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Transcription
00:00Originaire de la Guinée Conakry, Mohamed Sherif Sylla s'est retrouvé à Dakar, il tant l'aimait.
00:06Après une grande déception dans son pays d'origine, membre d'une association de handicapés
00:11qui bénéficiait d'une aide internationale,
00:13Mohamed Sherif a fait sa valise direction le pays de la Teranga,
00:17car selon lui, les autorités de la Guinée Conakry ont décidé de paralyser leur mouvement.
00:22Le bâtiment, qui servait de regroupement et de distribution de dons,
00:26est confisqué par les autorités.
00:29Cultivateur de profession, Mohamed Sylla a fait donc sa valise pour le Sénégal, à Dakar.
00:33Il a essayé de vendre des mouchoirs et autres articles au niveau de faux rouges.
00:37La générosité des Sénégalais face à ce handicapé physique qui faisait ce commerce
00:42finit par le pousser à quitter le métier.
00:44Actuellement, Mohamed Sylla passe sa journée sur la route pour nourrir sa femme et son enfant.
00:49Il nous raconte son histoire.
00:51Bon, là-bas, c'est un peu appréciable quand même,
00:58parce que lorsque j'étais en Guinée, dans mon pays natal,
01:05je travaillais dans l'Aghefris.
01:08L'Aghefris est une association des personnes handicapées.
01:12Mais malgré notre situation, parce que le gouvernement ne peut pas connaître tout,
01:18est-ce que vous voyez ?
01:20Donc, nous travaillons dans un centre, à peu près plus de 150 à 200 personnes,
01:30pour les personnes handicapées.
01:32Est-ce que vous avez vu ?
01:34Maintenant, il y avait un commerçant qui est venu accepter notre centre,
01:39mais par la complicité de certaines autorités.
01:49Est-ce que vous avez vu ?
01:51Donc, on a fait le démarche au ministère.
01:57On était partis au ministère de l'Action sociale, plusieurs fois.
02:02Mais, comment on peut dire ça ?
02:07Nous n'avons pas eu l'accès.
02:11Donc, le gouvernement n'a pas répondu.
02:15C'est la raison pour laquelle nous sommes dispersés.
02:21Si je comprends bien, cette salle vous servait de moyen de vous retrouver
02:26et de discuter sur votre condition de vie.
02:28Est-ce qu'en ce moment-là aussi, il y avait l'aide venant de la part des autorités de la Guinée qu'on a créée ?
02:34Bien sûr, il y avait l'aide.
02:37Parce qu'à chaque année, le ministère de l'Action sociale vient et visite là-bas.
02:44Après, maintenant, s'il y a un déplacement, c'est-à-dire des ministres guinéens,
02:50ils vont nous financer.
02:52Et en même temps, je ne sais pas si c'est en 2018, 2019,
03:01il y avait un représentant allemand qui était venu et nous a renouvelé notre centre.
03:12Avant que les commerçants soient immodés notre centre.
03:18Bon, c'était la raison de Kindiya, la raison administrative de Kindiya.
03:23Plus précisément, Abattoir, quartier Abattoir.
03:29Est-ce que vous avez des nouvelles de vos camarades ?
03:32Bien sûr.
03:34Certains sont là-bas, ils sont en Guinée.
03:39Parce que notre président s'appelle Fodé Bakars.
03:42Fodé Bakars, après le secrétaire, c'est Momo.
03:49Abdoulaye Momo, camarade.
03:53Bon, la salle-là, ce n'est pas nous qui avons accepté,
03:57mais c'était le gouvernement qui nous a donné.
04:00Le gouvernement, comment on appelle ça ?
04:04Notre deuxième président, le fait, Général Lansana Conté,
04:09c'est sa femme qui nous a offert la place là.
04:13Le gouvernement de Conté a repris la salle.
04:16Ou bien c'est le gouvernement de Doumbia ?
04:18Non, ce n'est pas le gouvernement de Doumbia qui a repris la salle,
04:22mais plutôt c'est les autorités de notre administration.
04:27C'est-à-dire les autres, comment on peut dire ?
04:32Le gouverneur, eux, le préfèrent.
04:35C'est eux qui sont à la complicité.
04:38Mais c'est le temps de M. Alpha Condé.
04:43Ils ont récupéré la salle.
04:46Bon, nous sommes dispersés, mais il y a un moment,
04:50après l'arrivée de M. Doumbia,
04:55il y avait une ministre de l'Action Sociale.
05:01Après ceci, ils se sont réunis,
05:04ils ont trouvé un lieu pour nous.
05:08Ils sont, comment on appelle ?
05:11C'est lié à un sentier, mais ce n'est pas fini d'abord.
05:17La raison qui m'a motivé de venir au Sénégal,
05:21c'est que lorsque nous avons été dispersés,
05:26je me suis retourné dans notre village sous préfecture de Bangouya.
05:32Après, j'ai travaillé là-bas dix ans,
05:37deux ans dans l'agriculture,
05:40moi avec ma femme.
05:42Est-ce que vous avez vu ?
05:44Mais j'ai trouvé que vraiment, dans l'agriculture,
05:47ça ne pouvait pas m'arranger,
05:49parce que j'ai utilisé les instruments archaïques.
05:54Il n'y a pas d'aide.
05:56Vous avez de l'expérience ?
05:58Oui, il n'y a pas d'aide.
06:00Donc, j'ai vu vraiment, au lieu de continuer sur ça,
06:04ça joue sur mon pied aussi,
06:07parce que la nuit, quand je travaille la nuit,
06:11mes pieds me font mal.
06:13Est-ce que vous avez vu ? Il y a la fatigue.
06:16Donc, je me suis dit que de toute façon,
06:19je vais sortir, je vais aller débrouiller ailleurs.
06:23Après, maintenant, je me suis quitté en Guinée,
06:27mais directement, je n'ai pas dit au Sénégal.
06:31Je voulais partir à Gambie.
06:34Après, nous sommes venus jusqu'à Manda.
06:38Est-ce que vous avez vu ?
06:40Il y a un locataire, lui, c'est mon oncle.
06:44Tu n'as pas assez d'argent.
06:46Au lieu d'aller à Gambie,
06:48mais tu as une famille à Sénégal ici,
06:51il faut te débrouiller ici.
06:53Il faut aller voir ta famille.
06:55Quand tu restes là-bas un mois, deux mois,
06:57tu regardes.
06:58Si ça ne va pas, après tu vas continuer.
07:00Raison pour laquelle je suis venu au Sénégal.
07:03Tu es venu ici avec ta femme
07:05ou bien tu as laissé la famille derrière toi ?
07:07Non, je suis avec ma femme.
07:10Je suis avec ma femme.
07:11Ma femme est ici, comment on appelle ça ?
07:13Bédéface.
07:14Poste courant.
07:15Bédéface, Poste courant.
07:16Et des enfants aussi ?
07:17Non, non, non.
07:18Mon enfant est en Guinée.
07:20Oui.
07:21Comment est-ce que vous vous débrouillez ici au Sénégal ?
07:24Bon, lorsque je suis venu au Sénégal,
07:27il y a un de mon oncles
07:30qui s'appelle monsieur Alpha Conti.
07:35Il est à Hariala.
07:37Après, il m'a aidé.
07:40Nous sommes venus ici, comment on appelle ?
07:43Il y a une route ici vers Cornice.
07:46C'est là-bas que j'ai vendu le moussoir.
07:49J'ai vendu le moussoir,
07:51mais je crois que ce que j'ai gagné là-bas,
07:54ce n'est pas rentable.
07:56Deux fois comme ça, si je viens,
07:58j'étends, il me dit, ah, moussoir, moussoir.
08:01Il y a des gens qui me donnent
08:03500, 100 francs, 1000 francs,
08:05deux fois même 2000 pour m'encourager.
08:10Quand je dis tenez, il dit non.
08:13C'est ça qui m'a encouragé de rester ici.
08:16Pour demander, c'est bon, mais c'est pas bon
08:19parce qu'il y a beaucoup de conséquences dans ça.
08:22Parce que, comment on appelle ?
08:25Les personnes ne sont pas les mêmes.
08:28Il y a d'autres.
08:30Quand tu le fais comme ça,
08:32ils peuvent te répondre.
08:34Quand tu dis salam aleykoum,
08:36ils peuvent te répondre.
08:38D'autres aussi, quand tu dis salam aleykoum,
08:40ils ne peuvent pas te répondre.
08:42Mais de toute façon,
08:44comme toi tu es venu pour chercher,
08:47tu ne peux pas prendre le gros cœur.
08:49Tu vas baisser ta guerre, ton cœur.
08:51Est-ce que vous avez comme ça ?
08:53C'est la raison pour laquelle nous sommes ici.
08:55Mais pour marcher, marcher, marcher, marcher,
08:57c'est pas bon pour nous les personnes handicapées.
09:00Ça joue sur nous.
09:02Ça c'est un.
09:04De deux,
09:06au niveau des circulations aussi,
09:08nous rencontrons beaucoup de difficultés.
09:11Parce que les cars,
09:13les cars qui te...
09:15Il y a des garages ?
09:17Non, dans les banlieues vertes en ville comme ça,
09:19des fois il y a des places,
09:21des fois il n'y a pas de places,
09:23mais plus souvent il n'y a pas de places.
09:25Parce que là où tu es logé,
09:27s'il n'y a pas de garage,
09:29tu es obligé d'arrêter.
09:31Mais quand même,
09:33il y a des bonnes volontés aussi dans les cars.
09:35Quand ils voient des personnes handicapées,
09:37ils peuvent dire,
09:39ah, mon frère, viens t'asseoir ici.
09:41Ils s'élèvent.
09:43Bon.
09:45Nous les étrangers,
09:47quand même,
09:49on ne peut pas dire tout va bien,
09:51mais alhamdoulilah,
09:53parce que l'Afrique,
09:55l'Afrique, la vie des Africains
09:57aujourd'hui, c'est un cas général.
09:59Tu ne peux pas dire,
10:01ah, moi, le fait que
10:03mon pays est dans le pays sous-développé
10:05des autres pays aussi,
10:07la coopération entre
10:09les deux pays,
10:11c'est que ça nous donne
10:13la rentabilité.
10:15Et,
10:17comment on peut dire ça?
10:21Une entre-aide entre les pays africains.
10:23Voilà.
10:25Entre-aide entre les pays africains,
10:27et ensuite, la coopération entre
10:29sud-sud.
10:31Est-ce que vous avez vu?
10:33Après le déplacement des
10:37présidents,
10:39des présidents,
10:41après leur déplacement,
10:43ils viennent aussi parler
10:45des conditions,
10:47comment les populations sont ici,
10:49comment ils se comportent,
10:51comment les étrangers sont.
10:53Donc, ça aussi, ça nous donne
10:55la liberté. Parce que si quelqu'un a
10:57un problème ici, il est obligé
10:59d'aller à l'ambassade.
11:01Pour connaître
11:03les raisons pour lesquelles
11:05quand nous, les étrangers,
11:07on vient ici directement,
11:09ils nous obligent de prendre la carte
11:11du consulat.
11:13C'est un honneur.
11:15C'est un honneur pour nous.
11:17De dire que
11:19on a eu un nouveau, parce que
11:21c'est pas en Conakry que je suis.
11:23À l'air là, c'est au Sénégal que je suis.
11:25Donc aussi, les Sénégalais
11:27ont eu un bon président.
11:29Nous aussi, on a eu un bon président.
11:31Si notre président se déplace
11:33pour venir assister, c'est un honneur
11:35pour nous.
11:37Moi, je n'ai pas eu le soutien
11:39en personne.
11:45Moi, je n'ai pas eu le soutien avec
11:47les autorités, ni les
11:49ambassades, d'abord.
11:51Mais avec notre groupe, notre
11:53association, on a eu
11:55un soutien.
11:59Au début, j'avais parlé de ça.
12:01Le renouvellement de notre centre.
12:05Donc là-bas, on a eu un soutien
12:07par
12:11un investisseur
12:13aliment.
12:15On avait eu là-bas un soutien.
12:17Bon, ce que
12:19je veux dire
12:21avec
12:23les présidents africains,
12:27nous, les personnes handicapées,
12:29nous n'avons pas de mère
12:31ni de père.
12:33Seulement
12:35des gouvernements et des
12:37bonnes volontés
12:39qui peuvent venir
12:41à notre aide.
12:43C'est-à-dire qu'ils peuvent venir au secours
12:45pour nous aider.
12:49Il y a certains handicapés
12:51qui sont étudiés jusqu'à 10e année.
12:53D'autres, terminal.
12:55Au lieu de laisser les
12:57handicapés comme ça dans la rue,
12:59il fallait
13:01les recenser.
13:05Inscrire
13:07ces handicapés
13:09pour la formation
13:11professionnelle,
13:13c'est-à-dire éco-professionnelle.
13:15Que ce soit la santé,
13:17que ce soit le nid,
13:19et tant d'autres.
13:21Mais si
13:23vous voyez que les handicapés
13:25ne sont pas soutenus, ils sont dans la rue,
13:27vraiment, c'est pas bon.
13:29Mais, ce que je veux vous dire,
13:31au Sénégal, j'ai remarqué ici
13:33les handicapés sénégalais,
13:35du Sénégal,
13:37ils sont aidés.
13:39Parce que
13:41je me suis causé avec
13:43une personne.
13:45Il dit à chaque
13:473 mois,
13:49ils ont la carte.
13:51Donc, il peut aller
13:53prendre une somme. Ça peut être
13:5530 000, 35 000,
13:57jusqu'à 50 000.
13:59C'est ça qu'il m'a dit.
14:01Ça aussi, c'est une aide.
14:03C'est une aide.
14:05De soutenir les personnes handicapées.
14:07Parce que les handicapés ne peuvent pas
14:09faire le travail forcé.
14:11Le travail qui est un peu difficile
14:13là, ils ne peuvent pas faire ça.
14:15Mais quand ils voient que
14:17les gens sont en train de faire ça, c'est un
14:19encouragement.
14:21C'est une manière de soutenir.
14:23Il y a d'autres aussi
14:25qui sont mariés, qui ne sont pas
14:27losés, ni rien.
14:29Ils passent la nuit dans la rue.

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