Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain, réagit dans l'Heure des Pros à la dissolution de l'Assemblée nationale : «Je propose deux choses : de la vraie représentation et le vote obligatoire».
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00:00Ce que j'en pense, d'abord, cette dissolution m'a vraiment choqué.
00:04J'ai pensé à la phrase de Bismarck qui disait « Faire une guerre préventive, c'est se suicider pour éviter la mort ».
00:11Donc, je n'ai pas du tout compris cette dissolution hâtive.
00:15Et puis ensuite, je vais poser un regard de Belge sur la question.
00:20C'est-à-dire que, moi, il me semble qu'il y a deux choses qui pourrissent un peu la vie démocratique en France.
00:28C'est ces institutions qui poussent à la victoire de l'un ou la victoire de l'autre.
00:32Si on avait un scrutin législatif représentatif, on serait dans une toute autre logique et peut-être aussi dans une toute autre parole.
00:41Moi, je propose deux choses.
00:42De la représentation, de la vraie représentation, et non pas une victoire obligée, une proportionnelle. Voilà.
00:49– Pour un peu de cahote, la Belgique est restée presque deux ans sans gouvernement.
00:52– Oui, mais non, mais non, parce que…
00:54– C'est deux pays tellement différents.
00:56– Non, non, mais ça, c'est l'invision française.
00:57C'était son gouvernement fédéral, mais le gouvernement des régions était là et fonctionnait.
01:02Donc, finalement, elle n'a pas sombré.
01:04Et la deuxième chose, le vote obligatoire.
01:07Je pense que vraiment, le vote obligatoire…