Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, était l’invitée du Face-à-Face ce lundi sur BFMTV et RMC.
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00:00Je dis que, un, ça traduit une inquiétude et, évidemment, je la partage parce que je ne reviens pas.
00:08Pour moi, le Rassemblement national, c'est un projet de désunion.
00:11Donc, je comprends cette inquiétude.
00:13Deux, je crois que la priorité, Laurent Berger en parlait, c'est d'abord de battre le Rassemblement national.
00:20Et c'est là-dessus que je suis.
00:22Vous dites que c'est la priorité, vous ?
00:23Oui, il me semble que, en tout cas pour moi, en tant qu'enseignante fidèle depuis toujours à des valeurs social-démocrates,
00:33évidemment, pour moi, la priorité sera de battre le Rassemblement national.
00:37Et j'avoue que je pense que la communauté éducative est à rebouter là-dessus aussi.
00:42Pour le reste, les questions, quand elles se posent, ce n'est pas la peine de les imaginer avant.
00:47Oui, mais quand vous dites ça, c'est important, Nicole Belloubet, parce que ce que j'entends,
00:50c'est que s'il devait demain y avoir une cohabitation, elle vous serait sans doute plus facile avec une partie de la gauche
00:56qu'avec une alliance de droite et d'extrême droite.
00:59Est-ce que c'est ce que j'entends dans votre propos ?
01:01Oui, mais absolument.
01:01Mais moi, je ne m'en cache pas.
01:03Je viens de vous dire que moi, j'ai toujours été sociale-démocrate.
01:06Je pense que la majorité gouvernementale actuelle a un projet de clarté,
01:11mais qui pourrait aussi s'ouvrir sur d'autres personnalités, des anciens du PS.
01:18Oui, j'ai souvent travaillé avec le PS.
01:21Vous vous sentez plus proche du programme de la gauche sur l'éducation nationale ?
01:24Je me sens proche du Parti socialiste, de l'ancien Parti socialiste que j'ai connu et de l'actuel,
01:31mais pas de toutes les composantes du nouveau Front populaire.