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Julien Laurens décrypte De Zerbi : "Tactiquement c'est du très très très haut niveau ! Son foot est très structuré mais lui, pas du tout !"

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00:00Encore ce matin, sur Réal Sport, je lisais un papier où Balang Sarr nous expliquait la méthode contre CSAO, voilà.
00:10Et deux heures plus tard, Florent Germain nous envoie un mail,
00:13« Ouais ! Deux heures et demie, ça va se faire, ça va se faire ! »
00:15Une heure plus tard, il a dit oui.
00:17— Ça c'est parce que tu ne suis pas à mon compte Twitter.
00:20— Une heure plus tard, Florent Germain revient et lui dit « Attention, il y a quand même
00:24une indemnité à régler avec Brighton,
00:27on parlait alors de 6 millions. » Et puis on a eu ensuite d'autres infos, Walid, sur cette histoire.
00:32— Oui, l'indemnité, ils sont en train de négocier au Rabais l'indemnité. Ils travaillent dessus.
00:37Roberto De Zerbi a donné son accord et ils sont...
00:41Voilà, ils sont d'accord sur beaucoup beaucoup de choses
00:44entre les dirigeants marseillais et Roberto De Zerbi, c'est le plus important.
00:51Et ils sont en train de négocier sur cette fameuse clause pour essayer de la baisser parce qu'il y a une
00:55qu'il y a une clause à payer pour Brighton. Donc ça va dans ce sens et c'est
01:02c'est très très très bien engagé.
01:05— Alors chacun va donner son avis quand même. Je rappelle juste que ça, même.
01:08— De quoi ? — C'est plus que bien engagé.
01:10— Oui, on peut dire ce soir que c'est quasi fait.
01:12— Ce qui s'est passé cette semaine est quand même assez
01:15stupéfiant et au final
01:17assez excitant pour l'OM. Ils étaient réellement en train de traiter Conseil SAO, donc l'interview que tu lis de mal en que ça, elle est
01:23totalement
01:25justifiée et intéressante parce que réellement, Conseil SAO était pas loin de dire oui, sauf que les tergiversations
01:32ont commencé à agacer les dirigeants marseillais, même si
01:37quand t'es agacé, mais que tu peux quand même peut-être avoir Conseil SAO et que t'es pas sûr d'avoir beaucoup mieux,
01:43t'encaisses les tergiversations. Tu dis il nous fait chier, il nous fait chier, il nous fait chier, mais s'il vient, on sera quand même content.
01:49Sauf que la tentative
01:51de Zerbi, moi, j'ai l'impression que les dirigeants marseillais l'ont un peu tenté comme ça,
01:58parce que la vérité, c'est que de Zerbi,
02:01mine de rien, et c'est ça qui est surprenant, il avait pas de
02:04grosses propositions. Il avait quasiment que dalle, même, pour tout dire. A partir du moment où Tenag restait à Manchester United,
02:10en fait, il n'y avait plus grand-chose.
02:13— On dit qu'il était pas chaud à la United, moi.
02:16— Peu importe, de toute façon, puisque ça ne s'est pas présenté au film.
02:19— Ah, attends, Julien Laurence nous rejoint, lui qui suit le foot anglais, évidemment, toute l'année. Julien, bonsoir.
02:24— Salut Gilbert, salut à tous.
02:25— T'as entendu là ce que disait Daniel sur les... Est-ce que de Zerbi, pour toi, avait des opportunités, par ailleurs, en Angleterre ?
02:30Ou rien ? — Oui, il a été. Non, si, si, il a été en tête de liste.
02:35Il a été, par exemple, pour Liverpool, pour le job de Liverpool, qu'il a finalement pas eu et que Arnest Slott a eu. Il a eu à Manchester United.
02:41— Oui, mais tout ça, il était sur les listes avant. On parle de sept semaines, les listes, elles étaient...
02:45— Là où il aurait pu aller, vraiment. — Non, mais il aurait pu ! Il était sur les listes, mais sauf que sept semaines, il n'y avait plus de listes !
02:51Puisque Manchester a bouclé Ten Hag, Liverpool, ils ont pris un coach. En fait, tu sais, c'est comme t'es sur les listes, t'es sur les listes,
02:56mais si t'es pas pris, bah, ça te fait une belle jambe d'être sur les listes. Et là, sept semaines, il n'y avait plus rien.
03:01— Après, la question, c'est est-ce qu'à Manchester United, c'était de sa volonté ou c'était la volonté de Manchester United ?
03:08Moi, j'ai des infos qui se contredisent là-dessus. Bon, après, de toute façon, on va pas s'éterniser là-dessus.
03:15— Très honnêtement, est-ce que c'est vraiment important de savoir ? Moi, ce qui m'intéresse dans cette histoire, c'est que les dirigeants marseillais,
03:22voyant que l'autre hésitait et machin, ils se disaient « Tiens, puisque De Zerbi, finalement, n'est nulle part, si on tentait l'affaire... »
03:29Et de façon très étonnante... Enfin, je dis parce que les dirigeants marseillais ont été surpris. Entendre De Zerbi dire « D'abord, bah oui, pourquoi pas ? »
03:39Et ensuite, discuter et s'entendre dire que De Zerbi avait kiffé l'ambiance à l'OM, que c'est un club qui lui parlait...
03:48— Lors du match contre Brighton. — Oui, voilà. Que c'est un club qui lui parlait, que le projet pouvait l'intéresser.
03:54Là, les dirigeants marseillais se sont regardés et se sont fait « Oh, pour de vrai, il est en train de... »
03:57— Parce qu'au début, Gilbert, c'était irréalisable dans leur tête de prendre De Zerbi. — Exactement.
04:02— On parle quand même, même si on va pas revenir sur l'hélice, mais on parle quand même d'un entraîneur qui a eu une grosse hype en Première Ligue, notamment,
04:09et un club pour l'OM, comme l'OM, qui vient de terminer 8e ou 9e de Ligue 1, c'était irréalisable.
04:15Et comme vient de le dire Daniel, le fait d'ouvrir la porte, et derrière, en plus, dans les discussions, d'avoir des discussions très positives,
04:20et que lui, de sa part et de son propre chef, même sur l'aspect financier... Moi, j'avais entendu qu'à Brighton, il demandait une prolongation mirobolante.
04:28Le fait de faire des efforts, le fait de vraiment montrer son envie de venir à l'Olympique de Marseille, ça s'est accéléré,
04:36mais au départ, c'était un rêve pour les dirigeants marseillais. — Franchement, les Marseillais, ils y sont allés...
04:41En plus, là, ils étaient dans une période un peu Jean-Claude Duss, quoi. C'est-à-dire qu'ils essayaient de conclure, et y avait rien du tout.
04:48— Contre Sao, ils étaient... — Et ils ont pris la plus belle fille de la soirée.
04:50— Et ils ont terminé... Non, ils terminent un peu comme à la fin, quand ils veulent repartir, mais finalement, il reste une semaine de plus,
04:55parce qu'il y a la petite à lunettes qui arrive, là. Elle fait « Euh, moi ? Ouais, toi ? Ah bah, c'est bon, alors oui, on y va ! »
05:01— Julien, on est d'accord qu'il fait partie de la liste de ceux qui ont refusé le Bayern ?
05:06— Toi, honnêtement, j'y crois pas, à ce moment-là. Ces choses-là, me...
05:10— Ouais, je sais pas si c'est lui qui a refusé ou si c'est au final le Bayern qui... Parce qu'il y a des signaux un petit peu contraires,
05:15dans le sens... Tactiquement, sur le terrain, c'est sincèrement du très très très très haut niveau.
05:21Et ça, si t'es supporter marseillais, tu... Rien que pour ça, déjà, tu dois être aux anges, parce que ça, c'est sûr que le football qu'il va proposer,
05:30même si c'est des joueurs moins bons qu'il a pu avoir avant, ou même si c'est des joueurs qui sont peut-être pas...
05:35— Ah, tu sais, vu ce qu'il a fait à Sassuolo et même à Breita, t'avais pas que des cracks, hein ?
05:40— Oui, peut-être, mais bon, t'avais quand même des joueurs qui... Ouais, tu vois ? Mais bon, bref.
05:44Quoi qu'il arrive, si t'es supporter marseillais, rien que ça, déjà, tu dois... Tu sais que tu vas kiffer.
05:47Après, en revanche... Et peut-être que finalement, c'est ça qui va bien lui convenir, et ça va marcher, parce que Marseille, ça peut être un club qui est un petit peu chaotique aussi.
05:54Et lui, c'est un entraîneur qui est un peu comme ça. C'est un entraîneur qui... — Et exactement ça, on le sait pas assez, mais il est quand même assez foufou, lui, hein.
06:00— Mais oui ! Y a des fois où, moi, on me racontait que 5 minutes avant le début de l'entraînement, ben il...
06:04Finalement, il change l'heure de l'entraînement, et puis c'est 2 heures plus tard. Donc tout le monde est là, tout le monde est prêt, ils sont sur le terrain, mais en fait, non.
06:09Donc voilà, c'est... Donc y a des choses comme ça qu'il fait, c'est pas... Lui, il est pas trop structuré, personnellement, son football est très structuré, très dogmatique.
06:18Lui, pas du tout. Et donc y a des clubs où ça peut un petit peu créer de la tension. On l'a vu à Brighton, par exemple.
06:23Et peut-être qu'à l'OM, finalement, y aura pas cette tension-là, je sais pas. Au final, ça a fatigué un petit peu à Brighton aussi.
06:28Et ce qui, lui, l'a fatigué, c'est qu'à un moment, à Brighton, quoi qu'il arrive, le modèle du club, c'était que chaque été, tes 2 meilleurs joueurs partaient.
06:37Là, ça allait peut-être être un Ferguson, un Estupinane, ce genre de joueurs-là, Pascal Gros, peut-être, qui sont très importants pour lui.
06:43Y avait eu Kukure là, un peu avant ?
06:45Ouais, un petit peu, voilà. Mais moi, ce qui me surprend un tout petit peu, je sais pas ce qu'on lui a promis, mais bon, c'est qu'à un moment, il aura peut-être pas l'investissement qu'il aurait pu avoir dans un autre club, certainement, pour avoir des joueurs qui lui conviennent aussi.
06:58Et deuxièmement, c'est si l'été prochain, Marseille doit vendre encore ses 2 meilleurs joueurs comme Brighton l'a fait, il sera pas content encore.
07:04Ça a été ça le problème à Brighton, c'est pour ça qu'il est pas resté finalement.

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