Vincent Saulnier, candidat UDI-Majorité présidentielle sur la 1ère circonscription, invité de France Bleu Mayenne

  • il y a 3 mois
Vincent Saulnier, candidat UDI-Majorité présidentielle sur la 1ère circonscription aux élections législatives, était l'invité de France Bleu Mayenne

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00:00Mais le candidat à surprise des élections législatives en Mayenne, le patron de l'UDI, vice-président du département et maire délégué de Château-Gonthier se présente sur la première circonscription face au député socialiste sortant, Guillaume Garraud, qui a été investi, lui, par le Nouveau Front Populaire.
00:16Il est notre invité ce matin, Stéphanie Deneuveaux.
00:18Bonjour Vincent Saunier.
00:19Bonjour à toutes et tous.
00:20C'est Olivier Richefou qui vous a obligé à vous présenter face à Guillaume Garraud ?
00:26Est-ce qu'on s'est très proches d'Olivier Richefou ?
00:28Je suis proche d'Olivier Richefou et de la majorité départementale qui, je le rappelle, va des indépendants du centre et de la droite.
00:38Qu'est-ce qui vous a poussé à vous présenter ?
00:40Je suis un élu du premier kilomètre, un élu qui a des convictions, comme vous l'avez dit, de centre droit. Je suis UDI. Je suis un élu local depuis 23 ans.
00:51Oui, mais vous êtes élu à Château-Gonthier, vous ne vous présentez pas sur la première circonscription.
00:55C'est une élection nationale et à ce que je sache, chacun peut évidemment se présenter partout en France, à partir du moment où il est citoyen français.
01:03Est-ce que vous pensez que les Mayennais peuvent aimer les parachutages ?
01:08Ce n'est pas un parachutage. Encore une fois, je suis Mayennais depuis ma naissance.
01:14Je connais parfaitement ce département. J'en suis d'ailleurs le vice-président en charge des territoires.
01:19Je sais pouvoir vous indiquer que je connais par le détail un grand nombre de ces communes, des 240 communes et des 70 communes qui composent cette circonscription.
01:30Vous avez pris votre décision quand ?
01:32Je l'ai prise en discussion avec les partenaires de ce qui constitue le bloc central, l'arc républicain, avec les différents acteurs locaux.
01:44Oui, Olivier Richefou, du moins Yannick Borde, mais aussi Valérie Ayé et ou encore Géraldine Bagné au titre du modem.
01:54Mais nous avions associé à cette occasion aussi les républicains, Guillaume Chevrolier.
01:59C'est aussi le sens de la démarche que nous avions faite à l'endroit de Guillaume Garou.
02:03Vous liez un bloc républicain, on va dire, face à l'extrême gauche et à l'extrême droite.
02:08Absolument, parce que pour nous le sujet, en tout cas c'est le sens de ma candidature, c'est que face au choc des extrêmes, il faut sans doute avoir le courage de la nuance.
02:18Et ne pas se perdre, comme l'a dit Nicolas Sarkozy dans le JDD, et être supplétif du RN ou de LFI qui n'est pas une ambition mais un constat de renoncement.
02:32Donc comme Guillaume Garou n'a pas répondu à votre main tendue pour un front républicain, pour faire barrage à l'extrême gauche et à l'extrême droite, vous vous présentez.
02:43Oui, je me présente encore une fois dans le cadre de ce contexte politique avec mon histoire d'élu local.
02:49Mais c'est parce que je crois être un acteur qui est justement en quotidien avec les réalités de nos concitoyens et des Mayennais.
02:58La réalité des choses, c'est les difficultés de pouvoir d'achat de Claude qui bosse chez Bell à Evron.
03:05Les réalités des Mayennais, c'est Alaïa qui vient de se faire cambrioler une deuxième fois dans la pérille avaloise.
03:11La réalité des Mayennais, c'est Germaine qui à Javeron-les-Chapelles a un mal fou à trouver un rendez-vous chez un dentiste.
03:19La réalité des Mayennais, c'est Dominique qui est chef d'entreprise à changer et qui se désespère de ne pouvoir réaliser l'extension de son entreprise.
03:27Si vous étiez aussi motivé pour vous présenter, pourquoi vous n'avez pas fait acte de candidature avant ?
03:35Parce que le contexte tel qu'il a été posé, nous a d'ailleurs tous surpris.
03:43Ce qui ne vous plaît pas, c'est le nouveau front populaire, clairement.
03:47Pas simplement. Ce qui ne me plaît pas, c'est la réalité et les situations KO dans lesquelles est la France.
03:53Ce qui ne me plaît pas, c'est cette réalité face à la crise de confiance et de défiance à l'endroit de toutes les politiques.
04:00Et je dis qu'aujourd'hui, oui, nous sommes dans une crise de régime.
04:03Et pour autant, moi, je ne suis pas un macroniste de la première ou de la dernière heure.
04:07Je suis quelqu'un qui, encore une fois, est posé sur ses convictions de centre droit,
04:14qui veut défendre des principes et des constructions et des coalitions de projets, de bon sens, de responsabilité.
04:21Parce que ça suffit de faire des chèques en blanc.
04:23Ça suffit de balancer de la dette à nos enfants et nos petits-enfants.
04:28Ça suffit d'être dans le déni des réalités économiques.
04:32On ne construit pas un pays, en tout cas, on ne veut pas garder une France isolée dans une Europe
04:40qui est déjà elle-même soumise à suffisamment de chocs de mondialisation.
04:44Non, je crois que plus que jamais, il faut s'engager.
04:47Donc oui, peut-être que je m'engage tardivement, mais je veux le faire avec conviction, avec courage,
04:53parce que je crois, encore une fois, à ces réalités-là, à ce sens de la responsabilité.
04:58– Mais en vous présentant, est-ce que vous ne faites pas le jeu, justement, des extrêmes ?
05:05– Se présenter, c'est proposer, justement, une offre, une alternative,
05:10une action et une représentation de l'arc républicain, de cet arc central,
05:15de gens qui ont encore un peu le sens des réalités, le sens de la gouvernance,
05:21de la pondération, de la qualité de l'écoute.
05:24Je pense que la France n'a pas besoin d'invectives.
05:28Le vrai sujet pour moi, et c'est le sens aussi de ma candidature,
05:32c'est que quand sera-t-il le 8 juillet de l'état de l'Assemblée nationale ?
05:38Aurons-nous réellement une majorité ? Quelle en sera sa couleur ?
05:44– Moi, je ne veux clairement ni Mélenchon, ni Berdéla comme Premier ministre.
05:48– Alors justement, si vous n'êtes pas au second tour,
05:51et qu'il y a un duel entre Guillaume Garraud et le candidat du Rassemblement national,
05:56vous appellerez à voter pour qui ?
05:58Le Nouveau Front Populaire ou le RN ?
06:01– Moi, vous savez, je suis un grand sportif.
06:03– Non mais la question, elle est très simple, c'est soit le Nouveau Front Populaire,
06:05soit le Rassemblement national. Vous appellerez à voter pour qui ?
06:08– C'est une question à laquelle je ne vais pas y répondre,
06:10parce que je crois en mes chances.
06:12Je crois que je ne serai même pas au second tour.
06:15Je vais aussi, comme tout sportif, me dépasser,
06:19faire en sorte qu'en combattant sur la première mi-temps et la deuxième mi-temps,
06:23au coup de sifflet final, je serai le vainqueur.
06:26Et c'est ça mon défi, c'est ça que je veux porter le 7 juillet prochain,
06:30pour la droite, pour le centre, pour les indépendants,
06:33et pour le courage de la nuance.
06:35– Merci Vincent Saunier, candidat de la majorité présidentielle
06:40sur la première circonscription.
06:42Merci d'avoir été notre invité ce matin.
06:44– Merci à vous.
06:45– Et les élections législatives, ce sera le 30 juin et 7 juillet prochains.

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