L’ancien chef de l’État socialiste estime que la « situation est grave », avec la perspective d’une victoire du Rassemblement national. « C’est une décision assez inédite qu’un ancien président puisse redevenir député. »
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00:00Mais si j'ai pris cette décision, c'est parce que j'ai estimé que la situation était grave,
00:05plus qu'elle ne l'a jamais été.
00:14C'est une décision assez inédite, qu'un ancien président puisse briguer une circonscription
00:22et redevenir député, puisque c'est une circonscription dont j'ai été le représentant
00:26pendant des années, ici, dans ce département et sur ce territoire.
00:31Mais si j'ai pris cette décision, c'est parce que j'ai estimé que la situation était
00:36grave, plus qu'elle ne l'a jamais été.
00:39Grave parce que le danger représenté par l'extrême droite est aujourd'hui avéré.
00:44Jamais l'extrême droite n'a été aussi proche du pouvoir depuis la libération.
00:49Comment rester indifférent ? Ensuite, parce que s'est installée, notamment
00:53depuis plusieurs jours, une confusion politique regrettable.
00:56Des ralliements, des conciliabules qui ne donnent pas une envie pour les citoyens de
01:04se réengager.
01:05Or, il faut qu'ils se réengagent.