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00:00Générique
00:21Bonjour à tous, bienvenue dans le studio du groupe Nice Matin pour ce débat, moi député,
00:28dans le cadre des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.
00:32Pour animer ce débat avec moi, Lionel Paoli, reporter politique du groupe Nice Matin.
00:36Bonjour Lionel.
00:37Bonjour Denis.
00:38Aujourd'hui, c'est sur l'avenir de la 7e circonscription des Alpes-Maritimes
00:42que nous allons nous pencher.
00:43Lionel, à quoi ressemble-t-elle ?
00:45Eh bien Denis, ce territoire abrite près de 130 000 habitants.
00:48Il regroupe 13 communes à l'ouest du département,
00:50dont la totalité d'Antibes-Jean-Lépin et une partie de Valoris-Colfe-Juan.
00:54Il grimpe jusqu'à Courme, Gourdon et Caussol.
00:57En 2022, avec 58,84% des voix,
01:01Éric Poget avait remporté l'élection sous les couleurs des Républicains,
01:04loin devant le candidat de la majorité présidentielle, Éric Melle,
01:07qui n'avait obtenu que 41,16% des bulletins.
01:10Le RN Tanguy Cornec, plafonnant à 16,88% des suffrages au premier tour,
01:15n'avait pas réussi à se qualifier pour le second tour.
01:18Alors Éric Poget est candidat pour un nouveau mandat.
01:21Bonjour Éric Poget.
01:22Bonjour.
01:23Vous êtes élu dans cette circonscription depuis 2017.
01:26Vous avez succédé à Jean Léonetti et vous êtes également patron d'un camping à Biote.
01:31Oui, tout à fait.
01:32Devant vous, Thierry Ferrand, bonjour.
01:34Dans ce scrutin, vous portez l'oriflame du Rassemblement National,
01:37dont vous êtes adhérent depuis 30 ans.
01:39Vous habitez à Nice, mais vous exercez l'activité de marchand de biens à Valbonne.
01:42C'est ça.
01:44Sur ce plateau également, Aline Abravanel, bonjour.
01:47Vous êtes une marcheuse convaincue depuis fin 2016,
01:50élue au conseil municipal d'Antibes sous l'étiquette macroniste depuis 2020.
01:54On vous retrouve tout naturellement avec l'investiture de Renaissance.
01:58Dans le civil, vous êtes directrice épidémiologie et data science
02:02dans une ONG médicale de Sophia Antipolis.
02:04C'est ça.
02:05Et enfin, Arthur Meyrabatoutchi, bonjour.
02:08En 2022, vous étiez candidat sur ce même territoire, mais sous l'étiquette de la NUPES.
02:12Cette fois-ci, vous endossez le dossard du Nouveau Front Populaire.
02:15Votre parti de cœur, c'est la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
02:18Vous êtes actuellement sans activité professionnelle.
02:21Alors, quatre autres candidates ou candidats sont également en lice dans la 7e circonscription.
02:26On les découvre.
02:27Enzo Devasme, sans étiquette.
02:29Christian Pétard, lutte ouvrière.
02:31Maraline Sbirou, écologie au centre.
02:33Et David Quintella pour reconquête.
02:36Alors, on commence tout de suite par le bilan de ce mandat.
02:40Un mandat raccourci à deux ans par la volonté d'Emmanuel Macron.
02:44Arthur Meyrabatoutchi, comment est-ce que vous jugez l'action d'Eric Boger ?
02:49Je vais distribuer les bons et les mauvais points.
02:52Je ne sais pas par lesquels je commence, M. Boger.
02:54On vous écoute, professeur.
02:56On va commencer par les bons.
02:57M. Boger est quand même un député de terrain.
03:00Je pense qu'on se fait concurrence parce qu'on est très présent dans la circonscription.
03:04Et je pense qu'on a quand même en commun cette volonté d'agir pour le bien de la circonscription.
03:08Il a réussi à obtenir quand même des moyens pour l'hôpital,
03:11également pour la police de proximité.
03:14Nous aussi, on porte évidemment la hausse des effectifs,
03:17que ce soit pour le soin ou pour la police de proximité.
03:21En revanche, sur le plan national, là, ça va être les mauvais points,
03:24puisque M. Boger a voté pour la réforme des retraites à 64 ans,
03:29alors qu'elle était refusée par 93% des actifs.
03:3270% de ces votes ont été en commun avec le groupe Renaissance.
03:37S'il est réélu, il ne fera pas partie des personnes qui vont voter
03:41pour abroger les décrets d'application de la réforme de l'assurance chômage.
03:46Il ne fera pas partie des personnes qui voteront
03:50l'abrogation des décrets d'application de la réforme des retraites.
03:53Donc je pense que le choix est clair.
03:55Si vous voulez l'abrogation de cette réforme, votez pour le Nouveau Front Populaire.
03:59Si vous voulez la maintenir en état, votez LR.
04:03Merci beaucoup. Alina Bravanel, même question.
04:06Quel bilan vous faites de ce mandat ?
04:08Eh bien, je vais me garder et distribuer des points.
04:12Je crois que vous n'avez pas besoin de ça.
04:14Monsieur Poget, je pense, a pris conscience lors de ce mandat
04:19de l'importance d'être présent non seulement pour les Antibois,
04:23mais aussi pour le Moyen et le Haut-Pays.
04:26Donc beaucoup plus de présence sur le terrain.
04:27Et je pense que cela, nous le devons à notre candidat précédent
04:31qui avait vraiment montré, on va dire, l'envie et le besoin
04:37des électeurs du Moyen et Haut-Pays sur ce sujet.
04:40Donc pour cela, on peut vous féliciter.
04:43Je pense que M. Poget est quelqu'un qui est engagé effectivement
04:47pour sa circonscription.
04:49Malheureusement, vous avez aussi été parmi les députés qui ont voté
04:55le plus avec le Front National, le Rassemblement National
05:00sur cette mandature, puisque vous votez 63% des amendements du RN,
05:04qui est un des plus hauts scores, si j'ose dire, pour un député non-RN.
05:12Vous n'avez pas, par exemple, voté un certain nombre de mesures
05:16très importantes que nous avons proposées et qui sont dans des terrains
05:21d'écologie ou de vision progressiste.
05:26Et ça va en ligne droite avec votre positionnement très droitier.
05:31Thierry Ferrand, le bilan qui vient d'être dressé et contrasté,
05:35mais n'est pas totalement négatif, vous partagez ?
05:38Alors, effectivement, je partage un certain nombre de choses
05:41qui ont été dites, bien sûr.
05:43Pour moi, je sais que M. Poget, malgré toute sa présence
05:47qui est tout à fait louable à l'Assemblée Nationale
05:49et au pays et sur Antibes, pour nous, il est clair que M. Poget
05:54est la béquille de Renaissance de M. Macron.
05:59Comme ça a été dit, 70% de ses voix ont été pour Renaissance.
06:04Aujourd'hui, il a un suppléant qui est M. Eric Melle,
06:07qui était son adversaire...
06:10Ce n'est pas son suppléant ?
06:12Non, pas du tout.
06:13Ah, je me suis trompé.
06:15Alexia Missana.
06:16Ah, excusez-moi, je me suis trompé.
06:17Avocate au Congrès et adjointe au Médecin.
06:20Non, mais comme M. Eric Melle vous soutient
06:22et qu'elle était effectivement votre dernier adversaire en 2022,
06:26c'est pour ça que je crois qu'aujourd'hui,
06:29si vous continuez dans la façon que vous avez de travailler
06:32au niveau de l'Assemblée Nationale,
06:34on peut dire que vous êtes effectivement le fauné de la Macronie.
06:38Bien, Eric Poget, des bons points, des mauvais points, une béquille ?
06:41Non, mais moi globalement, j'accueille favorablement
06:44cette vision et ces commentaires.
06:46Moi, ce qui m'intéresse, c'est le territoire
06:49et c'est les gens qui nous font confiance, qui m'ont élu.
06:51Moi, j'ai toujours eu cette ADN de rassembler le plus largement possible.
06:55Oui, j'ai voté avec le RN quand il y avait des choses
06:58qui me semblaient aller dans le bon sens sur Régalien.
07:00Et oui, j'ai voté avec la majorité présidentielle
07:03quand il y avait des textes qui me semblaient aller dans le bon sens.
07:07Et oui, je me suis opposé vis-à-vis des uns et des autres
07:10quand j'estimais que ça n'allait pas dans le bon sens.
07:11Moi, j'essaye d'être efficace.
07:13Efficace pour mes concitoyens qui ont voté pour moi
07:17et efficace pour la France.
07:18Et moi, je l'ai dit, j'ai un bilan sur des choses
07:21où j'ai réussi à être consensuel,
07:23où j'ai réussi à rassembler sur l'ensemble des bancs de l'Assemblée Nationale.
07:27Et moi, oui, aujourd'hui, j'ai tous les maires de la circonscription
07:31qui me soutiennent.
07:31Ce n'était pas le cas, effectivement, en 2017 et en 2022.
07:35Et je veux avoir un grand rassemblement autour d'une candidature de la droite,
07:40de la droite républicaine.
07:41Et je suis membre de la Commission des lois.
07:43Je suis très attaché au sujet régalien.
07:45Et d'ailleurs, je travaille beaucoup sur les sujets de sécurité,
07:48d'immigration, de justice,
07:49parce que je pense que ce pays a besoin de droite,
07:52mais la droite républicaine.
07:54Celle qui, un député qui s'oppose à l'Assemblée Nationale,
07:56mais qui vote dans le bon sens lorsque ça va dans l'intérêt de notre territoire.
08:01De quoi êtes-vous le plus fier, Éric Pogé, dans votre bilan ?
08:04Alors, il y a plusieurs actions.
08:07Un, j'ai ramené 17 policiers nationaux supplémentaires,
08:10ce qui nous permet d'ouvrir une brigade de lutte contre la drogue
08:13sur Antibes Valoris.
08:15Deux, j'ai ramené 2,5 millions d'euros sur l'hôpital d'Antibes.
08:18Trois, je me suis opposé à l'usine de Machfer,
08:21qui aurait eu un impact écologique très important sur l'Europe de la circo.
08:25Et quatre, je vous le dis aujourd'hui,
08:29j'ai obtenu de la part du président du Conseil départemental
08:33un engagement écrit comme quoi le centre de migrants de Châteauneuf
08:39n'a pas vocation à être définitif sur le territoire.
08:41Et donc, voilà à quoi ça sert un député.
08:44Ça sert à défendre ses concitoyens,
08:46ça sert à défendre son territoire et ça sert à voter des lois.
08:50Moi, j'ai la satisfaction, en tant que député d'opposition,
08:52d'avoir fait voter une loi à l'unanimité
08:55de tous les bandes nationales sur les problèmes de sécurité routière
08:58en créant l'homicide routier.
09:00Et ça, je vous assure que c'est une vraie source de satisfaction.
09:02Je vous rappelle ce jeune Noé, 17 ans, qui est mort en Antibes il y a deux ans en arrière.
09:06Lionel.
09:07Bien, on enchaîne avec l'actualité politique et quelques questions plus personnelles.
09:11Éric Plogé, vous êtes membre d'un parti qui semble sur le point d'imploser.
09:14Éric Ciotti, on le sait, s'est tourné vers le Rassemblement national
09:17sans se résoudre pour l'instant à quitter le navire LR.
09:20Est-ce que personnellement, vous lui en voulez ?
09:23Je ne partage pas son choix.
09:25Je lui ai dit, et moi, j'assume qu'Éric Ciotti soit un ami,
09:28on continue à se parler, mais je ne partage pas ce choix.
09:30Je l'ai dit dès les 24 heures qui ont suivi ce qui s'est passé.
09:35Moi, j'ai toujours été clair dans ma position.
09:37Je suis un député de droite revendiquée, affirmée, assumée, une droite forte,
09:42mais qui n'a pas besoin de se dissoudre dans les extrêmes.
09:45Deuxièmement, je suis un député libre et indépendant.
09:47Et ça a été rappelé par l'ensemble de mes concurrents.
09:50C'est que je ne suis pas sectaire.
09:52Et lorsqu'il faut voter parce que ça va dans le bon sens,
09:54parce que j'estime que c'est bon pour mon pays, je le fais.
09:56Voilà ma ligne de conduite et voilà la ligne de conduite qui sera la mienne
09:58si les électeurs d'A7 font de nouvelles confiances.
10:02Arthur Meilleur, Abat-Touchy, l'alliance de la gauche à laquelle vous appartenez
10:06s'est créée très rapidement, mais on voit qu'elle traverse déjà de fortes turbulences
10:10et ça secoue, notamment dès qu'on évoque le nom d'un éventuel Premier ministre.
10:15Le nom de Jean-Luc Mélenchon revient beaucoup.
10:18Est-ce que ce n'est pas un repoussoir, Jean-Luc Mélenchon ?
10:21Bon, alors, je pense que déjà, on a réussi à faire une unité de la gauche en très peu de temps
10:27parce qu'après 23-49-3, on ne s'attendait pas à une dissolution aussi expresse.
10:31Je pense que la famille de la gauche en France est unie,
10:34alors que chez les LR, c'est plutôt Dallas, ton univers impitoyable.
10:37Mon épisode préféré, c'était celui où M. Siotis s'enfermait au sein du siège des Républicains.
10:43Donc la gauche est unie.
10:45Nous nous en tenons à la formule d'Olivier Faure qui est que le parti majoritaire à l'Assemblée
10:51sera celui qui proposera le nom du Premier ministre ou de la Première ministre.
10:56Pour ce qui est de Jean-Luc Mélenchon, chacun et chacune se fera son avis.
11:00En attendant, c'est quand même quelqu'un qui a relevé la gauche de rupture avec le néolibéralisme.
11:04C'est sûrement d'ailleurs la seule personnalité en France qui est capable de rassembler plus de 100 000 personnes
11:09dans un meeting, qui est capable de faire d'ailleurs un meeting de 4 heures sans lire la moindre note,
11:14qui a une portée, une résonance internationale à tel point qu'il a été invité par Ousmane Sanko au président du Sénégal.
11:19Et lorsque l'on va voir les habitants et que l'on fait du porte-à-porte,
11:22lorsque l'on dit Jean-Luc Mélenchon, cela évoque quelque chose qui n'est pas forcément le cas de tout le monde à gauche.
11:27Juste en un mot, pardon. Si François Hollande devient Premier ministre, vous êtes OK ?
11:32Si les socialistes font cette proposition, eh bien, chaque député, je pense que voilà, dans l'intérêt général...
11:40On ne se sent pas particulièrement emballé.
11:41Effectivement, moi, mon ennemi, c'est vraiment la finance. Donc, ce ne serait pas le meilleur choix, à mon avis, à gauche.
11:47Je pense que si ça avait été le cas, il se serait d'ailleurs représenté en 2017.
11:51Cela n'a pas été le cas.
11:53Bon, après, je lui souhaite bonne chance du côté de Tulle.
11:57J'adore les journalistes, vous êtes extraordinaires.
12:00François Hollande, Premier ministre, moi, j'y avais pas encore pensé, mais je pense que lui, il y a pensé en revanche.
12:04La politique fiction, c'est formidable.
12:07Alina Bravanel, la dissolution, c'était vraiment une bonne idée, parce qu'on a le sentiment que non content d'avoir dissous le Palais-Bourbon,
12:13il a aussi dissous sa propre majorité.
12:16Alors, vous imaginez bien que je ne vais pas commenter les décisions du Président de la République.
12:21Je pense qu'il les a prises en pleine conscience.
12:23En tout cas, ce qu'on peut dire, je pense, c'est que ça a été une surprise pour tout le monde.
12:30Mais je crois que c'est tout à fait légitime de vouloir redonner au peuple la voie pour choisir un petit peu...
12:42Enfin, choisir vraiment le destin du pays.
12:45Ça ne me paraît pas complètement choquant, même si c'est un séisme.
12:50Écoutez, je pense que ça a le mérite d'être une séquence de clarification, en tout cas,
12:55où on a pu clarifier les positions extrême-droite et extrême-gauche,
13:03et aussi les positions d'une certaine droite extrême, avec ce qui s'est passé au sein des Républicains,
13:10qui les a disséminées façon puzzle.
13:14En tout cas, il n'a pas fait preuve de la stature, c'est mon sentiment d'avis, d'un homme d'État,
13:18d'une vision gaullienne, qui tire les conclusions d'un scrutin européen,
13:25et qui en tire des conclusions sur le plan national, dans l'immédiateté,
13:30quand la France va accueillir les Jeux Olympiques dans quelques semaines et va accueillir le monde entier.
13:34Je ne suis pas sûr que de rajouter ce trouble institutionnel et ce trouble politique à un pays comme la France,
13:39si on aime la France et qu'on aime le rayonnement de la France,
13:42il aurait très bien pu tirer les conclusions et dire, voilà, à l'automne,
13:46je reconvoque des élections parce que j'ai entendu votre parole.
13:48Ça, ça aurait été gaullien dans la démarche.
13:51Là, dans l'urgence, moi je suis très inquiet de ce Président de la République qui surréagit dans l'immédiateté.
13:58Imaginez demain si on a un conflit, et il y en a un aux portes de l'Europe, en Ukraine,
14:02et qu'il y a ce type de réaction, je suis très inquiet vis-à-vis de notre pays et de nos concitoyens.
14:07Le Conseil d'État nous attribue l'étiquette de gauche et non d'extrême-gauche,
14:11c'est quand même utile de le préciser, ce qui est extrêmement dur à vivre,
14:14c'est surtout l'aggravation de la pauvreté et des inégalités
14:16après les sept ans de maltraitance sociale du macronisme.
14:19Je laisserai les électeurs juger du contenu de votre programme qui est quand même largement extrême-gauche.
14:24Le Conseil d'État, en tout cas.
14:25Thierry Férand, est-ce que le Rassemblement national a fait une bonne affaire avec le ralliement d'Éric Ciotti,
14:30qui a finalement amené très peu de députés avec lui ?
14:33Et puis, est-ce qu'il vous soutient, Éric Ciotti ?
14:35Alors, déjà, il faut savoir une chose, c'est que nous avons gagné les élections européennes.
14:40Après cela, Jordan Bardella et Marine Le Pen ont tenu à tendre la main à des personnalités politiques.
14:48C'est pour ça qu'Éric Ciotti nous a rejoints, que Marion Maréchal aussi, que Nicolas Dupont-Aignan aussi.
14:55Pour revenir à votre question sur Éric Ciotti, il y a déjà longtemps qu'avec Éric Ciotti, nous avons des points communs.
15:02En tout cas, sur la partie immigration-sécurité, c'est quelqu'un qui est exactement dans les mêmes idées que nous.
15:09Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, comme disait madame, effectivement, il y a une clarification.
15:14Nous avons trois blocs. Nous avons un bloc de l'Union de la droite, que je représente ici.
15:19Nous avons un bloc à gauche et nous avons un bloc au centre.
15:23Donc les Français pourront choisir ce qu'ils veulent pour la France.
15:27Nous, ce que nous voulons, c'est gouverner. Pour gouverner, il nous faut une majorité absolue.
15:31C'est pour ça qu'on pense que les Français qui nous ont déjà suivis ces dernières élections vont continuer
15:38et que nous pourrons ainsi gouverner la France et redéconstruire la France.
15:40Alors précisément, vous dites gouverner, mais gouverner, pourquoi faire ?
15:43Au fil des jours, on apprend quelles sont les mesures. Elles se précisent du Rassemblement national.
15:48Et on sait notamment que le Rassemblement national veut supprimer l'excuse de minorité,
15:52qui permet à un mineur d'être jugé moins sévèrement qu'un adulte.
15:55Selon vous, jusqu'à quel point, jusqu'à quel âge, il faut supprimer cette excuse ?
16:00Alors, nous, nous avons fait un programme.
16:04Ce programme-là, vous pensez bien, comme disaient tout à l'heure mes collègues,
16:07nous n'étions pas prêts à une dissolution aussi rapide de la part d'un Président qui, pour moi, était un peu irresponsable.
16:14Vous voulez dire qu'il a été improvisé, ce programme ?
16:16Non, mon programme n'a pas été improvisé.
16:18Mais on a un programme présidentiel qui a été présenté par Marine Le Pen en 2022.
16:22On a évidemment depuis deux ans une aggravation de l'état de la France.
16:26Donc il est évident qu'on n'a pas un programme qui est mis à jour tous les jours,
16:30en attendant que M. Macron veuille bien un jour dissoudre ou pas dissoudre.
16:34Si demain il démissionne, on sera bien obligés, tous autour de cette table, de retravailler là-dessus.
16:38Donc ma question est simple, à partir de quel âge on peut être sanctionné comme un adulte ?
16:41Je crois qu'effectivement, à partir de...
16:44Alors, je dirais que c'est un peu plus compliqué que ça,
16:47dans le sens où, pour ma part, je crois que la peine, la peine c'est quelque chose qui est assez compliqué à mettre en place.
16:53Il est évident que si c'est un enfant qui est récidiviste, c'est une chose.
16:57Si c'est une première bêtise, c'en est une autre.
16:59Je crois que, pour moi, pour moi, je parle pour moi,
17:02parce que nous sommes quand même...
17:05On s'interroge quand même pas mal par rapport à ça.
17:07Je crois qu'entre 15 ans et 5 ans, pour moi, c'est le maximum.
17:10Alina Bravanel, c'est un élément qui est repris aussi dans le programme de la majorité,
17:15avec la suppression de cette excuse de minorité à partir de 16 ans en cas de récidive.
17:21Pour vous, c'est une bonne chose et ce n'est pas une manière de se droitiser, quelque part ?
17:26Écoutez, je pense qu'aujourd'hui, nous avons entendu les attentes des Français
17:33concernant la restauration de l'autorité et du respect à tous les niveaux,
17:38que ce soit au niveau de la justice, au niveau de nos forces de l'ordre,
17:42au niveau de nos enseignants dans les écoles.
17:46Et Gabriel Attal apporte un certain nombre de mesures et de propositions sur ces angles-là.
17:51Mais je ne crois pas que ce soit une notion particulièrement de droite.
17:57C'est certainement une volonté qui est commune à tous les Français qui ont exprimé,
18:03clairement, une certaine colère par rapport à ces éléments récemment.
18:08Arthur Meier, Abbatoutchi.
18:09Si le second tour repose Éric Poget et Aline Bravanel, pour qui voterez-vous ou appellerez-vous à voter ?
18:18Oui, c'est ce qu'il s'était passé en 2022.
18:21Je pense que ce sera différent, cette fois-ci, vu l'effondrement de la Macronie.
18:27Et entre autres, par rapport à l'école, voilà, du manque d'effectifs,
18:32de la suppression du nombre de profs, du nombre de classes.
18:36Il y a un véritable problème, en fait, de moyens qui est mis à l'éducation.
18:40Je pense que vous avez dû voir, d'ailleurs, madame Abravanel, toutes les manifestations qui ont eu lieu.
18:43Donc, si c'est le cas, vous choisirez qui ?
18:44Si c'est le cas, déjà, je verrai à la fois avec le corps électoral insoumis et de gauche ici.
18:54On prendra une décision ensemble.
18:57Ce sera peut-être ni l'un ni l'autre, on verra.
19:01On verra. Nous, en tout cas, on a bien l'intention d'être présents au second tour.
19:04La gauche est unie et une triangulaire n'est pas impossible, je vous le dis.
19:09Éric Poget, si le second tour, même question, repose Thierry Ferrand à Arthur Meier, Abbatoutchi,
19:14ici présent, pour qui voterez-vous ?
19:17Si le candidat du Front populaire est un candidat LFist, ce qui est le cas,
19:25je voterai pour le Rassemblement national, de manière assumée.
19:29Moi, j'assume mes positions.
19:32Moi, j'ai vécu pendant deux ans avec le groupe LFI à l'Assemblée nationale.
19:34J'ai vécu le drapeau palestinien brandi à deux reprises.
19:38J'ai vécu, malheureusement, l'antisémitisme sous-jacent dans ce pays et attisé.
19:45Et j'ai vu les manifestations, il n'y a qu'un jour, portées par des militants d'extrême-gauche
19:49avec une pancarte qui dit un policier tué égale une voix en moins pour le RN.
19:54C'est un appel au meurtre.
19:56Donc, je ne partage pas les positions du Rassemblement national,
19:59mais dans cette échelle de valeurs, l'extrême-gauche radicalisée,
20:04telle qu'elle est institutionnalisée aujourd'hui au sein de notre République
20:08est, à mes yeux, extrêmement dangereuse.
20:11Alors, puisque vous parlez de pancartes, je vais vous sortir celle-ci que je montre face à la caméra.
20:16C'était le rassemblement Place Garibaldi à 15h dimanche dernier à Nice.
20:20Est-ce que le Hamas est un mouvement terroriste ?
20:23Le Hamas, oui, a commis des actes terroristes.
20:25Est-ce que c'est un mouvement terroriste ?
20:26Oui, c'est un mouvement terroriste qui a fait pire,
20:29qui a fait bien pire, qui a commis des crimes de guerre.
20:31Et c'est ce qui est passible, en fait, de poursuites pénales devant la CIG.
20:36Est-ce que, par contre, vous cautionnez ?
20:39Qu'est-ce que vous allez dire par rapport à ce qu'il se passe à RAFA en ce moment ?
20:42Comment doit agir la France ?
20:43Nous avons porté, nous, la demande d'un cessez-le-feu permanent et immédiat
20:47dès les premières heures de ce conflit.
20:49Vous allez soutenir le Rassemblement national,
20:51qui a présenté par trois fois à la présidentielle Jean-Marie Le Pen,
20:55qui a été condamné pour antisémitisme,
20:57dont la création remonte quand même en partie à certains Waffen-SS,
21:01et vous allez faire une sorte de procès en antisémitisme sur ce front.
21:04C'est un salinisme.
21:05Parce que sinon, il n'y a pas d'issue, les communistes...
21:07Je pense qu'il y a des anciens salines sur RAFA.
21:09Non, mais c'est la preuve du contraire.
21:11Vous êtes le front populaire avec les communistes.
21:13Le PCA, c'est un allié, oui.
21:15C'est tôt.
21:17Mais les communistes ont résisté, monsieur.
21:19C'était quand même le parti d'Éric Potier.
21:21C'est clairement une voix incontestable qui s'appelle Serge Klarsfeld,
21:25à qui les médias ont posé cette question,
21:27a fait le même type d'analyse que ce que j'ai fait.
21:32C'est-à-dire que Serge Klarsfeld a officiellement dit
21:35que dans ce type de configuration,
21:37il voterait pour le RN.
21:39Est-ce qu'on croit que Serge Klarsfeld,
21:41à un moment ou à un autre,
21:43peut cautionner les positions du RN ?
21:45Non.
21:47Mais la communauté juive,
21:49qui est importante sur notre territoire,
21:51est extrêmement apeurée aujourd'hui.
21:53Elle a peur de l'extrême-gauche
21:55et elle a peur du mouvement Éléfiste.
21:57Donc moi, je redis, un candidat du front populaire,
21:59si c'est un candidat,
22:01si c'est un candidat issu de LFI,
22:03et je pèse bien mes mots, je fais bien le distinguo,
22:05c'est pour moi plus dangereux
22:07qu'un candidat du RN.
22:09Excusez-moi, je suis affolé
22:11de ce glissement droitier
22:13que je trouve extraordinairement dangereux.
22:17En aucun cas, je ne peux vous laisser dire
22:19qu'il y a un vote juif, ça n'existe pas.
22:21Et je sais de quoi je parle.
22:23Et je ne pense pas qu'on puisse...
22:27Vous sortez du champ républicain,
22:29monsieur Pogge, avec ce positionnement.
22:31Vous sortez du champ républicain.
22:33Mais moi, j'ai l'expérience de deux années de mandat.
22:35Moi, je me suis battue toute ma vie contre le RN.
22:37Mon engagement politique, il est contre le RN.
22:39Pour qui votez-vous si un candidat Éléfiste
22:41est un candidat RN au deuxième tour ?
22:43Eh bien, moi, je ne fais pas de politique fiction.
22:45J'attendrai les résultats du deuxième tour.
22:47Moi, je suis député, je choisis et je vote.
22:49Eh bien, vous n'avez pas toujours choisi,
22:51puisque je vous rappelle qu'en 2022,
22:53vous avez prôné le ni Macron, ni Le Pen.
22:55Et donc, c'est bien,
22:57vous changez d'avis,
22:59mais vous changez d'avis, malheureusement,
23:01pour un glissement droitier.
23:03Parce que notre pays change,
23:05parce qu'aujourd'hui, il y a un danger
23:07au sein de la République.
23:09Parce qu'il y a des mouvements d'extrême-gauche
23:11qui veulent remettre en cause
23:13les fondements de la République,
23:15qui veulent remettre en cause
23:17ce qu'est l'ADN de la République française.
23:19Et moi, je suis un républicain.
23:21Et je m'inscris dans cet arc-là.
23:23Eh bien, moi, je pense que nous avons
23:25un plan qui permet de contrer
23:27ces extrêmes.
23:29Et je suis désolée...
23:31Je suis désolée...
23:33Je suis désolée de vous entendre glisser
23:35vers la droite. Je suis désolée
23:37de comprendre que vous allez rejoindre
23:39Ciotis au lendemain
23:41du deuxième tour. Pas du tout. Parfait.
23:43Arthur Meyer-Abat-Touchier, est-ce que vous regrettez,
23:45vous, les ambiguïtés d'une partie de votre camp,
23:47d'une partie des Insoumis vis-à-vis
23:49de l'antisémitisme ?
23:51Nous sommes les premiers à combattre et à condamner
23:53l'antisémitisme. C'est écrit noir sur blanc dans le programme
23:55du Nouveau Front Populaire. Quand Jean-Luc Mélenchon refuse de participer
23:57à la marche contre l'antisémitisme,
23:59quand certains députés
24:01insoumis ont des propos
24:03ou des attitudes ambigus,
24:05est-ce que vous le regrettez ?
24:07Il n'y a rien d'ambigu. Nous, nous avons toujours dit que toutes les vies se valaient.
24:09Nous avons dans le programme du Nouveau Front Populaire
24:11un plan interministériel de lutte
24:13contre l'antisémitisme qui va
24:15passer notamment par la prévention à l'école et par le
24:17renforcement des lieux culturels
24:19et culturelles. Nous sommes les premiers
24:21à combattre tous les racismes, toutes les formes
24:23de discrimination, l'antisémitisme,
24:25la xénophobie, la division
24:27et l'islamophobie.
24:29Nous sommes les premiers à prôner
24:31l'unité du peuple français dans toutes ses composantes.
24:33Merci beaucoup. Aline Bravanel,
24:35de nombreux élus macronistes aimeraient
24:37que le Président garde le silence.
24:39Est-ce que vous en faites partie ?
24:41Écoutez,
24:43le Président doit jouer son rôle
24:45de Président de la République.
24:47Est-ce que son rôle est de s'engager dans ces élections-là ?
24:49Son rôle est de s'engager pour que
24:51le peuple vote, pour que le peuple
24:53exprime son choix
24:55et c'est pour ça d'ailleurs qu'il leur a redonné la parole.
24:57Le rôle de
24:59conduire la future majorité
25:01c'est celui de Gabriel Attal
25:03derrière lequel je me place.
25:05Éric Poget, votre collègue Alexandra Martin
25:07n'a pas pris
25:09position pour ou contre
25:11Éric Ciotti. Est-ce que vous regrettez
25:13cette forme d'ambiguïté ?
25:15Pardon, je précise que c'est la seule députée
25:17sortante qui n'a pas pris position.
25:19Vous me l'apprenez.
25:21Moi j'étais clair
25:23d'entrée de jeu dès le lendemain
25:25des élections européennes. Malgré
25:27qu'Éric Ciotti soit un ami, j'ai dit que je ne le rejoignais
25:29pas sur son rapprochement avec le Rassemblement
25:31National et donc
25:33je siégerai
25:35dans le cadre
25:37d'un groupe de députés et de Républicains
25:39libres et indépendants qui ne cautionnera
25:41pas non plus la majorité présidentielle
25:43puisqu'il n'y aura plus de majorité présidentielle
25:45et qui ne cautionnera pas non plus de facto
25:47les propositions du Rassemblement National.
25:49Et nous on ira sur nos valeurs de la droite républicaine
25:51qui sont des valeurs extrêmement
25:53fermes sur le régalien.
25:55Juste un point de détail également sur Alexandra Martin. On ignore encore
25:57à ce jour si elle est affiliée en
25:59préfecture auprès des Républicains ou
26:01auprès de Nouvelle Énergie, le parti de David
26:03Gisnard. Est-ce que vous regrettez cette ambiguïté ?
26:05Non.
26:07Alexandra Martin, elle est
26:09membre des Républicains. Enfin j'en sais rien. Vous me posez des questions
26:11sur des collègues d'une autre circonscription.
26:13Pour moi elle est membre des Républicains. Elle siégeait
26:15avec moi au groupe Les Républicains.
26:17Honnêtement je ne suis pas allé regarder sa déclaration de candidature.
26:19Là j'en sais rien. Je ne sais pas.
26:21Bien. Monsieur Ferrand, le Rassemblement
26:23National veut interdire les emplois sensibles
26:25ou stratégiques aux personnes ayant la double
26:27nationalité, on l'a entendu hier.
26:29Les cadres du RN n'ont pas nommé précisément
26:31les emplois en question. Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage ?
26:33Qui est ciblé ?
26:35Alors on parle surtout d'emplois
26:37où il y a une double nationalité.
26:39Surtout sur des emplois, comment dirais-je,
26:41un peu arégaliens. On a effectivement
26:43une problématique. Quel que soit l'emploi arégalien ?
26:45En réalité,
26:47vous avez des emplois qui sont sensibles.
26:49On le sait. Tout ce qui est autour de la sécurité, ce sont des emplois
26:51qui sont très très sensibles. Les policiers par exemple ?
26:53Les gendarmes ? Les juges ?
26:55Les juges,
26:57oui, pourquoi pas.
26:59Certains policiers... On peut interdire aux juges d'avoir
27:01une double nationalité ? Pour moi,
27:03oui. Pour moi je pense qu'un juge ne devrait pas
27:05avoir une double nationalité. Un policier ?
27:07Un policier, c'est possible. D'accord.
27:09Dans quel cadre vous mettez les personnes
27:11qui sont issues de couples
27:13mixtes ? Il y a 4 millions de personnes
27:15à peu près en France, des franco-marocains,
27:17des franco-algériens, des franco-suédois.
27:19Ces personnes-là, comment vous les classez ?
27:21Écoutez, si ce sont des
27:23personnes qui ont une double nationalité
27:25qui est venue de leurs parents,
27:27comme on parle actuellement, ces personnes-là
27:29peuvent effectivement,
27:31il n'y a aucun problème, rester en France,
27:33travailler en France, mais c'est vrai que
27:35nous on préfère
27:37une seule nationalité, une seule patrie
27:39plutôt que la double nationalité. Mais vous préférez, mais il y a
27:414 millions de personnes qui sont dans ce cas-là. Oui, je le sais.
27:43Vous me demandez ce que je préfère.
27:45Je vous dis, nous nous préférons que les gens choisissent
27:47une patrie. Demain, non plus le droit d'être
27:49juge, non plus le droit d'être policier. Non, je dis
27:51simplement que les personnes, nous, nous
27:53souhaitons, c'est qu'ils choisissent plutôt
27:55effectivement une nationalité. Voilà.
27:57Pour nous, nous avons une patrie, on n'en a pas deux.
27:59Vous allez créer une catégorie de sous-citoyens ?
28:01Non, pas du tout. Oui, la dernière fois qu'une
28:03classification des gens a été faite comme ça,
28:05je pense que ça nous rappelle des heures très très sombres
28:07de l'histoire. Quelle sera la prochaine
28:09étape ? Leur interdire
28:11interdire aux binationaux
28:13l'accès au logement,
28:15interdire aux binationaux l'accès aux soins.
28:17Pas du tout. Quelle sera la prochaine étape ?
28:19Les gens qui sont ici, qui travaillent, qui payent
28:21leurs impôts, ont les mêmes droits que les Français.
28:23Sauf s'ils sont binationaux.
28:25Pourquoi ? Parce que vous êtes en train de proposer.
28:27Ils travaillent, ils payent leurs
28:29impôts, ils auront le droit à leur retraite,
28:31ils ont le droit à une assurance, il n'y a aucun problème
28:33par rapport à ça. Mais ils n'auront pas droit à certains emplois.
28:35Certains emplois, comme je vous l'ai dit,
28:37ils sont sensibles. Si on parle effectivement
28:39dans le, peut-être pas dans
28:41le nucléaire civil, mais dans le
28:43nucléaire effectivement
28:45militaire, je crois qu'effectivement c'est des choses
28:47qui sont importantes. Voilà. Bien.
28:49On va passer à quelques thèmes un peu plus locaux.
28:51S'il vous plaît, oui. Plus liés à la circonscription.
28:53Qu'on est parti jusqu'en Russie, Staline, tout ça
28:55c'est sympa, mais on va essayer de rester un petit peu chez nous.
28:57Avec un premier point sur Marineland.
28:59On sait aujourd'hui que les orques de Marineland,
29:01les deux orques doivent partir, on ne sait toujours pas où.
29:03Ce qui pose une double question.
29:05Celle du bien-être animal, bien sûr,
29:07et celle des emplois des personnes qui travaillent aujourd'hui
29:09à Marineland. Plusieurs centaines de familles
29:11aujourd'hui travaillent à Marineland.
29:13Donc sur ces deux questions, celle du bien-être animal
29:15et celle des emplois, quelle est votre position, Thierry Ferrand ?
29:17Déjà par rapport
29:19à Marineland, effectivement, il faut
29:21qu'on trouve une solution pour que
29:23au départ de ces orques, on puisse
29:25transformer Marineland. Alors je sais que
29:27mon collègue, Tanguy Cornet, qui était là
29:29devant vous en 2022, avait
29:31proposé d'accueillir
29:33d'autres animaux, de travailler
29:35autrement pour conserver les emplois.
29:37Concernant
29:39la maltraitance animale
29:41de manière très générale, moi
29:43je suis très attaché justement
29:45à lutter contre ça. Je suis quelqu'un
29:47qui est, je ne suis pas partie animaliste
29:49bien évidemment, mais j'aime beaucoup les
29:51animaux, j'en ai moi-même et
29:53c'est quelque chose qui me touche assez profondément
29:55quand on veut faire du mal
29:57aux animaux, voilà. Donc ces orques,
29:59il faut qu'ils repartent, il faut qu'on trouve d'autres
30:01solutions. Vous prenez des choses
30:03à Monaco, l'aquarium, ça marche très très bien
30:05au niveau scénographique, donc il n'y a pas de raisons
30:07qu'on ne puisse pas faire quelque chose au niveau de
30:09Marineland. Arthur Mejura-Battucci,
30:11sur ce point-là, Marineland, qu'est-ce qu'il faut faire ?
30:13Effectivement, on en avait déjà discuté en 2022.
30:15Entre temps, il ne vous aura pas échappé
30:17que deux orques sont mortes en
30:19quelques mois d'intervalle.
30:21Voilà, nous nous sommes
30:23résolument opposés à la maltraitance
30:25animale sous toutes ses formes. Marineland pose
30:27le problème de la captivité.
30:29Là, je pense que c'est l'heure de fermer
30:31Marineland après ce qu'il s'est passé. Et donc de
30:33mettre tous les employés à la porte ?
30:35On va faire une reconversion, c'est un peu le
30:37principe. C'est comme la bifurcation écologique,
30:39s'il y a quelque chose qui pollue, ça ne veut pas dire
30:41que les personnes seront définitivement au chômage.
30:43On peut trouver des emplois verts et vertueux, on peut appliquer
30:45ce principe à Marineland et faire quelque chose
30:47qui soit véritablement
30:49respectueux de la condition animale.
30:51Très bien. Eric Pouget ?
30:53On vit malheureusement ce que j'avais prédit
30:55il y a 5 ans
30:57en arrière, puisqu'il y a eu un texte qui a été
30:59voté à l'Assemblée nationale, porté par la Macronie
31:01en 2021, qui prévoyait
31:03dans son dernier article
31:05que j'avais voté, la création
31:07d'un sanctuaire marin. Or,
31:09à l'heure où on se parle, il n'y a pas le premier re-raw
31:11ni la première étude de création de ce sanctuaire marin.
31:13Et on vit donc, ce que j'avais
31:15dénoncé à l'époque, il fallait donner du temps
31:17au temps. Aujourd'hui,
31:19les principes c'est quoi ? 1. S'il fallait refaire un Marineland
31:21aujourd'hui, on ne le referait pas. C'est clair.
31:23Alors que l'État l'a accompagné pendant 50 ans.
31:252. Ce qui doit nous préoccuper, c'est
31:271. la condition future
31:29des animaux, et 2.
31:31la transformation économique du site.
31:33Je rappelle que ce site a été la première
31:35source d'attractivité touristique de la Côte d'Azur.
31:37Il y a près de 200 familles, et ça a
31:39attiré jusqu'à un million de visiteurs.
31:41Donc, il y a deux enjeux.
31:43Si le déplacement des animaux
31:45ne nous assure pas
31:47une meilleure condition de vie
31:49qu'ils ont actuellement, non. Et moi, j'ai
31:51saisi le Président de la République il y a quelques semaines
31:53pour empêcher qu'ils soient
31:55transférés sur le Japon. Et 2.
31:57Il faut réfléchir avec les services
31:59de l'État qui ont une grande part de responsabilité
32:01et les collectivités territoriales pour
32:03envisager la reconversion économique de ce site.
32:05On ne peut pas se permettre d'avoir une friche
32:07touristique en plein cœur
32:09de la Côte d'Azur.
32:11Aline Abravanel, sur ce point-là.
32:13Écoutez,
32:15j'apprends ici que vous avez voté
32:17cette loi contre la maltraitance
32:19animale. Je n'avais
32:21pas ça sur mes tablettes. Je pensais que vous aviez
32:23voté contre. Donc, vous voyez...
32:25J'ai même déposé des amendements.
32:27Je vérifierai.
32:29Je vérifierai.
32:31En tout cas, je suis assez alignée avec
32:33ce dont vous parlez.
32:35Ce sont des animaux qui ont vécu en
32:37captivité toute leur vie.
32:39Demain, nous n'allons pas les relâcher
32:41dans la nature. Ce serait les condamner à mort.
32:43Après, Marine Hélande,
32:45tel qu'il a été défini
32:47il y a 50 ans, est un
32:49projet, je pense, du passé
32:51et doit se tourner vers quelque chose
32:53différent, de plus
32:55en phase avec notre siècle.
32:57Je crois
32:59que cette loi a été
33:01faite pour protéger les animaux sauvages
33:03de l'exploitation,
33:05on va dire, en parc d'attraction.
33:07Qu'il y ait une possibilité
33:09toutefois
33:11de conserver
33:13la vie de ces animaux
33:15dans le cadre d'un parc zoologique
33:17ou scientifique. Et c'est quelque chose qui doit être
33:19étudié.
33:21Et sur le sanctuaire marin ?
33:23C'est une bonne idée.
33:25C'est un projet qui doit être
33:27mené à bien.
33:29C'était un engagement
33:31fort pour qu'il y ait un consensus
33:33sur ce texte. C'est-à-dire qu'il y a 5 ans
33:35en arrière, l'exécutif
33:37s'était engagé à créer
33:39un sanctuaire marin pour ces animaux. Or, 5 ans
33:41après, on n'en a pas le début d'un commencement.
33:43Et il se passe ce que... Reprenez mes interventions
33:45à l'Assemblée, puisque c'était votre collègue,
33:47votre ex-collègue Loïc Donbreval qui portait
33:49le texte, qui était azurien.
33:51Il en avait aussi conscience.
33:53Mais il y avait des engagements forts
33:55des ministres successifs de l'époque en disant
33:57« Votez le texte, il y aura un sanctuaire marin. »
33:59Aujourd'hui, on n'a pas de sanctuaire marin.
34:01Et on a le désastre environnemental
34:03par rapport à la condition animale
34:05et le risque de désastre économique
34:07pour cet endroit, pour cette partie du département.
34:09Alors, on va passer à un autre sujet majeur
34:11pour tous les Français et majeur
34:13dans la circonscription. C'est celui du
34:15logement.
34:17La problématique est particulièrement
34:19complexe sur ce territoire.
34:21Les prix, on le sait, se sont envolés
34:23au point que les actifs, les étudiants
34:25et les saisonniers ne parviennent plus
34:27à se loger. Certains appellent
34:29à bloquer les loyers. D'autres suggèrent
34:31de diminuer, de limiter de manière drastique
34:33les AirBnB.
34:35Arthur Meier-Abattouchi, vous,
34:37quelle est votre position sur le sujet ?
34:39Les réponses sont dans la question.
34:41C'est-à-dire qu'effectivement, il y a eu
34:43sept syndicats hôteliers qui, déjà,
34:45assignent AirBnB en justice
34:47pour concurrence déloyale. Déjà, ça pose
34:49un problème pour tout le secteur de l'hôtellerie.
34:51Il faut le réduire au moins drastiquement
34:53parce que c'est effectivement une concurrence déloyale
34:55pour tout le secteur de l'hôtellerie qui se retrouve
34:57pénalisée. Le problème, surtout,
34:59c'est qu'ici, à Antibes, les loyers
35:01ont augmenté de 15% en 5 ans.
35:03Il y a des personnes qui sont obligées de partir
35:05du littoral, ce qui est quand même bien dommage
35:07quand on vit à Antibes, au bord
35:09de la mer, dans cette belle circonscription.
35:11Vous savez, Frédérico Garcé,
35:13à leur cas, disait dans ses vers
35:15« La mer sourit au loin, dents d'écume,
35:17lèvres de ciel. » Autant quand même pouvoir
35:19profiter de la beauté du paysage.
35:21Donc oui, nous proposons le
35:23plafonnement des loyers. C'est possible avec
35:25la loi Elan. Ça se fait avec
35:27le gouvernement et ensuite avec les collectivités.
35:29Encore faut-il que les collectivités
35:31aient aussi des dotations qui soient nécessaires.
35:33Nous proposons la revalorisation
35:35des APL de 10% ainsi
35:37que le prêt à taux zéro pour les ménages primos
35:39accédants. Ce n'est pas
35:41supportable
35:43que les
35:45mars alpins ne puissent tout simplement
35:47plus se loger à cause du prix des loyers,
35:49ne puissent même plus devenir, espérer un jour,
35:51devenir propriétaires parce que
35:53les prix ne font qu'augmenter. Il faut lutter contre
35:55la spéculation immobilière.
35:57Et comme pour Marineland, il va vraiment falloir s'y atteler.
35:59Terriférant. Qu'est-ce qu'il faut faire pour que
36:01les azuréens puissent se loger ?
36:03Tout d'abord, effectivement,
36:05on a un problème entre les jeunes,
36:07les étudiants.
36:09Donc nous, ce que nous souhaitons, c'est que
36:11nous puissions, dans tout
36:13ce qui est objectif du logement social,
36:15intégrer les logements intermédiaires
36:17pour que les personnes, ces gens-là, puissent obtenir
36:19des allocations. Ça tombe bien, c'était le projet
36:21de Gabriel Attal, avant la
36:23dissolution. Oui, mais on ne peut pas dire que non plus tout
36:25se loge. Eh bien, on espère qu'on pourra le porter
36:27par la suite. Eh bien, vous voyez, on se rejoint sur quelque chose.
36:29Voilà, d'accord. Ensuite,
36:31pour la construction, nous souhaitons
36:33utiliser maximum
36:35ce qu'on appelle les dents creuses pour augmenter
36:37justement... Les dents creuses, c'est-à-dire ?
36:39Au niveau des immeubles, vous avez
36:41des immeubles qui font 8 étages,
36:43puis un autre qui en fait peut-être que 4, et puis un autre 7.
36:45Donc c'est ce qu'on appelle les dents creuses en immobilier.
36:47Donc là, ça nous permet de construire
36:49des logements, des logements
36:51qui peuvent être aussi utilisés par
36:53les pouvoirs publics pour loger
36:55des personnes. Et
36:57nous pensons qu'entre ça
36:59et cela, c'est-à-dire qu'on va arriver
37:01à pouvoir loger
37:03les gens. Donc si je comprends bien,
37:05vous vous alignez sur les plus hauts bâtiments
37:07d'un secteur donné, c'est bien ça ?
37:09Alors, c'est ce qu'on appelle la dent creuse.
37:11Alors, bien évidemment,
37:13ça dépend des quartiers,
37:15mais la dent creuse permet de
37:17monter effectivement des immeubles
37:19pour construire des logements.
37:21Sinon, c'est quoi ? C'est la loi SRU,
37:23on revient là-dedans,
37:25qui est inapplicable complètement sur notre circonscription.
37:27Airbnb, vous en pensez quoi ? Est-ce qu'il faut bloquer,
37:29interdire les Airbnb
37:31ou les restreindre au maximum ?
37:33Déjà, les Airbnb
37:35sont, dans certaines villes,
37:37restreints, puisque
37:39le Airbnb, c'est un par personne,
37:41c'est un par foyer. Sinon,
37:43il faut devenir professionnel de l'hôtellerie.
37:45Donc c'est quand même différent.
37:47C'est bien pour vous ? Pas la peine d'aller au-delà ?
37:49Je pense que un par personne,
37:51un par foyer fiscal, cela suffit.
37:53Je comprends que ça peut aider
37:55des familles qui ont des besoins
37:57et qui ont un petit appartement
37:59ou un petit studio. Et ça fait un complément
38:01de revenu quand on sait que les retraites aujourd'hui sont
38:03très très basses et que
38:05le gouvernement Macron ne cherche pas à les augmenter dans les prochains mois.
38:07Vous préférez une multinationale américaine
38:09au syndicat de l'hôtellerie qui dit
38:11que c'est une concurrence déloyale ?
38:13Non, parce qu'on parle d'Airbnb,
38:15parce que c'est américain.
38:17C'est ce qu'on appelait avant la location saisonnière.
38:19La location saisonnière en France a toujours existé.
38:21Avant, ça s'appelait Gide de France,
38:23ça s'appelait comme ça.
38:25Aujourd'hui, on parle d'Airbnb
38:27parce que c'est devenu quelque chose de classique.
38:29Si vous parlez de booking, ils sont aux Pays-Bas,
38:31donc ils sont européens.
38:33Le Airbnb,
38:35vraiment, quand j'en rencontre
38:37les gens, les gens nous disent
38:39que ça nous donne quand même un peu d'argent sur les côtés.
38:41C'est ce qui se passe dans les campagnes
38:43avec des fermes,
38:45avec des chambres d'hôtes, etc.
38:47Je crois qu'il y a des gens qui en ont fait
38:49un vrai business. Je suis complètement d'accord avec vous.
38:51Et ça, c'est pas acceptable.
38:53Mais, un, parfois,
38:55les fiscales, je trouve que c'est quelque chose qui est cohérent.
38:57Alina Bravanel,
38:59effectivement, Gabriel Attal a fait
39:01du logement une priorité. Il n'a pas vraiment eu le temps
39:03de la mettre en oeuvre.
39:05Le logement, c'est un des angles morts
39:07de la politique
39:09d'Emmanuel Macron.
39:11Qu'est-ce qu'il faut faire ?
39:13Quelles seraient les priorités, selon vous ?
39:15Alors, je
39:17voudrais déjà répondre à monsieur
39:19Ferrand, puisque
39:21nous faisons beaucoup de choses pour
39:23les retraites, et nous proposons
39:25d'ailleurs une indexation des retraites
39:27sur l'inflation. Donc, vous devez
39:29être seulement partiellement
39:31renseigné sur notre programme.
39:33Concernant le logement,
39:35il y a eu, bien sûr, des mesures
39:37qui ont été menées.
39:39Je ne vais pas revenir dessus. Nous avons
39:41plusieurs propositions
39:43sur la table.
39:45Pour aider les jeunes
39:47des classes moyennes,
39:49avec une exonération des frais
39:51de notaire pour les
39:53primo-accédants, qui
39:55devraient leur permettre de leur apporter
39:57jusqu'à 250 000 euros,
39:59qui leur permettraient de
40:01récupérer entre 6 000 et
40:0320 000 euros de pouvoir d'achat, ce qui sont
40:05chez nous des mètres carrés, bien sûr.
40:07Je vous ai entendu parler
40:09de la loi SRU,
40:11qui est donc la loi
40:13sur la part de logements sociaux.
40:15Je pense, aujourd'hui,
40:17que cette loi est fondamentalement
40:19une loi juste.
40:21Mais c'est une loi que nous devons adapter.
40:23Et d'ailleurs, le ministre du
40:25logement, Guillaume Kasbarian,
40:27commençait à travailler sur une proposition
40:29pour
40:31modifier le système de mesure
40:33de la loi SRU, et que ce soit fait
40:35au niveau de l'agglomération, et non
40:37plus au niveau de la commune.
40:39Éric Pogget, on voit
40:41que la difficulté à construire,
40:43on voit que les freins sont nombreux.
40:45Qu'est-ce qu'il faut faire pour le libérer
40:47et pour faire en sorte qu'il y ait davantage
40:49de logements et des prix plus accessibles ?
40:51Un, on est tous d'accord, le logement est un sujet
40:53majeur pour les Alpes-Maritimes, et en particulier
40:55pour notre circonscription qui accueille
40:57la technopole de Sofia-Antipolis,
40:59pour lequel, si on veut continuer à être attractif,
41:01il faut qu'on propose du logement.
41:03Il y a deux axes qui me
41:05semblent vraiment importants.
41:07Le premier, effectivement, c'est de travailler
41:09sur le logement intermédiaire. C'est ce que prévoyait
41:11le texte de Guillaume Casparian
41:13au mois de mai, qui prévoit
41:15d'intégrer dans les ratios de la loi SRU
41:17une part de logement intermédiaire
41:19qui correspond à la sociologie
41:21de notre territoire, et notamment de Sofia-Antipolis.
41:23D'ailleurs, nous, en Thibes, on a pris une motion,
41:25et j'ai écrit moi-même
41:27à l'ex-ministre pour demander à ce que
41:29Sofia-Antipolis soit terre expérimentale
41:31sur le logement intermédiaire. Et le deuxième sujet
41:33qui n'est abordé par personne
41:35et qui est à mes yeux le sujet majeur,
41:37c'est les banques.
41:39Les banques ne font plus leur travail
41:41de banquiers, ne prennent plus de risques.
41:43Et depuis la crise
41:45des subprimes de 2008, les banquiers
41:47ne jouent plus leur rôle de banquiers. Et moi,
41:49je pense que là, il y a une vraie responsabilité du monde
41:51bancaire, et pour lequel l'exécutif
41:53devrait mettre toute son énergie.
41:55C'est-à-dire qu'il faut assouplir
41:57les conditions d'accès au crédit
41:59logement, pour l'immobilier,
42:01et de rallonger les périodes
42:03de remboursement.
42:05Parce qu'aujourd'hui, un couple qui démarre
42:07dans la vie active
42:09n'y arrive pas, parce que c'est vrai, on est
42:11à un territoire plus cher, et donc
42:13la moyenne, c'est 20-25 ans.
42:15Il y a des pays où c'est 30-35 ans.
42:17Et moi, je pense qu'on doit aller là-dessus.
42:19Et dernier élément sur la proposition qui est portée
42:21par le groupe
42:23Ensemble, c'est une fausse bonne idée,
42:25je vous le dis. Parce que
42:27la suppression de ces frais,
42:29est-ce que c'est les frais de notaire ? Et qui va
42:31payer le notaire ? Est-ce que ce sont les droits
42:33d'habitation ? Ça veut dire qu'une fois de plus,
42:35vous allez réduire des taxes
42:37et des impôts qui permettent de faire vivre des collectivités
42:39territoriales. Ce sont les frais de notaire. Ce sont les frais de compensation pour
42:41les départements. Une compensation. Donc
42:43une fois de plus, c'est de l'argent public,
42:45quand on sait qu'aujourd'hui, l'État est
42:47à bout de souffle, et que ce sont
42:49des taxes qui sont adossées
42:51à des services publics locaux, c'est comme pour la taxe d'habitation,
42:53c'est je supprime un impôt qui ne rentre
42:55pas dans les caisses de l'État, et je mets
42:57sous tutelle de l'État une collectivité
42:59territoriale. Il faut sortir
43:01de ces schémas
43:03de perfusion à l'argent
43:05public. Le vrai enjeu, c'est
43:07qu'un couple qui travaille
43:09et qui se lance dans la vie puisse accéder
43:11à la propriété, et le vrai enjeu, c'est de travailler
43:13sur le monde bancaire. Antibes est situé en zone tendue,
43:15est-ce que vous êtes favorable quand même au gel des loyers ?
43:17C'est possible avec la loi Elan en zone tendue,
43:19parce que que dites-vous, par exemple, aux Antibois
43:21et aux Antiboises qui ont vu leur loyer augmenter
43:23de 15% en 5 ans ? Moi, je suis
43:25pas favorable à une surréglementation.
43:27Je suis
43:29un libéral
43:31assumé, et je ne suis pas favorable
43:33à cette manière de tout réguler.
43:35Aujourd'hui, moi, ce que me disent mes concitoyens, c'est
43:37je n'arrive pas à accéder au crédit,
43:39je n'arrive pas à acquérir mon logement
43:41parce que la banque pose
43:43trop de contraintes
43:45sur l'accès au crédit, et
43:47deux, même si elle passe cette étape,
43:49en 25 ans, elle n'arrive pas à rembourser la mensualité.
43:51Bien. Un autre thème local sur lequel
43:53vous pouvez vous exprimer
43:55assez rapidement, me semble-t-il, il n'est pas tout à fait neuf,
43:57ça fait plus de 30 ans qu'on en parle,
43:59la future pénétrante de Golfe-Juan.
44:01Les habitants, comme Serane, ne voient absolument rien venir.
44:03Aujourd'hui, les travaux semblent suspendus.
44:05Personne ne semble savoir s'ils vont reprendre.
44:07Alors, à votre avis, est-ce que
44:09cet aménagement routier est encore pertinent ?
44:11Est-ce qu'il faut le terminer ? Est-ce qu'il faut y renoncer ?
44:13Qu'en pensez-vous, Éric Paugé ?
44:15Ça fait 40 ans
44:17qu'on parle de cette pénétrante
44:19entre Golfe-Juan et Jean Lépin.
44:21Départements,
44:23communes successives, communautés d'agglos,
44:25le maire de Valois-Golfe-Juan
44:27qui est passé
44:29trois fois devant les urnes,
44:31trois fois a revendiqué le fait qu'il fallait la faire,
44:33je pense qu'à un moment ou un autre, la démocratie doit s'exprimer.
44:35Donc, moi, je suis favorable à ce qu'on
44:37aille au bout de ce projet, parce que ça fait 40 ans
44:39qu'il dure. Peut-être qu'il faut le
44:41requalifier en accès
44:43doux,
44:45avec du transport en commun,
44:47avec de la mobilité
44:49douce sur ce secteur, mais oui,
44:51aujourd'hui, le département est propriétaire d'emprise foncière,
44:53il faut qu'on aille au bout. On ne peut pas,
44:55vis-à-vis de nos concitoyens, sans arrêt,
44:57remettre des choses qui ont été débattues,
44:59votées, actées, parce que c'est ça
45:01aussi la défiance envers les politiques.
45:03Arthur Meyrabatoutchi. Oui, sur la
45:05RN7, je pense qu'il faut plutôt privilégier
45:07la mobilité douce,
45:09il faut privilégier les transports en commun, c'est d'ailleurs
45:11pour cela que dans le programme du Nouveau Fonds Populaire, nous
45:13proposons une réduction, une baisse
45:15de la TVA de 5,5%
45:17sur les transports
45:19en commun. Il faut continuer vers
45:21la gratuité du réseau Amvibus,
45:23il faut augmenter les cadences, il faut
45:25continuer vers la piétonnisation, comme cela a pu être fait
45:27sur les remparts, et en finir
45:29avec les projets inutiles et imposés
45:31qui polluent toujours plus.
45:33L'avenir, c'est le transport en commun
45:35à un euro, ça incite les gens à les prendre,
45:37ça crée des emplois, c'est bon
45:39pour l'environnement, et il faut
45:41tendre vers ça, il faut
45:43comprendre, comme Marine Eland, des
45:45erreurs du passé, si je puis dire,
45:47et aller vers un futur qui soit
45:49désirable, où l'on respire mieux,
45:51de ne pas tout le temps se saturer de béton,
45:53d'autoroutes, etc.
45:55On proposera un moratoire sur ces projets,
45:57sur les grands projets aussi autoroutiers,
45:59sur les méga-bassines, sur tout ce qui est néfaste
46:01contre l'environnement. Nous avons obtenu
46:03des victoires grâce à des mobilisations
46:05locales, effectivement,
46:07contre l'usine de Machfer,
46:09il faut aussi parler de la pollution,
46:11de la brague, qui dure depuis des années.
46:13Parfait. Thierry Ferrand ?
46:15Je suis à peu près dans le même état d'esprit,
46:17dans le sens où, vous savez, 40 ans, c'est quelque chose
46:19qui dure, donc, effectivement, je suis plus
46:21d'accord sur un transport doux. Je crois qu'il faut
46:23retravailler cette idée-là.
46:25Transport en commun, je suis complètement
46:27pour cela. Je crois que c'est
46:29le moment, en tout cas, de le faire.
46:31Nous approchons nos points de consensus. Madame Abravanel ?
46:33Oui, écoutez,
46:35je vais m'aligner un petit peu
46:37avec ce qui a été dit, bien sûr.
46:39Juste moduler... Moduler...
46:41Bien sûr, vous me connaissez
46:43depuis le temps que nous bossiez ensemble
46:45au Conseil municipal. Vous savez
46:47que je suis constructive et que je suis plutôt force de proposition
46:49qu'opposante
46:51pour le principe.
46:53Donc, sur cette
46:55déviation, je pense
46:57qu'il faut cependant se poser
46:59la question de la pertinence
47:01de cette
47:03voie, puisque je vous rappelle que
47:05les études ont été faites il y a
47:07maintenant près de 20 ans, ou peut-être même 30 ans,
47:09et que ça mériterait
47:11une nouvelle étude pour savoir quel est l'impact
47:13de l'ouverture de cette voie.
47:15On entend parler de projets,
47:17de modifications de circulation,
47:19au sens unique, entre la RN7
47:21et le bord de mer. C'est à envisager
47:23si ça peut être couplé avec
47:25des déplacements doux. Je précise
47:27juste que tout cela doit être fait
47:29dans le respect de la
47:31nature qui se trouve sur place.
47:33Et c'est pour ça que les
47:35travaux sont aujourd'hui à l'arrêt,
47:37parce qu'on a essayé de passer
47:39outre ce respect des
47:41espèces et de la biodiversité locale.
47:43J'ai juste un mot.
47:45Un mot sur le transport.
47:47Je pense qu'une politique
47:49tarifaire attractive des transports en commun
47:51c'est majeur, c'est ce qu'on fait à la Casa.
47:53Je rappelle 90 euros le
47:55pass annuel et 45 euros lorsque l'entreprise
47:57prend en charge la moitié.
47:59Gratuit pour les plus de 75 ans. Les deux
48:01axes qui desservent Sofia,
48:03gratuit, entièrement gratuit, et ça fonctionne vraiment bien.
48:05Vous êtes tous en candidature
48:07pour les municipales de 2026.
48:09C'est un élément important. Mode doux,
48:11oui, ça se développe. Covoiturage,
48:13très important. Mais il y a deux choses
48:15qui manquent dans notre département.
48:17Il y a un sujet que je portais à l'époque quand j'étais au département,
48:19c'est la ligne express Nice-Sofia
48:21avec les bus à double étage
48:23qui sont pleins, pour lequel
48:25il faudrait qu'on arrive à avoir une voie
48:27dédiée sur l'autoroute. On y avait travaillé
48:29à l'époque et ça c'est un sujet sur lequel moi
48:31j'invite le département à
48:33reprendre. Et le deuxième sujet, ce qui manque
48:35dans ce département quand même, c'est
48:37le billet de transport unique.
48:39Quand vous allez à Paris, vous avez votre passe Navigo,
48:41vous prenez le métro, le RER ou le bus,
48:43vous avez la même carte. Aujourd'hui,
48:45quand vous partez de Nice pour aller travailler à Sofia,
48:47vous payez une fois le bus, vous pré-appelez
48:49le train, vous repayez,
48:51c'est gratuit la ligne bus-tram,
48:53mais il faut qu'on arrive un jour ou l'autre
48:55à minima à l'ouest du département
48:57dans le bassin 45 centimes.
48:59Ça implique un gros travail entre les collectivités
49:01concernées. Oui, mais alors, on est là aussi
49:03pour envisager l'avenir, on est là aussi pour faire des propositions.
49:05Moi, je pense qu'un territoire
49:07comme le territoire des Alpes-Maritimes, ce territoire azurain,
49:09je ne dis pas qu'on pourra le faire tout de suite,
49:11mais il faudrait qu'on aille vers un
49:13titre unique de transport. Ça, c'est intelligent.
49:15Je voudrais souligner
49:17la mise en place de la loi CERM,
49:19si vous me permettez, qui a été votée
49:21quasiment à l'unanimité en 2023,
49:23pour développer
49:25les transports en commun
49:27et la décarbonation du transport
49:29quotidien, donc qui va nous
49:31permettre d'avoir un service express
49:33régional
49:35de train
49:37dès décembre 2024, avec des TER
49:39tous les quarts d'heure, et ça, on le doit
49:41à l'impulsion de la région
49:43de Renaud-Muselier, et on peut, je pense,
49:45féliciter. Alors, on a parlé de mobilité,
49:47on a parlé de logement. Autre sujet
49:49de préoccupation des Français,
49:51la sécurité. C'est aussi le cas sur ce
49:53territoire où un nouveau commissariat
49:55a été inauguré l'an dernier à Valoris.
49:57Est-ce qu'on en fait assez ? Est-ce qu'on en fait
49:59trop sur la sécurité ?
50:01Oui, alors il faut
50:03des rapports apaisés entre la police et la
50:05population, il faut renforcer des effectifs
50:07de police de proximité,
50:09il faut surtout s'atteler à la lutte
50:11contre le narcotrafic, donc il va falloir
50:13mettre des postes de douaniers, surtout
50:15supplémentaires.
50:17Le trafic de drogue se répand,
50:19et la Côte d'Azur n'est pas épargnée, avec entre autres
50:21une banalisation de la cocaïne, ce qui est
50:23grave, notamment pour la jeunesse.
50:25Donc voilà, l'insécurité peut aussi être
50:27alimentaire, puisqu'il y a malheureusement des
50:29familles qui sont obligées de sauter
50:31un repas sur deux,
50:33parce que les prix ont
50:35explosé.
50:37Plus de 60% d'augmentation
50:39pour le prix des pâtes, ou plus de
50:4133% pour les tomates.
50:43C'est aussi une forme d'insécurité. L'insécurité peut aussi
50:45être climatique. Je ne sais pas si vous avez vu, sûrement,
50:47forcément d'ailleurs, ce qui s'est passé malheureusement
50:49hier soir dans l'arrière-pays
50:51à la Vésubie. Ça avait été le cas aussi
50:53à Biote, avec des inondations mortelles.
50:55Les épisodes méditerranéens se multiplient, et des arbres
50:57tombent. C'est aussi une autre forme de sécurité.
50:59Alors, sur la sécurité,
51:01Thierry Ferrand, est-ce que
51:03on est en insécurité
51:05dans les rues, les villages de
51:07la circonscription ?
51:09On a encore de la chance
51:11pour dire qu'on n'est pas trop en insécurité.
51:13En sachant quand même que
51:15si on va sur Cagnes, si on va sur Nice,
51:17c'est beaucoup plus touché.
51:19Donc il n'y a aucune raison que ça ne vienne pas chez nous.
51:21Nous sommes à côté de l'Italie.
51:23Nous avons des immigrants
51:25qui arrivent régulièrement. Il faut savoir qu'en
51:272023, entre 200 et 300
51:29par jour étaient reconduits à la frontière.
51:31Nous savons que la délinquance
51:33croît de partout.
51:35Donc nous, nous sommes pour
51:37un renforcement de la sécurité.
51:39Et c'est pour ça que
51:41nous espérons en tout cas
51:43que les gens vont nous suivre
51:45à ce niveau-là. Parce que c'est
51:47complètement impossible de laisser
51:49toute cette côte d'azur à la main
51:51des immigrés qui arrivent chaque jour de plus en plus.
51:53Éric Poget, l'immigration
51:55et les conséquences de l'immigration
51:57sur la délinquance, c'est le
51:59problème numéro un. Pas spécialement
52:01sur notre territoire, clairement.
52:03Oui en France, mais pas spécialement sur notre territoire.
52:05Moi j'ai apporté 17 policiers
52:07nationaux supplémentaires qui ont permis de réouvrir
52:09le commissariat de Val-Louis-Gueulfe-Géant.
52:11Mais surtout, grâce à cet apport de
52:1317 policiers, le commissaire de police d'Antibes
52:15a pu recréer
52:17une brigade de lutte contre les stupéfiants.
52:19On a aujourd'hui 6 policiers nationaux en Antibes
52:21qui ne font que des enquêtes sur les stupéfiants.
52:23Deuxième sujet, vous le savez
52:25parce que je vous l'ai souvent dit, j'ai créé
52:27un groupe d'études à l'Assemblée Nationale sur les polices municipales.
52:29Moi je crois beaucoup à la sécurité
52:31de proximité. Les polices municipales
52:33aujourd'hui c'est 30 000 agents en France,
52:35c'est la troisième force de sécurité. Il faut être
52:37plus efficient. C'est pour ça que je
52:39travaille, c'est pour ça que je suis en train de préparer un texte
52:41de loi, de manière d'ailleurs transpartisane,
52:43pour que nos policiers municipaux
52:45qui ont le nom de policier, qui ont une arme à la ceinture,
52:47puissent avoir plus de pouvoir judiciaire
52:49pour alléger la charge
52:51de nos policiers et de nos gendarmes.
52:53Alina Bravanel, sur la sécurité, quelles doivent être
52:55les priorités ?
52:57Comme vous l'avez mentionné, monsieur Poget,
52:59je pense que sur notre circonscription,
53:01on fait certainement plus face
53:03à des problèmes d'incivilité que
53:05véritablement d'insécurité.
53:07On a quand même beaucoup de
53:09problèmes sur les zones
53:11hyper touristiques et ça, ça doit être géré par
53:13des effectifs de police supplémentaires.
53:15Vous en avez parlé.
53:17D'ailleurs, je crois que
53:19Emmanuel Macron a fait beaucoup pour
53:21augmenter les moyens
53:23de la police et de la gendarmerie
53:25au cours de ses derniers mandats.
53:27Sur l'incivilité,
53:29on a aussi un rôle
53:31bien sûr sur l'éducation
53:33à mener auprès de toutes nos populations
53:35et en commençant par
53:37les jeunes. Mais il faut rétablir
53:39certainement beaucoup plus de liens entre notre
53:41police et la population
53:43et ça, ça passe par plus de terrain
53:45et plus de monde disponible sur le terrain.
53:47Et par de la prévention aussi.
53:49On va finir avec un peu de légèreté, ça fera de mal
53:51à personne. Thierry Ferrand,
53:53si on veut faire une randonnée ou une balade à vélo
53:55dans la 7ème circonscription, où faut-il aller ?
53:59Tirer de Gourdon, faire la boucle
54:01Gourdon. Vous avez des bonnes jambes alors.
54:03Oui, en vélo, oui.
54:05Gourdon, barre sur l'eau,
54:07tourette, etc. Oui, c'est pour des gens
54:09qui savent faire du vélo, effectivement.
54:11Alina Bravanel, où peut-on manger les meilleurs raviolis ?
54:13Eh bien,
54:15je vais vous dire, en tant qu'antiboise,
54:17sur le marché provençal,
54:19près d'Antibes,
54:21devant la mairie, bien sûr.
54:23Eric Pouget, quel est le plus beau panorama
54:25de cette circonscription ?
54:27Le Cap d'Antibes, le nouveau phare
54:29d'Agaroupe qui a été rendu au public
54:31et pour lequel on a une vue à 360 degrés
54:33sur les Alpes-Maritimes et la Méditerranée.
54:35Arthur Meira Batucci,
54:37où organiser un premier rendez-vous amoureux ?
54:39Une bonne question.
54:41Les remparts d'Antibes.
54:43On commence par les remparts
54:45et on fait ensuite le tour du Cap d'Antibes.
54:47On arrive sur la plus belle cliff
54:49qui s'appelle l'Anse de l'argent faux
54:51et avec nos fonds populaires, l'argent, on le redistribuera
54:53parce qu'il y a des inégalités
54:55qui sont incroyables.
54:57Les plus riches, les 500 plus grandes fortunes de France
54:59se sont enrichies considérablement. Elles sont passées
55:01de 200 milliards à 1 200 milliards
55:03en seulement 10 ans, alors que la pauvreté
55:05a augmenté de 400 000,
55:07plus de 400 000 pauvres.
55:09Et ça, c'est très romantique.
55:11Mais ça, on ne le dit pas pendant le date.
55:13Vous êtes très fort, parce que sur des questions légères,
55:15vous arrivez les uns et les autres à revenir
55:17sur votre programme, donc bravo.
55:19Alors, un dernier exercice
55:21avant de terminer.
55:23Vous avez 30 secondes pour
55:25convaincre les électeurs
55:27de vous choisir ou de vous choisir
55:29à nouveau, Eric Pogé.
55:31J'ai démontré
55:33au cours de ces deux derniers mandats
55:35que j'étais un député efficace.
55:37Efficace pour le territoire et efficace au plan national.
55:39Présent et en proximité,
55:41avec des valeurs de droite.
55:43Et je dis à mes concitoyens,
55:45ne partez pas vers les inconnus.
55:47Jouez l'homme.
55:49Ne jouez pas la carte et l'étiquette politique.
55:51Il y a une telle défiance dans notre pays
55:53envers les partis politiques qu'il faut
55:55jouer l'homme que l'on connaît,
55:57qui est ici, qui vit et qui travaille ici,
55:59et qui va vous défendre.
56:01Merci, vous êtes dans les temps. Alina Bravanel.
56:03Eh bien moi, je vais me positionner
56:05comme la personne qui représente
56:07le camp du rationnel, de la rationalité
56:09face aux extrêmes.
56:11Je suis aussi quelqu'un
56:13qui est impliqué
56:15depuis plusieurs années dans la ville.
56:17Donc j'ai quand même une connaissance
56:19des fonctionnements institutionnels.
56:21Et vous l'avez dit tout à l'heure,
56:23monsieur Pogé, vous êtes soutenu
56:25par un certain nombre de maires.
56:27Je suis, pour ma part, soutenu par un certain
56:29nombre de personnes qui seront au gouvernement
56:31et qui me permettront
56:33d'avancer avec des propositions
56:35de lois qui seront utiles
56:37et adoptées au national.
56:39Merci Thierry Ferrand.
56:41Je suis le candidat
56:43de l'union de la droite.
56:45Aujourd'hui, nous ce que nous voulons,
56:47c'est avoir une majorité absolue
56:49pour gouverner cette France.
56:51Donc pour dimanche, il y a un seul vote.
56:53Le vote utile, le mien.
56:55Une précision tout à fait administrative.
56:57Administrativement, vous êtes l'union de l'extrême droite.
56:59C'est comme ça que vous êtes classé.
57:01La noter.
57:03Qui a fait ça ? Jusqu'après, du contraire,
57:05c'est monsieur Darmanin ?
57:07Merci Arthur Meyer.
57:09Abbatoutchi, 30 secondes.
57:11Oui, alors je pense que l'on vit un moment
57:13historique. Les personnes, on a eu
57:15marre de ce qu'il s'est passé
57:17sous Macron, et on les comprend,
57:19de l'affaire Benalla au 49.3
57:21et à la répression des gilets jaunes. Nous d'ailleurs,
57:23on porte le RIC et la brogation du 49.3.
57:25Il faut savoir que le RN a voté
57:27contre la hausse des salaires, le blocage des prix,
57:29le gel des loyers, l'arrêt des pesticides
57:31ou l'installation de médecins dans les désarts médicaux.
57:33Nous, on le porte dans le programme.
57:35On porte un plan de justice
57:37fiscale, de justice sociale. Notre programme est
57:39soutenu par une prix Nobel d'économie,
57:41par Thomas Piketty, Julia Cagy.
57:43Il est crédible, il est sérieux.
57:45230 milliards de recettes
57:47et 200 milliards
57:49de dépenses à la fin.
57:51Et 5 000 euros d'impôts en plus pour chaque Français.
57:53Et la justice fiscale
57:55qui bénéficiera 92% des personnes.
57:57Merci à tous les 4 pour
57:59ces échanges qui,
58:01je l'espère, auront permis d'éclairer
58:03nos lecteurs et les électeurs.
58:05Le compte-rendu de ce débat
58:07est à retrouver demain dans les éditions
58:09Grand Ouest
58:11de Nice Matin.
58:13Donc demain, mercredi.
58:15Merci à tous.
58:17Merci Lionel. Merci
58:19à Philippe Bertigny et
58:21Franck Fernandez pour la réalisation de cette émission.
58:23Merci également à Julie Baudin,
58:25Émilie Moulin et Alice Patalacci,
58:27journalistes à l'agence d'Antibes
58:29qui nous ont aidés à préparer ce débat.
58:31Bonne soirée à tous et à demain.