PBLV - Saison 3, Épisode 764 | Ninon en grand danger - video Dailymotion

Compilation de nouvelles saisons et épisodes

Ninon fait part à Vincent de ses découvertes concernant Vassago. Ornella confirme à Andréas qu’il doit remplir la mission que Vassago lui a confiée. Florian donne la permission à Léo de convoquer Vassago. Il doit l’informer qu’il va procéder à une identification ADN du corps retrouvé en 1974. Au même moment, Vassago accoste Vincent à Aix : Ninon court un grand danger… Vincent arrive au loft, et découvre Andréas pointer Ninon avec une arme…  Samia bombarde Estelle de questions sur son groupe de parole, Estelle lui ment avec assurance. Dans l’après-midi, alors qu’ils jouent au tennis, le portable de Fabien sonne, c’est Samia. Il invente une excuse pour la rappeler mais oublie de raccrocher. Samia entent les cris qu’Estelle faits quand elle joue et se méprend sur leur nature…  Florian a la gueule de bois, il fait croire à Thomas qu’il ne se souvient pas de la soirée de la veille, et file au palais. Luna devine que Thomas commence à avoir un faible pour le juge, mais Thomas ne peut pas tomber amoureux d’un homme marié, père de famille… Très perturbé, Thomas demande à Roland 15 jours de vacances pour faire le point…   #plusbellelavie #fiction #PBLV   Première diffusion : 16 août 2007  Abonnez-vous à notre chaîne pour ne manquer aucun contenu du Mistral :  http://www.youtube.com/channel/UCDq87sGhSDfAb_gQW2ouAzQ?sub_confirmation=1   Et rendez-vous aussi sur nos réseaux sociaux :   Facebook : https://www.facebook.com/plusbellelavie   Twitter : https://twitter.com/pblvofficiel  Instagram : https://www.instagram.com/pblvofficiel  TikTok : https://www.tiktok.com/@pblv_tf1  Chaine officielle du feuilleton Plus Belle la Vie. Mystère, romance, drame, enquêtes et coups de folie, c’est le quotidien du Mistral, un quartier de Marseille dont les habitants, tout ce qu’il y a de plus ordinaires, vivent des aventures extraordinaires !  Un programme produit par Newen France

Transcript

00:00Et là, tu confirmes ton verdict ?

00:02Homo. Homo refoulé, mais homo quand même.

00:05Ça va pas être rigolo tous les jours pour sa femme, ce genre de situation.

00:08Qu'est-ce que tu fais ?

00:09Ma valise.

00:10Vous croyez pas qu'il serait temps de briser la glace avec votre femme ?

00:13Pour dire quoi ?

00:14Que j'ai toujours été attiré par les hommes et que ça me terrifie.

00:17Je sais plus quoi faire.

00:18J'ai l'impression d'avoir tout raté.

00:25Monsieur Tanrou est un spécialiste des objets du culte bouddhiste.

00:28Ah oui, c'est magnifique.

00:31Ah, l'année 2008.

00:34Si lui arrive quelque chose, je m'en remettrai pas.

00:36Tu penses sérieusement que je suis le diable ?

00:38Si vous laissez Juliet tranquille, je vous offre mon âme.

00:40Vous êtes à la merci de Bassago, mademoiselle.

00:42Il exigera quelque chose de vous et vous ne pouvez pas y échapper.

00:45Il faut que tu loges une balle dans la colonne vertébrale de quelqu'un

00:47qui mérite que la vie lui soit moins douce.

00:49Mais j'arriverai jamais à le faire.

00:51Jusqu'à demain, vous me prouvez que je peux avoir confiance en toi.

00:58Sors d'elle

01:01Qu'on soit noir ou blanc

01:06Et si on t'en a mal

01:09Pour elle

01:11La vie est plus belle

01:18Prends ça, ça va te faire du bien.

01:19Ah, mais ça va mieux, je t'assure.

01:21On n'irait pas.

01:23Allez, prends-les.

01:24S'il te plaît.

01:29T'as eu encore un sommeil super ajusté cette nuit.

01:31Ah bon ?

01:33Je sais pas, moi, on ne se souvient pas.

01:36T'as pas arrêté de remuer ? T'as poussé des gémissements ?

01:39T'as encore fait des cauchemars ?

01:41C'est bizarre parce que contrairement à hier, non, je n'en ai pas fait.

01:44Et ce matin, je me sens plutôt bien.

01:47Ah bon ?

01:48Je pense que les anxiolytiques que m'a prescrit mon psy commencent à faire leur effet.

01:52Tant mieux alors.

01:56Juliette.

01:59Quoi que je fasse, quoi qu'il arrive, il faut que tu te souviennes que je t'aime.

02:05Mais je sais que tu m'aimes, il n'y a pas de raison que j'oublie.

02:08C'est la plus belle chose qui me soit arrivée.

02:11Je te dois beaucoup et je ferai n'importe quoi pour toi.

02:15C'est adorable de dire ça, mais...

02:17Enfin, pourquoi t'es si solennel ?

02:19Parce que je voulais que tu le saches.

02:21On ne sait jamais ce qui peut arriver.

02:25Tu me fais peur, on dirait que c'est la fin du monde.

02:27Putain.

02:37Attends, Vassago aurait rêvé trois semaines dans l'Himalaya ?

02:41Oui. Seule, dans le froid, sans nourriture.

02:44Personne ne peut résister à ça. Tu es sûre de tes infos ?

02:46Certaines.

02:48En plus des dépêches, j'ai trouvé un article dans le journal L'Aurore du 1er décembre 1974 qui parle de ça, justement.

02:54Imaginons qu'il ait survécu.

02:55Avec le froid qu'il fait à cette altitude,

02:57ses doigts auraient forcément gelés, il aurait forcément eu des séquelles.

03:00Non, pas forcément.

03:02Mon idée, c'est que le vrai Léonard Vassago est mort dans l'accident

03:06et que quelqu'un d'autre a pris son identité.

03:08L'homme qui se fait appeler Léonard Vassago aujourd'hui ?

03:11Exactement.

03:14Je suis pas loin de croire ce que disait Frémont au début.

03:16Il disait quoi ?

03:18Il disait que Vassago était l'incarnation du mal.

03:21Vassago était l'incarnation du mal.

03:24C'est vrai que plus on en découvre sur lui, plus il paraît maquillé à l'hélic.

03:28T'as donné toutes ces informations à Léo ?

03:30Ouais.

03:31Très bien. Maintenant, tu laisses la police faire son travail et tu te mêles plus de ça ?

03:35Ça, c'est leur deux questions. Je continue mes recherches.

03:37Léo m'a bien fait comprendre que deux dépêches, ça suffisait pas pour ouvrir une enquête.

03:41Comme ça, c'est le problème de Léo, maintenant. C'est plus le tien.

03:43Attends, je te signale que c'est un petit peu le tien aussi.

03:45Parce que si on arrive à prouver que Vassago est un escroc,

03:47peut-être qu'ils regarderont ton détournement de fond d'un autre œil.

03:50Oui, mais on n'en est pas encore là.

03:52Alors, pour le moment, tu te tiens tranquille. Je sais pas encore qui est ce Vassago.

03:55Tout ce que je sais, c'est qu'il est vraiment dangereux.

03:57Papa, arrête de me parler comme si j'étais une gamine, OK ? Je fais ce que je veux.

04:00Qu'est-ce que tu peux être têtu ?

04:02Si j'étais pas têtu, toutes ces informations, qui est-ce qui les aurait remontées ? Personne.

04:06OK, d'accord. Sur ce coup-là, tu as bien fait.

04:08Mais, s'il te plaît, je te demande de lever le pied. J'ai peur pour toi.

04:11Papa, moi aussi j'ai peur pour toi.

04:13Alors, si je peux aider Léo dans son enquête, je le ferai. Je suis désolée.

04:20Je serai à Aix pour un entretien d'embauche.

04:23Bonne journée.

04:24Bonne journée à toi.

04:31Qu'est-ce que je fais ici ?

04:33Vous ne vouliez pas rester seul, alors je vous ai offert l'hospitalité.

04:36Tenez de l'aspirine, ça sera pas du luxe.

04:38Je comprends vraiment pas ce qui m'a pris de rester là.

04:41Vous vous souvenez pas ?

04:43Franchement, je me souviens pas de grand-chose.

04:46Je me rappelle avoir accompagné votre amie Luna en taxi.

04:49Elle m'a conseillé d'aller dormir et...

04:52Et après, c'est le trou noir.

04:53Étonnant, hein ?

04:55Donc, vous avez oublié tout ce qu'on s'est dit ?

04:57De toute façon, j'avais trop bu. J'ai dû dire n'importe quoi.

05:02Je comprends vraiment pas ça. Ça m'était jamais arrivé avant.

05:04Quoi ? De vous confier comme ça ?

05:07Vous savez ce qu'on dit sur les paroles d'ivrogne ?

05:09Vous savez, l'alcool peut aider à dire des choses importantes. Ça peut même lever les inhibitions.

05:13Je prends des contractants musculaires en ce moment.

05:15Ça fait pas bon ménage avec l'alcool.

05:17Ça doit être pour ça que je me souviens de rien.

05:19Oui, ça doit être ça.

05:21Oui. Je suis désolé d'avoir gâché votre soirée.

05:30Allô ?

05:31Oui, ma puce, comment tu vas ?

05:33Excusez-moi, c'est ma fille. Je vous laisse.

05:44C'est quand même super efficace, ces cours de paroles.

05:46Fabien Lapêche, toi aussi. T'as l'air de vous réussir.

05:48Ouais, carrément.

05:49Depuis que j'ai commencé, j'ai vraiment une super forme.

05:51Enfin, une super forme morale, je veux dire.

05:55Je vous envie d'avoir ça en commun, tous les deux.

05:57Ce truc fort à partager.

06:00Cette expérience commune de dire les choses librement.

06:05Ça va pas fort, toi ?

06:07J'ai l'impression que Fabien se loigne de moi.

06:09Attends, pourquoi tu dis ça ?

06:12Je sais pas. Depuis que vous allez à vos groupes de paroles,

06:15il me parle plus trop.

06:16Il me raconte pas ce qu'il dit aux autres, par exemple,

06:18ou ce que les autres lui disent.

06:20Tu sais, c'est un peu normal.

06:22Ça sert justement à dire des choses que t'oses pas dire devant tes proches.

06:25Ouais, je sais pas.

06:27Non, mais y a pas que ça, en fait.

06:29Tu vois, par exemple, hier soir,

06:31c'est évident qu'il avait pas envie que je l'approche.

06:34C'est parce qu'il était crevé, c'est tout.

06:36C'est pas contre toi, c'est parce que...

06:38Je sais pas, il se passe des trucs forts dans ses réunions,

06:40alors ça use, je comprends.

06:41Au point de pas avoir envie de faire l'amour ?

06:43Bah ouais, enfin...

06:44Oui, moi, ça me surprend pas vraiment.

06:46Tu crois que je me prends trop la tête avec Fabien ?

06:48Bah oui, un peu.

06:50Je sais pas, tu devrais juste être contente qu'il aille bien

06:52et qu'il ait trouvé un truc qui fonctionne pour lui.

06:54Que ce soit le groupe de paroles ou autre chose, d'ailleurs.

06:57Ouais, c'est vrai, t'as raison.

06:58Je vois pas pourquoi je me fais du flip.

07:00Parce que t'es amoureuse.

07:04Dis, tu vas supporter qu'on fasse trois séances cette semaine ?

07:07Trois séances ?

07:09Ça veut dire que vous allez encore mettre ça aujourd'hui ?

07:12Bah ouais, ça nous permet de progresser plus vite, en fait.

07:17Mais comment veux-tu que je fasse ce que me demande Léonard ?

07:19Nénon, c'est une amie, maman.

07:21Si tu dois obéir à Léonard, il faut que tu oublies tes valeurs.

07:24Dans son monde, la morale n'est plus la même.

07:26Dans son monde, peut-être, mais dans le mien, il devient criminel.

07:28Il doit avoir des raisons pour te demander ça.

07:30Maman !

07:32Tu vas avoir du sang sur les mains, ça, ça tient pas.

07:34Fais ce qu'il te demande et arrête de te poser des questions.

07:36Ça, c'est ce que tu fais depuis dix ans, c'est ça ?

07:38Oui, et en échange, j'ai la vie dont j'ai toujours rêvé.

07:40Alors je dois laisser tomber ce que je pense, ce que je ressens,

07:42et devenir quelqu'un sans aucune humanité ?

07:44Mais il va t'apporter tellement de choses, l'échange.

07:46Écoute, Andréas, tu dois obéir, c'est très important pour moi.

07:50Mais je vais le faire.

07:55Ce que je comprends pas, c'est...

07:57comment ma propre mère peut accepter que je passe le restant de ma vie en prison.

08:00Tu n'iras pas en prison.

08:02Léonard veille sur toi, il te protège.

08:06Dis donc, toi...

08:08J'ai rêvé ou j'ai vu le juge et Steph sortir de chez toi tout à l'heure ?

08:12Non, t'as pas rêvé, il a passé la nuit à la maison.

08:15Pardon ?

08:16À quoi ? Il avait juste besoin de parler.

08:18Et il a craché le morceau ?

08:20Oui.

08:21Et je m'étais pas trompé dans mon analyse.

08:24Il est bien attiré par les hommes, alors.

08:27Et il est prêt à en parler à sa femme ?

08:29Ça m'étonnerait, parce que ce matin, quand il s'est levé, il se l'est joué amnésique.

08:32Il a pas assumé ce qu'il t'a dit.

08:35Ça doit te gaver, non ?

08:37J'ai juste l'impression d'avoir été pris pour un con, c'est jamais très agréable.

08:40Je comprends.

08:43Ça doit être épuisant pour lui, de cacher des trucs pareils.

08:46Son boulot, la famille...

08:48Il a qu'à le dire, ça le soulagerait.

08:50Et il évolue pas dans un milieu très favorable à la confidence ?

08:53Un juge homo ?

08:54Tu crois que c'est plus accepté chez les flics ?

08:56Ça n'a pas empêché Nicolas d'avoir le cran de l'assumer ?

08:59Ouais, effectivement.

09:01Et je sais pas si...

09:03Si Florian se sent pas capable de faire son coming-out, il va faire une dépression.

09:07On voit que c'est son problème, c'est pas le mien.

09:10Sois honnête, ça t'a pas juste énervé.

09:12Ça t'a blessé.

09:13Écoute, Lona, le mec qui fait un pas en avant le soir et deux pas en arrière le matin, moi ça me gave.

09:17Et puis j'ai rien demandé à ce type.

09:19Si tu veux mon avis, je crois que ce type ne te laisse pas indifférent.

09:23Je sais, j'ai déjà dit qu'il me touchait.

09:26Non, mais moi je pense qu'il te plaît.

09:28Et que tu sais pas bien quoi faire avec tout ça.

09:35Bah, s'il était pas marié, s'il avait pas de gamine, s'il...

09:39S'il acceptait son homosexualité ou...

09:41Ouais, peut-être que je serais attiré.

09:43T'avais beaucoup de si, hein ?

09:45Y a une gamine dans l'histoire.

09:47Je me sens pas prêt à jouer les briseurs de ménage, moi.

09:49J'ai pas du tout envie d'être mêlé à tout ça.

09:51Mais tu y es déjà mêlé.

09:54C'est à toi qu'il est venu se confier.

09:56C'est pas un hasard ?

09:58Sûrement, oui.

10:01Honnêtement, capitaine, j'ai trop peu d'éléments pour vous autoriser à enquêter sur Léonard Vassago.

10:05Monsieur le juge, vous trouvez pas que son nom apparaît dans beaucoup d'affaires ?

10:09C'est sûr.

10:10Vincent Chaumet dit qu'il l'a poussé à détourner de l'argent.

10:12On sait toujours pas comment le journal d'Aurélie Jaquet lui est arrivé entre les mains.

10:16Et puis y a le tour de passe-passe avec l'article de Ninon Chaumet.

10:18Dans tous ces cas, l'implication de monsieur Vassago n'est qu'une hypothèse.

10:21Ouais, mais j'ai un élément nouveau vraiment troublant.

10:25Je vous écoute.

10:26Y a un certain nombre d'années, un certain Léonard Vassago aurait été victime d'un accident d'avion dans l'Himalaya.

10:32Soi-disant, il aurait été l'unique survivant.

10:34Pourquoi soi-disant ?

10:35Il aurait survécu. Ça tient du miracle.

10:37Et qu'est-ce que vous en concluez ?

10:39Que le vrai Léonard Vassago est mort et que quelqu'un a pris son identité.

10:42Encore une fois, ce n'est qu'une supposition.

10:45Une ancienne compagne l'a croisé à son retour du Népal.

10:48Elle affirme qu'il l'a pas reconnu tout de suite.

10:51Et de trotskiste, il était devenu un capitaliste pur et dur.

10:54Beaucoup de trotskistes ont abandonné la ligue révolutionnaire.

10:56Ouais, c'est sûr, mais de là à devenir un libéral convaincu, c'est quand même énorme.

11:03En fait, je me fais l'avocat du diable, mais comme vous, je me pose beaucoup de questions sur monsieur Vassago.

11:10Bon, vous allez me laisser enquêter, oui ou non ?

11:12Oui.

11:14Mais je vous demande de respecter les procédures.

11:16Si on doit découvrir quelque chose, je ne voudrais pas que l'enquête s'arrête provise de forme.

11:20Vous inquiétez pas, je serai vigilant.

11:21J'espère.

11:22Parce qu'on m'a dit que vous étiez parfois borderline.

11:24Seulement quand je peux pas faire autrement.

11:29Je pensais pas que c'était aussi crevant, le tennis.

11:31Attends, arrête un peu, on a même pas réussi à échanger trois balles, là.

11:34Justement, on a passé notre temps à la ramasser.

11:36J'ai trop mal au dos.

11:37Ouais, elle est pas mal la bouteille, là, au lieu de dire des conneries.

11:39Moi, j'ai la gorge super sèche.

11:41Normal, hein ? T'as vu comme tu cries ?

11:43Oh putain, je sais.

11:45Ça m'aide à taper toutes mes forces.

11:47Côté de la balle, hein ?

11:49Romain !

11:50C'était de la balle, hein ?

11:52Remarque, on passe pas inaperçu, hein ?

11:54Entre notre jeu et toi, t'es hurlement.

11:57Ah, c'est la honte.

11:58Enfin.

12:00Moi, je vais essayer de me calmer un peu, mais je crois que c'est encore un peu difficile.

12:03Mais non, tu devrais pas.

12:04Tu sais que ça a super bien réussi à Monica S.

12:08T'es con.

12:11Allô ?

12:12T'es toujours en réunion ?

12:13Ouais.

12:15Si, euh...

12:16Si, si, justement, je peux pas trop te parler.

12:18Tu sais à quelle heure vous aurez fini ?

12:19Non, non, non, c'est bon.

12:20Je sais pas, je sais pas du tout, je te rappelle après.

12:22Je te rappelle quand on part.

12:25C'était Samir ?

12:26Ouais, putain, j'ai décroché machinalement, ça.

12:27Est-ce que je l'ai dit ou pas ?

12:28Oui, ça va, impec.

12:30Oh la pauvre, si elle pouvait se douter, quand même.

12:32Elle me tue.

12:34Bon, on s'en fout, ils étaient trop bons, non ?

12:36Ouais.

12:37Mais depuis qu'on a commencé, j'ai pas envie de m'arrêter.

12:39Moi non plus, je me classe bien avec toi.

12:41Bon, allez, on remet ça ?

12:42On remet ça.

12:43J'adore t'entendre crier.

12:44Oh, mon bruit !

12:50C'est la troisième fois en quinze jours que je me retrouve dans ce bureau.

12:54Ça commence à faire beaucoup.

12:56Désolé, votre nom apparaît dans plusieurs affaires.

12:58Et aujourd'hui, il s'agit de quelle affaire ?

13:00D'un crash aérien qui s'est produit le 9 novembre 1974 dans la chaîne de l'Himalaya.

13:05Et que voulez-vous savoir ?

13:07D'après mes informations,

13:09vous voliez à bord d'un Cessna 340 avec plusieurs passagers.

13:13Vous étiez combien ?

13:14Je ne sais pas.

13:15Vous voliez à bord d'un Cessna 340 avec plusieurs passagers.

13:18Vous étiez combien ?

13:20Si vous avez le modèle de l'avion, vous avez automatiquement le nombre de passagers.

13:23Nous étions trois.

13:24Le pilote, un ami et moi-même.

13:26Vous avez été déclaré mort ?

13:27Oui, effectivement, les autorités népalaises

13:30ont retrouvé l'avion après une semaine de recherche

13:33et ils ont enterré les corps sur place.

13:35Ils en ont retrouvé trois, c'est ça ?

13:37Oui.

13:39Apparemment, puisque mon nom figure sur la stèle funéraire.

13:42Alors, c'est là que j'ai un premier doute.

13:44Est-ce que c'est vrai qu'ils ont enterré trois corps alors qu'il n'y en avait que deux ?

13:48Je l'ignore.

13:50Mais l'avion ayant pris feu, je suppose que les corps n'étaient pas identifiables.

13:54L'avion a pris feu ?

13:56Le 30 décembre 1974, vous réapparaissez

13:59à l'ambassade de France à Katmandou, vivant.

14:02Effectivement.

14:03Vous êtes un surhomme ?

14:04Non.

14:05Une grande envie de vivre et puis j'ai eu la chance d'avoir été retrouvé

14:08par des Sherpas qui redescendaient d'une expédition.

14:11Il n'y a aucun témoignage.

14:14À l'époque, la presse était moins friande.

14:17L'histoire morbide à mettre à la une.

14:20Comment vous expliquez que vous n'avez pas reconnu Nicole Saugier tout de suite,

14:23quelques années plus tard ?

14:25Je ne l'ai pas reconnu tout de suite, je ne sais pas.

14:28Après tant d'années, changement d'apparence, de coiffure,

14:31je n'ai pas identifié tout de suite la personne qui m'abordait.

14:34Je ne vous demande pas comment vous avez perdu vos illusions trotskistes.

14:37Non, la réponse est évidente.

14:39N'empêche qu'un changement politique aussi radical ne s'explique pas aussi facilement.

14:42Dans la politique actuelle, on trouve des exemples

14:45de retournements tout aussi spectaculaires.

14:51Quelle serait votre réaction si je faisais faire une analyse ADN

14:54des corps enterrés au Népal ?

14:56Tu n'aurais aucune réaction particulière.

14:58Parce que vous pensez que je n'y arriverais pas ?

15:00Non, parce que ça ne m'inquiète pas.

15:13Monsieur Chaumet.

15:15Qu'est-ce que vous faites là ? Comment vous saviez que j'avais rendez-vous à Aix ?

15:18Je connaîtrais bien le cabinet d'architecte que vous avez contacté.

15:21Non, je me suis déplacé pour vous mettre en garde.

15:23Je n'ai pas le temps de vous écouter.

15:25Vous devriez pourtant.

15:27Je suis déjà en retard et je n'ai pas envie de vous parler.

15:30Il s'agit de votre fille.

15:32Qu'est-ce qui se passe ?

15:34Je crains qu'Andréa Zagan soit mal intentionnée à son égard.

15:37Pour quelle raison ?

15:39Andréa, c'est fragile psychologiquement.

15:41Il pense qu'il est persécuté et quand il est en pleine crise,

15:43il peut retourner sa phobie contre certaines personnes.

15:46J'aimerais que vous soyez plus clair.

15:48J'ai bien peur que votre fille soit en danger.

15:52C'est n'importe quoi ce que vous me racontez.

15:54Vous n'êtes pas obligé de me croire.

15:56Mais si j'étais vous, je rentrerais rapidement à Marseille.

16:10Ça va, ma belle ?

16:13Tu ne m'as pas appelé en sortant, finalement.

16:15Oui, je n'avais plus de batterie.

16:17Excuse-moi, je suis à la bourge. Je voudrais me changer avant d'aller bosser.

16:21Tu mets deux tenues par jour, maintenant.

16:23Il fait super chaud, je suis sûr.

16:25Il ne fait pas plus chaud que d'habitude ?

16:27Sauf que moi, je suis dans une salle toute petite pour la réunion.

16:31On étouffe.

16:33C'est le prix à payer pour aller mieux.

16:35C'est pas la peine.

16:38C'est le prix à payer pour aller mieux.

16:40C'est vrai que ça me fait du bien, ces petites rencontres.

16:45Tu es en tête-à-tête avec le psy, de temps en temps ?

16:48Non, jamais. Je travaille de groupe.

16:52Tu es toujours avec Estelle, alors ?

16:54Ben ouais.

16:56Ça a dû drôlement vous rapprocher, toutes ces séances.

16:59C'est vrai, ça crée des liens.

17:02Il y a de la chance, Rudy.

17:05Il y a de la chance.

17:07Toi, tu as fait quoi aujourd'hui ?

17:09Rien de palpitant.

17:13Tu dois te bouger un peu.

17:15Faire du sport.

17:18Ne t'inquiète pas, je ne me suis vraiment pas ennuyée aujourd'hui.

17:22Bon, il faut que j'y aille, parce que Romain déteste que je sois en retard.

17:26Tu n'as rien à me dire ?

17:28Rien, pourquoi ?

17:31Pour rien.

17:33Toi, t'as envie de bisous ?

17:40Bon, à ce soir ?

17:53Dis, qu'est-ce que t'en penses ?

17:55Voilà, brochettes marinées au curry.

17:58J'ai envie d'essayer.

18:00Le problème, c'est de piquer toutes ces brochettes.

18:03Papa, j'ai un truc à te dire.

18:05Oui, d'accord.

18:0780 brochettes à piquer, je comprends.

18:09Donc tu as raison, je crois que ce n'est pas une bonne idée.

18:12Non, c'est pas ça. Je voudrais juste partir à Sidges un petit peu plus tôt.

18:15Ah bon, et quand ?

18:17Tout de suite.

18:19Là, maintenant ?

18:21Oui, je sais bien que je devrais attendre le retour de Mélanie, mais là, j'ai vraiment envie de partir.

18:26Ça va pas ?

18:28Ah, si, si. Non, c'est juste que je suis crevé et que j'ai besoin de recharger mes batteries et tout.

18:32Ah, et c'est à Sidges que tu comptes te reposer, toi ?

18:34Évidemment, oui. Je vais faire la fête, je vais voir des copains, je vais danser sur la plage.

18:38Mais là, à Marseille, j'en peux plus, il n'y a pas un rat.

18:40Oui, c'est sûr qu'on m'en doute, c'est un peu mort.

18:43Bon, alors, t'es d'accord ?

18:45Bon, bah, écoute, il faut me débrouiller sans toi. De toute façon, il y a Fabien.

18:49Merci.

18:52Dis, c'est pas ton gafard qui te reprend ?

18:56Non, non, mon départ n'a rien à voir là-dedans.

18:58Évidemment, je pense toujours à Nicolas, mais c'est moins douloureux.

19:01Ah, alors ça évolue dans le bon sens.

19:03Oui, je peux même te dire que des fois, je pense à des trucs qu'on se disait, ça me fait marrer.

19:07Ah, ah, ah, ah, ah, bon.

19:09C'est bien, alors.

19:11Puis je me dis que quoi qu'il arrive, on pourra pas m'enlever ce que j'ai vécu avec lui.

19:14Et depuis, ça va mieux.

19:16Mais tu sais, je suis content de t'entendre.

19:18Moi, je veux pas t'emmerder avec ça, mais des fois, je me fais de soucis pour toi.

19:21Et il faut pas.

19:23Bon, allez. Qu'est-ce qu'on fait pour tes brochettes ?

19:25Bah, toi, rien du tout. Toi, tu files le fer à ta valise.

19:30Et bonne vacances, Ulysse.

19:32Merci, papa.

19:37Qu'est-ce qu'il y a ? T'avais l'air bizarre au téléphone.

19:40Fabien me trompe.

19:42Hein ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? Il t'aime.

19:49Ça va pas être agréable ce que je vais te dire, mais...

19:54Fabien me trompe avec Estelle.

19:58Non, mais tu te délires complètement, là.

20:01Je les ai entendus au téléphone, et ils se marraient tous les deux, et...

20:04Ils étaient en train de...

20:06Quoi ? C'est n'importe quoi.

20:08Je sais que c'est dur, Eudy, mais il faut que tu regardes la vérité en face.

20:10Mais quelle vérité ? Je fais confiance à Estelle. Jamais elle me ferait un truc pareil.

20:14Moi aussi, j'avais confiance en Fabien, jusqu'à ce que j'entende leur conversation.

20:19Tu l'aurais vu quand il est rentré.

20:22En sueur, détendu, pas l'ombre d'un remord.

20:26T'as sûrement mal compris.

20:27Ils passent beaucoup de temps ensemble, et...

20:30Ça fait un moment que je me pose des questions.

20:33Puis...

20:35Fabien a plus trop envie de faire l'amour, tu sais.

20:39Écoute, ils traversent les mêmes épreuves.

20:41Ils ont sûrement des confidences assez intimes, dans les groupes de parole.

20:45Ça crée des liens.

20:46Mais t'as pas encore compris ? Ils y vont pas !

20:48Ils se foutent de notre gueule depuis le début, je te dis !

20:50Estelle ne mentirait pas sur un truc aussi important.

20:52Mais elle était en train de crier, elle faisait l'amour, je te dis !

20:54Justement, tu plantes, parce que Estelle, elle crie pas quand elle fait l'amour.

20:57Peut-être qu'elle crie pas avec toi, mais en tout cas, elle a écrié.

21:00Si t'as envie de fermer les yeux, c'est ton problème, mais...

21:02Moi, j'ai envie d'en avoir le cœur net.

21:11Qu'est-ce que tu veux encore ?

21:12Te voir.

21:14C'est bon, si c'est pour me faire le même coup que la dernière fois, j'ai pas de temps à perdre.

21:18Bon, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu veux ?

21:20Je suis désolé, Nino.

21:22Oh, Andréas, qu'est-ce qui te prend ?

21:24Je sais qu'il est pour rien que...

21:26Tu peux pas comprendre tout ce qui se passe.

21:29Mais j'ai pas le choix.

21:30Attends, Andréas.

21:32Je dois le faire, t'es désolé.

21:42Non !

21:48Vous partez ?

21:50Oui, en vacances.

21:51Et vous allez où ?

21:53À CJ's, rejoindre un copain.

21:55Je voulais encore m'excuser pour hier.

21:57C'est pas mon habitude de débarquer comme ça chez les gens à l'improviste.

22:00Oubliez ça.

22:01Remarquez, c'est déjà fait, puisque vous vous souvenez de rien.

22:04Oui, une vraie amnésie.

22:05Moi, j'appelle ça une amnésie sélective.

22:07Mais bon, j'espère que vos problèmes s'arrangeront.

22:09C'est en bonne voie.

22:10J'ai appelé Nathalie et je pars largement d'un Perpignan ce week-end.

22:13On va essayer de parler.

22:14De vos problèmes personnels ?

22:15Oui, de nos problèmes de couple.

22:17Je crois que j'ai un peu trop délaissé ma femme ces derniers temps

22:20et je vais essayer de recoller les morceaux si c'est encore possible.

22:23J'espère pour vous.

22:25Oui, j'ai bon espoir.

22:26On s'est déjà disputé avec Nathalie et on se retrouve toujours.

22:29Nos liens sont profonds.

22:30J'imagine, après tant d'années de mariage.

22:32Oui, j'ai besoin de me retrouver en famille.

22:34Avec ma fille.

22:36J'espère que ça suffira.

22:37Bon, il faut vraiment que j'y aille.

22:38Bonnes vacances alors.

22:39Oui, bon week-end familial à vous.

22:49J'ai peur.

22:51Tu vas pas mourir Andréas.

22:54J'ai peur parce que...

22:56Parce qu'il a encore gagné une fois de plus.

22:59Qui est-ce qui a gagné ?

23:02Il n'y aura pas de pardon pour moi.

23:03Il n'y aura pas de salut.

23:07Je vais perdre mon âme.

23:09Dis pas de bêtises.

23:10Il faut que tu t'accroches.

23:11Les secours arrivent.

23:14C'est trop tard.

23:16Je vais mourir.

23:33Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

PBLV - Saison 3, Épisode 764 | Ninon en grand danger

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