Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et la Souveraineté alimentaire, était ce mercredi en direct dans le Live Switek.
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00:00— Hier, on a eu la surprise de découvrir votre signature au pied d'une tribune qui appelle à être claire au second tour.
00:05Est-ce que les candidats qui arriveraient 3e là, dimanche, au premier tour, se désistent pour faire barrage au RN ?
00:12C'est bien votre position. Pour vous, il ne doit pas y avoir de ni-ni au deuxième tour. Il faut d'abord faire barrage au RN.
00:19Il est d'abord là, votre ennemi. — Alors je vais être très claire. La tribune parle de candidats démocrates.
00:26Je ne classe pas – et les filles – dans ce camp-là. Et donc autant je suis très claire sur ma position
00:33par rapport à des candidats qui sont dans l'arc républicain, autant pour moi un parti qui piétine la laïcité,
00:42qui piétine notre pacte républicain est un parti pour lequel nous ne pouvons pas avoir de soutien.
00:48Je m'inscris dans la ligne d'un Cazeneuve, d'un Jean-Yves Le Drian, d'autres figures qui sont progressistes,
00:57mais qui seront ni RN ni LFI, effectivement, dans ces situations-là. Et je le redis, le vote utile, c'est dès...
01:06— Dans le cas de LFI-RN, le ni-ni, c'est bien votre position. — Tout à fait. Et face à cette situation, le vote utile,
01:16c'est dès le premier tour. Et c'est pour les candidats qui se situent au centre, derrière Gabriel Attal,
01:24parce que pour le coup, je crois que nous sommes la meilleure force pour résister à la montée des extrêmes.