• il y a 6 mois
Les éleveurs tirent la sonnette d'alarme et veulent que les pouvoirs publics les aident à construire au plus vite 300 bâtiments d'élevage de poules pondeuses d'ici 2030. Le risque serait d'être submergé par des importations d'œufs aux règles sanitaires moins contraignantes en provenance d'Ukraine ou de Pologne. 

Category

🗞
News
Transcription
00:0020 000 oeufs sortent chaque jour de cet élevage breton, c'est un tiers de moins qu'il y a quelques années
00:05quand les poules vivaient en cage, la réglementation sur le bien-être animal est passée par là.
00:10Ajoutée à cela la grippe aviaire, résultat depuis 2022, la France a perdu sa souveraineté alimentaire sur les ovoproduits.
00:17Quand on transforme un bâtiment d'oeufs cage en oeufs envoliaire, on perd 30% de production
00:23et en même temps le consommateur français a augmenté sa consommation.
00:28Donc c'est l'équation qu'il faut développer.
00:31Depuis le Covid, les Français mangent davantage d'oeufs, plus 3%, soit 224 par an et par habitant.
00:37La protéine la moins chère du marché a du succès.
00:40Pour éviter les importations en provenance de Pologne ou d'Ukraine, les éleveurs français réclament un choc de simplification administrative.
00:47Un projet c'est environ deux ans, rien qu'administrativement, avant de faire sortir le projet de terre.
00:55Il faut créer des bâtiments en France, il faut que le plan de filière qui a été mis en place de 300 bâtiments à horizon 2030 soit mis en application.
01:06Pour atteindre cet objectif et retrouver la souveraineté alimentaire, les éleveurs français ont fait les comptes, montant de la facture 300 millions d'euros.

Recommandations