Quatre ans après le dernier duel entre Joe Biden et Donald Trump, CNN a organisé ce jeudi 27 juin un débat opposant les deux candidats à l'élection présidentielle américaine 2024.
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00:00:00Le débat tant attendu, vous l'avez compris, entre Joe Biden et Donald Trump, en direct sur VFMTV.
00:00:05Nous sommes en Géorgie, un état clé pour la course à la Maison-Blanche.
00:00:22Dans quelques moments, le président des États-Unis va débattre l'ancien président des États-Unis.
00:00:27Ils sont les candidats de leur parti.
00:00:31Bienvenue aux téléspectateurs aux États-Unis et dans le monde entier, dans nos studios d'Atlanta.
00:00:37C'est le débat présidentiel de CNN.
00:00:40Ce débat est produit par CNN et il est diffusé en direct sur CNN, CNN International, CNN.com, CNN Maps et CNN Espagnol.
00:00:51Il s'agit d'un moment clé entre le président Joe Biden et l'ancien président Donald Trump,
00:00:58et il ne reste que 4 mois avant les élections.
00:01:07Bonsoir, je suis Dana Bash et je suis co-présentatrice et co-présentatrice.
00:01:15Je co-présente ce débat.
00:01:19Notre travail consiste à faciliter le débat entre les deux candidats ce soir.
00:01:25Avant de les présenter, nous allons parler des règles du débat.
00:01:29L'ancien président Trump sera à gauche de l'écran.
00:01:32Monsieur Biden sera à droite.
00:01:35Et c'était un tirage au sort.
00:01:38Chaque candidat aura deux minutes pour répondre à une question et une minute pour des réponses et ensuite une réponse à la réponse.
00:01:45Et une minute pour clarifier.
00:01:49Lorsqu'il est temps pour un candidat de s'exprimer, son microphone sera allumé.
00:01:54Le microphone de son opposant sera éteint.
00:01:57Si un candidat interrompt l'autre lorsque son microphone est éteint, il sera difficile de le comprendre pour les téléspectateurs.
00:02:04A la fin du débat, chaque candidat aura deux minutes pour une conclusion.
00:02:10Il n'y a pas d'audience dans le studio.
00:02:15Les contacts avec les membres de la campagne ne sont pas permis durant le débat.
00:02:19Les deux candidats et leur campagne ont accepté ces règles.
00:02:24Bienvenue maintenant le 46e président des Etats-Unis, Monsieur Joe Biden.
00:02:30Bonjour, comment allez-vous ?
00:02:37Bienvenue, merci.
00:02:40Bonsoir.
00:02:41Et bienvenue au 45e président des Etats-Unis, Monsieur Donald Trump.
00:02:46Messieurs, merci d'être ici.
00:02:58Commençons par un sujet qui est la préoccupation principale des électeurs, c'est-à-dire l'économie.
00:03:05Le président Biden, l'inflation a ralenti, mais les prix demeurent élevés.
00:03:10Depuis que vous êtes président, le prix des produits essentiels a augmenté.
00:03:13Par exemple, un panier qui coûtait 100 dollars à l'époque coûte maintenant 120 dollars.
00:03:20Les prix ont augmenté de 30%.
00:03:23Qu'est-ce que vous dites aux électeurs qui disent que c'est pire selon votre présidence qu'à M. Trump ?
00:03:29Eh bien, il faut voir ce que j'ai hérité en arrivant à la présidence, ce que Trump m'a laissé.
00:03:34L'économie était en chute libre, la pandémie a été très mal gérée.
00:03:42On nous a dit que ce n'était pas bien dangereux, qu'on pouvait s'injecter des produits chimiques.
00:03:48L'économie s'est effondrée.
00:03:51Le chômage était à 30%, c'était terrible.
00:03:53Et donc, ce qu'on a dû faire, c'est rebâtir les choses.
00:03:56Et c'est ce que l'on a commencé à faire.
00:03:58Nous avons créé 15 000 nouveaux emplois.
00:04:01Nous avons maintenant 800 000 nouveaux emplois dans les usines.
00:04:07Et il y a encore beaucoup de travail à faire.
00:04:09La classe moyenne a encore beaucoup besoin de travail.
00:04:12En Pennsylvanie, où j'ai grandi, on avait des moments de l'année qui étaient difficiles.
00:04:18Et puis, le prix de l'essence, des logements, tout ça, ce sont des défis pour les Américains.
00:04:25Et nous allons œuvrer à réduire le coût de ces produits de base, notamment de l'immobilier.
00:04:32Nous allons aussi mettre des limites sur les loyers pour que les entreprises ne profitent pas des Américains.
00:04:37Qui plus est, nous sommes dans une situation où, si l'on regarde tout ce qu'on a fait pendant l'administration de Donald Trump,
00:04:47en fait, pas grand-chose n'a été fait.
00:04:49Et c'était un véritable chaos quand il est parti.
00:04:51Et donc, on a dû rebâtir les choses, créer les emplois, nous assurer que nous avons une situation
00:04:57où, par exemple, le prix des médicaments a été réduit.
00:05:00C'est très important pour les gens.
00:05:0215 dollars pour une dose d'insuline, alors qu'avant, c'était 400 dollars.
00:05:07Aucune personne âgée ne doit payer plus de 200 dollars pour les médicaments dont il aura besoin à partir de l'année prochaine.
00:05:15Et c'est une situation qu'on va étendre à tous les Américains.
00:05:19Nous travaillons à réduire les prix des biens pour les Américains.
00:05:24Les Etats-Unis sont la plus grande économie du monde.
00:05:29L'économie ne s'est jamais portée aussi bien.
00:05:32Nous suscitons l'admiration des autres pays qui nous imitent, notamment pendant la pandémie de Covid.
00:05:39Et quand nécessaire, nous avons dépensé l'argent qu'il fallait.
00:05:45Donc, on était dans une situation qui était comparable à celle de la Grande Dépression en 1929.
00:05:49Et quand j'ai quitté la présidence, en fait, l'économie se portait très bien.
00:05:53Notre situation militaire était excellente.
00:05:55Mais nous n'avons jamais, en fait, recueilli les lauriers de ces efforts que nous avons accomplis.
00:06:03D'autres présidences ont été désastreuses pour notre pays.
00:06:06Et quand j'ai quitté la présidence, en fait, la vie était meilleure.
00:06:13Les emplois qui étaient créés avant que je n'arrive au pouvoir étaient pour les immigrés clandestins.
00:06:22Et le travail fait par Joe Biden n'est pas bon.
00:06:28La plus grande économie du monde.
00:06:30Mais oui, ça, c'est quelque chose que l'on peut tous penser.
00:06:34Le fait est que nous sommes dans une situation où l'économie de Trump était bénéfique aux plus riches.
00:06:44Il a offert 2 trillions de dollars à l'industrie.
00:06:48C'est le seul président à avoir fait ça.
00:06:51C'est le seul, depuis nouveau, qui a perdu plus d'emplois qu'il n'en a créés.
00:06:59Ensuite, concernant l'armée, quand il était président,
00:07:02on tuait encore des gens en Afghanistan.
00:07:04Et Donald Trump n'a rien fait.
00:07:06Quand il était président, nous étions encore dans une situation où il y avait cette notion qu'on était un pays sûr.
00:07:14Mais la vérité, c'est que je suis le seul président du siècle, de la décennie, où je n'ai pas eu autant de marques que lui.
00:07:24Monsieur le président Trump, je voudrais... Est-ce que je peux lui répondre ?
00:07:29Vous voulez le faire avec la minute qu'on va vous donner.
00:07:32Vous voulez imposer une taxe de 10% sur les biens qui viendront aux Etats-Unis.
00:07:38Cela ne va pas augmenter les prix.
00:07:40Mais non, cela ne va pas augmenter les prix.
00:07:42Cela va simplement empêcher que des pays comme la Chine et d'autres pays, il faut être juste avec la Chine, arrêtent de profiter des Etats-Unis.
00:07:49C'est quelque chose qui va nous permettre de réduire notre déficit et cela va dégager des mâches de manœuvre pour d'autres choses.
00:07:55La seule chose que Joe Biden a dit, là où il avait raison, c'est que c'est les baisses d'impôts les plus spectaculaires qui ont été sous ma présidence.
00:08:03Ensuite, il y a eu effectivement une perte d'emploi, mais cela a rebondi.
00:08:08Maintenant, c'est lui qui en profite.
00:08:10Ensuite, il dit que l'inflation était de 9%.
00:08:13Non, en fait, l'inflation n'existait pas quand il est arrivé au pouvoir.
00:08:17Ensuite, les dépenses fédérales ont été complètement irresponsables.
00:08:22Ce gouvernement a agi de manière complètement irresponsable.
00:08:25C'est vraiment un des pires gouvernements qu'on a eu.
00:08:28Pour ce qui est de l'Afghanistan maintenant, j'étais en train de retirer nos soldats d'Afghanistan, mais dans une bonne position.
00:08:36Or, c'était la manière dont les Etats-Unis ont quitté l'Afghanistan qui est honteuse.
00:08:41Sous vos deux administrations, la dette a augmenté de façon considérable.
00:08:47Selon une analyse transpartisane, votre administration avait approuvé 8 000 milliards de dettes et vous, M. Biden, 4 000 milliards.
00:08:57De nombreuses des réductions d'impôts que vous avez mises en place vont expirer l'année prochaine.
00:09:03Vous voulez aller encore plus loin avec les Etats-Unis qui font face à des déficits de milliers de milliards.
00:09:09Pourquoi est-ce que les entreprises et les plus riches perdent encore moins d'impôts ?
00:09:15Parce que les réductions d'impôts, en fait, favorisent la croissance.
00:09:19C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a eu cette spectaculaire relance que nous avons vue récemment.
00:09:23Et nous avons fait bien mieux que n'importe quel autre pays.
00:09:26Et c'est grâce aux réductions d'impôts.
00:09:28Quand on réduit les impôts, notamment les impôts des entreprises qui ont été réduits de 10 %, 39 à 29 %,
00:09:37nous avons vu les recettes fiscales augmenter.
00:09:41Et le rapatriement des grandes entreprises.
00:09:46Et ensuite, on a pu en fait utiliser les richesses naturelles de notre pays,
00:09:52donc l'exploitation de pétrole de schiste et de gaz.
00:09:56Et donc, nous avons fait de nombreuses choses.
00:09:59Et c'est pour cela qu'il a pu profiter de la situation formidable que je lui ai laissé,
00:10:03grâce à ce que mon gouvernement a fait.
00:10:06Souvenez-vous, sous son administration, davantage de personnes sont mortes,
00:10:11alors même que nous avions trouvé des solutions aux problèmes qui en sont responsables.
00:10:17Nous étions en fait en train de continuer notre travail.
00:10:21Mais on n'en parle pas.
00:10:23En fait, il y a eu davantage de décès sous le mandat de M. Biden.
00:10:29Il y a notamment le vaccin.
00:10:32C'est en fait quelque chose qui a rencontré la désapprobation de la population.
00:10:38Vraiment, mauvais travail.
00:10:43Par ailleurs, il y a l'image des Etats-Unis à l'étranger.
00:10:46Il y a une perte du respect.
00:10:48C'est comme si on était devenu un pays du tiers-monde.
00:10:50Et donc, il y a l'instrumentalisation des élections,
00:10:53la manière dont il y a du harcèlement politique.
00:10:58C'est en fait vraiment un scandale.
00:11:00C'est un niveau tiers-monde.
00:11:01Et d'ailleurs, je vais demander à M. Biden,
00:11:03pourquoi a-t-il en fait permis que des millions de personnes
00:11:07qui étaient dans des prisons, des hôpitaux psychiatriques, etc.
00:11:09viennent dans notre pays ?
00:11:10Monsieur le Président Trump, on va parler de l'immigration plus tard.
00:11:13Monsieur le Président Biden, je voudrais vous donner une opportunité
00:11:16de répondre à cette question sur la dette.
00:11:18C'est lui qui avait eu la plus grande dette sous un président de notre histoire.
00:11:24Ensuite, la baisse des impôts, elle a été bénéfique pour les plus riches.
00:11:28Moi, j'ai réglé le système fiscal.
00:11:31On a 1 000 milliardaires en Amérique.
00:11:34Et ce qui se passe, c'est qu'on est dans une situation
00:11:37où ils payent 8,2 % d'impôts.
00:11:40Si ces milliardaires payent 24, 25 %,
00:11:44on pourrait récupérer 500 milliards de dollars sur 10 ans.
00:11:49On pourrait effacer la dette.
00:11:52On pourrait faire tout ce qu'on doit faire pour les soins des enfants,
00:11:57des personnes âgées, pour renforcer notre système de santé,
00:12:01nous assurer que toute personne dans le besoin
00:12:06peut avoir accès à ces services de santé,
00:12:09comme j'ai pu le faire avec le Covid.
00:12:20Merci, Monsieur le Président Biden.
00:12:22Monsieur Trump ?
00:12:23Oui. Effectivement.
00:12:26Medicare, c'est quelque chose qui est mort sous la présidence Biden.
00:12:31En effet, tous ces immigrants clandestins,
00:12:34en fait, ils profitent de la Sécurité sociale,
00:12:36et la Sécurité sociale va sombrer.
00:12:38Ce qui veut dire que le Président Biden
00:12:40est en fait quelqu'un qui va, à lui tout seul,
00:12:43détruire la Sécurité sociale.
00:12:46La Sécurité sociale va s'effondrer.
00:12:48Medicare va s'effondrer.
00:12:50Donc oui, il a eu raison de terminer sa phrase comme il l'a fait.
00:12:53Ce qui se passe avec notre pays, c'est vraiment un scandale.
00:12:55Ces 4 dernières années, c'est vraiment quelque chose
00:12:58d'absolument incroyable.
00:13:00Et d'ailleurs, de nombreuses personnes sont stupéfaites
00:13:03des erreurs qui sont faites.
00:13:05Par ailleurs, les Américains ne sont pas appréciés à l'étranger.
00:13:08On leur donne, en fait, tout ce dont ils ont besoin,
00:13:10et tout le monde pense qu'on aime beaucoup,
00:13:13qu'on profite de nous.
00:13:14Nous, nous faisons beaucoup pour d'autres pays.
00:13:16D'autres pays ne font rien pour nous.
00:13:17En fait, ce qu'a fait le Président Biden est criminel.
00:13:20Merci, Monsieur le Président Trump.
00:13:21C'est la 1re élection présidentielle
00:13:24depuis que la Cour suprême a annulé la décision Roe v. Wade.
00:13:29Et récemment, la Cour a également pris une nouvelle décision
00:13:32sur un nom permettant des avortements d'urgence
00:13:36dans le quartier d'Idaho.
00:13:38Monsieur l'ancien Président Donald Trump,
00:13:40vous prenez crédit pour la décision d'annulation
00:13:45de Roe v. Wade.
00:13:47Cependant, le gouvernement fédéral continue de jouer un rôle
00:13:51sur l'accès des femmes aux médicaments permettant l'avortement.
00:13:57Il s'agit là de 2 tiers des avortements.
00:13:59En tant que Président, est-ce que vous allez interdire ces médicaments ?
00:14:03Alors, tout d'abord, la Cour suprême vient de valider
00:14:07l'utilisation de la pilule pour avorter.
00:14:11Et non, je ne bloquerai pas l'accès à la pilule d'avortement.
00:14:15Et bon, quand on regarde le problème,
00:14:17c'est à la fois complexe et pas si complexe que ça.
00:14:20Il y a 40 ans, c'était en fait Roe v. Wade,
00:14:24l'arrêt de la Cour suprême.
00:14:25Et tout le monde, en fait, de tous les côtés,
00:14:28d'ailleurs les leaders religieux également,
00:14:30voulaient qu'on donne à nouveau les pouvoirs aux Etats.
00:14:36Donc j'ai permis à la Cour suprême, en fait,
00:14:39de permettre aux Etats de pouvoir se prononcer
00:14:43sur les politiques d'avortement.
00:14:46Et en fait, on discutait du nombre de semaines, etc.
00:14:50Mais tous les spécialistes, tout le monde,
00:14:54voulaient en fait que ce soit les Etats
00:14:56qui puissent se prononcer.
00:14:57Et d'ailleurs, l'Idaho, à mon avis,
00:15:00c'est un peu plus le résultat, un peu plus libéral
00:15:03que ce qu'on attendait.
00:15:04La même chose pour le Kansas.
00:15:05Au Texas, c'est différent.
00:15:07En Floride, c'est encore différent.
00:15:08Mais chaque Etat, en fait, décide de sa politique d'avortement.
00:15:12Cela, en fait, rend le pouvoir au peuple.
00:15:15Roe v. Wade, effectivement, permet des exceptions.
00:15:20Je crois que c'est important, effectivement,
00:15:23de permettre que l'on puisse croire à l'exception.
00:15:26Et je crois à l'exception.
00:15:28Je pense, effectivement, qu'en cas d'inceste
00:15:31et quand la vie de la mère est en jeu,
00:15:33oui, il faut pouvoir prévoir ces situations
00:15:35et faire ce qui est nécessaire.
00:15:37Et puis, par ailleurs, il faut se faire élire.
00:15:39Ça, c'est un autre sujet.
00:15:42En fait, l'avortement à 8 mois, à 9 mois,
00:15:46et même, en fait, après la naissance.
00:15:48Mais c'est fou.
00:15:49Par exemple, le gouvernement de Virginie, en fait,
00:15:51était disposé à le faire.
00:15:52Par exemple, mettre de côté le bébé
00:15:54et décider si le nouveau-né, en fait, pouvait être tué ou pas.
00:15:58Donc là, maintenant, on rend le pouvoir aux Etats fédérés
00:16:02et c'est vraiment excellent.
00:16:04Non, ça a été terrible, ce qu'il a fait.
00:16:08La majorité des spécialistes en droit soutenaient Roe v. Wade.
00:16:14Et cette idée qu'ils étaient tous contre, elle est ridicule.
00:16:18Et si ce type nous dit que tous les Etats doivent décider,
00:16:23le fait est qu'au bout de 6 semaines,
00:16:26quand on ne sait pas si on est enceinte, en fait,
00:16:29on n'a pas le droit de consulter un médecin
00:16:31pour savoir si on a besoin d'aide.
00:16:33Si on dit que les Etats vont décider,
00:16:37c'est comme dire que les droits civiques
00:16:39doivent être délégués aux Etats.
00:16:41Il y a tellement de jeunes femmes,
00:16:43dont une qui a été assassinée.
00:16:47Et cette idée qu'elle a été assassinée par un immigrant
00:16:52qui est venu, ils parlent de ça.
00:16:54Mais en fait, il y a beaucoup de femmes
00:16:57qui se sont violées par leurs belles familles,
00:17:01par leurs frères, leurs sœurs.
00:17:04C'est fou, c'est ridicule.
00:17:06Et ces personnes ne peuvent rien faire.
00:17:08Et ils doivent traverser la frontière
00:17:09pour aller dans d'autres Etats.
00:17:11De nombreuses jeunes femmes ont perdu la vie,
00:17:14et notamment par les personnes qui émigrent dans l'estimement.
00:17:18La frontière est en fait un des endroits
00:17:21les plus dangereux du monde.
00:17:23Et en fait, il ouvre grand les frontières
00:17:26pour que tous ces violeurs, ces assassins,
00:17:28viennent dans notre pays.
00:17:30C'est terrible, notamment pour nos jeunes femmes.
00:17:32Et maintenant, on peut dire que la question de l'avortement
00:17:35est décidée par les Etats fédérés.
00:17:37Très souvent, en fait, c'est une politique assez libérale.
00:17:41Et dans certains cas, ce n'est pas le cas.
00:17:43Mais en fait, on rend le pouvoir aux électeurs.
00:17:46Et d'ailleurs, c'est quelque chose
00:17:48dont les pères fondateurs se féliciteraient.
00:17:51Bon, à l'époque, ça n'existait pas.
00:17:53Reagan voulait qu'on aille dans cette direction.
00:17:56Tout le monde le voulait.
00:17:58Nombreux présidents ont essayé de faire en sorte
00:18:00que ce soit les Etats fédérés.
00:18:01Et moi, j'ai réussi à le faire.
00:18:03En fait, c'est une manière de permettre aux électeurs
00:18:06de décider ce qu'ils voulaient et tous les juristes le voulaient.
00:18:08Nous restons sur le même sujet.
00:18:10Le président Biden, 7 Etats...
00:18:14Nous restons sur le même sujet.
00:18:15Donc, 7 Etats n'ont pas de restrictions légales
00:18:18sur le moment auquel une femme peut obtenir un avortement.
00:18:23Est-ce que vous soutenez des limites légales
00:18:25au moment de l'avortement ?
00:18:27Je soutiens Roe v. Wade.
00:18:29A savoir que les 3 trimestres,
00:18:32d'abord entre la femme et son médecin,
00:18:34ensuite entre le médecin et une situation extrême,
00:18:37et ensuite entre la femme et l'Etat.
00:18:43L'idée que les pères fondateurs voulaient
00:18:47que les politiciens décident sur la santé des femmes,
00:18:50elle est ridicule.
00:18:52Aucun politicien ne devrait prendre cette décision.
00:18:56C'est à un médecin de prendre cette décision.
00:18:59C'était l'objectif de Roe v. Wade que je resterai.
00:19:02Cela veut dire que la vie de l'embryon peut être prise
00:19:07jusqu'à la fin de la grossesse,
00:19:09et même après la naissance, la vie d'une nounée.
00:19:12Je pense à l'ex-gouverneur de Virginie.
00:19:16Donc, en fait, Montréal, lui, est tout à fait disposé
00:19:20à ce que l'embryon soit tué,
00:19:24y compris jusqu'à neuf mois.
00:19:26En fait, personne ne le veut,
00:19:27ni les républicains ni les démocrates.
00:19:28Tu mens, c'est faux.
00:19:31Roe v. Wade ne prévoit pas ça.
00:19:33Ce n'est pas la circonstance prévue
00:19:35que quand la vie de la mère est en danger,
00:19:38cela peut se faire.
00:19:40Mais nous ne sommes pas favorables
00:19:41à des avortements tardifs.
00:19:44Avec Roe v. Wade, en fait,
00:19:46on peut avoir cet avortement extrêmement tardif,
00:19:49et on peut faire ce qu'on veut, en fait.
00:19:52Nous pensons que c'est quelque chose de mauvais,
00:19:53c'est radical.
00:19:54Nous pensons ici que ce sont les démocrates
00:19:55qui sont les radicaux.
00:19:56Pendant 51 ans, c'était la loi.
00:19:5951 ans qu'on est d'accord que c'était la bonne solution.
00:20:0251 ans, et ça a été supprimé
00:20:04parce que ce gars a nommé des juges conservateurs.
00:20:08Et il en est fier.
00:20:09Qu'est-ce qu'il va faire ?
00:20:10Qu'est-ce qu'il va faire si les républicains MAGA
00:20:16contrôlent le Congrès
00:20:17et qu'ils adoptent une interdiction fédérale
00:20:20de l'avortement à 6 semaines, 8 semaines, 10 semaines ?
00:20:24C'est un chiffre très conservateur.
00:20:26Est-ce qu'il va signer une telle loi ?
00:20:28Moi, je m'y opposerais.
00:20:29Lui, il la signerait.
00:20:30On va parler de l'immigration et les frontières.
00:20:33Monsieur le Président Biden,
00:20:35un nombre record de migrants a traversé la frontière sud
00:20:39sous votre présidence.
00:20:41Et des villes telles que New York et Chicago
00:20:43ont vu des problèmes de sécurité affleurer.
00:20:47Pourquoi est-ce que les électeurs devraient vous faire confiance ?
00:20:50Parce que nous travaillons dur pour obtenir un accord bipartisan
00:20:54qui va changer déjà tout ça
00:20:56et nous assurer que nous sommes dans une situation
00:20:59où il n'y a pas de circonstances
00:21:01où les migrants peuvent traverser la frontière.
00:21:04Nous avons augmenté le nombre de patrouilles.
00:21:10D'ailleurs, les forces aux frontières
00:21:13me soutiennent moi et ma candidature.
00:21:16Ils séparaient les bébés de leurs mères.
00:21:18Ils les mettaient dans des cages.
00:21:21Ils séparaient les familles.
00:21:23Ce n'est pas comme ça qu'il faut faire.
00:21:25Ce que moi, j'ai fait depuis que j'ai changé la loi,
00:21:28eh bien, maintenant, nous avons une situation
00:21:31où 40 % de migrants en moins
00:21:36par rapport à quand Trump a quitté la présidence.
00:21:40Et nous travaillons à une introduction,
00:21:44à une nouvelle initiative concernant les forces aux frontières.
00:21:48Monsieur le Président Trump ?
00:21:50En fait, je ne comprends même pas ce qu'il dit.
00:21:53Et peut-être ne le sait-il pas lui-même, d'ailleurs.
00:21:58J'ai réussi à rétablir la sécurité à notre frontière méridionale.
00:22:02En fait, il suffisait de laisser les choses en l'état.
00:22:05Non, il a décidé d'ouvrir les frontières.
00:22:07Et on voit entrer dans notre pays, clandestinement,
00:22:10des personnes qui sortent de prison,
00:22:13qui sortent d'hôpitaux psychiatriques,
00:22:15qui sont des terroristes.
00:22:16Des terroristes de tous les pays, en fait,
00:22:18qui traversent par la passoire de la frontière du Sud,
00:22:23qui vient du Moyen-Orient, d'ailleurs.
00:22:25Et en fait, lui, il n'a simplement rien fait.
00:22:28Moi, j'ai dit qu'il fallait fermer la frontière.
00:22:31Et donc, dans les derniers mois de ma présidence,
00:22:34nous avions la frontière la plus sécurisée et la plus sûre.
00:22:37Et d'ailleurs, la police des frontières, en fait,
00:22:41a mentionné ma position, contrairement à ce que dit M. Biden.
00:22:45En tous les cas, on a fait la sécurité à notre frontière.
00:22:48Et maintenant, c'est tout l'inverse.
00:22:50On n'a jamais connu une situation comme celle-là.
00:22:52Et d'ailleurs, les gens meurent.
00:22:54Merci, Président Trump.
00:22:56Le seul terroriste qui a traversé la frontière,
00:23:02il l'a fait sous l'administration Trump.
00:23:06C'est un terroriste d'Al-Qaïda
00:23:08qui a tué trois soldats américains.
00:23:11C'est le seul terroriste.
00:23:13Je ne dis pas qu'il n'y a eu aucun terroriste
00:23:15qui a traversé la frontière,
00:23:17mais cette idée qu'ils remplissent nos prisons, elle est fausse.
00:23:21Il n'y a pas de données qui prouvent cela.
00:23:23Ils l'exagèrent, ils mentent.
00:23:25Monsieur le Président Trump, toujours sur l'immigration,
00:23:28vous avez dit que vous allez pratiquer
00:23:31la plus grande déportation de l'histoire des États-Unis.
00:23:35Est-ce que ça veut dire que vous allez
00:23:39enlever des gens dont les époux sont des citoyens américains
00:23:44qui vivissaient depuis des décennies ?
00:23:46Comment allez-vous le faire ?
00:23:48Il a dit qu'il y avait eu trois personnes tuées sous ma présidence.
00:23:53C'était le fait des deux plus grands terroristes
00:23:57dans le monde qui ont eu un impact énorme sur tout
00:24:01et pas seulement sur les frontières.
00:24:03Non, c'est lui qui est responsable de décès,
00:24:06notamment de centaines de milliers de personnes qui sont mortes
00:24:09en suite de tous les problèmes de sécurité.
00:24:12Maintenant, c'est à New York, en Californie,
00:24:17que des immigrants clandestins tuent nos concitoyens,
00:24:22parce que maintenant, chaque État fédéré se trouve en première ligne.
00:24:27C'est à cause des politiques extravagantes du gouvernement actuel
00:24:31que nos concitoyens sont tués.
00:24:35En fait, on parle de criminalité liée aux migrants.
00:24:39Non, c'est la criminalité liée à Biden.
00:24:44J'ai parlé à la mère d'une des victimes.
00:24:49La petite fille avait 12 ans.
00:24:51C'est vraiment horrible ce qui s'est passé.
00:24:54Ce qui se passe dans notre pays est vraiment scandaleux.
00:24:57Nous sommes devenus un pays ensauvagé.
00:25:00Biden a ouvert les frontières et on fait face à une situation
00:25:04qui est du jamais vu.
00:25:06Et il faut effectivement expulser, sinon le pays va être détruit.
00:25:10Ils vivent dans des hôtels de luxe à New York et dans d'autres endroits,
00:25:15alors que l'on voit des vétérans des Forces américaines
00:25:18qui sont sans domicile et qui vivent dans la rue et qui meurent.
00:25:23Mais non, Joe Biden, il n'aime pas les militaires, l'armée et les vétérans.
00:25:30Moi, l'armée me soutenait.
00:25:35Tous les progrès que j'avais réussi à obtenir ont été détruits
00:25:41par le présent gouvernement.
00:25:43Et je pense que très souvent, les politiques ont été supprimées
00:25:47simplement parce que j'étais en faveur.
00:25:49Mais il est responsable de...
00:25:53Tout ce qu'il vient de dire est un mensonge.
00:25:56Les vétérans sont déjà dans une meilleure situation
00:26:00depuis la dernière loi qu'on a adoptée.
00:26:03Les vétérans d'entreront maintenant une assurance,
00:26:05et leurs familles aussi, parce qu'à cause de l'agent orange
00:26:09ou d'autres sources de maladie, ils sont couverts.
00:26:13On est également dans une situation où nous respectons les vétérans.
00:26:18Mon fils a passé un an en Irak à côté de ses fumées,
00:26:23et quand il est rentré, il a eu un cancer.
00:26:26J'étais en France récemment pour les séparations du débarquement,
00:26:30et j'ai parlé avec ses héros.
00:26:32Je suis allé au cimetière américain,
00:26:37où j'ai parlé avec un général qui nous a dit
00:26:41que Trump les traitait de perdants.
00:26:44Mon fils n'est pas un perdant. Tu es un perdant.
00:26:48Alors, la citation « Suckers and Losers », des nuls,
00:26:52c'est franchement une citation inventée.
00:26:56C'est maintenant quelque chose qui a été diffusée.
00:27:01Cela n'a aucun fondement.
00:27:03Franchement, qui dirait cela ?
00:27:05On est dans un cimetière militaire, je parle de nos vétérans.
00:27:08C'est tout simplement impensable.
00:27:10Mais bon, puisqu'il a amené le sujet,
00:27:13personne n'a pris autant soin de nos soldats,
00:27:16de nos membres des forces armées, que moi.
00:27:19Vous croyez vraiment que je les traiterais de nuls devant nos généraux ?
00:27:22Non. En fait, c'est une citation avancée.
00:27:25Non, je n'ai jamais dit cela.
00:27:28C'est comme les 51 agents de renseignement,
00:27:31la citation « Russie, Russie, Russie »,
00:27:34les 60 économistes ou les 16 économistes.
00:27:37En fait, la question de la désinformation russe,
00:27:40non, ce n'était pas de la désinformation russe,
00:27:43c'était son fils.
00:27:46Et donc, « Suckers and Losers », c'est quelque chose qui nécessite des excuses.
00:27:49Un général de 4 étoiles a dit qu'il avait dit,
00:27:52fin de l'histoire.
00:27:56Ensuite, l'idée que je devrais m'excuser auprès de vous
00:27:59pour quoi que ce soit est farfelue.
00:28:02Nous avons fait plus pour les vétérans
00:28:05que n'importe quelle autre administration dans l'histoire.
00:28:08Notre obligation est de nous occuper de nos vétérans,
00:28:11de leurs familles et de les équiper lorsqu'ils partent en guerre.
00:28:14C'est ce que nous faisons.
00:28:17C'est ce que nous faisons pour les vétérans plus que par le passé.
00:28:20Merci.
00:28:24Nous allons revenir à la politique étrangère.
00:28:27Je voudrais commencer par la guerre de la Russie contre l'Ukraine
00:28:30qui entame sa troisième année.
00:28:33Monsieur l'ancien président Trump,
00:28:36le président russe, Vladimir Poutine,
00:28:39dit qu'il n'achèvera cette guerre que si la Russie conserve
00:28:42les territoires ukrainiens qu'elle a revendiqués
00:28:45et si l'Ukraine abandonne sa volonté de rejoindre l'OTAN.
00:28:48Est-ce que c'est acceptable pour vous ?
00:28:51Ils détestent Biden.
00:28:54Ils pensent qu'il est le pire commandant suprême qu'on ait jamais eu.
00:28:57Donc franchement, il faut arrêter.
00:29:00Je leur conviens bien mieux.
00:29:03C'est quelque chose qui s'appuie sur toutes les informations disponibles.
00:29:06Maintenant, la Russie et l'Ukraine,
00:29:09si on avait vraiment un président
00:29:12qui était respecté par Vladimir Poutine,
00:29:15l'Ukraine n'aurait pas été envahie.
00:29:19Il y a énormément de morts.
00:29:22On ne sait d'ailleurs pas le nombre exact.
00:29:25On peut doubler, tripler.
00:29:28En fait, on peut dire que le président Biden a encouragé la Russie.
00:29:31Le désastre de l'Afghanistan est quelque chose
00:29:34qui était si honteux, une telle tâche
00:29:37pour la réputation de notre pays que Poutine s'est dit
00:29:40que face à une telle incompétence,
00:29:43ce qu'il faut, c'est franchement
00:29:46faire démissionner les généraux.
00:29:49Aucun général qui a été responsable
00:29:52de cette débâcle afghane
00:29:55n'a dû quitter ses fonctions.
00:29:58On a dépensé des sommes folles
00:30:01et on a perdu des vies, des précieuses vies.
00:30:04Par ailleurs, en fait, on a laissé derrière nous des citoyens américains.
00:30:07Et donc Poutine s'est simplement dit
00:30:10que voilà, finalement,
00:30:13je vais faire comme je veux.
00:30:16Donc il n'aurait jamais envisagé d'envisager l'Ukraine.
00:30:19C'est comme Israël, en fait.
00:30:22Israël n'aurait jamais subi l'attaque du Hamas
00:30:25sous ma présidence.
00:30:28Parce qu'en fait, j'aurais asséché leurs finances
00:30:31et en fait, il n'y aurait pas eu d'argent
00:30:34pour mener ce genre d'actions terroristes.
00:30:37C'est d'ailleurs pour cela qu'il n'y a pas eu d'actions terroristes sous mon gouvernement.
00:30:40Alors que là, c'est des incendies qui se déclenchent partout.
00:30:43Président Biden ?
00:30:46Je n'ai jamais entendu autant de sottises dans toute ma vie.
00:30:49Bon, commençons par la fin.
00:30:52L'Iran a attaqué des troupes américaines,
00:30:55ont causé beaucoup de dommages aux troupes américaines
00:30:58et il n'a rien fait. Pendant qu'il était président,
00:31:01ils ont été attaqués.
00:31:04Et ils ont dit non, non, c'est juste des mots de tête.
00:31:07Quand ils nous ont attaqués. Deuxièmement,
00:31:10nous avons rapatrié 100 000 Américains
00:31:13que nous avons sortis d'Afghanistan.
00:31:16Troisièmement, nous sommes dans une situation
00:31:19où, si vous regardez ce qu'a fait Trump en Ukraine,
00:31:22il a dit
00:31:25fais ce que tu veux.
00:31:28Fais ce que tu veux à Poutine.
00:31:31Et c'est exactement ce qu'a fait Trump.
00:31:34Fais ce que tu veux. Et c'est ce qu'il a fait.
00:31:37Il a dit qu'il prendrait Kiev en 5 jours.
00:31:40L'ancienne URSS qui voulait récupérer Kiev.
00:31:43Il n'a pas fait du tout ça.
00:31:46Il n'a jamais réussi à prendre Kiev
00:31:49et ils ont perdu des milliers de troupes.
00:31:52Je vous remercie.
00:31:55Je voudrais revenir vers vous.
00:31:58Mais je voudrais revenir sur ma question de départ.
00:32:01Est-ce que les conditions de M. Poutine vous semblent acceptables ?
00:32:04Non, les conditions de M. Poutine ne sont pas acceptables.
00:32:07Mais en fait, cette guerre n'aurait jamais dû commencer.
00:32:10En fait,
00:32:13200 milliards de dollars ont été donnés
00:32:16à l'Ukraine. Ou plus.
00:32:19C'est quand même beaucoup d'argent.
00:32:22Je ne pense pas qu'il y ait d'efforts comparables.
00:32:25A chaque fois que Zelensky sera aux Etats-Unis,
00:32:28il y aura 200 milliards de dollars.
00:32:31Je ne me moque pas du Président ukrainien.
00:32:34Je dis simplement que l'argent qui est dépensé,
00:32:37qui est consacré au conflit entre l'Ukraine et la Russie,
00:32:40est quelque chose qui ne devrait,
00:32:43n'aurait pas dû se produire.
00:32:46Quand, en janvier, je reviendrai Président,
00:32:49en fait, je mettrai une fin.
00:32:52Je remettrai Poutine et Zelensky autour de la même table
00:32:55pour des décès stupides.
00:32:58Le fait est que Poutine est un criminel de guerre.
00:33:01Il a tué des milliers de personnes.
00:33:04Et il a été très clair sur une chose,
00:33:07c'est qu'il veut recréer l'empire soviétique.
00:33:10Pas qu'une partie, il veut toute l'Ukraine.
00:33:13C'est ça qu'il veut. Vous pensez qu'il va s'arrêter là ?
00:33:16Vous pensez qu'il va s'arrêter ?
00:33:19Il a l'Ukraine. Qu'est-ce qui va arriver ?
00:33:22La Biélorussie est un des pays de l'OTAN.
00:33:25Si vous voulez une guerre, vous allez la voir.
00:33:28Si il fait ce qu'il a dit et qu'il s'en va...
00:33:31D'ailleurs, tout cet argent qu'on envoie en Ukraine,
00:33:34en fait, on l'envoie des armes que l'on fabrique aux États-Unis.
00:33:37Pas de l'argent.
00:33:40Et nos alliés de l'OTAN financent autant l'Ukraine que nous.
00:33:43Voilà pourquoi nous sommes forts.
00:33:46Merci. Nous allons passer au Moyen-Orient.
00:33:50En octobre, le Hamas a attaqué Israël,
00:33:53tuant plus de 1 000 personnes et prenant
00:33:56des centaines de personnes en otage.
00:33:59Parmi les personnes qui sont encore en otage,
00:34:02il y a 5 Américains.
00:34:05Israël a tué des milliers de Palestiniens en retour
00:34:08et a créé une situation humanitaire très difficile à Gaza.
00:34:11Président Biden, vous avez fait une proposition
00:34:14pour résoudre ce conflit, mais le Hamas n'a pas encore
00:34:17libéré les otages et Israël poursuit son offensive à Gaza.
00:34:20Donc, quels autres arguments vous allez utiliser encore
00:34:23pour pousser Israël et le Hamas à mettre fin à la guerre ?
00:34:26Vous avez 2 minutes.
00:34:29Premièrement, tous les membres du Conseil de sécurité
00:34:32des Nations unies jusqu'au G7,
00:34:35les Israéliens et Netanyahou,
00:34:38ont soutenu mon plan que j'ai présenté,
00:34:41qui se divise en 3 parties.
00:34:44La première partie, c'est l'échange des otages
00:34:47pour un cessez-le-feu.
00:34:50Deuxième phase, cessez-le-feu avec une mission supplémentaire.
00:34:53Troisième phase, fin de la guerre.
00:34:56Le seul qui veut que la guerre continue, c'est le Hamas.
00:34:59Nous poussons pour qu'ils acceptent.
00:35:02Pendant ce temps-là, en Israël,
00:35:05j'ai juste pas voulu qu'ils utilisent
00:35:08les bombes de 2 000 kg.
00:35:11Parce qu'elles ne sont pas très adaptées aux populations.
00:35:14Mais sinon, je les fournis en armes.
00:35:17Et puis, je suis celui qui a organisé le monde contre l'Iran
00:35:20lorsqu'ils ont attaqué Israël.
00:35:23Personne n'a été blessé.
00:35:26Pas un Israélien a été tué.
00:35:29Et cette attaque s'est arrêtée.
00:35:32Nous avons sauvé Israël.
00:35:35Nous sommes le plus gros soutien à Israël dans le monde.
00:35:38Et ce sont 2 choses différentes.
00:35:41Le Hamas ne peut pas continuer.
00:35:44Nous continuons à envoyer nos experts et notre renseignement
00:35:47pour lutter contre le Hamas,
00:35:50comme nous l'avons fait contre Ben Laden.
00:35:53Et d'ailleurs, ils ont été très affaiblis, le Hamas.
00:35:56Et c'est bien, il faut éliminer le Hamas.
00:35:59Mais il faut faire attention concernant les armes
00:36:02que l'on utilise là où il y a des populations.
00:36:06Je vais revenir à l'Ukraine, si vous le permettez.
00:36:09Il y a un océan entre les Etats-Unis et l'Ukraine.
00:36:12Les nations européennes, ensemble, ont dépensé
00:36:15100 milliards, peut-être un peu plus,
00:36:18mais en tout cas beaucoup moins que nous.
00:36:21Et donc, moi, quand j'étais président,
00:36:24j'ai parlé à l'OTAN et le secrétaire général a dit
00:36:27que Trump faisait un travail formidable.
00:36:30En fait, le budget de l'OTAN
00:36:33était pratiquement 100% américain.
00:36:36Et donc, je pense qu'il faut demander aux Européens
00:36:39de mettre leur argent sur la table.
00:36:42En fait,
00:36:48il y a un océan entre nous et l'Europe
00:36:51et pourtant, nous dépensons beaucoup plus.
00:36:54Et pour le Hamas et Israël,
00:36:57Israël veut continuer la guérille.
00:37:00Il faut laisser Israël terminer le travail.
00:37:03Non, en fait, Biden veut soutenir les Palestiniens,
00:37:06mais en fait, il ne l'aime pas parce qu'il est très faible.
00:37:09Je n'ai jamais entendu autant de sottises.
00:37:12C'est lui qui voulait quitter l'OTAN.
00:37:15Il voulait quitter l'OTAN.
00:37:18Notre force, elle, est dans notre alliance.
00:37:21Il y a peut-être un océan,
00:37:24mais il faut éviter la guerre en Europe
00:37:27parce que sinon, Poutine va continuer à attaquer l'OTAN.
00:37:30Mais on a l'article 5.
00:37:33Si on attaque un membre de l'OTAN, on attaque tout l'OTAN.
00:37:36Donc, si Poutine veut faire la guerre, qu'il essaye.
00:37:39Parce que si on laisse prendre l'Ukraine,
00:37:42après, il va s'attaquer à la Pologne et aux autres.
00:37:45Trump n'a aucune idée de quoi il parle.
00:37:48Et j'ai 50 autres pays dans le monde
00:37:51qui, grâce à moi, soutiennent l'Ukraine,
00:37:54car ces pays comprennent que ce genre de menace
00:37:57menace la paix mondiale.
00:38:00Aucune guerre européenne ne s'est tenue qu'à l'Europe.
00:38:03Président Trump, une question suivante.
00:38:06Est-ce que vous soutiendriez la création
00:38:09d'un Etat palestinien indépendant ?
00:38:12Il faudrait voir.
00:38:15Mais avant d'en arriver là, en fait, c'est une question budgétaire.
00:38:18En fait, il y a des accords commerciaux
00:38:22avec les pays européens.
00:38:25En fait, si on additionne les pays européens,
00:38:28l'économie européenne, c'est à peu près la même taille
00:38:31que l'économie américaine.
00:38:34Et en fait, nous, on n'exporte pas de voitures, etc.
00:38:37Mais par contre, eux, ils peuvent apporter massivement
00:38:40des produits agricoles, leurs voitures, etc. aux Etats-Unis.
00:38:43Et je veux changer cela.
00:38:46Parce que les Européens ne payent pas.
00:38:49Je ne soutiendrai pas l'OTAN.
00:38:52C'est parce que j'ai obligé les Européens à payer leurs factures
00:38:55en disant que je ne soutiendrai pas l'OTAN
00:38:58si les Européens ne payaient pas.
00:39:01Il y avait une réunion très secrète
00:39:04des nations à l'époque.
00:39:07Ils n'étaient pas encore 32.
00:39:10Eh bien, j'ai tapé du poing sur la table
00:39:13en disant qu'il fallait que les Européens payent.
00:39:16Nous parlons maintenant de la démocratie.
00:39:19Monsieur le Président Trump, je veux vous parler
00:39:22du 6 janvier 2021.
00:39:25Après que vous ayez réuni vos supporters,
00:39:28certains d'entre eux ont fait des émeutes au Capitole
00:39:31pour empêcher le compte des votes électoraux.
00:39:34En tant que Président, vous avez prêté serment
00:39:37pour protéger la Constitution et la défendre.
00:39:40Que dites-vous aux électeurs qui pensent
00:39:44Je ne pense pas qu'il y ait de nombreux électeurs
00:39:47qui croient cela.
00:39:50Le 6 janvier, en fait,
00:39:53notre frontière était fermée au sud.
00:39:56On avait une économie forte.
00:39:59On avait le respect de tous les pays du monde.
00:40:02C'était la situation le 6 janvier.
00:40:05Et maintenant, en fait, où en est-on ?
00:40:08Eh bien, tout le monde se moque des États-Unis.
00:40:11En fait, sous la présidence de Biden,
00:40:14la réputation des États-Unis est désastreuse.
00:40:17Et puis, en plus, il y a les poursuites politiques.
00:40:20Vous avez 80 secondes.
00:40:23Qu'est-ce que vous dites aux électeurs
00:40:26qui disent que vous avez violé votre serment
00:40:29par vos actions le 6 janvier 2021
00:40:32et qui ont peur que vous le refassiez ?
00:40:35Non, je n'ai rien dit de tel.
00:40:38En fait, je n'ai pas incité la violence.
00:40:41Je dis qu'il fallait manifester de manière patriotique
00:40:44et pacifique.
00:40:52Et donc, j'ai en fait proposé
00:40:55que 10 000 personnes interviennent.
00:40:58Et non, 10 000 membres
00:41:01de la guerre nationale interviennent.
00:41:04Et non, la maire de Washington
00:41:07a refusé.
00:41:10En fait, je me rendais bien compte
00:41:13de ce qui se passait.
00:41:16Et moi, ce que je dis, vous savez,
00:41:19en fait, il faut être nombreux à manifester.
00:41:22Tout le monde le savait.
00:41:25Et donc, j'ai suggéré que la garde nationale soit mobilisée.
00:41:28Et maintenant, cette femme reconnaît
00:41:31qu'elle a en fait refusé l'intervention de la garde nationale.
00:41:34Et d'ailleurs, en fait,
00:41:37je suppose qu'elle n'est pas très contente de ce que sa fille a fait
00:41:40parce que c'est une proposition délicate.
00:41:43Écoutez, il a encouragé ces gens qui ont envahi le Capitole.
00:41:46J'étais dans le bureau Oval pendant
00:41:493 heures
00:41:52où je l'ai vu être supplié
00:41:55par son vice-président et ses collègues républicains
00:41:58de faire quelque chose,
00:42:01de les arrêter.
00:42:04Mais il parlait de patriotisme.
00:42:07Mais en fait, il dit même qu'il va les pardonner.
00:42:10S'ils sont condamnés,
00:42:13il va annuler leurs condamnations.
00:42:16Il est allé dans tous les tribunaux
00:42:19pour les douzaines et douzaines
00:42:22d'affaires qu'il y a eues,
00:42:25y compris à la Cour suprême.
00:42:29Et il a été dit, non, il est responsable.
00:42:32Il n'a rien fait. Ces personnes-là devraient aller en prison
00:42:35et doivent être tenus responsables.
00:42:38Il veut qu'ils soient innocents.
00:42:41Et là, il parlait de bain de sang encore ?
00:42:47Ce qui a été fait à certains de ces patriotes,
00:42:50c'est une honte. Vous devriez avoir honte.
00:42:53Vous avez détruit un grand nombre de vies.
00:42:57Quand il y a eu des émeutes à Portland,
00:43:00quand il y a eu des émeutes dans d'autres parties du pays,
00:43:03à Minneapolis...
00:43:06En fait, si je n'avais pas fait intervenir la garde nationale,
00:43:09ça aurait été l'émeute des destructions.
00:43:12En fait, à Seattle,
00:43:15je les avais disposés à faire intervenir la garde nationale.
00:43:18Et là, d'ailleurs, c'est ce qui a empêché
00:43:21les émeutiers de tout détruire.
00:43:25Donc, patriotes et pacifiques.
00:43:32Alors, comme idée,
00:43:35la commission parlementaire des démocrates,
00:43:38sauf deux républicains qui ne sont plus partis du parti,
00:43:41ont concédé qu'on avait raison.
00:43:44Et donc, résultat, les informations
00:43:47qui ne leur convenaient pas ont été détruites.
00:43:50Il faudrait les envoyer en prison.
00:43:53La seule personne sur scène qui a été condamnée au pénal
00:43:56est en face de moi.
00:43:59Et le fait est que ce qu'il vous dit n'est pas vrai.
00:44:02Le fait est qu'il n'y a eu aucun effort de sa part
00:44:05pour mettre un terme à cet assaut du Capitole.
00:44:08Toutes ces personnes, tous ceux qui ont été condamnés,
00:44:11doivent l'être et le mériter.
00:44:14Ils ont tué une personne en abattant les portes,
00:44:17les fenêtres, en envahissant les bureaux,
00:44:20en renversant des statues.
00:44:23L'idée que ces personnes sont des patriotes...
00:44:26Oh, s'il te plaît !
00:44:31À nos derniers débats en 2020,
00:44:34je lui ai demandé s'il dénoncerait les Proud Boys.
00:44:37Il a dit non. Je leur ai dit de se tenir sur le côté.
00:44:40Est-ce qu'il faut dénoncer ces personnes ?
00:44:43Est-ce que Trump dénonce les personnes qui ont envahi le Capitole ?
00:44:46Qu'est-ce que tu vas faire ?
00:44:49Je vais vous donner une minute, M. le Président Trump,
00:44:52pour une question de suivi.
00:44:55Vous avez été déclaré coupable par un jury.
00:44:58Vous avez dit que si vous étiez réélu,
00:45:01vous auriez le droit de vous attaquer à vos opposants politiques.
00:45:04Vous avez parlé de membres de la Commission parlementaire.
00:45:07Vous les envoyez en prison.
00:45:10Vous avez votre principal opposant politique ce soir.
00:45:13Pourriez-vous clarifier ce que vous voulez dire
00:45:16par rapport à ce que vous avez dit ?
00:45:47Tout ce qu'il a fait, toutes ses actions condamnables,
00:45:50tous les morts dont il est responsable,
00:45:53la frontière avec le Mexique,
00:45:56ce qui s'est passé en Ukraine.
00:46:03C'est simplement, en fait,
00:46:06cette histoire de dons,
00:46:09ces pots de vin de millions de dollars
00:46:12pour éviter les condamnations. Non, il a de la chance.
00:46:15En fait, moi, je n'ai rien fait de mal.
00:46:18M. le Président Trump, M. le Président Biden,
00:46:21vous avez dit... Vous voulez répondre.
00:46:24Je vais vous laisser une minute pour répondre.
00:46:27L'idée que j'ai fait quoi que ce soit de problématique
00:46:30est un mensonge.
00:46:33Ensuite, l'idée que vous pouvez,
00:46:36que l'on peut se venger parce qu'on est président,
00:46:39elle est fausse. Aucun président ne s'est jamais exprimé
00:46:42le passé. Aucun président de notre histoire.
00:46:45Troisièmement, les crimes
00:46:48dont vous êtes encore accusé.
00:46:51Il y a toutes ces amendes de millions de dollars
00:46:54pour tout ce que vous avez fait,
00:46:57coucher avec une star du porno
00:47:00alors que votre femme était enceinte.
00:47:03Mais de quoi tu parles ?
00:47:07Vous voulez répondre ?
00:47:10Je n'ai pas eu de relation sexuelle avec une star du porno.
00:47:13Premièrement. Deuxièmement,
00:47:16cette affaire, il y a eu
00:47:19un haut responsable du ministère de la Justice
00:47:22qui s'est occupé de l'affaire.
00:47:25Je vais faire appel.
00:47:28Il y a eu un juge démocrate
00:47:31terrible. C'était une affaire montée
00:47:34par les démocrates et à la fois au civil et au pénal.
00:47:37En fait, ça a été...
00:47:40La justice a été utilisée pour poursuivre
00:47:43l'opposition politique. Mais en fait,
00:47:46M. Biden n'a aucune idée du fond
00:47:49de ces affaires. En fait, ce qui s'est passé,
00:47:52c'est qu'avec ces procès,
00:47:55cela a encouragé la population
00:47:58à faire des dons. En fait, je pense
00:48:01qu'aucune campagne présidentielle n'a été financée
00:48:04aussi généreusement parce que
00:48:07les Américains savent que c'est une escroquerie.
00:48:10Merci, M. le Président. M. le Président Biden, vous avez dit,
00:48:13je vous cite, que Donald Trump et ses républicains MAGA
00:48:16sont déterminés à détruire la démocratie américaine.
00:48:19Croyez-vous que les dizaines de millions d'Américains
00:48:22qui sont enclins à voter pour M. Trump vont voter
00:48:25contre la démocratie américaine ?
00:48:28Si ils savent ce qu'il fait, oui.
00:48:31Plus ils le savent, plus c'est vrai.
00:48:34Ce n'est pas que cette affaire. Il y a d'autres affaires
00:48:37qui arrivent. Il y a encore plein
00:48:40d'accusations. Je sais qu'il y a
00:48:43de gros problèmes qui arrivent.
00:48:46Est-ce que vous pouvez imaginer
00:48:49qu'un président dise qu'il va se venger ?
00:48:52Quand j'étais impliqué
00:48:55après la mort de mon fils,
00:48:58j'avais dit que je n'allais pas
00:49:01faire de deuxième mandat.
00:49:04Et ensuite, on a eu ces gens avec les torches
00:49:07et les croix gammées dans les rues
00:49:10qui nous renvoyaient en Allemagne.
00:49:13Et puis, une jeune femme a été tuée. J'ai parlé avec sa mère.
00:49:16Je lui ai demandé, qu'est-ce que vous pensez
00:49:19de ces gens ?
00:49:22Et elle m'a dit que ce sont de bonnes personnes.
00:49:25Il y a des bonnes personnes des deux côtés.
00:49:28Lui a dit ça. Quel président dirait
00:49:31que des nazis avec des torches et des croix gammées
00:49:34qui disent des choses antisémites
00:49:37sont de bonnes personnes ?
00:49:40Si ces gens ont fait des choses bien,
00:49:43j'aimerais bien savoir ce qu'ils ont fait.
00:49:46Le président Trump n'a aucun sentiment pour la démocratie américaine.
00:50:16Sa présidence est sans conteste la pire présidence
00:50:19de l'histoire des États-Unis.
00:50:22En fait, il n'y a même pas de quoi avoir un débat.
00:50:25L'histoire de Charlottesville, c'est une invention.
00:50:28Et d'ailleurs, si vous tournez vers les médias,
00:50:31on voit bien que cela n'a aucun fondement.
00:50:34D'ailleurs, récemment, il y a eu encore un démenti
00:50:37de cette version de ce qui s'est passé à Charlottesville.
00:50:40Joe Biden le sait. Et en fait, il a utilisé Charlottesville
00:50:43pour faire un démenti.
00:50:46Cela n'a pas été prouvé.
00:50:49Il n'y a qu'à écouter les enregistrements.
00:50:52Et ce n'est pas pour ça que je me suis présenté.
00:50:55Je me suis présenté parce que j'avais peur que ce type soit élu.
00:50:58Parce que s'il pensait que ce n'était pas une personne
00:51:01qui sortait de cette forêt avec ses torches,
00:51:04eh bien, je pense qu'il ne mérite pas d'être président.
00:51:07L'idée dont il parle, qu'on a inventé tout ça,
00:51:10on l'a vu de nos propres yeux le 6 janvier.
00:51:13On a vu les personnes casser les fenêtres.
00:51:16Son propre vice-président.
00:51:19Il y a une raison pour laquelle 40 de ses 44 membres de cabinet
00:51:22n'ont pas voulu soutenir sa candidature cette fois.
00:51:25Pourquoi ? Parce qu'eux savent.
00:51:28Ils ont travaillé pour lui. Pourquoi est-ce qu'ils ne le soutiennent pas ?
00:51:31Merci, M. le président Biden.
00:51:34On va revenir pour le débat présidentiel.
00:51:38Première pause dans ce débat en direct sur CNN
00:51:41entre Donald Trump et Joe Biden.
00:51:44On va en profiter pour interroger nos invités sur ces premiers échanges.
00:51:47Je vais vous demander d'être concis car on a environ 3 minutes.
00:51:50Il y a eu des attaques très attendues sur l'inflation,
00:51:53l'immigration, l'avortement, les questions internationales
00:51:56où chacun s'accuse beaucoup de mensonges.
00:51:59On sent énormément de tension.
00:52:02Oui, la violence de ce débat est terrifiant parce qu'on a d'un côté
00:52:05Joe Biden qui accuse Trump de mentir,
00:52:08d'être un pauvre type, un loser.
00:52:11On a un Trump qui accuse Biden d'être un criminel.
00:52:14On a Biden qui répond à Trump que c'est un repris de justice
00:52:17que nous avons sous les yeux.
00:52:20On a Trump qui se défend en disant
00:52:23« je n'ai jamais eu de relation sexuelle avec une star du porno ».
00:52:26Vous voyez, c'était d'une violence incroyable.
00:52:29Sur la forme, il est clair que quand on voit Joe Biden,
00:52:32il a du mal à s'exprimer.
00:52:35Il bégaye souvent.
00:52:38Il a parfois du mal à trouver ses mots.
00:52:41Je ne sais pas si c'est des moments d'absence,
00:52:44mais l'image est quand même assez frappante.
00:52:47On voit que c'est un vieil homme, il faut le dire.
00:52:50Les Américains, en voyant ça, peuvent s'interroger sur sa bonne santé.
00:52:53Mais sur le fond des arguments de Biden,
00:52:56il attaque avec fermeté
00:52:59et il va au bout de ses arguments.
00:53:02Il y a eu des moments incroyables, notamment sur l'Ukraine.
00:53:05Donald Trump disant « si j'avais été président,
00:53:08s'il y avait eu un leader aux Etats-Unis,
00:53:11Poutine n'aurait jamais envahi l'Ukraine ».
00:53:14Il y a eu cette phrase de Trump sur Gaza
00:53:17et la guerre entre Gaza, Israël et Hamas
00:53:20où Trump accuse Biden de se comporter comme un palestinien.
00:53:23Vous voyez, une grande violence
00:53:26qui a démarré de façon plus qu'attendue.
00:53:29C'est-à-dire qu'ils sont allés directement,
00:53:32et même s'il y avait des micros coupés quand l'un et l'autre parlaient,
00:53:35et s'il n'y avait pas de public, on voit qu'il y avait quand même
00:53:38une très grande tension dans le studio de CNN.
00:53:41Est-ce que Donald Trump a réussi à mettre Joe Biden en difficulté pour le moment ?
00:53:44Joe Biden, je crois que oui,
00:53:47parce qu'il a forcé Biden à répéter le mensonge.
00:53:50Charlottesville, c'est un bon exemple.
00:53:53C'est un bon exemple
00:53:56de toute la présidence de Joe Biden.
00:53:59Charlottesville est un mensonge que Trump a dit
00:54:02que les nazis, c'est les bons gens.
00:54:05C'est un mensonge.
00:54:08Si je peux finir ?
00:54:11Tout le monde peut voir la vidéo
00:54:14où Trump a dit que les nazis,
00:54:17je ne parle pas des nazis, il y a des bons gens,
00:54:21mais il n'a jamais parlé des nazis.
00:54:24Il a clarifié que je ne parle pas des nazis.
00:54:27Dans le camp de Biden,
00:54:30l'exact inverse, Fred Hoffman ?
00:54:33Je pense que Biden a du mal
00:54:36de temps en temps à s'exprimer
00:54:39parce qu'il est agacé par le non-stop mensonge
00:54:42et n'importe quoi de Trump.
00:54:45J'ai l'impression qu'il n'a jamais parlé des nazis.
00:54:49Je n'ai jamais entendu autant de sottises de ma vie.
00:54:52Franchement, moi,
00:54:55en tant que démocrate,
00:54:58une personne éduquée,
00:55:01je vois que Trump n'arrête pas de mentir
00:55:04et de fabriquer des choses
00:55:07et de parler de n'importe quoi.
00:55:10C'est impossible d'avoir un débat avec quelqu'un comme ça.
00:55:13C'est un taré.
00:55:16Il méritait toutes les attaques de Biden.
00:55:19J'aimais bien ce qu'il a dit.
00:55:22« He's a sucker and a loser »
00:55:25parce que c'est un sucker et un loser.
00:55:28En plus, quand il a dit pour...
00:55:31Je vous coupe.
00:55:34Retour au direct.
00:55:37Vous allez sans doute refaire face
00:55:40au premier mandat.
00:55:43Néanmoins, il reste plus important
00:55:46que pour les familles blanches.
00:55:49Les mères noires ont trois fois plus de risques
00:55:52de mourir à cause de l'accouchement.
00:55:55Que pouvez-vous dire aux électeurs noirs
00:55:58qui pourraient être déçus du manque de progrès ?
00:56:01Ils reconnaissent qu'on a fait beaucoup de progrès déjà.
00:56:04De fait, il y a beaucoup plus de petites entreprises noires
00:56:07que dans toute notre histoire.
00:56:10Le chômage chez les personnes noires
00:56:13est au plus bas.
00:56:16Troisièmement, nous avons aidé
00:56:19les as américains noirs à obtenir des logements.
00:56:22Nous avons mis fin à la ségrégation
00:56:25par les entreprises qui expulsent les gens.
00:56:29Ensuite, il y a le choix que les familles noires
00:56:32doivent faire pour les enfants,
00:56:35qui est très difficile.
00:56:38Nous avons adopté une loi
00:56:41qui a permis de réduire les coûts
00:56:44pour s'occuper des enfants
00:56:47en les divisant par deux.
00:56:50Parce que les sociétés noires
00:56:53ne sont pas en mesure
00:56:57parce que les soins à l'enfance
00:57:00permettent d'augmenter la croissance économique
00:57:03parce que ça permet aux parents d'aller travailler.
00:57:06Il y a encore beaucoup à faire.
00:57:09Nous nous en avons déjà beaucoup fait et nous allons continuer.
00:57:12Ils le savent.
00:57:15Que pouvez-vous dire aux électeurs noirs
00:57:18qui sont déçus du manque de progrès ?
00:57:21Je comprends qu'ils soient déçus.
00:57:25Par exemple, grâce à moi,
00:57:28les familles noires qui achètent une maison pour la première fois
00:57:31ont une réduction d'impôt de 10 000 $ pour les âgés.
00:57:34Je me suis assuré qu'on est dans une situation
00:57:37où les familles noires, les personnes noires,
00:57:40ont pu supprimer leurs prêts étudiants
00:57:43qui augmentaient.
00:57:49S'ils payent leurs factures pendant 10 ans,
00:57:52alors le reste des prêts étudiants est effacé après 10 ans.
00:57:55Il y a des millions de noirs qui vont en bénéficier
00:57:58et nous allons continuer à soutenir les familles.
00:58:01Merci. Président Trump ?
00:58:04L'inflation, c'est de sa faute.
00:58:07Il a dit que c'est de la faute de l'inflation,
00:58:10mais à qui la faute ?
00:58:13C'est quelque chose qui est très négatif
00:58:16pour les familles afro-américaines,
00:58:19pour tout le monde.
00:58:22En fait, on ne peut même plus aller au supermarché
00:58:25acheter les aliments de base.
00:58:28C'est vraiment à cause de cette inflation dont il est responsable
00:58:31que des familles se retrouvent dans cette situation.
00:58:34Quand j'ai quitté le pouvoir, la situation n'était pas du tout la même.
00:58:37Tout se passait bien, il n'y avait pas d'inflation.
00:58:40Avec toutes ces dépenses, l'inflation a explosé.
00:58:43Et c'est quelque chose qui frappe les familles afro-américaines.
00:58:46D'ailleurs, ce sont tous les immigrants illégaux
00:58:49qui prennent l'emploi des afro-américains.
00:58:52On pourrait aller jusqu'à 19 et 20 millions de personnes
00:58:55qui prendraient l'emploi des espagnols-américains
00:58:58et des afro-américains.
00:59:01On n'a pas encore vu, mais ça serait terrible.
00:59:04Il n'y avait pas d'inflation quand je suis devenu président.
00:59:07Vous savez pourquoi ?
00:59:10Parce que l'économie était à l'envers.
00:59:1350% de chômage, ça a complètement décimé notre économie.
00:59:16Voilà pourquoi il n'y avait pas d'inflation à l'époque.
00:59:19Il n'y avait pas d'emplois.
00:59:22Nous avons créé des milliers d'emplois
00:59:25pour toutes les communautés, y compris minoritaires.
00:59:28Nous nous sommes assurés qu'ils avaient accès à une assurance santé.
00:59:31Avec l'ACA, j'ai rendu disponible 8 000 dollars par famille.
00:59:34Je ne sais pas si vous le savez,
00:59:37mais j'ai rendu disponible 8 000 dollars par famille pour la santé.
00:59:40Mais lui, il veut éliminer ça.
00:59:43Il a essayé 50 fois, et il va encore essayer
00:59:46s'il remporte l'élection.
00:59:49On est dans une situation où cette idée
00:59:52qu'on a mis plus de police dans la rue
00:59:55que n'importe quelle administration.
00:59:58Lui, il veut supprimer des postes aux forces de l'ordre.
01:00:01Il va détruire l'économie.
01:00:04Il se passe beaucoup de choses.
01:00:07L'inflation, c'est lui qui l'a provoquée
01:00:10à cause de sa malfaisance.
01:00:13Je vous remercie.
01:00:16Un autre défi est la crise climatique.
01:00:192023 a été l'année la plus chaude de toutes les années enregistrées.
01:00:22Dans tout le monde, les pays font face
01:00:25aux conséquences de la chaleur, d'incendies,
01:00:28d'ouragans et de l'augmentation du niveau de la mer.
01:00:31Monsieur le Président, vous avez affirmé
01:00:34que vous mettriez fin aux initiatives climatiques
01:00:37de votre concurrent, mais est-ce que vous allez en agir
01:00:40pour ralentir la crise ?
01:00:43Permettez-moi de revenir à ce qui a été dit précédemment
01:00:46et à ces relations de proximité avec la police.
01:00:49En fait, tous les indicats policiers, partout aux Etats-Unis,
01:00:52me soutiennent.
01:00:55Ce que Joe Biden a fait aux Afro-Américains,
01:00:58c'est vraiment horrible.
01:01:01D'ailleurs, il y a l'expression superprédateur.
01:01:04On ne peut pas oublier ça.
01:01:07Les Afro-Américains se sont sentis
01:01:10vraiment très insultés.
01:01:13Quant à la réforme du système judiciaire,
01:01:16et également les universités afro-américaines
01:01:19que j'ai financées,
01:01:22Tim Scott, le sénateur,
01:01:26de Caroline Deschutes,
01:01:29a contribué à créer
01:01:32des opportunités pour les Afro-Américains.
01:01:35C'est pour cela, d'ailleurs,
01:01:38que les Afro-Américains
01:01:41soutiennent ma campagne.
01:01:44En fait, Joe Biden a perdu
01:01:47le soutien des Afro-Américains
01:01:50parce que ce qu'il a fait pour les Afro-Américains
01:01:54est catastrophique.
01:01:57Les immigrants vont se déverser
01:02:00par millions, les clandestins vont se déverser
01:02:03par millions.
01:02:06Est-ce que vous allez agir en tant que président
01:02:09pour ralentir la crise climatique ?
01:02:12Je veux que l'eau soit d'une propreté
01:02:15irréprochable, que l'air soit d'une qualité
01:02:18irréprochable, pas de pollution.
01:02:21C'est quelque chose qu'on avait réussi à faire.
01:02:24Les chiffres étaient formidables.
01:02:27On utilisait toutes les ressources énergétiques du pays.
01:02:30Pendant mes 4 ans de mandat présidentiel,
01:02:33les données environnementales étaient
01:02:36les meilleures possibles.
01:02:39D'ailleurs, j'en ai reparlé avec mon équipe
01:02:42juste avant de prendre la parole.
01:02:45Je ne sais pas où il était.
01:02:48J'ai adopté la loi la plus complète sur l'environnement
01:02:51de notre histoire.
01:02:54Et sur les collèges, les universités noires,
01:02:57j'ai débloqué du financement pour une université
01:03:00historique noire qui n'avait pas
01:03:03de bailleurs nécessaires pour construire
01:03:06des laboratoires.
01:03:09Tout étudiant noir peut faire ce que peut faire
01:03:12un étudiant blanc, ils ont juste besoin de financement,
01:03:15d'avoir des emplois dans la technologie.
01:03:18Il dit qu'il a fait...
01:03:21Il parle de l'eau la plus propre.
01:03:24L'eau la plus propre ? Il n'a rien fait pour l'environnement.
01:03:27Sur l'accord de Paris,
01:03:30je l'ai rejoint immédiatement
01:03:33avec l'objectif...
01:03:36Si on atteint 4,5 degrés, on ne peut pas aller en arrière.
01:03:39La plus grande menace existentielle à l'humanité,
01:03:43il veut défaire tout ce que j'ai fait.
01:03:46L'accord de Paris est quelque chose qui allait nous coûter
01:03:491 000 milliards de dollars. Aucune contribution de la Chine,
01:03:52de la Russie, etc. C'était encore une fois
01:03:55un très mauvais deal pour les Etats-Unis.
01:03:58Je ne me suis donc pas tiré de l'accord parce que c'était
01:04:01un très très mauvais deal. En fait, personne d'autre
01:04:04ne contribuait à la facture. C'était une catastrophe.
01:04:07Tout ce que Joe Biden vient de dire,
01:04:10par exemple, le prix de l'insuline, il s'est flatté
01:04:13de l'avoir rendu abordable. Non, ce n'est pas lui, c'est moi.
01:04:16En fait, la situation médicale
01:04:19va s'aggraver à cause de l'immigration clandestine.
01:04:22Vraiment, je me soucie du bien-être
01:04:25de la population. Mais en fait, l'immigration clandestine
01:04:28est quelque chose qui va ruiner notre système éducatif,
01:04:31notre système de santé et la sécurité sociale.
01:04:34Medicare, Medicaid et la sécurité sociale
01:04:37sont détruites par Joe Biden.
01:04:40L'idée, on était
01:04:43le seul pays important
01:04:46qui ne faisait pas partie de l'accord de Paris.
01:04:49Alors, qu'est-ce qu'on peut faire si on ne peut pas
01:04:52contrôler nos émissions ? Nous sommes un des plus grands
01:04:55pollueurs du monde. J'ai fait des grands progrès.
01:04:58D'ici 2035, nous aurons divisé notre pollution par deux.
01:05:01Nous avons fait des grands progrès.
01:05:04Nous allons continuer à faire des progrès.
01:05:07Nous avons permis à des milliers de jeunes
01:05:10de s'engager dans des forces environnementales.
01:05:13Et nous allons dans une direction
01:05:16qui va pouvoir lutter contre les causes de la pollution.
01:05:19Il dit qu'il a le plus grand cœur sur cette scène
01:05:22et que pour lui, la pollution, c'est important,
01:05:25le climat. Je n'ai vu aucune indication de cela.
01:05:28Et sur les médicaments,
01:05:32une entreprise a bien voulu
01:05:35réduire le prix à 35 dollars volontairement
01:05:38quand je l'ai demandé.
01:05:41Moi, je me suis assuré que toutes les entreprises pharmaceutiques
01:05:44du monde ne peuvent pas.
01:05:47Tous les jours, des millions d'Américains
01:05:50ont du mal à survivre.
01:05:53Et pour les Américains les plus âgés, la sécurité sociale
01:05:56est très importante. Monsieur le Président Biden,
01:05:59rien n'est fait pour la sécurité sociale.
01:06:02Les seniors vont voir leurs bénéfices coupés d'ici une dizaine d'années.
01:06:05Pouvez-vous donner une mesure que vous voulez prendre
01:06:08pour garder la sécurité sociale ?
01:06:11Oui. On va faire payer les plus riches.
01:06:14Actuellement, tous ceux qui gagnent moins de 170 000 dollars
01:06:17payent 6% d'un pot
01:06:20à chaque fois qu'ils reçoivent leur paye.
01:06:23Et moi, je propose
01:06:26que tout le monde paye
01:06:29ou que les millionnaires payent 1%.
01:06:32Donc, on ne va pas augmenter
01:06:35le coût de la sécurité sociale pour personne
01:06:38au-dessus de 400 000 dollars par an.
01:06:41Et au-delà de ça, on va faire payer les plus riches
01:06:44en augmentant à 1% pour que le programme puisse être duré.
01:06:47Donc, vous avez encore 82 secondes.
01:06:50Y a-t-il d'autres mesures que vous pourriez prendre
01:06:53qui pourraient aider la sécurité sociale à rester à flot ?
01:06:56Ça, ça devrait suffire.
01:06:59Est-ce que je ferais, si je gagne les élections,
01:07:02qu'il lui veut supprimer la sécurité sociale ?
01:07:05Il veut la faire disparaître.
01:07:08La sécurité sociale médicare, il l'a déjà essayé.
01:07:11Si on regarde le programme du caucus républicain
01:07:14que je crois qu'il soutient,
01:07:17il veut également supprimer la sécurité sociale.
01:07:20Cette idée qu'on ne doit pas protéger nos personnes âgées,
01:07:23elle est ridicule.
01:07:26Les Américains ont une meilleure couverture de santé
01:07:29aujourd'hui que par le passé.
01:07:32Et actuellement, 400 000 personnes,
01:07:35je veux dire 40 millions de personnes,
01:07:38ne sont pas couvertes parce qu'ils ont déjà une maladie.
01:07:41Et il est important qu'ils puissent avoir une assurance.
01:07:44Et c'est grâce à l'ACA qu'ils peuvent en avoir une.
01:07:47Ensuite, nous sommes dans une situation
01:07:50où on parle d'éducation pour les communautés noires.
01:07:53J'ai augmenté les bourses de 8 000 $
01:07:56pour quelqu'un qui gagne moins de 70 000 $ par an
01:07:59à une réduction de 15 000 $ par an.
01:08:02Lui, il ne sait pas de quoi il parle.
01:08:05Merci, M. le Président Biden.
01:08:08Je suis allé faire un des responsables politiques
01:08:11toute ma vie.
01:08:15En fait, je suis moi-même un responsable politique
01:08:18depuis ces 8 dernières années.
01:08:21Et je n'ai jamais vu un menteur tel que Joe Biden.
01:08:24C'est absolument incroyable.
01:08:27Il vous regarde dans les yeux et il préfère des mensonges.
01:08:30Russia, Russia, Russia, Ukraine, Ukraine, Ukraine.
01:08:33En fait, tout ce qu'il dit, c'est un mensonge.
01:08:36C'est intentionnel, non intentionnel, de la désinformation.
01:08:39Ce qu'il a dit par rapport à ce qu'il dit des militaires,
01:08:42tout cela, des mensonges, des inventions.
01:08:45Et la sécurité sociale, il est en train de la détruire
01:08:48à cause de l'immigration clandestine.
01:08:51En fait, ces migrants clandestins
01:08:54sont en train de ruiner les vies
01:08:57de citoyens américains.
01:09:00Ils vivent dans des hôtels de luxe
01:09:03alors que nos vétérans vivent dans la rue.
01:09:06En fait, c'est quelque chose qui va se payer.
01:09:10L'idée que les vétérans...
01:09:13Je le disais plus tôt.
01:09:16Quand je disais « perdants et nuls »,
01:09:19il a reconnu après qu'il avait viré le général.
01:09:22Il a viré ce général parce que c'est lui qui a dit
01:09:25que Trump avait dit ça.
01:09:28C'est lui qui était à côté de Trump quand il a dit
01:09:31qu'ils étaient des perdants et des nuls.
01:09:34Deuxièmement, cette idée qu'on va être dans une situation
01:09:37où il y a des étrangers qui arrivent dans le pays
01:09:40et qui nous volent les emplois.
01:09:43Il y a une raison pour laquelle notre économie
01:09:46est celle qui connaît la meilleure croissance au monde,
01:09:49que nous sommes la meilleure et la plus forte économie au monde,
01:09:52que notre situation est la meilleure au monde.
01:09:55Les 15 prix Nobel qu'il critiquait tout à l'heure,
01:09:58ils ont tous dit que si Trump était réélu,
01:10:01il y aurait une récession et que l'inflation
01:10:04continuerait à l'augmenter.
01:10:07Pierre Président de l'Histoire, 149 spécialistes
01:10:10ont voté pour Trump comme pire président de l'Histoire.
01:10:13Merci, M. le Président Biden. Passons maintenant
01:10:16au coût d'élever ses enfants.
01:10:19M. le Président Trump, vous et M. Biden avez essayé
01:10:22de vous attaquer à ce problème, mais le coût de s'occuper
01:10:25de ses enfants a augmenté à 11 000 dollars par an
01:10:28pour de nombreux enfants. Le coût pour deux enfants
01:10:31est plus élevé que le loyer. Pendant votre 2e mandat,
01:10:34que feriez-vous pour que ce soit plus abordable ?
01:10:37Il faut que je revienne un peu en arrière.
01:10:40Le général a été poussé à la démission
01:10:43parce qu'il est incompétent.
01:10:46On a un très grand nombre de hauts grâles militaires
01:10:49qui disent que je n'ai jamais dit ça.
01:10:52En fait, Joe Biden ne pousse jamais personne à la démission.
01:10:55Oui, effectivement, j'ai poussé à la démission
01:10:58et j'ai exigé des démissions aux FBI.
01:11:01Non, ce n'est pas facile d'exiger une démission.
01:11:04L'incompétence est la raison.
01:11:07Alors que Joe Biden, lui, en fait,
01:11:10il n'y a jamais de licenciement, jamais de démission.
01:11:13En fait, tout responsable militaire
01:11:16qui a eu affaire de près ou de loin
01:11:19à cette catastrophe, ce désastre du retrait américain
01:11:22d'Afghanistan aurait dû, en fait, quitter leur poste.
01:11:26Qui que ce soit a dû démissionner,
01:11:29qui est responsable de la passoire
01:11:32qui est notre frontière maintenant,
01:11:35alors que tous ces migrants qui sortent de prisons,
01:11:38qui sortent de milieux psychiatriques inondent notre pays.
01:11:41Joe, notre pays, en fait, est en train d'être détruit
01:11:44alors que nous sommes en train de débattre
01:11:47et de perdre notre temps à débattre.
01:11:50Et en ce qui concerne le pire président,
01:11:53oui, bon, enfin, c'est comme la cour de récréation.
01:11:56Je le dis, il le dit. Non, il est responsable
01:11:59de la destruction de notre pays. Et là, maintenant, tout d'un coup,
01:12:02il se ravaille par rapport à la frontière avec le Mexique,
01:12:05alors qu'il n'a rien fait pendant des années.
01:12:08Mais ce qu'il fait, c'est en fait rien du tout, une goutte d'eau.
01:12:11Il veut, en fait, que les frontières soient ouvertes
01:12:14et, quelque part, il veut que notre pays périclète.
01:12:17Il faut réagir.
01:12:20Si c'est lui qui gagne l'élection présidentielle,
01:12:23alors notre pays, en fait, n'a pas la moindre chance
01:12:26de sortir de cette ornière. En fait, d'ailleurs,
01:12:29notre pays, on pourra oublier notre pays.
01:12:32C'est le pire président.
01:12:35Nous sommes le pays le plus admiré au monde.
01:12:38Nous sommes les États-Unis d'Amérique.
01:12:41Il n'y a rien qui dépasse nos capacités.
01:12:44Nous avons la plus grande armée de l'histoire,
01:12:47et personne ne veut s'attaquer à nous. Personne.
01:12:50Ensuite, on parle de pire président.
01:12:53Moi, ce n'est pas une blague. Allez voir sur Internet.
01:12:56159 ou 158, je ne me souviens plus très bien,
01:12:59dix historiens de présidents des États-Unis
01:13:02ont voté pour le pire président de l'histoire.
01:13:05Les Américains les ont classés
01:13:08et ils ont mis Trump comme le pire président
01:13:11de toute l'histoire américaine. Ça, c'est un fait.
01:13:14Il peut dire l'inverse,
01:13:17mais c'est le résultat du vote.
01:13:20Ensuite, la garde des enfants.
01:13:23Il n'a rien fait, lui.
01:13:26Nous avons augmenté les réductions d'impôts
01:13:29pour les enfants,
01:13:32pour les parents célibataires,
01:13:35pour qu'ils puissent retourner au travail.
01:13:38Nous encourageons...
01:13:41Oui, il faut comprendre la chose suivante.
01:13:44Il y a des sondages
01:13:47et il y a en fait un grand nombre de sondages
01:13:50qui disent que c'est le pire président.
01:13:53Alors que moi, je suis un des meilleurs présidents
01:13:56selon ces sondages.
01:13:59Si on me redonne le pouvoir pendant quatre ans,
01:14:02je vais faire encore mieux.
01:14:05Personne n'a pris les mesures économiques que je faisais.
01:14:09Mon rival, il veut augmenter les impôts.
01:14:12Il veut quadrupler les impôts.
01:14:15Et il veut que les réductions d'impôts,
01:14:18dont j'ai décidé, expirent.
01:14:21En fait, c'est inouï.
01:14:24Toute ma vie, j'ai entendu des responsables politiques
01:14:27dire qu'il fallait baisser les impôts.
01:14:30En fait, quand on baisse les impôts,
01:14:33cela veut dire que l'Apple
01:14:36ou l'International n'a pas pris leurs fonds ?
01:14:39Le fait est qu'il a tort.
01:14:42Il a augmenté, ou il augmentera les impôts
01:14:45pour la classe moyenne.
01:14:48Moi, j'ai dit que je n'augmenterais jamais les impôts
01:14:51pour les foyers qui gagnent moins de 400 000 $ par an.
01:14:54Ensuite, cet argent qui arrive dans le pays,
01:14:57ça coûte 2 500 $ par an de plus
01:15:00parce qu'ils vont devoir payer
01:15:03ces tarifs et ces taxes à l'importation,
01:15:06notamment sur la nourriture.
01:15:09Ensuite, il parle...
01:15:12Il a dit qu'il a aidé la classe moyenne.
01:15:15La classe moyenne a été dévastée par sa présidence.
01:15:18Maintenant, on voulait supprimer les impôts encore sur 10 ans,
01:15:21ce qui va faire faillite dans le pays.
01:15:24C'est le plus grand déficit de l'histoire
01:15:27de la présidence américaine sous Trump.
01:15:30Deuxièmement,
01:15:33Trump n'a fait aucun progrès avec la Chine.
01:15:36Nous avons le pire déficit commercial avec la Chine depuis 2010.
01:15:39Merci, M. le Président Biden.
01:15:42Parlons maintenant d'une épidémie
01:15:45qui touche des millions d'Américains.
01:15:48Vous en avez fait une priorité, la crise des opioïdes.
01:15:51Le nombre d'overdoses dans ce pays
01:15:54n'a cessé d'augmenter durant votre présidence
01:15:57et également durant votre présidence.
01:16:00M. le Président Trump,
01:16:03malgré les efforts que vous avez faits,
01:16:06plus de 100 000 Américains meurent d'overdoses,
01:16:09notamment de fentanyl et d'autres opioïdes.
01:16:12Que voulez-vous faire pour aider les Américains
01:16:15à sortir de la dépendance ?
01:16:18Pour terminer,
01:16:21c'est maintenant qu'on a le déficit le plus important
01:16:24de notre pays et notamment la balance commerciale avec la Chine.
01:16:27Il est financé par la Chine
01:16:30et donc c'est pour ça qu'il ne veut rien faire par rapport à la Chine.
01:16:33Mais vous avez vu,
01:16:36les droits de douane que j'ai imposés avec la Chine,
01:16:39en fait, il les a conservés.
01:16:42Il ne peut pas parce que cela est quelque chose qui est trop favorable.
01:16:45Nous avons sauvé l'assidéragie américaine.
01:16:48D'ailleurs, on va continuer dans cette direction.
01:16:51Les droits de douane, il les a maintenus.
01:16:54Et pourtant, il a le plus grand déficit de notre pays
01:16:57et la situation la pire imaginable avec la Chine.
01:17:00En fait, la Chine va être propriétaire des Etats-Unis
01:17:03si on laisse faire.
01:17:06Joe, en fait, ils vont détruire le pays.
01:17:09Monsieur le Président Trump, vous avez 67 secondes.
01:17:12La question avait trait à la façon dont vous voulez aider
01:17:15les Américains qui sont dépendants,
01:17:19pour ce qui est de la toxicomanie.
01:17:22En fait, ça se passait très bien, c'est ma présidence.
01:17:25Et la trajectoire était très, très positive.
01:17:28On faisait mieux que n'importe quel autre pays.
01:17:31D'ailleurs, la porosité de la frontière a permis
01:17:34que les Etats-Unis soient inondés de drogue.
01:17:40Et on a utilisé des chiens renifleurs.
01:17:43C'est cela qui a permis de réduire
01:17:47l'entrée de drogue sur le territoire des Etats-Unis.
01:17:50Et maintenant, ce n'est pas simplement
01:17:53les 80 millions de toxicomanes,
01:17:59les quantités de drogue ainsi que la traite d'êtres humains
01:18:02de femmes qui traversent nos frontières.
01:18:07Mais c'est incroyable, c'est scandaleux.
01:18:10On n'a jamais vu une frontière aussi faible.
01:18:13Notre frontière est absolument submergée.
01:18:16Le fentanyl et les produits fentanyl
01:18:19ont baissé récemment.
01:18:22Et on a commandé ces machines
01:18:25qui détectent le fentanyl à la frontière.
01:18:28Ça coûte cher, et ça fait partie
01:18:31de cet accord bipartisan que l'on a signé.
01:18:34Plus de machines pour détecter le fentanyl,
01:18:37plus de machines pour détecter les drogues,
01:18:40plus de médicaments, plus d'agents, plus de personnel.
01:18:43Et on avait cet accord,
01:18:46et Trump a appelé ses républicains pour leur dire
01:18:49de ne pas le faire, que ça allait lui faire du mal politiquement.
01:18:52Il n'a jamais dit que ce n'était pas un bon projet de loi.
01:18:55C'en est un bon projet. On a besoin de ces machines.
01:18:58On travaille en Asie notamment
01:19:01avec les producteurs de fentanyl
01:19:04pour s'assurer qu'ils n'ont pas les technologies nécessaires
01:19:08pour fabriquer du fentanyl.
01:19:11Merci, M. le Président Biden. M. Trump, la question
01:19:14avait trait aux Américains qui souffrent
01:19:17des affres de la dépendance et qui n'ont pas accès au traitement.
01:19:20Oui, c'est lié.
01:19:23Il a parlé du Mexique,
01:19:26et en fait, on n'agit pas sur la production au Mexique.
01:19:29On a eu des négociations vraiment très dures avec le Mexique.
01:19:33C'est un peu comme pour les otages.
01:19:36On dépense 6 milliards.
01:19:39Maintenant, on a un otage.
01:19:42C'est un journaliste du Wall Street Journal.
01:19:45Et en fait, pourquoi est-ce qu'il est otage ?
01:19:48Parce que Poutine se moque de Joe Biden
01:19:51et demande des milliards de dollars, alors que moi,
01:19:54je vais m'assurer qu'il soit libéré très rapidement,
01:19:57même avant que la présidence ne me soit rendue.
01:20:01Dès que je remporte les élections,
01:20:04ce journaliste va sortir de prison.
01:20:07Mais Poutine demande probablement
01:20:10à ce que des milliards soient versés,
01:20:13parce qu'à chaque fois, c'est la stratégie de Biden.
01:20:166 milliards pour 5 personnes libérées,
01:20:19moi, 50 pour rien.
01:20:22Passons à présent aux préoccupations
01:20:25de nos électeurs à vos sujets.
01:20:28Comment réagissez-vous
01:20:31à vos préoccupations concernant
01:20:34vos capacités à gérer ce travail ?
01:20:37Tout d'abord, j'ai passé plus de la moitié
01:20:40de ma carrière à être critiqué,
01:20:43parce que j'étais le plus jeune dans la politique.
01:20:46J'étais le deuxième plus jeune élu au Sénat.
01:20:49Maintenant, je suis le plus vieux.
01:20:52Lui, il a 3 ans de moins et beaucoup moins de compétences.
01:20:55Regarde ce que j'ai fait à partir de la situation qu'il m'a laissée.
01:20:5815 millions d'emplois,
01:21:01plus d'investissements en Amérique,
01:21:04des milliards de dollars d'investissements privés.
01:21:07Nous sommes en pleine croissance.
01:21:10Ensuite, il y a les puces informatiques.
01:21:13On les a inventées,
01:21:16on les a perdues
01:21:19parce qu'il a envoyé les emplois
01:21:22à l'étranger.
01:21:25Moi, je suis allé en Corée du Sud.
01:21:28Je les ai convaincus d'investir ici, aux États-Unis.
01:21:31Et aujourd'hui, ces usines,
01:21:34ces puces informatiques,
01:21:37elles payent très bien
01:21:40et il n'y a pas besoin d'avoir des grands diplômes.
01:21:43Il y a plus de 4 milliards de dollars
01:21:46qui ont été investis dans des infrastructures
01:21:50de fabrication de puces et qui créent des emplois aux États-Unis.
01:21:53Il vous reste 40 secondes. Est-ce que vous avez quelque chose à ajouter ?
01:21:56Oui.
01:21:59Cette idée que nous sommes un pays en faillite,
01:22:02je n'ai jamais entendu un président parler comme ça de son pays.
01:22:05Le monde nous envie.
01:22:08Nommez-moi un président
01:22:11qui n'aimerait pas être le président des États-Unis.
01:22:14Nous sommes le pays des opportunités,
01:22:18le pays qui a le plus de progrès qui est le plus fort,
01:22:21qui tient sa promesse.
01:22:24Tout le monde a confiance en nous, tous nos alliés.
01:22:27Alors que lui, ses copains,
01:22:30Kim Jong-un, Poutine,
01:22:33eux, ils ont peur de nous.
01:22:36Merci.
01:22:39Monsieur le ancien président, vous auriez 82 ans
01:22:42à la fin de votre ancien deuxième mandat.
01:22:46J'ai réussi deux tests cognitifs,
01:22:49alors que Joe Biden, lui, ne se soumet pas à des tests cognitifs,
01:22:52même pas un seul.
01:22:55Je pense que même cinq questions, ce serait déjà trop pour lui.
01:22:58Moi, j'ai passé des tests médicaux également,
01:23:01donc des tests cognitifs.
01:23:04C'est incontestable que je sois en très bonne santé.
01:23:07J'ai remporté deux championnats,
01:23:10et même pas pour l'instant.
01:23:14Et même pas pour la catégorie des personnes âgées au golf.
01:23:17Alors que lui, en fait,
01:23:20il ne peut même pas pousser la balle
01:23:23de 50 mètres.
01:23:26Moi, je me trouve en aussi bonne forme
01:23:29qu'il y a 20 ou 30 ans,
01:23:32et j'ai sans doute même perdu du poids.
01:23:35Donc vraiment, je me sens en pleine forme.
01:23:38Moi, j'étais tout à fait disposé, je voulais
01:23:42me soumettre à un test cognitif.
01:23:47Et d'ailleurs, il y a eu les examens médicaux,
01:23:50donc à la Maison-Blanche, et les médecins de la Maison-Blanche
01:23:53m'ont dit que j'étais en super sorte.
01:23:56On voit qu'il fait 6'5 et 235 livres.
01:24:02Deux mètres, combien ?
01:24:05Bon, bref.
01:24:08Il suffit de comparer ce qu'il dit et l'apparence qu'il a.
01:24:11On peut faire un concours de golf.
01:24:14Moi, mon handicap, quand j'étais vice-président,
01:24:17c'était 6'1.
01:24:20Et je t'ai dit avant, on peut faire
01:24:23une partie de golf si tu...
01:24:26Oui, alors il parle de son handicap au golf.
01:24:29J'avais un handicap 6'1.
01:24:33Je connais votre swing.
01:24:36Président Trump,
01:24:39passons en préoccupations spécifiques
01:24:42des électeurs à votre sujet, monsieur le Président.
01:24:45Est-ce que vous pouvez vous engager aujourd'hui
01:24:48que lorsque toutes les difficultés juridiques auront été résolues,
01:24:51vous accepterez les résultats de l'élection,
01:24:54quel que soit le résultat, et est-ce que vous êtes prêt
01:24:57à dire maintenant que la violence politique sous toutes ses formes
01:25:01En fait, cela tombe sous le sang. Je ne devrais même pas avoir le dire.
01:25:04Bien entendu que la violence politique est inacceptable.
01:25:07Revenez à mes déclarations sur Twitter
01:25:10et d'autres encore.
01:25:13En fait, vous verrez que c'est incontestable.
01:25:18Regardez aussi mes discours
01:25:21devant des foules innombrables.
01:25:24D'ailleurs, personne ne reconnaît cela.
01:25:28Nancy Pelosi a reconnu que c'était de sa responsabilité,
01:25:31que ce n'était pas de ma faute ce qui s'est passé.
01:25:34Si l'élection est équitable,
01:25:37et je le souhaite vraiment ardemment,
01:25:40en fait, franchement, j'aimerais bien
01:25:43que Joe Biden soit un formidable président
01:25:46parce que je ne serais pas là à devoir débattre,
01:25:49être candidat.
01:25:52Mais en fait,
01:25:55il a lancé du harcèlement judiciaire contre moi.
01:25:58Moi, je préférerais que Joe Biden soit un grand président.
01:26:01Je suis content d'être ici, mais en fait,
01:26:04c'est parce qu'il est si nul que je dois reprendre du service
01:26:07afin de restaurer la grandeur de l'Amérique.
01:26:10Cette grandeur de l'Amérique est compromise en ce moment
01:26:13et pourquoi ? A cause des politiques de Joe Biden.
01:26:16Ses politiques militaires sont absolument insensées
01:26:19et ses autres politiques sont catastrophiques.
01:26:22En fait, avec Joe Biden,
01:26:25on ne sortira jamais de la guerre.
01:26:28Et d'ailleurs, on est beaucoup plus proche
01:26:31de la Troisième Guerre mondiale qu'on ne l'a jamais été.
01:26:34Et c'est de sa faute.
01:26:37Kim Jong-un, la Corée, le président Xi,
01:26:40ne respectent pas Joe Biden,
01:26:43ne le craignent pas.
01:26:46Il n'y a aucune infinité.
01:26:49On est au bord de la Troisième Guerre mondiale.
01:26:52Si vous voulez une Troisième Guerre mondiale,
01:26:55laissez Trump s'occuper de l'OTAN.
01:26:58On a l'article 5.
01:27:01Une attaque contre un des pays, c'est une attaque contre tous les pays.
01:27:04Cette idée, je ne peux pas imaginer
01:27:07un dirigeant mondial qui ne voudrait pas
01:27:10avoir ma position aujourd'hui.
01:27:13Nous sommes une nation puissante grâce à son peuple.
01:27:16Le peuple américain qui est capable de tout
01:27:19et qui répond toujours à l'appel.
01:27:22Aujourd'hui, l'appel est là.
01:27:25Nous devons protéger le monde.
01:27:28Si vous voulez une guerre, laissez Poutine prendre l'Ukraine
01:27:31et ensuite, regardez la Pologne,
01:27:34loin à Hongrie.
01:27:37Là, il y aura une guerre.
01:27:40Président Trump,
01:27:43est-ce que vous êtes prêt à accepter les résultats de l'élection,
01:27:46quel que soit le résultat ?
01:27:49Permettez-moi simplement de réagir à ce que vient de dire Joe Biden.
01:27:52La Russie.
01:27:55En fait, sous Bush, sous Obama, sous Biden,
01:27:58ils ont conquis des territoires.
01:28:01Sous Trump, non. Aucune conquête de territoire
01:28:04parce que Poutine savait,
01:28:07alors qu'on avait de bonnes relations,
01:28:10qu'il ne fallait pas me pousser.
01:28:13Et là, avec Biden, en fait, il va prendre tout ce qu'il veut.
01:28:16La guerre à l'Ukraine n'aurait jamais dû avoir lieu.
01:28:19Et si j'avais été président, cela n'aurait pas eu lieu.
01:28:22Poutine va s'emparer de l'Ukraine.
01:28:25En fait, Biden a mis les États-Unis
01:28:28dans une position si mauvaise
01:28:31parce qu'en fait, Biden dit que non,
01:28:34il n'ira pas d'accord avec la Russie.
01:28:37Alors même qu'en fait, on est dans une impasse.
01:28:40Cette guerre est dans une impasse.
01:28:43Il y a eu tant de soldats morts.
01:28:46Il y a eu des villes magnifiques détruites
01:28:49avec des bulles orthodoxes, des églises.
01:28:52La question était, est-ce que vous accepteriez
01:28:55les résultats de l'élection, quels que soient ses résultats,
01:28:58oui ou non ?
01:29:01Si l'élection est équitable,
01:29:04elle est juridiquement solide,
01:29:07oui, absolument.
01:29:10Mais je n'ai pas pu accepter les précédents résultats.
01:29:13Il y avait des fraudes.
01:29:16C'était vraiment à une échelle ridicule.
01:29:19Mais oui, vraiment, c'est ce que je souhaite de tout cœur.
01:29:22Pour moi, il est bien plus facile d'accepter le résultat
01:29:25d'une élection équitable.
01:29:28En fait, je n'allais pas être candidat
01:29:31alors que je pourrais prendre du bon temps,
01:29:34être en vacances, etc.
01:29:37Mais Joe Biden fait un travail si mauvais
01:29:40que je suis obligé d'être candidat à la présidentielle.
01:29:43Mais donc, malheureusement, je n'ai pas le choix.
01:29:46Et d'ailleurs, le peuple américain comprend l'élection.
01:29:49On n'a qu'à voir les chiffres à la fin de l'élection.
01:29:52Tu fais que te plaindre.
01:29:55Quand tu as perdu l'élection,
01:29:58tu as fait des appels et des appels.
01:30:01Aucun tribunal américain a déterminé
01:30:04que ces plaintes étaient fondées.
01:30:07Aucune.
01:30:10Mais tu continues à répandre ces mensonges
01:30:13sur le vol et la fraude.
01:30:16Il n'y a aucune preuve de cela.
01:30:19Laisse-moi te dire, je ne pense pas que tu vas accepter
01:30:22le résultat d'élection parce que tu te plains tout le temps.
01:30:25Je ne supporte pas de perdre quelque chose
01:30:28qui s'est brisé en toi quand tu as perdu.
01:30:31Nous allons revenir dans quelques instants
01:30:34pour ce débat présidentiel de CNN.
01:30:37La suite et la fin de ce débat entre Joe Biden et Donald Trump
01:30:40dans un instant, retour en plateau à Paris.
01:30:43Pour ce débat très tendu, on le voit entre les deux candidats.
01:30:46Fred Hoffman, vous le disiez tout à l'heure en antenne,
01:30:49je n'ai jamais vu un truc pareil.
01:30:52Pour moi, ce n'est pas un débat.
01:30:55Vous entendez une chose positive de la bouche de Trump,
01:30:58il n'y a que des choses négatives.
01:31:01Il n'y a pas une chose, lui est le meilleur du monde,
01:31:04comme d'habitude, il ment non-stop, c'est incroyable.
01:31:07Je suis sur un site, le fact-check,
01:31:10le nombre de mensonges, c'est...
01:31:13Je trouve que c'est difficile pour Biden
01:31:16parce qu'on ne peut pas parler avec un...
01:31:19Je vais utiliser le mot un taré comme ça, je suis désolé.
01:31:22Paul Ryan, Donald Trump, il semble plus à l'attaque
01:31:25que Joe Biden.
01:31:28Oui, parce que quand on est en face à quelqu'un
01:31:31qui ne fait que les mensonges...
01:31:34Oui, Trump.
01:31:37Trump devient un peu plus direct.
01:31:40On peut dire que c'est que Trump qui fait les mensonges,
01:31:43mais on verra.
01:31:46Biden a fait énormément de mensonges.
01:31:49Ulysse Gosset, qui est le plus convaincant pour le moment ?
01:31:52Écoutez, Biden au début du débat a eu des problèmes d'expression.
01:31:55On peut le dire et on l'a vu, l'image est parfois saisissante
01:31:58et inquiétante parce qu'effectivement, il a eu des phrases
01:32:01chevrotantes, du mal à s'exprimer.
01:32:04Alors que l'un des enjeux du débat était bien de montrer
01:32:07qu'il était suffisamment en forme pour un deuxième mandat.
01:32:10Trump l'a mis au défi de subir un test cognitif pour savoir
01:32:13que ça, c'est sur la forme, très important.
01:32:16Sur le fond, Trump n'a cessé d'accuser Biden d'être le pire président
01:32:19de toute l'histoire. Il l'a même reproché d'avoir déclenché
01:32:22finalement la guerre en Ukraine et il a dit
01:32:25vous nous menez à la troisième guerre mondiale.
01:32:28Donc c'est outrancier comme accusation, évidemment.
01:32:31De son côté, Biden affirme qu'il a un bon bilan,
01:32:34qu'il a réussi à mettre l'Amérique sur la bonne voie.
01:32:37On voit quand même que la bonne forme de Trump
01:32:40a un Biden hésitant. Pour l'image, je dirais
01:32:43que Trump en impose et que Biden
01:32:46apparaît quand même affaibli et hésitant.
01:32:49Et néanmoins, si vous voulez, il a dit lui aussi
01:32:52qu'il avait en face de lui, Biden, il avait
01:32:55un Trump repris de justice, un Trump qui ment,
01:32:58un Trump qui déforme la réalité. Donc pour les Américains
01:33:01ce soir, c'est très difficile parce qu'ils ont un président
01:33:04qui est vraiment trop âgé et ils ont un autre
01:33:07candidat qui est finalement accusé d'être un criminel
01:33:10et qui d'ailleurs a été reconnu coupable devant la justice américaine.
01:33:13C'est un choix, je dirais pas impossible,
01:33:16mais c'est peut-être le plus difficile ou le pire
01:33:19choix auquel ils sont confrontés.
01:33:22Et il faut d'ailleurs le dire, la majorité des Américains
01:33:25souhaiterait qu'il y ait d'autres candidats pour éventuellement
01:33:28arriver à la maison blanche.
01:33:31Oui, c'est une première absolument.
01:33:34Un mot rapidement, la reprise du débat.
01:33:37C'est juste, je fais un petit rappel que
01:33:40George Bush et Hillary Clinton lors de l'investiture
01:33:43parlaient entre eux et George Bush a dit
01:33:46« That's some crazy shit ». Et en fait c'est ça ce soir.
01:33:49Traduction en français.
01:33:52C'est une espèce de merde complètement
01:33:55folle quoi, excusez-moi.
01:33:58Paul Ryan, qui va gagner ce débat selon vous ?
01:34:01Je crois que le monde va voir que
01:34:04Trump a gagné.
01:34:07Dès à présent, vous pensez que Trump a gagné ce débat ?
01:34:10Les gens peuvent dire que Trump a gagné.
01:34:13Retour au direct et on en reparle juste après.
01:34:16Joe Biden.
01:34:19Ration de conclusion.
01:34:22On va commencer avec M. Biden. Vous avez deux minutes.
01:34:25Nous avons fait d'excellents progrès
01:34:29à partir de la catastrophe que nous a laissée le président Trump
01:34:32pendant son mandat.
01:34:35Nous sommes dans une situation où, déjà,
01:34:38nous devons nous assurer que le système fiscal est juste.
01:34:41Je vous demande, à vous, Américains qui regardez ce débat,
01:34:44est-ce que vous pensez que le système fiscal est juste ?
01:34:47Les impôts sont-ils justes ?
01:34:50Quand je vous dis que personne en dessous de 400 000 $ par an
01:34:53ne verra d'augmentation dans ses impôts,
01:34:57si je suis élu à nouveau, ça sera encore le cas.
01:35:00Alors que lui, il a augmenté vos impôts à cause du déficit.
01:35:03Il a augmenté l'inflation à cause de la situation
01:35:06catastrophique de l'économie.
01:35:09Et on est dans une situation où lui veut
01:35:12augmenter vos impôts avec des droits de douane
01:35:15de 15 % sur tout ce qui arrive en Amérique.
01:35:18Par exemple, il veut
01:35:21se défaire
01:35:25du Medicare et de la possibilité
01:35:28à négocier avec les entreprises pharmaceutiques.
01:35:31Eh bien, nous, on a fait baisser
01:35:34le prix de l'insuline à 35 $.
01:35:37C'était 400 avant.
01:35:40Jamais plus de 2 000 $
01:35:43pour nos seniors.
01:35:46Et vous savez ce que ça a fait ?
01:35:49Ça a réduit la dette
01:35:52de 160 milliards de dollars sur 10 ans.
01:35:55Parce que le gouvernement n'a plus besoin
01:35:58de payer des prix exorbitants.
01:36:01Je vais appliquer ça à toutes les personnes âgées.
01:36:04Et ensuite, tous les Américains.
01:36:07Lui veut se débarrasser de ce système.
01:36:10Nous allons nous assurer que nous avons des soins
01:36:13pour les enfants, augmenter les réductions
01:36:16d'impôts pour les gens qui ont des enfants.
01:36:19Nous allons continuer à nous battre
01:36:22contre l'inflation pour aider les gens.
01:36:25Merci, M. le Président Biden.
01:36:28M. le Président Trump, vous avez deux minutes.
01:36:31Comme un grand nombre de responsables politiques,
01:36:34en fait, on n'entend que les promesses vides
01:36:37de la part de Joe Biden.
01:36:40On va faire ci, on va faire ça, on va baisser les impôts.
01:36:43En fait, il ne fait rien de tout cela.
01:36:47Il n'a pas le respect de nos forces armées à l'Afghanistan.
01:36:50Israël, ça n'aurait jamais dû se passer.
01:36:53L'Iran, par exemple.
01:36:56Tous ceux qui avaient des relations commerciales avec l'Iran
01:36:59ne pouvaient pas avoir de relations commerciales
01:37:02avec les Etats-Unis.
01:37:05Et donc, les flux financiers qui ont bénéficié au Hamas
01:37:08n'auraient pas dû avoir lieu.
01:37:11Et pour l'Ukraine, pareil.
01:37:14En fait, les Palestiniens se soulèvent
01:37:17et protestent.
01:37:20En fait, tout cela, c'est mille fois Charlottesville.
01:37:23Le Président Biden n'est pas respecté à l'étranger.
01:37:26Ce que nous avons fait sous mon gouvernement
01:37:29a été de reconstruire le militaire.
01:37:32Nous avons eu les plus fortes baisses d'impôts,
01:37:35la plus forte baisse de contraintes réglementaires.
01:37:38En fait, s'il a pu créer des emplois,
01:37:41c'est justement à cause de l'allègement
01:37:44du cadre réglementaire.
01:37:47Nous avons fait des choses qui n'avaient jamais été vues.
01:37:50Et d'ailleurs, sur le plan médical,
01:37:53en fait, maintenant,
01:37:56quand on est en phase terminale,
01:37:59on peut être soigné
01:38:02plutôt que d'aller en Chine ou en Europe.
01:38:05Ce que nous avons fait pour les Etats-Unis,
01:38:08en Chine ou en Europe,
01:38:11ce que nous avons fait pour les forces armées,
01:38:14c'était vraiment formidable.
01:38:17Maintenant, les soldats peuvent être soignés.
01:38:20Et c'est pour cela, d'ailleurs,
01:38:23que les vétérans ont dit
01:38:26qu'ils avaient un grand taux d'approbation.
01:38:29Je vais rendre sa grandeur à l'Amérique.
01:38:32Merci, Monsieur le Président.
01:38:35Merci d'avoir été avec nous.
01:38:38Nous allons voir une analyse de ce débat.
01:38:41Alison Cooper et Erin Burnett vont commencer maintenant sur CNN.