• il y a 6 mois
Un vrai bras de fer s'est engagé ces dernières semaines entre l'Algérie et l'Union européenne, à propos notamment de la politique de l'Algérie en matière d'importation. Les Européens accusent l'Algérie de fermer ses importations, notamment celles provenant du vieux continent, mais l'Algérie dément cette volonté de fermeture et préfère parler de régulation de ses activités liées aux importations.

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Transcription
00:00Un conflit s'est intensifié entre l'Algérie et l'Union Européenne
00:04concernant la politique algérienne d'importation.
00:07L'UE accuse l'Algérie de restreindre les importations,
00:10notamment en provenance d'Europe,
00:12ce que l'Algérie réfute en parlant de régulation.
00:14Ces mesures visent à réduire les dépenses du pays,
00:16mais la Commission Européenne a ouvert une procédure de règlement de différents,
00:20demandant des consultations avec l'Algérie
00:22pour lever les restrictions sur divers secteurs
00:24tels que les produits agricoles et les véhicules.
00:26L'UE critique un système de licence d'importation
00:28et des subventions conditionnées à l'utilisation de pièces locales,
00:32ainsi qu'un plafond sur la participation étrangère dans les entreprises importatrices.
00:36En réponse, le ministre algérien du Commerce, Taieb Zitouni,
00:39a déclaré que l'Algérie n'a pas fermé les importations,
00:42mais les a rationalisées,
00:43précisant que le pays importe ce qu'il ne produit pas,
00:45atteignant 45 milliards de dollars d'importations par an,
00:48dont 22 milliards de l'UE.
00:49Zitouni a souligné que l'Algérie,
00:51un pays souverain sans dette extérieure,
00:53coopère avec divers partenaires internationaux
00:55et n'accepte aucune ingérence.

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