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Mihimana Braye, originaire de Tahiti, membre du collectif France olympique, quart de finaliste du Tahiti Pro cette année et toujours concerné la qualification pour Paris-2024.

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Sport
Transcription
00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:31Je m'appelle Miniman Abraï, j'ai 27 ans, je suis originaire de Tahiti.
00:37J'ai commencé le surf à l'âge de 6 ans, sur les plages de Papénon, sur la côte nord de l'île.
00:45Mon père et ma mère étaient déjà un peu attirés par ce sport-là.
00:49Mon père faisait du surf en tant que free surfer et ma mère du boogie.
00:54Quand t'es originaire de Tahiti, c'est très dur de ne pas aller à la plage le week-end.
00:57Après, ils m'ont inscrit dans une école de surf où j'ai vraiment accroché avec les sensations que ça me procurait.
01:05Un an et demi après, j'ai participé à ma première compétition locale.
01:09J'ai toujours été un peu un guéri, un peu dans la tête, vouloir gagner.
01:15J'adore tout ce qui est compétition, me mesurer à d'autres personnes et surtout cette flamme en moi de prouver que je peux le faire.
01:21J'ai enchaîné et j'ai gagné plusieurs fois le titre de champion de Polynésie dans toute catégorie.
01:28J'ai gagné des compétitions open à l'âge de 15-16 ans.
01:31C'est là où je me disais que ça avait beaucoup évolué et qu'il y avait peut-être quelque chose à faire et un petit talent.
01:38Mes parents étaient à fond derrière moi. Ils m'ont obligé d'aller jusqu'au baccalauréat.
01:44J'ai eu mon baccalauréat ES.
01:46Après cela, j'ai débuté ma carrière de surfeur professionnel.
01:51C'était le contrat à respecter avec les parents et après ils m'ont accompagné.
01:54J'ai eu la chance aussi d'avoir mes parents derrière moi pour m'accompagner, pour pouvoir faire ce que j'aime aujourd'hui.
02:03En dehors du surf, je m'entraîne beaucoup physiquement.
02:06Tout ce qui est fitness et renforcement musculaire.
02:09De la boxe aussi, j'ai commencé ça fait 4 ans maintenant.
02:12Tout ça, c'est un peu complémentaire avec la discipline que j'exerce, surtout à ce niveau-là.
02:21Tu en as des sessions, il y a des grosses vagues, tu peux te faire très mal.
02:25Il faut être en forme.
02:30Quand tu sais que tu es prêt physiquement, tu sais que tu peux performer, tu sais que tu peux prendre n'importe quelle vague.
02:35Tu peux tomber, te relever, retourner au fond.
02:38C'est vraiment plus quelque chose de mental pour moi.
02:40Je suis quelqu'un de très hyperactif et nerveux.
02:43Ça m'aide à canaliser mon énergie.
03:40Ce qui est important dans mon sport, c'est que l'énergie et que j'ai des clients qui me donnent ça,
03:45parce que c'est ça qui est le plus important, c'est que j'ai le plus d'énergie,
03:49tout ce que je peux donner sur le surf, c'est de commander et de passer du temps.
03:54Ça m'aide.
03:57On est vraiment très contents.
03:59Les meilleurs adeptes de mon travail.
04:02Je suis très content.
04:05C'est vrai que l'exercice est super.
04:07Je suis un gros gourmand. J'adore cuisiner.
04:10Ma copine, c'est une pâtissière.
04:12Elle m'apprend aussi un peu à cuisiner, tout ce qui est un peu des desserts.
04:16Et aussi, j'aime bien savoir ce que je mets dans mon corps.
04:20Les Jeux Olympiques, quand j'étais jeune, ma mère, mon grand-père, mes grands-pères,
04:24ils sont passionnés de sport.
04:26Tout jeune, on regardait les Jeux Olympiques d'hiver,
04:28tout ce qui se passait en France, les attraites françaises et tout.
04:31Donc pour moi, c'est le Graal.
04:33Le Graal, c'est l'événement le plus prestigieux pour un sportif, je pense.
04:37C'est même plus valorisant pour moi de faire les Jeux Olympiques qu'un WCT.
04:43C'est un rêve d'enfant.
04:45On y travaille pour.
04:46Tous les matins, tous les jours, je me réveille en rêvant de cet objectif.
04:51C'est ce qui m'aide aussi et qui me motive tous les matins à aller m'entraîner,
04:55que ce soit dans l'eau et hors de l'eau.
04:57Le premier objectif, c'est vraiment de se qualifier pour les Jeux Olympiques.
05:00Et après, je pense que ça sera du bonus, parce que chez nous,
05:03c'est sur la vague où j'ai appris à tuber.
05:07Les Jeux Olympiques, et en plus à Tahiti, c'est une opportunité d'une vie.
05:11Ça ne va peut-être jamais se reproduire.
05:13Il faut la saisir et mettre toutes les chances de son côté.
05:16Et en plus à Taharoupo, une vague où j'ai appris à surfer,
05:19j'ai appris à tuber, j'ai pris les plus grosses gamelles de ma vie là-bas.
05:25C'est une vague qui est parfaite quand c'est très gros.
05:28Tu ressens beaucoup d'énergie.
05:30Tout ce qu'il y a autour, le récif, les vagues, comment elles arrivent,
05:33le paysage, les montagnes.
05:37C'est, comme je dis, la vague la plus parfaite au monde,
05:39mais qui peut aussi coûter très cher,
05:41la plus dangereuse aussi au monde.
05:43Chaque soir, on essaie de pousser nos limites, nous les locaux.
05:46Pour moi, c'est écrit.
05:48C'est écrit que je dois y être dans ces Jeux Olympiques.
05:58Sous-titrage Société Radio-Canada

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