19:28Alors le basket féminin, pour plusieurs raisons.
19:31Déjà, je trouve que le sport féminin en général,
19:35alors ça commence à venir depuis quelques années,
19:39mais c'est un sport, quelle que soit la discipline,
19:43c'est très intéressant.
19:45On le compare souvent, on fait l'erreur de comparer
19:48chaque discipline à la partie masculine.
19:51Je trouve que c'est une erreur,
19:52parce que je trouve qu'il n'y a pas de comparaison à avoir.
19:56Ce sont les mêmes règles, c'est le même sport,
19:59mais avec des qualités différentes.
20:01Moi, je me suis concentré sur la partie féminine,
20:05tout simplement parce que je suis quelqu'un
20:08qui aime beaucoup le collectif, plus que les individualités.
20:11Et je trouve que le sport féminin…
20:13S'exprime mieux dans cette dimension.
20:15Absolument, c'est beaucoup plus fluide,
20:17il y a une vraie notion de collectif.
20:19Je trouve que c'est beau, agréable à regarder.
20:20Ce que je retrouve moins dans le sport masculin,
20:23où on focalise plus, même les statistiques,
20:26on les focalise plus sur l'individu.
20:29Marie-Ève, je crois, avait une question pour vous.
20:33Je m'attends au pire.
20:36J'en ai même deux.
20:40La première, c'est,
20:42si tu avais continué ta carrière de joueur,
20:45dans quel club aurais-tu aimé ou rêvé de jouer ?
20:48C'est une bonne question.
20:50En plus, à mon époque, dans les années 2000,
20:53il n'y a plus tout à fait les mêmes clubs.
20:56Maintenant, on a des clubs qui font rêver,
20:59comme Monaco, par exemple.
21:01Pour vous dire, à l'époque où je jouais,
21:03Monaco était en Nationale 3.
21:05Une montée fulgurante de Monaco.
21:07C'est là leur saison pour atteindre l'élite de l'élite.
21:09En tout cas, actuellement, en France,
21:12il y a deux équipes dans lesquelles
21:15on pourrait rêver de jouer actuellement.
21:16C'est L'Asvel et Monaco.
21:19Là, il y a vraiment...
21:21On parlait de pression de résultats.
21:23Là, il y a quelques pressions de résultats.
21:25Le champion de France, on peut le rappeler encore,
21:27cette année, en 2022,
21:29l'équipe de Tony Parker, président,
21:31et coach Tidier Parker.
21:33Oui, au terme de playoffs épiques,
21:36à rebondissement.
21:38Et sinon, à l'étranger,
21:40j'aurais bien aimé faire une expérience,
21:42peut-être en Turquie,
21:44où les ambiances sont quand même assez folles.
21:46Mais en tout cas, France,
21:48actuellement, Asvel et Monaco.
21:51Question à Marie-Ève.
21:53Sur cette saison incroyable,
21:552022 sera clairement un marqué
21:57d'un fer rouge quelque part.
21:59Marie-Ève, on peut le dire,
22:01tu es sélectionnée en équipe de France A
22:03en novembre 2021.
22:05Il y a la Coupe de France 2022,
22:07gagnée avec Basketland.
22:09Il y a le titre de championne du monde 3-3.
22:11Comment tu te sens ?
22:13Est-ce que tout va bien ?
22:14Les objectifs sont accomplis.
22:16Et quels sont les prochains ?
22:18Effectivement, c'est une très belle année
22:20que j'ai eu la chance de vivre.
22:23Les objectifs ont été plutôt atteints,
22:26même si, évidemment, on veut toujours plus.
22:28J'aurais aimé participer à la finale
22:30du championnat LFB.
22:32J'aurais aimé aller plus loin en Coupe d'Europe.
22:34Mais je pense que c'est aussi important
22:36de ne pas minimiser les performances
22:38qu'on peut faire.
22:40Le titre de la Coupe de France
22:42et celui tout récent avec le 3-3
22:44sont vraiment top.
22:46Je ne m'étais pas forcément projetée
22:48dans cette Coupe du monde.
22:50Quand on joue, on veut gagner.
22:52Mais là, on a remodelé l'équipe.
22:55Il fallait trouver des automatismes
22:57entre nous.
22:59C'est vrai qu'on n'y pense pas forcément.
23:01Et les objectifs du futur ?
23:03Paris 2024, peut-être ?
23:05Les Jeux, peut-être ?
23:07Il y a forcément Paris 2024
23:09en ligne de mire.
23:11Mais c'est ce que je dis toujours.
23:12Avant Paris 2024,
23:14qui est la destination finale,
23:16il y a plein de stops avant,
23:18comme l'a été cette Coupe du monde.
23:20Il faudra répondre présente
23:22à ces moments-là
23:24pour pouvoir espérer performer
23:26aux Jeux olympiques.
23:28C'est mes objectifs principaux
23:30en équipe de France.
23:32Pour Basket Land,
23:34je suis en contrat avec eux
23:36jusqu'à Paris 2024.
23:38C'est de faire les mêmes saisons,
23:40voire mieux chaque année
23:42pour les Jeux olympiques.
23:44C'est la première fois
23:46que vous avez pu suivre
23:48l'antenne de sport en France.
23:50En tout cas, les playoffs,
23:52on essaiera de proposer
23:54pourquoi pas dans l'avenir
23:56d'autres matchs de ligue féminine.
23:58C'était la surprise pour Florian.
24:00On va remercier Marie-Ève
24:02qui a pris un peu de son temps
24:04estival pour discuter avec Florian.
24:06Bon été Marie-Ève
24:08et on suivra la saison en cours
24:10avec plaisir.
24:13On va continuer avec Florian.
24:15Quels sont les projets en cours ?
24:17Est-ce qu'il y a de l'écriture ?
24:19Est-ce qu'il y a des films
24:21prévus en sortie ?
24:23On me dit dans l'oreillette
24:25que la passion des chevaux
24:27est pour vous quelque chose d'important.
24:29Que ça pourrait peut-être
24:31se transformer également en un film ?
24:33J'ai un film qui est sorti
24:35l'année dernière avec Martin Lamotte,
24:37dans le monde des chevaux.
24:39Il est toujours disponible
24:40d'ailleurs en VOD
24:42sur toutes les plateformes.
24:45J'ai un film
24:47qui sort le 16 novembre.
24:49Un film de Noël
24:51sur le thème du sport encore une fois.
24:53Il s'appelle Le Défi de Noël
24:55avec Aurore Planas, Patrick Préjean.
24:57On est dans le foot je crois.
24:59Exactement, dans le foot féminin.
25:01L'univers du foot professionnel féminin.
25:03On a tourné une partie
25:05en partenariat avec l'En Avant de Guingamp
25:07avec leurs joueuses.
25:08C'est d'ailleurs Louise Fleury,
25:10leur attaquante,
25:12qui vient de signer au PFC
25:14qui double les scènes de foot.
25:17C'est une jolie histoire
25:19sur une joueuse qui vient terminer,
25:21qui est l'une des plus grandes
25:23championnes françaises,
25:25qui arrive en fin de carrière,
25:27qui vient terminer sa carrière
25:29à Guingamp de manière assez particulière
25:31parce que ce n'est pas le club
25:33le plus hype en France.
25:35Mais elle se rapproche
25:36et donc évidemment,
25:38elle signe deux ans.
25:40La première année, tout se passe bien
25:42et la deuxième année,
25:44plus rien ne va.
25:46Et donc on l'a dit, trop vieille,
25:48finie pour le sport, etc.
25:50Et donc là, elle va partir
25:52faire un voyage, une rencontre
25:54qui vont, on l'espère,
25:56changer tout ça.
25:58Changer le cours de son avenir.
26:00Merci Florian.
26:02On rappelle donc la sortie du film
26:04que l'on vient d'évoquer ensemble.
26:06Et sur les antennes de Sport en France
26:08tout l'été,
26:10le film La Légende
26:12qui retrace une partie du parcours
26:14de Monsieur Markovitch,
26:16la légende du basket français.
26:18C'était un plaisir de vous recevoir.
26:20Et bien, plaisir partagé.
26:22Belle veste en plus.
26:24Oui, absolument.
26:26Et puis on vous retrouve très vite
26:28avec Florian et d'autres invités
26:30pour plus de hype de basket.
26:32Ciao.
26:36Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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