Législatives: les JO s'invitent dans la campagne
Dans un mois exactement, Paris sera le centre du monde. La capitale française accueillera les Jeux olympiques d’été. Paris attend 15.000 athlètes et plus de 10 millions de visiteurs entre le 26 juillet et le 8 septembre 2024, date de la clôture des Jeux paralympiques. La France, qui vit par ailleurs une campagne électorale à l’issue très incertaine, est-elle prête ?
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00:00Les membres du gouvernement sont unanimes, la France est bien prête à accueillir les Jeux olympiques.
00:05Mais la ministre des Sports prévient, le futur gouvernement aura la lourde charge de gérer le bon déroulement des épreuves.
00:10Les conditions sont réunies pour qu'on livre un événement, pour qu'on réussisse un événement exemplaire.
00:17Maintenant, je le dis, d'abord il y a du travail à terminer.
00:21Pendant les Jeux, c'est une autre paire de manches.
00:24Pour sécuriser leur bon déroulement, il faut une vraie capacité de pilotage, il faut connaître le sujet.
00:31Amélie Oudéa Castera estime aussi qu'un gouvernement dirigé par le RN enverrait un message de repli au reste du monde.
00:37Du côté du ministère de l'Intérieur, on est encore plus confiant. Gérald Darmanin estime qu'il est tout simplement impossible de rater les JO.
00:45Le prochain ministre de l'Intérieur, s'il me remplace le 8 ou 9 juillet, va mettre ses pieds dans des chaussons.
00:51Celui qui arrive et qui aura la chance et le bonheur d'être à la tête du ministère de l'Intérieur va réussir les JO.
00:57S'il ne les réussit pas, c'est vraiment qu'il a salopé le fonctionnement général d'un ministère qui est réglé comme du papier à musique.
01:04Tony Estanguet veut croire, lui, à une continuité républicaine, peu importe qui sera à la tête du gouvernement le soir du 7 juillet prochain.
01:10Aujourd'hui, au moment où on se parle, 99% du projet est déjà lancé et je veux croire aussi à la continuité républicaine.
01:19Je pense qu'aujourd'hui, il n'y a aucune intention de remettre quoi que ce soit en question.
01:25En revanche, la maire de Paris, Anne Hidalgo, est très remontée contre le président de la République.
01:29Selon elle, la dissolution de l'Assemblée nationale risque de gâcher la fête.