LÉGISLATIVES - À trois jours des législatives, la mobilisation ne faiblit pas. Des milliers de personnes se sont de nouveau rassemblées contre l’extrême droite place de la République, à Paris, ce jeudi 27 juin au soir. Cette fois, pas de cortège mais un rassemblement festif, ponctué de concerts et de prises de parole de personnalités (Judith Godrèche notamment) et de militants.
Ils ont été nombreux à répondre à l’appel de médias engagés à gauche (Mediapart, Politis, Arrêt sur images…, de syndicats (CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU...) et de nombreuses associations (Attac, Greenpeace, Abbé Pierre…) Sous le soleil et au son des chants militants, l’ambiance était au soutien du Nouveau Front populaire. Elle était surtout à la mobilisation contre le Rassemblement national de Jordan Bardella, largement en tête des intentions de vote est donné largement favori dans les sondages.
Ils ont été nombreux à répondre à l’appel de médias engagés à gauche (Mediapart, Politis, Arrêt sur images…, de syndicats (CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU...) et de nombreuses associations (Attac, Greenpeace, Abbé Pierre…) Sous le soleil et au son des chants militants, l’ambiance était au soutien du Nouveau Front populaire. Elle était surtout à la mobilisation contre le Rassemblement national de Jordan Bardella, largement en tête des intentions de vote est donné largement favori dans les sondages.
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00:00Je pleure, déjà.
00:01Je ne l'envisage même pas.
00:03J'irai dans la rue.
00:03La jeunesse continuera d'emmerder le Front National,
00:06même au gouvernement.
00:23Franchement, le désespoir,
00:25et en même temps, il ne faudra pas se laisser abattre.
00:26J'ai déjà prévu d'être avec des amis
00:28parce qu'on a prévu d'être ensemble,
00:31parce que ça va être difficile.
00:32Je pleure, déjà.
00:34Et ensuite, je m'engage comme je peux
00:36dans des assauts qui soutiendront les gens
00:38qui en auront le plus besoin.
00:40Je ne me suis pas encore posée la question dans ces termes
00:42parce que je ne l'envisage même pas.
00:44Et là, pour l'instant,
00:45ce n'est pas une option possible.
00:54Se retrouver ensemble pour pleurer ensemble,
00:56c'est déjà un premier pas vers une mobilisation ensuite.
00:59Notre première réaction,
01:00ça va être de descendre dans la rue
01:02et de montrer que même s'ils ont gagné les élections,
01:05on va continuer à se mobiliser
01:08et à dire très haut et fort
01:09que la jeunesse continuera d'emmerder le Front National,
01:12même au gouvernement.
01:13Je serai à Bordeaux.
01:14Et à Bordeaux, par exemple,
01:15ça fait deux soirs de suite que les manifs sont annulés
01:17par la préfecture.
01:19Donc, si le RN passe le dimanche 7 juillet,
01:21oui, on essayera d'y aller.
01:23Mais voilà, en fonction des violences
01:26qu'on aura en face de nous.
01:33À la fois dans les manifs,
01:34mais aussi en discutant aussi,
01:37enfin, entre guillemets, la prévention déjà
01:38auprès de gens de notre entourage.
01:41Je pense à nos familles, nos amis aussi.
01:44Essayer de leur comprendre pourquoi ils ont fait ce choix.
01:47Je pense que l'urgence,
01:48elle va être d'organiser une forme de résistance,
01:51en fait, tout simplement,
01:52avec le soutien, je pense, des syndicats professionnels,
01:55mais aussi des partis politiques de gauche.
01:57Je pense qu'être de gauche et militer,
01:59ça va être extrêmement compliqué.
02:01Moi, je ferai de la résistance comme il y a eu dans le passé.
02:05Histoire de se rappeler de nos ancêtres
02:07qui se sont battus contre les fachos.