• il y a 4 mois
Chaque jour, dans le Live Switek, notre journaliste Roselyne Dubois répond à vos questions.

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00:00Du coup, jusqu'au premier tour, on passe en revue les programmes avec vous, Charlotte Méritan.
00:04Et ce matin, on va voir de manière très concrète ce qui pourrait changer dans notre vie de tous les jours.
00:08Vous avez choisi cinq produits du quotidien, Charlotte, dont les différents parties parlent,
00:14et qui pourraient être impactés par les résultats. On commence avec la confiture.
00:18Oui, mon premier produit, c'est un pot de confiture. Alors évidemment, il symbolise le produit alimentaire.
00:23Produits alimentaires qui sont évidemment concernés par les programmes
00:26et qui pourraient être impactés par ces différents programmes, sur quatre mesures principalement.
00:31La première, c'est évidemment l'évolution de la rémunération des agriculteurs,
00:35puisque c'est une préoccupation pour les trois blocs politiques.
00:38Alors, côté gauche, Nouveau Front Populaire et, chez Ensemble, le parti présidentiel,
00:43on prévoit un prix plancher, donc un prix minimum garanti pour les agriculteurs, pour l'achat des matières premières.
00:49Et au niveau du Rassemblement national, on parle de garantir des prix rémunérateurs.
00:54Donc on ne reprend pas la mention prix plancher, mais on parle quand même de ça.
00:57Deuxième point, le blocage des prix des produits de première nécessité, qui est proposé par la gauche,
01:03proposé également par le Rassemblement national sous une autre forme, en cas de forte inflation, via la suppression de la TVA.
01:10Alors évidemment, on n'a pas de liste encore des produits qui seraient concernés par ces mesures,
01:14mais pourquoi pas le pot de confiture ? Après tout, c'est un produit du quotidien, un produit de première nécessité.
01:19Hier, Emmanuel Bompard prenait l'exemple de La Réunion, où il expliquait qu'il y avait 150 produits
01:23dont les prix étaient bloqués, 150 produits du quotidien. Donc peut-être qu'effectivement, il y a...
01:27Exactement. Et Aurélie Trouvé, candidate sortante à l'AFP, en a parlé aussi sur RTL. Elle disait pourquoi pas ?
01:33Oui, la confiture, ça peut être un produit concerné. Troisième point, l'étiquetage sur l'origine des ingrédients.
01:39Alors le nouveau Front populaire veut le rendre obligatoire. Le Rassemblement national veut le généraliser.
01:45Et Ensemble n'en parle pas dans son programme, mais vous le savez, c'est le parti présidentiel
01:49qui a mis en place l'Origine Info, alors qui est non obligatoire et dont la sortie est censée être imminente.
01:54Et puis, quatrième point, cette fois proposé par la gauche, c'est la taxe kilométrique sur les produits importés,
01:59dans le cas où, évidemment, mon pot de confiture viendrait de l'étranger.
02:03Oui, mais ça arrive. En fait, ça arrive beaucoup plus souvent qu'on ne pense.
02:05Bien sûr.
02:06Ça, c'est pour l'alimentaire. Deuxième produit, stylo.
02:08Stylo, pourquoi ? Parce qu'il symbolise la fourniture scolaire.
02:11Alors, elles ont fait l'objet...
02:12On est dans l'art, ça commence.
02:13Exactement, les achats vont commencer.
02:15Elles ont fait l'objet d'une annonce de Gabriel Attal qui propose des achats groupés pour les fournitures scolaires,
02:22donc des achats groupés dont les prix seraient négociés directement entre l'État et les fournisseurs
02:27pour permettre une baisse de prix de 15%.
02:29Le Nouveau Front populaire, lui, propose carrément d'aller jusqu'à la gratuité de ses fournitures.
02:35Au Rassemblement national, on ne parle pas de la papeterie.
02:37En revanche, on parle quand même de quelque chose d'important qui peut être rangé dans la catégorie des fournitures.
02:41C'est l'uniforme qu'il veut rendre obligatoire.
02:44Voilà, et là aussi, à quel prix ? Est-ce que ce serait pour la rentrée prochaine ?
02:47Ça, évidemment, ça fait partie des questions dont on débattra cet été.
02:50Voilà, et qui prendra en charge, effectivement, cet uniforme ? On ne le sait pas, c'est pas précisé.
02:54Alors, passons maintenant à une serviette hygiénique, une spatule.
02:57Qu'est-ce qui pourrait changer pour ces deux objets très lumineux ?
03:01Alors, vous allez me dire que ça n'a absolument rien à voir.
03:03J'espère.
03:04Leur point commun, c'est qu'ils font tous les deux l'objet de proposition par la gauche.
03:09Ces deux produits seraient impactés si jamais le programme du nouveau Front populaire était appliqué.
03:15Pour les protections menstruelles, il prévoit une prise en charge complète par la Sécurité sociale.
03:20C'est quelque chose qui existe, qui a été mis en place par le gouvernement,
03:23mais uniquement pour les personnes âgées de moins de 26 ans et pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.
03:28Et puis, ma spatule, elle symbolise l'ustensile de cuisine.
03:32En réalité, j'aurais dû prendre une poêle, ça ne rentrait pas dans mon sac.
03:36Pourquoi ? Parce que la gauche souhaite interdire les pifasses, les polluants éternels des ustensiles de cuisine.
03:43Oui, parce qu'aujourd'hui, la loi qui est passée, elle ne prend pas en compte les ustensiles de cuisine.
03:47Exactement, ça a été écarté suite à une manifestation des salariés de la marque d'ustensile Seb.
03:52En fait, ce sont essentiellement les poêles qui sont concernées.
03:54Pourquoi ? Parce que c'est le revêtement adhésif de ces poêles qui contient ces fameux polluants éternels, entre autres, évidemment.
04:02Effectivement, la loi est passée. Elle aurait dû être adoptée définitivement d'ici la fin de l'année.
04:09Là, avec l'arrêt des travaux parlementaires, tout est en suspens.
04:12Oui, il y a le risque que ça reparte à zéro.
04:14Dernier objet, on est nombreux à être concernés, les lunettes.
04:17Les lunettes, oui.
04:18Renaissance veut que les opticiens puissent adapter une correction de lunettes sans renvoyer leurs clients chez l'ophtalmologue.
04:24Sans avoir à prendre rendez-vous, effectivement.
04:26L'objectif, c'est de libérer des rendez-vous médicaux en permettant à des professions paramédicales de réaliser des actes qui étaient jusque-là réservés aux médecins.
04:34C'est une mesure qui est déjà dans les clous, qui a été mentionnée par Gabriel Attal dans une conférence de presse en avril et qui est déjà mise en place.
04:41Mais ça, je vous en reparlerai vendredi. On verra toutes ces mesures qui ont été proposées alors qu'elles existent déjà.

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