Emmanuel Macron s'exprime depuis le G7 en Italie où un accord sur le décaissement de 50 milliards de dollars a été trouvé pour armer l'Ukraine. Il évoque aussi les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale en France et les législatives anticipées.
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00:00Vous parlez avec M. Zelensky justement de l'envoi d'instructeurs français ou européens, d'ailleurs,
00:04et puis la question des Mirages, parce que lui, il va commencer à douter un petit peu...
00:06Non, pas du tout.
00:07...que la France peut faire. Vous continuez à travailler dessus ?
00:09Bien sûr, mais c'est d'ailleurs que les choses qui ont été engagées...
00:11Mais je vous invite vraiment, juste à suivre ce que je viens de dire,
00:15il n'y a rien qui est remis en cause du tout.
00:17Et donc, les choses avancent comme elles ont été décidées.
00:20Sur le premier point, j'ai été clair aussi sur ce qui était décidé, ce qui ne l'était pas,
00:24dans la conférence de presse longue que nous avons donnée avec le président Zelensky.
00:28Et concrètement, comment le grand emprunt va fonctionner ?
00:30Est-ce que c'est la France qui va prendre un emprunt, l'Union européenne, les États-Unis ?
00:34Alors là, c'est un engagement qu'a pris le G7, de manière solidaire,
00:37donc ça va être réparti par cote-part de chacun.
00:40D'ailleurs, ça vient en plus de ce que les Européens ont déjà fait en début d'année.
00:44Et donc, maintenant, les mécanismes seront travaillés par nos ministres des Finances,
00:48qui auront à définir comment le faire.
00:50Ce sont en fait des sociétés qui vont aller chercher de la dette sur les marchés,
00:55et il y aura des mécanismes de garantie de cette dette qui seront décidés.
00:59Et il y aura une décision à prendre en Européens,
01:02les Américains de leur côté, les Canadiens, les Japonais.
01:05C'est un effort de l'ensemble des membres du G7.