Toute l'actu NBA est sur Sport en France ! Au programme de cette émission : HYPE OU PAS HYPE : Dirk Nowitzki contre l'âge d'entrée minimum en NBA / Evan Fournier repoussé sur le banc des Knicks ! D'ACCORD OU PAS D'ACCORD : Selon Shaq, il n'y a que 4 superstars en NBA DÉBAT : La NBA est-elle un produit accessible à tous ? FOCUS : Doit-on s'inquiéter pour la santé de Lebron James ? ITV DÉCALÉE : Yann Balikouzou explique le métier d'agent NBA !
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00:00Lucas Don't Seach en mode je sais tout faire, mais pour le Shack, le joueur des Mavs n'est
00:28pas une superstar. Selon lui, il n'y en a que 4 dans la ligue. Lebron, Steph, Giannis
00:34et KD. D'accord ou pas d'accord ? La NBA fait son retour en France en janvier prochain
00:40avec l'affiche Detroit Chicago. Les places sont déjà toutes parties, mais ce qui fait
00:45polémique c'est le prix. Se moque-t-on des fans français ? C'est notre débat.
00:50Débat, il n'en a pas eu beaucoup dans sa carrière, mais aujourd'hui, à bientôt
00:5538 ans et pour sa 20ème saison NBA, Lebron James s'est confronté au poids des années.
01:00Le King est blessé. Fait-il la saison de trop ? On se pose la question dans le Focus.
01:06Hype, épisode 6, saison 2.
01:11Bonjour à tous, bienvenue sur Sport en France, la hype du basket US continue. Un très très
01:16gros programme qui vous a été présenté par notre chef d'édition Lucien. On va accueillir
01:21l'équipe qui va en discuter maintenant. Angelo, toujours en place ?
01:24Toujours en place, ravi. Sixième épisode déjà.
01:26Sixième, ça passe vite. Ça a rentré des classes avec nous. On la voit aussi dans
01:32les magazines LFB de la chaîne. Mélissa, comment vas-tu ?
01:34Je vais très bien, merci. Tu vas bien ? Ça fait plaisir d'être là.
01:37On accueille les Etats-Unis aussi avec Melvin Carcanti du côté de San Francisco. Il était
01:41avec nous la semaine dernière, il a pris l'avion, il est de retour chez lui. Comment il va ?
01:45Il va très bien, comment allez-vous ? On va très bien, Melvin.
01:48Tu nous manques, Melvin, on revient. On sait que tu te lèves. Merci pour la fidélité.
01:53Antoine, la veste, la chemise du côté de New York, qu'est-ce qu'il se passe, Antoine ?
01:59Tout va bien, ravi de me voir. Ravi de te voir aussi si bien vêtu. On a un invité,
02:05agent NBA. Ça nous fait plaisir, c'est notre premier agent d'ailleurs dans l'émission.
02:08Il est aussi directeur international basketball chez Independent Sports & Entertainment.
02:14Yann Balikouzou est avec nous. Comment il va ?
02:17Ça va très bien. Bonjour, merci de m'accueillir. Merci d'être là. On sait que tu as beaucoup
02:21de boulot en cette saison NBA, même par rapport aux joueurs que tu as dans le championnat de France.
02:26Axel Toupan notamment, ça me fait le plaisir d'être là.
02:29Merci, on a pris du temps à réussir à caler ça. Ça fait un moment qu'on devait le faire,
02:32mais au final, on a réussi.
02:33Bon, super. On sait que tu as pas mal de choses en plus à nous dire dans le programme
02:36qu'on a coté pour vous. Jeux concours, vous en avez l'habitude. On vous offre régulièrement
02:41dès qu'on peut des livres. Et là, on a l'étoffe des héros. Julien Matonière et Daniel Chansor
02:48sont à l'origine de ce livre, une préface de Boris Diau.
02:51Ça vous est offert par les éditions Enfora. Pour le gagner, ça va se passer sur Twitter.
02:56Il faut simplement répondre à la question suivante. Alexi Agençat était là la semaine dernière.
03:01Il a été drafté NBA en 2008. On a besoin de connaître la position de la draft d'Alexi Agençat.
03:07Si vous n'avez pas la réponse, il faut aller voir l'émission de la semaine dernière.
03:10Comme ça, vous l'aurez. Et ensuite, il faut aller sur Twitter et on vous donnera la réponse
03:15la semaine prochaine, le vainqueur, annoncé la semaine prochaine. Attention aux bouquins.
03:18Dans la prochaine émission, gros programme, je le disais, on va se lancer avec les news,
03:25dans Hype ou pas Hype.
03:34Yann, rubrique news, on scrute un petit peu les news en NBA, puis on essaie d'en raconter
03:39les plus hype et puis on en discute ensemble. La semaine dernière, on a parlé d'une déclaration
03:43faite par un certain Tony Parker, la légende du basket français.
03:47On peut peut-être se remettre la déclare de Tony Parker. Il évoquait, en somme,
03:53la déclare qui arrive, les jeunes français partent trop tôt en NBA et c'est bien dommage
03:57car tu ne peux plus les forcer à rester en France ou en Europe.
04:02Tu es bien placé pour évoquer un petit peu ces problématiques. On ne l'a pas dit,
04:06mais on va réinsister. Tu gères notamment la carrière de Kilian Hayes qui joue en NBA,
04:10qui est le français le plus haut drafté de l'histoire jusqu'à présent.
04:13Pour le moment.
04:14Pour le moment, voilà. Septième place. Ça, c'était dans les colonnes de l'équipe.
04:18Une autre légende s'est exprimée récemment, c'est Dirk Nowitzki, la légende de Dallas,
04:24un champion NBA en 2011, qui ne voit pas d'un bon oeil qu'il y ait une limite d'âge
04:30pour arriver en NBA. La déclare est là. Pour moi, c'est juste de la bêtise,
04:35c'est juste stupide. On pourrait tout aussi bien leur ouvrir les portes s'ils sont prêts.
04:42Deux sons de cloche, deux légendes. Un qui pense qu'on arrive trop tôt,
04:45en tout cas pour les français, et l'autre qui pense que dès qu'on est prêt, on y va.
04:48Quel est ton avis là-dessus ? Est-ce que tu es plutôt hype côté Dirk ou hype côté Tipeee ?
04:52Sur ce coup-là, je vais devoir suivre Dirk, même si j'aime beaucoup Tipeee.
04:56Personnellement, j'ai un côté assez libéral sur ce point-là.
05:01Il faut savoir également qu'avec la NBPA, le syndicat des joueurs,
05:04avec qui on a un séminaire tous les ans, c'est une question qui revient sur la table depuis 4-5 ans.
05:10Ils vont ouvrir, il n'y aura plus besoin d'avoir 19 ans révolus pour aller en NBA.
05:13On ne sait pas quand ça va se faire. Apparemment, une date qui serait évoquée, ce serait 2024.
05:18Mais pour moi, je considère que si un joueur a le niveau, a le potentiel pour aller en NBA
05:24avant même ses 19 ans révolus, et je parle bien de potentiel, parce qu'il faut savoir une chose,
05:29c'est que la draft, c'est de la spéculation. On parle de potentiel.
05:32Potentiel, qu'est-ce que ça veut dire ? Parce qu'on parle beaucoup de potentiel et de prospect en France.
05:36Un prospect, c'est quelqu'un qui a le potentiel d'arriver à ce niveau-là,
05:40comparé à d'autres qui ont le potentiel d'arriver à ce niveau-là.
05:42Mais pour arriver là, il y a plein d'implondérables. Il y a du travail, il y a des choix, il y a beaucoup de choses.
05:47Et donc, un prospect pourrait peut-être arriver uniquement à ce niveau-là.
05:52Mais il y a tous ces impondérables. Et donc, la NBA se dit quoi ?
05:55On draphe des joueurs très jeunes parce qu'on va les avoir sous la main.
05:58On va pouvoir les développer et les façonner à d'autres manières.
06:01Moi, je suis adepte de ça. Pourquoi je suis adepte de ça ?
06:03Parce que, d'une, je pense qu'il n'y a aucun endroit sur Terre pour développer un joueur pour la NBA qu'en NBA.
06:11En Europe, on va les former pour qu'ils soient des bons joueurs en Europe.
06:13Les coachs n'ont pas le temps de les former, d'aller préparer à la NBA.
06:16Leur objectif, c'est de gagner des matchs.
06:18Donc, la NBA, si on envoie ces joueurs-là en NBA et qu'ils vont passer un temps en G-League pour se développer,
06:24c'est parfait. Je peux prendre l'exemple d'un Anthony Simmons qui a fait post-grad, qui n'a pas fait l'université.
06:29Je veux l'exemple de Killian.
06:31Je vais donner l'exemple de Killian. Très simple.
06:33Killian, dans le plan de carrière qu'on avait dressé,
06:37l'idée, c'était de se dire que l'année avant sa draphe, il faut qu'il ait un rôle majeur.
06:42Pourquoi ? Parce que si tu fais une étude, il y a une corrélation chez les Européens
06:46entre leur réussite et le rôle qu'ils ont eu l'année d'avant en Europe.
06:49Donc, avoir un rôle majeur était super important, surtout en tant que meneur.
06:52On rappelle qu'il était du côté de l'Allemagne.
06:54Il était à Ulm. Il était à Ulm.
06:56Avec le World Cup et tout ça.
06:57C'est ça. Avec Yakalovic comme coach, notamment, pour travailler différents détails en termes de meneur.
07:01Je trouvais que c'était pas mal.
07:03Et ils lui ont laissé la place pour s'exprimer.
07:05Et c'était quelque chose d'assez important, justement, pour cette corrélation-là
07:08entre le fait d'avoir des responsabilités avant de partir et la réussite en NBA.
07:12Melissa, ton avis, je sais qu'on en a beaucoup débattu en off.
07:15Je sais que tu as un avis assez tranché par rapport aux déclarations de Tipeee.
07:18T'es plutôt Tipeee ou Dirk Nowitzki ?
07:20Plutôt Dirk, comme Yann.
07:22Parce que je reste persuadé aussi qu'on parle d'une chose, il l'a dit, très importante.
07:26Donner l'opportunité aux jeunes de pouvoir jouer.
07:28Aujourd'hui, en France, et comme en Europe, c'est la gagne.
07:31On peut le voir aussi avec l'exemple de Wambanama, qui était à Las Velles, en Euroleague,
07:37et qui n'a pas eu beaucoup de temps.
07:38Après, il a eu des blessures, etc.
07:39Mais je ne pense pas qu'il aurait eu la même place et la même opportunité de pouvoir jouer
07:44que comme il a là, par exemple, à Le Valois.
07:45Mais on a un cap bien spécial avec Le Valois.
07:47On a toute une structure qui a été montée autour du jeune pour pouvoir le permettre à être drafté.
07:52Et c'est la chance qu'on donne aujourd'hui à l'étranger, à beaucoup de joueurs français.
07:56Donc moi, je reste persuadé, comme Dirk a dit, le monde du basket est en train de changer.
08:01Il faut à un moment donné s'adapter.
08:02Il ne faut pas rester toujours old school.
08:04Parce qu'on donne l'opportunité à des jeunes de rester en France, oui, mais ils ne jouent pas.
08:08C'est-à-dire qu'à quoi ça sert d'avoir des jeunes talentueux, de ne pas pouvoir leur donner du temps de jeu ?
08:11Et finalement, qu'est-ce qu'on en fait ?
08:13Ces jeunes-là perdent leur temps.
08:15Pas perdre leur temps, mais par rapport à la draft aujourd'hui, qui reste quand même éligible à un certain âge,
08:19tu permets à des jeunes de partir beaucoup plus tard, d'être en confrontation avec d'autres générations,
08:23beaucoup plus fort peut-être, et de perdre sa chance.
08:26Moi, je pense qu'aujourd'hui, oui, si un jeune est prêt à jouer et est prêt à avoir son opportunité, il faut lui donner.
08:30L'exemple parfait de Sidi qui est parti pour se préparer justement aussi à cette possibilité-là.
08:34Et aujourd'hui, dans le pays, il va s'affronter dans le système.
08:38Il va être confronté à tout son monde en fait.
08:41Et moi, je pense qu'il n'y a pas mieux qu'en préparation.
08:43Donc, comme dire que je suis…
08:45Plutôt durk ?
08:46Bien sûr.
08:47Un français qui n'est plus si jeune que ça.
08:49On va évoquer le cas d'Evan Fournier dans notre deuxième news.
08:53Le joueur de New York, pardon, Nix de New York, qui sort du banc cette année.
08:58On va se poser une question un peu à l'image de ce que peut avancer Orelsan.
09:02Est-ce que c'est basique ou est-ce que c'est tragique pour Evan Fournier de sortir du banc cette année ?
09:08Antoine, qu'est-ce que tu en penses ?
09:10Oui, c'est un petit peu tragique.
09:12On sait qu'il était très, très excité de jouer pour Nix, de jouer pour New York, d'avoir un rôle.
09:17Alors l'idée, c'est quand même qu'ils sortent du banc et qu'ils puissent faire de très grosses contributions.
09:22Mais on sait que ce n'est pas pareil.
09:24Et le plus tragique, c'est surtout qu'on sent qu'il ne fait plus partie vraiment des projets de la franchise
09:29et que s'il y a Fournier, il ne sera plus là.
09:31Ok. C'était attendu quand même ou pas qu'il change de statut, Evan ?
09:37Disons qu'à partir du moment où ils ont recruté Jane Brunson, ça se murmurait.
09:41Déjà, on en parlait un petit peu l'an dernier.
09:43Il avait fait une bonne saison, en tout cas sur le rôle qui avait été dessiné pour lui.
09:47Mais ce rôle-là allait changer avec l'arrivée de Jane Brunson.
09:51Ça se murmurait.
09:52Et avant le premier match, il me semble, dans le Garden, entre collègues, on en parlait.
09:56En gros, ça venait.
09:58Quel est l'intérêt, on dirait, pour Evan ?
10:00Est-ce qu'il faut accepter son rôle et son sort et d'être plutôt un bon coéquipier en sortie de banc ?
10:06Ou peut-être essayer de se retrouver une situation qui correspond peut-être à ses attentes,
10:09c'est-à-dire d'être un joueur important dans une équipe importante ?
10:12La réponse, c'est A et B ensemble.
10:17D'accord.
10:18Tu dois être un bon coéquipier, être un professionnel, faire ton boulot au quotidien.
10:21Mais tu dois en parallèle chercher une autre situation pour pouvoir rebondir.
10:24C'est ce qu'on fait à 30 ans.
10:26Oui, bien sûr.
10:2730 ans post-2.
10:28Même à 35 ou à 18.
10:30Si tu es dans une situation sportive qui n'est pas idéale pour ton bien-être
10:34et aussi pour ton plaisir au quotidien,
10:36et que tu es en capacité de pouvoir peut-être amener à quelqu'un d'autre ou de te relancer tout simplement.
10:40Parce que parfois, il y a un blocage ou alors le style de jeu pratiqué par l'équipe
10:45ou l'utilisation de ton coach, peu importe.
10:47On ne va pas essayer de chercher exactement la raison.
10:49Mais si tu te souviens du premier pod, on a présenté les Français.
10:51J'avais déjà mentionné qu'il y avait des bruits du côté de New York.
10:54Avec l'arrivée de Branson, on a l'air poussé.
10:57C'est un peu YouTube.
10:59Vous allez regarder l'émission.
11:01Rien de surprenant pour moi.
11:03C'est logique, entre guillemets, de par la configuration de l'équipe.
11:06Maintenant, Evan est un joueur avec un gros mental, avec une grosse capacité à rebondir.
11:11Et je n'ai aucun doute que, si ce n'est pas forcément cette saison,
11:15parce qu'on n'a pas le contrôle sur ça,
11:17il retrouvera un statut qui lui permettra de prendre du plaisir
11:19et d'avoir un impact dans une équipe compétitive.
11:21On va suivre ça.
11:22Bien sûr, la situation d'Evan nous intéresse.
11:24Si on peut même l'avoir dans l'émission, pourquoi pas en discuter avec lui.
11:27On sait que les calendriers sont un peu denses en NBA.
11:30On va parler d'un ancien joueur aussi qui avait un très gros mental.
11:33C'est le Shaq dans la chronique « D'accord, pas d'accord ».
11:44Vous vous souvenez de Shaq et Loney.
11:46On ne va pas se refaire les présentations.
11:48Grosse légende des Lakers, multiples champions NBA.
11:52Top 10 all-time.
11:54Top 10 peut-être.
11:55Peut-être all-time.
11:56Minimum top 10.
11:57C'est un autre débat.
11:59Il est devenu consulteur maintenant sur TNT.
12:02Il s'exprime notamment sur la jeune génération, la génération actuelle.
12:06Il y a quelques mois, on a ressorti d'ailleurs la déclaration,
12:09il s'est exprimé sur le niveau des joueurs NBA.
12:13Pour lui, il n'y a que 4 superstars en NBA.
12:17Ça fait un peu débat.
12:19On vous a ressorti le passage dans l'émission KGM de ESPN
12:26où il parle de toutes les quotes sorties par les anciens joueurs.
12:29On vous montre le passage et ensuite on en discute.
12:51Les 4 superstars en question,
12:53le Brand James, Steph Curry, Yannis Antetokounmpo
12:57et le dernier, Kevin Durant.
13:01Il s'affiche les 4 superstars actuels de la NBA.
13:06Selon chaque.
13:07Selon chaque, bien sûr.
13:08On va en débattre.
13:09Avant d'en débattre, peut-être poser un peu les critères
13:12pour savoir superstar, star ou simple joueur NBA.
13:15Pour nous, le palmarès compte forcément.
13:18Les performances actuelles aussi.
13:20Ça, c'est le terrain.
13:21On va mettre aussi le hors-terrain, l'influence qu'on peut avoir
13:24sur sa communauté.
13:25Si on a des business, si on vend des maillots,
13:27si on est un joueur avec une chaussure à son nom,
13:30des petites choses comme ça.
13:31On va essayer de se poser ces questions-là
13:34à partir de ces 2 critères-là.
13:36Enfin, ces 4 critères-là.
13:37Vous êtes d'accord ?
13:38Oui.
13:39Ce sont des bons critères.
13:41Ce sont des bons critères ?
13:42Ce sont des bons critères.
13:43A cette question, est-ce que vous êtes d'accord avec le chaque
13:46ou pas d'accord ?
13:47Deux chroniqueurs se sont opposés.
13:50Antoine est plutôt d'accord avec le chaque
13:54et Andiello est plutôt contre la déclaration du chaque.
13:57On va commencer par Antoine.
13:59Antoine, tu as une minute pour convaincre Yann.
14:02Ensuite, on donnera la main à Andiello
14:05qui fera le même exercice.
14:06On attend juste le top de notre chef d'édition en régie
14:09et puis on y va.
14:11C'est bon.
14:12Tu peux y aller, Antoine.
14:14Déjà, être pas d'accord avec le chaque, c'est un peu courant.
14:16Je pense qu'on peut entendre bien.
14:18Mais de manière plus sérieuse,
14:20superstar, ça veut dire quoi ?
14:22C'est-à-dire que t'es pas juste une star dans ton équipe
14:24et donc pas juste dans ton sport.
14:25T'es une superstar.
14:26T'es au-dessus de ça.
14:27C'est-à-dire que tu vas au-delà de ton sport.
14:29Et franchement, même ici aux Etats-Unis,
14:31je pense pas qu'il y a plus de gens.
14:32Je suis même pas sûr qu'un Kevin Durant,
14:33dont on parle plutôt pour des mauvaises choses,
14:35soit plus connu qu'en dehors de son sport.
14:38Des gens comme ça, un petit peu lambda,
14:40je suis pas tellement sûr qu'ils le connaissent,
14:42qu'ils peuvent sentir son nom.
14:43À la limite, même un Kyrie serait plus connu que lui.
14:46Donc je suis assez d'accord avec plutôt même les trois noms
14:49que les quatre noms.
14:50J'enlèverais peut-être même Kevin Durant
14:52parce que les vrais superstars, pour moi,
14:54c'est Steph et les Browns, vraiment au-dessus.
14:57Yannis, surtout avec ce qui s'est passé récemment,
15:00MVP, MVP des finales, ce qu'il a fait et tout.
15:02Mais sinon, franchement, je vois pas d'autres noms.
15:04Il y a Lucas, un petit peu, mais il l'y est pas encore.
15:07Jamorent, un petit peu, il l'y est pas encore.
15:09Si tu sors du basket, même ici aux Etats-Unis,
15:12les gens ne te sortent pas d'autres noms.
15:14Très bien, merci.
15:15Antoine, on a vu Angelo sourire.
15:17J'ai l'impression que tu es prêt à répondre au chac
15:19et à Antoine en même temps, quand tu veux.
15:22Alors déjà, il faut me rajouter au minimum
15:24trois noms sur cette liste.
15:25Combien de joueurs en NBA à l'heure actuelle
15:27sont à plus de 28 points et plus de 7 passes de moyenne ?
15:29Il n'y en a que deux, officiellement.
15:30C'est Jamorent et Luka Doncic.
15:31Luka Doncic, il a retourné l'EuroLeague quand il avait 17 ans
15:34et il est en train de retourner de la NBA
15:36comme on l'a rarement vu sur les 20 dernières années
15:38à l'heure actuelle.
15:39Jamorent, vous voulez parler d'impact,
15:41vous voulez parler de love qu'il reçoit du public ?
15:44Kevin Durant, il n'est pas dedans.
15:45Jamorent, il est dedans.
15:47C'est le joueur le plus électrique
15:48et un des plus sexy à l'époque qu'on avait Allen Iverson.
15:52C'est l'Allen Iverson nouvelle génération.
15:54Jokic, double MVP en titre.
15:56Vous allez me dire qu'un mec qui a réalisé
15:58les performances statistiques historiques
16:01à la hauteur de Will Chamberlain,
16:02vous n'allez pas le mettre au statut de superstar ?
16:04Et vous savez pourquoi sont trois superstars ces mecs-là ?
16:06Parce que n'importe quelle équipe de NBA à l'heure actuelle
16:08donnerait le contrat maximum
16:10et se battrait s'ils étaient disponibles sur le marché.
16:12Donc, ce sont des superstars.
16:14Et voilà, on en fait tomber le micro.
16:16J'en casse le matériel.
16:18Donc, pour toi, le terrain, je n'ai pas compris
16:20que le terrain dominait quand même un petit peu l'influence autour.
16:22Mais même le reste.
16:23Bon.
16:24Luka Doncic est une star connue internationalement.
16:26Il a retourné l'Europe et il est connu en NBA
16:29à la même échelle qu'il l'était.
16:30C'est fini.
16:31C'est fini.
16:32Je répondais à ta question.
16:33C'est terminé quand même.
16:34On va, avant de donner la main à Yann,
16:36je pense que tu as écouté ça religieusement,
16:38on va quand même remettre un petit peu
16:40Mélissa dans la discussion.
16:42Et d'abord, Melvin,
16:43sur justement le point de vue des deux,
16:46est-ce que tu te ranges plutôt vers Antoine
16:48ou est-ce que tu as plutôt des arguments
16:51qui vont vers ceux d'Angelo ?
16:54Alors, ça me fait mal au cœur de dire ça.
16:56My Spike bro, tu sais que je t'aime.
16:58Mais moi, je suis plus du côté d'Antoine.
17:02Et je l'explique parce que pour moi,
17:04il y a des joueurs qui peuvent être estampillés superstars
17:07par la ligue ou par les médias.
17:09Et après, il faut confirmer sur le terrain.
17:11Et Angelo parlait de terrain.
17:13Pour moi, on dévalue ce que ça signifie
17:15d'être une superstar
17:17comme par moments on dévalue ce que ça signifie
17:19d'être un hall of famer.
17:20Pour moi, et c'est la raison pour laquelle
17:22je ne vais pas mettre Jamorant ou Luca encore,
17:24c'est que tu as, un, la longévité,
17:26deux, la régularité.
17:28Et je pense que ça, c'est quelque chose
17:29qu'on ne comprend pas assez
17:30ou qu'on ne met pas assez en avant.
17:32Faire ce que fait Steph Lebron
17:34sur 10, 15, 20 ans pour Lebron,
17:37c'est juste exceptionnel.
17:38Et après, évidemment,
17:39tu as la performance et le succès.
17:40Finals MVP, MVP, c'est des winners.
17:43Aujourd'hui, je suis désolé,
17:44Jokic, il a gagné deux MVP.
17:46Il a fait quoi d'autre en NBA ?
17:47Il n'a rien fait.
17:48Jamorant, c'est trop tôt.
17:49Zion, c'est trop tôt.
17:50Luca, il a fait une finale de conférence.
17:52Mais pour moi, c'est trop tôt
17:54de mettre ces joueurs-là
17:55dans le camp des superstars.
17:58Mélissa, c'est parti.
17:59On t'écoute.
18:00Alors, je suis mis avec…
18:02En fait, je vais prendre un peu de tout
18:04pour mettre ensemble, pour définir.
18:05Parce que comme on dit,
18:06Antoine vient de dire,
18:07on mélange vraiment ce que c'est superstar
18:10et all of fame ou just a star.
18:12Quand on parle de superstar,
18:14dans les critères qu'on a donnés tout à l'heure,
18:16on va au-delà du basket.
18:17Et quand on va au-delà du basket aujourd'hui,
18:19c'est vrai qu'on parle de Stephen Curry.
18:21Parce que quand on parle de Stephen Curry,
18:22on va mondialement, on va en Chine,
18:24on va…
18:25Tout le monde connaît aujourd'hui Stephen Curry.
18:26On sort aux Etats-Unis.
18:27Comme connaît The G.O.A.T.
18:28Michael Jordan, c'est ça.
18:29Quand on parle de superstar,
18:30c'est on va au-delà de nous,
18:32de notre communauté.
18:33De son sport, quoi.
18:34De son sport, c'est ça.
18:35Et donc, il y a des joueurs aujourd'hui,
18:37pour moi, par exemple,
18:38si on pouvait parler de ça,
18:39il faut parler aussi de comment
18:40on a impacté en tant que joueurs.
18:42Si aujourd'hui, je regarde un petit peu
18:43ce qui se fait,
18:44moi, ça me fait rire de voir des gens,
18:45même des jeunes qui sont dans la rue, etc.,
18:48faire des step-back.
18:49Aujourd'hui, si je vous parle de step-back,
18:50à toutes les personnes qui sont là,
18:51vous pensez à qui du step-back, par exemple ?
18:53Moi, c'est James Harden.
18:54James Harden, tu penses à qui ?
18:56C'est-à-dire que…
18:57Attention !
18:58Mais, je veux dire,
18:59il y a des choses aujourd'hui,
19:00on ne peut pas…
19:01Pour moi, là,
19:02le bon James, oui,
19:03parce que dans la longévité,
19:04je veux vraiment m'entendre sur ça.
19:05Le bon James, KD, Yannis et Steph.
19:07Même Yannis,
19:08je ne le mettrais peut-être pas aujourd'hui
19:09parce que Yannis…
19:10Oh, oh, pas de blasphème,
19:11le plateau de sport en France.
19:12Je me suis…
19:13Non, Yannis, non,
19:14on parle de superstar.
19:15Pas de blasphème.
19:16On est en train de parler de superstar.
19:17Donne-nous la main à Yann, maintenant.
19:18Je pense que Yann,
19:19tu n'as pas mal d'éléments.
19:20Le mec, il a un film Disney,
19:21s'il vous plaît.
19:22C'est une superstar.
19:23Yann, c'est moi le juge, c'est ça ?
19:24C'est toi le juge,
19:25donc il faut que tu donnes un point final.
19:27Je dois juste avoir un droit de réponse
19:28sur ce qu'il vient de dire.
19:29Après, Yann.
19:30C'est moi le juge, OK.
19:31Donc, j'aime beaucoup Angelo,
19:33mais je vais être avec Antoine.
19:34Oh, oh, Antoine.
19:36Il y a des critères.
19:37Je fais partie d'une école
19:38où le fait de faire gagner son équipe
19:41est le plus important que tout.
19:43C'est le but du jeu.
19:44Les joueurs qui ont des titres de Finals MVP,
19:47qui ont fait gagner leur équipe,
19:48pour moi, ça les place un step au-dessus.
19:52Jamorent, Luca, c'est extraordinaire,
19:54mais pour moi,
19:55ils appartiennent à un autre tiers
19:56que ces gars-là.
19:57Ces gars-là, ils sont au-dessus.
19:58Et toi, c'est le sportif qui prime ?
20:00Qui prime ?
20:01Après, je vais dire une chose.
20:03Je partage.
20:04L'influence hors du terrain,
20:07comme community, tout ça,
20:08en vrai, pour définir une superstar,
20:10je m'en fous un peu.
20:11Mais attention,
20:13ce qui me paraît important,
20:15c'est des gens qui ont révolutionné leur jeu.
20:17Qui ont révolutionné le jeu.
20:18Steph Curry.
20:19Steph Curry.
20:20Steph,
20:21James Harden,
20:22pas vraiment à mon goût.
20:23Il n'y en a qu'un ?
20:24Non, non, il n'y en a qu'un.
20:25Braun ?
20:26Il n'y en a qu'un.
20:27Braun, même si je ne suis pas un super fan de Braun,
20:29il faut respecter ce qu'il fait
20:30et comment il a révolutionné sa position.
20:32Tu vois ?
20:33Giannis, sur un basket positionless,
20:35tu ne peux pas lui donner une vraie position.
20:36Il a carry-on son équipe
20:38et j'y étais au final.
20:39J'ai vu ce qu'il a fait.
20:40KD, c'est le basketteur ultime.
20:42Dernière question,
20:43pour amener le débat à un autre niveau.
20:45On a des borderlines,
20:47puisque pour le coup,
20:48on va essayer de se dire
20:49qui n'est pas loin d'être une superstar aujourd'hui en NBA.
20:52Vous les avez mentionnés,
20:54mais on va peut-être le refaire ensemble.
20:55Jamorent,
20:56James Harden,
20:57Luka Doncic,
20:58Jason Tatum,
20:59Joel Embiid,
21:00Zion Williamson.
21:01On l'a peut-être oublié.
21:02Qui parmi ceux-là est proche ?
21:05Et là, tu vas pouvoir répondre à Mélissa
21:07et répondre à ma question.
21:08Qui est proche d'être une superstar en NBA ?
21:10Alors,
21:11j'ai presque envie de dire
21:12qu'ils le sont tous à un certain degré,
21:14mais qu'il y a des étapes différentes pour chacun.
21:16Maintenant,
21:17je maintiens que Luka Doncic,
21:18Jamorent
21:19et Nicolas Jorkic
21:20sont des superstars.
21:21Je vais défendre mes points.
21:23Vous êtes à 4 contre 1,
21:24vous n'en faites pas.
21:25J'ai les épaules larges.
21:27J'ai les épaules larges.
21:29On y va.
21:30Le problème,
21:31c'est qu'on parle
21:32de la notoriété à l'international.
21:34Jeremy Lin a une notoriété
21:36qui a giflé la notoriété
21:37de tous les joueurs
21:38qui ont été mentionnés à l'heure actuelle.
21:39Donc, ça veut dire que c'est une superstar ?
21:41Ne nous égarons pas.
21:43On doit faire un alliage
21:44de tous les éléments
21:45qui ont été mentionnés.
21:46La notoriété à l'international,
21:48la notoriété d'abord
21:49sur le territoire américain
21:50parce que c'est la NBA
21:51avant toute chose,
21:52les performances sur le terrain,
21:54le potentiel,
21:55le sex appeal marketing,
21:56la totale.
21:57Vous me parlez de Jamorent
21:58à l'heure actuelle.
21:59Jamorent est en train
22:00de marquer son territoire
22:01comme la nouvelle génération
22:03à l'anniversaire.
22:04Je finis mon point.
22:06Luka Doncic…
22:07– Passez vite, s'il vous plaît.
22:08– Oui.
22:09Luka Doncic est en train,
22:10statistiquement,
22:11de faire des choses.
22:12Il porte à lui tout seul
22:13une franchise
22:14qui n'a aucun talent
22:15autour de lui
22:16jusqu'en finale de conférence.
22:17Alors, oui,
22:18il n'a pas gagné de titres.
22:19Il n'y a qu'une équipe
22:20qui gagne des titres.
22:21Et quand tu es dans
22:22la génération Jordan
22:23ou la génération Curry
22:24et les Brands,
22:25il n'y en a pas beaucoup
22:26des titres à distribuer.
22:27Donc, que Nicolas Jokic
22:28et Consort ne gagnent pas
22:29des titres
22:30ne devrait pas être
22:31un facteur qui définit
22:32si ce sont des superstars
22:33ou pas.
22:34– Dans ce cas,
22:35on met Westbrook
22:36dans les superstars.
22:37Il a fait un triple dupe
22:38sur le NBA.
22:39– Il l'a été, il l'a été.
22:40– Dans ce cas-là,
22:42on est en train d'essayer
22:43de différencier les stars
22:44des superstars.
22:45Si tu gagnes un titre
22:46avec des titres
22:47de final MVP,
22:48forcément,
22:49tu es une superstar.
22:50Si tu ne l'as pas fait,
22:51tu es quoi ?
22:52Tu n'es pas une superstar non plus.
22:53– Mais donc,
22:54il y a les critères sportifs,
22:55il y a les critères marketing,
22:56il y a toutes ces choses-là.
22:57Westbrook,
22:58il était à une époque
22:59une superstar.
23:00Maintenant, son stock
23:01est descendu à un niveau
23:02où tu ne le considères plus
23:03comme une superstar
23:04parce qu'il y a la culture
23:05du « what have you done
23:06for me lately ».
23:07C'est toujours aussi
23:08la culture de l'instant.
23:09On ne peut pas juste se baser
23:10sur la culture
23:11de l'instant.
23:12Il a fait trois saisons
23:13d'affilée en triple-double
23:14et il a réécrit l'histoire
23:15et il a effacé de l'histoire
23:16un certain Oscar Proberto.
23:17– Melissa veut répondre.
23:18– Moi, je te poserai
23:19aussi une question.
23:20On parle de superstars,
23:21quand tu as, par exemple,
23:22si tu mets Lebron,
23:23le respect que les joueurs
23:24se donnent entre eux,
23:25ça aussi, ça fait partie de…
23:26Moi, je ne pense pas
23:27qu'aujourd'hui,
23:28Jam Morant a le respect
23:29de tous ces superstars.
23:30Il n'a pas encore prouvé.
23:31– Il a le respect
23:32d'absolument tout le monde
23:33au sein de la Ligue
23:34et de tous les consultants américains
23:36– Ça va être,
23:37mais ça ne l'est pas,
23:38il ne l'est pas encore.
23:39– Il lui manque son titre.
23:40– Il ne l'est pas encore.
23:41– On va aller du côté
23:42des États-Unis
23:43parce qu'ils ont un son
23:44de cloche peut-être
23:45un petit peu plus,
23:46on va dire, proche
23:47puisqu'ils voient
23:48les joueurs évoluer régulièrement.
23:49Melvin, ton avis
23:50sur les propos d'Angelo
23:51et ensuite Antoine,
23:52parce que je sais qu'Antoine
23:53tu as l'air d'être chaud
23:54aussi sur la question.
23:55Melvin, d'abord.
23:56– Sur Jam Morant,
23:57j'entends ce que dit Angelo,
23:58par contre, encore une fois,
23:59je pense qu'il est
24:00estampillé superstar
24:02et c'est plus
24:03un aspect marketing,
24:04c'est-à-dire qu'il est
24:05extrêmement excitant,
24:06il monte au dingue,
24:07c'est super,
24:08il a une super personnalité,
24:09mais encore une fois,
24:10comme le disait moi,
24:11je rejoins Yann
24:12sur l'aspect sportif,
24:13avant toute chose,
24:14il faut que tu sois
24:15un winner sur le terrain,
24:16il faut que tu montes
24:17ce que tu fais sur le terrain.
24:18Être allé en demi-finale
24:19de conférence une fois,
24:20ce n'est pas suffisant
24:21et encore une fois,
24:22ce n'est pas contre Jam Morant,
24:23il est juste trop jeune
24:24pour être mis dans ce
24:25« rarefied air »
24:26où il n'y a pas
24:27d'équipe,
24:28il n'y a pas d'équipe
24:29dans ce rarefied air
24:30d'être une superstar.
24:31Pour moi,
24:32c'est juste ça.
24:33Yo Keech,
24:34tu nous dis,
24:35tu nous donnes des excuses ?
24:36Ah, parce que c'est l'air
24:37d'Axl Reeve Lebrun ?
24:38C'est un fait ?
24:39Non, désolé.
24:40Est-ce que Karl Malone
24:41et John Stockton
24:42sont des Dream Teamers ?
24:43Oui.
24:44Est-ce que Karl Drexler
24:45est un Dream Teamer ?
24:46Oui.
24:47Est-ce qu'ils ont gagné
24:48un titre ?
24:49Hell no,
24:50sauf Clyde Drexler
24:51en toute fin de carrière
24:52quand il est à Houston.
24:53Pourquoi Michael Air Jordan ?
24:54Tu ne vas pas les mettre
24:55au même niveau que Michael ?
24:56Mais oui,
24:57mais ce sont des Dream Teamers,
24:58ce sont des Hall of Famers.
24:59Au niveau des superstars,
25:00quand on a qui trust
25:01tous les titres
25:02parce qu'ils sont surdominants,
25:03est-ce qu'il n'y a pas
25:04d'autres superstars
25:05qui peuvent exister
25:06à leur côté ?
25:07Réponse d'Antoine,
25:08parce qu'il faut qu'on avance.
25:09J'entends ton point,
25:10mais il faut qu'Antoine…
25:11Il y a un seul Avengers,
25:12les gars, ou quoi ?
25:13Antoine, exprime-toi.
25:14Ce qui est marrant,
25:15c'est qu'Angelo,
25:16la semaine dernière,
25:17il a redéfini
25:18les règles du débat
25:19et là,
25:20il prend 30 fois
25:21le temps de parole des autres.
25:23C'est pas ma faute
25:24si tout le monde est d'accord.
25:25Ouais, ouais, ouais.
25:26Tu t'es trahi toi-même,
25:27t'as tout.
25:28Luka Doncic,
25:29il est loin,
25:30c'est des stars en devenu.
25:31Ils ne le sont pas encore,
25:32c'est tout.
25:33Pourquoi ?
25:34Parce qu'ils ne vont pas
25:35au-delà de leur sport.
25:36Superstar,
25:37ce n'est pas que
25:38tu es juste une star
25:39dans ton sport.
25:40Superstar,
25:41tu vas au-delà
25:42de ton sport,
25:43c'est tout.
25:44Et ça s'arrête
25:45à cette liste-là.
25:46On n'a pas dit
25:47Joel Embiid.
25:48Joel Embiid,
25:49ce n'est pas non plus
25:50un bracassé, quoi.
25:51Il a un gros statut,
25:52les gens qui suivent le basket
25:53le sur-respect,
25:54mais ce n'est pas
25:55une superstar
25:56parce qu'il ne va pas
25:57au-delà de son sport.
25:58Il va au-delà
25:59de son sport,
26:00il est juste
26:01tout le temps blessé.
26:02On va conclure
26:03cette question.
26:04On retient surtout
26:05le point de Yann Balikouzou,
26:06agent NBA,
26:07présent pour nous.
26:08D'accord avec Antoine,
26:09donc la liste
26:10des quatre
26:11sont des superstars.
26:12Les torts
26:13de consultants NBA
26:14qui ont joué en NBA
26:15et qui sont respectés
26:16sont d'accord avec moi.
26:17C'est tout ce que je dirais.
26:18Très bien.
26:19On les invitera peut-être
26:20dans l'émission.
26:21On va rester
26:22sur les thèmes NBA.
26:23Par contre,
26:24on va retourner
26:25du côté de Paris
26:26dans le débat de la semaine.
26:27Ça continue à débattre.
26:28Superstar, star.
26:29On est perdus.
26:30Je pense qu'on refera
26:31ce thème dans quelques semaines
26:32histoire de vous départager.
26:33La NBA arrive à Paris.
26:34Ce sera le 19 janvier prochain,
26:352023,
26:36donc on a encore
26:37un petit peu de temps.
26:38Mais l'actualité,
26:39c'était quand même
26:40l'ouverture de la billetterie
26:41puisque ça s'est passé
26:42à la fin de l'année.
26:43C'est-à-dire
26:44qu'il y a eu
26:45le début de l'année
26:46de la billetterie.
26:47C'est-à-dire que
26:50la semaine dernière,
26:51le 8 novembre dernier,
26:52il y a eu pas mal
26:53de petits soucis
26:54à ce niveau.
26:55On va déjà se mettre
26:56un petit peu
26:57dans l'ambiance
26:58de ce match
26:59puisqu'on a la bande-annonce
27:00à vous passer
27:01et ensuite
27:02on en discute.
27:2119 janvier 2023,
27:22les Bulls de Chicago
27:23et les Detroit Pistons
27:24d'un certain Kylian Hayes
27:25seront à Paris
27:26pour un match
27:27de saison régulière.
27:28Donc ce n'est pas
27:29de l'exhibition,
27:30ça comptera
27:31pour la saison régulière.
27:32Ce sera du côté
27:33de l'accord
27:34Hôtel-Arena.
27:35La billetterie,
27:36la semaine dernière,
27:37certains ont eu la chance
27:38d'avoir des billets
27:39et certains ont eu
27:40la chance
27:41d'avoir des coups.
27:42C'est-à-dire
27:43qu'il y a eu
27:44un petit peu
27:45de soucis
27:46à ce niveau-là.
27:47C'est-à-dire
27:48qu'il y a eu
27:49un petit peu
27:50de soucis
27:51d'avoir des billets
27:52et d'autres se sont posé
27:53la question
27:54de savoir
27:55s'ils devaient
27:56acheter les billets
27:57ou s'ils même
27:58pouvaient acheter
27:59les billets
28:00puisque les prix
28:01proposés ont été
28:02incroyablement élevés
28:03pour certains.
28:04La question
28:05qu'on va se poser
28:06c'est
28:07est-ce que
28:08la NBA
28:09est adaptée
28:10au marché français ?
28:11Est-ce que
28:12les prix proposés
28:13peuvent être justement
28:14intéressés
28:15les fans français
28:16en tout cas
28:17se permettre
28:18de se rendre
28:19compte
28:20quelques petits
28:21soucis légers ?
28:22Quel est la structure
28:23des recettes
28:24de la NBA ?
28:25On ne sait pas réellement
28:26comment ce grand
28:27bardum fonctionne.
28:28On sait qu'il y a
28:29le droit de télé.
28:30On sait qu'il y a
28:31le ticketing.
28:32On sait qu'il y a
28:33du merchandising aussi.
28:34On va poser
28:35la question
28:36à Antoine.
28:37Si tu peux nous aider
28:38à restructurer.
28:39Je vois ta tête
28:40je vais peut-être
28:41aller du côté de Melvin
28:42il va être
28:43un peu plus au fait
28:44des chiffres.
28:45Donc, Melvin
28:46tu peux nous expliquer
28:47Là, on ira justement sur la dynamique française de l'NBA.
28:52Merci Antoine pour me passer la balle avec une seconde sur les 24.
28:58Non, mais les structures de revenus de l'NBA,
29:02comme tu l'as dit, il y a plusieurs voies.
29:04Le premier et le plus gros, c'est le contrat télé
29:08qui représente plus de 2 milliards à l'année.
29:11Le contrat actuel qui arrive à échéance en 2025,
29:16qui couvrait sur 9 ans et qui était de 24 milliards de dollars.
29:22Alors là, l'objectif du nouveau contrat,
29:25c'est de le doubler, voire de le tripler.
29:27Donc, on parle de 50 ou 75 milliards sur 9 ans pour la prochaine saison.
29:32C'est déjà un peu en négociation, on va voir ce qui va se passer.
29:35Et après, Lucien, si tu veux revenir sur l'autre carton,
29:39on a le merchandising, c'est pareil, plus ou moins 1 milliard.
29:42Donc, on a tout ce qui est deal sur les maillots,
29:45les ventes des maillots, etc.
29:47On a les tickets qui, eux aussi,
29:49représentent plus de 1,5 milliard de dollars sur la saison.
29:53Et enfin, on a tout ce qui est sponsorship avec le plus gros,
29:57qui est avec Tencent, le géant chinois,
30:00qui lui aussi va au-dessus du milliard 5.
30:03Donc, tout ça représente, j'ai envie de dire,
30:05les plus grosses sources de revenus pour l'NBA.
30:10On a un agent NBA qui est plutôt dans la partie business de ce sport,
30:15qui peut-être peut nous expliquer aussi la structure,
30:18justement, des recettes de cette ligue.
30:20En fait, il y a un point aussi qui est intéressant à prendre,
30:23les chiffres sont tout à fait corrects,
30:24c'est quel est le revenu que peut faire
30:29un propriétaire de franchise NBA sur un match ?
30:31Donc, en gros, selon les marchés,
30:35en ticketing, c'est entre 1,2 et 2 millions par match.
30:39Sur tout ce qui est prestations annexes,
30:42on est entre 500 000 et 750 000 par match.
30:45Et sur les gros marchés, type New York ou Golden State,
30:49en ticketing, ça peut monter à 3-4 millions.
30:51Donc, voilà, pour vous donner un exemple,
30:53et ça peut expliquer un petit peu les tarifs qui vont être présentés.
30:58Merci pour la passe D, on y va, on arrive sur le marché français.
31:02On a des clubs, bien sûr, en baie de clic,
31:04qui proposent aussi un spectacle intéressant,
31:07mais à des prix peut-être un peu plus abordables.
31:10On sait aussi, pour faire d'autres parallèles,
31:12qu'on n'est pas loin du Paris Saint-Germain,
31:15et avec des stars aussi qui proposent aussi
31:17des tickets d'entrée assez élevés,
31:18mais pas au prix qu'on va vous proposer là,
31:21en tout cas qu'on va vous présenter là.
31:23Alors voilà, la fourchette va de 80 à 875 euros.
31:3080 euros pour les catégories les plus élevées,
31:33donc vous allez être tout en haut de l'accord Hôtel Arena.
31:36– Dans le saignement de Nile.
31:37– Exactement, et pour être proche du terrain,
31:39sans être courtside, ça va être un billet de 875 euros à dépenser.
31:46Déjà, première question pour Mélissa,
31:49est-ce que le public français, le public parisien peut-être,
31:52ou même français, quand je dis parisien,
31:54c'est plutôt francilien, allons sur la couronne aussi,
31:57est capable de se payer un spectacle de cette envergure-là ?
32:02– Alors, je vais répondre de façon…
32:05S'ils l'ont proposé, ce qu'ils ont analysé,
32:07ils considèrent aujourd'hui que c'est possible de le faire.
32:10On achète des téléphones aujourd'hui à plus de 1000 euros,
32:13donc ce que j'ai envie de dire, c'est qu'il faut se rappeler
32:16que ce n'est pas la première fois que la NBA fait un match en France,
32:19ça a été la dernière fois avec les Charlottes et les Milwaukee,
32:23donc je pense qu'ils ont fait par exemple, entre guillemets,
32:25ils ont dû voir le potentiel, ils ont dû voir ce qu'ils ont dû,
32:28entre guillemets, avoir comme recette.
32:29– Je te coupe, tu parles de 2020, le match Hornets-Bucks.
32:33– Hornets-Bucks, oui.
32:34– Place, 65 euros, la plus basse, là on est à 80 cette année,
32:39et 650, la plus élevée, on est à 875 cette année.
32:43– Et donc à mon avis, c'est ce que je dis,
32:44s'ils l'ont fait et que ça a marché, pourquoi pas hausser ?
32:47Donc je serais, entre guillemets, business man, business woman,
32:51excusez-moi, j'aurais tenté le coup, puisque si ça a marché une fois,
32:54si à 600 euros on achète une place, on l'achètera à 800 euros,
32:57c'est ça la mentalité qu'il faut toujours avoir,
32:59et s'ils le proposent aujourd'hui, c'est qu'ils ont analysé,
33:01ils pensent que ça sera faisable, et vous allez voir que ça va être rempli.
33:04– Après, je voudrais ajouter une chose,
33:06il ne faut pas penser uniquement aux couronnes fanciliennes et France,
33:09c'est pour l'Europe ce match, moi j'y allais régulièrement à Londres,
33:13t'avais des gens qui venaient de toute l'Europe, c'est unique,
33:16un match qui va se jouer en Europe à une heure européenne,
33:19les gens sont prêts à payer pour ce que t'as appelé,
33:21et très justement, à ce spectacle sportif.
33:23– Parce que les gens ne veulent pas penser…
33:25– Et quand on connaît les tarifs des places en NBA aux États-Unis,
33:28dans certaines salles, on a quelqu'un qui est à San Francisco,
33:32il doit connaître les tarifs, franchement on est dans les prix du marché.
33:37– Melvin, le marché californien, tu maîtrises bien Golden State,
33:41San Francisco, on sait que pour avoir une place là-bas,
33:44il faut avoir le porte-monnaie plein, ou alors être patient,
33:48qu'est-ce que tu peux nous en dire toi,
33:49est-ce que tu es choqué par ce type de prix,
33:51ou est-ce que finalement, le spectacle en vaut entre guillemets la chandelle ?
33:57– Non, je ne suis pas du tout surpris,
33:59alors comme Yann le disait à Golden State,
34:02avec les Lakers, je crois que c'est les billets les plus chers,
34:06je crois qu'on est à 150 prix moyens à Golden State,
34:09donc je peux vous dire que je suis très content d'avoir les accréditations presse.
34:12– Tu m'étonnes !
34:15– Non, mais je ne suis pas du tout surpris,
34:17on voit le prix moyen d'un ticket en NBA, c'est à peu près 80 dollars,
34:22et comme le disait Yann, là, on ne peut pas comparer ce match-là
34:25à un match de Ben Clickely, ou même à un match du PSG,
34:28parce que les plus PSG, ils ont quoi, ils ont 30 matchs à domicile par saison,
34:32là, c'est vraiment, c'est un match de gala, c'est un match qui est pour l'Europe,
34:36donc ils savent très bien que, pour moi,
34:38je le comparerais plus à un All-Star Game ou à un événement
34:43qu'à un simple match de saison régulière.
34:46– Antoine, New York, Barclays Center aussi du côté de Brooklyn,
34:49deux salles et deux publics différents, mais un gros marché,
34:54est-ce que les prix, toi, parisiens, te choquent,
34:56ou est-ce que finalement, c'est justifié par rapport à la caravane NBA ?
35:01– Non, ça ne me choque pas, après,
35:03ce n'est pas la NBA qui fixe les prix dans leur salle,
35:06c'est chaque franchise, donc là, c'est différent,
35:08puisqu'on est sur un match estampillé NBA,
35:11pas juste la franchise qui a sa salle et qui contrôle,
35:14mais effectivement, à mon avis, il y a une grande variété de prix
35:17entre si tu vas à Memphis ou à Golden State,
35:20nous-mêmes ici à New York,
35:21entre si tu vas prendre un match au Madison Square Garden,
35:23et souvent d'ailleurs, le même adversaire va jouer deux ou trois soirs plus tard
35:26au Barclays Center, ça ne va pas être le même prix,
35:28donc, voilà, les échelles de prix changent, etc.
35:33Le seul truc que je dirais, c'est que quand même,
35:35les revenus, la culture de la consommation
35:37n'est quand même pas la même aux États-Unis,
35:39donc on ne peut pas non plus comparer exactement les prix de la même manière,
35:42aux États-Unis, les revenus sont plus élevés,
35:44les gens commencent à faire plus de dettes,
35:46à mettre ça sur une carte de crédit qu'ils vont payer sur deux ou trois ans,
35:49c'est un petit peu différent quand même,
35:51mais sinon, les prix ne me paraissent pas excessivement choquants,
35:55sauf quand on regarde ce qui se pratique sur d'autres productions.
35:59David Angelo ?
36:00Pour moi, il y a deux éléments importants.
36:03La NBA, c'est une machine de guerre
36:04où tout est réfléchi et tout est bien pensé,
36:06donc avant de faire quelque chose, il y a une étude de marché, numéro un.
36:09Numéro deux, il y a aussi cette loi ancestrale de l'offre et de la demande.
36:14Donc, qui dit offre, dit demande, qui dit demande, dit offre,
36:17et pour un match NBA à Paris où tu as, on va dire,
36:20une accessibilité de toute l'Europe qui, en plus, peut faire d'une pierre deux coups,
36:24on va aller visiter Paris, il y a 30 000 trucs touristiques à faire,
36:27et en plus, on va faire cerise sur le gâteau la NBA,
36:29je vais payer mon petit 400 euros, 500 euros,
36:31prendre ma chambre d'hôtel, emmener ma femme, mes enfants,
36:34peu importe, si c'est le voyage qu'on fait cette année aux alentours de Noël,
36:38ce sera comme ça.
36:39Offre et demande, de toute manière, comme l'a dit Mélissa,
36:41et je suis entièrement d'accord avec elle, ce sera rempli.
36:43Et pour le mot de la fin, justement, pour Mélissa ?
36:45Eh bien, c'est ce que j'allais dire un peu pour conclure,
36:47c'est que l'Amérique te vend un rêve, avant tout de te vendre, entre guillemets,
36:51le match en soi, parce qu'on sait tous que ce ne sont pas les matchs,
36:54entre guillemets, début de saison, qui sont les meilleurs et qu'on a envie de voir,
36:57mais c'est, on te vend un rêve.
36:59Les gens vont venir pour voir du voisin, les gens vont venir voir quelqu'un,
37:02donc ils paieront, ils ne peuvent pas aller se payer un billet d'avion plus un ticket,
37:06mais aujourd'hui, ils peuvent le faire parce que c'est en Europe,
37:08ce n'est pas les mêmes prix en termes de déplacement,
37:11donc on va le mettre, peut-être, ce prix-là, pour entrer dans la salle
37:14et pour voir son joueur dont on a toujours rêvé de voir,
37:16on peut le voir en vrai, on peut limite effronter de le toucher,
37:19donc je mettrai ces petits 800 euros pour peut-être,
37:21s'il tombe à côté de moi, à toucher,
37:23mais je veux dire, les gens, c'est ça qu'ils vont acheter, ils achètent un rêve.
37:26Tu parlais de rêve, il y a eu pas mal de critiques,
37:30un peu sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter,
37:32on a sélectionné quelques-uns, là, que vous voyez à l'antenne.
37:35Moi, je vais vous en lire un, quand même.
37:36« Je suis dégoûté, je me suis inscrit en juin pour les pré-ventes.
37:39Vérifiez pourquoi.
37:41En fait, c'est pour qui vos places ? »
37:43Donc, est-ce que ce n'est pas pour des influenceurs
37:45ou des personnes un petit peu hors basket ?
37:47« Arrêtez de faire révéler le petit peuple. Merci. »
37:51Voilà.
37:52Les gens le prennent mal, le prix, et justement,
37:54le fait que ce ne soit pas réservé pour eux.
37:56– Il y a une légitimité dans ça.
37:57Après, peut-être, est-ce qu'il faut avoir un certain nombre de places ?
38:02De toute manière, Bercy, c'est que 15 000 places.
38:05Ou 18 000, je ne sais plus, c'est 15 000, je crois.
38:07– Je ne sais plus le nouveau accord de l'arène.
38:09– Donc, Bercy, c'est, quoi qu'il arrive, plus petit qu'une salle NBA.
38:12Donc, si tu regardes, rien que le bassin parisien…
38:13– Il y aura des malheureux.
38:14– Voilà, il y aura des malheureux.
38:15Si tu arrives à remplir Roland-Garros pour un match Paris-Monaco,
38:20tu vas avoir deux franchises NBA qui se déplacent à Paris,
38:22tu peux en remplir 10 des Roland-Garros.
38:24Donc, l'accord à l'arène, il n'y a pas la place pour tout le monde,
38:27donc malheureusement, le petit peuple, quoi qu'il arrive,
38:28il y aura des gens qui…
38:29Rien qu'au Caisse 54, les gens, ils se plaignaient
38:31qu'ils n'avaient pas accès au show,
38:33ils attendaient pendant deux jours dehors, sous le cagnard,
38:35parce qu'il n'y avait pas assez d'accès avec 5 000 places.
38:37Il y aura toujours des gens déçus et malheureusement, c'est la loi un peu.
38:40– Tu reviens sur l'offre et la demande.
38:41– Bien sûr.
38:42– La demande est beaucoup plus forte que l'offre,
38:43donc ils peuvent installer les tarifs qu'ils veulent.
38:46– Allez, on conclut là-dessus, une petite question pour Andy Lau,
38:48tu vas acheter ta place ?
38:50– Non.
38:51– Ok, voilà.
38:53– J'ai le Ligue Pass, donc il n'y a pas de souci.
38:55– On a fait 10 minutes pour rien.
38:57Bon, voilà, l'événement le 19 janvier,
38:59on aura peut-être aussi le temps de leur parler,
39:01pour faire monter un petit peu la sauce,
39:02ce sera du côté de Paris, l'Accord Hotel Arena,
39:06je vais y arriver, dans quelques semaines.
39:09Patientez encore un petit peu, fans de NBA,
39:11nous on va discuter jeu, en tout cas on va essayer de se rapprocher
39:13de l'NBA du côté de LeBron James et les Lakers.
39:17C'est parti.
39:18– Est-ce qu'on va parler jeu ou est-ce qu'on va parler infirmerie ?
39:27Je ne sais pas, ça fait un peu de mal quand on parle de la star,
39:31de la légende même, de la super star, M. Angelo.
39:34LeBron James, 38 ans bientôt, 20ème saison NBA,
39:37on ne va pas vous le représenter, il y a 4 titres NBA,
39:40la légende des Lakers passée par le NBA.
39:41– Plus de finales perdues que de gagnées.
39:43– Peut-être, mais c'est un autre débat.
39:45LeBron James est de plus en plus blessé,
39:48on sait que le bilan comptable des Lakers n'est pas très bon
39:51et LeBron, le palmarès qui s'affiche,
39:54LeBron commence un petit peu à être sur la tangente, on va dire.
39:59Question simple, je vais y arriver, question simple à un autre agent NBA,
40:04est-il normal de voir LeBron peut-être un petit peu en difficulté
40:08sur le plan physique, l'est-il réellement
40:09et surtout faut-il s'inquiéter pour sa saison, tout simplement ?
40:14– Il est tout à fait normal qu'il décline sur le plan physique,
40:17c'est juste humain, si on prend l'exemple de Michael Jordan
40:21qui jouait au même âge, il a adapté son jeu,
40:24ce n'était plus le Michael Jordan des Chicago Bulls,
40:27il a adapté son jeu pour être intéressant.
40:30Le problème de LeBron peut-être, c'est qu'il n'adapte pas son jeu,
40:33il veut toujours jouer comme le LeBron des premières années,
40:36de Cleveland, de Miami, aujourd'hui physiquement,
40:39même s'il est super bien entretenu, ce n'est plus le même,
40:41il est question d'adapter son jeu et si on veut extrapoler un peu le débat,
40:45est-ce qu'il est encore intéressant pour lui d'avoir toute la charge du jeu ?
40:48Est-ce qu'il ne serait pas plus intéressant pour lui et les Lakers
40:50de laisser Westbrook avoir la charge du jeu ?
40:52– Il est capable de déléguer et laisser les autres
40:54prendre plus de responsabilités ?
40:55– Il faut peut-être savoir se réinventer,
40:57mais je ne pense pas qu'il soit cramé,
41:01je trouve qu'on en fait peut-être un petit peu trop là-dessus,
41:04mais il est clair qu'à son âge physiquement, bien sûr qu'il va décliner.
41:07– Il ne l'a fait qu'avec Dwyane et Kyrie.
41:09– Melvin, Californie, LeBron, tu l'as vu,
41:12c'est un match d'ouverture où les Warriors ont accueilli les Lakers,
41:18quelle impression t'a fait LeBron sur ce que tu vois aujourd'hui ?
41:22Est-ce qu'il ne faut pas qu'il s'économise ou, comme le disait Yann,
41:24qu'il adapte peut-être un petit peu son approche du jeu ?
41:28– Alors moi, je n'ai absolument aucune inquiétude par rapport à LeBron,
41:31comme le disait Yann, c'est normal, il a 38 ans,
41:34il va forcément commencer à décliner,
41:35mais je pense que si vous prenez tous les joueurs
41:37qui ont eu 38 ans dans l'histoire de la NBA,
41:40je pense qu'il est largement au-dessus.
41:42Il faut savoir que LeBron, c'est quelqu'un qui dépense
41:441 à 2 millions par an juste sur son corps, sur sa santé,
41:48pour être prêt à jouer ses matchs.
41:50Après, je rejoins ce que dit Yann sur le besoin d'évoluer,
41:56et je pense qu'on est peut-être…
41:57Alors, je ne sais pas si on est en train de le voir,
41:58mais cette saison, il prend beaucoup plus de tirs à trois points,
42:02beaucoup plus de tirs à mi-distance, il va peut-être un peu moins au cercle.
42:05Après, je ne sais pas si c'est une réinvention
42:08ou si c'est LeBron qui est dégoûté par l'effectif qu'il y a autour de lui
42:10et qui essaie d'envoyer des messages au front office,
42:13et je pense que ça peut être aussi le cas
42:15avec le temps qu'il va prendre pour soigner sa blessure actuelle.
42:20Antoine, LeBron James,
42:22faut-il qu'il s'adapte à son âge et à son physique du moment ?
42:28Déjà, on ne s'inquiète pas tant que ça pour lui, quand même, ça va.
42:31Oui, c'est normal qu'il doit adapter son jeu,
42:35on l'a dit, le physique change, etc.
42:38Là où je ne m'inquiète plus,
42:39c'est plutôt qu'il avait cette ambition de dépasser Jordan
42:42et à mon avis, vu l'image qu'il laisse là sur les saisons Lakers
42:46hors celles de la bulle, on n'y est pas du tout.
42:49Donc, il y aura les statistiques, il y aura plein de trucs,
42:51il va déplacer Karim, etc.
42:54Mais pour l'instant, ça ne laisse pas une très grosse impression.
42:57Maintenant, il n'est pas fini,
42:59donc il peut encore nous laisser une dernière très bonne impression
43:02sur une, deux saisons encore derrière.
43:05Mélissa, quels sont les derniers objectifs de LeBron James ?
43:09Il est quand même en fin de carrière, 20 saisons NBA,
43:11ce n'est pas donné à tout le monde.
43:12Est-ce que c'est dépasser Karim Abou Diabar
43:15au ranking du meilleur scoreur all-time NBA
43:18ou est-ce que c'est peut-être, je ne sais pas, il l'a déclaré,
43:21attendre que son fils Broly James soit drafté et qu'il puisse jouer avec lui ?
43:25Je pense que pour LeBron, il y a deux choses.
43:27Il y a gagner, parce que je pense que c'est ce qui fait encore rester
43:31et le motiver à travailler comme il le fait,
43:33à investir comme il le fait dans son corps, c'est gagner des matchs.
43:35Et gagner un championnat, parce qu'il est encore à la recherche
43:37de cette dernière bague qu'il veut.
43:39Et ensuite, à côté de ça, il y a Broly, bien sûr.
43:40Il l'attend, je pense que c'est un rêve et je pense qu'il va le faire,
43:43il va l'accomplir, il va tenir en tout cas
43:44jusqu'à ce que son fils puisse jouer en NBA et jouer ensemble.
43:47Je pense que ça ferait rêver peut-être tout le monde.
43:50Moi, je pense qu'avant tout ça, il ne faut pas s'inquiéter
43:52parce que la saison ne fait que de commencer,
43:54des blessures, il y en aura.
43:55Alors que ce soit qu'il s'est blessé
43:56et que ça n'a rien à voir avec son âge,
43:57même si en tout cas pour moi, c'est un très gros facteur aujourd'hui,
44:06Moi, je pense que ça ne mérite que du respect.
44:08C'est du respect qu'on devrait avoir et puis, entre guillemets,
44:11apprécier qu'il puisse encore être avec nous,
44:13se soigner, le laisser revenir et faire ce qu'il a à faire.
44:16Mais je pense qu'il va revenir, il va revenir et il va...
44:19Angelo, ton avis sur la fin de carrière,
44:22comment il doit gérer, est-ce qu'il doit s'adapter ?
44:23Est-ce qu'il faut attendre son fils ?
44:25Est-ce qu'il a encore mesure d'être champion NBA ?
44:28Ton avis.
44:30Étant un nouveau papa moi-même
44:33et sachant ce que je ressens au quotidien au contact de mon enfant,
44:37et j'attends mon bébé, c'est tout.
44:40Je veux dire, il n'y a même pas de...
44:42Il n'y a pas de titre, il n'y a pas de titre.
44:43Alors si, bien sûr, bien sûr.
44:45En l'état actuel, les Lakers ne sont pas construits pour le titre.
44:48Mais Antoine, je sais que tu partages mon ressenti.
44:52Si tu as l'opportunité d'avoir ton fils à tes côtés,
44:55de vivre cette expérience-là, je peux te dire que tu...
44:58Incroyable.
44:59Tu le feras, mais d'une manière ou d'une autre.
45:01C'est ce qui va t'aider à tenir, comme on dit.
45:03Oui, donc je pense que c'est le réel objectif à l'heure actuelle.
45:07Je pense que ça ne l'était pas il y a deux ans.
45:09Mais qu'ils se résignent tout simplement à la situation sportive.
45:12Il n'y a pas de miracle qui va être opérable.
45:14Les Pacers ne vont pas lâcher Buddy Hill gratuitement.
45:18Et donc derrière, la refonte de l'équipe qui leur permettrait...
45:21Sachant qu'ils restent compétitifs.
45:22Les Lakers seront compétitifs, mais pas armés pour un titre.
45:25Et donc c'est Brownie, quoi.
45:26Et tu n'arriveras pas non plus à faire atterrir des gros franchises.
45:30Parce que tout le monde n'a pas forcément pu jouer avec le bande.
45:32Oui, il y a le Salary Cup aussi.
45:34Salary Cup, effectivement.
45:36Ce sera intéressant de voir qui va signer Brownie.
45:39Et voir débarquer les bandes dans la foule.
45:41Avant ça, je tiens à mettre un petit bimol.
45:43Il faudrait déjà voir si Brownie arrive en NBA.
45:45Oui, mais si.
45:47Mais rien que pour l'histoire, l'NBA est capable de le faire.
45:49On aura l'occasion de en reparler.
45:52Je voudrais qu'on discute avec notre invité qu'on a eu du mal à avoir.
45:55Il est là.
45:57Yann Balikouzou, agent NBA.
45:59On en discute tout de suite dans l'ITV Décalé.
46:09Ils continuent de discuter.
46:10Encore et encore, ils sont dissipés.
46:12Mais ils aiment ça.
46:13On va discuter avec Yann.
46:15Yann, le métier d'agent peut être connu dans le monde du foot en France.
46:20Peut-être un peu moins sur la sphère un petit peu basket.
46:23Je voudrais que tu nous expliques un petit peu en quoi ça consiste.
46:26Est-ce qu'il y a des journées type ou pas ?
46:28Mais surtout, comment tu adaptes ce métier de conseil
46:33à l'environnement NBA et notamment à Kylian Hayes
46:36qui joue du côté des pistons de Détroit ?
46:39Ta question est marrante pour moi
46:41parce qu'on me demande souvent s'il y a une journée type.
46:43Il n'y a pas de journée type.
46:44La journée type, elle dépend du mail que tu as reçu au petit matin,
46:47de l'appel que tu as reçu, du message que tu as reçu.
46:49Donc, il peut y avoir des périodes type,
46:52mais une journée type, pas vraiment.
46:54Si tu veux qu'on prenne un peu en fil rouge le cas de Kylian,
46:58l'idée à la base dans mon travail de conseil,
47:01c'est déjà de définir un plan de carrière.
47:03Notamment pour lui, c'était le chemin vers la NBA.
47:06J'ai un peu évoqué tout à l'heure le fait d'être sûr
47:08qu'il ait une équipe où il ait des responsabilités l'année avant la draft.
47:11Ensuite, quand tu te rapproches de la draft,
47:13il y a tout le travail, comment je vais appeler ça ?
47:16Le lobbying auprès des franchises NBA.
47:19Il y a aussi un petit travail de poker menteur
47:21parce qu'en réalité, au moment de la draft,
47:23tu ne gères pas grand-chose.
47:25Tout ce que tu peux gérer,
47:26c'est les différents intérêts qu'il peut y avoir des équipes sur le joueur.
47:32Peut-être donner moins d'informations aux équipes
47:33où tu n'as pas trop envie qu'ils atterrissent,
47:36en donner plus à celles où tu as envie qu'ils atterrissent,
47:38mais tu n'es jamais à l'abri, en fait.
47:40Et anticiper ce que va être la suite,
47:42c'est-à-dire mettre en place une équipe autour de lui.
47:45Parce que nous, chez ISI, on est ce qu'on appelle une agence à 360.
47:49C'est-à-dire qu'on a un département qui gère le marketing,
47:52le PR, social media, tout ça.
47:56J'ai également mon associé ici en France, Théo Kossingou.
47:59Et également, on a une structure, ce qu'on appelle une sister company,
48:02ici à Paris, qui gère tout l'aspect marketing
48:05pour nos joueurs français et francophones.
48:08Notamment du fait que je sois dans la société
48:10et qu'on est des joueurs qui ont des sujets ici sur le sponsoring.
48:14Et également, pour Kylian uniquement,
48:16il y a tout l'aspect financial advisor, business manager,
48:20avocat et autres, vraiment, pour qu'il ait à penser qu'au basket.
48:23Et moi, je me place...
48:25Si tu veux faire un organigramme, t'as le joueur qui est CEO
48:28et t'as l'agent qui est juste en-dessus, qui est un peu son...
48:31– Prends la décision.
48:32– C'est le joueur qui embauche l'agent, il ne faut pas oublier une chose.
48:34Moi, je le conseille, je suis un peu...
48:35Si tu regardes des films d'anciens mafieux, je suis un peu le consiglier, tu vois.
48:39Et voilà, qui conseille...
48:43– C'est le COO, toi t'as le COO, le chief operating officer.
48:48– Bon, Melvin a une question pour toi, justement,
48:50sur ta fonction et ta relation peut-être avec Kylian.
48:52– OK.
48:54– Ouais, moi, c'est vrai qu'on entend souvent parler,
48:56enfin, on sait souvent que les agents négocient les contrats, etc.
48:59Mais quel est ton rôle pendant la saison auprès de tes joueurs,
49:02auprès de Kylian, par exemple,
49:03quand tu vois que Détroit a drafté Kate Cunningham,
49:06qu'ils draftent Jayden Ivey deux années de suite ?
49:10Quelles sont les discussions que t'as avec le joueur,
49:13mais peut-être aussi avec la franchise
49:14pour savoir quel est peut-être le plan à long terme qu'ils ont pour ton joueur ?
49:19– Très bonne question.
49:20Donc, déjà, tu sais que la partie négociation pour un agent NBA,
49:24elle est infime, en vrai.
49:26Déjà, à la draft, il n'y a rien à négocier,
49:28c'est des contrats qui sont conventionnés.
49:30Et la partie négociation par rapport à tout ce qu'on fait pendant la saison,
49:35elle tient sur une période très courte.
49:37Concernant, par exemple, le cas de Kylian avec les drafts de Kate et de Jayden,
49:43il faut savoir que j'ai une très bonne relation avec le front office,
49:47notamment avec le GM Troy Weaver,
49:50qui est vraiment celui qui a voulu drafter Kylian et qui croit beaucoup en lui.
49:55Maintenant, quand ils draftent Kate, quand ils draftent Jayden Ivey,
49:59leur stratégie, c'est drafter the best available.
50:02Il se trouve que c'est des gardes.
50:04Maintenant, leur idée, c'est aussi de se dire au coach,
50:09on te donne une équipe, on drafe ces joueurs-là,
50:11à toi de make it work.
50:13En fait, c'est ça.
50:14À lui de trouver du temps pour Kylian, pour Kate,
50:17et surtout, moi, ce qui a pu me déranger, c'est le rôle.
50:20Kylian, s'il n'a pas la balle dans les mains, ce n'est pas lui.
50:23Et quand, en début de saison dernière,
50:25Kylian joue sur les dix premiers matchs en meneur avec Kate à côté,
50:29mais Kylian n'a pas été bon sur les dix premiers matchs, ce qui est réel,
50:32et que du jour au lendemain, Kate s'y vient et dit,
50:34OK, Kate sera on the ball et Kylian sera off the ball,
50:38là, on a un problème,
50:39parce que tu as Kylian qui se retrouve dans les corners,
50:41à prendre du spot-up, chose qu'il n'a jamais fait,
50:44et ce n'est pas ses qualités.
50:45Donc là, mon travail, ça a été d'en discuter avec le GM,
50:48et clairement, on a demandé à ce que Kylian soit dans le second unit
50:52pour pouvoir jouer à son poste.
50:53Ça n'a pas été accepté tout de suite.
50:55On a dû en discuter longtemps.
50:57Je crois que ça a été accepté en janvier ou en février,
51:00et bizarrement, à ce moment-là, il a bien joué.
51:02Tout simplement parce qu'il a joué à son poste, en fait.
51:05Donc voilà les genres de discussions qu'on peut avoir.
51:07Et quand il drape Jadon Ivey, je vais vous donner un petit scoop.
51:10Le soir de la draft, il drape Jadon Ivey,
51:12il y a eu des trades, il y a Kemba qui arrive dans les trades.
51:15J'ai reçu un texto de Kylian qui me dit, qu'est-ce qui se passe ?
51:19Et je crois qu'il était à Paris, en plus.
51:21Je crois qu'il était à Paris pendant la draft.
51:22Et le lendemain, j'ai eu les Pistons au téléphone.
51:24C'est eux qui m'ont appelé, avant même que je les appelle,
51:27et ils m'ont dit, ça ne concerne rien, Kylian.
51:30Son poste ne changera pas, son temps de jeu ne changera pas.
51:35Voilà, pour lui, ce n'est pas lui qui a à s'inquiéter dans l'effectif.
51:38Les coulisses de la NBA racontées par un agent NBA.
51:42C'est plutôt intéressant d'entendre tout ça,
51:45et surtout les petites anecdotes.
51:46Le téléphone doit souvent sonner, d'ailleurs.
51:48On va remercier...
51:50Antoine, il avait une petite question intéressante.
51:51Malheureusement, on n'a plus le temps, Antoine.
51:53Ce sera en rentaine.
51:54Ce sera en rentaine pour Yann Balikouzou,
51:57qu'on va remercier.
51:58Merci d'être venu.
51:59Merci à vous, merci à vous.
52:00J'aime bien l'émission.
52:01J'espère que tu as passé un bon moment.
52:02Oui, super.
52:03C'est une personne que je connais et que j'apprécie.
52:05C'est cool.
52:06Tu reviens quand tu veux.
52:07Les joueurs que t'as, s'ils veulent venir, on les prend, bien sûr.
52:10On va travailler là-dessus.
52:11Avec plaisir.
52:12Merci, Angelo.
52:13J'ai un styliste qui s'appelle Sylvain Fian.
52:17Je lui donnerai son contact.
52:20Merci, Mélissa.
52:21Merci à vous.
52:22On se retrouve très vite.
52:23Tu connais maintenant.
52:24Les Américains, merci beaucoup.
52:26Merci d'être là.
52:27Fidèle au poste.
52:28On va remercier toute la communauté Hype
52:29et les techniciens en régie qui ont travaillé dur
52:31pour vous proposer cette émission.
52:33Le jeu concours, on le rappelle, ça se passe sur Twitter.
52:35L'étoffe des héros.
52:36La draft d'Alexis Aginsa, vous nous répondez.
52:39On vous donnera le vainqueur la semaine prochaine
52:42dans notre prochaine émission.
52:44Écoutez, c'est terminé.
52:45Non, il y a le replay.
52:46Le replay est disponible sur YouTube.
52:48YouTube de Hype et sur le site de Sport en France.
52:51Je vais y arriver.
52:52L'application aussi à télécharger.
52:54Vous avez tous les contenus.
52:55Ensuite, vous pouvez même échanger avec nous.
52:57On va se retrouver la semaine prochaine
52:58pour parler de Hype NBA.
52:59À bientôt.
53:00Ciao.
53:03Sous-titrage ST' 501